Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 25 Novembre 2004

1. Mahajanga : une nouvelle politique fiscale pour renflouer les caisses de la commune (Nosintsika)

2. Le Premier ministre Jacques Sylla est à Paris (Nosintsika)

3. POURQUOI PAS LA DECLARATION D'ANTANANARIVO (Madagate)

3. "Opération de sécurisation", l'armée passe à l'offensive (Wanadoo.mg)

4. Crise du riz - Les députés suggèrent la suppression des taxes  (Express)

5. Hausse des prix du riz:Aveux complets d’impuissance du gouvernement (La Gazette)

6. «Le BIANCO prépare les présidentielles de 2007»  (Tribune)

7. No Comment.... No Comment...

8. Foyers de tension Trois ministres au moins sur la sellette (Midi)

9. Insécurité: Grogne des parlementaires (Midi)

10. Analakely :   38 mianadahy mpivarotra « portable » no voasambotra.  (Midi)

11. Les sommes épargnées par l'annulation des dettes ne serviront pas à mettre fin à la crise  (TIM France)

12.IZA MOA RAJAONARY ? (1850 - 1902)  (Haisoratra)

13. Mise en place des régions : Les chefs de région suspendus à la sortie des textes d'application (Tribune)

COURS DES CHANGES

25/11//04

EURO(cmax) 13 000 FMG 
EURO(cmin) 12 500 FMG 
EURO(cmp) 12 789 FMG 
USD 9 920 FMG 
GBP 18 398,09 FMG 
CHF 8 497,13 FMG 
JPY 95,10 FMG 
ZAR 1 640,74 FMG 
HKD 1 259,10 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


GAZETY NOSINTSIKA   25 novembre 2004

Mahajanga : une nouvelle politique fiscale pour renflouer les caisses de la commune
La commune de Mahajanga I a créée une nouvelle taxe pour toutes les marchandises entrant dans la ville à travers le port et les quais. 
La TFP (Timbre fisc port) frappe les marchandises sortant du port et des quais suivant leur poids. Pour les marchandises légères comme les PPN, les propriétaires doivent verser 20 fmg/4Ar par kilo. Pour les marchandises lourdes comme les véhicules, les propriétaires sont passibles d'un droit de 200.000 fmg/40000 Ar par kilo. 
Les produits maraîchers à la sortie du port et des quais sont soumis au paiement d'un droit d'arrivage. Le versement de ses différentes taxes afférentes aux marchandises se fait par le biais de deux ou trois percepteurs de la commune qui stationnent dans les dépendances des ports et des quais, au port de Mahajanga, au port Schneider, au quai Barriquand et au quai Orange. 
Pour toute sortie de marchandises, les propriétaires présentent les manifestes pour permettre le calcul du montant de la TFP qu'ils doivent payer aux percepteurs. Avec la TFP, la commune projette une recette de 6 milliards fmg pour 354.000 tonnes de marchandises entrant dans le port commercial de Mahajanga. 
PERCEPTEURS AUXILLAIRES 
Si l'application de cette nouvelle taxe était prévue pour le 10 novembre, elle a été reportée parce que le maire Naivo Rahamefy a jugé nécessaire sa révision. En cette saison de l'année, le nombre de marchandises transitant au port de Mahajanga est en baisse. L'autre problème est l'impossibilité pour les gros navires d'accoster au port de Mahajanga. Ils déchargent en rade, ce qui augmente le coût de manutention pour les importateurs. 
Une cinquantaine de membres de comité de fokontany ont été formée sur la perception des impôts fonciers sur les propriétés bâties. L'IFPB représente 70% des recettes fiscales de la commune de Mahajanga, qui compte 18.000 toits, selon le dernier chiffre en possession du service de recouvrement de la commune, chiffre largement inférieur à la réalité. 
Une lourde tâche de recensement des habitations de leurs quartiers s'offre ainsi aux nouveaux comités de fokontany. 
" Toutes formes d'habitations, à commencer par les cases en satrana jusqu'à des maisons en dures doivent payer des taxes. A Mahajanga, l'IFPB est fixé au minimum à 5 000 fmg selon la catégorie des constructions" selon le chef de service de recouvrement de la commune, Rabenandrasana Georges. 
Narimalala Rakotobe 


GAZETY NOSINTSIKA   19 novembre 2004

Le Premier ministre Jacques Sylla, accompagné du ministre des Finances, Andriamparany Radavidson, est à Paris 

dans le cadre des négociations sur l'annulation des dettes contractées auprès des créanciers bilatéraux de Madagascar, créanciers regroupés au sein du famaeux Club de Paris.
L'annulation d'au moins 900 millions d'euros sur une dette d'environ 1,6 milliards d'euros auprès du Club a été annoncée. La France, elle, annule 400 millions d'euros de dettes commerciales. Les négociations se pousruivent avec les autres pays créanciers. Après l'annulation de 50% des dettes de Madagascar par la Banque Mondiale et le FMI,la situation est logiquement en faveur de la partie malgache au Club de Paris.
Madaonline du 17/11/2004


