Madavôvô 2005  

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 26 janvier 2005

BigNews. Après l’attaque d’Ambohipo :Cambriolage chez le consul de Monaco (Nosintsika)

1. Produits de luxe :Le président supprime une taxe  (LaGazette)

2.protocole d’accord élaboré pour attirer des touristes chinois à Mada (Madagate)

3.Braquage à Andohanimandrozeza : Communiqué du MAE (Nosintsika)

4.Grand Banditisme - Mise en garde de James Bond   (Express)

5. Hold-up de Mandroseza  La police tue l’un des bandits. (Express)

6. L’actrice américaine Ashley Judd à Madagascar  (Madamaki)

7. No Comment.... No Comment...

8. Madagascar invité au sommet de l'UA  (Sobika)

9. Taxiphone : 450 prestataires de services suspendus dans la capitale  (Wanadoo)

10. Cyclone : "Ernest" a laissé Toliara les pieds dans l'eau (wanadoo)

11.James Bond braqué avec d'autres invités au cours d'un dîner  (Les Nouvelles)

12. Le vary aloha est arrivé ! (Les Nouvelles)

13.RELIGION. «Une personne est attirée par une «secte» parce qu’elle a des... (Midi)

14. Toamasina  : Le riz à Ar 700 a déserté le marché  (Tribune)

15. biodiversité : Science et Gouvernance -  Allocation de SEM Marc Ravalomanana (Nosintsika)

26/01/2005

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

EURO(cmax) 2 450 Ar FMG 
EURO(cmin) 2 340 Ar FMG 
EURO(cmp) 2 393,65 Ar FMG 
USD 1 870 Ar FMG 
GBP 3 443,76 Ar FMG 
CHF 1 550,07 Ar FMG 
JPY 17,81 Ar FMG 
ZAR 308,62 Ar FMG 
HKD 234,96 Ar FMG 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >> : 

1)-Un jeune diplômé en Aquaculture générale ( Pisciculture , Crevetticulture, Anguilliculture, Raniculture.....;) ayant 8 ans d'expérience  dans le domaine similaire , cherche un partenaire financier pour réaliser un projet sérieux d'élevage aquacole. Lieu:MAHAJANGA-ANTANANARIVO-MORAMANGA.
Si vous serez intéressé contacter
Randriamampinina  Herisoa Mina  Tél 0320793917 

ou e-mail : mina_herisoa@yahoo.fr

2)- je recherche un siège auto 2 passager à l'avant de mon vito utilitaire Mercedes  Merci  

      contact: virginie  email: fatou_mendhaou@hotmail.com

3)- je recherche 2 tortues radiata originaire du sud malgache tortue de tuléar si vous avez une connaissance qui peut en avoir ici en France pouvez vous me contacter car je n'arrive pas a en trouver mercii        contact: jean claude    tel 0490582085   email: marseillac@yahoo.fr

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Big News... Après l’attaque d’Ambohipo :Cambriolage chez le consul de Monaco. 

La liste continue ! C’est la série noire ! Après Ambatobe, Ivandry, Ivato et Ambohipo où se concentrent les grosses fortunes de la capitale, les bandits frappent en plein cœur de la ville. A quelques dizaines de mètres du Palais d’Ambohitsorohitra à Antaninarenina, où la forte présence des forces de l’ordre est pour le moins persuasive. Et pourtant, les gangsters viennent de remporter un nouveau trophée.  (Nosintsika 26/01/2005)

biodiversité : Science et Gouvernance -  Allocation de SEM Marc Ravalomanana
Laissez moi savourer ce moment unique : Pour une fois. Madagascar fait partie des pays riches !! En biodiversité, bien sur ! La nature est notre patrimoine. Notre devoir est de la préserver.
(Nosintsika 26/01/2005)


La Gazette 26/01/2005

Produits de luxe :Le président supprime une taxe
Assistant samedi à la cérémonie de sortie d'une promotion d'inspecteurs, à l'Ecole Nationale de Police d'Antsirabe, Marc Ravalomanana a annoncé la suppression des taxes sur les appareils photos numériques. La mesure, selon lui, a pour but de gratifier les fonctionnaires de Police et les journalistes. Pour cette raison, a-t-il ajouté, les appareils photos numériques ne sont plus classés parmi les produits de luxe. 
Signalons que les appareils photo ainsi que les caméras et projecteurs cinématographiques ont été détaxés dans la fameuse loi de détaxation d'août 2003. Par la suite, et en raison surtout de la dégringolade du Fmg, la plupart des exemptions de taxe ont été supprimées, notamment celles se rapportant aux produits de luxe. La mesure prise samedi est la première dérogation à cette règle. Cette fois, en spécifiant bien que l'exemption ne touche que les appareils photos numériques, Marc Ravalomanana semble encourager l'utilisation de moyens modernes. Comme on va enlever le droit de douane, la taxe d'importation, le droit d'accises, la taxe sur la valeur ajoutée, le droit de timbre douanier et la taxe statistique à l'importation, le prix d'un appareil photo numérique devrait sensiblement baisser. Du moins, souhaitons-le, car après les détaxations d'août 2003, cela ne s'est pas toujours passé ainsi… 


Madagate.com  26/01/2005

Un protocole d’accord sera élaboré pour attirer des touristes chinois à la Grande Ile.
TOURISME. Un protocole d’accord sera élaboré pour attirer des touristes chinois à la Grande Ile. 
Madagascar, une destination recommandée par la Chine

Les sites touristiques et la culture malagasy impressionnent les touristes en provenance de Chine, plus particulièrement la ville de Shangaï. Raison pour laquelle le gouvernement chinois a recommandé la Grande Ile comme une destination préférée.
Navalona R.
Un protocole d’accord en matière de tourisme sera incessamment élaboré entre les deux parties afin de concrétiser cet objectif. Tel a été l’objet de la rencontre entre le vice-président de l’Assemblée Nationale de Shangaï, Zhou Muyao, à la tête d’une délégation composée de huit membres, et le ministre de la Culture et du Tourisme, Jean Jacques Rabenirina, hier à Tsimbazaza. 
Au moins, 100 millions de touristes chinois voyagent à travers le monde. Attirer le 1/100 de ces étrangers vers le pays serait déjà un avantage, selon le ministre du Tourisme. Des efforts seront, dans la foulée, menés pour renforcer notre capacité d’accueil, sans oublier la facilitation d’accès de ces touristes chinois, qualifiés de troisième âge, mais de haut de gamme. Il s’agit entre autres, du tourisme de croisière ou du tourisme combiné, via la destination Afrique du Sud, la plus fréquentée par les Chinois. Des touristes malagasy pourraient également visiter Shangaï, qui promeut sa destination de par le monde, a souligné Zhou Muyao. Par ailleurs, le groupe artistique de Shangaï, qui a déjà fait montrer ses œuvres à Madagascar, reviendra bientôt. En fait, la culture rime aussi avec le tourisme. 
[ Posté par : www.midi-madagasikara.mg/ 


Nosintsika  26/01/2005

Après l’attaque d’Ambohipo :Cambriolage chez le consul de Monaco
La liste continue ! C’est la série noire ! Après Ambatobe, Ivandry, Ivato et Ambohipo où se concentrent les grosses fortunes de la capitale, les bandits frappent en plein cœur de la ville. A quelques dizaines de mètres du Palais d’Ambohi- 
tsorohitra à Antaninarenina, où la forte présence des forces de l’ordre est pour le moins persuasive. Et pourtant, les gangsters viennent de remporter un nouveau trophée.

