Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 13 Décembre 2004

1. Le titre de "Miss Oliravin'Iarivo" se disputera entre les six arrondissements (wanadoo.mg)

2. REVIREMENT POLITIQUE - EDMOND RAZAFIMAHEFA DANS L'OPPOSITION   (Express)

3. Infrastructures portuaires - Le port de Toamasina renforce sa sécurité (Express)
4.Un nouveau bâtiment pour renforcer la lutte contre le terrorisme (TIM France)

5. No Comment.... No Comment...

6. Offense au chef de l'Etat et incitation à la haine tribale (Tribune)

7. 2 MEMBRES DE L’OPPOSITION ARRETES ET RADIOS FERMEES ! (Midi)

8. Opération Tampody sur la piste de Kaza ratissage dans la pampa (Les Nouvelles)

9. Le cap des 200 000 touristes est dépassé cette année La capitale, carrefour incontournable avant d'autres découvertes. (Nosintsika)

 

COURS DES CHANGES

11/12//04

EURO(cmax) 12 900 FMG 
EURO(cmin) 12 350 FMG 
EURO(cmp) 12 732 FMG 
USD 9 775 FMG 
GBP 18 102,70 FMG 
CHF 8 152,82 FMG 
JPY 89,69 FMG 
ZAR 1 614,75 FMG 
HKD 1 221,17 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         Cliquez >> : 

1)- je suis à la recherche de 2 tortues herman et ce depuis des années.j'espère que par ce site, mon désir se réalisera.    contact: Safis Basile    email: basile.safis@wanadoo.fr

2)- Zanatany désire rentrer en contact avec une personne habitant Nosy Be , et qui pourrait faire des recherches pour  elle à la mairie de Hell-Ville ou à la paroisse de cette même ville. Je donnerai tous les éléments permettant la recherche à toute personne qui prendra contact avec moi et que je remercie par avance.  Cordialement .               contact: Maillot-Haguet  email: denise.maillot-haguet@wanadoo.fr
2)- je dois me débarrasser de mes tortues hermann car j'ai du résider en appartement et je possède les parents et les tortues petites .Les grosses je les vends 100 euros pièce et les petites 30 euros pièce.

Me contacter soit par email ou tel au 0660109097.Merci

    contact: deveze brigitte E-mail:    devezeb@aol.com

3)-adopterais tortue herman adulte femelle .merci pour mes enfants 

Contact: Foures            email: marc.foures@wanadoo.fr

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Wanadoo.mg 13 dec 2004

Le titre de "Miss Oliravin'Iarivo" se disputera entre les six arrondissements
Si le Pérou est fier d'avoir le trophée de " Miss Monde 2004" grâce à sa jeune ressortissante, Maria Julia Mantille Garcia, âgée à peine de 20 ans, et que " Miss Normandie ", en la personne de Cindy Fabre, 19 ans, accède au trône de " Miss France 2005 ", Antananarivo attend toujours sa " Miss Oliravina 2005". Le comité d'organisation prévoit déjà le prochain concours, et ouvre les inscriptions. 

Les critères de sélection pour le concours de la " Miss Oliravin'Iarivo " commencent déjà. Pour ne pas paraphraser l'article paru dans une de nos précédentes éditions, chaque arrondissement propose sa représentante, qui disputera la finale au mois de mars 2005. 
Le concours est national, et est ouvert à toute jeune fille de nationalité malgache, âgée de 18 à 24 ans, n'ayant pas encore enfanté. Les dossiers d'inscription sont à faire parvenir avant le 15 mars 2005 à 15h. Les élections auront lieu le 25 mars 2005. 
La " Miss Oliravina " de chaque région devra impérativement être célibataire, libre de tout engagement, et celle qui mesurera plus de 1,74m aura un atout particulier. Elle devra connaître et respecter les " fomba " (rites) malgaches, protéger et porter haut le fanion de sa commune, respecter les règles établies par les organisateurs de " Oliravina ". 
Elle devra aussi aimer aider et travailler bénévolement pour des causes sociales, être capable d'apprendre rapidement l'anglais et le monde des ordinateurs, être sociable et audacieuse. 
Dans le cadre de la sélection de la " Miss Oliravin'Iarivo ", les candidates devront donner un discours ou chanter à partir les thèmes suivants, au choix : " Ce qui vous plaît à Antananarivo et dans votre arrondissement " ou " moi et mon environnement face aux maladies sexuellement transmissibles ". Puis, un speech de deux minutes en anglais.

Les filles devront porter des tenues entièrement " vita malagasy ", c'est-à-dire des costumes faits avec des matières malgaches, selon la région d'origine. Elles porteront deux tenues différentes à travers deux entrées, à savoir la tenue de plage, et une robe typique de son arrondissement.  

Une épreuve sera réservée à une performance personnelle faite par la candidate, où elle exécutera et montrera son talent. 
Les notes seront réparties selon quatre épreuves. La chanson ou le discours sera noté sur 20 points, le speech en anglais sur 10, la tenue de plage sur 30 et la robe typique sur 15. La participation des téléspectateurs contribuera à 25 points pour la première, 10 pour la deuxième et 5 pour la troisième. 
Les critères de sélection seront répartis en trois catégories, à raison de cinq jurés par catégorie. Celle qui aura amassé le maximum de points à l'issue de ces différentes épreuves sera couronnée " Miss Iarivo " ou " Oliravina ". L'arrondissement le mieux organisé aura la "Palme de la Mairie". 
Anjara N   ©Les nouvelles 


