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Dépêche
Yahoo – 02/05/2002
L'indépendance
des provinces à Madagascar: une menace symbolique
TOAMASINA
(AFP) - L'indépendance de trois -et bientôt quatre- des six provinces
de Madagascar, proclamée par les gouverneurs fidèles au président sortant
Didier Ratsiraka, est davantage une menace visant à faire plier Marc
Ravalomanana, officiellement élu président, qu'une réalité viable.
Marc
Ravalomanana, proclamé officiellement président, avait reporté mercredi
son investiture prévue vendredi, à la demande de l'Organisation de l'unité
africaine (OUA), sans pour autant renoncer à la présidence.
L'annonce
de ce report fait suite à de très intenses pressions de la communauté
internationale sur M. Ravalomanana, au moment où le camp de son rival de la
présidentielle, le chef de l'Etat sortant Didier Ratsiraka, a durci le ton
en proclamant l'indépendance de trois provinces sur les six que compte le
pays.
Après
Antsiranana (nord) mardi, Toamasina (centre-est) et Toliara (sud-ouest)
proclamées indépendantes mercredi, ce devait être au tour de Mahajanga
(centre-est) en fin d'après-midi jeudi.
Ces
"indépendances" sont proclamées dans le cadre d'une "confédération
des Etats indépendants de Madagascar", dont le projet de constitution
est à l'étude, selon les gouverneurs.
Les
deux autres provinces, Antananarivo et Fianarantsoa (sud-est), les plus
peuplées du pays, sont sous le contrôle du gouvernement de M. Ravalomanana,
proclamé président lundi.
"Ces
déclarations d'indépendance s'apparentent davantage à des
autoproclamations par les gouverneurs et quelques élus ratsirakistes",
estime un expert étranger à Antananarivo.
Ces
velléités ne reflètent pas nécessairement les aspirations de la
population si l'on en juge par les résultats officiels du premier tour de
la présidentielle du 16 décembre 2001.
Dans
la ville d'Antsiranana, M. Ratsiraka a emporté la majorité des suffrages
mais dans la province du même nom, les deux candidats sont au coude à
coude.
Dans
celle de Toamasina, le fief électoral de M. Ratsiraka, l'amiral a obtenu
une majorité confortable mais dans les quatre autres provinces, M.
Ravalomanana est largement en tête. De plus, dans les provinces
nouvellement "indépendantes", on ne réclame pas encore les
passeports à la descente de l'avion d'Antananarivo.
Y
aura-t-il des douaniers, une police des frontières? "Je n'en sais rien
encore, on verra", se contente de dire le gouverneur de Toliara, Jean
de Dieu Maharante.
Le
gouverneur de Toamasina, Samuel Lahady, s'est quant à lui déjà octroyé
"de droit, la qualité de chef de l'Etat indépendant de Toamasina".
"On peut vivre sans Antananarivo, tout comme les Seychelles ou
Maurice", affirme le gouverneur.
Pourtant,
cette indépendance ne repose sur aucune réalité économique. Les
provinces souffrent également, par répercussion, du blocus économique de
la capitale et des hauts plateaux mis en place depuis plus de deux mois par
le camp Ratsiraka.
Les
régions ont du mal à s'approvisionner en légumes, cultivés
essentiellement sur les hauts plateaux, et en produits manufacturés, dont
la production est assurée à plus de 80% par la capitale et ses environs.
Et
les quelques industries de Toamasina produisent essentiellement à
destination des provinces peuplées des hauts plateaux, en particulier
Antananarivo.
Toamasina,
le plus grand port commercial du pays, réalise certes d'importantes
recettes grâce aux droits de douanes et taxes sur les importations et
exportations, mais l'essentiel des produits exportés ou importés
proviennent ou sont destinés à Antananarivo.
"L'idée
est, en fait, de priver la capitale de tout accès à la mer", commente
David, un habitant de Toamasina.
Pour
l'heure, il s'agit davantage de simples menaces. "Nous ne sommes pas
encore indépendants dans les faits mais nous refusons d'appliquer les
ordres du gouvernement de Ravalomanana", concède M. Lahady.
Les
quatre gouverneurs indépendantistes sont d'ailleurs unanimes : si M.
Ravalomanana renonce à son investiture, ils renonceront au séparatisme.
L’Express
de Madagascar 03/05/02
Des
généraux aux gouverneurs, de Ratsiraka à Ravalomanana, l'OUA reçue par
un pays inquiet
De leur côté, les
gouverneurs des quatre provinces qui rejettent la décision de la Haute cour
constitutionnelle de lundi dernier ont maintenu, et même accentué hier,
leur pression indépendantiste. Les provinces d'Antsiranana, de Toamasina,
de Mahajanga et de Toliara ont officiellement annoncé leur décision de se
confédérer, sans que les populations concernées aient eu, au moins dans
l'immédiat, la possibilité de se prononcer sur cette évolution non
seulement aventureuse mais totalement irréaliste, à la fois sur le plan
politique mais également économique.
C'est dans cet environnement incertain, d'un
pays encore plus inquiet et fragilisé que les premières fois où elle est
venue pour tenter de rapprocher les deux protagonistes de la crise, que la
mission de l'Organisation de l'unité africaine est arrivée hier à
Madagascar. Après avoir rencontré le président sortant Didier Ratsiraka
à Toamasina, elle s'entretient ce matin avec son successeur Marc
Ravalomanana, avant éventuellement d'effectuer la navette entre la capitale
et le port pour concilier les points de vue et déboucher sur une solution
qui appartient, cependant, aux deux rivaux, et à eux seuls. Quant à la
communauté internationale, aucun signe n'est venu indiquer hier l'imminence
d'une reconnaissance de M. Ravalomanana comme nouveau président, dans
l'attente, avance-t-on, de la position qu'adoptera l'OUA.
Après l'avènement de la "Province indépendante
de Toamasina"
Nouveau
coup dur pour Air Madagascar, hier !
Tous les vols à destination de Toamasina n'ont pu se faire. En effet, la
représentation de l'Acm (Aviation civile de Madagascar) dans le grand port
n'aurait pas délivré aux aéronefs de la compagnie nationale de transport
aérien, l'autorisation d'utiliser les pistes d'atterrissage de l'aéroport
de Toamasina.
La raison évoquée est que, dorénavant, depuis
la déclaration de l'avènement de la "Province indépendante de
Toamasina", il faut obtenir une autorisation du gouvernorat de la place
pour pouvoir y atterrir. Pour le vol d'aujourd'hui, à cette destination,
Air Madagascar attendra encore le top de l'Acm pour pouvoir pratiquer la
piste d'atterrissage de cette ville.