De source informée, nous avons, en effet, appris qu’un cambriolage s’est produit ce week-end à l’Hôtel du Louvre au-dessus du magasin Shoprite. La date exacte de l’effraction n’est pas connue, étant donné que c’est hier matin seulement que les responsables de l’établissement hôtelier ont découvert le coffre-fort béant et vidé de tout son contenu, chiffré à quelques dizaines de millions de Fmg. En tout cas, d’aucuns s’étonnent que les cambrioleurs aient pu opérer en toute tranquillité et impunité sans que personne ne les dérange pour ouvrir le coffre-fort. Qui plus est, d’après toujours notre source, se trouve dans un endroit difficile d’accès. 
Ce qui suppose que les bandits étaient très bien renseignés. Lors du kidnapping de Ylias Akbaraly de Sipromad, par exemple, la victime n’était rentrée d’un voyage à l’extérieur que le vendredi pour être appréhendé le lendemain matin. A Ambohipo également, les braqueurs savaient apparemment le nombre exact des invités pour n’entrer que sitôt la dernière voiture des convives arrivée. 
A part ce grand professionnalisme en matière de renseignements, rien n’indique cependant que ce banal fait divers ait un lien quelconque avec la série d’attaques à main armée et de kidnappings. Il n’empêche que cet hôtel n’appartient pas à n’importe qui : le propriétaire est le respectable opérateur Cyrille Juge qui fait également office de consul honoraire de Monaco à Madagascar. Il logerait au dernier étage de l’immeuble même. 
Quand on sait que le dernier kidnappé d’une longue série qu’est M. Akbaraly n’est autre que l’épouse du consul honoraire d’Italie à Madagascar, on mesure amplement les dégâts sur le pays, et partant sur la population, que peuvent occasionner les deux derniers événements survenus 
ce week-end à Ambohipo et Antaninarenina. Logiquement, toutes ces victimes ont déjà alerté les autorités desquelles elles dépendent directement. 
La première conséquence serait une éventuelle décision de 
retrait de représentations diplomatiques de la Grande Ile, faute de garantie de sécurité contrairement à la Convention de Vienne (lire notre éditorial, page 5). Ce qui serait préjudiciable aux nombreux nationaux travaillant au sein de ces représentations, alors que le chômage est très grave, avec en plus le licenciement de milliers d’employés dans les entreprises franches à la suite du démantèlement de l’accord multifibres (lire page 7 ). Ce qui n’arrangerait pas du tout la coopération « tous azimuts » galvaudée sous la Seconde République et non moins appropriée par l’actuel régime : en diplomatie qui est la base même de la coopération, le « loin des yeux, loin du cœur » est aussi valable. 
La seconde et non la moins importante est la perte d’image de Madagascar auprès des investisseurs étrangers, alors qu’en dépit de l’ambition de ses dirigeants et l’aspiration légitime de sa population, on ne pourra jamais s’en sortir sans l’épargne internationale. 
Quand les Karana, qui constituent une des principales forces économiques du pays, passent à tour de rôle à la trappe du jeu national qu’est devenu le kidnapping et que les autorités nationales disent qu’elles ne peuvent rien faire en l’absence de plaintes que des membres de la communauté disent pourtant exister, il y a un « rien » inquiétant pour tous ceux qui veulent investir dans ce pays dit béni des dieux. Quand les étrangers, fussent-ils représentants des premiers bailleurs de fonds de Madagascar, sont victimes d’un braquage, on pourrait être tenté de minimiser l’acte comme un message de désespoir devant la pauvreté. 
Mais quand des opérateurs nationaux eux-mêmes sont attaqués de plein front, il ne faut plus se voiler la face. D’ailleurs, ce qui se passe en milieu rural le confirme : les bandits interviennent là où ils peuvent se faire une fortune, quelle que soit son importance. 
Bref, l’image collée par la force des choses à l’Etat est son incapacité à assurer l’une des principales missions fondamentales qu’est la sécurité des biens et des personnes. Nombre d’observateurs étaient d’ailleurs surpris qu’à la suite du triste événement d’Ambohipo, l’Etat n’a pas réagi publiquement dès les premières heures alors que c’était les mamelles nourricières du pays qui étaient attaquées. Finalement, un communiqué du ministère des Affaires étrangères sur l’affaire a été distribué hier en début de soirée 
(lire ci-après). 
Il est vrai que le gouvernement était forcément en difficulté devant la situation : marquer un élan de solidarité envers les 
victimes d’Ambohipo et ordonner des actions de répression après avoir été totalement silencieux pour les précédents braquages seraient interprétés comme la confirmation de l’existence d’un traitement inégalitaire déjà manifesté lors de l’assassinat du couturier Gilbert Rakotomanana. 
Il n’empêche qu’en dépit de nombreuses alertes faites par la presse, le grand banditisme continue de plus belle. Tout le monde cherche une explication : déstabilisation politique, pauvreté, luttes intestines. Pour les investisseurs et les citoyens, la non-maîtrise de la situation n’aurait qu’un nom : l’absence de bonne gouvernance. 

Braquage à Andohanimandrozeza : Communiqué du MAE
Suite à l’attaque à main armée dont furent victimes le Premier Conseiller de l’Ambassade de France à Madagascar et ses invités le 22 janvier, à son domicile à Andohanimandroseza, le ministère des Affaires étrangères a adressé une lettre de sympathie à l’intention des victimes de cette agression. 
Conscient de la gravité de cet incident, le ministère des Affaires étrangères, de concert avec les autres autorités compétentes, prendra des mesures de renforcement de la sécurité des membres du Corps diplomatique, ce, en application des dispositions pertinentes de la Convention de Vienne. 


EXPRESS MADA   26/01/2005

GRAND BANDITISME - MISE EN GARDE DE JAMES BOND
James Bond, directeur des opérations de la Banque mondiale dans l’océan Indien, s’exprime sur l’environnement judiciaire et sécuritaire du pays.

