Les Nouvelles 04/08/2007

7ème Jeux des Iles de l'Ocean Indien : Hymne des Jeux 

Pour ceux qui souhaitent chanter en parfaite communion l'Hymne des Jeux écrite et composée par Njakatiana, il reste cinq jours pour en apprendre les paroles.

Njakatiana, absent du "Bemiray" demain
"Bemiray", l'hymne de la 7e édition des Jeux des îles sera-t-elle fredonnée en note majeure demain? Difficile de le dire car à part Nanie, la présence des autres au poste de choriste reste un point d'interrogation, de même pour Njakatiana, l'auteur et compositeur de l'hymne. Ce dernier explique. 
• Les Nouvelles : Etant auteur compositeur de "Bemiray", l'hymne des Jeux, votre absence sur le plateau des répétitions de la cérémonie d'ouverture a-t-elle une explication? 
- Njakatiana : Le Coji a déclaré que ce seront les artistes qui ont fait l'enregistrement et la présentation officielle de l'hymne qui chanteront en live "Bemiray" lors de la cérémonie d'ouverture, c'était en mois de juillet. Mais pour l'heure, aucune séance de répétition n'a été prévue parce que le Comité d'organisation n'a pas donné suite à notre proposition à ce sujet. 
• C'est un problème financier… 
- Il est difficile de réunir tous ces artistes à défaut de moyens, d'autant plus que la cérémonie d'ouverture est de taille. En cas de problème, c'est l'honneur du pays qui sera souillé. A vrai dire, les artistes qui ont participé à l'enregistrement de cet hymne n'accordent plus leur confiance au Coji, ni à moi-même. C'est normal car je n'ai reçu la partie du cachet mentionné dans le contrat que vers le mois de juin et cela m'a créé des ennuis. 
• Quel est vraiment le fond du problème? 
- Quels sont réellement les rôles du consortium et du Coji? Qui fait quoi? L'imbroglio est de mise. Récemment un responsable de la cérémonie d'ouverture à Mahamasina m'a appelé pour savoir si oui ou non, je participerai à la répétition pour les besoins techniques et j'ai répondu non. Pourquoi? Parce que l'hymne n'a pas été répétée ne serait-ce qu'une seule fois. 
• Et si un accord est trouvé ? 
- Au niveau technique, ce sera très difficile. On ne réalise pas une cérémonie d'ouverture des Jeux n'importe comment. Mais l'honneur du pays est en jeu, c'est-à-dire que si le Coji accepte les accords établis auparavant, on sera là. Cela dépend entièrement du Coji car vu l'urgence, des mesures immédiates doivent être prises comme le rassemblement des artistes qui ont chanté l'hymne. 
Recueillies par Andry Rabeson 

Une flamme de 8 m de hauteur jaillira de la vasque olympique  La flamme olympique embrassera la vasque du stade municipal de Mahamasina lors de la cérémonie d'ouverture demain. Ce contact tellement attendu fera émerger une flamme de 8 m de hauteur qui sera le symbole des Jeux durant les 10 jours de l'événement. A part les sites de compétitions, la vasque olympique au stade de Mahamasina, qui s'est allumée pour la dernière fois en 1990 a également été au centre de la polémique ces derniers temps. Mais, à l'heure actuelle, cette vasque n'attend plus que la flamme car la réhabilitation effectuée par le Comité d'organisation (Coji) a reçu l'aval de l'Office malgache d'hydrocarbure (OMH). Le risque d'un éventuel accident n'est donc plus à craindre. Tous les dispositifs de sécurité autour de la vasque ont déjà été mis en place. Une simulation a même eu lieu lors de la répétition générale de la cérémonie d'ouverture.  Andry Rabeson

