Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

Cliquez... Les Archives ...

Archives 2002 - 2004  

Cliquez... Les Archives ...

Pubs &  bas de la page

13 dec 2004

21 dec 2004

28 dec 2004

31 dec 2004 

Discours de Ra8 à Beyrouth Ampy Portos... Legislative...inquietude Les observateurs etrangers ... Legislative J-5...

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 31 Décembre 2004

0. Le dossier "Onde de choc Tsunami", Mada+8h... La Réunion +6h...

1. Que s'est il passé en Asie ? (TF1)

2. L'ariary, seule monnaie officielle au 1er janvier  (Jeune Afrique)

3. Salaire des fonctionnaires: Il y aura une augmentation (La Gazette)

4. No Comment.... No Comment...

5.Le fmg est mort....   Vive l'Ariary (Les Nouvelles)

6. Inflation - 2004, l’année des mauvais résultats  (Madagate)

7. Fermeture de 3 radios privées « PREJUDICIABLE POUR LE PAYS »  (Madagate)

8. Extrême urgence pour 5 millions de personnes  (LE MONDE)

9. Le tsunami a fait plus de 91 000 morts (LE MONDE)

10. Raz-de-marée: Bush répond aux critiques sur l'aide humanitaire des Etats-Unis (Wanadoo.mg)

11. Le PM J. Sylla n'aura plus de fonction autre que celle de chef du gouvernement (TIM France)

COURS DES CHANGES

30/12//04

EURO(cmax) 12 900 FMG 
EURO(cmin) 12 300 FMG 
EURO(cmp) 12 679 FMG 
USD - FMG 
GBP 17 958,92 FMG 
CHF 8 217,91 FMG 
JPY 90,05 FMG 
ZAR 1 657,05 FMG 
HKD 1 196,23 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >> : 

1)-pourriez-vous me donner un lien pour avoir des informations sur un Ferdinand BOTOKEKY que j'avais bien connu sur Toulouse au début des années 60. Celui-ci me disait qu'il était le fils du ministre de l'éducation national de l'époque. Avec mes remerciements.

        contact: BOSSET Jacques - TLS email: jacques.bosset@atosorigin.com

2)- je vend tortues greques du maroc adultes ayant déja pondu 2 couples plus 1 femelle 500euro le tous.          contact: J34     email: jocelyne.fargues@laposte.net

3)- Mitady hotel resto akaiky plage , accés facile voiture , ho vidiana  à partir  janvier 2005, 

        contact: Mr .rasoasamimanana   email: tovohery@wanadoo.fr

4)- Centre Hospitalier E.Roux - AP recrute infirmier DE pour suppléance la nuit 

    contact:Chef du Personnel du CHER - 1, avenue Verdun 94456 Limeil Brévanne cedex.

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madagascar +8h   La Réunion  +6h

Une vague énorme se propage sur l'océan
La secousse tellurique d'une magnitude de 9 degrés sur l'échelle de Richter a provoqué la formation d'une vague énorme qui s'est propagée sur l'Océan indien et qui est venue s'échouer sur les côtes de pays riverains provoquant la dévastation sur les côtes.

Comment envoyer vos Dons

Infos et liens pour les dons sur nos pages spéciales>>


RFI   31/12/2004

Catastrophes naturelles

Sumatra : la mort, la douleur, le chaos
En dépit d’une mobilisation sans précédent, la région nord de l’île indonésienne de Sumatra est plongée dans un profond chaos. L’aide humanitaire internationale arrive difficilement pour cause de ...+ Savoir plus

WANADOO.MG  31/12/2004

Cataclysme sans précédents en asie
Tsunamis: près de 120.000 morts, 5 millions de déplacés
...    + Savoir plus

RFI 31/12/2004

Aide internationale : la surenchère
Les Nations unies approuvent la création d’une coalition internationale par les Américains pour venir en aide aux victimes des tsunamis. Traditionnellement, ce sont les agences de l’organisation internationale qui portent secours aux sinistrés. Le tsunami du golfe du Bengale prend désormais une tournure politique.
Le président Bush a annoncé que les Etats-Unis, l’Australie, le Japon et l’Inde allaient prendre la tête d’une coalition internationale pour
...    + Savoir plus

Le Monde 31/12/2004

Asie : l'aide internationale parvient avec difficulté
Le seuil des 126 000 morts a été franchi jeudi, quatre jours après les raz de marée qui ont déferlé sur le littoral de l'océan Indien. La densité de population et la dévastation font craindre l'apparition d'épidémies tout aussi meurtrières que la catastrophe elle-même.... ...    + Savoir plus

Clicanoo   31/12/2004

L'évènement : La Réunion crée sa chaîne de solidarité...   + Savoir plus

France2  31/12/2004

Asie: la solidarité s'organise , Un vaste mouvement de solidarité internationale se dessinait dans le monde en faveur des zones touchées par le séisme et le raz-de-marée.... + Savoir plus


TF1  30 décembre 2004

Que s'est il passé en Asie ?

A l'origine du drame, un violent séisme au large de l'île de Sumatra qui a provoqué un raz-de-marée. 

Le drame est la conséquence du très fort séisme survenu dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 heures, heure de Paris, au large de l'île indonésienne de Sumatra. Selon l'Institut géologique américain, ce tremblement de terre aurait eu une magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter. Ce qui en ferait le plus violent depuis celui de Chili en 1960. 
Il n'aura pas fallu une demi-heure pour que les raz-de-marée atteignent les premières côtes, surprenant de nombreux habitants et touristes. Trois heures plus tard, un second séisme de magnitude 5,7 a eu lieu au sud des îles d'Andaman et Nicobar, en Inde. Là encore, des raz-de-marée ont frappé les côtes. L'Afrique, pourtant distante de plus de 7 000 km, a même été atteinte.