Madagate  25/11/2004

POURQUOI PAS LA DECLARATION D'ANTANANARIVO -  Paris 
Edition du 24.11.2004
A l'heure où l'on parle beaucoup de lutte contre la corruption à Madagascar, et de la grande corruption à l'échelle internationale, il est de bon ton de reprendre les grandes lignes de la fameuse déclaration des juges d'instruction de France signée l'année dernière et, rappelons-le, appelée déclaration de Paris. 
Au niveau des investigations, il a été demandé aux gouvernements du monde un certain nombre de mesures, notamment la suspension des immunités diplomatiques, parlementaires et judiciaires le temps des enquêtes financières (le renvoi devant un tribunal restant soumis à un vote sur la levée de l’immunité), la suppression des possibilités de recours dilatoires contre la transmissions de preuves aux juridictions étrangères, l’interdiction faite aux banques d’ouvrir des filiales ou d’accepter des fonds provenant d’établissements installés dans des pays ou des territoires qui refusent, ou appliquent de manière purement virtuelle, la coopération judiciaire international, l’obligation faite à tous les systèmes de transferts de fonds ou de valeurs, ainsi qu’aux chambres de compensations internationales d’organiser une traçabilité totale des flux financiers, comportant l’identification précise des bénéficiaires et des donneurs d’ordre, de telle manière qu’en cas d’enquête pénale, les autorités judiciaires puissent remonter l’ensemble des opérations suspectes. 
Pour pouvoir juger les délinquants, ils ont demandé, l’obligation légale faite aux dirigeants politiquement exposés de justifier de l’origine licite de leur fortune. Si celle-ci ne peut être prouvée, elle pourra faire l’objet d’une « confiscation civile », la création d’un crime de « grande corruption », passible d’une peine similaire à celles prévues contre les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation. 
Pour prévenir la grande corruption, ces juges ont souhaité, l’obligation faite aux sociétés cotées de déclarer dans leurs comptes consolidés, pays par pays, les revenus nets (impôts, royalties, dividendes, bonus, etc.), qu’elles payent aux gouvernements et aux sociétés publiques des pays dans lesquels elles opèrent, la compétence donnée à la Justice du pays où est établi le siège social des sociétés multinationales lorsqu’une de leurs filiales à l’étranger est suspectée d’un délit de corruption, et que le pays ou est commis le délit ne peut pas, ou ne souhaite pas, poursuivre l’affaire, la mise en place d’une veille bancaire autour de dirigeants politiquement exposés et de leur entourage. Par dirigeants politiquement exposés, nous entendons les hommes et les femmes occupants des postes stratégiques au gouvernement, dans la haute administration et à la direction générale des entreprises privées intervenants dans les secteurs « à risque », les portefeuilles de titres et les comptes bancaires, des dirigeants politiquement exposés ainsi que ceux de leurs famille proche, ouverts dans leur pays où à l’étranger, sera soumis à une procédure d’alerte lors de tout mouvement important, avec l’instauration d’une obligation pénale de signalement pour les cadres bancaires et les gestionnaires de titres. 
L'opinion attend de la part des juges malgaches une déclaration de cet acabit. Le conseil national de lutte contre la corruption a mis un livre à la disposition du public. Tous ceux qui s'engagent à lutter contre la corruption le signent. Ministres, patrons d'entreprises, leaders d'opinion... On attend la signature du Chef de l'Etat depuis 3 mois. Mais ce livre n'a pas de valeur juridique. 
La Suisse est déjà très avancée en la matière tout comme la Norvège où l'on enregistre le taux le plus bas de la corruption. Le gouvernement helvétique, sur la demande d'une institution financière a gelé les comptes d'un ancien grand commis malgache. Et une enquête a été diligentée pour détournements de fonds internationaux. C'est l'Ambassade suisse à Madagascar qui a publié un communiqué de presse à ce sujet. Mais apparemment, le Gouvernement a décidé de ne pas ébruiter l'affaire. 
[ Posté par : www.matvonline.tv | 


wanadoo.mg 20 novembre 2004

"Opération de sécurisation", l'armée passe à l'offensive
Si le calme et la sérénité ont pris l'ascendant sur l'insécurité depuis peu, il n'en demeure pas moins que les actes de banditisme et autres phénomènes " Dahalo " sont toujours d'actualité aussi bien dans les grandes villes que dans les régions les plus reculées. Dans un souci de prévention, l'armée se décide à passer à l'offensive. 
La population n'en demandait pas tant, l'armée passe enfin à l'offensive ! L'opération " Rongony ", initié au mois de mai, a déjà annoncé la couleur, et les opérations " Rakotra ", " Tomoro " et " Ezaka " n'ont fait que confirmer la ferme intention de l'armée de mettre un point final aux actes de banditisme, et aux méfaits des tristement célèbres " Dahalo ". 
Dernièrement encore, un camionneur a été victime d'attaque à main armée sur l'axe routier d'Antsohihy. Un cas parmi tant d'autres, preuve d'insécurité, qui a finalement poussé Petera Behajaina, ministre de la Défense nationale, à prendre définitivement la décision d'agir, et de : " ne plus laisser de répit aux malfaiteurs ". 
ACTIONS SIMULTANEES 
Ainsi donc, une opération de grande envergure, à l'échelle nationale, est en gestation et prévoit de traquer les bandits de tout acabit, dans le but de sécuriser au maximum la Grande île. Dénommé simplement " Opération de sécurisation ", c'est en fait une collaboration entre la Marche manœuvre de sécurisation rurale permanente (MMSRP) et la Tournée des polices générales (TPGR). 
" Toutes les unités militaires à travers toute l'île ont été prévenues, et agiront simultanément dès le feu vert du quartier général ", précise le Colonel Rarason, du service de l'information et de la communication du ministère de la Défense nationale. Plus élaborée, tant tactiquement que techniquement, l'opération aura pour objet de traquer les " Dahalo ", les trafiquants en tout genre, et de sécuriser les axes routiers. 
REFORME ET EXTENSION 
Par ailleurs, des spécialistes américains en télécommunication sont actuellement de passage dans la Grande île, afin d'étudier la possibilité et la faisabilité d'une mise en réseau des installations informatiques et électroniques de l'armée. Une technologie qui permettrait de relier toutes les unités militaires du pays. 
Les locaux du ministère de la Défense nationale, quant à eux, feront l'objet d'une restauration et d'une extension. Une décision prise à la suite d'une visite inopinée du chef suprême de l'armée, Marc Ravalomanana, à l'époque où Jules Mamizara était encore maître d'Ampahibe. La restauration vise, en quelque sorte, à améliorer l'image d'une armée bien terne. 
Outre " la grande offensive " et les travaux de réhabilitations, les opérations combinées de l'armée et de la gendarmerie ne perdent pas pour autant en efficacité. Du côté d'Andraisoro, des trafiquants de " rongony " ont été appréhendés, ainsi que des malfrats vêtus de tenues... militaires. 
Renaud Rianasoa Raharijaona     ©Les Nouvelles 