EXPRESS DE MADA  10/12/2004

REVIREMENT POLITIQUE - EDMOND RAZAFIMAHEFA DANS L'OPPOSITION 
Libéré de sa fonction de président de la Fjkm, le pasteur Edmond Razafimahefa se trouve à la tête d'un mouvement dénonçant les agissements du pouvoir. 
AFFAIRES NATIONALES : Le pasteur Edmond Razafimahefa lance le Rassemblement des forces nationales 
Le Rassemblement des forces nationales, une "alliance ponctuelle", lance un appel à toutes les entités physiques ou morales de la Nation pour "dialoguer"au cours d'une assise nationale. 
"Roso ity, tsy miverin-dalana intsony (c’est le point de non rétour)”. C’est en ces termes que le pasteur Edmond Razafimahefa, ancien président de l'Eglise réformée de Madagascar (FJKM). a lancé de façon officielle la création du Rassemblement des forces nationales (RFN), hier au Panorama. 
Le pasteur Edmond Razafimahefa est le président du bureau provisoire du RFN. "La laïcité est bafouée", a-t-il déclaré. Très remonté contre le pouvoir, il a même effleuré le problème épineux de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. "La forme de laïcité que nous pratiquons n'est pas bonne du tout", laisse-t-il entendre. 
Manque de dialogue.
Interrogé sur cette volte-face, le pasteur Edmond Razafimahefa se déclare maintenant "libre de tout engagement comme tout citoyen". Il a expliqué son silence par " le respect de sa fonction et de l'Eglise" qu'il a dirigée. 
La journée d’hier a été également l’occasion pour le RFN de solliciter de nouvelles adhésion. Ses animateurs annoncent qu’il est un “mouvement pacifique, né d’une prise de conscience collective”, qui recherche une assise nationale pour “réagir et analyser la situation socio-économique du pays”. Ils invitent “toutes les entités physiques ou morales faisant fi des clivages habituels d’ordre ethniques, confessionnels et politiques” de se joindre à eux. 
Durant deux heures, les pères fondateurs du RFN ont critiqué le pouvoir. A l’aide d’exemples concrets, Charlotte Rafenomantajo, le pasteur Edmond Razafimahefa et le RP Rémy Ralibera ont dénoncé les pratiques du régime. “C’est la dégradation de la vie socio-politique, dont l’appauvrissement rapide et anormal de l’ensemble des citoyens”, estime l’un des orateurs.
Le RFN reproche au gouvernement son”acharnement contre une frange de la population” et “un manque de dialogue”. Le pasteur Maxime Rafransoa a déclaré que “personne ni aucun parti n’est propriétaire de ce pays”. Charlotte Rafenomanjato prévoit que l'on aboutira à la dégradation de la situation sociale. Elle a repris lles propos de l’écrivain Rado qui sur la place du 13-Mai en 2002, évoquait le bris du couvercle, “la marmite explosera” s’est-elle exclamé. 
Le RFN envisage la tenue des assises nationales “pour dialoguer et analyser la situation afin de raffermir l’unité nationale”. Le mouvement projette de se réunir à Antananarivo, “avant Noël”, pour élire son bureau définitif. 
Ce premier test, grandeur nature, servira de baromètre à la notoriété du RFN. Des tournées de sensibilisation dans les provinces seront organisées. Interrogé sur l’opportunité de l’initiative, le pasteur Edmond Razafimahefa s’est contenté d’affirmer que “mieux vaut tard que jamais”.
Représentativité nationale.
Le bureau provisoire refuse cependant de révéler les autres actions futures du mouvement. “Gardons ces projets entre nous”, a déclaré le pasteur Edmond Razafimahefa. Face aux éventuelles entraves de la part du régime, l’ancien président de la FJKM a montré la détermination de son mouvement à aller jusqu’au bout de ses idées, “quoi qu’il arrive”. 
Dans un souci de ratisser large, le bureau provisoire a été soigneusement trié pour assurer une meilleure représentativité nationale. Le mouvement rassemble en ce moment des personnalités. Outre le pasteur Edmond Razafimahefa le président, on retrouve Willy Razafinjatovo dit Olala au poste de vice-président. Des politiciens, tels le sénateur Rakotomamonjy Jean Max et le député Randrianambinina Alphonse, le pasteur Maxime Rafransoa , l'universitaire Cyril Mihamitsy et José Rakotomavo font aussi partie du bureau. Deux femmes complètent l’équipe, il s’agit de Madeleine Ramaholimihaso et de Perle Rasoloarijao, toutes les deux absentes de la réunion d’hier. 
Malgré la position affichée par le RFN, les membres du bureau provisoire nient de façon catégorique l’étiquette d’opposant accolé à leur mouvement. 
Cependant, au cours de la journée d’hier, ce sont surtout les opposants affichés, tels les membres du Conseil de réconciliation nationale comme le sénateur Arema Vaovao Benjamin, l’ancien ministre Betiana Bruno ou l’ancien député Abdillah qui ont répondu à l’appel, du moins pour assister à cette conférence inaugurale du FRN. :
Iloniaina A.
ECONOMIE : Infrastructures portuaires - Le port de Toamasina renforce sa sécurité
Une révolution au port de Toamasina. Le premier port de Madagascar se met à l’ère moderne. Des changements importants ont été initiés par la Société d’exploitation du port de Toamasina (Sept) pour optimiser la sécurité et la sûreté du site. Classée depuis des années sur la liste noire par l’Organisation maritime internationale (Omi), la Sept veut se donner aujourd’hui une nouvelle image. “Nous voulons être un acteur dans la prévention et la lutte contre le terrorisme international”, a affirmé Botozaza Pierrot, administrateur délégué de la Sept. 
Les modifications sont significatives et ont été suggérées à la suite d’une évaluation en matière de risque effectuée par un cabinet agréé par l’Omi. Une clôture a été construite, selon les normes internationales de sécurité. L’accès au port et aux navires est devenu plus rigoureux et nécessite désormais le port d’un badge. Les employés de la Sept sont maintenant dotés de tenues spécifiques afin d’affermir le contrôle à l’intérieur du périmètre portuaire. L’acquisition de nouveaux matériels pour le système de communication fait partie des réalisations dans l’amélioration de la sécurité portuaire.
Ces initiatives restent encore insignifiantes par rapport aux recommandations du code international sur la sûreté des installations portuaires et des navires connu sous le nom générique de code ISPS (International ship and ports facility security). 
Normes de sécurité
Le code ISPS a été institué après les évènements du 11 septembre 2001. Auparavant, c’est la convention Solas (Save our life at sea) ou la sécurité de la vie humaine en mer, qui a servi de cadre à la sécurité maritime. Cette convention a subi par la suite des amendements pour devenir le code ISPS. 
Ce projet de l’Omi a été motivé par le constat que sûreté des biens, des personnes et des infrastructures portuaires exigent de nouveaux systèmes. 
L’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF), qui représente l’autorité maritime malgache, s’est conformée aux exigences de l’Omi en ce qui concerne la mise en œuvre du code ISPS. Six ports sont actuellement titulaires du certificat de conformité au code. “Antsiranana, Nosy Be, Mahajanga, Toliara, Tolagnaro et Toamasina ont les structures adéquates pour cette certification”, confirme Zaza Manitranja Ramandimbiarison, vice-premier ministre chargé des programmes économiques du transport, des travaux publics et de l’aménagement du territoire. 
Un séminaire d’informations de trois jours sur le code ISPS a été organisé depuis le mercredi 8 décembre à Toamasina. Il s’agit de familiariser les responsables et agents portuaires aux amendements de la convention Solas et de les aider à mieux comprendre les méthodes pour évaluer la sécurité des installations portuaires et des navires. 
“Ce séminaire a pour objectif d’inculquer aux participants une vision nouvelle de ce qu’est la sécurité maritime portuaire. C’est une culture que nous voulons instaurer”, explique Jérôme Sambalis, directeur général de l’APMF, à l’ouverture du séminaire. 
La formation est dispensée par deux experts de l’Omi, Jean Michel Mancion et Liliane Ramistein. :
Doda A.
Vie des entreprises: 
Quand L'Express de Madagascar avait révélé au mois d'août que "L'Etat exigerait 1.510 milliards de Fmg au procès de Galana", beaucoup ont été surpris. Maintenant, dans le cadre de l'affaire des douanes, le ministère public exige de Galana une pénalité de 1.100 milliards de Fmg.
Cette velléité de l'Etat de condamner à la mort subite Galana, présente à la raffinerie de Toamasina et dans la distribution des carburants, a provoqué des réactions en chaîne.
Un opérateur du secteur pétrolier juge "incompréhensible l'attitude de l'Etat qui ressemble à un acharnement dans la mesure où l'Etat est actionnaire de cette société. Avec ses deux représentants au sein du conseil d'administration, l'Etat peut régler les problèmes au niveau de cette instance au lieu de porter le linge sale au tribunal".
