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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Big News...
Les médicaments au marché noir constituent un danger public
Danger permanent, les médicaments courent les rues.
Il fut un temps où la chloroquine était le seul médicament trouvable sur le circuit “informel”, après autorisation préalable du ministère de la Santé.
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En effet, force est de constater que ces remèdes se vendent aussi bien dans les épiceries de quartier que dans la rue, en l’occurrence à Ambolokandrina ou aux 67 ha, voire au marché dans les zones reculées de la capitale comme
Ankazobe. Toutes sortes de médicaments envahissent le marché informel, de la nivaquine au
valium, en passant par l’aspirine, le paracétamol ou encore les corticoïdes…, aussi bien sous forme générique qu’en spécialité.
...suite + bas
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Wanadoo.mg
26/02/2005
Infos Tourisme
: Air Madagascar : 30 stands à Paris pour la promotion du pays
Partenaire du développement économique, la compagnie nationale Air Madagascar ne cesse d’engager des actions pour la promotion de Madagascar à l’étranger. La prochaine action sera l’organisation de la Semaine de Madagascar à Paris au mois d’avril prochain.
Placée sous le thème « Un Parfum de Madagascar sur Saint Germain-des-Prés » la manifestation qui se matérialisera sous la forme d’un Village Madagascar composé d’une trentaine de stands dressé sur la Place Saint Sulpice à Paris constituera une véritable vitrine de Madagascar et accueillera vendeurs de produits locaux, artisans hôteliers et tours opérateurs.
Ces derniers, présents lors de la présentation de cette manifestation par Air Madagascar ont affiché leur intérêt à la participation à cet événement. Emplacement connu pour ce genre de manifestation de promotion de destination touristique, la Place Saint Sulpice attirera inévitablement beaucoup de visiteurs français et européens ainsi que des touristes venant de plusieurs pays. Bref, si les artisans, producteurs locaux et autres pourront chercher des débouchées pour leurs produits, les hôteliers et autres tours opérateurs pourront faire la promotion de la destination Madagascar.
Des rencontres entre opérateurs économiques malgaches et français auront également lieu afin de discuter des opportunités d’affaires, en particulier dans le domaine du tourisme, de l’artisanat et des fruits et légumes. Des conférences débats sur les richesses et la biodiversité de Madagascar auront également lieu. Selon Erick Rabe, responsable de la communication d’Air Madagascar, la participation des opérateurs malgaches sera extrêmement facilitée. A titre d’exemple, les participants ne paieront que 50% des coûts des billets et du fret. Par ailleurs, Air Madagascar a obtenu une nette diminution de prix dans la location des stands.
R.Edmond
Express
Mada 25/02/2005
MALGACHISATION - UN RETOUR
S'ANNONCE
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Le président de
l’Académie malgache, Rajaona Andriamananjara accueille le président Marc
Ravalomanana.
Annoncé par Marc Ravalomanana, revoilà la malgachisation.Le président Marc Ravalomanana avance doucement mais sûrement vers la
malgachisation, tout en restant prudent.
Il ne faut jamais jeter la manche après la cognée. A la suite d’une expérience peu concluante de la
malgachisation, le président Marc Ravalomanana revient à la charge : "Il faut que la langue malgache soit celle de
l’Administration, de l’éducation et de la communication". Les circonstances de la déclaration présidentielle sont symboliques. En tant que haut-protecteur de
l’Académie nationale des arts, des lettres et des sciences, il a délivré hier cette consigne au siège de cette institution, devant les membres de l’auguste assemblée, quelques jours après la célébration de la Journée de la langue maternelle.
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"Il faut que notre langue, de fond unique, soit un levier de notre développement. Cette richesse ne doit pas être ignorée, a-t-il déclaré, une langue pour laquelle nous devons être fiers ". Le président Marc Ravalomanana s’est même référé à la Constitution stipulant, en son article 4, le malgache comme langue nationale. Le chef de l’Etat n’a jamais caché son penchant pour le malgache. Dans certains de ses discours officiels, il rappelle de temps en temps des argumentations effleurant le sujet, préparation à la mondialisation oblige.