En conséquence, les autres villes qui sont
concernées par l'exploitation de cet axe (Ambatondrazaka, Sainte-Marie) ne
seront pas non plus desservies par la compagnie. Effectivement, dans ce cas,
c'est à Toamasina que les avions doivent se ravitailler.
Mais tout n'est pas aussi noir pour la
compagnie: on attend avec impatience, pour mardi, l'arrivée du premier vol
international du B767-300 affrété par Air Madagascar auprès d'une
compagnie italienne
Ranaivo Lala Honoré
La
délégation de l'OUA dans nos murs
La
délégation de l'Oua a été reçue hier à 16h15 par le président sortant
Didier Ratsiraka à sa résidence d'Ambodiatafana, Toamasina. L'entrevue a
duré une heure et demie. Aucune information n'a filtré de l'entrevue sauf
que Didier Ratsiraka ferait une déclaration sous peu. Elle était attendue
après le verdict de la Hcc mais il l'aurait réservée pour après la
mission de médiation africaine. La délégation de 7 membres dont MM Saïd
Djinnit, secrétaire général de l'Oua chargé des Affaires politiques et
Gadio Cheik Tidiane, ministre des Affaires étrangères de l'Union africaine
et des Sénégalais de l'extérieur, a immédiatement pris la direction
d'Antananarivo vers 18h30. Des sources informent qu'une rencontre avec Marc
Ravalomanana déclaré président de la République de Madagascar depuis
lundi, était prévue hier même dans la nuit. La délégation a été
accueillie au sortir de l'aéroport d'Ivato par des banderoles défavorables
à la médiation -"La souveraineté n'est pas négociable"- ou
hostiles au président sortant -"Ratsiraka, chef suprême des
rebelles". À Toamasina, le maire du Grand port a organisé une
manifestation de protestation contre le verdict de la Hcc, au stadium,
l'ancien champ de courses, à la sortie de la ville vers Antananarivo. Le
maire, Roland Ratsiraka, le sénateur Lemalady ou le gouverneur Lahady
Samuel, entre autres, dénoncent les résultats proclamés lundi et déclarent
que "il n'y a pas de guerre contre Tana mais que c'est Tana qui les
agresse" tout en affirmant que "Tamatave reste ouverte à
tous". :
Mamy
Nohatrarivo
Le
gouverneur Etienne Razafindehibe proclame la province de Mahajanga, "État
indépendant"
Un référendum sera
organisé, a-t-il déclaré devant l'Hôtel de ville, pour valider le
nouveau statut. En attendant, le gouverneur annonce la mise en place d'une
Assemblée constituante chargée d'élaborer la loi-cadre du futur Etat dont
il sera "provisoirement" le chef. La tribune officielle a été
occupée en majorité par les conseillers provinciaux, selon des
correspondances particulières qui ont remarqué la présence de la sénatrice
Jaotody Noeline, ancienne ministre de la population, et la foule, nombreuse,
a applaudi à l'annonce du couvre-feu reculé à minuit. Le gouverneur a
insisté sur la logique d'un renforcement de l'unité nationale basée sur
la diversité, déclarant que "le véritable développement
socio-politique est impossible en l'absence d'une véritable indépendance"
dans la prise de décisions. De nombreux passages de son discours renvoie à
un "texte-ébauche" élaboré à Toamasina. Ce texte fait référence,
entre autres, à l'article 5 de la Déclaration universelle des Droits des
Peuples, faite à Alger le 04 juillet 1978 ou l'article 20 de la Charte
africaine des Droits de l'homme et des Peuples. "Tout peuple a droit à
l'existence; il détermine librement son développement économique et
assure son développement économique et social selon la voie qu'il
alibrement choisie". :
Mamy
Nohatrarivo
Les
militaires sommés de quitter les barrages
Le général de
division Jules Mamizara, ministre de la Défense nationale, a ordonné hier
à tous les militaires en poste au niveau des barrages qualifiés d'économico-politiques,
de réintégrer leurs casernes. Faute d'obtempérer "ils seront considérés
comme des déserteurs" et nonobstant les peines afflictives prévues
par le code militaire, radiés des listes de contrôle. Comme "libéré"
d'un grand poids par l'arrêt de la Hcc, le général Mamizara intervient
pour la première fois d'une manière énergique et sans équivoque sur le rôle
assumé par des militaires au niveau des barrages. Selon le ministre, l'arrêt
rendu par la Hcc a mis fin à la problématique de la légalité et de la légitimité,
qui alimentait la crise militaire. "Désormais, la légalité a rejoint
la légitimité" a-t-il affirmé, renvoyant les éventuels récalcitrants
à leurs responsabilités. Les observateurs notent que la fermeté du Gl
Jules Mamizara fait suite à une discrète réunion qui s'est tenue avec les
hauts responsables du commandement militaire nommés par le président
sortant Didier Ratsiraka. Des sources militaires rapportent la présence du
général de corps d'Armée Jean-Paul Bory, secrétaire d'Etat chargé de la
gendarmerie et qui assure la relève du général Marcel Ranjeva, ministre
des forces armées démissionnaire depuis le 8 mars, des généraux Mounibou
Ismael, chef de l'Etat-major général de l'armée et Charles Rabotoarison,
Commandant de la Gendarmerie nationale ainsi que leurs homologues
respectifs, le Gl Andrianome ou le Gl de gendarmerie Sambiheviny. Depuis
l'arrêt de la Hcc déclarant Marc Ravalomanana président de la République,
la prise de position officielle des grands responsables militaires nommés
par le président sortant est attendue avec attention. Les mêmes sources précisent
que même si des démissions sont plus qu'éventuelles -sinon "déjà déposées"
selon des proches d'Iavoloha- elles ne signifieraient pas nécessairement un
ralliement. :
Mamy
Nohatrarivo
Lettres
Ouvertes
Bonjour
à tous ,
les
réactions , tergiversations , hésitations er réactions de la communauté
international à travers le communiqué du SG de l'OUA prouve que des pays
comme Madagascar sont l'objet d'une hypocrisie diplomatico-politique au
détriment de la volonté et du choix de son peuple .