Marc Ravalomanana : "soyez le premier, mais pas le dernier"
Après la bénédiction divine, dimanche au palais des Sports et de la culture à Mahamasina, les athlètes malgaches aux Jeux ont reçu, hier à Iavoloha celle du président de la République , Marc Ravalomanana. En un mot, ce dernier souhaite bon vent aux athlètes nationaux et qu'ils soient les premiers : "soyez le premier, mais pas le dernier" a déclaré le président de la République. "Votre détermination et votre volonté tout au long de la préparation seront votre force durant ces Jeux. Il ne faut pas hésiter à étaler vos talents, n'ayez pas peur d'aller de l'avant et croyez tout simplement", a ajouté le président de la République. Par rapport aux îles participantes, qualifiées géographiquement de "petites" par Marc Ravalomanana, Madagascar qui est la plus "grande", devra imposer sa suprématie. 
L'Etat a tout fait pour que la préparation puisse se dérouler dans les meilleures conditions. La formule du ministre parrain a fonctionné et pas plus tard qu'avant-hier, le Conseil des ministres a été consacré uniquement à ce sujet, "certes il y a encore des petits détails à régler, mais maintenant il faut penser aux Jeux", a souligné Marc Ravalomanana. 
Madagascar doit s'imposer au niveau de l'océan Indien et pourquoi pas à l'échelle internationale. Le sport vaut une carte de visite d'un pays au niveau mondial, le cas de la Côte d'Ivoire connue dans le monde entier par le biais du footballeur Didier Drogba a été évoqué par le président de la République. Dorénavant , le sport fait partie de la priorité de l'Etat, "tous les athlètes médaillés d'or partiront aux Jeux olympiques de Beijing 2008" a proposé en prime le président de la République aux athlètes. 
Andry Rabeson 

Le passage de la flamme olympique nécessite la fermeture de routes
Si les routes des environs du stade et du village des Jeux à Alarobia ont été fermées à toute circulation publique depuis hier et ce, jusqu'au 21 août, la route du Pape allant de l'Omert à l'Hôtel Pullman, et les grands axes de la capitale sur lesquels la flamme olympique passera ce jour seront coupés partiellement à partir de 15 h. 
Andry Rabeson 

Sa remise au premier porteur : Rabenala Toussaint.

Les routes fermées  - Rue Moramanga : Mahazo, Ankadindramamy, Ampasampito, Méteo, Avaradoha  - Rue Folohalindahy Malagasy : Besarety  - Rue Michelson Ramanankasina : Andravoahangy, Ambodivona  - Rue Raphaël Raboto : Manjakaray  - Rue Norbert Rakotopare : Anjanahary  - Rue Pasteur Gaston Andriamanantena : Ambatomainty  - Rue Docteur Razafimpanilo : Amboditsiry, Analamahitsy  - Route du Pape : Imatep, Pullman, Stade d'Alarobia, Visite technique, Soavimasoandro, Anosivavaka  - Rue : Docteur Joseph Raseta : Andraharo, Vahalavan'Ambohimanarina  - Rue Ampanjaka Toera : Ankazomanga, Antanimena, Soarano  - L'avenue de l'Indépendance : Analakely  - Rue de 26 juin 1960 : Andohan'Analakely  - Rue Jean Ralaimongo : Tunnel Ambohidahy  - Rue Mohamed V : Saint Michel Anosy  - Boulevard Gl Richard Ratsimandrava : Andrefana'Ambohijanahary, Soanierana, Ankadimbahoaka  - Rue Rainizafizaza : Ankaditoho, Tsimbazaza  - Rue Gabriel Rajaonah : Marohoho  - Rue Arthur Razakarivony : Manakambahiny, Ambanidihy  - Rue Razafimahefa : Ankazotokana  • Rue Pasteur Ravelomanantsoa : Anjohy, Andohalo

Les infos des Jeux 
- Le Premier ministre Charles Rabemananjara est confiant. A l'issue du 4e Conseil de gouvernement spécial Jeux des îles qui s'est déroulé hier au palais des Sports et de la culture à Mahamasina, le Premier ministre Charles Rabemanjara a déclaré que ces Jeux se dérouleront sans problème.
- Place à la réception provisoire des sites. Trois sites de compétitions, ceux du gymnase d'Ankorondrano, du boulodrome et du gymnase couvert d'Ankatso ont fait l'objet d'une réception technique provisoire, hier. Ce jour, c'est au tour du gymnase couvert et du stade municipal de Mahamasina.
- Piscine olympique et tableau électronique. Le tableau électronique de la piscine olympique de l'Académie nationale des sports à Ampefiloha est déjà arrivé. Avant son installation, les techniciens du Coji et de la fédération ont vérifié si tous les accessoires étaient complets. 

Des équipes réunionnaises en promiscuité au Village des Jeux 

Dans la dernière ligne droite de la préparation des 7e Jeux des îles, tous les acteurs se pressent. Au siège du Coji, c'est le branle-bas général pour établir les différents plans et programme relatifs au déroulement des Jeux. A Alarobia, toutes les délégations, arrivées dans la journée, sont entrées dans le Village des Jeux où certaines se sentent à l'aise, et d'autres pas. 