Express Mada 20/11/2004

Crise du riz - Les députés suggèrent la suppression des taxes
94 députés ont attendu jusqu’à 3 heures 30 du matin avant de passer au vote. Mais plus que les recettes et les dépenses, c’est le problème du riz qui a retenu l’attention au cours des débats. 
A l’issue de la séance, les députés se sont mis d’accord sur une proposition de résolution. Déposée par le vice-président de l’Assemblée nationale et non moins président du Tim, la résolution suggère la suppression de la taxe de 10% à l’importation du riz. Dans l’optique de son initiateur, cette mesure devrait concerner l’année 2004 et ne se rapportera pas la loi de finances 2005. 
Certains députés sont pourtant sceptiques quant à l’efficacité d’une telle mesure. " Une résolution n’est pas contraignante pour le gouvernement ", a déclaré l’un d’entre eux. La procédure d’adoption d’une résolution prend trop de temps à leurs yeux alors qu’elle peut ne pas aboutir à la solution escomptée. Le gouvernement a la possibilité de ne pas en tenir compte. Son éventuelle adoption nécessite par ailleurs que la proposition soit insérée dans l’ordre du jour. Et le prochain ne sera adopté qu’à la fin du mois, après la prochaine conférence des présidents. 
Pour faire pression sur le gouvernement, il est allé jusqu’à proposer l’adoption immédiate d’une loi qui supprime totalement et immédiatement toutes les taxes sur le riz. Il a même envisagé un boycott de la loi de finances si le gouvernement tarde à appliquer cette mesure. " La crise ne s’arrêtera pas si nous ne prenons pas des mesures radicales ", a-t-il poursuivi. Membre du groupe parlementaire Tim, le député craint pour l’avenir du régime. 
Benjamin Andriamparany Radavidson a émis des réserves sur la suppression de la TVA. Cela entraînerait une retouche en profondeur de l’équilibre budgétaire. C’est ce qu’il a voulu éviter à tout prix étant donné le temps que cela prendrait. En coulisses, il a proposé, en échange, la suppression de la taxe de 10% à l’importation du riz en 2005. Le manque à gagner sera récupéré sur les taxes sur l’alcool et le tabac. Dans sa proposition de résolution, Solofonantenaina Razoarimihaja a ajouté les taxes sur les produits de luxe, et suggère que la mesure soit prise dès cette année.
Au final, c’est le ministre de l’Economie qui a gagné. Son budget a été adopté sans amendement. Les taxes sur le riz ne seront pas supprimées en 2005. Avec la procédure d’adoption d’une résolution, il fait gagner du temps au gouvernement. 
Iloniaina A. 


La gazette 20/11/2004

S.R.   Hausse des prix du riz:Aveux complets d’impuissance du gouvernement
Les consommateurs doivent se résigner : le gouvernement n’a aucune solution pour résoudre la hausse vertigineuse des prix du riz. Le Premier ministre et le ministre des Finances l’ont avoué hier à Mahazoarivo au cours d’une conférence de presse. 
Bien que cet exercice ait été axé sur la dette, la presse a vite ramené la discussion au sujet brûlant du moment : la flambée continue des prix du riz. Sur ce, un peu gènés dans les réponses qu’ils ont fourni, les deux responsables gouvernementaux ont fini par reconnaître dans leur argument que la situation est devenue irréparable et irréversible et qu’il faut désormais attendre à un dénouement automatique de la crise. En économie, cela s’appelle la main invisible. En langage politique du régime, c’est le « minoa fotsiny ihany ». 
Interrogé sur sa vision du problème, Jacques Sylla s’est rapidement réfugié dans une explication évasive et pas très rassurante. En fait, ses propos n’ont apporté aucune solution concrète. Au lieu d’avancer une issue plus crédible, il a, au contraire, détourné l’attention en évoquant tout simplement les explications , devenues classiques, de la hausse dont l’accroissement du cours du pétrole de 30 à 50 dollars ou encore le bond du prix du riz importé d’une moyenne de 260-270 dollars à plus de 300 dollars. Bref, la faute aux autres contre laquelle on ne peut rien. 
La seule réaction qu’on peut qualifier de positive serait sans doute le changement apporté au niveau de l’organisation de la distribution du riz gouvernemental par la mise en place de points de ventes biens définis. Or, force est de constater que malgré cette rectification, la pénurie, les files d’attente et la spéculation persistent toujours. 
Pas d’alternative 
Pour sa part, le ministre Radavidson Andriamparany n’a fait que justifier l’impuissance du Gouvernement en estimant qu’il est difficile pour lui de changer une quelconque disposition réglementaire pour dénouer la crise dans le court terme. Selon lui, pour venir à bout d’une crise de ce genre, il faut déployer une solution de même nature, donc conjoncturelle. C’est pourquoi, il a vivement insisté sur le riz à 
3 500 Fmg dont la mise sur le marché a, au contraire, contribué à la hausse des prix. 
Néanmoins, la sincérité du grand argentier est quelque peu mise à mal par l’incohérence manifeste de ses propos. En effet, si quelques temps auparavant, il a été ferme sur la résolution de l’impasse actuelle par la seule solution conjoncturelle, l’instant d’après, il a tenu un autre discours tout à fait différent. Ainsi lorsqu’on lui demande s’il existe d’autres solutions conjoncturelles que le riz gouvernemental, il s’est curieusement rabattu sur l’attente de la mise en œuvre de la loi de Finances 2005 où il est prévu de renforcer la production de riz par des mesures incitatives. 
A scruter ses dires, tantôt il parle de solution conjoncturelle à un problème conjoncturel, tantôt de mesures structurelles à une situation conjoncturelle. En tout cas, cette contradiction est plus qu’inquiétante surtout en sachant que le mal s’empire de jour en jour. 
En somme, le Gouvernement ne dispose d’aucune alternative pour substituer à l’opération 
100 000 tonnes de riz thaïlandais qui n’est pas suffisante pour couvrir la période de soudure. Et paraît-il que les mesures sur le court terme autres que le riz à 3 500 Fmg vont dans le sens contraire de l’orthodoxie financière alors qu’en sachant pertinemment que le prix de vente est en-deçà du coût réel, le Trésor public devra débourser pour éponger les pertes. 
Ces aveux complets d’impuissance étouffent davantage les gens dans la perplexité. De plus, l’incompréhension gagne progressivement l’opinion car les mesures de détaxation prises l’année dernière ont sûrement quelque chose à avoir dans cette crise. Plus précisément, tout a commencé par la chute infernale du Fmg qui n’a fait que pénaliser fortement les importateurs de riz. Aussi, bien que le spectre de la hausse des prix du riz sur le marché interne ait été détecté au mois de mars, la réaction effective du Gouvernement n’a eu lieu que des mois plus tard, au mois d’octobre. 
De surcroît, le ministre Radavidson Andriamparany a clairement laissé sous-entendre que pour ce qui est du prix du riz, il n’y a rien à espérer de l’effacement de la dette par la Club de Paris. Ses assignations illustrent bien la philosophie du Gouvernement : « ll ne faut pas confondre l’effacement de la dette avec un fait conjoncturel. Le premier est un programme à long terme alors que l’autre est un phénomène passager.. .» . Au contraire, il a enfoncé davantage le clou en affirmant que le pays doit encore s’endetter dans les années à venir puisque nos recettes intérieures et notre production sont encore insuffisantes. Il a toutefois rassuré que le niveau d’endettement du pays sera désormais géré par un logiciel spécial donc une promesse de bonne gouvernance. 
Loin de rassurer un 
peuple dans la tourmente, le Gouvernement estime qu’il donne déjà un bon exemple en se serrant la ceinture. Lui au moins a encore une ceinture à serrer. 


