Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Discours de Ra8 à Beyrouth

05 jan 2005 

Ampy Portos... Legislative...inquietude Les observateurs etrangers ... Legislative J-5...

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 05 janvier 2005

0. Le dossier "Tsunami", Madagascar: Une victime du tsunami (Sobika)

1. perturbation des importations et de flambée des prix avec Tsunami  (Midi)

2. Visiter Madagascar : Une caution de 10 millions est réclamée  (Madagate)

3. Une caution est bien en projet, mais pas pour les touristes (Les Nouvelles)

4. Chefs de Région - Pleins pouvoirs confirmés  (Madagate)

5. Forces Armées...Tentative de scission avortée.(Midi)

6. Avertissement de Ravalomanana à l’endroit des «déserteurs» (Tribune)

7. Monnaie - L’ariary pose encore problème (Express Mada)

8. Malgaches d’Europe :Bientôt une conférence de la diaspora (La Gazette)

9. No Comment.... No Comment...

10. Rhum : plus de 1.200.000 litres vendus au mois de décembre (Wanadoo.mg)

11. Zone franche : un taux de croissance de 24,8% en 2004 (wanadoo.mg)

12.Décentralisation factice avec les pouvoirs donnés aux chefs de régions (Les Nouvelles)

13. Grâce présidentielle : Ravalomanana exclut les détenus de 2002 (Tim France)

14. Nécrologie : Le Professeur Ramialiharisoa Angeline n’est plus (Tribune)

04/01/2005

COURS DES CHANGES

EURO(cmax) 12 900 FMG 
EURO(cmin) 12 300 FMG 
EURO(cmp) 12 679 FMG 
USD - FMG 
GBP 17 958,92 FMG 
CHF 8 217,91 FMG 
JPY 90,05 FMG 
ZAR 1 657,05 FMG 
HKD 1 196,23 FMG 

Prévision Météo >>

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >> : 

1)-je recherche 2 tortues radiata bébé merci de me contacter je suis dans le sud de la france tortue de tuléar  contact: Jean         email:  marseillac@yahoo.fr

2)-pourriez-vous me donner un lien pour avoir des informations sur un Ferdinand BOTOKEKY que j'avais bien connu sur Toulouse au début des années 60. Celui-ci me disait qu'il était le fils du ministre de l'éducation national de l'époque. Avec mes remerciements.

        contact: BOSSET Jacques - TLS email: jacques.bosset@atosorigin.com

3)- cherche terrain bord de mer, avec ou sans maison. Prix correct. Région Nosy be.

          contact: MAURICE EISELE     email: mauriceeisele@msn.com

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madagascar +8h   La Réunion  +6h

Une vague énorme se propage sur l'océan
La secousse tellurique d'une magnitude de 9 degrés sur l'échelle de Richter a provoqué la formation d'une vague énorme qui s'est propagée sur l'Océan indien et qui est venue s'échouer sur les côtes de pays riverains provoquant la dévastation sur les côtes.

Comment envoyer vos Dons

Infos et liens pour les dons sur nos pages spéciales>>

Wanadoo.mg  04 /01/ 2005

Catastrophe asie : Bush choisit son père et Clinton pour lever des fonds privés

Le président américain George W. Bush a chargé lundi ses deux prédécesseurs, son père George Bush et Bill Clinton, de lever des fonds privés pour venir en aide aux victimes des raz-de-marée en Asie.

+ Savoir plus

Sobika 05/01/2005

Madagascar: Une victime du tsunami 
Les vagues engendrées par le tsunami au large de l’Indonésie auraient fait une victime à Madagasacar, à l’île Sainte-Marie. Il s’agit d’un pêcheur d’Ambodiatafana-Ambodirano qui a été surpris par la lame fatale, non loin de la côte et dont la pirogue s’est retournée. Le corps et l’embarcation ont été rejetés sur la plage. L’accident s’est produit à l’extrême nord de Sainte-Marie, là où cette petite île a été frappée de plein fouet par la vague.
. Les plus importants hôtels de l’île, dont beaucoup pourtant ont les pieds dans l’eau, n’ont pas souffert car ils se sont installés sur la côte sous le vent pour fuir les effets des cyclones
( clicanoo)...
+ Savoir plus

Express Mada 05/01/2005

Ravitaillement - Le riz arrive malgré le tsunami 

Le ministère du Commerce affirme qu’il y aura toujours du riz à Ar 700 sur les étals des commerçants.  

Une cargaison de 8 600 tonnes du riz thaïlandais est attendue au port de Toamasina le 11 janvier. Une autre de 13 250 tonnes est également attendue vers la fin du mois de janvier. ...    + Savoir plus


Midi Mada 05/01/2005

Risque de perturbation des importations et de flambée des prix avec Tsunami et les cours mondiaux 