James Bond : "Les investisseurs ne viendront pas à Madagascar"
Le discours officiel du gouvernement est remis en cause par cette affaire de cambriolage à Ambohipo. James Bond relève l’existence d’un système judiciaire et de sécurité "quelquefois" inégalitaires.
Après l’émotion, l’heure est aux comptes. "Cet incident ne va pas refléter une bonne image du pays. Les investisseurs n’y viendront pas ". James Bond, directeur des opérations de la Banque mondiale à Madagascar dans l’océan Indien, a tiré les premières leçons sur le braquage de quelques diplomates, dont il faisait partie, au domicile du premier conseiller à l’ambassade de France.
Hier, James Bond a saisi l’occasion pour donner sa vision de la situation qui prévaut à Madagascar. "Il faut que le système judiciaire et sécuritaire soit égalitaire, a-t-il martelé. L’existence d’un environ- 

nement de justice et de sécurité est importante pour tout un chacun, qu’il soit malgache, karana ou étranger, qu’il soit pauvre ou riche et quel que soit le niveau de vie ". 
Il précise pourtant que "Madagascar n’est pas encore un pays de banditisme et que l’on y rencontre très peu de violences". Le directeur des opérations de la Banque mondiale dans l’océan Indien a, par contre, pointé du doigt "l’existence de la corruption". 
Ce hold-up du samedi contrarie les efforts entrepris par le gouvernement en faveur de la bonne gouvernance et de la sécurité. Pour James Bond : "Le développement suppose une amélioration de l’environnement pour tout le monde. Il faut assurer un Etat de droit pour qu’il n’y a plus de place pour le banditisme et la corruption". 
Ce braquage constitue un grain de sable dans les rouages dans la machine gouvernementale. Il contrarie les efforts déclarés et le discours officiel. Le régime a fait de la bonne gouvernance et la sécurité, son cheval de bataille. 
Le président Marc Ravalomanana a toujours déclaré que ces deux questions étaient ses priorités. Le chef de l’Etat a annoncé "l’amélioration de l’environnement judiciaire pour une bonne image de Madagascar et afin d’attirer les investisseurs", lors de son intervention du 20 décembre à l’occasion de l’inauguration du palais de Justice réhabilité à Anosy. Pas plus tard que samedi, le chef de l’Etat a loué les efforts de la Police nationale pour la sécurité du pays. C’était, lors d’une sortie d’une promotion des policiers à Antsirabe. 
Un diplomate de la place a déclaré que la "répétition d’un tel événement malheureux pourrait affecter les relations diplomatiques entre Madagascar et la France". Une remarque qui corrobore la déclaration de James Bond selon laquelle " quatre bandits ne remettent pas en cause les bonnes relations entre la Banque mondiale et Madagascar ". Une position qui pourrait changer "en cas de répétitions ". 
L’ambassade de France dont l’un des membres de son personnel diplomatique a été concerné ne souhaite pas encore s’exprimer officiellement. 
Retombées politiques 
Le président Marc Ravalomanana et son homologue français Jacques Chirac pourraient évoquer le sujet lors de la remise du trophée Louise Michelle à Paris aujourd’hui. Coïncidence fâcheuse, le président Marc Ravalomanana l’a reçu au titre de l’année 2002 en récompense, entre autres, pour des actions du chef de l’Etat malgache pour la bonne gouvernance. 
Le général Ramakavelo, l’une des victimes du braquage, ne résiste pas à soupçonner "l’existence d’une manœuvre" dans cette affaire. Il se pose déjà la question quant aux retombées politiques d’un acte de banditisme d’une telle envergure. "Il ne faut pas oublier que le monde, en particulier les Etats-Unis, met la lutte contre le terrorisme dans ses priorités". 
Dans son intervention, James Bond a lancé un appel "à tout un chacun à travailler ensemble afin d’éradiquer ce fléau, à savoir l’insécurité". :
Iloniaina A.
HOLD-UP DE MANDROSEZA, UN DES BANDITS ABATTU
Le corps de l’un des présumés brigands du hold-up d’Andohanimandroseza dans une voiture de la police devant le commissariat de Mahamasina, hier.
Hold-up de Mandroseza  La police tue l’un des bandits.
Piégé par un téléphone volé, Eddy, 26 ans, a été abattu par la police hier soir à Anosikely. Selon la police, il faisait partie de la bande des quatre qui a braqué, samedi à Mandroseza, des diplomates. 
Une véritable boucherie. L’affaire du braquage de diplomates de Mandroseza rebondit dans l’actualité par un bain de sang. La police a abattu hier en début de soirée, Eddy, 25 ans, à Anosikely, devant le palais du Sénat. Selon la police, il fait partie de la bande des quatre qui avait perpétré samedi à Mandroseza, un hold-up chez Philippe Bottrie, premier conseiller de l’ambassade de France. 
Deux bandits restent en cavale. Le bilan de l’affaire s’élève pour le moment à un mort et trois arrestations, dont celles de deux femmes. 
Au moins cinq traces de balles dans le dos, à la main et à la tête. Les policiers du GIR, Groupe d’Intervention Rapide, n’y sont pas allés sur le dos de la cuillère. 
Eddy n’a pas couru bien longtemps, quatre jours après l’affaire de Mandroseza à laquelle il est présumé avoir participé avec trois autres malfrats. Hier vers 18 h 30, piégé par un téléphone portable volé samedi, il tente de s’échapper d’un taxi encerclé par la police à Anosikely, près du Sénat. La police ne lui accorde aucune chance. Il est littéralement criblé de balles. “L’odeur du sang a été insoutenable”, rapporte un témoin oculaire. 
La chance n’a pas été au rendez-vous d’Eddy. Dès dimanche, 24 heures après le braquage, il avait été arrêté. Selon un haut responsable de la police, le jeune homme a été “reconnu par le diplomate”. 
Il semble donc qu’immédiatement après son arrestation, le jeune homme, aurait été confronté à Philippe Bottrie, qui l’aurait reconnu. 
Il a pu prendre la poudre d’escampette, lors d’un cafouillage survenu lors de l’arrestation d’un de ses complices à Tanjombato. Ce dernier a été capturé ainsi que deux amies d’Eddy. 
Réitérant la tactique qui avait réussi pour délivrer un bébé kidnappé, la police a piégé les téléphones portables volés aux invités de la résidence de Philippe Bottrie. Selon des indiscrétions, la police a ordonné aux deux femmes de téléphoner sur tous les portable volés. Eddy a répondu. 
Faute professionnelle
Rendez-vous lui a été donné au jardin d’Ambohijatovo. La course poursuite s’est terminée à Anosikely. 
Au lieu d’effectuer des tirs d’arrêt, les policiers du GIR ont choisi de tirer pour tuer, malgré les énormes risques de dommages collatéraux par balles perdues, parmi les passants ou les personnes en attente de bus. 
“Une faute professionnelle devenue ordinaire” déplore un policier en retraite. “La règle veut que l’on tire dans les jambes, il est un informateur de premier choix sur toutes les affaires dans lesquelles il a peut-être été impliqué et, surtout, il a des droits stipulés par la loi”. A moins qu’il n’y ait eu cas de légitime défense. Deux bandits restent en cavale
L’affaire du braquage de diplomates de samedi a fait grand bruit. Parmi les invités de Philippe Bottrie, premier conseiller à l’ambassade de France, figure James Bond, représentant de la Banque mondiale. Il estime que l’environnement judiciaire et de sécurité devrait être amélioré.
Nirina Rakotoson & Mamy Nohatrarivo 