Le président Marc Ravalomanana a reconnu la difficulté de cette tâche "de longue haleine".
Le chef de l’Etat reste précautionneux dans sa démarche. Pour le moment, il se garde de formuler un programme précis dans la réalisation de ce projet ni même une esquisse de calendrier. Il s’est contenté d’anticiper un "travail de longue haleine".
Se servir de l’histoire.
L’on peut interpréter seulement que le chef de l’Etat semble confier cette lourde mission à ses auditeurs. Le locataire d’Ambohitsorohitra a en effet promis des aides pour que l’Académie malgache réalise cet objectif.
Conscient de la difficulté de l’entreprise, le chef de l’Etat lance son idée à doses homéopathiques. Des projets menant vers l’objectif sont déjà perceptibles depuis son arrivée au pouvoir. Le dessein présidentiel commence à prendre forme petit à petit. Le dernier exemple en date a été la présentation officielle du dictionnaire encyclopédique malgache dont l’élaboration a été lancée il y a trois ans.
Mais le changement de la monnaie en ariary et, dans une moindre mesure, la volonté de mettre la dénomination des départements ministériels en malgache sont autant de signes pour la préparation psychologique en douceur de l’opinion publique à ce passage.
La prudence du président Marc Ravalomanana s’explique par l’échec relatif de la première expérience en la matière. Réclamée après les événements de 1972, avec d’autres mesures telle que le départ des Français dans les services techniques des différents ministères, la malgachisation à outrance a été choisie par le gouvernement de l’époque, en la commençant dans l’enseignement. Mais la réforme que les sociologues et conseillers pédagogiques chargés de la concevoir n’a pu être menée à terme car appliquée pour des raisons politiques. Avec le retour de la langue française dans la communication de tous les jours, beaucoup d’étudiants de la génération "sacrifiée" se trouvent entre deux eaux. :
Iloniaina A.
Jeune
Afrique 04/02/2005
Un nouveau projet de loi sur l'adoption sera déposé en mai
MADAGASCAR - 4 février 2005 - par AFP
Un projet de loi fixant les nouvelles règles de l'adoption à Madagascar sera présenté au Parlement en mai, alors que les dossiers d'adoption sont gelés depuis août après le démantèlement de réseaux de trafic d'enfants, a-t-on appris vendredi de source officielle malgache.
"La rédaction d'un avant-projet de loi fixant les nouvelles règles de l'adoption à Madagascar est terminée", a déclaré à l'AFP Bakolimalala Rabezanahary, directrice générale de la promotion du genre, de la famille, de l'enfance et des loisirs au ministère malgache de la Population, de la Protection sociale et des Loisirs.
"Ce projet de loi sera présenté à la prochaine session parlementaire en mai prochain", a-t-elle ajouté.
"Si tout va bien, les nouvelles règles seront applicables en août, voire en juillet 2005", a précisé à l'AFP Laurette Randrianantenaina, directrice des réformes législatives au ministère de la Justice et qui a participé au comité de rédaction du projet de loi.
Ce texte met en conformité le droit malgache avec la convention sur la coopération et la protection des enfants en matière d'adoption internationale de 1993, dite "Convention de La Haye" et ratifiée par Madagascar en 2003.
Le projet de loi prévoit la création d'une autorité centrale placée sous la tutelle du ministère de la Population, qui mettra en relation les parents adoptifs et l'enfant adoptable, selon Mme Randrianantenaina. Cette autorité fixera le montant des frais d'adoption.
Jusqu'à août 2004, les parents adoptifs cherchaient un enfant dans les 24 centres malgaches agréés pour l'adoption internationale.
Mais au premier semestre 2004, cinq réseaux de trafic d'enfants, dans lesquels étaient impliqués au moins un centre, ont été
démantelés à Madagascar et les autorités ont décidé un "gel" des procédures d'adoption.