TRIBUNE  20/11/2004

Voninahitsy Jean Eugène 
«Le BIANCO prépare les présidentielles de 2007» 
Les prix flambent et le bouillant député de l'opposition Voninahitsy Jean Eugène hausse le ton pour dénoncer les 30 mois d'exonération accordés au groupe Tiko alors que les prix du PPN grimpent à rythme galopante sur le marché. "Pourquoi seul Tiko au détriment des autres groupes similaires pour bénéficier d'une telle longueur d'avance alors que la justice a incriminé la société "3 frères" pour l'importation de l'huile à Madagascar et ce, dans le cadre du COMESA", s'est insurgé l'élu de Maintirano. Une manière pour le président national du Rpsd-Vaovao d'interpeller le BIANCO devant ce qu'il qualifie d'une flagrante concurrence déloyale et délit d'initié orchestrés par le groupe fondé par l'actuel locataire d'Ambohitsorohitra. 
Pour cet ex-allié du régime, le fameux BIANCO constitue un instrument occulte pour préparer la victoire du candidat d'Etat à la prochaine présidentielle. "La structure du BIANCO a épargné les hauts dignitaires du régime et il ne faut pas oublier que la quasi-totalité de "business" de grande taille passe entre les mains, du moins des proches immédiats des tenants du régime. Croyez-moi, au fur et à mesure que l'échéance des présidentielles de 2007 approche, l'équipe de l'ex-local de la DGIDIE concentrera leur vigilance vis-à-vis des membres de l'opposition susceptibles d'être le challenger du candidat d'Etat à cette échéance électorale", a-t-il fait comprendre. Selon ce candidat malheureux des présidentielles anticipées de 1996, les candidats de l'opposition auront affaire vis-à-vis de la BIANCO sur l'origine des 500 millions Fmg de caution pour soumettre la candidature. En livrant ce point de vue qui n'engage que lui-même, force est de croire que ce n°1 du Rpsd-Vaovao voudrait faire un "remake" pour la course de 2007. 


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

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  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Midi Mada 25/11/2004

Foyers de tension Trois ministres au moins sur la sellette
On ne sait plus si un chef d’orchestre se trouve quelque part pour mener à la baguette ces mouvements de contestations sociales, mais le moins que l’on puisse dire, les attaques ont comme cibles ces derniers jours quelques membres du gouvernement. En effet, si l’on ne parle que de ces 72 dernières heures, l’on enregistre au moins trois ministres qui se trouvent sur la sellette.
Val A. 

Mécanisme
A commencer par le ministre du Commerce, Andrianarison Olivier Sahobisoa, sur lequel pèse le problème de la distribution du riz sinon de l’approvisionnement de cette denrée. Le ministre aurait été victime d’une stratégie annoncée bien prématurément permettant ainsi aux opérateurs, surtout les spéculateurs de déjouer certaines conditions à la base. Ce membre du gouvernement continue d’expliquer le mécanisme adopté alors que sur le terrain le flux ne suit pas en matière de distribution de riz. Endossant toute la responsabilité dans cette cacophonie générale, le ministre aurait été invité à mieux gérer sa communication. 
Ecouter
Puis, le second ministre n’est autre que celui responsable de l’Energie et des Mines, Jacquis Rabarison, lequel se trouve actuellement dans la tourmente des revendications d’une partie du personnel de la Jirama. Le ministre en question est accusé de n’avoir jamais affiché une volonté de rencontrer ces agents de la Jirama pour les écouter. En tout cas, selon les affirmations de ces derniers. Une telle accusation traduite en acte aboutissait à un arrêt du travail, mais le « conflit » entre les deux parties constitue un élément parmi tant d’autres dans cette « crise » socio-économique d’inflation.
Paire de manches
Le troisième qui rejoint la liste est le ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, Haja Nirina Razafinjatovo. En effet, pas plus tard qu’hier (lire article par ailleurs), les enseignants et fonctionnaires au sein du syndicat FSF, menacent de faire la grève si ce dernier n’accède pas à leur demande de dialogue. Ces syndicalistes l’accusent d’avoir trop longtemps tergiversé dans l’examen de leurs revendications. Bref, une autre paire de manches pour le ministre qui n’en est pas à sa première expérience en la matière car il a été déjà confronté aux pressions du SECES et du personnel de l’Université quelques semaines suivant sa nomination à la tête d’un grand ministère.
Calmer le jeu
Face à de telles situations, d’aucuns estiment que les membres du gouvernement devraient faire preuve de souplesse au moment où des tensions socio-économiques nées de l’inflation envahissent le quotidien des citoyens. Sans donner tort ni accorder crédit aux revendications les concernant, les ministres devraient ainsi « calmer le jeu ». L’on n’exclut pas derrière ce rideau de contestations, la manipulation d’une poignée d’individus qui pourraient tirer profit d’une éventuelle explosion sociale.
Insécurité: Grogne des parlementaires
Aussi bien le député de Maintirano, Voninahitsy Jean Eugène, que le député d’Antsalova, Maurice Ramarolahy, ont soulevé les problèmes de l’insécurité qui frappe les zones urbaines comme les zones rurales. Le premier a déclaré avant-hier qu’il faut ré-activer les « dina », et le second s’est exprimé hier pour proposer que l’on renforce les départements autonomes de sécurité ou DAS dans les zones rurales, et que l’on multiplie les postes avancés.
Bodo A. 