Interview de Thierry Ramirez, coach de l'équipe nationale de boxe réunionnaise.
Les Nouvelles (*): Qui êtes-vous ? 
Thierry Ramirez (T.R) : Je suis l'entraîneur de l'équipe féminine de boxe de l'équipe nationale réunionnaise. J'ai obtenu mon premier diplôme d'entraîneur à 17 ans. En France, j'ai pratiqué la boxe en tant que combattant, de 10 ans à 21 ans, et me suis arrêté pour des raisons professionnelles, car je suis devenu gendarme. Mon père, Dominique Ramirez, âgé aujourd'hui de 71 ans, était le coach de l'ancien champion du monde des 69kg, de 1996 à 1998, Laurent Boudouan, et d'Angel champion d'Europe des 60kg. J'ai été un globe-trotter de la boxe en tant qu'entraîneur. Je me suis installé à La Réunion depuis 1996, mais en 2000, je suis retourné en France et n'est revenu à La Réunion qu'en 2005.
* Votre pronostic aux 7e Jeux ? 
T.R : On est là pour faire les meilleurs résultats.
* Comment êtes-vous installés au Village des Jeux ? 
T.R : Nous sommes 24 personnes dans une chambre. Et en plus avec l'équipe de tae kwon do. Etre à 24 dans une seule chambre, à la limite, ce n'est pas insurmontable, mais pénible car les deux délégations n'ayant pas le même programme de compétition, il se peut que quand l'une se repose et ait besoin de sommeil paisible, l'autre rentre tard dans la soirée et dérange ceux qui dorment. A midi, nous avions eu la surprise de ne pas avoir eu de l'eau au déjeuner, alors que pour les sportifs, l'eau est indispensable. Mis à part ces petits incidents, nous reconnaissons l'accueil chaleureux des Malgaches.
Interview de Natacha Bernard, capitaine de l'équipe nationale réunionnaise féminine de judo.
* Combien êtes-vous dans l'équipe nationale qui est venue à Madagascar ? 
Natacha Bernard (N.B) : Nous sommes 26 athlètes dont 14 hommes et 12 femmes.
* Vous êtes-vous exclusivement préparés à La Réunion ? 

N.B : La plus grande partie de la préparation s'est déroulée à La Réunion , mais nous avions quand même eu l'occasion de passer dix jours en France où nous avons fait des tests match.
* Qu'espérez-vous à Madagascar ? 
N.B : Des médailles d'or, bien entendu. Nous comptons garder notre titre de la dernière édition de 2003 à Maurice où nous étions classés premiers avec dix médailles d'or. D'autant plus qu'aussi bien pour les femmes que pour les hommes, nous sommes une équipe rajeunie à 50%.
* Qui sont les coaches des judokas réunionnais ? 
N.B : Il y en a trois. Ce sont Francis Séverin et Philippe Sautron pour les hommes, et John Rivière pour les dames.
* Comment avez-vous trouvé le village des Jeux, votre chambre ? 
N.B : C'est bien, c'est confortable.

Interview de Wilson Lindsay, entraîneur de l'équipe nationale féminine de volley de Maurice.
* Votre pronostic pour l'équipe mauricienne de volley aux Jeux ? 
Wilson Lindsay (W.L) : Après avoir occupé la troisième place aux deux dernières édition des Jeux, à La Réunion en 1998 et à Maurice en 2003, nous comptons retrouver notre performance des 4e Jeux des îles aux Seychelles, lors desquels nous avions réussi à décrocher l'or.
* Pour la préparation des équipes mauriciennes de volley, avez-vous eu des rencontres amicales à l'étranger ? 
W.L : L'équipe nationale féminine est allée pour quelques jours en Chine, et les hommes, conduits par leur coach Feizal Bundhuri, en Malaisie.
* Qu'est-ce qui a déterminé le choix de ces pays sud-est asiatiques ? 
W.L : Il s'agit d'une coopération entre Maurice et la Chine. 
Recueillis par Rivo Steph

Wanadoo.mg 01/08/07

JIOI 2007. Toamasina se prépare à accueillir la flamme des Jeux 
C'est l'effervescence actuellement à Toamasina. 

En effet, la ville du Grand Port se prépare à accueillir la flamme des Jeux 7e édition, ce samedi 4 août 2007. Un comité ad hoc dirigé par le Chef de région Julien Andriamorasata, le Pds Gervais Rakotomanana et le Directeur interrégional de la Jeunesse et des Sports Laurent Rabarivelo, a été mis sur pied pour organiser les préparatifs d'accueil. 

Recueillis par Alain Rakotomavo  ©Le Quotidien 

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