... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Ny Ray aman-dreny sy ny Zanaka...
»
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Parents and Children ...» «
Les Parents et leurs enfants ? ... »
Aujourd’hui, nous allons parler du rôle des parents et des enfants. Il est important de le savoir pour bien harmoniser la relation avec son entourage, pour éviter les désordres ou les différends quant aux rôles et responsabilités de chacun(e) mais surtout pour
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renforcer un peu plus l’amour familial ou augmenter le respect et la joie au sein d’une famille.
1- Rôle des parents envers les enfants
2- Rôle des enfants envers les parents
1. Ny adidin'ny ray aman-dreny amin' ny zanaka
Sitrapon'ny ray aman-dreny no nahatonga ny zanaka teto an-tany
!..Araka izany dia ny ray aman-dreny no manana adidy voalohany amin'ny izay hahasoa sy hahatsara mandrakariva ny taranany ; ny ray aman-dreny no mitady izay fomba rehetra hitomboan'ny zanaka ao anatin'ny
fifaliana, fitiavana, fifankahazoana ary fahendrena. Ray aman-dreny tsy mahay manome fitiavana amin'ny menaky ny ainy dia azo ambara ho tsy ray aman-dreny loatra
!...Ny ray aman-dreny dia FITIAVANA....Tahaka an'Andriamanitra ! Azo ambara sahady ho varavarana hidirana sy hahalana an' Andriamanitra mihitsy
aza... Izany no adidiny voalohany amin'ny sombinainy. Ny fitiavana no antoka voalohany hampisosa ny fifandraisana sy hampirindra ny fifanajan'ny ray aman-dreny sy
zanaka. Ny fitiavana no ilay sira hanome tsiro ny zavatra atao rehetra sy hampahazava ny zavatra rehetra raha sendra ka tandrifin-drahona ny lalana eny ho
eny. Ny fitiavana no ilay andry tsy azo potehina raha tsy tiana ho potika ny adidintsika ray
aman-dreny.
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Ny adidin'ny ray aman-dreny koa dia
MPITARIKA, mpanoro sy mpanitsy. Tsy ny zanaka no niaina talohan'ny ray aman-dreny fa ny ray aman-dreny no niaina talohan'ny
zanaka. Adidin'ny ray aman-dreny tokoa no mialoha lalana azy amin'izay zavatra mbola tsy
nataony, manoro azy amin'izay zavatra mbola mampisalasala azy ary manitsy azy raha sendra solafaka satria ny fiainana dia tsy ny tsara fotsiny ; satria ny fiainana dia tsy ny mety fotsiny fa ny fifangaroan'ny soa sy ny ratsy ary ny fifamdimbiasan'ny mety sy ny tsy
mety.
...
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RAKOTOMALALA Eric de Paris
(Traductions
par Andrianjafy
- Rz2 (fr) et Eric Jaofera de Paris (gb )
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Eric et Andrianjafy a répondu à notre appel
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qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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Midi Madagascar 18/12/09
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Zafy, Rakotovahiny, Mangalaza, Fetison,
Rakotoarivelo... Interdiction d’entrée levée - RAJAOFERA Eugène
Presque 10 jours après la clôture de Maputo III, les délégations des 3 mouvances peuvent finalement rentrer au pays. En effet, le ministre de la Sécurité Intérieure a pris le 16 décembre 2009 une note (N°0370-MSI/CAB) abrogeant la note n°0366-MSI/CAB prescrivant contre les délégations des 3 mouvances, actuellement en Afrique du Sud, l'interdiction d'entrée sur le territoire « en raison de la nécessité impérieuse d'assurer le maintien de l'ordre public et la paix à l'intérieur du territoire de la République. »
L'article 1er de la note n°0370-MSI/CAB stipule: « L'interdiction d'entrée sur le territoire prescrite par la note n°0366-MSI/CAB du 11 décembre 2009 est levée. » L'article 2 de ladite note, qui ordonne à « toutes les autorités civiles et militaires concernées de prendre les mesures nécessaires à l'exécution des présentes dispositions », permettra aux représentants des 3 mouvances de rentrer sans risquer leur vie à l'aéroport d'Ivato.
Deux tentatives. Les délégations des 3 mouvances ont vainement tenté deux fois de rentrer au pays. Le 9 décembre, le Boeing d'Air Madagascar affrété par la SADC et qui devait ramener de Maputo le Pr Zafy et consorts, n'a pas pu décoller suite à un Notam pris par le ministre des Transports. Ledit notam interdit tout vol à destination de la Capitale mozambicaine. Le 12 décembre, les mêmes délégations qui ont pu rejoindre Johannesburg par un vol régulier ont été empêchées d'embarquer sur un vol à destination d'Antananarivo. Car le 11 décembre, le ministre de la Sécurité Intérieure, Organès Rakotomihantarizaka, a sorti la note n°0366-MSI/CAB prescrivant contre les délégations des 3 mouvances l'interdiction d'entrée sur le territoire. Quelques jours après, la même autorité a publié la liste de 25 personnalités concernées par cette mesure jugée injustifiable et contre-productive par la communauté internationale. La même liste a fait l'objet 24 heures après d'une modification car des noms des personnalités qui n'ont pas fait le déplacement à Maputo y ont figuré.
Simples citoyens? Ce qui est sûr, c'est que le Pr Zafy et consorts vont réagir à leur arrivée à l'aéroport d'Ivato par rapport à la récente déclaration du président Andry Rajoelina, qui a annoncé la date du 20 mars 2010 pour la tenue des élections législatives. La question qui intrigue les observateurs avertis est la suivante: Les co-présidents de la transition, Fetison Rakoto Andrianirina et Emmanuel Rakotovahiny, le président du Congrès, Mamy Rakotoarivelo, le premier ministre, Mangalaza Eugène ainsi que le président du CNR, le Pr Zafy Albert sont-ils redevenus des simples citoyens après la récente déclaration de Andry Rajoelina qui a officiellement mis une croix sur une transition issue des Accords de Maputo et de l'Acte Additionnel d'Addis-Abeba? En tout cas, tout est flou à partir de l'annonce par Andry Rajoelina du calendrier des prochaines législatives. Le silence de la communauté internationale intrigue bon nombre d'observateurs.
Encadré:
- Les exilés de Prétoria attendus ce jour . Le gouvernement sud africain organise leur voyage.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères sud-africain, sous couvert d’anonymat, a confié hier que ces personnes devraient quitter Prétoria ce jour « Ils partiront demain matin (ce jour) de Johannesbourg selon la note 0370 du ministère de la Sécurité intérieure malgache », a-t-il déclaré hier à l’Agence France Presse (AFP).
- Mais rien n’est encore officiel du côté des exilés. Joint au téléphone, Tabera Randriamanantsoa de la mouvance Zafy n’a ni confirmé ni infirmé l’éventuel retour pour la Grande île, ce jour. « Cela dépend du gouvernement sud-africain. Son ministère des Affaires étrangères s’occupe de l’organisation du voyage », a-t-il soutenu hier.