Une petite précision a d’ailleurs été apportée par Voninahitsy Jean Eugène, qui, contrairement à ce que nous avons rédigé hier dans nos colonnes, avait évoqué les responsabilités du Secrétaire d’Etat à la sécurité publique, et non celles du ministre de l’Intérieur. Mais en tout cas, à la lumière de la déclaration de ces deux parlementaires, on peut penser que les députés connaissant ce genre de problème dans leurs circonscriptions respectives partagent leurs points de vue, car les actes de banditisme, autant en zone rurale qu’urbaine, ne cessent de prendre de l’ampleur. Selon le député d’Antsalova, les vols de bœufs dans sa région s’accompagnent souvent de crimes, et cela ne fait que renforcer les craintes de la population. Il avait proposé à cette occasion que si l’on renforçait les DAS, la population et lui-même étaient prêts à approvisionner les éléments qui les composeraient. 
Capitale 
Les zébus volés à Antsalova sont souvent remis sur le marché de Tsiroanomandidy, selon ce député, et les « dahalo » ont l’habitude de retoucher les marques caractérisant les bêtes, en les marquant une deuxième fois au fer. « Ces zébus sont ensuite destinés au marché tananarivien, ce qui revient à dire que la capitale se nourrit de zébus volés », a-t-il amèrement constaté. Mais cette filière ne concerne qu’environ 6 zébus sur 75 volés, car la vente dans une aussi grande agglomération ne saurait passer inaperçue. En tout cas, il est clair que la lutte contre l’insécurité, rurale, surtout, tarde à porter ses fruits, et la hausse du coût de la vie actuelle semble faire en sorte que les choses aillent de mal en pis. La complicité de hauts responsables révélée récemment, ne fait que rendre la lutte encore plus difficile, car cela suppose l’existence d’un réseau réellement bien structuré. A court terme, ce que l’on pourrait souhaiter de mieux, c’est que les « dahalo » n’assassinent pas les propriétaires, mais s’en prennent uniquement aux zébus. A long terme, l’attente est, bien entendu, que le phénomène disparaisse complètement. Encore faut-il avoir les moyens et la volonté de le faire…


Midi Mada 20/11/2004

Analakely :   38 mianadahy mpivarotra « portable » no voasambotra.
Ny faritra Analakely sy Antsahavola indray omaly no nanaovan’ny polisim-pirenenna bemidina. Olona 38 mianadahy mivarotra « finday » eo anoloan’ny Honey etsy Analakely no nosamborin’ny mpitandro filaminana omaly. Anisan’ny antony nahatonga izao hetsika izao dia noho izy ireo tsy manana fahazoan-dalana hivarotra. Efa ela no nahitana ireo olona mivarotra finday tamin’io teorana io ary tsy vitsy ireo olona manontany na mividy aza amin’iny toerana iny. 
Douda

Maro ireo olona mitaraina amin’ny fahaverezan’ny “portable”-ny. Matetika any anatin’ireny « taxi-be » ireny no misy olona faingam-tanana ka rehefa mitsapa ny kitapony na ny poketrany ilay olona vao taitra mivadi-po fa tsy ao intsony ny fananany. Eny an-tsena amin’ny olona mifanisika ihany koa no fanararaotan’ireo jiolahy ary tsy re mihitsy ny fakany azy. Misy indray ireo manadino izany any anaty taxi. Ny mampalahelo anefa dia misy ireo tsy mamerina izany na dia mampanantena valisoa aza ny tompony. 
Tao anatin’izay hetsika izay ihany fa teny amin’ny faritra Antsahavola, olona 30 no voasambotra, ao ireo tsy nitondra kara-panondrom-pirenena ary ao koa ireo mpanakalo vola tsy ara-dalàna. Tsy vitsy amin’ireo olona manana « devises » no mahalala an’io toerana io ka mandeha manakalo vola vahiny eny raha hitany fa tsaratsara ny sandany. 