Dans
le cas de Mada , c'est flagrant sur ce fameux accord de Dakar à la
signature duquel tout le monde il était beau , était compétent , était
favorable à une paix et à une développement . A la proclamation des
résultats - conforme stricto sensu aux termes de cet accord - qui
apparemment ne convient pas à ses "facilitateurs" et surtout à
leur "souteneurs" (Pays riches) ils défilent trés vite . Les
télégramems et communiqués traditionnels de félicitations dans ces cas ,
tardent à venir . Les médias occidentaux véhiculent même que c'est
Ravalomanana qui ne respecte pas les accords de Dakar !!!! . La
désinformation a débuté aussitôt qu'à démarrer les réactions
négatives du camp Ratsiraka . Coincidence ? L'absence de l'ambassadeur de
France à la cérémonie - puisqu'il savait déjà les résultats qui
allaient être proclamés - est aussi interprétée dans ce sens : La
proclamation de l'élection immédiate de Ravalomanana ne convient pas à
ces pays . Eux voulaient un 2ème Tour arrangé par un Gouvernement de
Transition . C'est clair . Pourquoi ? POur permettre à Ratsiraka de se
refaire une santé electorale et peut-être gagner cette élection ? POur
donner une sortie honorable à Ratsiraka ? Nul ne le sait .. . Mais chacune
des ces hypothèses est plausible . J'ai toujours amintenu que les
intérêts géo-stratégiques et économiques priment sur les intérêt d'un
peuple d'un pays pauvre .
Quand
ces mêmes pays , soi disant protecteurs des droits de l'homme prone
ouvertement la non-ingérence , la reconnaissance de l'indépendance d'un
pays et veulent d'une manière sournoise et par des accords
"non-dits" imposer un choix , une élection , un Président à un
peuple qui a déjà fait lui-même son choix . C'est grave , et nous donne
la situation actuelel du monde en plein mondialisation .
C'est
dans ce contexte que Ravalomanana doit élaborer obligatoirement sa
politique internationale . Mada ne peut plus vivre ni se développer hors de
ce carcan "mondialisation" . Aucune politique de développement ne
peut se faire sans les critères et soi-disant normes mondiaux . Hors de
ceux-ci point de salut , ni en financement ni en échanges commerciaux . Il
faudra surement faire preuve d'humilité et de savoir faire pour dire à ces
puissances que les malgaches savent cela et veulent s'inscrire dans ce
système . Faire de l'entêtement et ruer dans les brancards ne serviraient
à rien . C'est peut-être le cas de Ravalomanana un peu emporté par son
orgueuil nationaliste - tout à son honneur - mais qui ne convient pas ou
fait peut à ces puissances dits "bailleurs traditionnels" .
Ratsiraka lui convient car il est rentré dans le moule de la complaisance ,
des trafics et l'acceptation des "affaires économiques d'états "
.
Aussi
, Chers Amis , il ne faut pas se leurrer . Notre Président a encore du pain
sur la planche et il le sait et s'en apercevra ua fur et à mesure . POur le
moment le processus est irréversible . L'investituer aura lieu vendredi
avec ou sans la présence du corps diplomatique , avec ou sans la mission de
l'OUA . Aux malgaches d'imposer la légitimité de leur choix , car
apparemment la légalité ne suffit pas encore .
J'ai
le sentiment que ces pays ne reculeront pas devant le ridicule de la
reconnaissance d'un état confédéré et ceci toujours dans leur intérêt
géo-stratégique . Si la province de Diégo tombe toute seule dans l'escarcelel
de la France , vous croyez qu'elle va refuser ? Les Iles Tromelin n'ont
jamais étaient rendu à Mada , si demain Diégo demande à la France de lui
donenr un statut genre Mayotte , je suis convaincu qu'elle est preneur .
Espérons que cela n'arrivera pas . Mais je voulais soulever la complexité
de la situation et devant laquelle les malgaches sont un peu désarmés ou
ignorant les dessous de l'affaire .
A
plus .
GAZETY
NOSINTSIKA le 3/5/2002
TAOMASINA
OLOMBOAFIDY AREMA MIISA 133 NO HIVORY ANY AN-TOERANA ANIO
Senatera miisa valo amby fitopolo, depiote dimampolo, governora dimy, ireo no fantatra fa hiatrika ny fivoriana maika izay hanomboka anio any amin'iny Faritanin'i Toamasina iny. Olomboafidy Arema avokoa izy rehetra ireo, ary araka ny vaovao izay voaray, dia ny amiraly Ratsiraka mihitsy no nampiantso azy telo amby telopolo amby zato mianadahy mianaka ireto. Hiara-hidinika sy hitapatapak'ahitra ny amin'izay lalan-kevitra entina hanoherana ny Filoham-pirenena Marc Ravalomanana, ka hidirana amin'ny fihodinana faharoa, hono, no antony iray lehibe voalaza fa tsy maintsy hamoriana azy ireo. Fihodinana faharoa, izay mbola antenain'ny amiraly manokana fa tsy maintsy hisy, noho ny fanampiana sy ny tsy fikelezan'aina fatratra ataon'Ing. Amara Essy. Fa amin'ity fivoriana atao any Toamasina izay hanomboka anio ity ihany koa ( raha tsy misy indray ny fiovana, satria efa tokony ho tamin'ny talata no natao izy ity ), dia handinika ny amin'izay lamina hitondrana ireo faritany efatra nolazaina ho mahaleotena ka nanomboka izany omaly ny an'i Toamasina ary an-dalana ny an'i Mahajanga sy Antsiranana ary Toliara. Tsy idirana lalina ny amin'izay lafin-javatra farany izay, satria ny vahoaka any amin'ny faritany isanisany samy tsy misy mankatoa izao tetika ataon'ny mpomba ny amiraly izao.
Voalaza araka ny vaovao avy any Toamasina, fa ireo olomboafidy miisa telo amby telopolo amby zato ireo ihany no hiatrika izao fivoriana maimaika hotarihin'ny amiraly any Toamasina manomboka anio izao. Ireo, hono, mantsy no heveriny fa azo antoka amin'ireo olomboafidy mila hifanisa amin'ny volon-doha eo anivon'ny andrim-panjakana isan'ambaratongany eto amin'ny firenena. Tsetsatsetsa tsy aritra fotsiny no ilazana fa amin'ireo olomboafidy lazaina ho mpanohana mafana fo ny amiraly hatramin'izay, omaly hariva, dia nisy hita nandehandeha tamin'ny fiarakodiany teto Antananarivo. Asa tsy marisika hiatrika ity fivoriana ity ve izy ireo, sa.. marina tokoa ny filazana fa efa nanaiky ny maha ara-dalàna ny maha Filoham-pirenena an'Ing. Marc Ravalomanana ny ankabetsahan'ireo olomboafidy Arema ?
Ho hita eo amin'ny fahatanterahany, na tsia ny fivoriana izay hatao any Toamasina anio moa ny amin'izay lalan-kevitra izoran'ireo olomboafidy Arema rehetra
izay.
Andriambelomasina
|
AfricaN°1
du 3 mai 2002 à 13H "
L'investiture
de Ra8 est reporté au lundi 6 mai 2002 à la demande de l'OUA.