Midi Madagascar 18/12/2009
Elections législatives
: Andry Rajoelina ne met pas son siège en jeu ! -R. O
Andry Rajoelina a annoncé unilatéralement la tenue des législatives (anticipées) le 20 mars 2010. Les électeurs se rendront donc aux urnes un samedi. Au grand dam des « Adventistes » qui tiennent au sabbat, mais au grand soulagement du FFKM qui a toujours « prié » pour que les élections ne se tiennent plus un dimanche.
En tout cas, le décret de convocation des électeurs devra donc être pris – si ce n'est déjà fait – en conseil des ministres le 20 décembre au plus tard. Reste à savoir s'il devra être contresigné par les 2 co-présidents comme le prévoit l'acte additionnel d'Addis-Abeba. Selon le président de la Transition, il n'est pas tenu de se conformer à l'avis des 2 co-présidents, mais qu'il suffit de leur donner copie des actes pris.
Charte. A propos, on ne sait plus si la Charte de la Transition reste toujours en vigueur, même si le ministre de la Sécurité intérieure, Organès Rakotomihantarizaka continue d'y faire référence dans sa note portant levée de l'interdiction d'entrée sur le territoire des délégations des 3 mouvances. Une note prise le 16 décembre 2009 soit le même jour, mais quelques heures avant l'annonce par Andry Rajoelina d'une sortie de crise par la voie des urnes. Un test grandeur nature, a-t-il dit, pour mesurer l'audience réelle des politiciens. Et de parler de « régime parlementaire ou de régime semi-présidentiel à travers lequel le Premier ministre sera issu de la majorité à l'Assemblée constituante ».
Majorité. La question qui se pose est de savoir si Andry Rajoelina rendra son tablier s'il est mis en minorité. Et pour cause, si les 3 mouvances qui pourraient former une coalition raflent la majorité des sièges, il y aura cohabitation. Laquelle est « difficile voire irréalisable », selon le président de la Transition qui ne met pas expressément son siège en jeu le 20 mars 2010. L'autre question qui se pose également concerne les pouvoirs du président de la Transition ou de la HAT (c'est selon). En effet, dans un régime parlementaire, le président est réduit à inaugurer les chrysanthèmes. Même dans le régime semi-présidentiel que Andry Rajoelina a évoqué, le président n'a pas les mêmes pouvoirs que dans un régime présidentiel (fort) ou présidentialiste. Enfin, le dernier point d'interrogation porte sur la position de la communauté internationale par rapport à ces législatives qui n'ont pas été décidées d'une manière inclusive et consensuelle.
latribune-online.com 17/12/2009
La réunion du groupe de contact annulée
: Madagascar : la difficile cohabitation - Par Moumene Belghoul
La réunion du Groupe international de contact (GIC) sur Madagascar a été reportée après les fêtes de fin d’année à la demande du nouveau pouvoir en place. L’Union africaine (UA) prend acte de la décision. Les consultations entreprises par l’UA avec d’autres parties malgaches et des membres du GIC ont mis l’accent sur la nécessité du retour à Madagascar des personnalités ayant pris part aux dernières négociations de Maputo, boycottées par l’homme fort de l’île,
Andry Rajoelina, notamment les représentants de trois mouvances de l’opposition qui y avaient participé le 8 décembre.
Depuis, ces personnalités sont empêchées de rentrer à Madagascar par les autorités en place. Le Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza, ainsi que les deux co-présidents du Conseil présidentiel institué par un précédent accord, demeurent bloqués à l’image de la situation politique de la grande île. L’UA tente en vain de relancer le processus de mise en œuvre des accords de Maputo du 9 août. Ces accords sont considérés comme «la seule voie de sortie de crise». Les autorités de Madagascar, qui ont justifié ce blocage par des raisons de sécurité, ont déclaré dans un communiqué être «disponibles à dialoguer avec toutes les sensibilités pour résoudre la crise politique à Madagascar». Et la signature d’une «charte de transition avec d’anciens chefs d’Etat qui ont tous été rejetés par le peuple malgache» ne serait que l’exemple de leur bonne volonté. Le pouvoir en place se défend d’être «le principal facteur de blocage du processus de mise en œuvre de la charte de la transition» comme l’accusent ses opposants. Au début des négociations avec les mouvances politiques signataires de cette charte à Maputo, le président de la transition a «constamment fait des concessions pour permettre la mise en place d’une transition consensuelle, neutre et inclusive». La présidence malgache, à sa tête Rajoelina, dit avoir accepté la nomination «imposée» d’un Premier ministre comme signe d’ouverture. Cependant, la cohabitation demeure difficile à mettre en place. Pour Rajoelina, la cohabitation «ne peut fonctionner que si les acteurs concernés acceptent de collaborer ensemble, tout en acceptant leurs divergences politiques, dans la conduite des affaires de l’Etat pour une durée déterminée». «C’est le peuple qui les départagera en dernier ressort lors des prochaines élections», dira la Présidence. Cette dernière dénonce enfin une volonté manifeste d’«écarter le président
Andry Rajoelina de la direction de la transition». Secoué par des crises à répétition depuis les années 70, Madagascar connaît une nouvelle épreuve depuis fin 2008, avec la mise à l’écart du président Marc Ravalomanana lors d’un coup d’Etat et l’arrivée au pouvoir de l’ex-maire d’Antananarivo Andry
Rajoelina.
rfi.fr 17/12/209
Les opposants devraient pouvoir rentrer chez eux
Les protagonistes malgaches, bloqués hors du pays depuis le 8 décembre dernier, vont pouvoir rentrer chez eux, selon des informations diplomatiques qui ont circulé ce mercredi 16 décembre à Pretoria. Les représentants de trois mouvances de l'opposition malgache s'étaient réunis à Maputo, au Mozambique, au début du mois pour discuter de la composition du nouveau gouvernement. Ils avaient ensuite été empêchés de rentrer au pays par Andry
Rajoelina, le président de Haute autorité de transition, qui était furieux.
Les dirigeants de l’opposition malgache - dont les anciens présidents Albert
Zafy, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, ainsi que l’actuel Premier ministre Eugène Mangalaza – sont à Pretoria, en Afrique du Sud, depuis près d'une semaine. On a appris, ce mercredi matin, à l'hôtel où ils résident, qu’ils vont pouvoir rentrer chez eux. Selon des sources diplomatiques, une décision a été prise de lever l’interdiction de territoire qui pèse sur les membres de trois mouvances. Il se pourrait que cette levée ait un lien avec un communiqué qui était en préparation au Quai
d’Orsay, le ministère français des Affaires étrangères. Toujours selon des sources diplomatiques à Pretoria, ce communiqué, rédigé en concertation avec Washington, mentionnait l’éventualité de sanctions internationales contre les autorités d’Antananarivo.