TIM France 20/11/2004

Les sommes épargnées par l'annulation des dettes ne serviront pas à mettre fin à la crise 
Source : Les Nouvelles  , par TIM France 
Les membres du gouvernement l'ont maintes fois répété. Les sommes épargnées grâce à l'annulation des dettes ne seront pas utilisées à d'autres fins que celles définies dans le DSRP. Et surtout pas à résoudre la crise actuellement traversée par le pays.
Jusqu'à ce que les réformes portent leurs fruits, le gouvernement exhorte le peuple à la patience. Il fait des efforts pour trouver des solutions, et s'il en trouve, elles ne seront dévoilées qu'au moment opportun. "Ce n'est pas pour un problème conjoncturel que nous allons remettre en cause tous les programmes que nous avons entrepris jusqu'ici". Le ministre de l'Economie, des finances et du budget, Benjamin Andriamparany Radavidson, a été clair, hier. Au cours d'un point de presse conjoint avec le Premier ministre, le ministre de l'Economie a réaffirmé que les épargnes constituées avec l'annulation et l'allègement de la dette ne seront pas utilisées pour résoudre les actuelles difficultés traversées par le pays. "Nous devons respecter nos engagements", a confirmé Jacques Sylla. En signant l'acte d'annulation de ses dettes, Madagascar s'est engagé à utiliser les ressources ainsi épargnées pour atteindre les objectifs fixés dans le DSRP. 
Dans l'immédiat, le gouvernement est en train de "trouver des solutions conjoncturelles" surtout que "le problème n'est que conjoncturel", ainsi que l'a souligné Benjamin Andriamparany Radavidson. Mais le gouvernement ne veut pas encore dévoiler la stratégie qu'il entend mettre en œuvre pour sévir "contre les spéculateurs et ceux qui dissimulent le riz". "Nous en parlerons au moment opportun", a souligné le Premier ministre. "Les actions ne porteront pas uniquement sur le riz", a-t-il d'ailleurs précisé. "D'autres efforts dans d'autres domaines seront entrepris", a-t-il ajouté sans livrer plus de détails. 
AUGMENTER LA PRODUCTION 
Le ministre de l'Economie, des finances et du budget s'étend par contre sur les solutions structurelles à entreprendre pour que Madagascar ne soit plus tributaire des aléas de l'économie internationale. Car pour le gouvernement, outre les manœuvres spéculatives sur le riz, c'est le scénario du pétrole qui se répète. C'est aussi parce que les cours mondiaux du riz ont augmenté que les prix atteignent des sommets à Madagascar. "Nos productions rizicoles ne sont pas suffisantes et nous devons importer du riz. La solution à long terme reste l'augmentation de la production", a martelé Benjamin Andriamparany Radavidson. 
Des programmes destinés à appuyer le développement rural sont inscrits dans la loi de finances 2005. Il s'agit entre autres de la réhabilitation ou de la construction des infrastructures de maîtrise de l'eau et de la mise en place d'une distribution d'engrais. Sur RFI, Janques Sylla, avant-hier, a révélé que des engrais seront vendus à prix bonifiés aux paysans. En attendant que ces actions portent leurs fruits, en d'autres termes, en attendant les prochaines récoltes, les Malgaches sont exhortés à la patience. Pour leur donner du courage, le ministre de l'Economie rassure. "Il ne reste plus qu'un mois et l'année se termine", a-t-il souligné, hier.
Hausse du prix du riz : le Premier ministre évoque un problème conjoncturel 
Source : Matera  , par TIM France 
Interrogé hier sur la flambée du prix du riz, le Premier ministre Jacques Sylla a évoqué la conjoncture mondiale où le riz et le pétrole ont connue une série de hausses.
Ainsi, les problèmes de disponibilité en riz de Madagascar découlent de cette flambée des cours internationaux si l'in se réfère aux réponses du Premier ministre. Il faut pourtant savoir que les besoins en importations de cette année tourne autour de 200.000 tonnes, un volume habituellement débarqué dans la Grande Ile. Dans ce cas, des professionnels du riz avancent que la conjoncture mondiale n'a pas beaucoup de chose à avoir avec la vraie-fausse pénurie en riz actuelle entretenue par des grossistes qui auraient l'appui de certains hommes politiques.
En effet, une étude du ministère de l'Economie, des Finances et du Budget souligne que le riz est à la fois un produit économique, social et politique. Les longues queues observées ces derniers jours dans la capitale ressemblent à s'y méprendre à celles des années socialistes. A cette époque-là, il fallait faire la queue dès minuit pour avoir quelques kilos de riz. Actuellement, le riz thaïlandais importé avec l'appui du gouvernement fait l'objet de telles longues queues. Et le consommateur n'a droit qu'entre 3 et 5 kg. 
Le Premier ministre a reconnu qu'il y avait des problèmes dans la distribution de ce riz et qu'il fallait les rectifier. Il a également annoncé des mesures pour pallier les problèmes actuels sur le riz. Mais aucun détail n'a été dévoilé. Sinon, les mesures pour le moyen et le long terme portent sur l'amélioration du rendement, car la solution ne se trouve pas du côté de l'extension des superficies mais de la hausse du rendement.