"On peut s'attendre à des répliques" 
Le séisme qui a frappé dimanche une partie de l’Asie du Sud sera suivi de nouveaux tremblements de terre importants. Explications d’experts qui reviennent sur les causes du phénomène. 
Des répliques de grande amplitude sont à redouter à la suite du séisme de magnitude 9 qui a frappé dimanche l'Asie du sud, le plus violent jamais enregistré dans cette région, et du raz-de-marée qu'il a provoqué.
"Le choc principal est le plus gros de tous et dans ce cas, on peut s'attendre à des répliques de l'ordre de 7,5 [sur l’échelle de Richter], ce qui dans la plupart des régions du monde représente en soi une catastrophe", indique Paul Taponnier, directeur du laboratoire de tectonique à l'Institut de physique du globe, à Paris. Les répliques, qui ont déjà commencé à survenir en Asie du Sud, vont se poursuivre de façon imprévisible dans les heures, jours et semaines à venir.
Glissements de failles
A l’origine de la catastrophe, l'interface entre la plaque Inde/Australie et la plaque Eurasie, une grande faille inversée, qui a glissé brutalement, "en 1 minute 30 maximum, d'une dizaine de mètres", selon Paul Taponnier. Le phénomène en lui-même est parfaitement connu : la plaque indienne avance de 60 à 50 mm par an, en moyenne, relativement à la plaque asiatique (lire l’encadré ci-dessous). 
"Beaucoup de coraux ont disparu et les mangroves ont été supprimées pour laisser la place à l'élevage de crevettes et de langoustines. Si ces habitats avaient été préservés ils auraient atténué la force des vagues. Ils ont été sacrifiés au tourisme et à l'urbanisation, des hôtels ont été construits directement sur les plages", déplore pour sa part Jeff McNeely, le directeur scientifique de l'Union mondiale pour la nature. "Ce ne sera pas un désastre pour la nature, souligne-t-il toutefois. Les animaux sont malins et capables de fuir. Ces régions côtières ne sont pas particulièrement riches en biodiversité et les espèces animales et végétales implantées localement sont habituées aux typhons et aux tempêtes."
Prévention possible
Si la mesure d'accidents comme celui de dimanche est une science encore récente, des progrès sont possibles en matière de prévention. Comme le rappelle Philippe Lognonne, de l'Institut de physique du globe IPG/CNRS de Saint-Maur, les ondes sismiques "se propagent à raison de 3,5 km/seconde soit plus de 10 fois plus vite que l'onde de tsunami. [Celle-ci est] une vague solitaire qui se propage de façon relativement lente, 1.000 km/h, soit la vitesse d'un avion". "Si à ce jour il n'existe aucun moyen sérieux de prédire et prévenir les séismes, on a le temps d'alerter les populations dans le cas d'un tsunami", avance-t-il. Encore faut-il un protocole d'alerte. Lequel fait cruellement défaut dans la zone de l'Océan indien. "On en revient à des considérations économiques, note le chercheur. Les protocoles d'alerte sont efficaces dans le Pacifique, là où existent des intérêts économiques américains, et au Japon où on voit même des système d'écluses automatiques." 
Qu’est-ce qu’un tsunami ?
Les tsunamis sont provoqués par un séisme sous-marin et frappent essentiellement les zones à fort mouvement tectonique, comme certaines zones du Pacifique et d'Asie. L'onde du tsunami, née du choc sismique du haut en bas de la masse océanique, est épaisse de plusieurs centaines de mètres et gagne en énergie chaque fois qu'elle heurte le plancher sous-marin. Les vagues peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur. Des masses d'eau géantes dévalent en profondeur le long des déformations du sol marin, à la différence des vagues ordinaires qui n'affectent que la surface de l'eau.
d'après Annick Chapoy (AFP)
le bilan pays par pays
Le bilan du raz-de-marée et des séismes en Asie du Sud-Est continue à augmenter. Selon la Croix-Rouge, la catastrophe pourrait avoir fait jusqu'à 100.000 morts. Pays les plus touchés : le Sri Lanka, l'Indonésie et l'Inde. 


JEUNE AFRIQUE 30/12/2004

L'ariary, seule monnaie officielle au 1er janvier (MADAGASCAR - 29 décembre 2004 - AFP)
L'ariary (ar) deviendra la seule unité monétaire malgache officielle à partir du 1er janvier 2005, a annoncé la Banque centrale de Madagascar. 
"A partir du 1er janvier 2005, l'histoire monétaire de Madagascar sera marquée par une étape importante, à savoir le passage à l'ariary scriptural", a précisé un communiqué de la Banque centrale mardi. 
"Les chèques émis avant le 31 décembre 2004 restent valables pendant leur délai de prescription légale de 3 ans et 8 jours à compter de leur date d'émission, mais leur paiement s'effectuera en ariary", a-t-on expliqué à la Banque Centrale. 
"Les cartes bancaires restent les mêmes", a précisé Ramaholimihaso Barijaona, directeur à la BNI-CLM, filiale malgache du Crédit Lyonnais. "Des nouveaux chéquiers en ariary seront mis en circulation à partir du 1er janvier", a-t-il ajouté. 
L'ariary, qui équivaut à 5 francs malgaches (fmg), était en fait l'ancienne unité monétaire en cours à Madagascar avant la colonisation française, en 1896. 
Les anciens billets de 10.000 francs et 25.000 francs malgaches ne sont plus admis sur le marché national depuis le 1er décembre. Les autres billets en francs malgaches seront progressivement remplacés par les nouveaux, libellés en ariary. 
Les anciens billets pourront être échangés dans les banques jusqu'à fin 2005, puis à la Banque centrale jusqu'à fin 2009, a-t-on précisé à la Banque centrale. 
Ces billets sont plus petits, plus lourds, plus solides, et infalsifiables, selon la Banque centrale. 
L'ariary, comme le franc malgache, n'est pas convertible en dehors de Madagascar. 


La Gazette 30/12/2004

Salaire des fonctionnaires: Il y aura une augmentation
Il y aura pour 2005 une augmentation de salaire pour les agents de l’Etat, mais la tâche d’annoncer l’événement ainsi que l’ampleur de la hausse est laissée au président de la République. 
Devant la presse, hier, le ministre de la Fonction publique, Ranjivason Jean-Théodore a fait état d’une certaine embellie dans la situation économique. Notamment depuis que le point d’achèvement a été atteint et qu’une bonne part de nos dettes a été effacée. Ce qui, a-t-il ajouté, autorise un relèvement du salaire dans la Fonction publique. 
En tout cas, on s’attend à ce que Marc Ravalomanana annonce cette hausse lors de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués, au Palais d’Iavoloha. La séance, présume-t-on, devrait avoir lieu le 7 janvier, d’abord car c’est un vendredi, jour habituel de la tenue de ce genre de cérémonie, ensuite car le 7 est le chiffre fétiche du président Ravalomanana.`


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Cliquez sur TetezamitaKelycliquez...