-La
recontre des facilitateurs de l'OUA et de Ra8 s'est passée ce matin.
RFI
3 mai 2002 à 9H30: "la
mission de l'OUA est arrivé à Mada pour sauver l'unité nationale. -elle
s'est entretenue hier avec DR à Tamatave -
puis s'est rendu à Tana pour renconter le PM Sylla -
elle rencontrera Ra8 ce matin -
Les durs du camps de DR ont proclamé la sécession de 3 provinces"
EDITO
DE SOBICA.COM
Si
l'OUA m'était conté
Il
était une fois, un Roi d'Afrique prénommé Amara Essy. Amara était
reconnu par tous les seigneurs du continent. Sa sagesse légendaire et son
autorité l'avait naturellement amené à devenir ce guide spirituel, ce
lien entre tous les Africains. Ainsi, plusieurs fois, Amara tenta de dénouer
le conflit opposant 2 seigneurs locaux de la Grande Ile de Madagascar. Malgré
quelques échecs, il réussit, aidé par l'influent Sénégalais Wade, à
concretiser les efforts de paix grace aux fameux accords de Dakar. Amara,
fort de cette victoire, rayonnait aux yeux des autres Empires, Onu, France,
Europe et consorts...
Mais
comme dans toute fable, derrière ce tableau idyllique se cache la perfidie
et le complot. Amara Essy, ne tient son autorité que des Seigneurs de
France, eux mêmes Grands Organisateurs de l'ombre des Accords de Dakar. La
France, décide et Amara obéit. Dans ses sombres desseins, la France veut
protéger son vassal Ratsiraka pour s'octroyer ses faveurs dans la Grande
ile, au détriment du téméraire Ravalomanana, trop loin des idéaux
francophiles. Alors qu'importe le respect à la lettre des Accords, la
proclamation de la victoire de Ravalomanana, le royaume de l'OUA dans son
allégeance à la France abandonne ses idéaux et poignarde dans le dos la démocratie,
la justice et le peuple malgache ! Le royaume de France s'empresse par la
voie de ses canaux d'influences comme TF1 de dénoncer cette victoire tout
en cautionnant par son silence l'asphyxie et la partition du pays engagé
par le Seigneur Ratsiraka. C'est ainsi que la France et l'OUA ont trahi
notre pays, sans vergogne et sans pensée pour son peuple.
Edito
de Sobika
JIR
3 mai 2002
Objectif
: Gouvernement de transition et levée des barrages
Madagascar :
L’OUA revient sur le terrain
Une
mission conduite par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) est
arrivée jeudi après-midi à Tamatave en vue de trouver une solution
pacifique à la crise. Cette mission
comprend une délégation ministérielle des pays “facilitateurs” de
l’accord de Dakar.
Le secrétaire général adjoint de l’OUA en charge des Affaires
politiques, Saïd Djinnit, en fait également partie. La mission devait
rencontrer Didier Ratsiraka hier en débutde soirée, puis M. Ravalomanana ensuite, à une date non précisée.
“Nous
sommes porteurs d’un message de la communauté internationale pour tenter
de contribuer à la mise en œuvre de l’accord de Dakar”, a indiqué le
coordonnateur de la mission, le ministre sénégalais des Affaires étrangères,
Cheikh Tidiane Gadio. “Les gens de Madagascar sont tous nos frères et nos
sœurs. Nous devons croire en l’accord de Dakar qui peut nous aider à résoudre
la crise”, a-t-il ajouté. Interrogé sur la durée de la visite, M.
Djinnit a répondu: “On restera le temps qu’il faut pour résoudre ce
pour quoi nous sommes venus.”
La mission de l’OUA doit tenter de ramener les deux hommes à la table des
négociations, en faisant accepter à M. Ratsiraka de lever les barrages et
de renoncer aux violences et au séparatisme en cours dans les provinces.
Elle doit demander en contrepartie à M. Ravalomanana de nommer un
gouvernement de transition, conformément à l’“esprit” de l’accord
de Dakar.
Dans cette optique, le camp Ratsiraka a demandé hier à Antananarivo,
“dans l’intérêt national et afin de contribuer à la restauration de
la paix civile”, la mise en place de ce gouvernement de transition.
Sortant de sa neutralité ambigue, la France a déploré hier que des
gouverneurs de Madagascar, fidèles de Didier Ratsiraka, aient proclamé
l’indépendance de leurs provinces, estimant qu’il fallait “préserver
l’unité” du pays.
“La décision des gouverneurs de proclamer l’indépendance de leurs
provinces est particulièrement regrettable et ne facilite certainement pas
la recherche d’une solution pacifique et démocratique”, a déclaré le
porte-parole du ministère des Affaires étrangères, François Rivasseau.
“Il faut préserver l’unité et l’intégrité du pays et permettre la
reprise économique, qui passe par la levée des barrages routiers, prévue
par l’accord de Dakar”, a ajouté le porte-parole du Quai d’Orsay.
LA PUNITION DE LA
COFACE
A l’image du secteur touristique où la destination Madagascar est déconseillée
par la plupart des chancelleries, les investisseurs ne seraient plus chauds
à venir à la suite du déclassement par la Coface de la notation de la
Grande Ile en matière de risque-pays. Les barrages anti-économiques ne
font pas que durcir le quotidien des Malgaches, ils risquent aussi de rendre
davantage incertain l’avenir pour le pays à cause du départ et du désistement
des investisseurs étrangers, pourtant pourvoyeurs d’emplois et de
richesses, étant entendu que l’économie malgache a plus que jamais
besoin de l’épargne internationale pour pouvoir se développer.
La COFACE (organisme français d’assurance des paiements extérieurs)
vient en effet de déclasser Madagascar, dont la note en matière de
risque-pays passe de B (il n’y a même pas deux mois de cela) à D. La
plus mauvaise note.
Portant notamment sur les investissements, la notation va de A à D. Le
classement A est différencié suivant la situation. A1 estime par exemple
que “la situation politique et économique très stable influe
favorablement sur le comportement de paiement des entreprises généralement
bon: la probabilité de défaut est très faible”. Tandis que la note A4
veut dire que “le comportement de paiement souvent assez moyen pourrait en
outre être affecté par un environnement économique et politique qui
pourrait se détériorer, la probabilité que cela conduise à un défaut de
paiement reste acceptable”.
Les notes B et C supposent un environnement politique et économique
incertain pour les paiements tandis que le classement D est défini par un
“environnement économique et politique du pays présentant un risque très
élevé qui aggravera des comportements de paiement généralement exécrables”
(...).
La notation émane certes d’un seul organisme, mais du fait de
l’histoire, il semble que la Coface sert de référence aux investisseurs
internationaux pour les estimations relatives aux anciennes colonies françaises.