www.haisoratra.org 20/11/2004

Rajaonary (1850-1902) samedi 1er novembre 2003 
IZA MOA RAJAONARY ? (1850 - 1902) 
Ingahy Rainijaonary, Dekan'ny Praiministra, 11 voninahitra no rain-dRajaonary. Isan'ny loholona tompon'andraikitra sy mpitory teny tao amin'ny Fiangonana Antsampanimahazo (Tranovato - Ambatonakanga ankehitriny), hatramin'ny niandohany. Koa taizan'ny Fiangonana Antsampanimahazo hatramin'ny fahazazany Rajaonary. Ratsilainga, mpitandrina maintimolaly, isan'ny olona mpandray ny Fanasan'ny Tompo voalohany indrindra no nampianatra azy hamaky teny sy hanoratra. Mpihira malaza tao amin'io Fiangonana io Rajaonary sy Rafiringa, raha mpampianatra hira tao ry Ingahy Ragolonaitra sy Joseph Andrianaivoravelona rainy (1867). Azo inoana fa tamin'ny taona 1865 dia isan'ireo tanora nanaraka ny Sekolin'ny Baiboly sy ny Sekolin'ny Mpitory teny izay niandraiketan'ny Rév. W. E. Ellis Ingahy Rajaonary, ary isan'ireo zatovo enina natao batisa voalohany tao tamin'ny fotoana nitokanana ny Fiangonana Tranovato Ambatonakanga tamin'ny 22 janoary 1867. 
Rehefa tonga ny Misionera Joseph Sewell avy amin'ny F. F. M. A. ka nanorina sekoly (Kolejy sy Sekolary) tao Ambohijatovo Atsimo (1870), dia nianatra tao Rajaonary ka isan'ny mpianatra nazoto tokoa. Nahafolaka sy nahay ny teny anglisy tsara izy tao koa lasa mpanampy an'i J. Sewell izay nihevitra azy ho toy ny zanany mihitsy. 
Taona 1873, vita ny fe-potoam-pianaran'ny mpianatra voalohany tao amin'ny Kolejy ka nifandrombahana ny naka azy ireo ho Evanjelistra sy ho Mpitandrina. 
Voatendry tao Ambonin'Ampamarinana, Joseph Andrianaivoravelona, Andrianony tao Ambohitantely. Rajaonary kosa dia mbola nijanona tao amin'ireo Misionera. Ny taona 1874 dia voafidy ho Mpitandrina tao Antsampanimahazo ho mpanampy an'Ingahy Andrianangaly izy niaraka tamin'ny Rév. C. Moss. Tovolahy vao 24 taona Rajaonary tamin'izany ary izy no zandriny indrindra tamin'ireo mpitandrina tera-tany nitondra renifiangonana teto Antananarivo. 
Ambatonakanga no zokiny indrindra amin'ny Fiangonana teto Imerina satria tamin'ny 5 jona 1831 no niorenany ary Misionera L.M.S. malaza maro no nifandimby nitantana tao toa an-dry : - 1831 - 1835 : Rév. David Johns nantsoin'ny Malagasy hoe Jonjifohy. 
1863 - 1865 : Rév. W. Ellis 
1865 - 1870 : Rév. G. Cousins (Kaozina zandriny) 
1870 - 1882 : Rév. C. F. Moss 
1882 - 1899 : Rév. C. F. Matthews 
1899 - 1948 : Rév William Evans Araka izany, dia ireo roa farany talohan'ny Rév W. Evans no niara-niasa tamin-dRajaonary. 
RAJAONARY SY NY FITANDREMANA TAO AMBATONAKANGA 1874 - 1894 1876 : Nanindry mafy ny mpianatra Kolejy sy ireo mpitandrina malagasy anefa ireo Misionera, henjana ny fanehoam-pahefana nataon'izy ireo [fanadihadiana nataon'ny profesora Françoise Raison (1991)]. Santionany amin'izany ny fandavan'ny Misionera ny fangatahan-dry zareo karama sy mpilanja rehefa hitory teny any ambanivohitra. Noho io tsy fifanarahana io dia nohidian'ny Misionera nandritra ny iray volana ny Kolejy. Tamin'io fotoana io koa no nivoahan'ny boky fihirana protestanta tsy nahazoan-dalana tamin'ny L.M.S., misy hira 127 ka vaovao ny 40 : "Fihirana mety hatao ao am-piangonana sy ao an-tranon-tsekoly ary an-tokan-trano" (impr.F.F.M.A., 84 pejy). 
Tsy nahasakana an-dRajaonary hiroso amin'ny fampiroboroboana ny fiainan'ny Fiangonana anefa izany toe-javatra izany. Singanina manokana ireto asa manaraka ireto. - Jolay 1877 : Fitantanana sy Fandaminana ny volam-piangonana ; ny antony amoriana azy ; ny fitahirizana azy ; ny famoahana azy ; ary filazana ny fivoahany sy ny fidirany. Natolony nandritra ny fivoriamben'ny Isan'Enimbolana tao Ambonin'Ampamarinana izany volavola izany (Rabary, Daty Malaza, IV, p. 36). - Aogositra 1879 : Fananganana tao Ambatonakanga ny fikambanana ho an'ny lehilahy, natao hoe saosaity ifampandrosoam-pirenena, ka Rajaonary sy Andriamanga, avy eny Manandriana, no sekreterany ary ny zandrin-dRajaonary, Rajafetra, no isan'ny tanora nafana fo sy lohalaharana tamin'ny adihevitra (diskosina) na tamin'ny Filozôfy môraly. Isan'ny lohateny novoaboasany tamin'izany ny hoe : "Ny adidin'ny tanora hanasoa ny tanindrazany". Koa io "saosaity" io koa no loharano niteraka ny sampana Kristianina Tanora taty aoriana. 
Janoary 1880 : Fanaovana kaonseritra masina voalohany, na "fihiran-kira mahafinaritra kanefa miankina amin'ny fivavahana". Ratany (Ratsimamakitany) no mpitarika ny mozika tamin'izany. Izany kaonseritra masina izany dia hampisehoana tantara nalaina tao amin'ny Baiboly ary elanelanin'ny hira feno fananarana. Feno hipoka hatrany ny Fiangonana isaky ny misy fampisehoana ary lasa môdely nalain'ny teatra malagasy sy ny hira gasy tahaka izy taty aoriana. 
Oktobra 1882, dia nitsangana tao Ambatonakanga ny Sekoly Alahadim-piangonana voalohany ka Rév. Matthews sy Rajaonary no tompon-kevitra tamin'izany. Marihana fa tamin'ny 6 septambra 1874 no nanombohan'ny F.F.M.A. (Kingdon, Joseph Sewell,... sy ry F. Rasoamanana mbamin-dry
Rainizafimanga) tao amin'ny sekoly Ambohijatovo ny Sekoly Alahady voalohany indrindra. Taty aoriana dia nihetsika ka nanorina koa ny isam-piangonana. 
Isan'ny nahafantarana an-dRajaonary koa ny 
Fahaizany mitory teny fa sady tsara hevitra sy mahay mandahatra izy no mikarantsam-peo sy mirana endrika. Hainy ny mampifandray ny teny soratra masina amin'ny zava-misy eo amin'ny fiaraha-monina sy eo amin'ny firenena ka mamim-bahoaka fatratra izy noho izany. Isan'ny mpitory teny teo anatrehan'ny Mpanjaka sy ny P. M. tao amin'ny Fiangonana Anatirova koa Rajaonary 
Fandraisana anjara tamin'ny fanitsiana Baiboly (1873 - 1887) Tamin'ny 1872 dia nifanaraka ny Misionera fa mila fanitsiana fanindroany ny Baiboly malagasy voadika tamin'ny taona 1835. Natsangana ny komity notarihin'ny Rév. W. E. Cousins, nifarimbonan'ny Misionera (L. M. S., F.F.M.A., C.M.S, S .P.G., N. M. S.) sy ny mpitandrina malagasy anti-panahy, toa an'Andriambelo, Rainimanga Rahanamy, J. Andrianaivoravelona, Rainijesy, Rainibao, Rabesihanaka, Ratsiarovana Andrianony, Andriamifidy ary F. Rasoamanana. Folo no isan'ny Misionera L. M. S. tao amin'ny komity ka izy ireo dia nanana mpanampy malagasy tsirairay avy. Rajaonary, mpitandrina tao Antsampanimahazo no nanampy ny Rév. Ch. Jukes. 
Mpandika teny mahay Rajaonary ka nanabe voho ny literatiora kristianina . Ilay boky hoe : Rakitry ny Soratra Masina, izay nanampy tokoa ny mpitoriteny, dia izy samy irery no nandika azy ho teny malagasy avy tamin'ny teny anglisy. Nanampy be an'i Sewell koa Rajaonary tamin'ilay bokiny Diksioneran'ireo tanàna sy toerana voalaza ao amin'ny Soratra Masina. 
- Mpamoron-kiram-pivavahana nikoizana koa Rajaonary. 15 ny hirany mbola voatana ao amin'ny boky Fihirana protestanta mandrakankehitriny. Mahalana foana no tsy andrenesana ny hiran-dRajaonary any amin'ny isam-piangonana rehetra any, ao anatin'ny fotoam-pivavahana isaky ny alahady. 
- Mpamaky lay koa Rajaonary teo amin'ny fanaovana poezia tsotra ka izany no niantsoan-dRasoamanana azy ho ny poety malagasy voalohany indrindra. Ny tena nampalaza azy dia ilay Abidian'ny toaka nivoaka tao amin'ny Sakaizan'ny ankizy madinika tamin'ny taona 1880. 
RAJAONARY SY NY FAHALEOVANTENAN'NY FIANGONANA 
Tsy misononoka sy tsy misy raorao araka ny fitantaran'i Clark (Tantaran'ny Fiangonana) sy Rabary (Daty Malaza) azy akory ny fifandraisan'ny Misionera vazaha tamin'ny fanjakana malagasy, tamin'ny vahoaka kristianina ary indrindra tamin'ireo Mpitandrina malagasy mpiara-miasa taminy. Betsaka ny tsy fitovian -kevitra . Toy izao no fanazavan'ny Rev. Toy azy : "Miaina loatra amin'ny maha-olon'ny fikambanana sy ny maha-teratany anglisy antsika isika hany ka tsy mahay manaraka firy ny fomba fisainan'ny mponina eto. Manahy aho fa misy hantsana manelanelana antsika roa tonta izay mihalalina hatrany isan-taona, ary misy toe-javatra misoko moramora izay azo antoka ny vokany fa hampisaraka antsika tanteraka... Mora tohina izy ireo amin'ny tsy fanajana azy. Tsy ekeny ny hiheverana azy ho olona ambany noho isika... Na ny mpitandrina koa aza mba voahodinkodina amin'izany ny lohany, ka eo amin'ny lafin-javatra tsy mampifanaraka antsika aminy, dia tokony ho fantatsika fa tsy maintsy hiaro azy ireo ny kaongregasiona misy azy". Noho ireo disadisa samihafa niampy ny fanenjehana manokana nataon'ny Misionera anglisy tamin'ny mpitandrina Rajaonary dia tonga teo amin'ny tsontsoro-mamba nisarahana. "Satria ny toe-tsaina vazaha sy Malagasy tsy mifanaraka teo amin'ny fitondrana ny Fiangonana, dia voatery nihataka tamim-pahendrena izy ary nisy olona maro nanaraka azy". Koa ny 1 avrily 1894 dia nanangana Fiangonana mahaleotena ry Ingahy Rajaonary sy ny mpomba azy ary "Tranozozoro" no natao anarany. Taty aoriana kely dia nifindra toerana ary novana ho trano biriky ka raikitra ho "Tranozozoro Antranobiriky" no anaran'ny misiona vaovao. Ny Andriamanjaka Ranavalona III no nanome alàlana hampijoroana ny Fiangonana araka ny didy navoakan'ny Praiministra Rainilaiarivony . Tamin'ny fomba manetriketrika no nanaovana ny fitokanana ny Fiangonana sy ny Sekoly mahaleotena voalohany teto amin'ny nosy. 
Narivelo Rajaonarimanana (NY HAISORATRA 
MALAGASY)


