Clikeo ny
2CV
mena |
Aujourd'hui
un cadeau..."
|

|
Derniers
Messages de nos Petites Annonces
Cliquez
>>
:
|
1)-
Mitady hotel resto akaiky plage , accé facile voiture , ho
vidiana apartir janvier 2005,
contact: Mr .rasoasamimanana email: tovohery@wanadoo.fr
2)-
Recherche sud malgache petit terrain bord de mer,avec ou
sans maison pour retraite . OPrix correct, car petit moyen.
région Tulear, Ifaty anakao, faire offre détaillée, réponse
assurée Merci (tel 0467015071)
contact: audermatte email: nickyange2@aol.com
3)-
je recherche 2 tortues radiata tortue de Tuléar bébé , si
vous connaissez un ami qui peut en rapporter merci
contact: Perretti Luc email: marseillac@yahoo.fr
3)-
je suis à la recherche de 2 tortues herman et ce depuis des
années.j'espère que par ce site, mon désir se réalisera.
contact: Safis Basile email: basile.safis@wanadoo.fr
|
|
... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
TF1
28 décembre 2004
Asie : plus de 50.000 morts et disparus
Quarante-huit heures après la déferlante des tsunami en Asie du
Sud-Est, le bilan ne cesse de s'alourdir. Au moins 25 000 morts ont déjà été recensés.Parmi les pays les plus touchés : le Sri
Lanka, l'Indonésie et l'Inde, où 30 000 personnes sont encore portées disparues.
 |
Inde : selon le dernier bilan, 7 523 personnes sont mortes, principalement dans les Etats du Tamil Nadu et de l'Andhra Pradesh voisin. La région de Pondichéry et les îles d'Andaman et Nicobar, dans l'océan Indien, ont été durement touchées, avec au moins 3 000 morts. Le bilan définitif pourrait être encore plus effroyable puisque 30 000 personnes y sont portées disparues.
Indonésie : au moins 4 725 morts. Le plus grand nombre de victimes, au moins 3 000, a été décompté dans la région de Banda
Aceh, à la pointe nord de la province d'Aceh dans l'île de Sumatra, la plus proche de l'épicentre du séisme sous-marin. Des vagues atteignant 10 mètres de haut y ont emporté les habitations en bois. Certaines zones ont été couvertes de deux à trois mètres d'eau.
Thaïlande : Le vice-ministre de l'Intérieur a fait état de plus de 990 morts, dont plus de 700 étranger, dans le sud du pays et ses îles paradisiaques. Le désastre est survenu en pleine saison touristique, à une période de l'année où les hôtels et les bungalows des côtes du royaume sont pleins à craquer. Parmi les zones les plus touchées : les stations balnéaires les plus populaires de la mer des Andamans, comme Phuket, Krabi et le "paradis" de Phi Phi.
Malaisie : 60 morts, dont deux touristes au moins, et plusieurs disparus ont été signalés dans les îles touristiques de Penang, principalement, et de Langkawi. On était sans nouvelles d'une trentaine de bateaux de pêche.
|
Maldives : Ces îles, situées à plus de 2 000 km de l'épicentre, ont également été touchées. Il y aurait 52 morts et une soixantaine de disparus selon les autorités. L'archipel est fréquenté par des dizaines de milliers de touristes à cette période de l'année.
Birmanie : Au moins 56 personnes ont perdu la vie dans le sud-est et des chalutiers sont perdus en mer.
Bangladesh : un père et son enfant sont morts dans le naufrage d'un bateau de touristes, selon des responsables locaux.
Sri Lanka : c'est le pays le plus touché. Le dernier bilan fait état de près de 11 960 morts et 2000 disparus. Parmi les victimes, figurent au moins 70 touristes étrangers, dont la nationalité n'a pas encore été établie. La localité de
Muttur, la plus durement touchée, est coupée du reste de l'île. La présidente a déclaré l'état de catastrophe natuelle
Maurice : On n'y signalait aucune victime, ni à Maurice ni sur
l'Ile Rodrigues. Les pique-niqueurs et vacanciers ont été invités à évacuer les plages par précaution, et les sorties en mer ont été déconseillées. Plusieurs embarcations ont été endommagées par des marées plus fortes qu'à l'habitude.
Maldives : Ces îles, situées à plus de 2 000 km de l'épicentre, ont également été touchées. Il y aurait 52 morts et une soixantaine de disparus selon les autorités. L'archipel est fréquenté par des dizaines de milliers de touristes à cette période de l'année.
Afrique : les raz-de-marée ont eu des répercussions jusque sur la côte orientale de l'Afrique. Un homme s'est noyé près de Mombasa, au Kenya, et 40 pêcheurs ont été retrouvés morts en Somalie tandis que 60 sont portés disparus. Au moins 10 personnes sont mortes noyées en Tanzanie.
Au moins 25 000 morts. Le dernier bilan, diffusé lundi soir, s'alourdit d'heure en heure. Il devrait encore s'avérer plus effrayant étant donné le nombre de disparus -30 000 rien que pour les îles de Andaman et Nicobar, dans le golfe du Bengale.
Ce drame est la conséquence du très fort séisme survenu dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 heures, heure de Paris, au large de l'île indonésienne de Sumatra. Selon l'Institut géologique américain, ce tremblement de terre aurait eu une magnitude 8,9 sur l'échelle de Richter. Ce qui en ferait le plus violent depuis celui de Chili en 1960.
Il n'aura pas fallu une demi-heure pour que les raz-de-marée atteignent les premières côtes, surprenant de nombreux habitants et touristes. Trois heures plus tard, un second séisme de magnitude 5,7 a eu lieu au sud des îles d'Andaman et Nicobar, en Inde. Là encore, des raz-de-marée ont frappé les côtes. L'Afrique, pourtant distante de plus de 7 000 km, a même été atteinte.
Les
Nouvelles 27/12/2004
Le sud et l'est de l'Asie dévastés par un séisme faisant 10.000 morts
Le lendemain de Noël a été tragique pour des centaines de milliers d'habitants du Sri
Lanka, d'Indonésie, d'Inde, de Malaisie et de Thaïlande. Le plus violent séisme de ces 40 dernières années, suivi d'un raz-de-marée, y a fait au moins 10.000 victimes : plus de 8.700 morts sont actuellement recensés. Des vagues de plus de 6 mètres de hauteur ont tout balayé sur leur passage. Le raz-de-marée a même été ressenti en Somalie
EURONEWS
27/12/2004
Tsunami en Asie du sud-est : au moins 23 000 morts
 |
Toutes les heures désormais, toutes les minutes sur les côtes d'Asie du sud-est, des corps sans vie sont retrouvés, venant alourdir un bilan catastrophique qui est déjà de 23 000 morts.
Le nombre de victimes risque d'augmenter car plusieurs milliers de disparus sont signalés, notamment en Inde et au Sri
Lanka.
Les côtes de la Thaïlande, de l'Inde, du Sri Lanka, d'Indonésie, de Malaisie et des Maldives ont été ravagées sur plusieurs centaines de mètres par ce tsunami d'une ampleur quasi-inédite... Plus d'un million de personnes se trouvent à présent sans abri. |
A l'origine de ces raz-de-marée, un séisme de 8,9 degré sur l'échelle de Richter, le plus important enregistré au cours de ces quarante dernières années, et dont l'épicentre s'est situé au large du nord des côtes de l'Ile indonésienne de Sumatra.