Le porte-parole du président de la Haute autorité de transition n’a pas souhaité confirmer l’information. Andry Rajoelina devrait intervenir à ce sujet à la télévision nationale malgache mercredi soir. Cette décision, si elle est confirmée, devrait ainsi mettre fin à une situation pour le moins cocasse, car la délégation retenue à Pretoria comprend un Premier ministre, deux co-présidents et un ancien chef
d’Etat. A l’issue d’une réunion dans leur hôtel, ce mercredi matin, les membres des trois mouvances ont indiqué qu’ils préféraient attendre la confirmation de la levée de l’interdiction, avant de se réjouir.
Il faut noter qu’un certaine solidarité s’est installée entre eux, entre d’ancien ennemis, notamment entre des représentants de Didier Ratsiraka et de Marc Ravalomanana qui étaient là, en bras de chemise, ce mercredi matin. L’un des co-présidents nous a indiqué que cet incident allait néanmoins « rendre compliquée, voire impossible », la gestion et la composition d’une équipe de transition. Il a même ajouté : « Madagascar ne prend pas le chemin de la stabilité ».
Midi
Mada 16/12/2009
Forces armées
: 9 Colonels exigent le retour des trois mouvances - Davis R
Un mois, ou enfin presque, après la conférence de presse des 9 Colonels au Palais
d’Ambohitsorohitra, qui ont rappelé que « d’après les lois régaliennes, les ministères de souveraineté devaient revenir à la mouvance
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*Fetison Rakoto Andrianirina (G), l'un des deux co-présidents de l'autorité de transition de Madagascar, et Mamy
Rakotoarivelo, président du Parlement provisoire, proches de Marc Ravalomanana
RFI/Nicolas ChampeauxPar RFI

*Latifa
Mouaoued/RFI |
présidentielle, c’est-à-dire à la mouvance Rajoelina », voilà que 9 autres Colonels, issus des 9e et 10e promotions de
l’Académie militaire montent également au créneau.
Et ce, afin de réclamer le retour immédiat des délégations des mouvances
Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana qui sont bloquées à Johannesburg en ce moment. Il s’agit notamment des Colonels
Ravoavahy, Andriambahoaka Faustin, Randriamisaina, Toto Vincent, Ramboasalama
Emilien, Raberanto Alfred, Rahombola Jean Louis, Raoelison Mamisoa, ainsi que le Capitaine de Frégate Rakotonirina
Rabarison, qui sont tous des anciens responsables de commandement. Ces 9 Officiers sont issus des trois Armes confondues,
l’Armée de terre, l’Armée de l’air et la Marine.
Sanctions. Dans cette déclaration commune, ces Officiers de la Gendarmerie et de
l’Armée malagasy proposent la reprise des négociations entre les quatre mouvances afin de trouver une solution consensuelle à long terme, à la crise politique actuelle. Et de lancer un appel solennel à l’endroit de tous les éléments des Forces armées pour le respect de la neutralité afin d’éviter d’être instrumentalisés par les politiciens. Faut-il rappeler que le respect de la neutralité figure parmi les résolutions prises au cours des Assises militaires. Reste à savoir si ces Officiers ont obtenu l’autorisation du Chef
d’Etat Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM), le Général Ndriarijaona André avant de faire cette déclaration. Une autorisation nécessaire pour éviter les
sanctions militaires. De pareilles sanctions ont été infligées à plusieurs Officiers supérieurs tels que le Commandant Roger Luc, et les Lieutenants-colonels Charles Andrianasoavina et Lylison René.
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Orange.mg
16/12/2009
Fil
info 15/12/09 16H05 - FORCES ARMEES - DECLARATION DU CARLTON
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Le collectif des officiers donnent actuellement une conférence de presse au Carlton Anosy
POINT DE PRESSE : Des officiers issus des neuvième et dixième promotions de
l’Académie militaire viennent de donner un point de presse au Carlton, le porte parole était le colonel Ravoavahy Pascal.
- Les officiers issus de la neuvième et de la dixième promotion appellent les partis politiques à reprendre les négociations en vue de résoudre la crise.
-appellent également au respect des droits fondamentaux en levant sans condition l’interdiction du territoire nationale aux membres des 3 mouvances.
- appellent les forces armées à préserver la neutralité politique et le peuple à l’apaisement.
Les conférenciers étaient les colonels Ravoavahy Pascal, Randriambahoaka, Randriamisaina, Toto Vincent, Ramboasalama, Raberanto, Rahombola, Raoelison et le Capitaine de Frégate Rakotonirina Rabarison.
- Des éléments des Forces d’Intervention Spéciale (FIS) ont fait une descente au Carlton, et ont confisqué le communiqué de presse rédigé par les colonels.
Tribune Mada 15/12/2009
Joachim Chissano
: Andry Rajoelina injoignable - Recueilli par Valis
À en croire des sources locales, les autorités africaines sont irritées contre le comportement de Andry Rajoelina. Elles ne comprennent pas les raisons de ces mesures contre les membres des délégations qui étaient allées à Maputo III, d’autant plus que Andry Rajoelina était toujours informé et témoin des déroulements des discussions et des travaux jusqu’à la fin. A aucun moment il n’était question de coup d’État lors de ces réunions de Maputo III, ont-elles fait comprendre.
Très préoccupé par la situation Joachim Chissano a appelé à plusieurs reprises Andry Rajoelina mais en vain. « Il ne décroche pas, ou bien il dort selon sa secrétaire », rapporte-t-on de Prétoria. Les mêmes sources poursuivent comme quoi, Joachim Chissano a alors appelé l’ambassadeur de France, Jean Marc Châtaigner qui lui aurait répondu qu’il ne pouvait avoir Andry Rajoelina le dimanche mais qu’il se ferait un devoir de le rencontrer le lendemain, lundi.
En tout cas, les présidents mozambicain et sud-africain et Joachim Chissano sont désagréablement surpris par les mesures prises par les responsables de la Sécurité et en particulier par le texte du ministre malgache en charge de la Sécurité intérieure et il semble que ce texte serait diffusé à tous les chefs
d’Etat d’Afrique.
Encadré : « Au Holiday Inn », à la charge de la SADC
L’Hôtel « Holiday Inn » ou les membres des 3 délégations sont hébergés.
Depuis le samedi soir du 12 décembre 2009, les membres des trois délégations malgaches qui étaient à Maputo (Mozambique) logent dans l’hôtel « Holiday Inn » à Prétoria. Ils sont pris en charge (hébergement et restauration…) par la SADC en attendant leur retour au pays. Ce retour est dit impératif et avant que ne se déroule à Antananarivo la fameuse réunion du GIC de haut niveau.
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Midi Mada 15/12/2009
Union Africaine - GIC-M:
Ravalo et « Deba » invités au Carlton le 17 décembre Pety, Zakahely, Voninahitsy et consorts sont contre
!