Riz : 8600 tonnes de riz importées sont attendues le 11 janvier. Le programme 100.000 tonnes est maintenu, mais des paramètres risquent de le perturber.
Pas encore de problèmes à signaler en ce qui concerne le programme d’importation de riz par le gouvernement. Le ministère du Commerce annonce l’arrivée le 11 janvier prochain d’une cargaison de 8600 tonnes de riz en provenance de Thaïlande. « Sauf imprévu de dernière minute, cette cargaison flottante arrivera à bon port à la date prévue », indique-t-on du côté des responsables de l’opération. Intervenant hier à la RNM, le ministre du Commerce Andrianarison Olivier devait même confirmer l’arrivée de cette cargaison qui sera suivie avant la fin du mois d’un autre bateau de 12.250 tonnes de riz thaïlandais.
R.E.
Selon Jaona Randrianarivelo, un des premiers responsables de la réalisation technique des importations de riz au sein du ministère du Commerce, sur l’ensemble des 100.000 tonnes du programme, 70.000 tonnes sont encore attendues. Des navires sont attendus à Bangkok, pour embarquer une partie de cette quantité, les 8 et 15 janvier prochains, alors que le 1er janvier un autre navire était en principe déjà parti. Et quand on sait que le trajet Bangkok-Toamasina dure à peu près 20 jours et qu’il faut compter entre 5 et 10 jours pour l’embarquement suivant les conditions atmosphériques, la prévision de l’arrivée d’une autre cargaison, à la fin du mois est réelle.
Ce d’autant plus qu’au niveau de la disponibilité des stocks, aucun problème ne se pose, malgré les intempéries en Inde, Pakistan et Thaïlande suite au Tsunami. « Le contrat avec ces pays a été réalisé avec du riz de la campagne précédente et qui est déjà en silo, donc il n’y a pas de problème au niveau de la disponibilité du riz », précise Jaona Randrianarivelo en ajoutant que les contrats sur la quantité de 100.000 tonnes ayant déjà été signés, il n’y pas risque de modification des prix.
Mais là où le problème se posera, c’est au niveau des transports. « Pour le moment, rien n’a encore changé dans la mesure où nos fournisseurs ont annoncé le maintien du programme d’envoi », qui précise qu’avec le mauvais temps qui pourrait sévir, il est difficile de préciser l’arrivée exacte des navires. « Si les fournisseurs nous ont annoncé le maintien du programme, c’est qu’ils ont été certainement avisés par les transporteurs, mais il faut être méfiant car ces derniers peuvent suspendre le transport s’ils estiment que les conditions atmosphériques ne le permettent pas ». Ce d’autant plus que des observateurs ne manquent pas d’annoncer un éventuel repli du Tsunami.
L’autre paramètre possible de perturbation des importations est la hausse des cours mondiaux du riz. Avec les ravages causés par le Tsunami, la demande en riz a augmenté et les pays producteurs comme l’Inde, le Pakistan et la Thaïlande sont directement atteints. Le cours mondial du riz risque de dépasser les 300 dollars la tonne. Heureusement que sur les 100.000 tonnes déjà signées, le prix sera maintenu, conformément au contrat à 270 dollars la tonne. Ce qui permettra de maintenir le prix au détail de 700 ariary le kilo, jusqu’à épuisement du stock. Bref, la flambée des prix atteindra les importations ultérieures aux 100.000 tonnes car on serait obligé de s’aligner sur ce que sera le cours mondial du riz, au moment d’un éventuel contrat et pratiquer un prix aux consommateurs largement supérieur aux 700 ariary. Sauf évidemment si le varialoha déjà sur le marché dans certaines régions, arrive à combler le déficit et si la prochaine récolte prévue au mois d’avril arrive normalement.


Madagate 04 janvier 2005

Visiter Madagascar : Une caution de 10 millions est réclamée - Paris 
Pour chaque touriste visitant Madagascar: Une caution de 10 millions est réclamée
“Avant de franchir l’aéroport, tout Européen, débarquant dans le pays, doit dorénavant déposer auprès des autorités 
douanières, une caution équivalente, en euro, à 10 millions de nos francs et chaque Américain y doit également déposer 1 300 dollars”. 
Le secrétaire d’Etat à la Sécurité publique, Lucien Victor Razakanirina, nous a fait part, lors d’un entretien hier, de cette décision gouvernementale. Le motif principal invoqué par notre interlocuteur, est que « cette somme permettra de couvrir les frais d’une éventuelle décision d’expulsion qui pourrait frapper le touriste ». Au cas où le visiteur n’aurait connu aucun problème durant son séjour dans le pays, la somme en question lui 
serait restituée à son départ. Bref, outre le billet aller-retour que tout étranger doit faire valoir à son arrivée, il devra désormais s’acquitter de cette caution. 
Cette mesure prise par le gouvernement, bien que visant à parer aux éventuels problèmes que l’Etat pourrait rencontrer avec les étrangers indélicats en visite dans le pays, va rendre la destination Madagascar encore plus chère. En effet, au lieu de dépenser ces dix millions sur place, dans divers achats, les touristes seront obligés de restreindre leur budget, et aussi de limiter la durée de leur séjour dans l’île. Car 1 000 euros ou 1 300 dollars représentent tout de même une somme conséquente pour une famille européenne de trois ou cinq personnes. En 
tout cas, le nombre d’Occidentaux irréguliers est très dérisoire. Et pourquoi alors pénaliser ainsi les autres ? 
En outre, le risque de rencontrer des tracasseries administratives dans la procédure de remboursement de la caution pourrait laisser de mauvais souvenirs à un touriste. 
Quoi qu’il en soit, cette décision gouvernementale étonne à plus d’un titre du fait que le tourisme est en passe d’atteindre sa vitesse de croisière (lire notre éditorial d’hier). D’ailleurs, 
« Daily Telegraph », quotidien londonien de renommée mondiale, a préconisé, dans son édition du 1er janvier 2005, de nouvelles destinations touristiques après cette tragédie en Asie. Ainsi, ce journal britannique cite comme destination rêvée et sans risque Madagascar. Parmi les villes, citées par « Daily Telegraph » : Miami, Shangai, Bologne, Wroclaw en République Tchèque, Dresde en Allemagne. D’autres pays y sont également mentionnés : Libye, Tunisie, Etats-Unis, Costa Rica et les Seychelles. Ceci, eu égard au fait que, selon toujours ce journal britannique, ces derniers ont fait état de leur désir de renouer avec les villes et pays regorgeant de sites historiques en matière d’environnement. De ce fait, concer- 
nant particulièrement Madagascar, Ampijoroa (avec ses crocodiles, poissons-aigles et lémuriens), Tsimanampetsotsa (baobabs, « flamingos »), Isalo avec son « Relais de la Reine » y sont été cités comme pouvant répondre à cette soif. 
Bref, cette mesure gouvernementale risque fort de porter un coup terrible au tourisme qui, ailleurs, constitue le premier pourvoyeur de devises. 
[ Posté par : www.lagazette-dgi.com | aucun commentaire | Top ] 