Ces zones côtières, extrêmement peuplées, sont également prisées des touristes... Plusieurs ressortissants étrangers, dont 3 Français et 2 Belges pour l'instant, sont parmi les victimes... Beaucoup sont portés disparus.
Les organisations humanitaires du monde entier et plusieurs pays ont commencé à envoyer de l'aide dans ces régions, l'ONU a par ailleurs mis en garde contre le risque d'épidémies.
Clicanoo
27/12/2004
Le séisme de force 8.9 en Asie du Sud Est, qui a fait des milliers de morts, s'est propagé jusqu'à la Réunion
De brusques montées des eaux ont semé la pagaille, hier, dans le port de Saint-Gilles et de Sainte-Marie. Une vingtaine d’embarcations ont été sérieusement endommagées. Certaines ont irrémédiablement coulé. Aucun blessé n’est à signaler, mais les dégâts sont impressionnants. ...

|
L'onde de choc
Par mesure de précaution, les autorités ont évacué le bassin portuaire et toutes les plages du littoral ouest, tandis que dans
l’Est, les bords de mer son interdits. Récit d’un fol après-midi où les bateaux se sont mis à danser la gigue sans que personne ne puisse les dompter...
“En 17 ans, je n’ai jamais vu ça à la Réunion. Et pourtant, j’en ai connu des cyclones... et des vrais”. Les brusques montées des eaux qui ont dévasté le port de Saint-Gilles, hier, ont surpris même les vieux loups de mer. Particulièrement exposé à ces lames de fond par son entrée orientée plein nord, le bassin de plaisance ressemblait en effet au lit d’une rivière en crue. Ça vient d’en dessous et ça détruit tout.
UNE MER CALME EN SURFACE, DÉCHAÎNÉE AU FOND
“La première vague est arrivée vers 13 heures, raconte un marin qui déjeunait avec sa famille dans un restaurant donnant sur les quais. L’eau est montée brusquement d’un mètre. Au début, personne ne s’est inquiété. Jusqu’à la troisième vague, celle qui a fait le plus de dégâts”. Le niveau monte alors de deux mètres. L’eau s’engouffre dans le port comme un torrent furieux. |
Devant le bar de la marine, là où le chenal devient plus étroit, les bateaux encaissent le courant de plein fouet. Ils tanguent, se renversent, s’entrechoquent violemment. Certaines amarres lâchent, c’est dire la force du courant. Des barques incontrôlables se fracassent un peu partout. “La seule chose à faire, c’est de se barrer en mer dès qu’il y a une accalmie”, lance un témoin avisé. Plus facile à dire qu’à faire. Un zZdiac tente le coup et reste une bonne minute à lutter contre les flots, tel un albatros affrontant le vent.
A une vingtaine de reprises, le manège se reproduit. Le niveau de l’eau baisse brusquement puis remonte en une trentaine de secondes. Les gens s’agglutinent sur les quais sans percevoir le danger potentiel. La mer, calme en surface, est déchaînée au fond. Les plaisanciers tentent de protéger leurs embarcations, s’énervent ou se résignent. Certains, médusés, se pressent devant les télévisions des bistrots qui diffusent les images des raz-de-marée en Asie du sud-est. La violence des éléments en stéréo.
Alain Dulac, le patron du bar de la Marine, prend peur en voyant venir une grosse vague. Illico presto il évacue sa terrasse bondée. “Je ne craignais pas d’être inondé, explique-t-il. Mais j’ai quand même dégagé tout le monde à l’étage pour que personne ne se fasse écraser si un bateau venait à basculer côté quai”.
UNE VINGTAINE DE BATEAUX CHAVIRENT
Les gendarmes évacuent finalement les quais vers 15 heures, une heure après avoir décidé de vider les plages de la commune de ses hordes de vacanciers. Les autorités établissent leur PC au restaurant Le Saint-Gilles. Se basant sur des nouvelles en provenance de Maurice et de Sainte-Marie, ils annoncent la venue de chaque nouvelle vague. En bas, les pontons sont quasiment déserts. De toute façon, le mal est déjà fait. Une vingtaine de bateaux ont chaviré. Plus du double sont amochés d’une façon ou d’une autre. Des pontons mobiles ont été arrachés. Le port ressemble à un cimetière flottant. “C’est que c’est venu de loin cette affaire, d’Indonésie il paraît, lâche une dame qui a assisté à tout ce charivari, comme plusieurs centaines de badauds. Vaut encore mieux notre volcan !”.
Bertrand Yvernaul
Wanadoo.mg
27/12/2004
Séisme en Asie : des répercussions jusque sur les côtes malgaches
27-12-2004 / 14:49
Le séisme qui a ravagé cinq pays de l’Asie a eu quelques répercussions jusque sur la côte sud-est malgache. Ainsi, une centaine de ménages sis près de la plage de Manakara, ont dû être évacués hier.
Après le séisme, les vagues se sont retirées pour entraîner une marée basse inhabituelle. Mais par la suite, les vagues sont remontées d’une manière inquiétante. Les autorités ont donc décidé l’évacuation de ces personnes dont les habitations se trouvent à quelques centaines de mètres des rivages. La mer de Manakara se caractérise notamment par le récif corallien qui borde ses rivages et cette barrière naturelle est comme un obstacle qui affaiblit quelque peu les mouvements.
L’opinion publique compatit avec les Asiatiques, tout en se félicitant de ne pas avoir eu à subir une telle catastrophe naturelle. Malgré tout, le cyclone Chambo se trouve toujours au large de la côte nord-ouest de Madagascar. Jusqu’ici, il n’affecte pas la météo dans la Grande Ile. Mais d’ores et déjà, l’opinion publique craint que ce cyclone atteigne les côtes malgaches et amène une fois de plus des dégâts à une économie enfoncée par l’inflation et la dépréciation de la monnaie locale.
©MATERA
La
Gazette 27/12/2004
Le Père Noël est en faillite
On croyait tous que le jour de Noël allait faire exception. Mais non ! Les queues qui ont marqué le quotidien de la capitale, mais aussi de la quasi-totalité du pays ces dernières semaines à cause de la pénurie de riz, étaient visibles hier matin dans au moins deux quartiers : Ambohitrarahaba et Sabotsy-Namehana.
Par ailleurs, les petites gens attendaient leur tour pour 250 ou 500 g de viande de bœuf. « Nous vivons au jour le jour », nous confie une mère de famille, le regard gêné. Chaque Malgache a toutefois vécu la fête de la Nativité dans la résignation devant les difficultés de la vie. Cette année, le Père Noël était en faillite. Rares ont été les familles qui pouvaient encore se permettre d’offrir des cadeaux même aux tout-petits alors que ce ne sont pas les jouets qui manquaient. Cette année, les magasins avaient même proposé une gamme très large à des prix abordables. Mais ce sont les moyens qui ont fait défaut après les avances spéciales prises devant la cherté du coût de la vie et en l’absence d’une prime de fin d’année dans la quasi-totalité des entreprises.