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Les Nouvelles  31/12/2004

Le fmg est mort....   Vive l'Ariary 

Quand ce soir, les douze coups de minuit auront, après les bisous, les voeux et les congratulations de circonstance à chaque chagement d'année, le franc malagasy, né avec la colonisation et qui survécut à l'indépendance, aura cessé d'exister officilement. L'ariary le remplacera pour désigner la monnaie nationale et lui redonner son nom historique d'avant. Véritable révolution pour les esprits et les usages commerciaux. Le fmg est mort, alors... Vive l'Ariary 
"Tout document ou support, entre autres, les pièces d’écritures, les bons de commande, les factures, les relevés, les bulletins de paie, les déclarations fiscales seront obligatoirement en ariary", rappelle le dernier communiqué de la Banque centrale. Difficile pourtant de croire que tous les dispositifs nécessaires à ce basculement sont prêts à l’heure qu’il est.
Faut-il rappeler, en effet, que la conversion des prix ne se fait pas sans anicroc
he. A partir de l’équivalence 1 ariary = 5 fmg, les calculs font apparaître des chiffres après la virgule (décimales). La règle est claire : ces montants doivent être arrondis et présentés avec deux décimales (0,00 à 0,99). Cette présentation est seulement dispensée en dehors des opérations administratives comme l’émission de chèques ou l’établissement de contrats, de factures ou encore de relevés bancaires.
LE FMG RESTE LA REFERENCE
Il n’en demeure pas moins que le basculement se fera avec appréhension pour le commun des gens. "Le fmg reste la référence dans la représentation des gens", note d’ailleurs Fidélice Andrianandraina, enseignante à l’Inscae (Institut national des sciences comptables et de l’administration d’entreprises). Fait qui sera confirmé par différents responsables d’entreprises ayant amorcé depuis quelque temps le double affichage à titre de test.
"Nos clients raisonnent toujours en fmg. C’est pourquoi nous avons opté pour le double affichage depuis le 1er décembre. Aucun problème majeur n’est à relever pour ce premier test. Nous continuerons à afficher nos prix en ariary et en fmg en 2005. En revanche, nous avons déjà adapté notre système interne à l’ariary scriptural", confie Radoson Zo Andriamarilandy, auditeur qualité client chez Orange Madagascar.
Le supermarché Shoprite a également opté pour la formule du double affichage. Par contre, ses tickets de caisse sont en ariary depuis le 1er décembre. Le résultat est prévisible : "Beaucoup de clients nous demandent souvent de convertir le montant de leurs achats en fmg", note Hoby Rakotoarimanana, directrice commerciale de Shoprite Analakely.
D’autres établissements, tel le restaurant Planète, tergiversent encore. "Nous pensions afficher exclusivement nos prix en ariary à partir du 1er janvier. Mais finalement, notre décision dépendra des desiderata des clients", affirme Rivo Ramiandrisoa, responsable de la comptabilité. Pour Jasmin Ranoasy, serveuse, "les jeunes qui constituent la majorité de la clientèle ne se sentent pas trop concernés par l’ariary".
HARO SUR LES ANCIENS CHEQUES
Mais c’est surtout au niveau des banques que le basculement à l’ariary est le plus appréhendé, tous les paiements scripturaux (chèques, virements, cartes de paiement) devant se faire uniquement en ariary. "Les anciens chèques libellés en fmg émis à partir du 1er janvier 2005 seront formellement rejetés. Or, beaucoup de clients n’ont pas encore récupéré leurs chéquiers en ariary" fait remarquer Malala Andriamasy, responsable de communication ariary au sein de la BMOI (Banque malgache de l’océan Indien). Il faut néanmoins savoir que les chèques émis avant le 31 décembre et libellés en fmg restent valables en 2005 selon le délai de prescription légale de 3 ans et 8 jours à compter de la date d’émission.
Malgré les divers coûts (logiciels, formation, communication, etc.) que la préparation du basculement à l’ariary a pu engendrer, nombreux sont les entreprises et commerçants qui se sont préparés à faire ce grand saut. Certains, mieux que d’autres. Il s’agit là d’une question de mécanique et d'état d'esprit. En tant que tel, le passage à l’ariary sera difficile à gérer psychologiquement pour bon nombre de personnes. Tout dépend de la disponibilité à affronter le basculement. Comme on dit, c’est le premier pas qui coûte.
Mamy Lalaina Razafindrakoto 


MADAGATE  30/12/2004

Inflation - 2004, l’année des mauvais résultats - Paris 
Le riz, nourriture de base des Malgaches, est devenu un luxe.
L’année 2004 aura été pour les Malgaches, celle du désespoir. L'économie a été la plus sensible à cette situation. Le taux d’inflation a atteint un chiffre record et la monnaie s’est beaucoup dépréciée. Mais le pays y a survécu et l’année 2005 pourrait se présenter sous de meilleurs auspices.
Au mois de novembre, l'Institut national de la statistique (Instat) a avancé un résultat catastrophique. L’inflation est évaluée à un taux record de 26% pour cette année. Le gouvernement, quant à lui, pensait maîtriser celui-ci à 5%.
En août, toujours selon l’Instat, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 16,3% par rapport à celui du mois de janvier. 
La situation a empiré pour la masse à partir du mois d’octobre, début de la période dite de soudure. Le riz, aliment de base du Malgache, devint rare sur le marché, d’où son prix attiré vers le haut. Une situation qui a entraîné une hausse du taux d'inflation qui passe de 22% en septembre à 24% en octobre avant d'atteindre au mois de novembre le taux record de 26%. 
Pour ce mois de décembre, l’Instat prévoit une augmentation de deux points. Ce qui amènera le taux d’inflation à 28% à la fin de l'année.
Dévaluation du Fmg
Mis à part le prix du riz, la dépréciation de la monnaie constitue également l’un des paramètres qui a contribué à cette inflation galopante. En une seule année, le franc malgache a perdu plus de 30% de sa valeur. Les opérateurs économiques de la place désespéraient quand l’euro s’échangeait à 16 000 Fmg. 
Les entreprises ont eu beaucoup de difficultés à gérer leur comptabilité face à cette parité imprévisible du Fmg par rapport à l'euro et au dollar. 
Les crises pétrolières mondiales de cette année n’ont pas épargné notre économie déjà handicapée. Les circonstances se sont répercutées jusque dans les prix à la pompe. Le tarif du carburant a presque doublé en une année. 
Secteurs prometteurs
Certains secteurs ont, cependant, montré des signes prometteurs dans leurs activités. Ce qui a suscité un espoir tant au niveau des opérateurs économiques qu’au niveau des dirigeants. 
Le secteur des travaux publics en est un exemple. La réhabilitation des infrastructures de base a démarré cette année. La reconstruction des routes a permis de désenclaver une grande partie des régions de l’île. La circulation des biens et des personnes s’en trouve ainsi améliorée. 
Le tourisme montre aussi des signes forts de relance. Le cap, jamais atteint, des 200.000 touristes est en passe de se réaliser. L'accroissement des passagers des vols long courrier ainsi que l’ouverture de nouveaux horizons aériens prouvent la bonne santé du secteur tourisme.:
Doda A.    [ Posté par : www.lexpressmada.co | 
Fermeture de 3 radios privées « PREJUDICIABLE POUR LE PAYS » - Paris 
selon Reporters sans frontières 
« Trois radios privées de Toamasina, ville portuaire de la côte est de l'île de Madagascar, ont été fermées par le gouvernement, suite à l'intervention sur leurs ondes de personnalités de l'opposition. Radio Ny Antsika (RNA), Sky FM et Radio Feon'i Toamasina (RFT) n'émettent plus depuis le 10 décembre et leurs responsables ont été convoqués à la gendarmerie pour enquête » relate « Reporters sans frontières » dans un article sur Madagascar et publié le 28 décembre 2004.
B.A. 