Il ajoute : "Les charges évoquées sur le non-respect des règles environnementales et des douanes sont comme des coquilles vides. L'avocat de Galana a démontré d'une manière on ne peut plus claire que les accusations invoquées sont sans fondement".
Il s'étonne qu'on n'exige pas de Galana des projets en faveur de l'environnement. Le ministère public s'empresse de déterminer une somme d'argent comme sanction, remarque-t-il.
Un cadre de la raffinerie terminale de Toamasina se rappelle : "Durant le processus de privatisation de la Solima divisée en plusieurs lots, la Banque mondiale a envisagé la fermeture de cette unité de production qui était dans un état de délabrement avancé. Galana a proposé 5 millions de dollars pour la reprendre alors que l'autre soumissionnaire voulait l'avoir pour 1 dollar symbolique".
Le comité de privatisation de l'époque n'avait le choix qu'entre ces deux alternatives. "On ne peut accuser Galana d'avoir acquis à vil prix la raffinerie et accepter que l'Etat l'oblige aujourd'hui de lui reverser ce qui devait être le prix de cession de la raffinerie", analyse-t-il.
Les chiffres officiels et vérifiables attestent que "durant quatre ans, Galana a payé 730 milliards de Fmg de taxes et d'impôts à l'Etat avec un investissement de 14 millions de dollars dans la distribution.
A la raffinerie, plusieurs autres emplois ont été créés par les réhabilitations qui y ont été effectuées, en plus des 270 personnes formant l'effectif du personnel".
A un moment où le pays prie le ciel pour que des capitaux étrangers viennent se faire fructifier, ces affaires Galana risquent de provoquer des interrogations chez les opérateurs désireux de venir au sujet de la sécurité de leurs investissements.
Le comble, c'est que l'Etat se réfugie dans un curieux mutisme et refuse de s'expliquer sur les reproches faits à Galana.:
Eric Ranjalahy 
INFOS GENERALES : Audiovisuel 
Quand les professionnels africains de l’audiovisuel font la farandole pour les enfants, cela se traduit par une rencontre en vue de l’amélioration des programmes qui leur sont destinés. La dernière réunion s’est tenue à Zanzibar en Tanzanie.
Ces réalisateurs d’émissions pour enfants, réunis au sein d’une association affiliée à l’Union des radio et télévision nationale d’Afrique (Urtna), viennent du Nigeria, de la Namibie, du Botswana, de la Tanzanie, du Mozambique, du Zimbabwe, du Swaziland, de l’Ouganda, de la Zambie et de Madagascar.
L’objectif des émissions qu’ils produisent est d’éveiller l’esprit créatif des enfants, leur apprendre à aimer et à protéger la nature, à leur inculquer le civisme et à leur enseigner leurs droits et leurs devoirs tout en s’amusant.
Une école islamique tanzanienne, dont les filles portent des foulards bleus, a fait l’objet d’un tournage d’émissions pour enfants.
Symonette Rasoampananina était la représentante de Madagascar. Elle a réalisé une émission intitulée “Fandaharantsika ankizy” (traduction libre : notre émission à nous les enfants) diffusée deux fois par mois (le mercredi à 17h30 et le samedi à 13h30) à la télévision nationale.
La rencontre de Zanzibar a été conçue pour permettre à ces professionnels d’échanger leurs expériences mais également des programmes avec l’Union des diffuseurs européens (Ebu) et l’Union des diffuseurs asiatiques (Abu) qui y ont été représentées par Jacob Benjamin Snedevig. Grâce à cet échange, les émissions pourront être vues en Afrique, en Europe et en Asie.
Solomon Luvaï, directeur de l’Urtna, a annoncé lors de la rencontre que l’année 2005 qui marquera le cinquième anniversaire de l’association des réalisateurs d’émissions pour enfants, verra l’adhésion des diffuseurs d’Amérique latine.
Rondro R. :
Education nationale
La rencontre entre le ministre de l'Education nationale,et de la recherche scientifique Hajanirina Razafinjatovo et les enseignants en grève de Toliara s'est passée dans le calme. 
Deux heures d'échange de point de vue au CAPR de Toliara ont permis aux deux parties d'éclaircir les zones d'ombre sur la crise dans l’enseignement primaire et secondaire. “J'étudierai les requêtes mais je ne promets pas de miracles”, a expliqué le ministre. 
La rencontre a été l'occasion pour chacun de plaider sa cause. Les intervenants ont plaidé pour la hausse des salaires, le statut particulier des enseignants, le paiement de leurs avancements et d’autres indemnités. Bref, les revendications à la base de la grève de 48 heures organisée par la plate-forme des enseignants.
“Je ne suis pas venu jouer au pompier mais je veux par contre voir personnellement la situation et apporter les explications que tout le monde attend”, a déclaré le ministre. 
Il a promis de transmettre au président de la République les doléances des enseignants.
Fanja Saholiarisoa:
Fourre-tout
Près du confluent où se rejoignent le Mangoky et son affluent l'Irevo, le massif isolé du Vohingezo cache son histoire.
Dès l'année 1897, ce massif est devenu le refuge des insurgés Bara Imamono du mouvement des Menalamba, pour lesquels il constitue un merveilleux observatoire.
L'année suivante, plus précisément le 11 mars 1898, il est le théâtre d'un épisode sanglant au cours duquel le capitaine Flayelle, le lieutenant Montagnole, un légionnaire et trois tirailleurs malgaches trouvent la mort.
En 1930, on y voit encore des retran-chements et des murs de pierre construits par les insurgés que commande alors le chef Inapaka. Dans leur voisinage, subsistent les vestiges de l'ancien blockhaus, appelé Fort Delavau. Cette construction a été érigée après l'occupation française de la contrée. Tout à côté, trois tombes militaires ont été creusées.
De cette tragédie du 11 mars 1898, un des principaux acteurs, le colonel Albert Garenne s'est inspiré pour en faire deux livres, "Forêt tragique" et "Capture nue". C'est ainsi que l'âpre région du Vohingezo appartient aussi à la littérature coloniale grâce aux descriptions qu'en a données leur auteur.:
Pela Ravalitera 
Questions à… Annette Schiller, Secrétaire général de l'Association germano-malagasy, ou Ombiasy, principal organisateur d'Ermada. 
• Quelle est la genèse d'Ermada, le Forum pour le développement des énergies renouvelables à Madagascar ?
- Au début, c’était une idée du président d'Ombiasy, en Allemagne. Il faut dire que nous avions déjà organisé un petit forum sur l'environnement à Mahajanga, en 1998. Notre président nous a demandé s'il était possible d'organiser une rencontre qui lie étroitement énergie et protection de l'environnement, sur les énergies renouvelables en somme. En fait, tout était prêt depuis longtemps. La confirmation officielle a eu lieu lors de la conférence internationale sur les énergies renouvelables, en juin dernier, à Bonn, où se sont rencontrés les différents acteurs du projet.
• Quel sont les grands axes d'Ermada ?
- Le sujet principal de la rencontre d'Antananarivo, la priorité des priorités d'Ermada, est l'électrification des zones rurales à partir des énergies renouvelables, pour faire baisser la consommation de charbon de bois. Il faut sauvegarder la forêt malgache. A Madagascar, seuls 2% de la population ont accès à l’énergie...
• Quelles solutions préconisez-vous ?
- Les énergies renouvelables ne sont pas du tout une utopie à Madagascar. En réalité, nous avons tout ici : du soleil, des vents, de l'eau. Seule cette dernière est exploitée actuellement, par la Jirama. Mais il y a aussi beaucoup d'autres atouts. Cette plante que l'on nomme “jatropha”, par exemple, et qui pousse en abondance ici. Elle contribue à réduire l'érosion du sol, en même temps qu'elle fournit du bio-carburant. Une large part des débats qui se déroulent dans Ermada sont consacrés au jatropha et ses vertus.
• A votre avis, les autorités locales réagissent-elles favorablement aux énergies renouvelables ?
- On a remarqué que le gouvernement malgache déploie beaucoup d'efforts dans la mise en place de projets sur les énergies renouvelables, surtout dans les régions rurales. 
• Les énergies renouvelables sont-elles, ici, un créneau porteur, en terme de projets ?
- Ermada n'est pas un forum consacré uniquement aux questions techniques. Des investisseurs étrangers, notamment des sociétés allemandes, sont venus, pour voir les opportunités d'investissement dans les énergies renouvelables. Et ils comptent bien ne pas repartir d'ici les mains vides. Le seul problème est, je pense, la barrière linguistique. L'une de mes fonctions dans le cadre d'Ermada est de faciliter le contact de ces investisseurs non francophones avec les entrepreneurs malgaches.
Je pense que cela s’est bien passé puisque deux entreprises étrangères ont même prévu de s’installer ici.
Propos recueillis par Vavah Rakotoarivonjy et Andry R. 
L'express de Madagascar 