Le défi, après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle,
est donc de retrouver la cote. Et la première démarche à faire est sans
aucun doute de confirmer, voire réconforter, nos relations avec le FMI.
Faut-il rappeler que la note B, attribuée à Madagascar précédemment, était
due en partie à “la volonté des autorités malgaches de rester dans le
cadre du programme signé avec le FMI en mars 2001” ?
La question qui se pose est donc de savoir si l’objectif de développement
rapide visé par le nouveau chef de l’État est en phase avec ce
programme.
Dans l’affirmative, il est impérieux de régulariser rapidement ces
relations, car même si le délai du crédit rattaché à ce programme
n’est pas pour demain, les procédures de décaissement de la prochaine
tranche de crédit ont été bloquées par la crise.
(Midi-Madagasikara)
Libération
Le vendredi 03 mai 2002
Madagascar
menacée de sécession
Après
Antsiranana (au nord) mardi, Toamasina (centre-est) et Toliara (sud-ouest)
mercredi, deux autres provinces ont annoncé hier leur intention de se
proclamer indépendantes.
L
a lutte pour le pouvoir entre le président sortant, Didier Ratsiraka, et
son opposant, Marc Ravalomanana, menace de conduire Madagascar à la sécession.
Après Antsiranana (au nord) mardi, Toamasina (centre-est) et Toliara
(sud-ouest) mercredi, deux autres provinces ont annoncé hier leur intention
de se proclamer indépendantes. Fidèles à Ratsiraka, les gouverneurs de
ces cinq provinces entendent ainsi protester contre la décision de la Haute
Cour constitutionnelle de proclamer le maire d'Antananarivo nou veau président
de la Grande Ile. Marc Ravalomanana, qui jouit d'un large soutien parmi les
quelque 4 millions d'habitants de la capitale et de ses environs, a indiqué
qu'une cérémonie d'investiture sera organisée le 6 mai.
Madagascar,
qui compte 16 millions d'habitants au total, est coupée en deux depuis
l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du
16 décembre, Ravalomanana régnant sur la capitale, tandis que Ratsiraka a
installé un gouvernement parallèle à Toamasina, capitale économique et
premier port de l'île par où arrive l'essentiel des importations. Un
accord avait été trouvé à la mi-avril entre les deux hommes prévoyant
un recomptage des voix du scrutin et l'organisation d'un référendum si
aucun vainqueur ne pouvait être clairement désigné. Ratsiraka est revenu
dimanche sur le principe de cet accord. Une mission conduite par
l'Organisation de l'unité africaine est arrivée hier sur l'île en vue de
trouver une solution pacifique à la crise.
Midi de Madagascar - 03/05/2002
Une soixantaine de manifestants de tous âges, venus à pied à l'aéroport, ont tenu à être présents à la descente d'avion de la délégation de l'Oua. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire les inscriptions telles que " Notre souveraineté n'est pas négociable ", " Ravalomanana est notre seul président ", " Ratsiraka chef suprême des rebelles " ou encore " Il faut respecter l'accord de Dakar, vérité des urnes : 51,46% ".
A.L
La délégation de l'Oua, composée de 6 membres officiels et dirigée par Gadio Cheik-Tidiane, ministre des Affaires étrangères de l'Union Africaine et des Sénégalais de l'Extérieur, a donné un point de presse d'à peine 5 minutes, après une attente qui a duré presque 1h15. En provenance de Toamasina, où ils ont d'abord été reçus par le Président sortant Didier Ratsiraka et son équipe, ils n'ont décollé de cette ville qu'aux environs de 18 heures pour ne parvenir à Antananarivo que vers 19 heures 10.
Enjeu
Leur déclaration a été des plus brèves, voire décevante, vu l'enjeu que représente toute solution à la crise actuelle dans le pays : " Nous souhaitons le retour de la cohésion et de la réconciliation nationale et voulons aider les Malgaches à la sortie de la crise ". Sans même donner le temps aux journalistes de poser la question sur l'attitude des partisans de l'Amiral, qui agissent encore et toujours comme des terroristes et des génocidaires. Le Chef de délégation a assuré qu'ils n'étaient pas venus pour apporter des jugements et que la délégation est plus que jamais respectueuse du peuple malgache. N'empêche que la programmation de leur itinéraire sur le sol malgache donne matière à réflexion.
Rappelons que trois ministres du Togo, du Bénin et de Maurice se joindront à cette délégation ce jour, et leur rencontre avec le Président Marc Ravalomanana aura lieu aujourd'hui.
Les marchands contraints
Des éléments du ZATOVO ont contraint les marchands du Bazary-kely, hier,à assister au meeting organisé par les partisans de l'amiral, selon diversmilieux contactés sur place. Les sirènes des bateaux, les clochers des égliseset des temples, ainsi que les klaxons des taxis retentissaient à travers laville, à midi, pour inviter la population à venir nombreuse à ce meeting.
Dominique Ramiandrisoa
Ceux qui n'y sont pas allés ont été taxés d' " ennemis de la Nation ". Face à cette pression, les marchands ont plié bagages, pour rejoindre Barikadimy, lieu où s'est déroulée la manifestation. L'affluence a été composée essentiellement des marchands de Bazary-kely et des partisans inconditionnels de l'amiral Didier Ratsiraka.
Au lieu de proclamer l'indépendance du Faritany, les dirigeants du Kmdr ont préféré sensibiliser la foule. Au cours de son intervention, l'ancien gouverneur Lahady Samuel a lancé à l'assistance : " S'il y a des individus suspects, n'hésitez pas à les ligoter ", selon toujours notre source. Notons qu'aucun ancien gouverneur des 4 provinces (Antsiranana, Mahajanga, Toliara, Fianarantsoa) n'a assisté au meeting. Ni le président sortant, Didier Ratsiraka, ni l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo n'ont répondu présents au meeting.
TOAMASINA
Etat indépendant : on en sourit, selon l'AFP
A travers les reportages lus dans les dépêches de l'Agence France Presse, on remarquerait comment les habitants de Toamasina apprécient l'idée de l'autoproclamation des Etats indépendants. Voici quelques extraits.