« Nous estimons que la diffusion de ce type d'interviews n'est que l'expression d'une diversité d'opinions qui doit pouvoir exister à Madagascar, de manière à conserver une information libre et pluraliste, a déclaré Reporters sans frontières dans un courrier adressé au ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication, Bruno Ramaroson Andriantavison. C'est pourquoi nous demandons que ces trois radios puissent recommencer à être diffusées au plus vite et que les émetteurs de la RFT et de la RNA soient restitués par les autorités locales ». 
Tribaliste 
Toujours selon les sources de RSF, les trois médias auraient été fermés pour les même motifs : « non-obtention d'une autorisation d'exploitation de la Commission spéciale à la Communication audiovisuelle » et « non-respect des dispositions de l'article 95 de l'Ordonnance n° 92-039 du 14 septembre 1992 sur la Communication audiovisuelle. » L'article 95 concerne notamment les propos à caractère « tribaliste ». Ainsi, dans la lettre adressée à Sky FM pour ordonner sa fermeture, les deux opposants ont été accusés par le ministre Bruno Ramaroson Andriantavison de semer le trouble par des « propos tribalistes ». 
Principale source 
Après écoute des bandes incriminées, l'Association des journalistes des radios privées (AJRP) a jugé qu'il n'y avait pas matière à exiger une fermeture. L'AJRP rappelle que « la confiscation des matériels et autres actifs d'une radio ne peut avoir lieu qu'en cas de défaillance à s'acquitter des peines pécuniaires prononcées par la Justice ». D'autre part, « il appartient à des entités indépendantes et spécialisées de décider de la fermeture de tel ou tel organe de presse, cette décision ne relevant nullement du simple bon vouloir de l'Exécutif ». 
« Les censures de ces trois radios ne sont pas des actes isolés », précise cette missive. « En juin dernier, l'ancien ministre, Clermont Gervais Mahazaka, avait ordonné la fermeture de Radio Say, média indépendant connu pour sa liberté de ton. Les interdictions de stations sont très préjudiciables dans un pays où le taux d'analphabétisation est très élevé. La radio y reste la principale source d'information du public », conclut ce rapport du RSF. Apparemment, la fermeture des trois radios privées est devenue une affaire publique, et même internationale ! 
[ Posté par : www.midi-madagasikara.mg/ 


LE MONDE 30/12/2004

Extrême urgence pour 5 millions de personnes
Les risques sanitaires menacent les millions de survivants des raz de marée du week-end en Asie du Sud, dont le bilan provisoire dépassait 91 000 morts, jeudi 30 décembre.

Des millions de personnes étaient en quête d'eau et de nourriture, jeudi 30 décembre à travers l'Asie du Sud, où les risques sanitaires menacent les survivants des raz de marée du week-end, dont le bilan provisoire atteint plus de 91 000 morts. Si des dizaines de millions de dollars sont promis ou débloqués et des centaines de tonnes de fournitures transférées vers la région, l'assistance fait encore défaut dans les zones isolées.
Cinq millions de survivants en situation d'extrême précarité. Dans les régions de l'Asie du Sud frappées par le tsunami de dimanche, jeudi 30 décembre, les secouristes, soucieux de réduire les risques d'épidémies, s'efforçaient d'atteindre les zones sinistrées d'accès difficile, tandis que les survivants recherchaient ou enterraient des proches. 