TIM France  13/12/2004

Un nouveau bâtiment pour renforcer la lutte contre le terrorisme 
Le Secrétariat d'Etat chargé de la sécurité publique vient d'être doté d'un nouveau bâtiment à deux étages servant à renforcer la lutte contre le terrorisme. Une réalisation qui témoigne la coopération de la police nationale avec celles des Français et des Américains, et à laquelle ces dernières ont contribué avec un financement d'un montant de 650 millions de Fmg. 
Le bâtiment comprend un garage, une salle de conférence et de formation, et une autre à l'intention de tous les agents de renseignements de la police, du gendarme, des armées et du Central Intelligentsia Service (CIS) à recueillir des informations sur la lutte contre le terrorisme. En fait, il s'agit d'un service spécial qui a été crée au sein de ce département de la Sécurité publique pour la collecte des renseignements, le traitement des dossiers ainsi que pour mener des enquêtes relatives au terrorisme telles que les faux et usages de faux, la sûreté aéroportuaire et autres. Ce service est évidemment équipé de matériels de communications spécifique à ces tâches comme les BLU, les ordinateurs…Ainsi, les agents de renseignements affectés à ce service ont été formés il y a deux mois, et du 15 au 16 novembre, une autre formation a été organisée, à leur intention, sur la sécurité aéroportuaire et qui a vu la participation des agents des îles sœurs Comores, Seychelles, Maurice et Mozambique. 
L'inauguration officielle s'est déroulée samedi à Anosy et a été honorée par la présence de diverses hautes personnalités conduites par le Premier Ministre Jacques Sylla qui a profité de cette occasion pour rappeler que Madagascar ne pourra pas se passer des aides des autres pays du monde entier pour la lutte contre le terrorisme. Les actes de terrorisme constituent un danger qui menace la sécurité publique d'où la nécessité de les combattre pour que la population puisse vivre dans le calme et la sérénité.