Madamaki.com 26/01/2005

L’actrice américaine Ashley Judd à Madagascar 
Youth Aids - Ashley Judd s’implique dans la lutte contre le sida Une brigade de charme pour la lutte contre le sida.
L’actrice américaine Ashley Judd n’est pas chez nous par hasard. “L’effort qu’a témoigné Madagascar dans la lutte contre le sida, mérite d’être pris en compte”, explique l’actrice américaine et ambassadrice de Youth Aids, la plate-forme mondiale soutenant les projets de lutte contre le sida dans le milieu des jeunes.
Arrivée hier vers 17 heures 15 mn à l’aéroport d’Ivato, l’accueil que le personnel de PSI Madagascar a réservé à cette personnalité hollywoodienne a été plus que chaleureux. Sa beauté et sa bonté ont tout de suite séduit l’audience.
Ashley Judd est remarquable par son aisance relationnelle. C’est avec fierté qu’elle porte son titre d’ambassadrice de Youth Aids, depuis maintenant deux ans. Sa visite à Madagascar sera une occasion pour elle de mieux découvrir le pays et surtout d’apporter son message aux jeunes malgaches,qui représentent la moitié de la population, axé sur l’abstinence, la bonne conduite et le condom, sous le sigle ABC. Autrement dit, abstinence-fidélité-préservatif.
Programme chargé 
Le séjour d’Ashley Judd à Madagascar sera très chargé. Diverses rencontres sont prévues dont celles avec le président Ravalomanana et des jeunes malgaches, et aussi l’affiliation du projet Top réseau au programme 
Youth Aids. 
Le tournage d’un film documentaire par la chaîne télévisée américaine VH1 conservera le tout. 
Les membres de la presse ne seront pas écartés. “Je serai heureuse de faire le point avec vous à l’issue de mon séjour”, s’adresse-t-elle aux journalistes venus nombreux pour l’attendre à l’aéroport d’Ivato. 
Ashley Judd s’est déjà fait un nom de star hollywoodienne. Elle a joué dans plus de 20 films et a gagné des palmarès, entre autres des awards en 1993, 1996 et 1997.
“Je veux me consacrer plus à mon titre d’ambassadrice de la lutte contre le sida”, déclare t-elle à la presse, car il est temps que le monde se penche sur ce fléau, montrant ainsi son implication dans ce combat mondial. 
Les appareils numériques seront détaxés 
Fiscalité
Encore une décision inattendue de la part du président. Dans son discours à l’occasion de la sortie officielle de la promotion "Lova" de l’Académie militaire d’Antsirabe, il a annoncé l’exonération de taxe pour les appareils photos numériques.
"J’espère que vous êtes contents", a-t-il lancé à l’endroit des journalistes. Une aubaine donc pour les professionnels des medias, notamment ceux de la presse écrite. Mais cette nouvelle concerne aussi le monde de la photographie professionnelle, un métier en plein essor actuellement. Les appareils photos numériques sont les plus performants dans le domaine.
"Il est vrai que c’est une bonne nouvelle mais il faut voir les conséquences", explique un photographe de la place de l’Indépendance. Prudence donc pour les photographes. La détaxation va certes avoir des impacts sur leur prix mais on ne sait pas encore ses impacts à long terme sur le marché de la photographie.
[Source :L'Express]


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Sobika.com   26/01/2005

Madagascar invité au sommet de l'UA auteur : Xinhua
ANTANANARIVO, 22 janvier (XINHUANET) -- Madagascar, en tant que membre de l'Union africaine (UA), est invité à participer au 4ème sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA prévu les 30 et 31 janvier prochain à Abuja, capitale nigériane, a-t-on appris samedi de source officielle. Face à la mondialisation, l'UA sert de tribune internationale pour l'Afrique. A l'ordre du jour, les thèmes sur la sécurité alimentaire et la mise en oeuvre de la déclaration sur le VIH/sida, le paludisme, la tuberculose et autres maladies infectieuses, puis l'éradication de la poliomyélite, le rapport du Conseil de paix et de sécurité et le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) seront au programme. 
Le NEPAD est un plan stratégique de redressement économique pour l'Afrique initié par les Africains. Il vise à relancer la croissance et les investissements en Afrique, en vue d'éradiquer la pauvreté. 
Au niveau de la politique agricole nationale, chaque pays allouera 10% de son budget national à l'agriculture où Madagascar bénéficiera du programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine. 
Dans le cadre du programme élaboré par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) avec le comité directeur du NEPAD, Madagascar a consacré 6% du PNB dans plusieurs domaines, dont l'accroissement des surfaces cultivées par la maîtrise de l'eau, l'amélioration de l'infrastructure rurale et des capacités commerciales pour faciliter l'accès au marché, l'augmentation des approvisionnements alimentaires en vue de la réduction de la faim, et les recherches en matière agricole et l'adoption de nouvelles technologies. Fin 