Noël est pourtant synonyme d’espérance. Aussi est-il inutile de se lamenter de ce qu’on a vécu samedi et dimanche et ce qu’on continuera de vivre ce prochain week-end. Il faudrait voir et agir pour que les fêtes et les lendemains de fête ne déchantent plus. A ce propos, le message diffusé par le cardinal Armand Razafindratandra s’apparente à une interpellation à tous les citoyens.
Hier dans l’émission dominicale de l’Eglise catholique sur TVM, il s’est demandé si les Malgaches ont vraiment envie de se développer. Il s’est posé la question en prenant l’exemple du système de riziculture intensive (« vary maro anaka ») qui a été prouvé comme un moyen efficace de relever la production rizicole, mais que peu ou prou de Malgaches adoptent. Ce système, faut-il le rappeler, a été promu par un jésuite, le Père Henri de Laulanie. Ce n’est pourtant pas pour cette raison que le cardinal a cité le cas.
C’est sans doute devant le drame vécu par le pays en termes de sécurité alimentaire que le cardinal a choisi cette solution en réponse à la question de l’animateur sur les responsabilités des parents devant le contexte actuel. L’archevêque d’Antananarivo ayant développé le thème de la famille au cours de cette émission.
Ce message du cardinal s’adresserait alors aussi bien aux dirigeants, qui, dans la société malgache sont considérés comme les parents, et aux administrés. Les parents, a-t-il expliqué, ont le devoir d’assurer les besoins fondamentaux des enfants : alimentaires, matériels et moraux… Les enfants ont besoin de respecter leurs parents. L’allégorie serait facile à comprendre.
En tout état de cause, nous sommes condamnés à chercher par nous-mêmes les voies et moyens de s’en sortir. Car le Père Noël est venu partout dans le monde, sauf chez nous. Les investisseurs ne viennent que là où il y a de l’argent à prendre en toute sécurité et l’aide publique octroyée par les pays riches est en cours de dégringoler dangereusement.
Rien que la semaine dernière, le Japon a réduit son aide extérieure avec un volume le plus bas depuis 16 ans, tandis que les Etats-Unis ont sabré une bonne partie de leur aide alimentaire. Ces réductions ont été faites à la suite d’impératifs budgétaires.
Au lendemain de l’annonce de la réduction des fonds destinés à l’aide alimentaire, la presse américaine a rapporté que de nombreux programmes réalisés par les ONG américaines en seront affectés. Lisa Kuennen, expert en aide alimentaire au sein du CRS (Catholic Relief Service), a annoncé que cette ONG doit supprimer certains programmes en Indonésie, au Malawi et à Madagascar, a rapporté le New York Times, mercredi dernier. Ce genre de nouvelle serait le cadeau que se passeraient les milliers de déshérités jusqu’à présent, bénéficiaires des actions du CRS.
AllAfrica.com
28/12/2004
24 et 31 décembre :
journées chômées mais payées pour les mamans
Midi Madagasikara (Antananarivo) 15 Décembre 2004
Vola A.
« Les journées du 24 et du 31 décembre seront chômées mais payées pour les mamans. Et ce, pour permettre aux familles de passer les fêtes de Noël et de fin d'année dans une vraie ambiance de bien-être et de bonheur ». Telle est la déclaration du Président Marc Ravalomanana lors de la clôture de la conférence nationale sur la planification familiale, hier, au Hilton Madagascar.
Ces deux jours d'échanges entre les forces vives, venant des 22 régions du pays, ont justement porté sur la conception et l'élaboration de : « nouvelles stratégies de vulgarisation du planning familial (PF) pour le bien-être des familles malgaches ». L'idée est de libérer un peu les femmes des grossesses successives, quelquefois inopportunes qui, à la longue, les usent et ne leur permettent pas de participer activement au bien-être de leur famille. Cette situation se répercute sur leur santé et celle de leurs enfants. Ayant recours au PF, une femme est beaucoup plus épanouie et plus sereine, donc plus apte et disponible pour sa famille. Tous les responsables ont été unanimes à admettre l'importance du PF. C'est un des moyens permettant de rompre la spirale de la pauvreté qui fait que « trop d'enfants est synonyme de trop de bouches à nourrir, trop de pression sur la famille. Ce qui aura un impact sur le budget et partant, sur l'éducation, l'environnement ». Selon Marc Ravalomanana : « Les parents devraient pouvoir fixer et choisir le nombre d'enfants qu'ils désirent, pour améliorer la vie familiale et instaurer ainsi le bonheur dans ce milieu ».
Aussi, l'initiative du ministre de la Santé et du Planning familial, Jean Louis Robinson, pour la tenue de cette conférence sur la planification familiale, a-t-elle été hautement saluée par le Président de la République. Il reste que la réalisation de la vulgarisation du PF nécessite la mobilisation de plus de ressources.
|
Cliquez
sur TetezamitaKely |
...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
|
EURONEWS
27/12/2004
Les
côtes de l'Océan Indien endeuillées par la catastrophe
Les
agences d'aide internationale et les organisations humanitaires du
monde entier ont commencé à envoyer du personnel, du matériel
et des dons vers les zones sinistrées.
Ces images montrent un littoral sri lankais complètement dévasté,
et font craindre un nombre énorme de sans abris... On estime
d'ores et déjà que pour les 8 pays touchés par la catastrophe,
ils seraient plus d'un million.
On estime que le séisme qui a déclenché ce tsunami meurtrier était
500 fois plus puissant que celui qui avait eu lieu à Kobé au
Japon en 1995. Le Japon s'est depuis lors doté de systèmes
d'alerte contre les tremblements de terre et les tsunamis... Mais
de tels systèmes n'existent pas autour de l'Océan Indien, ce qui
explique que personne dans les pays touchés n'a pu prévoir à
temps la catastrophe.
TetezamitaKely
27/12/2004
Un
Noel pour nos enfants
 |
Des
Artistes sans frontières pour faire plaisir à nos
RagasyKely.
Le
Clown professionnel (Marguerite Dubois), le MpihiraGasy (Faffa
Andriamilantonirinason), L'Artiste Peintre Guy
Ramard, l'auteur compositeur- musicien Gilbert Ramiarison
...
...et
un père Noel ARF.
Le
dimanche 19 décembre 2004 à la salle Robespierre d'Ivry sur
seine, toute une pléiade d'Artistes se sont succédés et
on montré leurs talents pour le bonheur des familles malgaches.
Les enfants Rainizafimanga ont été ravis et leurs parents ont
retrouvé leurs souvenirs d'enfance de Mada.
D'autres
talents artistiques ont été découverts... de trés jeunes
chanteurs "des graines de stars" et un artiste peintre
tel que Guy Ramard de La Réunion.
Toutes
les photos sur www.rainizafimanga.com
|
L'origine
du Père Noel
Saint Nicolas
est né à la fin du IIIe siècle en Lycie (sud de l'actuelle
Turquie). Il était évêque de Myre. C'était un homme réputé pour
sa bonté. Mais dans les faits, rien ne le prédisposait à devenir le
saint homme qui distribue des cadeaux aux enfants...
Lors des Croisades, on a retiré ses reliques de l'église de Myre
pour les transporter à Bari, en Italie. Un chevalier lorrain aurait
aussi récupéré une de ses phalanges. A cette époque, il était fréquent
de recueillir des reliques de saint... et l'authenticité importait
peu! Il l'offrit à l'église de Port. Devenue lieu de pélerinage, la
ville est alors rebaptisée Saint-Nicolas-de-Port. Ce brave homme
devient le saint patron de la Lorraine. En 1477, le duc de Lorraine,
René II, lui attribue sa victoire contre Charles le Téméraire, qui
trouve la mort à Nancy.