Source : Les Nouvelles    lundi 13 décembre 2004 , par TIM France 


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Tribune 13/12/2004

Offense au chef de l'Etat et incitation à la haine tribale 
Roland Ratsiraka dans le collimateur 
Samedi dernier, profitant de l'inauguration du nouveau bâtiment de la Police nationale à Anosy, le Premier ministre Jacques Sylla a brandi les articles 78 et 79 de la loi 90-031 du 21 décembre 1990 en soulignant que Madagascar est un Etat de Droit et que le pouvoir ne peut pas tolérer toutes formes d'offense au chef de l'Etat et d'incitation à la haine tribale en parlant des arrestations et de la fermeture des trois radios privées dernièrement à Toamasina. Comme l'une de ces radios est la propriété du maire de la ville Roland Ratsiraka, les commentaires vont bon train...
Le gouvernement est sorti de son silence sur la tension politique qui règne depuis quelques jours dans la capitale de Betsimiraka. Avant-hier, en marge de l'inauguration du nouveau bâtiment de la Police nationale à Anosy, le Premier ministre Jacques Sylla a brandi les articles 78 et 79 de la loi 90-031 du 21 décembre 1990 en soulignant que Madagascar est un Etat de Droit et que le pouvoir ne peut pas tolérer toutes formes d'offense au chef de l'Etat et d'incitation à la haine tribale. Et le chef du gouvernement de laisser entendre quant à l'arrestation de deux membres de l'opposition et de la fermeture de trois radios privées à Toamasina : "Responsables sont, non seulement ces deux incitateurs à la haine tribale déjà arrêtés, mais aussi les employés ainsi que les propriétaires de ces trois radios qui ont véhiculé des propos tribalistes". 
Ces déclarations du Premier ministre Jacques Sylla laissent à penser qu'outre les deux membres de l'opposition déjà arrêtés, en l'occurence Lavaka et Daphnel, qui sont jusqu'à présent mis en garde à vue à la Circonscription régionale de la Gendarmerie de Toamasina et qui seront incessamment livrés à la Justice, d'autres personnes pourraient encore connaître le même sort dont entre autres Roland Ratsiraka, propriétaire de la Radio Sky Fm, non moins maire de la Commune Urbaine de Toamasina.
Aucune réaction
Roland Ratsiraka n'a pas jusqu'à présent réagi face à cette fermeture de la Radio Sky Fm. Silence qui inquiète la plupart de la population du Grand Port de l'Est. Pour cet instituteur de l'EPP de Béryl-Rose, il est temps que Roland Ratsiraka rompt complètement avec le régime de Marc Ravalomanana. "Comment puis-je cohabiter avec des gens (allusion à Barnest Randriamiarantsoa, chef de région Est, et à Tsizaraina Emile, Pds du Faritany) qui n'ont même pas hésité à fermer ma Radio et à démanteler mon émetteur ? s'est-il demandé. "N'est-ce pas de l'hypocrisie", a-t-il ajouté ?
Quoi qu'il en soit et à s'en tenir aux déclarations du Premier ministre Jacques Sylla, ce neveu de l'amiral Didier Ratsiraka se trouve actuellement dans le collimateur de la Justice car sa Radio Sky Fm aurait permis aux gens de l'opposition d'offenser le chef de l'Etat et d'inciter la population de Toamasina à la haine tribale. Mais, Roland Ratsiraka n'est pas le seul car il y a aussi Fanony Fulgence et Dadapasy, respectivement propriétaire de la RFT (Radio Feon'i Toamasina) et de la RNA (Radio Ny Antsika). Si le premier, universitaire et proche du Pr Zafy, est connu pour son farouche attachement au principe de la réconciliation nationale, le second est un fédéraliste convaincu, partisan de l'ancien régime.
A noter qu'hier, le Pr Zafy qui vient de présider ce samedi dans la Capitale de l'Est la conférence régionale du CRN, a pu drainer foule au Stadium de Barikadimy. Un meeting pendant lequel il a surtout fustigé l'échec du pouvoir Marc Ravalomanana. Et selon nos sources, un autre meeting sera organisé ce jour devant la gare des Manguiers par le CRN et le "Groupe des 17". A suivre.


MIDI MADA 13/12/2004

Toamasina : 2 MEMBRES DE L’OPPOSITION ARRETES ET RADIOS FERMEES !
La tension monte avec la tenue ce jour de la conférence du CRN
Mahazaka Clermont ne l’a pas fait, mais son successeur Bruno Ramaroson Andriatavison est passé tout de suite à l’action. 4 jours à peine après sa nomination à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Communication, il a pris la décision de fermer les radios privées Sky FM de Roland Ratsiraka, RFT de Fanony Fulgence et RNA de Dadapasy à Toamasina. Si le ministre sortant était taxé, à tort ou à raison, de proche de l’ancien régime, l’entrant se trouvait dans le sillage de l’AKFM Fanavaozana du temps où il était D.G. de Telma sous Ny Hasina Andriamanjato. Sans parler du fait qu’il est le gendre de Pierre Raharijaona de l’Arema matotra.
R.O. 