"Depuis août 2004, aucun agrément n'a été délivré par la commission interministérielle à l'adoption. Nous avons beaucoup de dossiers d'adoption en stock", a expliqué Mme Rabezanahary. La commission interministérielle à l'adoption n'a cependant pas voulu révéler le nombre de dossiers en instance.
La France est le premier pays à adopter des enfants malgaches. Au total, 250 enfants de ce pays de l'océan Indien ont été adoptés en 2003, dont 80% par des Français, selon le ministère malgache de la Population.
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'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Tim
France 25/02/2005
Suspension de salaires des grévistes
Source Madagascar Tribune
47 magistrats sur la liste
Chose promise, chose due ! En application des déclarations du président de la République Ravalomanana Marc à Toliara et la décision prise en conseil de gouvernement, le ministère de la Justice a transmis au ministère des Finances et du budget la liste des magistrats qui ont continué le mouvement de grève. Au total, 47 magistrats figurent sur cette fameuse liste. Leur salaire sera suspendu à partir de la fin de ce mois. Lors de son intervention à Toliara, le chef de l'Etat a lancé un avertissement aux magistrats que désormais, les salaires des grévistes seront gelés. Le ministre de tutelle n'a pas tardé à appliquer cet ordre émanant du patron d'Ambohitsorohitra.
En revanche, interrogé sur cette liste des magistrats, le secrétaire général du SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) Richard Razakavonison s'est contenté de dire qu'il n'est pas encore notifié de cette décision du ministère. Le syndicat ainsi que les intéressés agiront en conséquence dès qu'ils seront informés de manière officielle. Une manière de dire que le syndicat ne reste pas les bras croisés devant cette offensive de l'exécutif. L'un des leaders du SMM a déjà laissé attendre que le syndicat saisira la Chambre administrative en vue d'annuler cette décision de l'Administration, jugée abusive.
Visiblement, le bras de fer continue entre les magistrats grévistes et le pouvoir, bien que des signes d'apaisement apparaissent ces derniers temps. Ce jour, les magistrats de la capitale tiendront une assemblée générale partielle afin de mieux coordonner le nouveau stade du mouvement de revendication.
Par ailleurs, plus d'uns ont signalé l'existence d'un ballet diplomatique du côté
d'Ambohitsorohitra. L'ambassadeur de France Mme Cathérine Boivineau a déjà rencontré le président Ravalomanana. Rien n'a filtré dans leurs entretiens, mais selon les indiscrétions, la grève des magistrats a été évoqué. D'autres diplomates seraient également les hôtes du chef de l'Etat dans les prochains jours, selon toujours nos sources. Tout porte à croire que ce problème des magistrats connaîtra un dénouement heureux d'ici peu. Mais tout dépend de la volonté de tout un chacun de mettre fin à ce bras de fer dont les justiciables sont les premières victimes.
Nosintsika
23/02/2005
Madagascar tout schuss
:
Mathieu Razanakolona premier Malgache aux Jeux Olympiques de Turin
jeudi 10 février 2005, par Barbara Vacher
Madagascar alignera un skieur pour les Jeux Olympiques de Turin en 2006. Cette initiative, développée par le frère du skieur, a donné naissance à la Fédération malgache de ski. Elle est, par ailleurs, doublée d'un programme d'action humanitaire en faveur de l'Ile Rouge. Un coup double sans précédent.