" A Toamasina, l'indépendance décrétée mercredi par le gouverneur de cette province, fief du président sortant Didier Ratsiraka, située sur la côte est de Madagascar, fait sourire les habitants, quelque peu incrédules. Les personnes interrogées par l'AFP ont déclaré être davantage préoccupées par les répercussions dans leur vie quotidienne du blocus de la capitale, Antananarivo, mis en place par le camp Ratsiraka. L'indépendance? "Ce sont des rumeurs", s'esclaffe une jeune femme élégante. "C'est radio trottoir", renchérit Olivier, chauffeur de taxi. "C'est pas le maire qui va me payer les courses", lance-t-il. La radio locale a bien évoqué le "projet" d'indépendance, mais la majorité des gens pouffent quand on leur lit la déclaration du gouverneur. A l'aéroport, passeports et pièces d'identité ne sont pas exigés à la descente de l'avion d'Antananarivo (…) ". " Ces indépendances sont proclamées dans le cadre d'une "confédération des Etats indépendants de Madagascar", dont le projet de constitution est à l'étude, selon les gouverneurs. Les deux autres provinces, Antananarivo et Fianarantsoa (sud-est), les plus peuplées du pays, sont sous le contrôle du gouvernement de M. Ravalomanana, proclamé président lundi. Ces déclarations d'indépendance s'apparentent davantage à des autoproclamations par les gouverneurs et quelques élus ratsirakistes", estime un expert étranger à Antananarivo. Ces velléités ne reflètent pas nécessairement les aspirations de la population, si l'on en juge par les résultats officiels du premier tour de la présidentielle du 16 décembre 2001 " (AFP).
SUD – OUEST DU 02 MAI 2002
MADAGASCAR.
--Ravalomanana
reporte son investiture mais ne renonce pas à la présidence. Plusieurs
provinces sont tentées par la rupture avec le pouvoir
L'île se
coupe en deux
Marc
Ravalomanana, proclamé officiellement président de Madagascar, a reporté
mercredi son investiture prévue vendredi, à la demande de l'Organisation
de l'unité africaine (OUA), sans pour autant renoncer à la présidence.
L'annonce
de ce report fait suite à de très intenses pressions de la communauté
internationale sur M. Ravalomanana, au moment où le camp de son rival de la
présidentielle, le chef de l'Etat sortant Didier Ratsiraka, a durci le ton
en proclamant l'indépendance d'une deuxième province sur les six que
compte le pays.
Une
mission des ministres des affaires étrangères des pays africains médiateurs,
conduite par l'OUA, était attendue sur l'île mercredi ou jeudi. «
Vendredi, c'était trop court pour organiser (la cérémonie d'investiture),
nous sommes en train de décider d'une date », a confirmé M. Ravalomanana.
La
Haute Cour constitutionnelle (HCC) a proclamé lundi ce dernier vainqueur au
premier tour de la présidentielle du 16 décembre, avec 51,46 % des voix
contre 35,90 % à M. Ratsiraka. Le président sortant a récusé cette
proclamation.
AMINAY NY MIARAMILA
Aminay ny miaramila , tsy natao hitazantazana,
Fa ho mpiaro ny vahoaka sy ho mpiaro ny fananany.
Aminay ny miaramila dia "HO AN'NY TANINDRAZANA".
Fa izay no velirano sady teny fianianany.
Aminay ny miaramila, tsy mba ny olona tsy marina,
Te hampiasa herisetra mba hiarovana kapoaka.
Aminay ny miaramila, tsy ireo olona nozarina
Mba hiaro ireo mpitondra izay naloan'ny vahoaka.
Aminay ny miaramila, tsy mba ny olo-maizin-tsaina,
Tia mamono iretsy hafa tsy mitovy hevitra aminy.
Aminay ny miaramila, tsy irony ratsy fiaina
Ka ny fahorian'ny hafa no lalainy sady maminy.
Aminay ny miaramila, tsy natao hipetrapetraka
Toy ny olona tsy an'asa tsy mahita izay hidirany.
Aminay ny miaramila, tsy mba ny mpihetraketraka
Ka manapaka tetezana nony tsy mahita rirany.
SEDERA RAVALISON
GAZETY
NOSINTSIKA le 3/5/2002
Amin'ny
alatsinainy no apetraka aminèny fomba ôfisialy ho
Filoham- pirenena Atoa Marc Ravalomanana
« Hotanterahina izany na ho avy na tsia ny vahiny »,
hoy Atoa Rajemison Rakotomaharo
Araka ny fandaharam-potoana efa nomanina ary nohamafisin'Atoa Mananjara, Filohan'ny Fitsarana Avo momba ny Lalàmpanorenana, azy omaly, dia ny alatsinainy 6 mey 2002 ho avy izao no hotanterahina eny amin'ny kianjaben'i Mahamasina ny fametrahana amin'ny fomba ôfisialy eo amin'ny toeran'ny Filoham-pirenena an'Atoa Marc Ravalomanana. Natokana ho andro tsy hianarana sy tsy hiasàna rahateo izany andro alatsinainy 6 mey izany, ho fiarahan'ny vahoaka malagasy rehetra miray fo, saina amam-panahy, ary manatrika sy manome voninahitra ny fianianana hataon'ity Filoham-pirenena vaovao ity.
Anio no niheverana ny hanatontosana ity lanonana ity, saingy niangavy ny hanemorana izany ireo mpiray tanindrazana any amin'ny faritany sy ireo raiamandreny namita iraka any ivelany, hoy Atoa Rajemison Rakotomaharo, mba hahafahan'izy ireo manatrika an'Atoa Marc Ravalomanana, ho amin'izany andraikitra mankadiry iantsorohany eto amin'ny firenena izany. Ankoatra izay, mbola hisy ny fangataham-bavaka ho amin'izany fandraisana ny fitondrana izany amin'io alahady ho avy io.
Mikasika ny amin'ny fiandrasana ireo vahiny afrikanina hanatrika izao lanonana izao, dia nanamarika Atoa Rajemison fa hotanterahina foana ny lanonana na ho avy na tsia izy
ireo.
Jocelyne sy Andriambelomasina
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|
AFP
jeudi 2 mai 2002, 22h14
Madagascar: cinq provinces reportent leur sécession annoncée
Par Honoré Razafintsalama
ANTANANARIVO (Reuters) - Les gouverneurs des provinces malgaches fidèles au président sortant Didier Ratsiraka ont finalement décidé de ne pas faire sécession ce jeudi, comme ils l'avaient annoncé, mais menacent toujours de le faire si l'opposant Marc Ravalomanana est investi président conformément à la décision de la Haute Cour constitutionnelle.
Un proche conseiller de Ratsiraka, Honoré Rakotomanana, a expliqué que les gouverneurs de cinq provinces (toutes sauf celle qui englobe la capitale), avaient accepté de surseoir à exécuter leur décision en raison de l'arrivée d'une délégation de diplomates africains dépêchée par l'Organisation de l'unité africaine (OUA).
"La situation est grave et dangereuse", a dit Rakotomanana à Reuters. "Les gouverneurs ont annoncé que leurs partisans résisteraient jusqu'au bout, même s'ils devaient y perdre la vie."