Wanadoo.mg  26/01/2005

Taxiphone : 450 prestataires de services suspendus dans la capitale
Aucune information ni préavis n’ont circulé au sein des petits opérateurs offrant des services de télécommunication en détail au public alors que leurs activités ont été suspendues sur le champ. En tout, 450 prestataires en matière de téléphonie communautaire connue sous l’appellation populaire de taxiphone ou téléphone-parasol en ont été victimes vendredi dernier, a évoqué Tchiourson Tantely, président de l’Acamo.com (Coopérative des Opérateurs en Télécommunication), lors d’une conférence de presse hier. 
Pis encore, leurs crédits pré-payés ainsi que leurs numéros de puce acquis au sein de l’opérateur mobile Orange, ne sont plus récupérables, a-t-il rajouté. Cet état fait suite à la décision de l’OMERT de suspendre en 2003 les abonnements pour ces taxiphones, et ensuite les cartes pré-payées, a-t-on avancé au sein de ces victimes. 
Bénéfices
Ces 450 prestataires à la commercialisation en détail des appels téléphoniques font partie de la coopérative qui compte actuellement 12000 membres éparpillés dans tout Madagascar, dont 3500 opèrent dans la capitale. Notons que cette coopérative Acamo.com a un statut légal d’opérateur économique pouvant exercer une activité commerciale, et ce, d’une manière libre. Elle assure la revente directe des services de télécommunication à partir des réseaux de personnes autorisées, entre autres, Madacom et Orange. Ces opérateurs n’ont aucun intérêt à suspendre les activités des taxiphones étant donné qu’elles contribuent d’autant aux bénéfices des sociétés, ont précisé les responsables de la coopérative. 
Mieux encore, la téléphonie communautaire génère un revenu double du smig (salaire minimum de base) actuel et nettement supérieur à celui octroyé en zone franche, ont-ils souligné. A titre d’illustration, si le prestataire n’est pas propriétaire d’un téléphone portable, il peut gagner journalièrement Ar 3.000. Les communes et les mairies peuvent également encaisser chacune Ar 500 par jour par taxiphone, sans négliger la facilitation de l’accès à la communication par tout un chacun. 
Sous-traitants 
A part Telma, aucun opérateur oeuvrant dans le secteur de télécommunication ne se lance à fournir un service universel ou la revente directe des services de télécommunication. Or, les opérateurs en téléphonie mobile n’y sont pas autorisés par la réglementation en vigueur, mais ont toujours besoin des partenaires sous-traitants. Raison pour laquelle, la coopérative des opérateurs en télécommunication, a opté pour cette nouvelle activité, et ce, dans le but de faciliter l’accès des différentes couches sociales à la communication. 
Ce qui handicape, pour l’heure, cette nouvelle filière, relève d’un vide juridique la régissant. Les petits opérateurs regroupés au sein de cette coopérative, pour leur part, ont déjà manifesté leur volonté de s’intégrer dans la formalisation. Des négociations avec toutes les parties prenantes sont encore de mise, selon les explications du président de l’Acamo.com. Il décline par ailleurs, toute responsabilité envers les gens hors de leur association, qui achètent des recharges de crédits et les revendent en détail, ne s’embarrassant d’aucune formalité administrative. 
Navalona R. ©Midi-Madagasikara 
Cyclone : "Ernest" a laissé Toliara les pieds dans l'eau
De 50 cm à 1 mètre d'eau dans les rues de Toliara, selon les quartiers, c'était hier dimanche en début de matiné le bilan visible et palpable du passage de la dépression tropicale "Ernest" dans la capitale du sud. 
Arbres déracinés, branches arrachées jongeant les chaussées, poteaux et fils électriques à terre, courant coupé pendant toute la journée complètaient ce tableau classique du passage d'un météore climatique sur une zone habitée. Quelques toitures envolées, deux conteneurs vides poussés à la mer mais, fort heureusement, aucune victime connue hier soir. Cases et bungalows des hôtels inondés, mais de piroguiers portés disparus pu de naufrages connus.
L'hôpital principal de la ville, qui a quand même vu la toiture du bloc opératoire et du service de pédiatrie prendre le large au plus fort des rafales de vents, estimées à 90/100 km/h, n'avait hier soir accueilli qu'une fillette de 8 ans et un jeune homme de 18 pour des blessures légères. Et la mairie ne signalait de son côté aucun mort. 
LES REGARDS SUR LA DIGUE 
Enfin, si l'électricité avait pu être rétablie dans quelques quartiers seulement, la Jirama locale se plaignait du manque d'effectifs pour assurer une distribution normale sur l'ensemble de la ville de Toliara dans les meilleurs délais Sans renfort de la capitale, cela pourrait prendre une semaine environ. 
Quand il pleut beaucoup sur la région, ce qui est plutôt rare et donc bénéfique, ne serait-ce que pour refaire les nappes phréatiques, tous les regards se tournent immédiatement vers la digue du Fiherenana, au sud de la ville. Hier soir les spécialistes ne se prononçaient pas. Ils attendaient que les eaux de ruissellement des bassins versants qui alimentent ce résevoir en amont se soient stabilisées. 
C'est dans la nuit de samedi à dimanche que "Ernest" a touché Toliara pour ne s'en éloigner vers l'extrême sud d'Itampola et Faux Cap qu'en début de matinée. 
On est évidemment sans information fiable des villages de l'intérieur du pays. 
Océane      ©Les nouvelles 