Partout dans la région, des milliers de corps pourrissant au soleil étaient inhumés dans des fosses communes. Eau contaminée, réseaux d'égouts éclatés, maladies transmises par les moustiques font à présent planer des menaces sur ceux qui ont survécu aux vagues géantes de dimanche.
Selon David Nabarro, chargé des situations des crises à la direction de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque cinq millions de personnes sont encore privées de biens de première nécessité : "Soit elles n'ont pas accès à l'eau, soit leur système sanitaire est insuffisant, soit elles ne trouvent pas de nourriture." L'OMS a précisé qu'entre un et trois millions d'entre elles se trouvaient en Indonésie, et un autre million au Sri Lanka. Le reste se répartit entre l'Inde, les Maldives et d'autres pays.
Obstacles et frustration dans les zones les plus pauvres. La colère commence à se faire entendre par-dessus la douleur, nombre de familles privées de foyer cherchant à savoir pourquoi l'aide met si longtemps à leur arriver. "Il n'y a aucune nourriture. Nous avons besoin de riz, de carburant, de médicaments. Je n'ai pas mangé depuis deux jours", déclarait mercredi Vaitai Usman, femme d'une trentaine d'années, en montrant avec mécontentement son sarong sale, son dernier bien, alors que des secouristes commençaient à arriver dans la ville indonésienne de Banda Atjeh.
Des avions indonésiens ont largué des vivres près de villes isolées sur la côte ouest de Sumatra, où le tsunami a rayé de la carte des villes entières. Jan Egerland, coordinateur des secours de l'ONU, a déclaré à New York que des employés de l'aide humanitaire avaient atteint la plupart des zones sinistrées. Mais "il faudra peut-être 48 ou 72 heures pour toucher les dizaines de milliers de gens attendant une assistance aujourd'hui - ou qui l'attendaient hier, plutôt, a-t-il ajouté. Je crains que les sentiments de frustration n'augmentent dans les jours et les semaines qui viennent."
Atjeh, province martyre. L'Indonésie a enregistré le bilan le plus lourd avec 45 268 morts confirmés, bien que ce chiffre soit susceptible d'atteindre 80 000 dans la seule province d'Atjeh, la plus proche de l'épicentre du séisme. A Banda Atjeh, la capitale régionale, l'odeur des corps en décomposition emplissait encore l'atmosphère trois jours après le tsunami. Mercredi soir, deux répliques du séisme y ont réveillé des habitants déjà sur les nerfs et beaucoup ont quitté leurs maisons ou leurs abris temporaires.
Torturés par la faim, victimes de pillages, paniqués par les répliques sismiques, les survivants du nord de Sumatra attendaient jeudi de l'aide, mais voyaient surtout s'abattre les fléaux. Cette région où jusqu'à 80 000 personnes, selon l'ONU, pourraient avoir péri, a été ébranlée jeudi par une série de fortes nouvelles secousses telluriques qui ont fait redouter aux survivants un autre tsunami.
Sur le plan humanitaire, la situation restait celle d'une extrême urgence sur des milliers de kilomètres carrés, alors que des zones immenses restaient hors d'atteinte pour les secouristes autrement que par la mer ou par air.
Au cinquième jour après le raz de marée qui a dévasté la région, de nombreux rescapés souffraient de la faim et certains étaient victimes de pillages. A Lhokseumawe, des malfaiteurs ont propagé de fausses alarmes afin de pousser les survivants à fuir pour les voler, ont rapporté des résidents. "Il y a de nombreux pillages de matériel électronique, de volailles et de bétail, et même de deux-roues", a indiqué un reporter de la radio Elshinta.
Sur le rivage nord-ouest de Sumatra, qui reste inaccessible aux secours par la route, les rescapés sont tenaillés par la faim et la soif, selon divers responsables. Un total de 419 militaires sont arrivés dans la ville martyre de Meulabo, où les survivants affamés avaient commencé à fouiller la couche de boue en quête de noix de coco ou de riz, a ainsi indiqué le colonel Ahmad Yani Basuki, un porte-parole de l'armée. L'aide à cette ville particulièrement touchée et isolée devra être parachutée, a-t-il précisé.
Les secouristes - notamment étrangers - continuaient jeudi à être confrontés à des difficultés extrêmes pour acheminer l'aide au nord de Sumatra. La pénurie d'essence paralysait les transports, notamment de vivres et de matériel médical.
Un avion cargo australien a commencé à évacuer des survivants de la ville indonésienne de Banda Atjeh, la capitale de la province d'Atjeh. D'autres avions australiens devaient effectuer des rotations sur Banda Atjeh dans la journée et évacuer d'autres victimes.
Le danger d'infections était réel vu le nombre important de corps qui n'ont pu encore être enterrés dans tout le nord de Sumatra. "Les corps en putréfaction vont provoquer des maladies comme le choléra, la diarrhée ou la typhoïde si nous n'intervenons pas rapidement", a expliqué William Carré, de l'ONG française Pompiers sans frontières, qui prévoit d'installer un poste de traitement de l'eau dans une zone sinistrée.
La phase d'urgence dans le nord de Sumatra durera un an tandis que la phase de reconstruction s'étalera de mi-2005 à la fin 2009, selon l'Etat indonésien.
Colère dans les zones tamoules du Sri Lanka. Au Sri Lanka, où l'on fait état de 52 000 morts et de 1,5 million de sans-abri, des habitants ont dit qu'aucune aide n'était encore parvenue à des populations côtières ruinées.
Le Sri Lanka a appelé jeudi la communauté internationale à lui fournir une aide financière pour faire face aux dévastations des tsunamis alors qu'un convoi de vivres partait pour les zones contrôlées par la rébellion tamoule.
Le gouvernement du Sri Lanka avait annoncé mercredi avoir demandé aux Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), la guérilla, de se joindre à la coordination des opérations de secours. La guérilla s'est plainte que les zones qu'elle contrôle dans le nord de l'île soient négligées par l'aide gouvernementale et internationale.
Premiers secours sur les îles indiennes de Nicobar. En Inde, des responsables ont estimé que leur bilan national s'élevait à 12 500 morts, dont 7 000 confirmés. Des secouristes ont réussi à atteindre mercredi certains des villages les plus reculés des îles Andaman et Nicobar, qui abritent des tribus vivant à l'âge de pierre. Quelque 6 000 personnes pourraient avoir péri sur la seule île de Car Nicobar.
Les militaires venus évaluer les dégâts provoqués par le tsunami et secourir les populations locales sont tombés nez-à-nez avec des survivants à l'air hagard, réfugiés depuis plusieurs jours à la cime d'arbres pour se protéger des vagues meurtrières.