- Recueillis par R. O
« Dans le cadre des efforts visant à assurer la relance du processus, la Commission de l'Union Africaine a convoqué la quatrième réunion du Groupe International de Contact sur Madagascar (GIC-M) à Antananarivo (Hôtel Carlton), le 17 décembre 2009. A cet égard, je voudrais vous convier à cette rencontre importante pour une interaction avec les membres du GIC-M sur la situation actuelle dans votre pays, en vue de la prise des décisions propres à permettre le parachèvement de la formation et la mise en place de toutes les institutions de la Transition ».
Blocage. C'est en substance, la teneur de l'invitation adressée le 14 décembre 2009 à « S.E.M. Marc Ravalomanana, Chef de file de la mouvance Ravalomanana » par l'Union Africaine de son siège à Addis-Abeba. Ramtane Lamamra, Commissaire, Paix et Sécurité de terminer sa missive par : « Je vous saurais gré de bien vouloir confirmer votre acceptation de l'invitation et préciser la composition de la délégation de votre mouvance à l'adresse suivante ». Et de donner l'adresse du Département, Paix et Sécurité, Division de Gestion des Conflits qui reconnaît que « la mise en œuvre des Accords de Maputo et de l'Acte additionnel d'Addis-Abeba est dans une situation difficile qui met le processus devant conduire à une sortie de crise consensuelle et inclusive à Madagascar dans un état de blocage ».
Sécurité. La question qui se pose est de savoir si le GIC - M va donc garantir l'entrée sur le territoire malgache et assurer la sécurité de Marc Ravalomanana qui est déclaré persona non grata par les Alain
Ramaroson, Zakahely Boniface, Soja Jean André dit Kaleta, Voninahitsy Jean Eugène et Pety Rakotoniaina qui étaient hier, les invités de l'émission « Tosa-kevitra » de la
TVM. « Ravalomanana ne peut pas entrer au pays », a tonné le PDS de Fianarantsoa I. L'ex-député de Mananara-Nord de renchérir en disant « trois fois non au retour de Ravalomanana ». Quant à Ratsiraka qui a reçu la même invitation de l'Union Africaine, Voninahitsy Jean Eugène de concéder que « l'Amiral peut rentrer au pays à condition qu'il ne fomente pas des troubles ». Pety Rakotoniaina d'ajouter même que « de toute façon, Ratsiraka est à deux pas de la mort ».
Chantage. En clair, la « bande des 5 » a demandé à Andry Rajoelina de ne pas fléchir devant le GIC-M et les 3 mouvances, mais de « mettre en place les institutions de la Transition dont le gouvernement. « Et ce, sans les 3 mouvances ». Les 5 hommes ont également appelé le président de la Transition à « ne pas céder aux chantages et menaces de la communauté internationale en général et des bailleurs de fonds en particulier ». Kaleta de rassurer qu'« en un an de crise, les fonctionnaires ont toujours été payés ».
Référendum. Quant à Zakahely Boniface, il estime qu'« un Etat n'est jamais en banqueroute ». Pour sa part, Voninahitsy Jean Eugène est allé jusqu'à accuser le GIC-M d'avoir touché de l'argent de Ravalomanana. Ce n'est sans doute pas un hasard du calendrier si les 5 politiciens sus-nommés sont montés hier soir au créneau pour demander à Andry Rajoelina de diriger unilatéralement le régime transitoire et de convoquer un référendum qui consiste à demander aux électeurs s'ils veulent de lui comme président de la Transition. Reste à savoir si la communauté internationale va cautionner pareille consultation populaire pour un OUI, pour un NON. |

«Je voudrais vous convier à cette rencontre importante pour une interaction avec les membres du GIC sur la situation actuelle dans votre pays, en vue de la prise des décisions propres a permettre le parachèvement de la formation et la mise en place de toutes les institutions de la Transition ».
C'est par ces mots que le commissaire à la Paix et la sécurité de l'Union africaine, Ramtane Lamamra, a invité Marc Ravalomanana à la 4e réunion du groupe international de contact sur Madagascar (Gic-M), à l'hôtel Carlton le 17 décembre prochain. |
Tribune Mada 15/12/2009
Fermeture des frontières malgaches à des Malgaches
: La SADC menace de fermer son ciel -
Recueilli par Valis
En réponse aux mesures prises contre les délégations des trois mouvances politiques qui étaient à Maputo sur invitation du président en exercice du Mozambique et du chef de l’équipe de médiation, Joachim
Chissano, la SADC brandit des mesures plus contraignantes.
Considérées comme une déclaration de guerre de fait, ces mesures qui font fi des droits de l’homme ont provoqué des réunions informelles des parties africaines concernées, notamment des pays membres de la SADC qui n’écartent pas comme réplique, la fermeture de l’espace aérien de la SADC aux avions de la compagnie nationale aérienne. Par conséquent, Air Madagascar pourrait devoir suspendre tous les vols à destination des pays de la
SADC, dont l’Afrique du Sud, Maurice, le Mozambique, la Zambie et les autres tel
l’Angola, le Swaziland… Comme les vols directs pour l’Europe passent par l’espace aérien de quelques pays de la
SADC, les vols notamment vers l’Europe peuvent subir les conséquences d’une telle mesure de rétorsion de la part de la
SADC.
Pour l’instant cette fermeture de l’espace n’est pas encore effective. Le ministère malgache des Transports et la compagnie aérienne Air Madagascar déclarent ce 14 décembre, ne pas être informés d’une telle mesure.
En tout cas, une telle sanction ne pourrait que nuire à Air Madagascar et aux entreprises partenaires tel
Sofitrans. |

Les pays membre de la
SADC. |
Encadré:
Une forte rumeur a fait l'effet d'une bombe, hier, dans la capitale : tout l'espace aérien de la Southern african development community (SADC) serait fermé aux vols d'Air Madagascar.
L'effet d'une bombe car, si l'application de la mesure était confirmée, elle aurait des conséquences non négligeables sur le secteur du transport aérien malgache.
Force est, en effet, de rappeler qu'outre Madagascar, la SADC est constituée de 14 autres pays africains et de deux îles de l'océan Indien : l'Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, Maurice, Mozambique, la Namibie , les Seychelles, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la Tanzanie , la Zambie , le Zimbabwe.
(Nouvelles)
Les Nouvelles 14/12/2009
Retour des 3
mouvances: Une « entrée interdite » Controversée - Nasolo R.
& !Manohisoa
Prévues être de retour dans la Grande Ile samedi dans l'après-midi, les délégations des trois mouvances ainsi que le premier ministre en ont été empêchés. Face à ce fait, les partisans de ces mouvances réagissent.
Après une semaine de séjour à Maputo en vue de conclure les négociations, en l'absence d'Andry Rajoelina, les délégations des mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy n'ont pas eu la possibilité de revenir à Madagascar samedi dernier. Bien qu'elles soient parvenues à quitter, en toute liberté, la capitale mozambicaine, ce ne fut pas le cas lorsque les délégations étaient en transit à Johannesburg pour prendre un vol à destination de Madagascar.