Info laComm': 

... info, car les choses évoluent, 
la caution de sera pas réclamée pour les touristes, mais pour les demandes de séjours non touristiques : Exemples pour une étudiant comorien qui veut faire du Droit au Campus d' Ankatso


Les Nouvelles  05/01/2005

Une caution est bien en projet, mais pas pour les touristes 
Une caution de 2 millions d’ariary bientôt exigée des étrangers pour un visa de séjour non touristique 
A quelque chose malheur est bon. Et une information erronée peut en cacher une bonne... S'il est exact qu'une caution est dans l'air pour le séjour de certaines catégories d'étrangers, il ne s'agit absolument pas des touristes.

Le ministère de l’intérieur et son service de l’immigration travaillent, en effet, depuis quelque temps sur un projet de décret instituant une caution d’un montant élevé, donc logiquement dissuasif pour les aventuriers sans le sou, pour les étrangers désireux d’effectuer un séjour non touristique à Madagascar. On sait que la durée d’un visa touristique est limitée à trois mois, sans aucune possibilité légale de le transformer ou de le proroger en visa de séjour de plus longue durée, à des fins professionnelles ou même d’investissement. Pour ça, il faut retourner à la case départ.
D’un montant qui pourrait être de 2 millions d’ariary (soit 10 millions fmg), puisque le texte définitif et les dispositions finales de cette décision administrative ne sont pas encore totalement arrêtés, d’après un responsable à Anosy, cette caution a pour but de permettre le rapatriement à leurs frais des étrangers démunis de toute ressource, et donc incapables d’assumer les dépenses de leur voyage par avion en cas d’expulsion pour situation illégale, ou parvenu au terme de leur visa de séjour à Madagascar sans y avoir fait fortune.
En effet, que se passe-t-il ? A l’arrivée, touristes ou pas, la police des frontières exige de tout immigrant un titre de transport par avion devant assurer son retour dans son pays d’origine et plus généralement son lieu de départ, une fois sont temps légal de séjour épuisé.
LE RETOUR REMBOURSÉ
Or, il arrive souvent qu’un étranger à court de moyens de subsistance se fasse rembourser son billet retour par la compagnie ou l’agence qui l’a émis. D’après notre source, le cas deviendrait de plus en plus fréquent et s’étendrait aujourd’hui à d’autres nationalités d’origine que celles, majoritairement européennes, qui souhaitent s’installer à Madagascar.
Le nombre de sans papiers, c’est à dire d’étrangers en situation devenue irrégulière au terme de la durée de leur séjour autorisé, augmentant avec l’accroissement régulier du nombre de visiteurs, qui ne sont pas tous des touristes, il se trouve que l’Etat est de plus en plus souvent obligé de prendre en charge les frais de rapatriement décidé à la suite d’une expulsion, par exemple. Cas d’un Algérien la semaine dernière. Ce qui n’est évidemment pas normal. La caution servira donc à payer le billet retour des étrangers indésirables ou en situation irrégulière. En cas de départ volontaire avant ou au terme d’un visa de séjour à durée limitée, il est prévu de restituer la caution à la personne qui l’a déposée.
Ce système de caution n’est pas contraire au droit international et n’est pas plus discriminatoire qu’unique en son genre. Il est appliqué, sous différentes formes, par d’autres pays, la France en particulier et Maurice.
L. A 