Saint Nicolas a réalisé plusieurs miracles, comme celui d'avoir
resuscité trois enfants. Une chanson populaire raconte l'histoire de
trois petits enfants partis glaner dans les champs... A la nuit tombée,
perdus, il frappent à la porte d'un boucher. A peine entrés, il les
tue, les découpe et les met au saloir... Sept ans plus tard, saint
Nicolas passant par là, leur redonne la vie...
Saint Nicolas devient alors le protecteur des enfants. C'est aussi le
saint patron des jeunes hommes non mariés. Saint Nicolas est aux garçons
ce que Saint Catherine est aux jeunes filles. C'est aussi le patron
des navigateurs: il a contribué à sauver des équipages de la tempête.
MIDI
MADA 28 décembre 2004
Conseil supérieur de la magistrature
: 12 magistrats traduits pour faute professionnelle
Le cas s’était déjà présenté l’année dernière et il se renouvelle encore cette année, surtout au niveau du nombre : 12 magistrats ont été traduits devant le Conseil supérieur de la magistrature ou CSM, en réunion du 20 au 23 décembre dernier, soit pour faute professionnelle, soit pour violation des règles d’éthique et de déontologie.
B.A.
Ainsi, après délibération, le Conseil a rendu les décisions ci-après : un dossier a été renvoyé à la prochaine session, un magistrat a été renvoyé à des fins de poursuite, deux magistrats ont fait l’objet d’avertissements, deux autres ont reçu des blâmes, trois magistrats ont été frappés d’un abaissement d’échelon, deux autres ont fait l’objet d’une réduction d’ancienneté d’une année, et un magistrat a été condamné à une exclusion temporaire d’un an. Toutes ces peines sont jugées sévères, car elles touchent de près à l’avancement et aux avantages qui en découlent pour les concernés. Selon une source judiciaire, la plupart de ces magistrats traduits devant le conseil supérieur de la magistrature travaillent en province, et sont surtout accusés de corruption et d’autres malversations et entorses dans l’accomplissement de leurs tâches.
1er grade
Pour ce qui est des peines qu’encourent ces derniers, la réduction d’ancienneté consiste à leur enlever une année sur leur durée de travail, l’exclusion temporaire suspend la solde pendant une année, et quand le concerné sera réintégré, celle-ci ne sera pas rappelée. Rappelons que ces derniers commencent comme stagiaires, puis passent en 4ème grade avant de gravir tous les échelons qui les amèneront au 1er grade. Une sanction ou un blâme dans cet avancement peut donc sérieusement compromettre l’avenir d’un magistrat, surtout quand il écope d’une exclusion temporaire, la sanction jugée la plus sévère. L’année dernière, la traduction des 12 magistrats devant le Conseil Supérieur de la Magistrature avait fait des vagues, car elle constituait une première dans les annales de la Justice.
Réactions
Les magistrats ont toujours joui d’une quiétude plus ou moins honnête dans l’accomplissement de leurs tâches, ce qui leur conférait une image d’« intouchables ». Suite aux décisions prises l’année dernière des réactions s’ensuivirent, surtout de la part du corps de la magistrature, car les opinions étaient divisées. Certains estimaient que les 12 « coupables » ont été des boucs émissaires, car la gangrène de la corruption et des pratiques plus ou moins inavouables qui avaient cours au sein de la Justice était monnaie courante, et touchait un grand nombre. Mais apparemment, l’objectif d’assainissement au sein de la Justice se poursuit et ces traductions de magistrats devant le CSM en constituent un exemple vivant. Il est certain que des réactions de la part des magistrats vont survenir après cette décision du CSM, mais du côté de l’opinion, celle-ci rassure, car il s’agit d’une gage de transparence au sein de la Justice. Le mieux qu’on puisse souhaiter, bien entendu, c’est que les coupables aient vraiment mérité leurs sanctions, et que ces sanctions dissuadent ceux qui sont encore tentés de récidiver…
OPPOSITION
: Des hommes d’Eglise en première ligne
La politique et la religion font-elles bon ménage ? Pour les uns la réponse est affirmative quand celui qui marie les deux concepts pratique le premier comme le second « en son nom personnel ». Pour les autres, un abri, sinon une simplicité flagrante, où la délimitation de la frontière, dépendrait donc du « lieu » où se trouve le pratiquant. Il est par exemple facile pour le Pasteur Edmond Razafimahefa de soutenir qu’il n’avait pas à adopter son attitude actuelle quand il était encore investi du statut de président de la Fjkm ou du Ffkm. Quand bien même il se serait toujours présenté comme candidat au poste du président de la Fjkm lors du grand synode d’Ambatondrazaka. S’il avait été alors réélu à la place du Pasteur Rasendrahasina, aurait-il alors continué à se taire et ne serait jamais devenu président du RFN… ?
Val A.
Parcours
De toute façon, son cas n’est pas le seul. La double casquette des hommes d’église, notamment ceux qui se sentent « appelés » par une force invisible à servir à la fois en tant que politiciens et pasteurs ou prêtres, permet à ces derniers de se faufiler à travers les mailles qui séparent la chose divine et spirituelle de la chose politicienne. Certains s’émerveillent par exemple lorsqu’ils se remémorent le brillant parcours du Pasteur Andriamanjato quoiqu’ils ne savent plus parfois s’ils écoutent le politicien ou le prélat lorsque ce dernier se trouve devant un micro. Au cours de la campagne électorale de la présidentielle de 2001, bon nombre de Malgaches ont manifesté de la sympathie à l’endroit de ce pasteur candidat – Daniel Rajakoba – pour ses douces homélies émaillant ses discours de propagande. Pourtant, il n’a pas été élu pour autant.
Liberté
Le Père, journaliste chevronné, Rémi Ralibera, a beaucoup fasciné ses élèves à l’Ecole de Journalisme d’Ankatso (dont l’auteur de cet article). Grâce à sa vivacité, son esprit critique et sa détermination. C’est un « Raiamandreny » accueillant, ouvert et très sociable. Toutefois, quand il se mêle de la politique, l’on risque toujours de se demander s’il est resté le même. Tout autant pour lui que pour les autres, le meilleur abri, c’est d’agir en « leur nom personnel ». Ils souhaitent jouir de cette liberté, cette faculté de se comporter comme quelqu’un d’autre, prouvant ainsi que l’habit ne fait pas toujours le moine.
Laïcs
En tout cas, le régime Ravalomanana fait actuellement face à une lignée d’hommes d’église surtout dans le camp de l’opposition. Ils sont nombreux dans l’entité dite RFN et ils sont nombreux en dehors. Leur finalité n’est forcément pas la même. Les uns caressant des ambitions plus douteuses, vu leur passé, les autres pouvant être animés d’une volonté réelle de redr
MADAMAKI
28/12/2004
LE CLASSEMENT DE MADAGASCAR SUR LE RANG MONDIAL
Pour finir en beauté cette année avec vous, la rédaction vous dresse un bilan très succint de l’année 2004.