Les Nouvelles 26/01/2005

James Bond braqué avec d'autres invités au cours d'un dîner 
Il est évident que "l'affaire" – car c'en est une, et une très grosse – n'aurait pas pris, malgré tout, un tour pittoresque si le représentant résident de la Banque mondiale s'appelait M. John Smith. Samedi en soirée à Mandroseza dans la villa d'un diplomate français, la réalité a donc rejoint la fiction quand un groupe armé a fait irruption, à l'heure de l'apéritif, pour se faire remettre, avec un minimum de violence, tous les objets personnels des convives. Et aussi, quand même, le contenu du coffre 
Braquage chez un diplomate à Andohanimandroseza
Terrorisme ou banditisme ? Politique ou crapuleux ? C’est la question à éclaircir par le Secrétariat d’Etat à la Sécurité publique, suite à une attaque à mains armées chez un diplomate français, samedi lors d’un dîner.
Samedi soir, un dîner d'une douzaine de couverts chez un diplomate français à Andohanimandroseza a failli tourner au vinaigre. Plusieurs invités de marque, dont celui de la Banque mondiale, James Bond, et des opérateurs locaux, étaient présents à cette soirée.
Vers 20 h 30, un individu qu’on croyait une personne de service pénétrait dans le salon et menaçait les invités. Trois autres individus armés de fusil et de pistolet faisaient également irruption. Ils exigeaient des convives de sortir leurs portefeuilles, les téléphones portables et les bijoux. En 30 minutes, ils ont déguerpi, amenant une voiture des invités qu’ils ont laissé, la nuit même, du côté de Tsaralalàna.
INVITES ?
D’après les renseignements fournis, les quatre bandits ont pénétré dans la villa « Fitiavana », pourtant bien clôturée en bordure du lac de Mandroseza, en se faisant passer pour des invités. Mais ils ont immédiatement réduit à l'impuissance les gardiens et les chauffeurs de service.
Hier, les hommes de la Brigade criminelle avaient déjà pu arrêter un des bandits. Et tard dans la nuit, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique et l’Etat-major de l’Armée, la Gendarmerie ont tenu une grande réunion de crise à Anosy. Il s’agirait de mettre au point une stratégie efficace pour arrêter tous les bandits.
Pour le moment, rien n’a filtré de cette affaire. S’agit-il d’un coup monté ou d'un simple acte de banditisme ? Des explications seront fournies incessamment par les responsables de la sécurité, étant donné la gravité de l’affaire puisque des diplomates étrangers sont maintenant sujets à des actes de banditisme.
F.R 
Le surprenant récit d'un braquage sans panique
Beaucoup de peur, bien sûr, d'angoisse, mais jamais de panique et, fort heureusement, une violence limitée à un coup de pied et à une gifle ou deux. Pour se faire indiquer le chemin du coffre. Mais un énorme incident diplomatique grave, aux conséquences certainement coûteuses pour le pays, samedi en soirée au domicile du premier conseiller de l'ambassade de France, au cours d'un dîner d'une douzaine de couverts.
Le récit qui suit est une synthèse de différents témoignages recueillis auprès de plusieurs invités de Philippe Botterie, parmi lesquels le directeur du bureau de la Banque mondiale pour l'océan Indien, deux autres diplomates français, un général à la retraite et quelques opérateurs économiques, nationaux et étrangers. Tous accompagnés de leur épouse.
"Nous, on ne tue pas. Si vous ne faites pas les cons !". Le "deal" est annoncé en malgache, avec traduction simultanée par l'épouse d'un des invités.
Il est environ 20 h 30 - 20 h 45 sur la terrasse de la villa, quand un, puis 3 ou 4 autres hommes à visage découvert – là, les versions diffèrent sur le nombre, preuve d'une vive émotion résiduelle –, y font irruption, après que la maîtresse de maison se soit naturellement inquiétée auprès de son mari de la présence des intrus. Les gardiens ont été préalablement neutralisés. En silence.
"On les a vus arriver", précise un des hôtes. Le plus jeune doit avoir une vingtaine d'année – d'ailleurs, il demandera un Coca ! – le plus âgé la quarantaine. Ce qui est certain, c'est qu'ils savent ce qu'est une arme à feu, pistolets et Kalachnikov, puisque l'un des braqueurs fera jaillir de son arme automatique une balle pour bien montrer qu'elle est chargée "et qu'il en a d'autres dans le chargeur". Et que ce n'est pas du cinéma.
"L'uniforme" est le même pour tous. Tenue vaguement militaire, dans une variante parka, et tennis aux pieds. Le teint de la bande est plutôt foncé, mais ils s'expriment en merina. Pas un seul mot en français ne sera prononcé.
De la terrasse, toute l'assistance est invitée à rejoindre le salon. Et comme le nombre de fauteuils est insuffisant, certains s'installeront par terre dans la position prostrée indiquée par les voleurs, la tête dans les bras, afin de ne rien pouvoir observer.
LE WHISKY ABANDONNÉ
Après les intimidations d'usage, qui prendront une bonne heure, ils se feront remettre "le fric", bien sûr, les montres, les bijoux en or, pas ceux en argent, et les téléphones portables. Sans doute pour protéger leurs fuites, sans imaginer, peut-être ?, le nombre de numéros confidentiels de hautes personnalités du régime qu'il contiennent sans doute dans leur mémoire. Il n'y aura eu aucune fouille en règle des victimes. Le coffre sera également vidé de l'argent qu'il contenait.
Avec le même calme, la même assurance, en prenant tout leur temps, en abandonnant même une bouteille de whisky de marque courante qu'ils avaient un moment soustraite du bar, les malfaiteurs quitteront les lieux.
A bord du 4 X 4 d'un opérateur économique, après avoir un moment hésité pour la voiture d'un diplomate à plaque verte. Trop risquée. Le véhicule intact, sans même en avoir volé l'autoradio, sera abandonné à Tsaralalana, près du restaurant Shalimar, et donc à quelques dizaines de mètres du commissariat central de police de la capitale !
Le surprenant sang froid des braqueurs, très professionnels, de même que l'absence de panique de l'ensemble des convives, qui ont mis du temps à réaliser réellement ce qui arrivait en raison de l'absence de précipitation et de violence, ont sans doute permis d'éviter le pire 
Le vary aloha est arrivé !
Faits et chiffres sur le riz péri-urbain d’Antananarivo * ( Enquête du 24/1/2005 ) 
Plus de 70 proverbes montrent l’importance du riz dans la vie quotidienne des Malgaches. Cette céréale a contribué à asseoir la puissance du royaume Merina et de ses différents souverains, grands bâtisseurs des infrastructures d’irrigation. Les historiens montrent comment les personnages royaux ont récupéré les images du riz pour renforcer leur pouvoir politique, en associant le riz, d’une part, avec Dieu, et d’autre part, avec le Roi, laissant les citoyens faire le raccourci entre Dieu et le Roi. La célébration récente du Santa bary rappelle combien le riz est encore profondément ancré dans la culture et les rapports sociaux.
En cette période de moisson du vary aloha, il peut être bon de faire le point sur les avantages du riz péri-urbain pour l’approvisionnement de la capitale.
Antananarivo : une consommation estimée à 174.000 t par an. La crise récente, focalisée sur le marché et le prix du riz, ne doit pas faire oublier que Madagascar se caractérise par un fort taux d’autoconsommation : environ les deux tiers de la production. Le marché du riz est donc étroit et celui de la ville d’Antananarivo s’impose comme le plus important. Son approvisionnement joue un rôle stratégique dans la gestion des ressources du pays. Que représente le riz écoulé dans la capitale en une année ?
La Communauté Urbaine d’Antananarivo et sa zone périphérique, c’est à dire Antananarivo Avaradrano et Antananarivo Atsimondrano, compte environ 1.400.000 habitants. Les populations des communes limitrophes ont des caractéristiques très proches de celles du monde strictement rural, une grande partie cultivant du riz. Elles consomment un peu plus de riz que les citadins d’Antananarivo : 130 kg par habitant par an pour les uns contre un peu plus de 120 kg pour les autres. La consommation urbaine plus faible s'explique en grande partie par les différences de revenus. La classe intermédiaire se comporte comme la population périphérique. La grande majorité de la population pauvre, pourtant limitée par ses ressources, consomme 124 kg par habitant par an. La classe aisée quant à elle, remplace progressivement par des produits à base de blé (pain, pâtes…) la céréale nationale: 102 kg par an.
L’extrapolation à la population d’Antananarivo donne une quantité annuelle de riz consommée dans la capitale de 174.000 tonnes, soit 109.000 tonnes en milieu urbain et 65.000 tonnes en milieu périphérique.
LE RIZ LOCAL SATISFAIT ENTRE 15 ET 25% DES BESOINS DE LA CAPITALE
La population d’Antananarivo se procure près de 14% de ses besoins, soit 24.000 tonnes, directement sans l’acheter, ce qui porte à 150.000 tonnes seulement le besoin annuel de la capitale satisfait par le marché. Concernant les citadins, le riz qui n’est pas acheté sur un marché est évalué à 12% et le niveau de cet approvisionnement dépend là aussi essentiellement du revenu : il représente 7% de l’alimentation de la population urbaine pauvre (souvent des dons familiaux) et 16,5% de celle de la population urbaine aisée (souvent propriétaires terriens habitant la capitale et faisant travailler leurs terres proches par des métayers). La population péri-urbaine quant à elle, s’auto-suffit à hauteur de 18% de son niveau de consommation, ce chiffre pouvant être beaucoup plus important dans certaines communes.
Mais le riz local se retrouve aussi sur le marché. D’après l’INSTAT, la superficie rizicole de la capitale était de 20.470 ha et les rendements moyens de 2,8 t à l’ha en 2000, soit une production de 57.320 t de paddy et d’environ 40.000 t de riz. D’autres sources confirment des rendements compris entre 1,5 et 3,5 t selon les secteurs hydrauliques la même année. Cependant le MAEP pondère ces estimations, évoquant des rendements 50% plus faibles certaines années (ce qui diminue d’autant la production de riz) ou 50% supérieurs pour cette année. En effet la riziculture dans la plaine d’Antananarivo reste très dépendante des aléas climatiques et notamment de la date de démarrage de la saison des pluies, son rendement moyen peut énormément varier d’une année à l’autre. Ainsi la production locale approvisionnant le marché est relativement faible étant donné l’importance de la production autoconsommée. Elle peut cependant dépasser 15.000 t les années de bonnes récoltes.
En résumé, la production locale achetée ou non (urbain, péri-urbain et environs proches) se retrouve en troisième place pour l’approvisionnement d’Antananarivo. Elle représente entre 15 et 25% des besoins de la ville selon les années, soit un peu moins que les flux en provenance de l’extérieur de Madagascar et du Lac Alaotra (fig.1). Cet apport apparaît suffisamment conséquent pour que soit posée la question de son devenir, du point de vue notamment de la compétitivité des filières locales par rapport aux autres filières d’approvisionnement.
LE RIZ PÉRI-URBAIN : VARY-ALOHA OU VARY VAKIAMBATY ?
De manière générale, la performance économique des filières vivrières ne repose pas seulement sur la réduction des coûts de production. La comparaison de la formation des prix et des caractéristiques des principaux types de riz écoulés sur le marché d’Antananarivo révèle que leur compétitivité va fortement dépendre de plusieurs facteurs : la valorisation du produit en terme de prix, la distance des rizières au marché, la saisonnalité des récoltes et la qualité du produit. Dans cette course à la compétitivité, comment se situe le riz péri-urbain ?
La plus grande partie de la production de la capitale est constituée par le riz de première saison vary aloha, récolté avant le pic de la crue de janvier, dans la plaine irriguée du Betsimitatatra située au Nord-Ouest de la ville d’Antananarivo. A l’Est de la ville au relief plus accidenté, s’est développé à une beaucoup moindre échelle une riziculture de bas fond et de tanety sur lesquels le riz de deuxième saison vary vakiambaty est plus approprié et pratiqué en association avec le maraîchage et l’élevage. Ce dernier riz, cultivé aussi dans les plaines du Sud de la ville, a un cycle calé sur la saison des pluies c’est à dire la période chaude, qui est la plus favorable au développement de la culture. Cependant, il ne peut être pratiqué, à Antananarivo, que sur des parcelles protégées de l’inondation, qui sont devenues rares sur la rive gauche de l’Ikopa. Ainsi le riz péri-urbain est essentiellement du riz nouveau.
Marie-Hélène Dabat  -  Economiste au Cirad (à suivre)
* Les données proviennent de travaux réalisés au sein de deux programmes de recherche auxquels participent pour Madagascar le FOFIFA et l’Université d’Antananarivo: Systèmes de culture et riziculture durable (SCRID) et Analyse de la durabilité de l’agriculture dans l’agglomération d’Antananarivo (ADURAA). Pour en savoir plus http://www.cirad.mg et en intégralité en ligne: Atouts et perspectives de la 
riziculture péri-urbaine à Antananarivo, Madagascar, Cahiers Agriculture, 2004, Dabat M.-H., Razafimandimby S., Bouteau B., http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/03/FE/E9/article.md?type=text.html 