Madagate 04 janvier 2005
CHEFS DE RÉGION - PLEINS POUVOIRS CONFIRMÉS - Paris 
Les chefs de région vont s’impliquer sérieusement dans leurs tâches.
DÉVELOPPEMENT : Les chefs de région ont les pleins pouvoirs dans une structure plus déconcentrée.
Les chefs de région disposent de tous les pouvoirs pour mener à bien leur mission. Le principe de la décentralisation se trouve pourtant en veilleuse dans le décret d’application de la loi relative aux régions, l’arsenal juridique de ces derniers. 
“L’Etat central ne sera pas comme un feu trop loin pour permettre de se réchauffer”. Lors de son discours de vœux le 31 décembre, le président Marc Ravalomanana annonce la fin de la mise en place d’une administration de proximité. Le décret d’application de la loi sur les régions vient de sortir. Ce texte confirme le penchant des régions vers la déconcentration au détriment de la décentralisation du pouvoir. Avec à leur tête des chefs dotés de tous les pouvoirs, du moins durant deux ans. 
Dans l’esprit de la loi sur les régions, leur chef coiffe une double casquette. Il se trouve à la fois à la tête de la collectivité territoriale décentralisée et de celle de la circonscription administrative en tant que représentant de l’Etat. Mais le texte fixant les règles relatives à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions des régions met en lumière l’ascendance de la déconcentration du pouvoir, mettant du coup en veilleuse la décentralisation. 
Le chef de région se trouve intouchable auprès de la collectivité territoriale décentralisée. 
Il rend compte de ses activités directement au gouvernement. Il est vrai que le chef de région fait autant auprès de sa population mais ni cette dernière ni le comité régional, l’organe délibérant n’ont aucun pouvoir de sanction sur lui. L’Etat central a pourtant le pouvoir de le nommer et de le démettre par le moyen du contrat qui le lie avec le premier. 
Le chef de région a pour mission la coordination des activités des communes, points d’ancrage du développement. Il doit mettre en œuvre les activités de développement initiées par la région. En tant que représentant de l’Etat, du chef de gouvernement et des ministres dans sa circonscription, il applique les directives gouvernementales et assure l’administration générale et territoriale de la région.
Pour ce faire, le chef de région dispose de tous les services déconcentrés de l’Etat concernés. 
Il est le destinataire des correspondances adressées par les ministres aux responsables des services déconcentrés de l’Etat et des comptes rendus desdits services adressés aux ministres. 
Il dispose également de toutes les forces de police dans sa circonscription et peut réquisitionner les forces armées si le besoin se fait sentir. 
Pour mener à bien ses missions, le chef de région peut déléguer certains de ses pouvoirs à ses collaborateurs, à savoir le directeur de l’Administration générale et territoriale, le directeur du développement et le secrétaire général de la région. Le texte en question ne mentionne pourtant pas les pouvoirs propres dévolus à ces derniers.
Cinq mois après son entrée en fonction, le chef de région dispose maintenant de l’arsenal juridique nécessaire. Il lui manque le budget indispensable à la réalisation de ses activités. Le décret d’application du budget n’est pas encore sorti pour déterminer l’intervention financière du secrétariat d’Etat chargé de la Décentralisation et du développement des communes et des régions. Dans son budget, le président Marc Ravalomanana dispose également d’une ligne de crédits pour les régions.:
Iloniaina A.      [ Posté par : www.lexpressmada.co | 


Midi Mada 05/01/2005

FORCES ARMEES. Appel à la mobilisation générale contre toute division interne menaçant leur crédibilité. Tentative de scission avortée.
Quelques initiatives individuelles sont intervenues, l’année dernière, pour semer le trouble dans l’opinion publique. Et ce, à l’occasion de la célébration du 44ème anniversaire de notre accession à l’indépendance, des menaces lors des fêtes de fin d’année, sans parler des tentatives visant à propager la discorde au sein même des forces armées. C’est ce qu’a évoqué, hier au Palais d’Iavoloha, le ministre de la Défense Nationale, Petera Behajaina, à l’occasion de la présentation de vœux des forces armées à leur chef suprême, en l’occurrence le Président de la République Marc Ravalomanana. Ce dernier qui a, par la suite, renforcé ses dires en prévenant ceux qui ont été sur le point de changer de bord, sous l’influence d’une certaine tendance, non dévoilée.   Nirina R. 
Un message d’unité et de solidarité a ainsi été délivré à la Grande muette pour une mobilisation générale afin de dissiper les flottements observés ou ressentis l’année dernière à tous les niveaux de la hiérarchie militaire. Auquel s’est ajouté la nécessité de redoubler de vigilance pour sécuriser les personnes et les biens, sans distinction aucune, en ville comme dans les campagnes. Il faudrait donc, dans la même veine, œuvrer pour la réunification. Le PRM a, par ailleurs, réitéré ses promesses faites aux généraux reçus récemment à Ambohitsirohitra, quant aux dotations en matériels et en formation destinées à la réalisation de la nouvelle mission des forces armées dans le cadre de sa stratégie générale pour 2005. 
En effet, une lacune a été constatée au niveau de la mobilité des agents, du fait de leur manque de moyen de transport, de communication et de transmission. Le Président de souligner que pour asseoir Madagascar à sa place, il faut privilégier les forces armées. Ce qui suppose une vision bien déterminée afin de les intégrer dans la société et dans le processus de développement. D’où une ambition de cultiver une culture d’excellence axée sur la bonne performance, indépendamment de l’effectif, tout en mettant en exergue le travail d’équipe, la discipline, les normes, les services de qualité et la créativité à tous les échelons. En outre, la pratique de la communication ouverte, la liberté de donner des suggestions, de partager les idées et les expériences doivent être les maîtres mots dans la prise de décision. 