Les traits tirés, le regard vide, rares étaient ceux qui laissaient transparaître leur émotion à l'arrivée des militaires. Plus rares encore dans cette population fatiguée ceux qui acceptaient de revenir sur leur calvaire. "Tout est parti. Nous n'avons plus rien, pas même une chaussure, a lâché Nathan, 56 ans, père de huit enfants. Au départ, la terre a tremblé. On a cru qu'elle allait tous nous avaler. Puis la mer s'est rapprochée. Elle est arrivée si vite que j'ai à peine eu le temps de dire à ma femme de réunir les enfants et de partir."
Des dizaines de répliques ont été ressenties sur les deux chapelets d'Andaman et Nicobar - qui ferment la mer d'Andaman, laquelle baigne les côtes du Myanmar, de la Thaïlande et de l'Indonésie - depuis le séisme record de dimanche, mesuré à 9 sur l'échelle de Richter.
Chaque secousse conduit les habitants traumatisés à se réfugier sur les hauteurs, de crainte de devoir de nouveau affronter la mer déchaînée.
Les autorités indiennes craignent que 7 000 personnes n'aient trouvé la mort dans ces deux archipels d'environ 550 îles. Mais elles n'ont toujours pas réussi à atteindre toutes les îles habitées, qui seraient au nombre d'une trentaine. Cela devrait être chose faite jeudi.
La puanteur âcre des corps en décomposition flotte sur des villages dévastés où ne subsistent plus que de rares souvenirs des fondations en brique des cases légères. Ici, un tapis de feuilles de palmiers déchirées. Là, des affaires déjà presque enterrées.
"La situation est effectivement très dure sur certaines îles. Les gens vivent de noix de coco (...) mais les noix de coco ne dureront pas toujours. Il faut leur apporter de la nourriture au plus vite", a déclaré un responsable de la police indienne.
Faute de moyens maritimes et aériens, les secours ont tardé à arriver sur ces archipels, qui servaient avant l'indépendance de l'Inde de prison pour les dissidents politiques. Malgré la présence importante de forces militaires indiennes dans la zone, ces archipels constituent un havre pour les trafiquants en tout genre.
La plupart des habitants de Nicobar appartiennent à une des six tribus primitives, dont certaines ne comptent que 200 individus vivant de la chasse et de la cueillette, sans presque aucun contact avec le monde extérieur. C'est en 1997 seulement que de véritables contacts ont été établis avec certaines de ces tribus.
Lemonde.fr (avec Reuters et AFP)
Le tsunami a fait plus de 91 000 morts
Selon des bilans provisoires, le nombre de morts a atteint, jeudi en milieu de journée, 91 420 personnes, tandis que plus de 30 000 restaient disparues. D'après des responsables de l'ONU et de l'OMS, ce bilan pourrait s'alourdir encore de plusieurs dizaines de milliers de morts.
Trois jours après le raz de marée qui a ravagé les côtes de huit pays d'Asie, le nombre des morts a atteint, jeudi en milieu de journée, plus de 91 420, un chiffre qui pourrait être doublé dans les prochaines semaines par les épidémies et le manque d'eau potable, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Plus de 30 000 personnes restent également portées disparues dans cette région où la grande majorité des victimes a pour l'instant été recensée en Indonésie et au Sri Lanka. Des millions de personnes sont sans abri, tandis que le coût des dégâts était estimé à plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Le nombre des personnes déplacées est très élevé : près de cinq millions, selon la Croix-Rouge et les autorités.
Des centaines de touristes étrangers, qui passaient dans cette zone les fêtes de fin d'année, figurent au nombre des morts. Rien qu'en Thaïlande, plus de 350 étrangers ont péri, selon les autorités, et 70 ont trouvé la mort au Sri Lanka.
Face à cette catastrophe d'une ampleur inégalée, les Nations unies vont demander aux pays donateurs la somme record de 1,6 milliard de dollars, la même qui avait été réclamée pour la reconstruction de l'Irak après l'offensive américaine. Les Etats-Unis ont annoncé un doublement du montant de leur aide humanitaire, et l'Australie a surenchéri en annonçant un triplement des fonds débloqués pour les sinistrés.
Vers 11 heures GMT jeudi (midi à Paris), le nombre des morts confirmés s'élevait à plus de 91 000, selon les chiffres toujours provisoires fournis par les pays touchés.
En Indonésie, d'après un fonctionnaire du ministère de la santé, le bilan officiel est de 52 000 morts, soit à peu près 4 300 de plus que le précédent recensement officiel, mercredi soir. On recense au moins 9 000 morts à Banda Atjeh et 10 000 à Meulaboh. Sur l'île de Sumatra, comme dans beaucoup d'autres régions, les secouristes sont confrontés à de nombreux obstacles pour acheminer l'aide, selon divers témoignages de responsables.
En Inde, les autorités dénombraient jeudi plus de 13 000 morts ou présumés tels à la suite du séisme de dimanche. Dans un communiqué, le gouvernement chiffre à 13 230 le nombre de morts. Ce bilan intègre les 5 900 personnes toujours portées disparues et présumées mortes dans les îles Andaman et Nicobar, possessions indiennes dans le golfe du Bengale. 160 000 personnes sont sans abri le long des côtes indiennes.
Au Sri Lanka, le dernier bilan était de 24 297 morts, plus de 8 815 blessés et 4 059 disparus pour l'ensemble de l'île. 600 810 personnes ont été chassées de chez elles. Ce bilan inclut 160 étrangers morts ou disparus ont déclaré des responsables gouvernementaux, et les quelque 1 500 passagers d'un train qui a été entièrement submergé sur la côte.
En Thaïlande, le bilan s'établit désormais à 1 975 morts, dont quelque 350 touristes étrangers, 9 808 blessés et 6 043 disparus. 185 clients, et 220 employés, survivants de l'hôtel Sofitel de Khao Lak, ont été retrouvés, selon un dernier bilan fourni mercredi par le groupe Accor à Paris. L'établissement hébergeait dimanche au moment des raz-de-marée 415 clients, a confirmé la porte-parole du groupe. 230 clients sont donc encore portés manquants, selon Accor qui intègre les morts dans ce chiffre, et une centaine d'employés.
En Birmanie, on compte au moins 90 morts, selon des organisations humanitaires internationales à Rangoun, qui s'attendent à un bilan final "beaucoup plus élevé". Dix-sept villages ont été entièrement détruits.
En Malaisie, on compte 64 morts et 183 blessés, selon la police, et de nombreux disparus sur l'île touristique de Penang et dans l'Etat voisin du Kedah. On ne signalait pas de touriste étranger parmi les morts de Penang.
Aux Maldives, on a recensé au moins 75 morts, 75 disparus et 42 blessés selon les autorités. L'une des 1 200 îles, la très touristique Dhiffushi, était entièrement sous l'eau.
Au Bangladesh, un père et son enfant sont morts dans le naufrage d'un bateau de touristes, selon des responsables locaux.
En Somalie, on compte 132 morts et 50 000 personnes déplacées.
Au moins 10 personnes sont mortes noyées en Tanzanie.
Au Kenya, un homme s'est noyé près de Mombasa.
Avec AFP