Marc Ravolamanana, qui jouit d'une large soutien parmi les quatre millions d'habitants de la capitale et de ses environs, a fait savoir qu'une cérémonie d'investiture serait organisée le 6 mai.
"La cérémonie se déroulera lundi prochain, car nous souhaitons qu'un service religieux ait lieu auparavant (le dimanche) afin que chaucun puisse se recueillir", a-t-il déclaré à Reuters ajoutant: "Après l'investiture, je prendrai effectivement le pouvoir."
Or, Rakotomanana a affirmé que les gouverneurs proclameraient l'indépendance si Ravalomanana était effectivement investi à la tête du pays.
Les implications de cette décision, tout comme le soutien populaire dont elle est susceptible de bénéficier, sont encore incertains. La France a d'ores et déjà condamné la volonté de faire sécession.
MENACES DE SABOTAGE
Madagascar, qui compte 16 millions d'habitants au total, est de fait coupée en deux depuis l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre.
Les deux hommes revendiquent le pouvoir et le pays se trouve scindé en deux, Ravalomanana régnant sur la capitale tandis que Ratsiraka a installé un gouvernement parallèle dans la province orientale de Toamasina, où se trouve la capitale économique et premier port de l'île.
Un accord avait été trouvé à la mi-avril à Dakar entre les deux hommes sous l'égide du président sénégalais, Abdoulaye Wade, prévoyant un recomptage des voix du scrutin du 16 décembre et l'organisation d'un référendum si aucun vainqueur ne pouvait être clairement désigné.
Mais à la suite de l'annonce, lundi, des résultats du recomptage donnant le maire d'Antananarivo gagnant, Ratsiraka est revenu sur le principe de cet accord, et a réclamé qu'un référendum soit tout de même organisé.
La délégation de l'OUA s'est entretenue ce jeudi avec le président sortant dans son fief de Toamasina, avant de se rendre dans la capitale pour y rencontrer son adversaire.
Les gouverneurs des cinq provinces fidèles à Ratsiraka ont organisé un véritable blocus de la capitale, située au centre du pays, lui coupant son approvisionnement en carburant et en vivres et paralysant les exportations de textiles.
Ils menacent désormais de renforcer ce blocus si Ravalomanana est investi à la présidence, voire de saboter les principales centrales énergétiques de la Grande Ile.
La presse malgache estime que les officiers supérieurs de l'armée pencheraient en faveur de Ravolamanana, reprenant notamment des déclarations du chef d'état-major, Ismaël Monibou.
Selon le quotidien l'Express, il aurait notamment déclaré "qu'après l'investiture, Marc Ravolamanana deviendra le chef suprême des armées et nous lui obéirons".
Toutefois, d'autres officiers supérieurs ont apporté leur soutien à Ratsiraka. Mais l'armée n'est pas intervenue dans le conflit entre les deux hommes et leurs partisans, qui a fait pour l'instant 60 morts, selon les chiffres publiés par le ministère de la Santé.
TOAMASINA
(Madagascar) (AFP)
- A Toamasina, l'indépendance
décrétée mercredi par le gouverneur de cette province, fief du président
sortant Didier Ratsiraka, située sur la côte est de Madagascar, fait
sourire les habitants, quelque peu incrédules.
-
Les personnes interrogées par l'AFP ont déclaré être davantage préoccupées
par les répercussions dans leur vie quotidienne du blocus de la capitale,
Antananarivo, mis en place par le camp Ratsiraka.
-
L'indépendance? "Ce sont des rumeurs", s'esclaffe une jeune
femme élégante. "C'est radio trottoir", renchérit Olivier,
chauffeur de taxi. "C'est pas le maire qui va me payer les
courses", lance-t-il.
-
La radio locale a bien évoqué le "projet" d'indépendance,
mais la majorité des gens pouffent quand on leur lit la déclaration du
gouverneur. A l'aéroport, passeports et pièces d'identité ne sont pas
exigés à la descente de l'avion d'Antananarivo.
-
"Faire de cette île trois ou quatre Etats, ça n'est pas
possible", juge Olivier, pour qui "il vaut mieux être
unis". "Madagascar est trop petit pour cela", enchaîne un
collègue chauffeur.
-
Samuel Lahady, le gouverneur de la province autonome de Toamasina, plus
connue sous son nom de l'ère coloniale française, Tamatave, a proclamé
mercredi l'indépendance de sa province.
-
Mais
il s'est dit prêt, dans le même temps, à renoncer à cette indépendance
si Marc Ravalomanana, le rival de l'amiral Ratsiraka, proclamé
officiellement président lundi, renonce à son investiture prévue pour
vendredi.
-
A Antanarivo, un proche collaborateur de Marc Ravalomanana a annoncé
mercredi à l'AFP que cette investiture serait reportée.
-Toamasina,
la deuxième ville et le plus grand port de commerce du pays, à quelque
360 km à l'est d'Antananarivo, est le fief électoral traditionnel de M.
Ratsiraka.
-C'est
là qu'il s'est retranché avec son gouvernement depuis que M.
Ravalomanana s'est autoproclamé président, le 22 février, et qu'il a
installé son gouvernement dans la capitale.
-
C'est aussi de là que le camp Ratsiraka organise depuis deux mois le
blocus d'Antananarivo et des hauts plateaux, grâce à des barrages
routiers et au sabotage de ponts. Mardi, le gouverneur de la province d'Antsiranana,
dans le nord, avait déjà proclamé son indépendance.
-
M. Ratsiraka "veut toujours l'unité nationale et s'oppose sur ce
point aux régions", assure un membre de l'entourage du gouverneur.
"Mais nous sommes libres de faire notre propre déclaration", précise
M. Lahady.
-
Toamasina souffre aussi, par répercussion, du grand barrage de
Brickaville, à 100 km à l'est, sur la route d'Antananarivo, pièce-maîtresse
du blocus de la capitale, et la population s'impatiente comme à
"Tana".
-
L'essentiel de la production maraîchère provient en effet des hauts
plateaux. Les tomates ont doublé de prix, s'indigne une femme qui fait
ses courses. "L'indépendance, cela veut dire plus de légumes du
tout", s'indigne un homme.
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Jeudi a été décrété jour chômé à Toamasina par son maire, Roland
Ratsiraka, neveu de l'amiral, et la population est conviée à venir célébrer
l'indépendance au stade municipal.
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Dimanche déjà, les autorités avaient battu le rappel pour venir en
masse à l'aéroport accueillir le président Ratsiraka, de retour d'un séjour
privé en France, à la veille de la proclamation de son rival. Quelque
400 personnes seulement avaient fait le déplacement.