En 2004, les cinq premières places du rapport annuel sur la compétitivité demeurent occupées par les cinq mêmes bons élèves qui figuraient déjà en tête du palmarès 2003 : la Finlande, les Etats-Unis, la Suède, Taïwan et le Danemark sont les cinq économies les plus compétitives de la planète.
Madagascar occupe la 96ème place du classement sur les 104 pays classés par le Forum économique mondial, en 2002 Madagascar était le 2ème pays le plus pauvre du monde..
Selon la plus récente enquête de Mercer Human Resource Consulting sur la qualité de vie, Calgary se classe en tête du palmarès mondial relativement à la santé et à l’hygiène. Cette ville canadienne obtient une cote de 121, tout juste avant Honolulu, qui arrive en deuxième place avec 120.
La ville affichant les résultats les plus faibles au chapitre de la santé et des conditions sanitaires est Bakou en Azerbaïdjan, qui n’obtient qu’une cote de 25,5. Il y a pénurie d’hôpitaux et de fournitures médicales dans cette ville et l’infrastructure d’évacuation des déchets y est déficiente. Parmi les villes affichant de faibles résultats, notons Antananarivo, à Madagascar, Dacca, au Bengladesh, et Brazzaville, au Congo, qui obtiennent des cotes respectives de 26, 29 et 32.
Quant à la lutte contre la corruption, selon le classement de l'organisme Transparency International (TI) sur la corruption mondiale La grande île se trouve en 82ème rang mondial sur 144 pays, en 2003 elle était placée 88ème.

Photo :Xavier Daboyui dans l'ouest de l'île. |
Dans le domaine du tourisme, d’après les chiffres recueillis par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) : Madagascar a obtenu de bons résultats (+48 %) et l'Ouganda (+41 %). Le Kenya a bénéficié d'une augmentation de la capacité à bord des avions vers l'Europe et relevé une progression de 18 pour cent du nombre d'arrivées aux principaux points d'entrée jusqu'en août. Les Seychelles (-4.2 %) et, dans une moindre mesure, Maurice (0.2 %) ont continué de pâtir d'une augmentation de la concurrence de destinations des Caraïbes ou de l'Asie du Sud.
Air Madagascar est la seule entreprise malgache qui figure dans la liste du classement des 500 premières entreprises africaines, établie par le magazine hebdomadaire Jeune Afrique l’intelligent sur la base des chiffres d’affaires réalisés en 2003.
Et enfin, selon le classement hebdotop, votre site préféré (madamaki.com) est le seul site malgache qui se trouve dans les 100 premiers sites francophones spécialisés dans le tourisme : 96ème place du classement sur les 5957 sites inscrits |
recueillis par Jeannot Randroso
Mada
Magazine 27/12/2004
ARMEE ET GENDARMERIE : Onze nouveaux Généraux de Brigade
Un conseil des ministres s’est tenu hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra sous la direction du président de la République, Marc Ravalomanana. Il s’agissait de procéder à une nouvelle promotion des officiers supérieurs des Forces armées au sein de
l’Armée et de la Gendarmerie Nationale. Effectivement, à l’issue d’un tel conseil, onze Colonels ont été promus au grade de Général de Brigade dont 9 de
l’Armée et 2 de la Gendarmerie.
Val A.
Validité
Pour la catégorie « Elément terre », 5 Colonels accéderont au grade de Général de Brigade, à savoir Thaina Jonh Olivier, Ratovoson Raymond, Rabialahy Jean Raphaël, Katsiha Maimé, et Tonga Mahatoy Harinineny. Pour la catégorie « Elément santé » 2 médecins colonels et 2 autres dentistes colonels ont été promus. Il s’agit respectivement de Tovone Xavierson Godard, Ramarokoto, Rabearisoa Andrianatoandro William et Andriamanalinjafy Rasolo. En ce qui concerne la Gendarmerie nationale, les deux officiers supérieurs promus généraux de Brigade sont Randevoson Jean Fulgence Arsène et Razanamahefa Emmanuel Frédéric. Il est à noter que la promotion de certains d’entre eux a validité à partir du début de cette année 2004.
A remplacer
D’autres décisions ont été prises au cours de ce conseil des ministres. Deux Directeurs au sein du ministère des Affaires étrangères sont « limogés ». Il s’agit du Directeur Administratif et Financier et du Directeur de la Coopération bilatérale. Tandis que le Secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports a été remplacé par Randrianarison Jean Gabriel. Au sein du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Rakoto Jean Claude est nommé Administrateur Délégué auprès de la Société
d’Intérêt National des Produits Agricoles (SINPA), tandis que deux autres Directeurs généraux du même département sont à remplacer. Il s’agit du Directeur général du Développement des Régions auprès de ce ministère, et du Directeur général de la Société
d’Etat « Sambava Voanio ».
Accord
Une autre nomination aux hauts emplois de l’Etat a été opérée au cours de ce conseil. Au ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, Andriamialison Haingoson est nommé Directeur du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza. Une communication relative à l’accord entre la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Africain de Développement (FAD) et le Gouvernement malgache sur l’établissement du Bureau national de la
BAD/FAO à Madagascar a été approuvée. De même pour la communication relative à la création de la Brigade en Attente de l’Afrique Orientale.