Interrogé par la presse samedi, Mamy Rakotoarivelo a expliqué : «Nous avons été refoulés à la porte d'embarquement. On nous a dit que les autorités malgaches avaient adressé des recommandations en ce sens pour préserver notre sécurité». Pour son cas, le ministre de la sécurité intérieure, Organès Rakotomihantarizaka a confirmé avoir donné des consignes en ce sens qu'il est de son devoir de garantir la sécurité intérieure du pays. Il affirme que cette mesure n'aurait pas été prise à l'encontre de ces délégations mais pour leur propre sécurité et pour celle du pays. Une note a été à cet effet signée par ce ministre et envoyée à Johannesburg pour inviter les responsables du vol «Airlink 8252» à refuser l'embarquement des délégations (voir article par ailleurs).
Réactions des partisans
Face à ce blocage, les partisans des trois mouvances, entre autres ceux qui soutiennent le professeur Albert Zafy étaient venus assez nombreux à l'aéroport d'Ivato pour les accueillir, mais ont été déçus du fait que les délégations n'étaient pas parmi les passagers du vol Airlink 8252. «Ce ne sera pas réglé facilement. Nous allons agir», déclare Fulgence Fanony, un des partisans de Zafy. Néanmoins, en dépit de ses déclarations, aucune stratégie n'a été évoquée sur le moment. Olivier Rakotovazaha, partisan de la mouvance Ravalomanana, a mentionné : «les délégations étaient parties à Maputo pour trouver une résolution de crise et non pour organiser un coup d'Etat. Ce sont les dirigeants qui ne font pas leur fonction normalement». Pour Jean André
Ndremanjary, partisan de l'amiral Ratsiraka: «il n'est pas encore trop tard. Aux dirigeants d'apporter une mûre réflexion sur la situation. Ils doivent dialoguer et faire taire leurs ambitions |
 |
personnelles».
L'histoire se répète.
Ce n'est pas la première fois que des personnes qui pourraient être gênantes pour le pouvoir en place sont bloquées à l'extérieur. Au temps de l'amiral Ratsiraka, le même cas a été constaté lorsqu'il a par exemple fait incarcérer Eugène Voninahitsy. En son temps, Marc Ravalomanana a interdit l'entrée de Pierrot Rajaonarivelo sur le territoire national. Mais en vain, l'histoire qui se répète n'a pas apporté de solutions pérennes à la crise devenue cyclique.
25 Malgaches interdits d'entrée à Madagascar
- Manohisoa
25. C'est le nombre de personnes frappées d'une mesure d'interdiction d'entrée sur le territoire malgache depuis la note n°0366-MSI/CAB signée par l'actuel ministre de la Sécurité intérieure, Organès
Rakotomihantarizaka.
En font partie les anciens présidents de la République , Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Les responsables nommés à l'issue du processus de négociations menées au Carlton, à Maputo et à Addis Abeba sont également concernés : les co-présidents de la Transition Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Rakoto Andrianirina, le premier ministre Eugène Mangalaza et le président du congrès Mamy
Rakotoarivelo.
Suivent les membres des délégations des trois mouvances : Manandafy Rakotonirina, Régis Manoro, Tabera Randriamanantsoa, Ange Andrianarisoa, Azaly Ben Marofo, Baro Rafatrolaza, Denis Andriamandroso, Marcel Miandrisoa, Serge Radert, Roger Ranaivoson, José
Vianey, Roland Ravatomanga, Ramisandrazana Rakotoarisoa, Tantely Andrianarivo, Yves Aimé
Rakotoarisoa, Fulgence Fanony et Heritafika Ratsimbazafy.
D'après la note, l'entrée sur le territoire de ces personnes serait «une menace grave de trouble à l'ordre public et à la sûreté intérieure de
l'Etat». La décision serait ainsi justifiée par la «nécessité impérieuse d'assurer le maintien de l'ordre et la paix».
En application de la note, les compagnies aériennes desservant le territoire malgache ont été «invitées» par le ministre à «interdire leur embarquement sur tous les vols à destination de Madagascar».
Un peu plus tard, dans un communiqué, Organès Rakotomihantarizaka ajoute que cette mesure préventive de police administrative est provisoire et qu'elle est motivée par «une vive réaction négative et une forte contestation de la population» contre les résolutions de Maputo III et par la lettre envoyée par les trois mouvances au secrétaire général de l'Onu et au premier ministre du Dénemark pour empêcher la participation d'Andry Rajoelina au sommet de Copenhague.
encadré:
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Une liste bizarre :
Plusieurs personnalités qui sont restées au pays, sont touchées par la mesure. C’est le cas de l’ancien député du Tiako i Madagasikara Yves Aimé
Rakotoarisoa, de José Vianney et de Fulgence Fanony de la mouvance Albert
Zafy.
-
fil orange.mg: 15H20 - VOLS INTERNATIONAUX : La SADC aurait suspendu pour une période indéterminée l’autorisation de la compagnie Air Madagascar de survoler son espace aérienne.
Afriquejet.com 13/12/2009
Madagascar: Ultimatum des Etats-Unis dans le cadre de
l'AGOA - Washington - Pana
Economie - Les Etats-Unis ont averti Madagascar que son éligibilité à la Loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) pourrait être remise en question d'ici le 15 décembre prochain, si des mesures n'étaient pas prises pour rétablir l'ordre constitutionnel dans l'île.
"Ces mesures portent en autres sur l'annonce du cabinet complet du gouvernement de transition ; la mise en place d'un Conseil pour la réconciliation nationale ; l'établissement d'une commission électorale indépendante et la fixation d'une date pour les élections ainsi que la mise à jour des projets électoraux", a annoncé le Département d'Etat américain dans un communiqué dont la PANA a reçu copie à Washington.
Madagascar est un des principaux bénéficiaires des avantages commerciaux mis en place dans le cadre de l'AGOA depuis qu'il y est éligible en octobre 2000.
Mais l'AGOA nécessite que le président américain désigne annuellement les pays éligibles s'ils
...Suite
MadaVôvô du
10
dec 09 >>
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Tribune Mada 13/12/2009
Albert Zafy : « Andry Rajoelina n’est pas encore reconnu comme président… »
- Recueilli par Bill
Accusé en raison d’une lettre envoyée au Premier ministre danois, d’avoir empêché le président de la transition de participer au Sommet de Copenhague, le Pr. Albert Zafy répond : « Oui nous l’avons effectivement fait car il ne peut représenter le pouvoir de Transition reconnu par la communauté internationale et par toutes les mouvances ».