Tribune 05/01/2005

Avertissement de Ravalomanana à l’endroit des «déserteurs» 
A l’occasion du nouvel an, les grands responsables au sein des Forces armées conduits par le ministre de la Défense nationale, le Général de Division Behajaina Petera, se sont rendus, hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha, pour présenter leurs vœux à leur Chef suprême, en l’occurrence le Président de la République, Marc Ravalomanana. 
Le Chef d’Etat a mis en exergue le rôle que jouent les forces armées dans le développement et dans la sauvegarde de la patrie. "Il faut redorer le blason des Forces armées dans la société, a-t-il dit notamment, car aucun développement n’est envisageable sans le concours des forces armées". Aussi, Marc Ravalomanana a-t-il invité les Forces armées à faire des efforts pour que l’esprit d’équipe, la créativité et le dynamisme soient mis en œuvre dans l’accomplissement de leurs tâches pour la Patrie. 
Par la même occasion, le président de la République a jeté des fleurs aux forces armées quant à leur comportement : "Les Forces armées ne sont pas touchées par le virus du Sida jusqu’à maintenant, vous êtes dignes et j’espère que vous le serez toujours pour être de bons exemples aux autres". 
Par ailleurs, en tant que Chef suprême des Forces armées, Marc Ravalomanana n’a pas oublié de faire allusion aux officiers généraux qui sont actuellement en exil à l’étranger. Il était très strict en donnant l’ordre aux militaires ou gendarmes déserteurs pour qu’ils rentrent au pays, et rejoignent leur camp militaire. Et lui d’ajouter que ces déserteurs devraient accomplir leurs devoirs pour la patrie. Parmi les déserteurs, citons le Général Rasolondraibe Jean-Jacques (ancien ministre de l’Intérieur), le Colonel Tsaranazy Jean Emile (ancien ministre des Travaux publics). 
Auparavant, le ministre de la Défense nationale, le Général Behajaina devait prendre la parole au nom de la grande famille des forces armées. En effet, après avoir présenté ses vœux les meilleurs au président de la République, il devait déclarer que l’année 2004 était une année de triomphe pour les forces armées. Et ce, grâce aux appuis du régime qui leur a doté de matériels et apporté des soutiens financiers, selon toujours le ministre. 
Concernant les perspectives pour l’année 2005, le Général Behajaina a promis que les Forces armées sont prêtes à déployer des efforts pour l’éradication des actes de banditisme sous différentes formes, mais d’autre part, il a fait appel au Chef de l’Etat pour qu’il étoffe les matériels dont les hommes en treillis ont besoin pour bien accomplir leurs missions. 
Pour terminer, le ministre de la Défense nationale a insisté sur le fait que le corps des Forces armées est unique et solidaire sous l’autorité d’un seul président (Ravalomanana). 
Notons qu’après la cérémonie de présentation de vœux, les officiers généraux et officiers supérieurs présents au Palais d’Iavoloha ont procédé à une séance de travail à huis clos, toujours en présence de leur Chef suprême. L’on a appris que lors de cette rencontre, le président Ravalomanana a donné des explications sur la politique générale de l’Etat compte tenu de la "Vision 2005" récemment publiée.


Express 04/01/2005

Monnaie - L’ariary pose encore problème
La première journée du retour à l’ariary a été marquée par une confusion quasi générale. Les services publics sont les premiers à subir le contrecoup de ce changement d’unité monétaire.
Les grandes surfaces utilisent le double affichage pour aider leurs clients.

D’une manière générale, les citoyens éprouvent des difficultés dans leurs transactions quotidiennes. Les habitudes inhérentes à l’usage du franc malgache garanti peinent à disparaître. Au niveau des banques primaires de la place, les terminaux de paiement électronique et les distributeurs automatiques ne sont pas encore opérationnels. 
Les techniciens sont toujours en plein “reparamétrage” des appareils qui devraient être en état de marche ce jour. Le client est la première victime de ce basculement à l’ariary. Les réclamations fusent de toutes parts, “Nous n’avons pas pu retirer d’argent depuis le 31 décembre”… “Nous ne sommes pas encore habitués à libeller nos chèques en ariary”. 
Les banques primaires ont pourtant avisé au préalable leurs clients de cette situation. “Nous avons déjà averti nos clients d’un éventuel arrêt de service de ces appareils des semaines à l’avance”, explique un responsable de la BFV-SG. 

Double affichage 
Les grandes surfaces de distribution sont toujours en double affichage. Un responsable de Shoprite affirme que cette situation rend service aux consommateurs, “Nos prix sont indiqués en Fmg et en ariary parce que certains clients ne sont pas
encore habitués à