En sa qualité sans doute de représentant de l’Etat, quand bien même la sécurité intérieure, la justice… ne figureraient pas dans les domaines de compétence des Régions, selon l’article 8.1 de la loi n°2004-001, c’est le Chef de Région Atsinanana en personne, Barnest Randriamirantsoa, l’adversaire malheureux de Roland Ratsiraka à la course à la mairie, qui a confisqué l’émetteur de la radio appartenant à son tombeur qui a fumé dernièrement le calumet de la paix avec le Chef de l’Etat. En tout cas, l’exécution de cette mesure administrative, pourrait être interprétée comme une revanche politique quoique la mesure de fermeture ait été prise pour des raisons d’ordre public et parce que les 3 stations n’étaient pas en règle au regard de la loi. Pour les stations concernées, c’est parce qu’elles ont reçu sur leur plateau des membres de l’opposition qui ont appelé la population tamatavienne à une manifestation prévue hier, sur la Place de la Démocratie sise devant la Gare des Manguiers, dans la perspective de la conférence provinciale sur la réconciliation nationale organisée par le CRN qui aura lieu ce jour à Toamasina. Subodorant une manœuvre visant à interdire la tenue de la conférence de la part du pouvoir, le CRN conduit par Zafy Albert, entend « ne pas faire marche arrière ».
« Ingratitude »
Tôt le matin, la Place de la Démocratie classée zone rouge a été quadrillée par les forces de l’ordre. Les manifestants qui devaient organiser une marche à travers la ville, avant de rallier la gare des Manguiers, ont été dispersés par les forces de l’ordre qui ont confisqué les matériels de sonorisation. Deux meneurs ont été arrêtés, en l’occurrence, Dafinelina et Lavaka. Le premier, un ancien député, est le dirigeant de Toliara Mijoro, la branche radicale de l’opposition dans la cité du soleil. Outre le fait d’avoir tenu une manif. non autorisée, il serait également impliqué dans l’affaire des grenades qui a secoué le Grand Port le mois passé. Quant au second, un ex-policier, il était un opposant notoire au régime de l’Amiral. C’est pour cette raison qu’il avait été du reste arrêté par l’équipe du gouverneur Lahady Samüel et les « Zatovo » au début de la crise 2002. Incarcéré à la prison d’Ambalatavoahangy, il ne recouvra la liberté qu’au lendemain de la libération de Toamasina par les troupes régulières. Les membres du KMMR et du KMSB locaux vêtus du T. shirt « Tiako I Madagasikara » interdits auparavant par les « Zatovo », étaient venus accueillir à sa sortie de prison, l’homme qui, à l’instar, d’autres dirigeants du « tolom-bahoaka », devait basculer progressivement dans l’opposition au pouvoir en place. Il reprochait notamment à ce dernier son « ingratitude », en restant sourd à sa demande de réhabilitation, après sa libération, alors que c’est pour avoir milité pour le régime actuel qu’il a été incarcéré. « La prison est un second tombeau », devait-il déclarer lors de sa libération le 10 juillet 2002. Après ce qui s’est passé le …10 décembre 2004, Lavaka risque de rester un moment au trou. 
Naissance du Rassemblement des Forces Nationales: Une « conférence nationale » avant Noël
Une alliance ponctuelle, comme la qualifient ses initiateurs, vient de naître sous l’appellation de « Rassemblement des Forces Nationales » ou RFN. Selon eux, ce n’est ni un parti politique, ni une association ou ONG, mais un mouvement pacifique, né d’une prise de conscience collective, et qui n’aura pas recours à la violence. 
Nirina R. 

Ainsi, le RFN, présenté hier lors d’une conférence de presse à l’hôtel Panorama à Andrainarivo, ne serait-il pas régi par un statut, mais plutôt un règlement intérieur. Pour le développement du pays, le mot d’ordre du RFN s’articule autour des valeurs typiquement malgaches, tel que le fihavanana, le fifankatiavana, le firaisan-kina, le fifamelana, le fifampitokisana, tout en faisant fi des clivages d’ordre ethniques, confessionnels et politiques. Et ce, afin de regrouper la société civile, les syndicats, des opérateurs, des membres de partis politiques, des associations religieuses, toutes les entités sans distinction…
Assemblée constituante
Aussi étonnant que cela puisse paraître, étant donné le partenariat entre l’Etat et l’Eglise qui s’est instauré au pays, le bureau provisoire du RFN voit à sa tête le Pasteur Razafimahefa Edmond, ancien président de la FJKM, et non moins ancien dirigeant du FFKM. Ce dernier, lors de la présentation du mouvement, a affirmé avoir mis de côté sa qualité d’homme d’Eglise pour ne parler qu’en tant que citoyen. La vice-présidence est assurée par Maître Willy Razafinjatovo, connu sous le nom de Olala. Rakotomavo José du CERES et du CRN en est le secrétaire général. L’actuel président du SECES, le professeur Mihamitsy Cyril, assure les fonctions de secrétaire général adjoint. Madeleine Ramaholimihaso de la société civile, ancienne présidente du KMF-CNOE, a été désignée trésorière. L’on compte également dans les rangs du RFN, deux autres hommes d’Eglise. Le révérend père Rémi Ralibera, le Pasteur Rafransoa Maxime. L’AKFM a rejoint cette plate-forme, puisque Jaozandry Philippe et Rakotomanga Eric, respectivement président national et secrétaire général, en font aussi partie. Deux parlementaires issus du Leader-Fanilo, le sénateur Rakotomamonjy Jean Max et le député Randrianambinina Alphonse comptent parmi les conseillers, de même que Rakotonirina Solonjatovo, président de l’ECMA, un spécialiste en sciences politiques. La communication a été placée sous la responsabilité de Perle Rasoloarijaona, une universitaire, et de Charlotte Rafenomanjato, écrivain et membre du CRN. 
Première assise
En partant du constat selon lequel « il y a deux poids deux mesures dans la vie socio-politique du pays », le mouvement envisage d’organiser d’ici Noël, sa première assise qui se présenterait sous la forme d’une « conférence nationale ». Une tribune de discussions et d’échanges, qu’on aurait tendance à teinter d’une coloration d’opposition, même si les actuels membres ont assuré que tous, y compris les partisans du TIM, sont les bienvenus au sein du mouvement. Par ailleurs, « l’appauvrissement anormal de l’ensemble des Malgaches », les aurait interpellés à œuvrer pour l’intégration et la recomposition de la société malgache, de façon à lui permettre de retrouver très rapidement « sa dignité, sa cohésion, son unité et sa force pour reconstruire un avenir à partir d’objectifs qui auront été définis et fixés ensemble ». A l’issue de cette conférence nationale, les dirigeants du RFN présenteront aux tenants du régime, les résolutions qui y ont été élaborées. Un appel à l’adhésion populaire que lance le Rassemblement des Forces Nationales, dont le but n’est pas le renversement du régime. Un message plus nuancé, par rapport à celui qui revendique la réconciliation nationale. 