De l’avis du chef de file de la mouvance Albert Zafy signataire de tous les accords de Maputo et de
l’Acte additionnel d’Addis-Abeba, la jouissance pleine et l’effectivité du titre de président de la Transition dépendent de la mise sur pied et du fonctionnement des institutions prévues par la charte ; ce qui, du point de vue des mouvances qui ont signé les résolutions de Maputo III, n’est pas le cas jusqu’à maintenant. La preuve, remarque notre interlocuteur, c’est que les tentatives et démarches de l’équipe de Andry Rajoelina pour obtenir le visa d’entrée ont toutes échoué ; ils n’ont pas obtenu de visa pour le Danemark car la délégation qu’il voulait y conduire n’est pas reconnue par la communauté internationale.
En effet, quoi qu’aient pu faire les trois mouvances politiques, si le pouvoir en place était reconnu par la communauté internationale, la lettre en question n’aurait eu aucune incidence sur la démarche de demande de visa pour le Danemark.
Le Pr. Albert Zafy explique le problème de Andry Rajoelina par son ego qui ne
...Suite
MadaVôvô du
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dec 09 >>
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/ Samedi 11 juillet à partir de 19h30 au Cabaret Sauvage (Parc de la
Villette) Avec : Rajery (Madagascar) / Mikea (Madagascar)
/ Edou (Nouvelle Calédonie) /
Rajery est sans conteste l'artiste malgache le plus actif
sur la scène internationale. / Mikea puise son
inspiration dans le beko... Contact : Villette
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lematin.ch 17/12/2009
Madagascar: Andry Rajoelina annonce des législatives le 20 mars
- AFP
L'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé mercredi la tenue de législatives le 20 mars prochain afin d'élire une Assemblée constituante, lors d'un discours retransmis à la télévision.
L'homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé mercredi la tenue de législatives le 20 mars prochain afin d'élire une Assemblée constituante, lors d'un discours retransmis à la télévision.
M. Rajoelina a jugé "impossible de travailler en cohabitation avec les trois autres mouvances (de l'opposition) pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale", comme le souhaite la médiation internationale chargée de résoudre la crise politique qui paralyse la Grande Ile depuis plusieurs mois.
"Aujourd'hui c'est le peuple qui doit décider. Aussi ai-je décidé d'organiser des élections législatives en date du 20 mars", a déclaré l'homme fort de Madagascar dans son allocution.
"Cette Assemblée va voter la Constitution et nous mener vers la 4e République", a encore affirmé M.
Rajoelina.
Midi
Mada 17/12/2009
Union africaine
: La réunion du GIC début janvier - RAJAOFERA Eugène
La réunion de haut niveau du GIC n’est pas annulée, elle est reportée. L’Union africaine, qui assurera la présidence de cette réunion sur la crise malgache, fait savoir dans un communiqué que les délégations des quatre mouvances et le GIC haut niveau se retrouveront à la première semaine du mois de janvier 2010. A rappeler que la tenue de ce rendez-vous s’inscrit toujours dans le cadre de la mise en application des Accords de Maputo et de l’Acte Additionnel d’Addis-Abeba en vue de la mise en place des Institutions de la transition consensuelle et inclusive.
Reste à savoir si le gouvernement militaro-civil tant revendiqué par le camp Rajoelina ne sera pas constitué avant janvier 2010. D’ailleurs, Ambohitsorohitra a déjà déclaré à travers un communiqué que la cohabitation des 4 mouvances est devenue impossible.
Paris. En attendant la naissance de ce gouvernement, bon nombre d’observateurs s’interrogent sur le déplacement à Paris de Norbert Lala
Ratsirahonana, membre de la Haute Autorité de la transition, non moins conseiller spécial du président, Andry
Rajoelina. Certains politiciens pro-Ravalomanana se méfient de l’action de Norbert Lala
Ratsirahonana, qui a participé, rappelons-le, à une réunion secrète ayant abouti à la signature de la fameuse « Convention d’Epinal ». En tout cas, les propos tenus jusqu’ici par les partisans de Andry Rajoelina laissent croire qu’il est désormais hors de question de poursuivre le processus menant vers une transition consensuelle, inclusive et neutre. Autrement dit, Andry Rajoelina retrouve son titre de président de la HAT et les nominations faites lors du Sommet d’Addis-Abeba et de la réunion du 06 octobre sont devenues caduques.
Trêve. En tout cas, les Malgaches pourraient avoir droit à une trêve politique durant les fêtes de fin d’année. La levée pour bientôt, selon les dires du ministre de la Sécurité Intérieure, de la mesure d’interdiction d’entrée infligée aux délégations des 3 mouvances et le report de la réunion du haut niveau du GIC y contribueraient. Mais, cette trêve ne sera pas pour tous si Me Noro Rabemananjara (avocat de Manandafy
Rakotonirina) et les autres prisonniers politiques de la crise de 2009 continuent de croupir en prison.
casafree.com 17/12/2009
Une résolution adoptée à l'issue de la 74ème session de son Conseil permanent
(CPF) - Panapress
l'OIF affirme que l'élection présidentielle remportée par le président Mohamed Ould Abdel Aziz s'est déroulée dans des "conditions satisfaisantes".
Le CPF, qui regroupe les représentants des chefs d'Etat des pays membres de l'OIF, demande également au secrétaire général de l'organisation francophone, Abdou Diouf, d'appuyer le processus de réconciliation nationale et la construction de l'Etat de droit en Mauritanie.
En revanche, la 74ème session du CPF a maintenu la suspension de la Guinée et de Madagascar. Elle par ailleurs demandé au secrétaire général de l'OIF de lui présenter dans les 60 prochains jours un rapport sur la situation politique au Niger, où l'opposition conteste toujours le référendum organisé en août dernier par le président Mamadou Tanja pour adopter une nouvelle constitution qui prolonge de trois ans son mandat actuel qui expire en fin décembre.
S'attardant sur le cas de la Guinée, les représentants des chefs d'Etat ont même décidé de renforcer les mesures de suspension du pays tout en apportant leur soutien à la médiation confiée par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au président burkinabè Blaise Campaoré.
On rappelle que l'OIF avait prononcé la suspension de la Mauritanie après le coup d'Etat militaire perpétré en août 2008 par une junte dirigée par le général Ould Abdel
Aziz.
L'organisation francophone avait fait autant pour la Guinée après la prise du pouvoir par une junte militaire à la suite du décès, en décembre 2008, du président Lansana Conté.
Madagascar avait, de son côté, été exclu des rangs de l'OIF après l'éviction de Marc Ravalomanana du pouvoir par Andry Rajoelina, soutenu par l'armée.
Jeuneafrique.com 17/12/2009
Rajoelina reprend la main
Isolé à l'extérieur comme à l'intérieur de Madagascar, le président de la Haute autorité de transition tente de reprendre la main en convoquant une élection législative pour le 20 mars prochain.
Andry Rajoelina, l'homme fort de Madagascar, lâche du lest. "Aujourd'hui c'est le peuple qui doit décider. Aussi ai-je décidé d'organiser des élections législatives en date du 20 mars", a-t-il déclaré à Antananarivo, le 16 décembre, avant d'ajouter que la nouvelle Assemblée devrait désigner un nouveau Premier ministre et, surtout, "voter la Constitution et nous mener vers la 4e République".