cette nouvelle unité”, continue-t-il. “Par contre, notre comptabilité est déjà entièrement en ariary, même à la caisse, mais les clients peuvent toujours demander les équivalences en Fmg”. 
Shoprite a anticipé le basculement et a commencé à comptabiliser en ariary dès le mois de décembre. Cela est le cas de la plupart des grands magasins de la capitale. Les clients sont sensibles à cet état de choses. “Le double affichage doit être maintenu suffisamment longtemps pour permettre aux Malgaches de se familiariser avec cette nouvelle unité monétaire”, affirme Razanakolona, mère de famille faisant ses courses chez Shoprite, “Cela éviterait bien des problèmes surtout au niveau des prix dans les rayons”.
Les stations-service, quant à elles, affichent depuis belle lurette leur tarif en ariary. “Nous avons commencé a utiliser l’ariary depuis novembre”, avance-t-on du côté de Shell Madagascar. “Le double affichage a facilité le basculement à l’ariary”, fait-on remarquer chez Galana. “Les appareils de paiement par carte sont opérationnels depuis que nous avons affiché en ariary”, explique un responsable de la compagnie pétrolière de distribution Shell Madagascar. 
Les bureaux de Poste ont commencé à compter en ariary. “Pour nous ce n’est pas tellement une nouveauté en soi, nous avons utilisé cette unité depuis longtemps”, explique Rakotovao Andriampiavinarivo, premier responsable de la direction de la comptabilité et des affaires financières de la Paositra malagasy (Paoma). Les usagers de la Poste confirment cette assertion, “la Poste a toujours affiché en ariary et en Fmg, ainsi nous n’avons eu aucun problème avec nos achats et nos transactions”, observe Raminoson Jean, fonctionnaire à la retraite. :
Doda A. 


La Gazette 04/01/2005

Malgaches d’Europe :Bientôt une conférence de la diaspora
Le Rassemblement des Malgaches de France (RMF) prépare des assises d’envergure européenne, dénommée « conférence de la diaspora ». Celle-ci, programmée pour le mois de janvier 2005, devrait réunir les Malgaches d’Europe favorables au RFN du pasteur Edmond Razafimahefa. Le RMF en effet est convaincu du bien-fondé de la position exprimée par le RFN lors des récentes assises de l’hôtel Panorama, et s’attache à diffuser et à faire connaître les résolutions de ce groupement. La conférence de la diaspora a pour but de donner aux adhérents du RMF l’opportunité de débattre des idées du RFN. Le communiqué semble laisser entendre qu’un (ou des) membre du RFN sera invité à la conférence. 
Le RMF en France est présidé par Robert Jean Razafy, connu à Madagascar, car il avait dirigé l’ACM (Aviation Civile de Madagascar). L’homme a été limogé, à la fin de la crise de 2002, par le ministre du Transport, pro-Ravalomanana de l’époque, Rakotovazaha Olivier. 