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MESSAGE OFFICIEL de M. Marc RAVALOMANANA, Président de la République de Madagascar.
Ce 2 mai 2002,
J'ai appliqué à la lettre tous les termes de l'accord de Dakar qui devaient être appliqués dès la signature de ce protocole.
Respectueux de l'arrêt de la Haute Cour Constitutionnelle confirmant la volonté majoritaire des citoyens de Madagascar, je me soumets à cette nouvelle institution prévue par la Loi et la Constitution de mon pays.
Toutefois, garant de l'Unité Nationale et de la Concorde entre nos compatriotes, j'ai décidé de garder l'esprit qui prévalait à Dakar.
Je travaille dans le sens de la mise en place d'un gouvernement qui réconcilie tous les Malgaches.
Je demanderai à ce gouvernement de réconciliation nationale de préparer les conditions d'une conclusion démocratique de la sortie de crise de Madagascar.
J'inviterai la Communauté Internationale à poursuivre l'esprit des accords de Dakar en apportant tous les soutiens utiles à la préparation de cette initiative démocratique, pour le redressement économique de Madagascar, pour le rétablissement de sa continuité territoriale.
Marc Ravalomanana
Président de la République de Madagascar
Une mission de l'Organisation de l'Unité Africaine à Madagascar
Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay (Paris, le 02 mai
2002)La situation reste préoccupante à Madagascar. Il faut préserver l'unité et l'intégrité du pays et permettre la reprise économique, qui passe par la levée des barrages routiers, prévue par l'accord de Dakar. A ce titre, la décision des gouverneurs de Tulear, de Diego Suarez et de Tamatave de proclamer l'indépendance de leurs provinces est particulièrement regrettable et ne facilite certainement pas la recherche d'une solution pacifique et démocratique.Dans ce contexte, nous nous réjouissons de l'arrivée aujourd'hui à Madagascar d'une mission de
l'OUA.
Informations d'un correspondant de Toamasina
Le 1er Mai à Toamasina
-Hier 1er Mai, préparatifs de la proclamation d'indépendance de la province autonome de Toamasina : à la télé, radio, manifestation du 1er Mai, tract d'invitation qu'on fait lire un à un aux commerçants et passants de Bazarikely,....
-Fête du travail au stade couvert, les personnalités étaient en nombre égal à l'assistance
-Aujoud'hui, 2 mai journée chômée et payée.
-Programme : à partir de 09h ouverture du stadium de Barikadimy, fête, gala d'artistes Bilo et Tearano, manifestation sportive (moto, vélo) organisée par la Mairie, etc...
-13h30 : invitation de la population , 14h arrivée des personnalités, discours, conférence, etc...
Un ramassage de la population environnante de Toamasina est prévu
-Les staffs, les Commissaires, Députés, Sénateurs, conseillers provinciaux, et en particulier M. le Maire qui croeint tous fermement à leur impunité se sont emplyé à justifier ma proclamation
d'indéépendance auprès de la population
-On essaiera de transmettre à la télé et à la radio les manifestations !!!
Racket
Les actes de violence et de racket ont continué et repris de plus bel cette semaine :
- arrestation du chauffeur ( de la sonorisation) du KMMR,
- lundi dernier vers 20h : racket de plus de 15 Millions d'une gérante de station essence face au camp du groupement de la gendarmerie (pas de réaction).
- rackket de 5 Millions d'un vazaha à Salazamay
Les responsables des sociétés se plaignent, en coullisse, des actes de forcing de caisse perpétrés par le campde DR........
-Les épouses des anciens Ministres et hauts fonctionnaires continuent de faire leurs amplettes et de se faire équiper en mobiliers pour meubler leurs nouveaux lieux de résidence. paiement cash , au frais de......?
-Les hommes sont en conseil, ou se reposent, mais on ne les entend pas.
-Le doute s'installe auprès de beaucoup de gens, même au sein du parti AREMA, devant le silence de MR et de DR.
-Les nouvelles diffusées par la RNM (TNR) [notre seul lien avec TNR] nous semblent être monotones et insuffisantes (en qualité et en fréquence) : Peuvent-ils mieux faire ? La RFI nous donne plus d'informations (même si ce n'est pas ...).
ALL
AFRICA.COM May 2, 2002
Ravalomanana Delays Investiture
UN Integrated Regional Information Networks
Malagasy opposition leader Marc Ravalomanana on Thursday postponed his investiture as the country's
president.
The self-made millionaire's decision came in the wake of secessionist threats from four of the six provinces and the blowing up of a key bridge.
Ravalomanana, who was declared the overall winner of December's disputed election, was supposed to be sworn into office on Friday. But news reports said that he would delay the ceremony at the request of the Organisation of African Unity
(OAU).
The move came after two key provinces, Antsiranana and eastern Toamasina, seceded on Tuesday and Wednesday respectively protesting Ravalomanana's plans to assume the presidency. The governors of the provinces said they would rescind the move if Ravalomanana's investiture did not go ahead.
However, on Thursday, the governors of Toliara and Mahajanga on reportedly also declared their independence.
The four provinces - Toamasina, Antsiranana, Toliara in the southeast and Mahajanga in the northwest - are controlled by Ratsiraka
loyalists.
The two densely populated central provinces of Fianarantsoa and Antananarivo, home of the capital and economic hub of the Indian Ocean island state, are controlled by Ravalomanana's supporters.
"The governors want to completely cut the capital off from the ports. To have independent states in a country as poor as Madagascar is not viable. If the governors follow through with their plans, it could only further cripple the country," said Madeleine Ramaholimihaso, who headed a consortium of civil society organisations that supervised the country's disputed presidential
poll.
On Tuesday, fears of fresh violence increased as the Andrainomaitso bridge was dynamited, destroying a vital road link between Antananarivo and the south-eastern port. This was the first incident of violence since the signing of the Dakar accord in April, aimed at resolving the leadership
crisis.
Supporters of Ratsiraka have allegedly destroyed four bridges on supply routes into the capital since Ravalomanana declared himself president in February. The roadblocks and dynamiting of roads and bridges is seen as a tactic by pro-Ratsiraka supporters to isolate the capital and starve it of fuel and other
essentials.
Meanwhile, an OAU delegation is in the country in an attempt to diffuse the deepening political divisions since the results of the vote recount were announced. The OAU has called for a referendum to chose between the two political
rivals.
On Monday the High Constitutional Court announced that Ravalomanana won 51 percent of the ballots and Ratsiraka just 36 percent in the 16 December elections. The votes were re-examined as part of the Dakar accord. Ratsiraka and provincial governors loyal to him immediately rejected the results saying that the court had been loaded with Ravalomanana supporters.
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