TIM
France 27/12/2004
Marcel RANJEVA « Intégrer Madagascar à l'économie mondiale »
Source Tribune de Madagascar
Le ministre des Affaires étrangères a participé au colloque international sur la mondialisation dans l'Océan Indien qui s'est tenu à La Réunion le 8 décembre dernier. Co-organisé par les FAZSOI, la Région Réunion et l'Université de La Réunion, ce colloque a vu la participation de plusieurs sommités issues de La Réunion, Maurice, les Seychelles et les Comores. Ce fut l'occasion pour le ministre des Affaires étrangères de partager à l'assistance la vision de Madagascar sur la mondialisation. Ancien auditeur de l'IHEDN, le ministre a tenu à préciser d'emblée son plaisir de participer à une telle rencontre, et ce d'autant plus qu'il est de coutume à l'Institut de Défense Nationale de donner une grande liberté aussi bien au conférencier qu'aux auditeurs pour que de la discussion puissent jaillir des éléments de réponse à la problématique posée. Et le ministre d'affirmer que l'objectif de Madagascar est l'intégration à l'économie mondiale par la mise en œuvre d'une politique nationale appropriée. L'intégration régionale serait dès lors l'une des démarches essentielles ; elle est justifiée par l'insularité et l'éloignement du pays des grands pôles de développement économique. "Viser le marché mondial est certes l'objectif", a affirmé le Général Ranjeva. "Mais parallèlement à cette approche géographique, Madagascar prend aussi en considération l'aspect globalisation. Ces deux aspects sont inséparables car l'objectif dans l'un et l'autre cas est l'avènement et la consécration du marché mondial". Selon le ministre, même si l'intégration régionale constituait le meilleur moyen pour prendre part au processus de la mondialisation, il n'en reste pas moins que de nombreuses barrières devraient être levées. En effet, la crédibilité du processus est tributaire de la capacité de l'économie de chaque pays à participer à sa dynamique. Le ministre Marcel Ranjeva pense alors qu'il est nécessaire de procéder à des concertations et à une coordination en matière d'investissements. Il faut également savoir tirer profit des possibilités offertes par la collaboration entre les organisations régionales telles la COI (Commission de l'Océan Indien), la COMESA ("Common Market of Eastern and Southern Africa"), la IOR/ARC ("Indian Ocean Rim"') et SADC ("Southern Africa Development Community"). Enfin, si régionalisation et mondialisation engendrent de nouvelles formes de menace et posent de nouveaux défis pour la sécurité, l'ampleur des changements causés par la globalisation remodèle la notion de sécurité intérieure. Mais d'un autre côté, le ministre Marcel Ranjeva s'est voulu réaliste et pragmatique. Selon lui, "Madagascar est aussi conscient que la régionalisation dans la mondialisation peut être une fausse bonne idée". Sur cet aspect, il a noté que la régionalisation, considérée comme l'expression d'une solidarité de proximité, peut représenter un frein et une restriction à l'avènement du marché global et mondial. En effet, la mise en place d'un système préférentiel régional consolide les échelons intermédiaires du marché des capitaux et de celui des biens et des services. Ces échelons renchérissent les coûts car ils constitueraient des obstacles à l'expansion des méga-investisseurs ou du gigantisme industriel. Par ailleurs, la solidarité de proximité que représente la régionalisation ouvre la voie à une économie sociale qui surplombe les coûts et limite les profits. Enfin, l'avènement d'un espace économique régional pour nous se heurte directement à la mondialisation du marché chinois avec inondation de produits sans coûts de production, à des prix accessibles à un marché non solvable . Comme pour rejoindre ce qui a été dit plus haut, le ministre des Affaires étrangères malgache, le Général Marcel Ranjeva, a également présenté lors de ce colloque la vision 2020 pour Madagascar et ses régions, intitulée "Madagascar naturellement". Cette vision qui sera rapportée dans la mise à jour du DSRP, a pour objectif de valoriser les potentialités afin d'avoir des paysages, des villes et des villages florissants, une nature protégée et valorisée par l'homme, une population vivant et travaillant en paix dans des conditions humaines favorables, un pays reconnu dans le monde pour ses produits naturels et sa biodiversité et les hommes comme acteurs principaux, au centre de toutes les délibérations. Cette vision tend d'un côté vers un développement rural en vue de réduire la pauvreté, améliorer l'éducation et la santé, offrir des égalités de chance pour les jeunes, diminuer le clivage villes et monde rural et offrir des opportunités aux citadins. En concluant, et pour en revenir à l'échelle de la globalisation, le ministre des Affaires étrangères Marcel Ranjeva a déclaré que l'insularité n'était plus une garantie de sécurité même contre les menaces extérieures. La multiplicité, voire le caractère infini des formes que peuvent revêtir les menaces surtout dans un contexte de mondialisation et de globalisation, justifie la mise en commun des ressources, des expériences et des moyens, fussent-ils réduits ou limités.
Les Chinois de Behoririka changent de tactique et propose des prix défiant toute concurrence
Source Les Nouvelles
« Les Chinois de Behoririka ont changé de technique commerciale ». Après avoir mis en place toutes les infrastructures de vente et les circuits commerciaux, ils ont fait « louer » les magasins à des revendeurs malgaches. En ce moment, la moitié des locaux de Chinatown de Behoririka est occupée par des locataires qui vendent les produits « made in China ».
Ce système de sous-location arrange bien les affaires. Les Chinois, en tant que grands patrons, n'auront plus à apprendre la langue, mais qu'à récupérer les recettes, le loyer des magasins qu'ils se doivent d'approvisionner. Les commerçants locaux se contentent donc des bénéfices sur les produits. Le premier souci est de pouvoir payer le loyer mensuel de 1à 1,5 million de Fmg pour 80 m2.
Les produits chinois sont très prisés en ce moment et envahissent tout le territoire. Leurs prix défient toute concurrence et correspondent au pouvoir d'achat de la population. Une chemise à 5000 Fmg, un pantalon à 25.000 Fmg et des paires de chaussures à 25.000 Fmg, le tout pour 75.000 Fmg et le tour est joué pour les fêtes de fin d'année. Mais, ce qui n'arrange pas les affaires des marchands de tissus et des tailleurs. Ces derniers n'ont plus la cote en ce moment auprès de la masse populaire. Outre les produits de Chine, les friperies tiennent également une place importante dans l'habillement.
En cette saison de fêtes, Behoririka est le quartier le plus visité de la capitale. Du matin jusqu'au soir, des milliers de personnes font le va et vient pour avoir le meilleur prix et la meilleure qualité étant donné que le choix est multiple. Il est évident que la qualité laisse à désirer face aux labels de marque. Mais la contrefaçon est flagrante. Les Chinois excellent également dans ce domaine. À cause du faible pouvoir d'achat, personne ne peut se permettre d'avoir une chemise originale de marque « Lacoste » à 750.000 Fmg.
Déjà les voitures asiatiques abondent sur le marché de l'automobile à Madagascar, puis, le riz asiatique est arrivé, et maintenant, on s'habille « made in China ».
Nosintsika
26/12/2004
Salut à tous,
Un discours un peu militant - Bonne lecture
Les moderateurs Nosintsika
Plaisirs de Chocolat, Servitudes du Cacao, Misères au Sud
(22/12/2004 )
Sortie des privilèges de la noblesse des siècles d'Ancien Régime, le chocolat s'est peu à peu démocratisé au Nord jusqu'à devenir un des plaisirs gustatifs les plus répandus en Europe et aux Etats-Unis. En plus du goût, d'un art de vivre, et d'une certaine douceur qu'il évoque, le chocolat est paré de vertus anti-dépressives et d'une aura savamment entretenue par les réclames incessantes des empires financiers qui se sont construits au fils des siècles sur sa fabrication. Mais ce n'est pas tout, acheter du chocolat c'est mettre en branle toute une industrie, des pays, des millions de planteurs. C'est donner un coup de pouce à la misère qui survient par la faux des cours des matières premières, la volatilité des revenus aux planteurs, les conditions de vie insoutenables.
L'histoire écrite du cacao ne s'embarrasse pas de beaucoup de précautions intellectuelles. Elle commence trop souvent encore par l'inénarrable Christophe Colomb, génocidaire des Amérindiens, qui aurait « découvert » encore une fois le cacao. La plante dont est issu le chocolat, aurait été dédaignée par un Colomb accostant au Nicaragua en 1502, lors de sa sanglante exploration des Amériques, du Nouveau et fantasmatique Monde. Mais le vers était dans le fruit, l'explorateur Hernan Cortès fera connaître le cacao à la couronne d'Espagne qui devait en établirait un monopole. Ainsi démarrait la longue nouvelle histoire du cacao en Occident.
En Occident parce que cette plante était depuis longtemps utilisée par les civilisations Amérindiennes, Mayas et Aztèques à des fins alimentaires et médicinales. Avec l'apparition progressive de l'industrie de la transformation du cacao, le chocolat cessera d'être un luxe pour les nobles européens, et la massification de sa consommation trouvera du répondant dans le développement des plantations dans les pays où le climat le permet, les pays tropicaux.