Midi Mada 26/01/2005

RELIGION. «Une personne est attirée par une «secte» parce qu’elle a des espoirs, des désirs et des aspirations à satisfaire », indique un prêtre catholique. 
1 Malgache sur 4 est catholique 

Le dynamisme religieux est une bonne chose puisqu’il traduit l’engouement des hommes à se rapprocher de Dieu et d’avoir une moralité, se réjouit un prêtre catholique. Plus de 80 associations cultuelles sont actuellement enregistrées auprès du ministère de l’Intérieur. Ce phénomène n’est toutefois pas sans danger. En effet, certaines associations cultuelles, qu’on qualifie généralement de «sectes», sont parfois dirigées par des gens plus avides d’intérêts que de l’évolution spirituelle de leurs adhérents. 
Vola A.
Exigences financières 
Quelques indices permettent de discerner une «secte» ou un groupe se présentant comme religieux d’une vraie association cultuelle, indique ce prêtre catholique. De façon générale, une «secte» est une structure, qui, sous couvert d'une proposition attractive de croissance personnelle, d'évolution spirituelle, de transformation de la société, porte atteinte aux libertés et droits de l'être humain. Et ce, en faisant usage de manipulations mentales qui asservissent progressivement l'individu, afin de le soumettre au modèle défini par le ou les dirigeants. Une «secte» a, dans la plupart des cas, des exigences financières exorbitantes, présentées sous forme de dîmes. Elle présente un danger dans la mesure où elle entraîne, notamment, une rupture induite avec l'environnement d'origine, une déstabilisation mentale, etc. « Une confession religieuse doit s’imprégner de la culture ou des valeurs intrinsèques d’une population. Aussi l’individu ne doit-il pas perdre sa dimension de personne et de citoyen en suivant une religion quelconque. Par exemple, une association cultuelle interdisant à ses adhérents la pratique du famadihana, qui est une culture bien malgache, sème quelque part la division au sein d’une famille », explique ce prêtre. 
Une coupure 
Malheureusement, les dangers des «sectes» ne sont nullement sentis par leurs adhérents, indique-t-il. En effet, «une personne est attirée par une «secte» parce qu’elle a des espoirs, des désirs. et des aspirations à satisfaire. Elle est à la recherche d’un mieux-être spirituel, physique ou psychologique, d’une consolation dans la souffrance. Elle attendrait une solution pour combler un vide, une coupure, pour résoudre une mésadaptation, pour contenir des angoisses intenses existentielles», continue-t-il dans ses explications. L’église catholique n’est pas à l’abri de ce phénomène des «sectes. Et ce, «à cause surtout du problème de sacrement, mais le statut de l’église, et sa hiérarchie bien assise, permettent quelque peu de baliser les fidèles», reconnaît ce religieux. Par ailleurs, les dernières statistiques disponibles auprès du secrétariat de coordination de la Conférence des Evêques de Madagascar (CEM), indiquent que le pays compte quelque 4.000.000 de fidèles catholiques, en 2001. Ce qui représente environ 25% de la population, estimée à 16.000.000 d'individus cette année-là. Ces fidèles sont répartis dans 319 paroisses, où ils vivent leur foi en bons… catholiques. 