Un skieur malgache aux Jeux Olympiques 2006 de Turin. Une première qui voit le jour grâce à la volonté de deux frères, nés d'une mère canadienne et d'un père malgache. Mathieu et Philippe, deux mordus de ski depuis 15 ans, sont restés tous deux proches de leur pays d'origine, où ils n'ont pourtant jamais vécus : l'Ile rouge. Aujourd'hui, les deux jeunes canado-malgache, 41 ans à peine à eux deux, ont décidé de lier leur origine à leur passion en lançant le projet « Ski Madagascar ». Cette initiative, qui mûrit depuis quelques mois, vise à représenter pour la toute première fois un Malgache sur ses skis aux Jeux Olympiques de Turin de 2006. La Fédération malgache de ski, créée à cette occasion, est née dont Mathieu est le premier et l'unique membre. Mais pas seulement. Le projet, mis en place par son frère Philippe, étudiant à Montréal, vise à faire d'une pierre deux coups : non seulement réaliser un rêve olympique, mais également subventionner un programme de développement pour Madagascar, via un organisme à but non lucratif, « rAzAlpin.org ». Le projet a été officiellement lancé ce mercredi.
Mathieu, 18 ans, passe actuellement les courses de qualification de la Fédération Internationale de Ski (FIS) pour les Jeux Olympiques qui se termineront fin mars 2005. Une qualification officieusement gagnée, puisque le jeune skieur a d'ores et déjà rencontré les standards de qualification lors des courses du Mont Orford, Mont Tremblant et Mont Saint-Sauveur au Canada. Pari gagné, Madagascar aura donc son représentant dans une épreuve olympique nordique. Son frère aîné, 23 ans, ancien skieur "à la retraite", et étudiant à l'école Polytechnique de Montréal, s'occupe quant à lui de la gestion des sponsors.
"Skier pour un rêve. Développer pour un peuple"
Le programme de développement, mis sur pied par Philippe, va permettre de financer la présence de Mathieu aux J.O de Turin. L'initiative est basée sur un organisme sans but lucratif qui ouvre à soutenir, avec les fonds supplémentaires récoltés, des projets qui épauleront la jeunesse malgache. Un programme au diapason des "Objectifs de Développement du Millénaire de l'ONU ". Pour Philippe, cette jeunesse malgache doit « plus que tout être supportée, car elle est l'avenir de notre pays ». Pour le vice-président de « rAzAlpin.org », le sport est une bonne occasion d'attirer l'attention médiatique internationale sur le pays, tout particulièrement lorsqu'il s'agit des Jeux Olympiques qui jouissent d'une prestigieuse renommée. Cette attention peut s'avérer efficace pour nourrir le développement économique d'un des pays les plus pauvres du monde. « C'est encore peu, mais nous tenions absolument à apporter une pierre à ce grand édifice », insiste Philippe.
« Lors d'une conférence sur le développement à Madagascar qui s'est tenue mercredi à Québec, nous avons eu l'occasion de présenter 'Ski Madagascar' aux journalistes ainsi qu'à la représentation diplomatique malgache. Notre programme de développement en est tout juste à ses débuts, mais l'attention portée par nos interlocuteurs lors de cette conférence nous a fait chaud au cour. Notre joie est inexprimable », confie ému, Philippe Razanakolona. On leur souhaite une participation turinoise fructueuse, ainsi que d'olympiques bénéfices.
- Contact et informations : contact@razalpin.org
- Visiter le site rAzAlpin.org
Jeune
Afrique 17/02/2005
La capitale résiste mal à la saison des pluies
MADAGASCAR - 17 février 2005 - par AFP
Nombreux éboulements, effondrements de routes : la capitale de Madagascar, Antananarivo, dont la population a doublé en 25 ans, résiste de plus en plus mal à la saison des pluies avec ses infrastructures vieillissantes.
De novembre à mars, la saison des pluies déverse sur la capitale malgache 1.200 mm d'eau par mètre carré, selon les statistiques du service de météorologie.
"Les flancs des collines de la ville sont très fragiles", explique Razafimahefa Elysé, directeur des infrastructures et de l'urbanisme à la communauté urbaine d'Antananarivo.
"Les gens attendent que la pluie rende la terre meuble, défrichent les collines, creusent des plate-formes dans leur flanc pour cultiver ou établir des constructions illicites", explique-il.
La terre remuée est lessivée par les pluies et dévale dans la basse ville. Résultat, tous les ans, des pans de colline s'effondrent et bloquent les ruelles situées en contrebas.