Le chocolat occidental, soit dit en passant, ne saurait par conséquent être dissocié de ses conditions d'origine, à savoir la conquête et l'extermination des civilisations dites précolombiennes. Son introduction dans les pays tropicaux sera marquée du sceau de l'aventure impérialiste, et la multiplication des plantations en Afrique où sa culture ne commença qu'à la fin du 19ème siècle, aura pour corollaire le travail forcé. Le chocolat d'aujourd'hui est donc un descendant immédiat de l'esclavage et des servitudes de la férule coloniale qu'il prolonge dans les modes de dominations contemporains.
Sept pays assurent 85% de la production de cacao, Côte d'Ivoire -1er rang mondial en volume-, Ghana, Indonésie, Brésil, Nigeria, Cameroun, Malaisie. La transformation et la filière cacao sont concentrées entre les mains d'une poignée de multinationales, trois américaines, Hershey, Mars et Philip Morris, et des européennes Nestlé, Cadbury-Schweppes et Ferrero. Ces grands groupes possèdent une énorme influence sur la formation des cours du cacao établis sur les bourses de Londres et de New York. Dit autrement, les milliers de planteurs africains, asiatiques, sud américains produisent sans aucune garantie de prix, c'est-à-dire de revenu, ni de pouvoir d'action réel sur les prix.
Cette asymétrie est renforcée par la nécessité de stockage des fèves de cacao, exigeante en onéreuses infrastructures de conservation. Le stockage se fait dans les pays du Nord qui peuvent accumuler plusieurs années de stock de cacao, spéculant sur les cours mondiaux, alors que le travail qui a permis cette production est depuis longtemps exproprié.
L'industrie du cacao continu de fonctionner sur un modèle esclavagiste très dur et inapparent. Les planteurs, qui par l'effet de la colonisation et des politiques publiques de continuation des pactes coloniaux ont été poussés à substituer les cultures vivrières aux cultures d'exportations dont le cacao, sont la dernière marche d'un système de paupérisation. Ils sont comme enfermés dans les champs, incapables de produire une alternative sur des marchés ultra concurrentiels et dépourvus des éléments de choix stratégiques appropriés pour réorienter à bon escient leurs efforts. La masse financière nécessaire à une remontée de filière vers plus de transformation locale est également limitée.
Les gâteaux, tartines, biscuits, pâtes au chocolat font du cacao un produit agroalimentaire très convoité, ce qui justifie sa production. Ce faisant les consommateurs autorisent les multinationales à exercer une pression et un asservissement par les prix et les conditions de filières, sur des milliers de planteurs. La cacaoculture étant une des rares activités accessibles aux pauvres, ils s'y adonnent, en subissant la ponction des Etats africains qui extirpent une part des recettes d'exportations, après que la valorisation du cacao ait été tronquée par le jeu des firmes multinationales spéculatrices. Au bas de ce système de captation en cascade, le paysan producteur qui doit subir, bon an mal an jusqu'à 50% de chute des cours !
Sous cet angle il y a un évident lien entre l'ivoirité, crise ivoiro-ivoirienne et franco-ivoirienne, et le paisible acheteur de cacao. La Côte d'Ivoire étant le premier producteur de cacao au monde, la déstabilisation de son modèle politique de répartition des revenus et d'équilibre socio-ethnique a débuté avec l'effondrement des cours des années 90. Le gouvernement étant amené par les contraintes des cours et l'absence d'imagination économique à réduire de moitié le pouvoir d'achat des planteurs, et à s'engager dans des politiques ultralibérales fort coûteuses socialement. La raréfaction des ressources publiques en partie liée au cacao a créé des tensions qui se sont agglomérées dans des conflits internes, fonciers, économiques, légitimant et expliquant tout au moins la popularisation du concept politique de
l'ivoirité. Et toutes les suites qu'on lui connaît.
Les plaisirs du chocolat côté Nord sont ainsi intimement associés et quelque fois en raison direct, aux pires des servitudes au Sud ; depuis la période négrière et d'extermination des Amérindiens, du travail forcé en Afrique, jusqu'aux paupérisations contemporaines qui fermentent tous les conflits fratricides.
Le consommateur ayant en théorie le choix, bien que toute la raison d'être du marketing et de la communication d'entreprise soit de le transformer en machine à acheter, il devrait savoir et pouvoir décider de l'impact de ses actes au quotidien. Les plus anodins des choix de consommations ont les conséquences les moins soupçonnables et quelques fois les plus meurtrières quelque part . ailleurs.
Si l'éthique et l'équité devaient apporter des solutions à la prédation globale qui fonctionne par la participation de tous, et singulièrement des dominés au travers de leur consommation de masse, ce serait une ressource incommensurable pour apaiser les plaies béantes du monde. Ceci n'enlèvera rien à l'impératif pour les dominés, les producteurs paupérisés, travailleurs vampirisés, d'opérer une rupture stratégique d'une magnitude révolutionnaire, afin de rétablir un tant soit peu, le minimum admissible de la norme du travailleur dignement rétribué.
Ze Belinga
Jeune
Afrique 27/12/2004
Le raz-de-marée d'Asie du sud étend ses effets en Afrique de l'Est
26 décembre 2004 - AFP

|
Les raz-de-marée qui ont ravagé l'Asie du Sud ont eu dimanche des répercussions, beaucoup plus modestes, jusqu'en Afrique de l'Est, provoquant la mort d'un baigneur à
Malindi, près de Mombasa, sur la côte kényane de l'Océan Indien, tandis qu'au moins 16 personnes étaient portées disparues en Somalie.
Au Kenya, des milliers de vacanciers ont été évacués des plages de l'Océan indien à la demande de la police et de la Marine nationale, en raison d'une alerte sur l'approche de vagues très importantes. |
Un Kényan de 20 ans s'est noyé devant la plage de Watamu, près de Malindi, non loin de Mombasa, le grand port kényan sur l'Océan Indien.
"Ce jeune homme qui s'est noyé était un Kényan de 20 ans. Il a été submergé par de fortes vagues alors qu'il nageait ici à Watamu, a déclaré à l'AFP le responsable administratif du district de Malindi, Mabeya Mogaka.
La victime tentait de sortir de l'Océan à l'approche des hautes vagues, a-t-il ajouté.
"Plusieurs bateaux ont été emportés", a poursuivi M. Mogaka, précisant que du personnel de sécurité gouvernemental patrouillait sur les plages.
"Nous avons demandé aux gens d'évacuer les plages le long de la côte. Nous avons également placé la Marine au niveau d'alerte maximum", avait déclaré peu avant à l'AFP le ministre kényan de l'Environnement Kalonzo
Musyoka.
"Cet ordre n'a été donné que par précaution", après avoir reçu des informations indiquant que d'importantes vagues, créées par le séisme sous-marin proche de l'Indonésie, approchaient des côtes est-africaines de l'Océan Indien", avait-il ajouté.
Seize personnes au moins étaient portées disparues dimanche sur les côtes de Somalie, frappées par d'importantes vagues, selon des témoins contactés sur place depuis Mogadiscio.
"Neuf personnes sont portées disparues dans la région de Kabaal, dans le nord-est de la Somalie", à environ 800 km de Mogadiscio, a déclaré à l'AFP un témoin joint par radio.
Sept pêcheurs étaient également portés disparus près du port d'Elmaan, à 35 km au nord de la capitale somalienne, où plusieurs bateaux ont été détruits, selon le porte-parole du port, Mohammed Berri, joint lui aussi depuis Mogadiscio.