Cette décision découle, selon le président de la Haute autorité de transition (HAT), du fait qu'il serait "impossible de travailler en cohabitation avec les trois autres mouvances [de l'opposition, ndlr] pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale". Or c'est l'objectif que souhaite précisément atteindre la médiation internationale chargée de résoudre la crise politique qui paralyse la Grande Île depuis mars 2009, avec le départ forcé du président Marc Ravalomanana, désavoué par l'armée.
L'homme fort isolé
La décision de Rajoelina paraît pourtant davantage motivée par la volonté de reprendre la main que par la "mésentente" avec l'opposition, qui n'est pas nouvelle. L'homme n'a en effet jamais été autant isolé depuis que son bras de fer a commencé, en décembre 2008, avec l'ancien président Marc
Ravalomanana.
Dans son fief d'Antananarivo, sa cote de popularité est aujourd'hui au plus bas. Il a même perdu de précieux soutiens, notamment dans la nouvelle génération d'hommes politiques malgaches comme Roland Ratsiraka, neveu de l'ancien président, qui ne revendique plus son titre de vice-président de la HAT.
Ravalomanana et Ratsiraka, le deux ennemis jurés, se sont même rapprochés depuis les négociations d'Addis-Abeba, en novembre dernier. Et, en l'absence de Rajoelina, les trois autres mouvances de l'opposition se sont réunies entre elles, du 4 au 9 décembre, pour s'entendre sur la répartition des portefeuille ministériels.
Pas d'élection présidentielle en vue
Enfin, Rajoelina n'a pas évoqué dans son discours une quelconque élection présidentielle, qui est pourtant le but ultime que s'est fixé la médiation internationale. "Ce qu'on demande aujourd'hui à la communauté internationale, ajoute Rajoelina, c'est de ne pas trop rentrer dans les affaires de l'Etat malgache, les problèmes de ce pays ne se résoudront qu'à travers l'élection législative". Des propos qui confirment que Rajoelina tourne le dos aux efforts de médiation entrepris jusqu'à présent.
"Je ne pense pas que [la tenue de législatives, ndlr] soit la bonne solution", a déclaré à l'AFP Ange Andrianarisoa, chef de la délégation d'une des trois mouvances de l'opposition malgache, celle de Ratsiraka. Pour lui, la priorité consiste d'abord à être autorisé à "rentrer à Madagascar". Les autorités malgaches empêchent en effet depuis la semaine dernière les trois mouvances de l'opposition, qui avaient participé au Mozambique à des négociations boycottées par Rajoelina, de rentrer dans leur pays. Et Rajoelina n'a donné aucune garantie ferme quant au retour de ces personnalités. Or que vaudrait une législative sans candidats de l'opposition? (avec AFP)
Midi Mada 17/12/2009
Andry Rajoelina
: « Elections législatives le 20 mars » - Dominique R.
Lors de son débat télévisé à la TVM, hier, au palais d’Etat d’Iavoloha, le président de la Transition, Andry Rajoelina a annoncé la tenue des législatives le 20 mars 2010. La raison évoquée pour cette consultation populaire est de pouvoir « désigner » qui va assumer le rôle du Premier ministre.
Ce dernier sera ainsi issu du parti majoritaire, au sein de cette Assemblée Constituante. Le président de la Transition d’indiquer également que « ceux qui seront élus, deviendront également les députés de la IVe République ». Et d’enchaîner que « tout le monde peut se porter candidat ». Tout en signalant au passage, que même les exilés politiques pourraient se présenter.
Facilitateur. Le locataire d’Ambohitsorohitra a tenu à souligner que « la Transition ne sera pas chargée de l’organisation de ce suffrage universel. Elle sera confiée au Comité National Electoral Indépendant
(CENI). Le gouvernement par le biais du ministère de
l’Intérieur jouera le rôle de facilitateur ». Quant au temps d’antenne lors de la propagande, il sera le même pour tous les candidats, a-t-il concédé. Toujours à propos du gouvernement, « les ministres actuels seront maintenus à leurs postes. Outre, l’expédition des affaires courantes, ils auront comme mission la préparation de cette élection », a-t-il fait remarquer.
Trêve politique. Pour étayer sa thèse, le président de la Transition de souligner qu’« il ne s’avère pas nécessaire de changer de gouvernement en l’espace de trois mois ». Une manière à lui de dire que les ministres actuels ont pu s’acquitter de leurs tâches même sans chef de gouvernement. A propos de la cohabitation, Andry Rajoelina de réitérer que ce n’est plus possible. Toujours est-il que ce gouvernement unilatéral peut poser problème, car ce ne serait plus consensuel ni inclusif. Qui plus est, quel serait l’avis de la communauté internationale ? Toutefois, il a émis son souhait qu’une trêve politique soit instaurée durant les fêtes de la Nativité et de la fin d’année. Pour ce qui est des « exilés forcés », le président de la Transition a déclaré qu’ils peuvent rentrer au pays. Posant comme préalable, un bon comportement que ce soit dans les paroles que dans les gestes.
Les-Nouvelles.com 17/12/2009
CONJONCTURE POLITIQUE : Des officiers brisent le silence
- Miadana Andriamaro
Ils sont en général des officiers issus des 9e et 10e promotions de
l’Académie militaire, tous des colonels actuellement… militaires et gendarmes confondus. Il s’agit des colonels
Ravoavahy, Andriambahoaka, Randriamisaina, Vincent Toto, Ramboasalama,
Raberanto, Rahombola, Raoelison et du capitaine de frégate Rakotonirina
Rabarison.
Leur constat part du retard pris par les politiques pour la mise en place des institutions de la Transition consensuelle. Un retard qui plonge le pays dans des problèmes devenus insupportables pour la population.
Ainsi, par la voix de leur porte-parole, Ravoavahy, ces officiers déclarent (traduction libre) : « Nous exigeons que les politiques poursuivent les négociations pour une solution rapide, durable et acceptée par tous à la crise actuelle… Madagascar étant un Etat démocratique, nous réclamons le respect et l’application des droits et libertés fondamentaux des citoyens, dont la libre circulation dans tout le territoire national, et le rapatriement immédiat des Malgaches exilés en raison de divergences d’opinion… Nous appelons les Forces armées à préserver leur neutralité, à ne pas accepter d’être un instrument pour entraver l’exercice par le citoyen de sa liberté d’expression, et à sauvegarder l’unité nationale et l’unité des Forces armées… Enfin, nous en appelons aussi à la vigilance et à la sérénité de toute la population. Pour la patrie ! ».
Il s’agit d’officiers encore en activité dont certains détiennent des postes de commandement. Ces conférenciers avaient-ils eu une autorisation effective de leurs supérieurs comme ils s’en prévalent dans leur déclaration pour leur démarche ? En effet, ils affirment avoir été choisis pour représenter et être les porte-parole des Forces armées respectueuses des valeurs militaires. Ils notent au passage qu’il est un temps pour garder le silence comme il est un moment pour parler.