Wanadoo.mg  30/12/2004
Raz-de-marée: Bush répond aux critiques sur l'aide humanitaire des Etats-Unis
George W. Bush a tenu mercredi à mettre les Etats-Unis au premier rang des opérations de secours aux victimes des raz-de-marée en Asie après les critiques visant le faible montant de l'aide humanitaire accordée par certains des pays les plus riches. 
Le président George W. Bush lors d'une conférence de presse près de son ranch de Crawford, le 29 décembre 2004 au Texas   © AFP 
Le président américain a annoncé, lors de déclarations à la presse dans son ranch de Crawford (Texas, sud), la création d'une coalition internationale de secours rassemblant dans un premier temps les Etats-Unis, l'Inde, l'Australie et le Japon.
Il a également rappelé que les Etats-Unis avaient déjà débloqué 35 millions de dollars d'aide aux victimes de la catastrophe et envoyé dans la région plusieurs unités militaires.
Quatre jours après les raz-de-marée qui ont frappé les pays riverains de l'Océan Indien, et dont le bilan pourrait dépasser les 100.000 morts selon des responsables de la Croix-Rouge, M. Bush a interrompu ses vacances de fin d'année pour détailler les mesures prises par Washington.
Il a indiqué s'être entretenu au téléphone avec les dirigeants de pays touchés par la catastrophe comme ceux de l'Inde, du Sri Lanka, de Thaïlande et d'Indonésie et affirmé que "Laura (son épouse), moi-même et tous les Américains sommes choqués et attristés des terribles pertes en vies humaines résultant du séisme et des raz-de-marée dans l'Océan Indien".
Interrogé sur les déclarations d'un responsable des Nations unies selon lesquelles certains des pays les plus riches se montraient "pingres" dans leur aide internationale, M. Bush a répondu que "je pense que la personne qui a fait cette déclaration a tort et est mal informée".
Il a affirmé que les Etats-Unis avaient accordé en 2004 pour 2,4 milliards de dollars en aide alimentaire, financière, humanitaire pour les opérations de secours après des catastrophes naturelles. "Cela représente 40% de toute l'aide humanitaire de ce type apportée dans le monde", a-t-il dit.
Le responsable des questions humanitaires de l'Onu, Jan Egeland, avait qualifié lundi de "pingres" --sans les nommer-- certains pays riches qui ne consacrent qu'environ 0,1% ou 0,2% de leur produit national brut (PNB) à l'aide au développement, au lieu des 0,7% promis dans la Déclaration du Millénaire en 2000.
Les Etats-Unis, qui ont consacré 0,1% de leur PNB en 2003 à l'aide humanitaire internationale, s'étaient immédiatement sentis visés.
Le secrétaire d'Etat Colin Powell avait souligné mardi que les Etats-Unis étaient au premier rang pour l'aide humanitaire internationale, ce qui est vrai si l'on s'en tient aux chiffres absolus.
Selon des chiffres de l'OCDE, le montant nominal de l'aide humanitaire et au développement américaine a approché 16 milliards de dollars en 2003, loin devant le Japon, avec près de 9 milliards de dollars (0,2% du PNB) et la France (7,3 milliards de dollars, 0,4% du PNB).
Mais en terme de PNB, les pays scandinaves sont loin devant avec 0,9% pour la Norvège et 0,8% pour le Danemark, selon ces mêmes chiffres de l'OCDE.
Ces critiques déplaisent particulièrement à George W. Bush, qui a fait de l'aide humanitaire et au développement l'une de ses priorités. Il avait annoncé en 2002 son augmentation de 50% d'ici à 2006 à un total de 15 milliards de dollars par an et veut poursuivre dans cette voie lors de son second mandat de quatre ans qui va commencer le 20 janvier.
En attendant, les membres de son administration agitent l'épouvantail favori de l'administration républicaine, la France.
"Premièrement, le programme d'aide de la France n'est pas si gros que cela", a affirmé mercredi le directeur de l'USAID (l'Agence américaine pour le développement international) Andrew Natsios.
"Et deuxièmement, ils accordent des prêts et on ne fait pas de prêts face à une situation d'urgence", a-t-il critiqué lors d'un entretien à la chaîne de télévision Fox.
USA-Asie-séisme-Bush,PREV
Raz-de-Marée: Bush répond aux critiques sur l'aide humanitaire des Etats-Unis
CRAWFORD (AFP) - George W. Bush a tenu mercredi à mettre les Etats-Unis au premier rang des opérations de secours aux victimes des raz-de-marée en Asie après les critiques visant le faible montant de l'aide humanitaire accordée par certains des pays les plus riches.
Le président américain a annoncé, lors de déclarations à la presse dans son ranch de Crawford (Texas, sud), la création d'une coalition internationale de secours rassemblant dans un premier temps les Etats-Unis, l'Inde, l'Australie et le Japon.
Il a également rappelé que les Etats-Unis avaient déjà débloqué 35 millions de dollars d'aide aux victimes de la catastrophe et envoyé dans la région plusieurs unités militaires.
Quatre jours après les raz-de-marée qui ont frappé les pays riverains de l'Océan Indien, et dont le bilan pourrait dépasser les 100.000 morts selon des responsables de la Croix-Rouge, M. Bush a interrompu ses vacances de fin d'année pour détailler les mesures prises par Washington.
Il a indiqué s'être entretenu au téléphone avec les dirigeants de pays touchés par la catastrophe comme ceux de l'Inde, du Sri Lanka, de Thaïlande et d'Indonésie et affirmé que "Laura (son épouse), moi-même et tous les Américains sommes choqués et attristés des terribles pertes en vies humaines résultant du séisme et des raz-de-marée dans l'Océan Indien".
Interrogé sur les déclarations d'un responsable des Nations unies selon lesquelles certains de ces pays se montraient "pingres" dans leur aide internationale, M. Bush a répondu que "je pense que la personne qui a fait cette déclaration a tort et est mal informée".
Il a affirmé que les Etats-Unis avaient accordé en 2004 pour 2,4 milliards de dollars en aide alimentaire, financière, humanitaire pour les opérations de secours après des catastrophes naturelles. "Cela représente 40% de toute l'aide humanitaire de ce type apportée dans le monde", a-t-il dit.
Le responsable des questions humanitaires de l'Onu, Jan Egeland, avait qualifié lundi de "pingres" --sans les nommer-- certains pays riches qui ne consacrent qu'environ 0,1% ou 0,2% de leur Produit National Brut (PNB) à l'aide au développement, au lieu des 0,7% promis dans la Déclaration du Millénaire en 2000.
Les Etats-Unis, qui ont consacré 0,1% de leur PNB en 2003 à l'aide humanitaire internationale, s'étaient immédiatement sentis visés.
Le secrétaire d'Etat Colin Powell avait souligné mardi que les Etats-Unis étaient au premier rang pour l'aide humanitaire internationale, ce qui est vrai si l'on s'en tient aux chiffres absolus.
Selon des chiffres de l'OCDE, le montant nominal de l'aide humanitaire et au développement américaine a approché 16 milliards de dollars en 2003, loin devant le Japon, avec près de 9 milliards de dollars (0,2% du PNB) et la France (7,3 milliards de dollars, 0,4% du PNB).
Mais en terme de PNB, les pays scandinaves sont loin devant avec 0,9% pour la Norvège et 0,8% pour le Danemark, selon ces mêmes chiffres de l'OCDE.
Ces critiques déplaisent particulièrement à George W. Bush, qui a fait de l'aide humanitaire et au développement l'une de ses priorités. Il avait annoncé en 2002 son augmentation de 50% d'ici 2006 à un total de 15 milliards de dollars par an et veut poursuivre dans cette voie lors de son second mandat de quatre ans qui va commencer le 20 janvier.
En attendant, les membres de son administration agitent l'épouvantail favori de l'administration républicaine, la France.
"Premièrement, le programme d'aide de la France n'est pas si gros que cela", a affirmé mercredi le directeur de l'USAID (l'Agence américaine pour le développement international) Andrew Natsios.
"Et deuxièmement, ils accordent des prêts et on ne fait pas de prêts face à une situation d'urgence", a-t-il critiqué lors d'un entretien à la chaîne de télévision Fox.
©AFP 