Tribune Mada   26/01/2005

Commerce : Toamasina  : Le riz à Ar 700 a déserté le marché 
Une mauvaise surprise pour la population de Toamasina. Avant-hier, en fin d’après-midi, le riz gouvernemental vendu à Ar 700 a totalement disparu du marché local. 
"Mais, où est-il passé", s’interrogent les uns et les autres. En principe, cette situation ne devrait pas se produire. Chaque jour, 8 tonnes à 12 tonnes de riz sortent des magasins de chez Magro à Antanamankoa, pour être distribués dans les différents de points de vente répartis à travers la ville. 
Selon une source locale, cette quantité est bien suffisante pour faire face aux besoins de la population locale. De plus, le ravitaillement se poursuit normalement sans interruption depuis un certain temps. Il n’y a pas eu de rupture de stock. De ce fait, il n’y a donc aucune raison de dire que l'offre ne suit pas la demande. Le riz gouvernemental existe à Toamasina. Mais, des consommateurs ont spéculé et ont fait une rétention de stock pour une raison ou une autre. Cet avis est d’ailleurs partagé avec les habitants.
Face à cette situation, ces derniers demandent aux autorités locales d’intervenir, de renforcer le contrôle et le suivi de la distribution et la commercialisation de cet aliment de base des Malgaches. Cette semaine, un autre bateau transportant du riz est attendu au port de Toamasina.
Notons qu’à Antananarivo, on a remarqué depuis plusieurs jours des gens qui font la queue devant les épiceries pour acheter le riz à Ar 700 le kilo. Ce qui signifie que l’offre ne suit pas la demande
Après le braquage d'Andohanimandroseza  : Risque d'incident diplomatique ? 
Le braquage de samedi dernier à la résidence du premier conseiller de l'ambassade de France Philippe Bottrie sise à Andohanimandroseza n'est pas un simple faits divers. L'affaire a pris une autre tournure dans la mesure où les actes se sont passés dans un territoire français dont les victimes étaient des diplomates et des hommes d'affaires malgaches. Bien que le gouvernement français ou les Institutions de Bretton Woods ne se sont pas encore prononcés sur cet incident, force est de constater que l'affaire risque de provoquer un incident diplomatique sans précédent. 

Selon les indiscrétions, cette attaque a été longuement discutée dans les milieux diplomatiques et dans les capitales de certains pays. Chose curieuse, le ministère des Affaires étrangères malgaches tarde à réagir devant un acte odieux perpétré contre des personnalités diplomatiques. Qu'on le veuille ou non, cette attaque dans une villa d'un diplomate a complètement terni l'image du pays tant sur le plan politique que sur le domaine économique. Il est à rappeler que ces derniers temps, les bandits ont pris pour cibles les opérateurs économiques ayant beaucoup investi. A ne citer que les membres de la communauté "karana" victimes des actes de kidnapping dont leur libération a nécessité d'importantes sommes d'argent comme rançon et des grands patrons nationaux. A ce rythme, personne n'osera plus s'aventurer à investir dans la Grande Ile. Pire encore, les opérateurs qui sont déjà installés à Madagascar se sentent en danger face à la recrudescence du grand banditisme. On craint qu'ils vont plier bagages un jour au détriment des employés et de l'économie nationale en général. 
Cet incident à la résidence du numéro deux de l'ambassade de France pourrait-il assombrir ou non les relations entre les deux pays ? Lors de son séjour parisien, le président malgache Ravalomanana Marc aura l'occasion de discuter cette malheureuse affaire avec son homologue français Jacques Chirac. La question est de savoir si le gouvernement malgache va enfin prendre des mesures draconniennes afin de rassurer la population toute entière (nationaux et étrangers) et de mettre fin à ce fléau. 


Nosintsika  26/01/2005

biodiversité : Science et Gouvernance -  Allocation de SEM Marc Ravalomanana
Président de la République de Madagascar
Conférence Internationale « biodiversité : Science et Gouvernance »
Scéance d'ouvertur, Paris, lundi 24 janvier 2005
Monsieur le Président de la République Francaise,
Monsieur le Président de la République de Nigéria,
Monsieur le Directeur Général de L'Unesco,
Excellences, Medames, Messieurs,

Laissez moi savourer ce moment unique : Pour une fois. Madagascar fait partie des pays riches !! En biodiversité, bien sur !
La nature est notre patrimoine. Notre devoir est de la préserver.

C'est pourquoi, Excelllences, Mesdames, Messieurs, je suis très heureux de participer à cette conférence internationale dont le thème est : « biodiversité : Science et Gouvernance ».
Je voudrais remercier particulièrement mon ami le Président Jacques Chirac, pour son initiaitve et pour son invitation.
Je remercie aussi tous ceux qui ont contribué à l'organisation de cette conférence.

Mesdames, Messieurs,
Les thèmes qui seront traité lors de cette conférence sont particulièrement importants pour Madagascar.
Après sa séparation du continent africain il y a 160 millions d'années, une richesse biologique remarquable a évolué à Madagascar : 85% des 12000 plantes de Madagascar sont uniques au monde. Dans le monde animal, la singularité est au moins aussi spectaculaire : les lémuriens, avec quarante espèces, sont emblématique de l'île. Et les découvertes de nouvelles espèces se poursuivent à une fréquence étonnante.
Au niveau des écosystèmes et des paysages, il existe également à Madagascar certains qui sont uniques au monde (tels le bush du Sud, les Tsingy, les inselbergs des Hauts plateaux.).
Mesdames, Messieurs,
Il n'y a pas d'alternatives ; il nous faut concilier les impératifs d'un développement rapide et durable avec ceux de la préservation d'une richesse biologique remarquable qui fait notre fièrté parce qu'elle fait partie du patrimoine biologique mondial.
Je suis conscient du défi majeur que mon pays doit relever. C'est pourquoi, il y a deux mois, j'a présenté un Vison pour Madagascar. Cette visio s'intitule « Madagascar, naturellement » !
« Madagascar, naturellemenent » ! est un message fort à mon gouvernent : désormais, toute stratégie et toute action politique ou économique doivent prendre en compte la protection de l'environnement. Dans cet esprit, la production agricole doit être renforcée. Le développement d'industries liées au monde rural doit être encouragé, et les échanges commerciaux de produits du monde rural doit être développés.
« Madagascar, naturellemenent » ! est aussi un message fort à la communauté internationale. Ous sommes conscients que les richesses de notre nature sont un héritage mondial. Madagascar est tourné vers l'avenir.
Sur la biodiversité spécifique et les ressources nénétiques qu'elle représente, beaucoup d'espèces ne sont pas encore connues à Madagascar, et risquent fort de disparaître avant même qu'on ne les découvre, devant les pressions et menaces qui pèsent sur les divers écosystèmes malgaches.
Il est donc essentiel de poursuivre activement cet inventaire du vivant car la connaissance de l'ampleur et des caractéristiques de cette biodiversité est déterminante pour sa protection.
On ne protège que ce que l'on aime et on n'aime que ce que l'on connaît.
Mais cela ne suffit pas.

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La RNS souffle ses 30 bougies cette année 2005 et pour marquer cet événement exceptionnel, le Comité Exécutif National (C.E.N.) et le Comité National d’Organisation (C.N.O.) de la RNS 2005, lancent un Concours pour  la création d’un Hymne à la RNS.  

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