Les-Nouvelles 13/12/2004

Opération Tampody sur la piste de Kaza ratissage dans la pampa
Sur les traces de Kaza, en plein coeur du Bongolava
D'emblée, la sécurité est devenue un maillon essentiel de la bonne gouvernance et du développement rapide en toute sérénité. Dans la capitale, les forces de l'ordre multiplient les opérations coups de poings et les descentes nocturnes. Ailleurs, dans la brousse en particulier, ce sont les gendarmes qui retroussent leurs manches pour mettre fin aux vols de boeufs.
66 têtes de zébus disparus ! C'est le terrible constat d'Isabelle Ramananjarosoa, propriétaire des bovidés volés. Les "dahalo" ont profité de l'absence de la veuve, et non moins mère de quatre enfants, partie rejoindre une cérémonie dans un village voisin, pour s'emparer de ses biens les plus "précieux".
Le vol de zébus fait partie du lot quotidien des riverains de la région du Bongolava. D'ailleurs, Belobaka et Kiranomena sont classées "zone rouge" par les autorités. Dans cette nouvelle affaire, Kaza est pointé du doigt. L'homme a déjà été mis aux arrêts dans le passé, mais relaxé par le tribunal de Miarinarivo, faute de preuves tangibles.
Depuis septembre, deux suspects du vol de zébus d'Isabelle Ramananjarosoa ont été incarcérés. Kaza, étant désigné comme principal cerveau de l'opération, est désormais l'individu le plus recherché du Bongolava.
C'est ainsi que la gendarmerie a mis en place une opération spéciale dans le but d'appréhender Kaza et de récupérer les zébus disparus. A cet effet, les "gros" moyens sont mobilisés : hélicoptère, radio BLU portative, armes, et bien sûr, un détachement de 15 gendarmes, dirigé par le Commandant de Compagnie Gilbert Ralaibeza.
Le dimanche 5 décembre, l'opération coups de poing "Tampody" est déclenchée! 
1 fusil de chasse saisi sur 7 contrôlés
En tenue de "guerre" (uniformes et sandales), les 15 éléments de la gendarmerie débarquent à Ambondro armés de AKM ParaTrooper et Kalachnikovs. Selon les renseignements reçus par la gendarmerie , c'est dans cette petite localité située à 90 kilomètres de Tsiroanomandidy que Kaza se réfugie.
Les gendarmes procèdent immédiatement au bouclage du périmètre, et regroupent tous les hommes du village, mais pas de trace de Kaza. Le commandant de compagnie, Gilbert Ralaibeza passe alors à l'interrogatoire, et les "hommes" passent un à un devant le commandant.
Le doute s'installe, les réponses divergent d'un villageois à un autre. Les éléments de la gendarmerie sont contraints de passer à une "sage" perquisition des cases, toujours à la recherche de Kaza qui demeure introuvable.
Dans le refuge des femmes, Famoza, la femme de Kaza, est également recherchée. Solidaire, la gent féminine n'abdique pas devant les questions de Chef Nasolo, qui se font de plus en plus pressantes.
En milieu d'après-midi, les faits sont là, Kaza a pris la poudre d'escampette. Une partie des gendarmes quadrille le petit village d'une vingtaine de cases, tandis qu'une autre regroupe les bovidés des alentours. Bilan de l'opération, 7 armes contrôlés dont un saisi et 82 zébus contrôlés.
Par ailleurs, un des fusils de chasse saisie jouit d'une autorisation en bonne et du forme. Seul bémol, la signature de l'ancien président de la délégation spéciale de la province d'Antananarivo, le général Ferdinand Razakarimanana diffère d'un papier à un autre. L'arme est ainsi réquisitionnée pour fausse signature. 
Trois à six heures de marche pour un ratissage à grande échelle
Lundi, le commandant de compagnie Gilbert Ralaibeza sonne le clairon dès six heures du matin, et effectue une rapide revue des troupes. La radio BLU portative installée, les gendarmes se préparent à un ratissage à grande échelle à travers les montagnes du Bongolava. Objectif, ramener tous les zébus dans les pâturages à Ambondro.
Par groupe de deux, les "petits" gendarmes arpentent les mille et une collines du Bongolava, sous une chaleur accablante, et sur une terre hostile à la marche. Au bout d'une heure de parcours épuisant, le premier groupe trouve enfin un petit troupeau d'une dizaine d'individus.
Une heure plus tard, un second troupeau est « cueilli » par le même groupe. Regroupés, ils sont acheminés vers Ambondro à un rythme de sénateur. Au final, les premiers groupes parviennent au quartier général après trois heures de marche. Les moins ardus et les moins téméraires ne répondent à l'appel qu'après six heures.
A Ambondro, 129 têtes de zébus ont été contrôlées, et 56 mises en fourrière pour vice de forme. 13 bêtes de Kaza ont également été saisies, et acheminées vers Belobaka, à 45 kilomètres à pied du petit village.
Dans la nuit, un gendarme rapporte au Commandant de compagnie qu'un individu suspect a été aperçu sur une colline, non loin du village, en train de scruter le mouvement des troupes. Les soupçons se portent sur Kaza 
Alerte à Kiranomena, les "dahalo" ont encore frappé
Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Éprouvés par des journées particulièrement épuisantes, les gendarmes profitent des petites pauses pour se refaire une petite "santé". La journée s'annonce encore plus rude, car la joyeuse troupe doit lever le camp pour poursuivre les recherches à Ankavandra kely et à Ambatobe.
Au cours d'une communication radio, le Commandant de compagnie Gilbert Ralaibeza apprend que 77 bovidés ont été la cible de "dahalo" à Kiranomena. Le commandant envisage de poursuivre la mission de ce côté-là, après l'opération "Tampody".
Par ailleurs, la destination d'Ankavandra kely est finalement annulée. Sur le chemin, "chef Zo" a été emporté par les eaux, mais finalement récupéré à des encablures plus bas. Une épopée qui a marqué les esprits des gendarmes, qui ont ainsi rebroussé chemin 
Kaza reste introuvable après une semaine de recherche
Après une semaine de recherche et de ratissage, dans des conditions parfois extrêmes, les gendarmes sont devant une vérité dure à avaler, Kaza est introuvable. Néanmoins, les résultats sont plus qu'encourageants, vu les conditions de travail.
79 zébus ont été mis en fourrière, et 58 restitués à leurs propriétaires. 16 d'entre eux sont la propriété de Kaza, et cinq sont l'objet d'un litige entre les "propriétaires" et Isabelle Ramananjarosoa, toujours à la recherche de ses 66 zébus volés.
Du côté du périple d'Ambatobe, treize bovidés de Rémy Rajama ont été mis en fourrière. L'homme est actuellement sous les verrous, à Miarinarivo, pour vol de boeufs. Miarinarivo étant la seule ville des alentours ayant un tribunal et une maison d'arrêt.
Par ailleurs, que ce soit à Ambondro ou à Ambato, les gendarmes ont toujours été bien accueillis. La nourriture leur est gracieusement offerte par les villageois. A Ambondro, un zébu a été offert en offrande aux gendarmes. Le périple d'une semaine s'est finalement déroulé sans encombre. Toutefois, une absence est à déplorer, celle de ... Kaza! 
1.200 bovidés contrôlés par semaine à Tsiroanomandidy
Si le marché des bovidés (mercredi et jeudi) a fait la renommée de Tsiroanomandidy, les vols de zébus l'a rendu "tristement" célèbre. "Les cas ne sont plus aussi fréquents qu'avant. On a remarqué une baisse significative des plaintes" souligne le Commandant de compagnie Gilbert Ralaibeza.
En effet, la ville n'est pratiquement plus touchée par les "dahalo". En revanche, les falsifications de papiers y font fureur. Ainsi, "le marché de Tsiroanomandidy regorge de boeufs volés, jouissant de faux papiers" déplorent les gendarmes de la région. Le contrôle s'avère néanmoins être rude, car en moyenne 1.200 zébus entrent en ville par semaine.
Les papiers en question sont les "passeports" des bovidés. Les propriétaires doivent posséder un certificat d'origine de bovidé et un certificat de vaccination émanant du vétérinaire, pour chaque bête. Ces papiers sont également nécessaires pour pouvoir marquer l'animal au fer rouge.
"On constate trop de fraudes. Il y a souvent plus de trois signatures différentes alors que le nom du signataire est le même" s'exclament les gendarmes chargés des contrôles, avant d'ajouter : "on en déduit que certains propriétaires signent eux mêmes leur passeport, ce qui laisse planer des doutes sur l'origine des boeufs" 
Reportage de Renaud Rinasoa Raharijaona et de Serge Rabarijaona 