Tribune  25/11/2004

Mise en place des régions : Les chefs de région suspendus à la sortie des textes d'application 
Plus de deux mois après la nomination des chefs de région, la sortie des textes d'application de la loi relative à la mise en place de cette nouvelle collectivité territoriale décentralisée est toujours attendue, entretenant quelque peu le flou sur certains aspects des attributions de ces nouveaux responsables et sur les véritables compétences et pouvoirs qui leur seront finalement conférés. Les départements concernés, apprend-on, ont déjà terminé l'élaboration des projets de décret qui attendent leur adoption en conseil de gouvernement depuis plusieurs semaines.
Selon le ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative, le général Soja, lors d'une intervention sur le plateau de la télévision nationale, dans le cadre de l'émission "Tahala", la plupart des textes devraient sortir avant la fin de l'année pour permettre aux chefs de région de travailler et certains sont en discussion. Parmi les sujets qui pourraient faire l'objet d'âpres débats, on avancera sans risque de se tromper ceux relatifs au transfert de ressources et de compétences. La principale difficulté dans la mise en place de la décentralisation réside, explique souvent le ministre Soja, dans le fait que l'Administration malgache a été formée dans le creuset d'un système très centralisateur. Et si dans les pays ayant choisi le système fédéral, ce sont les Etats fédérés qui ont créé l'Etat central, à Madagascar, c'est le pouvoir central qui "décentralise". Dans ces conditions, la mise en œuvre de la décentralisation exige des responsables centraux une nouvelle mentalité, une nouvelle culture, selon toujours le ministre de l'Intérieur qui estime de ce fait que "la décentralisation ne se décrète pas" et qu'il faut sur beaucoup de points ouvrir le débat. Il en est ainsi de l'octroi aux chefs de région d'un pouvoir d'affectation de fonctionnaires à l'intérieur de sa circonscription. La question a été soulevée lors d'une séance de travail avec les responsables des services déconcentrés organisée lors du déplacement du ministre Soja à Antsirabe le 8 novembre dernier. En réponse aux craintes exprimées par certains participants les risques d'affectations à caractère politique, ce dernier a soutenu que l'octroi éventuel au chef de région d'un pouvoir d'affectation est plutôt dicté par un souci d'efficacité, le principe étant toujours la dépolitisation de l'Administration. Un principe dont l'application relève toujours du nécessaire changement de mentalité.

Les échos de la Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004 par nos sites partenaires 

   Le reportage photo sur www.rainizafimanga.com 


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