Convoqués et non arrêtés - Mparany
Par suite de l’intervention médiatisée de neuf officiers supérieurs à l’hôtel Carlton, des bruits ont circulé hier dans la nuit, selon lesquels des éléments de la Force spéciale d’intervention (Fis) ont interpellé les conférenciers. Effectivement, d’après les témoignages recueillis sur place, l’escouade de la Fis s’est rendue dans le quartier des 67 Ha aux alentours de 20h pour procéder à leur arrestation. Mais un terrain d’entente aurait été trouvé après l’arrivée du général Jean André
Ndriarijaona, chef d’Etat-major général de l’Armée, et du général Claude
Ravelomanana, commandant de la gendarmerie nationale, qui seraient rapidement intervenus afin d’éviter un imbroglio. Ici, le conditionnel est de rigueur, tellement la situation est à la fois délicate et confuse. Ainsi a-t-on appris que les officiers de
l’Armée qui ont participé à la conférence, auraient été conviés à se rendre ce jour à l’état-major de
l’Armée à Andohalo, tandis que ceux de la gendarmerie au Toby Ratsimandrava à
Andrefan’Ambohijanahary. «Nous avons discuté et tout est rentré dans l’ordre», a indiqué laconiquement hier l’un des conférenciers.
France-Diplomatie.gouv.fr
15/2/2009
Mesure d’interdiction de retour visant des participants malgaches aux consultations de Maputo
Cette mesure, injustifiable et contre-productive, ne contribue pas à l’établissement d’un climat apaisé.
La France appelle à la levée de la mesure d’interdiction de retour à Madagascar visant des personnalités politiques malgaches qui participaient aux consultations de Maputo du 4 au 8 décembre, en particulier le Premier Ministre de consensus, Eugène
Mangalaza, ainsi que les deux co-Présidents, Emmanuel Rakotovahiny et Fétison Rakoto
Andrianirina.
La France rappelle que les accords existants entre les parties (Acte additionnel
d’Addis-Abéba du 6 novembre qui complète les Accords de |

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Maputo des 8 et 9 août 2009) ont dressé le cadre d’une transition consensuelle, neutre et légitime,
reconnue par la communauté internationale, dont la vocation première est l’organisation d’élections crédibles à Madagascar en 2010.
Cette position est celle de l’Union africaine, dont le Conseil de Paix et de Sécurité a, dans un communiqué du 7 décembre, « lancé un appel pressant à toutes les mouvances politiques de Madagascar pour qu’elles fassent preuve de la volonté politique requise en vue de trouver une solution à l’impasse actuelle dans le strict respect des accords de Maputo et de l’acte additionnel d’Addis Abéba ».
C’est pour finaliser la mise en œuvre de ce cadre institutionnel de transition, agréé par l’ensemble des parties, que la France a appelé à la réunion rapide du « Groupe international de Contact (G.I.C) ». Celui-ci se déroulera le 17 décembre à Tananarive.
En vue de cette réunion décisive de Tananarive pour une sortie de crise consensuelle et inclusive soutenue par la communauté internationale, la France appelle donc l’ensemble des parties à s’abstenir de toute provocation ou acte contraire à l’esprit de dialogue et de compromis devant prévaloir en pareille circonstance. Elle souhaite en particulier la levée immédiate de la mesure d’interdiction d’entrée à Madagascar des dirigeants politiques ayant participé aux récentes consultations de Maputo et rappelle les autorités malgaches à leur devoir d’assurer la sécurité de leurs compatriotes.
encadré:
FRANCOPHONIE : la 74ème session du Conseil Permanent de la Francophonie a maintenu la suspension de la Guinée et de
Madagascar, et confirme que le sommet 2010 se tiendra à Montreux (Suisse). Le sommet était initialement prévu se
tenir à Madagascar. (fil info orange.mg)
Midi Mada 15/12/2009
Familles des interdits de territoire
: Pour le retour immédiat et en toute sécurité - Dominique
R
Les proches des membres des délégations des trois mouvances ont tenu un point de presse, hier, en fin d’après-midi, à la Résidence
Ankerana. Selon un communiqué remis à la presse, ces délégations se sont rendues à Maputo pour accomplir une mission en vue de sortir le pays de la crise. Le comble c’est qu’ils sont actuellement interdits de territoire dans leur propre pays.
De ce fait, les proches et les familles des délégations « exigent leur retour immédiat et en toute sécurité dans leur patrie et au sein de leurs familles respectives ».
Entrave. Ils ont cité, à cette occasion, les articles 9 et 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Qualifiant cette interdiction, comme une entrave aux droits fondamentaux de chaque individu. Ils lancent ainsi un appel à tout un chacun à s’unir à leur cause pour le retour de leurs proches et à œuvrer ensemble pour la liberté et le respect des droits humains. Lire communiqué (version française et malgache), par ailleurs, en page 24.
Sagesse. Le mot de la fin a été « réservé » à Thérèse
Zafy. Visiblement émue, l’épouse du prof de lancer un message, à l’endroit du peuple malgache. « Restez calmes, et ce, pour faire régner la sagesse malgache », a-t-elle concédé. Malgré la situation à laquelle elles sont confrontées, les
familles des interdits de territoire |

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restent
sereines. Même si les délégations sont actuellement, en train de
passer un séjour forcé d’une semaine de plus que ce qui a été prévu.
Express Mada 14/12/2009
Mesure d'interdiction
: L'Ambassade de France fait pression
- Fano Rakotondrazaka
L'ambassade de France regrette que le Premier ministre et les délégations des trois mouvances qui s'étaient réunis à Maputo soient empêchés de rentrer à Madagascar.
Elle forme le vœu pressant que « cette mesure d'interdiction d'entrée sur le sol malgache soit levée dans les meilleurs délais ».
Dans un communiqué datant du 13 décembre, l'Ambassade de France a ainsi appelé toutes les parties dans le conflit politique à « s'abstenir de toute mesure contraire à l'esprit de dialogue et de réconciliation nationale, nécessaire à la mise en œuvre de bonne foi des Accords de Maputo et
d'Addis Abeba, dans le respect du cadre consensuel et inclusif prévu par ces accords ». Mais en réalité, elle semble s'adresser, surtout, à la mouvance
Rajoelina, à la suite de la décision d'interdiction d'entrée des 25 personnes, suivant la liste officielle du ministère de la Sécurité intérieure.
L'ambassade de France a insisté sur le maintien du dialogue sous l'égide du Groupe international de contact (GIC), prévu dans la capitale le 17 décembre. « Cette Ambassade en appelle à ce que toutes les conditions soient rapidement réunies pour permettre à la prochaine réunion du Groupe international de contact à haut niveau de contribuer utilement au déblocage de la situation », a-t-elle recommandé.
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