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Wanadoo.mg 05/01/2005

Rhum : plus de 1.200.000 litres vendus au mois de décembre
La consommation de rhum à 40°, en moyenne, produit localement, connaît actuellement de l’ampleur. En effet, plus de 1.200.000 litres de bouteilles cachetées, toutes marques confondues, entre autres, le « Djzama », le « Sambo », le « Laza », le « Ambilobe » et le « Classica », ont été vendus dans tout Madagascar, rien que pour le mois de décembre dernier, de sources auprès d’un opérateur embouteilleur. Soit, plus de 110.000 cageots, en terme de facilitation de transport, qui comportent chacun 11 litres de rhums. 
Sans tenir compte des grandes festivités, les épiceries et les épi-bars éparpillés dans toute l’Ile, ont écoulé en moyenne près de 100.000 cageots, soit l’équivalent de 1.100.000 litres, et ce, mensuellement, selon toujours cet embouteilleur. Outre le toaka gasy qui n’est pas autorisé à être mis en vente sur les marchés, le rhum en vrac a permis de satisfaire les besoins d’une couche de population à très faible pouvoir d’achat. Environ 300.000 litres, minimum, sont également vendus par mois, sur le plan national, a révélé cet opérateur. 
Déloyale 
Selon le propriétaire d’un épi-bar, situé à 67ha, la vente de ses boissons alcoolisées, y inclus le rhum embouteillé, et non alcoolisées, a connu une baisse de l’ordre de 40% durant la période de fin d’année, comparée à la précédente. Il n’a pu écouler que 20 litres de rhum mis en bouteille. La faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs ainsi que la hausse flagrante du nombre de commerçants informels, entraînant une concurrence déloyale, expliquent ces raisons, a-t-il déploré. Cependant, un épi-bar ayant une licence de 2 et 3ème catégories doit s’acquitter annuellement de droits et taxes, d’un montant compris entre 300.000 à 400.000 Ariary. 
Une telle situation pousse les commerçants à effectuer une fausse déclaration pour pouvoir vendre, au lieu d’intégrer les informels dans le secteur formel. Néanmoins, face aux autres concurrents du rhum embouteillé, tels la bière, le vin et le whisky, bon nombre de consommateurs préfèrent le premier, soit du point de vue de son prix à la portée de toutes les bourses, soit du fait qu’il est plus corsé, sans tenir compte du goût. Par contre, le « Toaka gasy » et le rhum en vrac pourraient causer quelques ennuis aux consommateurs, étant donné que l’épicier lui-même se charge de son coupage avec de l’eau pour obtenir, d’une manière biaisée, la dose entre 38 à 45°. Mais force est de reconnaître qu’une consommation sans modération de n’importe quelle boisson alcoolisée rend toujours une personne soûle. 
Importation 
Par ailleurs, les usines de transformation de canne à sucre dans le pays, fournissent de moins en moins de rhum brut, soit en tout près de 10 millions de litres par an, d’après les explications de cet embouteilleur. Une importation de rhum brut à haut degré entre 90 à 95° est déjà effectuée par les grandes sociétés de mise en bouteille afin de satisfaire les besoins locaux. Ce rhum brut est distillé par un coupage d’eau et un bonificateur, afin d’obtenir un dosage précis, propre à la consommation. Dans la foulée, c’est un produit qui rapporte davantage de recettes fiscales à l’Etat. En effet, il est en même temps frappé d’un droit d’accise à un taux de plus de 100% et d’une redevance de plus de 10%. Bref, à l’instar des autres boissons alcoolisées, le rhum n’apporte que l’ébriété à une personne qui en consomme, bien évidemment, …sans modération. 
Navalona R.     ©Midi-Madagasikara 
Secteurs économiques : Zone franche : un taux de croissance de 24,8% en 2004
La production de la zone franche continue de progresser avec un taux de croissance de moyen annuel de 24,8% en 2004. Telle est la conclusion de l’Instat dans son étude intitulée «Indice de la production industrielle des entreprises franches, année 2004 (Provisoire) », dressant bien évidemment le bilan de ce secteur. 
Les statistiques révèlent en effet, que l’indice général de la production industrielle en zone franche passe de 114,6 en 2003 à 143,0 cette année. 
Ayant repris un nouvel élan après les évènements de 2002, les entreprises franches se sont mises très vites sur la rampe de lancement grâce au retour des grosses commandes des grands clients habituels de Madagascar à savoir l’Europe, et les Etats-Unis. Ces demandes se sont renouvelées et se sont accrues cette année et les statisticiens tiennent à noter une prise de position très remarquables des consommateurs américains grâce à la participation de Madagascar à l’Agoa (African Growth and Opportunity Act). 
D’après l’Instat, ce dynamisme au sein de la zone franche, est particulièrement dû à deux secteurs : la fabrication textile et la fabrication d’articles d’habillement. L’on note alors du côté des statisticiens que ces deux branches absorbent, à elles seules, 94,1% de la main d’œuvre de la zone franche à Madagascar. 
Les techniciens révèlent alors qu’une hausse de la production de 27,9% a été observée entre 2003 et 2004 dans les industries textiles tandis que les productions ont augmenté de 28,1% pour les industries de fabrication d’articles d’habillement. Par ailleurs, l’on note du côté des statisticiens que la progression de la production est plus importante au cours du troisième trimestre 2004. L’Instat révèle aussi que le niveau de performance de la zone franche de l’année 2000 est aujourd’hui largement dépassé. L’on note par ailleurs que la croissance de la zone franche semble s’uniformiser dans tous les secteurs. 
Si le secteur est parvenu à ce niveau de performance, c’est qu’il a pu augmenter sa capacité. En effet, l’on a dénombré quelque 186 entreprises franches durant l’année 2004 et le nombre de travailleurs y a augmenté de 35,3%. Selon les statistiques, ce nombre est passé de 85 000 en 2003 à 115 000 cette année. 
Cependant, il faut savoir que bon nombre de ces personnes travaillant dans la zone franche risquent de connaître des problèmes. L’évolution des politiques commerciales au niveau mondial telle que la fin de l’arrangement multifibre pourrait constituer une menace pour les entreprises franches malgaches. 
Recueillis par Didier Rambelo   ©Midi-Madagasikara 


Les Nouvelles  04/01/2005

Décentralisation factice avec les pouvoirs donnés aux chefs de régions 
L'Etat décentralise ses pouvoirs en les concentrant entre les mains des chefs de région 
C'est en lisant le texte détaillant les attributions des chefs de régions que l'on se rend compte de l'importance des pouvoirs de ces derniers. Des pouvoirs d'autant plus importants que les chefs de régions, n'ont pas été élus mais nommés par décret présidentiel. Et quand le président de la République annonce, en septembre, que les chefs de région sont chargés de mettre en œuvre la politique de développement recommandée par l'Etat, on a du mal à croire en la sincérité de la décentralisation. Les chefs de régions sont plus des autorités déconcentrées que des chefs de collectivité décentralisée.
"Avec la mise en place des 22 régions, l'Etat n'est plus loin de ses administrés", a dit Marc Ravalomanana, dans son discours de fin d'année. L'Etat a même tendance à se rapprocher davantage d'eux. Il a "déconcentré" une grande partie de ses pouvoirs et les a "concentrés" entre les mains des chefs de région. Ces derniers peuvent ensuite "déléguer" l'exercice de certaines de leurs fonctions à leurs collaborateurs mais les modalités de délégation restent encore à déterminer.
Le premier décret d'application de la loi relative aux régions donne les détails des attributions et des compétences de ces derniers qui sont à la fois chefs de l'exécutif régional et représentants de l'Etat. Le texte essaie tant bien que mal de trouver des moyens pour mettre en valeur la décentralisation, mais a du mal à convaincre. Les compétences du chef de région en tant que premier responsable de l'exécutif régional sont occultées par celles qui lui sont dévolues en sa qualité de représentant de l'Etat, plus clairement exposées et beaucoup plus détaillées.
REPRESENTANT DE L'ETAT
En tant qu'autorité déconcentrée, le chef de région assure le maintien de l'ordre et de la sécurité publics et a la charge de l'administration générale et territoriale. Chef de l'administration dans la limite de sa circonscription, il dispose des services déconcentrés de l'Etat qui sont implantés dans sa région ainsi que du personnel de ces services.
Les agents des services déconcentrés lui apportent leur concours dans la préparation et la mise en œuvre des activités de développement initiées par la région, ainsi que dans la facilitation de l'exécution des projets ou programmes nationaux de développement concernant sa région.
Car comme le souligne le texte dans son article 12, le chef de région est tenu de faciliter l'exécution de tout projet ou programme national de développement concernant sa région et à l'élaboration duquel il doit être consulté. Puis, le président de la République a souligné en septembre que "les chefs de région sont chargés de mettre en œuvre la politique de développement recommandée par l'Etat".
FAUX REPRESENTANT DU PEUPLE
Outre la réalisation des programmes qu'il a lui-même préparés et l'exécution des délibérations du comité régional, le chef de région, en tant que premier responsable de l'exécutif régional, assure l'exécution des délibérations du comité régional. Il est tenu de rendre compte périodiquement de ses activités à la population par voie de presse, kabary ou par tout autre moyen approprié.
Mais le comité régional, censé représenter la population, lui-même ne dispose d'aucun pouvoir pour mettre en jeu la responsabilité du chef de région. Seul conseil des ministres, en vertu du principe de parallélisme des formes, peut le révoquer de ses fonctions. Et en tant que représentant de l'Etat, le chef de région doit rendre compte de ses activités au gouvernement. Les comptes-rendus devraient normalement porter sur ses activités en tant que représentant de l'Etat, mais en tant que "haut fonctionnaire", le chef de région peut être révoqué sans que le conseil de ministres tienne compte de ses rapports.
Lova Rabary 