TIM France  30/12/2004

Sylla, Premier ministre... 
"Le Premier Ministre Jacques Sylla n'aura plus de fonction autre que celle de chef du gouvernement. Il quittera ainsi le secrétariat général du "Tiako i Madagasikara".
C'est ce qui est ressorti de l'interview du chef du parti TIM, Solofonantenaina Razoarimihaja, accordée à l'"Express de Madagascar". Explications.
Pour de meilleurs résultats, le TIM entrera dans le professionnalisme. Ainsi, lors de la réunion des responsables du parti, en janvier 2005, il sera remplacé sur proposition de nom de la part du chef du parti par un technicien. D'ailleurs, lors du Congrès national fondateur, cette orientation s'est déjà profilée. 
Durant son déplacement à Nosy-be, le Premier ministre a également souligné que les affaires de l'Etat ne doivent pas souffrir de confusion avec les affaires politiques. Mais pour lui, "TIM est un parti politique fort et prêt à affronter les aléas de la vie politique et des difficultés circonstancielles éventuelles. La tenue de son premier congrès l'atteste, quand il n'a encore que moins de deux ans d'existence".
Concernant son voyage à l'île des ylang-ylang, Jacques Sylla a, dès son arrivée, visité le port d’Hell-Ville lequel fait actuellement l'objet d'une réhabilitation. Il s'est rendu ensuite au Bazar du Centre ville, puis dans un centre hospitalier. Le Premier ministre a souligné la priorité du tourisme dans le développement économique du pays. Le port de Hell-Ville sera ainsi rénové, ainsi que le Bazar-be. "Tous les responsables, à tous les échelons, doivent prendre des initiatives et ne plus attendre que tout vienne du pouvoir central pour lancer le développement," dit-il. Le tourisme est ainsi concerné, pour qu'il procure des impacts directs et rapides sur la vie de la population".
Minisiteran'ny Asam-panjakana : Hisondrotra ny karaman'ny mpiasa 
Amin'izao faramparan'ny taona izao dia samy manao jery todika amin'ny zava-bita nandritra ny taona ny rehetra, indrindra ny orin'asa, ka anisan'izany ireo minisitera maro misy eto amin'ny firenena. 
Anisan'ireny ny minisiteran'ny Asam-panjakana sy ny Asa ary ny Lalàna sosialy izay eo ambany fiahian'ny minisitra, Ranjivason Jean Théodore.
Raha ny mahakasika ny asam-panjakana no todihana dia nisy ny fanovana fomba fiasa mba hiatrehana ny fanatontoloana. In-telo no nisy atrik'asa mikasika an'io tamin'ity taona 2004 ity. Ny atrik'asa voalohany dia niarahan'ireo tale rehetra ao anatin'ny minisitera, ny faharoa kosa dia nataon'ireo talem-paritany, ary ny fahatelo dia nataon'ny isam-paritra. Maro ny vokatra azo tamin'ireo atrik'asa izay saika niompana tamin'ny fahaiza-miaina sy fahaiza-mitantana. Voaresaka matetika ihany koa ny fanatsarana ny asa ho an'ny vahoaka. Efa eo an-dàlan'ny fampitana ny vokatry ny atrik'asa amin'ny ambaratonga rehetra ny minisitera amin'izao fotoana.
Eo amin'ny fahaiza-manao sy fahalalana kosa, dia mipetraka amin'ity minisitera ity ny fifandraisana tselatra "Internet", "Extranet", ary ny "Intranet", fitaovana manamora ny fifandraisana eo anivon'ny minisitera sy ireo fandraharahana rehetra eto an-toerana sy any ivelany. Hanamora ny fanafainganana ireo antontan-taratasy nisy fahatarany ihany koa. Mpiasa miisa 28 no nahazo fiofanana sy fanitarana fahalalana amin'ity fifandraisana ity.
Amin'ny lafiny asa manokana eto Madagasikara, dia maro ny fanavaozana niainga tamin'ny politikan'ny fanjakana. Natao laharam-pahamehana ny fananganana ny OMEF, fitaovana natao hitiliana ny fizotran'ny asa atao. Tokony hisy ny endrim-pihariana vaovao satria fantatra fa tsy manara-penitra avokoa ny 75,6%n'ny asa eto amintsika. Eo amin'ny 8 tapitrisa eo no isan'ny olona miasa eto amin'ny nosy, ka ny 10 % ihany no ao anatin'ny manara-penitra. Ny 3,5 %n'ireo dia tsy an'asa ka ny 6% -n'ireo tsy an'asa kosa dia eto Antananarivo avokoa. 
Mikasika ireo mpiasam-panjakana matoatoa voalaza fa mandray ny karama nefa tsy hita mihitsy dia miisa 7130 eo, amin'ny mpiasam-panjakana miisa 127484. Tao aorian'ny fandaminana vaovao anefa, dia nidina 3744 izany izay nomarihan'ny minisitra fa vola be no very amin'izany ka tsy maintsy ho fafana ireo anarana ireo. 
Ny mikasika ny lalàna sosialy indray, dia nivoaka tamin'ity taona ity ny "Code de travail" izay voafaritra 3 mazava tsara. Voalohany, dia ny fifanekena an-tsoratra ataon'ny mpiasa sy ny mpampiasa amin'ny lafiny rehetra mahakasika ny tombontsoan'ny mpiasa sy ny orinasa. Faharoa, dia ny famaritana ny karama ambany indrindra, ary fahatelo, dia ny fifanarahana iombonana, ohatra hoe amin'ny orinasa, na ny mitovy amin'izany. 
• Hisondrotra ny karama
Tamin'ity taona ity ihany koa no nahatratrarana ny "Point d'achèvement" izay niandrandrana zavatra betsaka ny fahatratrarana azy. Anisan'izany ny fahafahana manondrotra ny karaman'ny mpiasam-panjakana. Tonga tokoa ity ilay fotoana, ka araka ny fanambarana nataon'ny minisitra dia hisondrotra io karama io amin'ny taona 2005. Na dia manitikitika ny sain'ireo mpiasam-panjakana aza ny hahafantarana izany fisondrotana izany, dia tsy mbola fantatra izany fa miandry ny ilazan'ny filoham-pirenena azy.
Anisan'ny nanaitra ny saina ity fisondrotana ity, satria toa amin'ny fotoana tsy ampoizina ihany.
Manomboka miasa saina amin'ny famisavisana izay ho tombony ny mpiasa amin'izao fotoana, ka manao adisanina amin'ny fikajiana ny fisondrotry ny vidim-piainana. Manontany tena hoe hifanaraka amin'io ve ny fisondrotan'ny karama ? Raha ny fisondrotry ny vidim-piainana nandritra ity taona ity nefa no kajiana, dia efa mananika ny 100% mihitsy. Tsy ny vidim-bary ihany no lafo, fa ireo kojakoja ilaina amin'ny fiainana andavanandro rehetra, ankoatry ny fampianarana ny ankizy sy ny saran-dàlana isan'andro. 

Les échos de la Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004 par nos sites partenaires 

   Le reportage photo sur www.rainizafimanga.com 

Fety sy Fihaonana

Les Rencontres malagasy...

Réveillon à Poitiers

La soirée sera animée par l'Orchestre Kat'mih et les Dj de Poitiers à Nosy Faly

+de détails >>


les infos du jour - Revenir vers le haut      

 

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
RETOUR AUX INFOS DU JOUR

 Accueil du site ARR

Accueil du site Rainizafimanga

  Accueil du site d'Animation ARR