NOSINTSIKA 13/12/2004

Prévisions - Le cap des 200 000 touristes est dépassé cette année La capitale, carrefour incontournable avant d'autres découvertes.
"Il est bon d'être modeste mais je pense que le cap des 200.000 touristes sera largement atteint cette année". Jacques Rabenirina, ministre du 
Tourisme a été le premier à déballer son bilan sur le tapis en cette fin d'année. Ces prévisions optimistes se basent néanmoins sur les chiffres 
enregistrés à la police des frontières pour la période de janvier à septembre et qui font état de 188.158 touristes non résidents.
On est encore loin des 500.000 touristes annuels prévus dans le business-plan pour l'année 2007 mais c'est déjà 30.000 de plus par rapport 
aux chiffres d'avant crise qui étaient à 170.000 touristes. Jacques Rabenirina a souligné le résultat du partenariat interministériel. "La vice 
primature y est pour beaucoup pour avoir augmenté la capacité de transport".Ces 200.000 touristes devront nous rapporter cette année 120 
millions de Dts.
Echos de l'écotourisme
Les hôteliers, même s'ils ont besoin de quelques rappels pour améliorer le taux de recouvrement des vignettes touristiques, ont dû, cette année, 
préparer 534 chambres additionnels pour étoffer les 9500 chambres existants. 
Ils ont également pu engager du personnel ou créer quelque 796 emplois. Ces résultats pourront être améliorés avec l'arrivée d'investisseurs. A 
l'exemple du groupe Accord ou encore le Japon et le Canada qui ont manifesté leur intérêt par des actions de formation.
Les chiffres de fréquentation de site indiquent que l'Ile rouge demeure verte chez les touristes parmi lesquels 58% d'entre eux ont préféré faire de l'écotourisme.
38% ont mis le cap vers le Sud, 21% vers le Nord, 19% vers l'Est, 13% à l'Ouest et le reste dans la région d'Antananarivo. Ces chiffres rejoignent l'attention portée sur la mise en place de réserves foncières touristiques qui a bénéficié de l'appui de la Banque mondiale. 362 sites sont actuellement inventoriés.
14% sont dans le faritany d'Antananarivo, 23% à Antsiranana, 30% à Fianara ntsoa, 7% à Mahajanga, 13% à Toamasina et 10% dans le Sud à Tuléar.
Actions ponctuelles
L'accent a également été mis en ce qui concerne la promotion de la destination. Foire de Liège, salon de Berlin, Wtn à Londres, Salon régal et 
autres. On a enregistré pas moins d'une dizaine de participations aux salons internationaux pour cette année afin de faire connaître Madagascar. Un site web officiel www.tourism.gov.mg a été mis sur pied pour plus de visibilité sur la destination.
Ces actions de communication sont renforcées par des actions ponctuelles avec déjà des prévisions ambitieuses. A l'exemple de la Chine qui a 
présélectionné la Grande île pour être une destination recommandée pour ses touristes. "Il y a 1 milliard 300 millions de Chinois dans le monde. 1% d'entre eux sera largement suffisant pour nous".
L'ombre de Spielberg
Madagascar à toujours attiré des réalisateurs de films documentaires. Et pas des moindre cette fois car la fondation créée par le célèbre réalisateur Steven Spielberg envisage de filmer quelques régions. Madagascar espère également entrer dans le planning de la Mbc qui projette de tourner un film documentaire dans ses émissions "Survivor" entre Swaziland et la Grande île. 
Des repérages en hélico ont déjà été effectués dans l'île.
Didier Raleva:

Les échos de la Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004 par nos sites partenaires 

   Le reportage photo sur www.rainizafimanga.com 

Fety sy Fihaonana

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Réveillon à Poitiers

La soirée sera animée par l'Orchestre Kat'mih et les Dj de Poitiers à Nosy Faly

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