Tim France 04/01/2005

GRÂCE PRÉSIDENTIELLE : Ravalomanana exclut les détenus de 2002 
Source : L'Express de Madagascar 
Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour les détenus impliqués aux événements de 2002. La mesure de grâce générale décidée par le chef de l'Etat à l'occasion du Nouvel an exclut de fait les partisans de l'ancien régime encore en prison. 
Selon le décret portant octroi de grâce, les personnes reconnues coupables, entre autres, de détournement de deniers publics, d'atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l'Etat ou encore de crimes ou délits ou de destructions d'ouvrages publics ne sont pas concernées par cette mesure. 
L'année dernière, des condamnés des "événements 2002" ont bénéficié de la grâce présidentielle. Rien que pour la prison d'Antanimora, 17 condamnés, dont l'ancien ministre de l'Information, de la communication et de la culture, Betsimifira Fredo, ont été libérés pour avoir bénéficié de cette mesure de clémence présidentielle. 
En se basant sur les chiffres officiels de mai 2004, il reste encore 69 "détenus politiques" en prison. Les statistiques officielles font état de 354 personnes arrêtées à la suite de la crise post-électorale de 2001. Pour diverses raisons, 285 d'entre eux ont trouvé la liberté.


TRIBUNE 04/01/2005

Nécrologie : Le Professeur Ramialiharisoa Angeline n’est plus 
La grande famille de la médecine est en deuil. Suite à une maladie dont le professeur Ramiliharisoa Angeline a souffert durant quelques semaines, elle s’est éteinte à l’âge de 51 ans, samedi dernier.
Très connue dans le monde de la médecine, elle a déjà occupé plusieurs postes à savoir, chef du département Sciences Fondamentales et mixtes et Chef du département d’Anesthésie - Réanimation à la Faculté de Médecine d’Antananarivo, Chef de service de la Réanimation médicale et de Toxicologie clinique à l’HJRA. Il fut un temps où elle était secrétaire général du ministère de la Santé. 
Toujours dans le domaine santé, Professeur Angeline est présidente de l’association humanitaire ANYMA (Arovy ny Marary) qui œuvre pour la protection de la santé publique. 
Une veillée mortuaire a eu lieu à l’Amphithéâtre de l’HJRA où ses collègues et ses amis proches ont marqué leur sympathie et leur témoignage de réconfort à la famille du regretté surtout à son mari et son fils âgé de 9 ans. 
L’inhumation aura lieu demain mercredi 05 janvier 2005 à Ankadindambo-Ambohimangakely, après une messe funèbre à l’église FJKM Atsimon’i Mahamasina.
Madagascar Tribune présente ses condoléances à toute la famille du professeur Ramialiharisoa Angeline. 
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Pr Angeline Ramialiharisoa: L'ANYMA, son idéal
ANYMA ou "Arovy ny Marary" est née en 1993. Le professeur Angeline Ramialiharisoa a rejoint l'équipe de l'Aumônerie Catholique et fut élue présidente de 1995, jusqu'à aujourd'hui. L'ANYMA est alors chargée de la gestion de la pharmacie de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA).
ANYMA est une opération de grande envergure menée par Soeur Anne-Claire et son équipe qui assure une permanence complète, jour et nuit, même les jours fériés.

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La RNS souffle ses 30 bougies cette année 2005 et pour marquer cet événement exceptionnel, le Comité Exécutif National (C.E.N.) et le Comité National d’Organisation (C.N.O.) de la RNS 2005, lancent un Concours pour  la création d’un Hymne à la RNS.  

Les Articles du règlement  consultable sur le site www.rns-cen.com   

 

 

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