Sept canots de pêche ont été découverts flottant sans leurs occupants, qui n'ont pas donné signe de vie et dont les corps n'ont pas été retrouvés, a-t-il expliqué.
D'importantes vagues ont également été signalées à Zanzibar, aux Seychelles et à La Réunion. Les autorités des Comores n'avaient annoncé aucune alerte en fin d'après-midi.
Maurice a été touchée partiellement par les effets des raz-de-marée.
"Les vagues les plus importantes ont touché le nord et l'est de l'île vers 13h00" (9h00 GMT), a indiqué un porte-parole du service météorologique mauricien.
On n'a signalé aucune victime, ni à Maurice ni sur l'Ile Rodrigues, à l'est de Maurice, et la situation est redevenue normale en fin d'après-midi, a-t-il souligné.
Les touristes ont passé une journée ordinaire sur les plages de Watamu, au nord de Mombasa, ou de Diani, au sud.
"Nous avons passé toute la journée sur la plage, sans le moindre problème, sans que quiconque nous ait transmis la moindre consigne d'évacuation, et avec la même marée que d'habitude", a déclaré à l'AFP un touriste anglo-kényan, joint à Watamu depuis Nairobi.
"Des consignes nous ont été données, nous invitant à la prudence entre 18h00 et 21h00, mais il ne s'est toujours rien passé", a déclaré un autre vacancier installé à
Diani.
"Tout va bien ici à Diani, mais j'ai essayé de surfer et c'était impossible, la vague était trop faible. La marée était comme folle, montant et descendant en 10 minutes, et le danger venait surtout d'un courant violent, et un nageur novice pouvait aisément être emporté", a cependant témoigné un autre touriste en villégiature au même endroit.
Les
Nouvelles 28/12/2004
Manakara sinistré par l'onde de choc du séisme asiatique
Le raz-de-marée a détruit 150 cases et fait 1200 sans-abri à Manakara
La zone littorale du sud-est de Madagascar n’a pas échappé au raz-de-marée consécutif au séisme qui s’est produit dimanche en Asie du sud-est. Les localités de Manakara, Vohémar, Sambava,Vatomandry et Sainte-Marie ont été les plus touchées par ce trouble océanique selon les explications d’un responsable de
l’Observatoire d'Ambohidempona.
 |
« La côte de Manakara figure parmi les plus touchées par le raz-de-marée », indique-t-on du côté de l'Observatoire. Le début du séisme y a été enregistré vers le début de l’après-midi de la journée du 26 décembre entre 14 et 15 heures. La secousse marine qui s'ensuivit s’est répétée toutes les 10 minutes avec des vagues atteignant 2 mètres. Pour le cas de Vohémar, la secousse s’est reproduite toutes les 5 minutes pendant 4 heures.
A Manakara, les habitants du bord de la mer ont été tout de suite évacués de leurs maisons d’habitation. "C'était du jamais vu. Les remontées étaient particulièrement spectaculaires et ont touché les quartiers
d'Ampilao, Andranondaro et Manakara Be. |
Néanmoins, les dégâts sont uniquement matériels, notamment la destruction de certaines cases en falafa", indique le Chef de Région de Vatovavy-Fitovinany, Koto Bernard, joint par téléphone hier. Selon une vacancière, Fara Raholiarisoa, la mer a atteint les environs du bureau des Postes à Manakara Be et a particulièrement touché l'hôtel-restaurant "Parthenay" dont certains bungalows ont été inondés.
De sources concordantes, un premier bilan fait état de 150 cases détruites et 1200 sans-abri à Manakara. Ces derniers sont hébergés dans les locaux du Fivondronana, les bâtiments des travaux publics, le lycée et certaines églises de la ville. Aucune perte en vie humaine n'est à déplorer. À Vohémar et Sainte-Marie, aucun dégât n’a été non plus signalé sauf à Vatomandry où la plage a été érodée à l’embouchure du fleuve. Selon William Jules Randriamanampisoa, président du fokontany de Mangarivotra-Ouest, un "joro" (sacrifice rituel de zébu) a été organisé hier pour conjurer le sort.
Face à cette situation, des dispositions ont été prises par les autorités locales et le Conseil national de secours (CNS). Ils ont exhorté la population des zones concernées d’être toujours vigilante et de suivre les consignes de sécurité émanant du CNS et du service de la Météorologie, entre autres, l’interdiction de pêche et de circulation marine durant les prochains jours.
Noro Niaina et Randy D
Tribune
28/12/2004
Catastrophe
: Séisme en Asie du Sud : Des côtes malgaches touchées
La puissance du séisme qui s'est produit le week-end dernier en Asie du Sud a été telle qu'elle a touché les côtes malgaches. Est à l’origine de ce raz-de-marée, le séisme dont l’épicentre est localisé à l’est de l’Ile indonésienne de Sumatra, à 40 km sous la surface de l’Océan. Il a atteint une magnitude de 9° sur l’échelle de Richter. C’est le séisme le plus violent enregistré dans cette région d’Asie du Sud et du Sud Est en 40 ans. Ce séisme a fait plus de 24.000 morts en Indonésie, Malaisie, Inde, Thaïlande, Sri Lanka et il a eu un impact fâcheux dans la zone de l’Océan Indien dont Madagascar.
Suite à ce tremblement de terre sous-marin dans la partie asiatique sus citée, le niveau de la mer a augmenté en plusieurs endroits dans le pourtour de l'Océan indien jusque dans sa partie occidentale. Ainsi la côte Est de Madagascar a été victime de ces ondes de propagation provoquant une montée des eaux et des raz-de-marée.
Des dégâts importants et imprévisibles ont été enregistrés à Manakara où l’on a appris que 150 maisons ont été détruites et 1200 personnes se sont retrouvées sans-abris. Ces sinistrés devaient emménager dans les bâtiments publics. Le niveau de la mer a atteint 1,30 m de hauteur, hier, dans cette partie Sud-Est de l’île. Le raz-de-marée a touché les quartiers situés en bordures de la mer. A Vohémar, un raz-de-marée intermittent a déferlé sur la côte dimanche dernier, à la grande surprise des habitants. Durant plus d’une heure, les habitants ont vu un phénomène physique inhabituel, dénommé « tsunami » pour les scientifiques. De même à Sainte-Marie, il y a également eu montée surprenante de la mer. Heureusement, aucun cas de décès n’a été enregistré dans ces trois fivondronana.
Toutefois, Andriamahazo Solo, le directeur de la météorologie, a attiré l’attention des compatriotes habitant surtout le littoral Est à ce qu'ils fassent attention lorsqu’ils devaient pêcher ou naviguer pour diverses raisons puisque le pire peut arriver à n’importe quel moment en cette saison cyclonique.
Toujours à propos de la situation climatique à Madagascar, selon un des responsables de la météorologie, la perturbation cyclonique « Chambo » a été détectée, hier, à 15h, à 3000 km au large du côte Nord Est de l’île. "Chambo" avance à une vitesse de 11 km/h. Elle entraîne avec elle un vent moyen de 145 km/h et une rafale de 206 km/h. « Chambo » s’est déplacée vers le Sud-Ouest. Notons que cette perturbation cyclonique n’a pas encore d’impacts majeurs sur le climat en général, dans la Grande île.
|