Antananarivo, fondée au début du 17e siècle sur une des douze collines sacrées du royaume Merina, est divisée en haute ville (1.483 mètres d'altitude) et basse ville (1.245 mètres).
Ses différents quartiers s'étagent à flanc de coteau dans un dédale d'escaliers, de ruelles, de ponts et de passerelles.
"Habiter en ville haute, c'est vivre dans un endroit à risques", écrivait Joselyne Ramamanjisoa, professeur de géographie à l'université d'Antananarivo, dans un livre publié en 1998 sur la capitale.
"Les exemples de maisons qui s'écroulent sont nombreux, surtout à la fin de la saison pluvieuse quand le sol et les murs sont gorgés d'eau et ne peuvent plus absorber l'excès d'humidité ", précisait-elle dans un chapitre consacré aux paysages et problèmes urbains.
En cette mi-février, Razafimahefa Elysé est confronté à trois chantiers. Dans le quartier de Miandrarivo, la moitié de la route est partie dans la vallée. Elle est coupée depuis un mois.
"C'est le mur de soutènement qui a lâché, sous le poids des camions", explique M. Razafimahefa.
"Le chantier est en cours et devrait durer encore quinze jours. Tous ces murs ont été faits dans les années 40 pour supporter le poids de la circulation. A l'époque, les camions faisaient 10 tonnes, aujourd'hui c'est 30, alors ça lâche", poursuit M. Razafimahefa.
De plus, la population à Antananarivo ville a doublé depuis 1975 passant de 500.000 à 1 million d'habitants. Le parc automobile a suivi cette évolution, selon les statistiques officielles.
Du côté de la gare centrale de Soanarano, dans la ville basse, l'effondrement est encore plus spectaculaire. Dans une large avenue récemment rebitumée, c'est un trou de 4 mètres de large, 15 mètres de long et 2 mètres de profondeur qui s'est formé.
"Là, c'est la canalisation des eaux pluviales et eaux usées qui a lâché", explique M. Razafimahefa. Ce réseau, construit dans les années 1950, n'a jamais été modifié.
"Nous n'avons pas les moyens de changer le système d'assainissement de la ville. Alors, nous réparons simplement les parties endommagées et ainsi de suite", continue-t-il.
Depuis quinze jours, cette artère principale d'accès au centre-ville est coupée, créant un énorme embouteillage dans ce quartier chinois très fréquenté.
Express
mada 26/02/2005
Santé - Les médicaments au marché noir constituent un danger public
Danger permanent, les médicaments courent les rues.
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Il fut un temps où la chloroquine était le seul médicament trouvable sur le circuit “informel”, après autorisation préalable du ministère de la Santé. C’était vers la fin des années 80 quand le paludisme sévissait dans le pays. Certains en ont profité pour élargir la gamme des produits commercialisés.
Du coup, ces dernières années, le commerce des médicaments sur le circuit informel prend de l’ampleur au point de devenir un problème de santé publique.
En effet, force est de constater que ces remèdes se vendent aussi bien dans les épiceries de quartier que dans la rue, en l’occurrence à Ambolokandrina ou aux 67 ha, voire au marché dans les zones reculées de la capitale comme
Ankazobe.
Toutes sortes de médicaments envahissent le marché informel, de la nivaquine au
valium, en passant par l’aspirine, le paracétamol ou encore les corticoïdes…, aussi bien sous forme générique qu’en spécialité. Il est possible qu’ils proviennent de dons non enregistrés, ou des containers ou pharmacies dévalisés. Moins onéreux et ne requérant |
aucune ordonnance pour leurs achats, ces médicaments sont très prisés par le plus grand nombre, notamment dans la brousse où les pharmacies n’existent pas.
Poison mortel.
D’après certains responsables de l’Agence des médicaments, le développement de ce circuit informel est un problème inquiétant à cause des dangers sur la santé que peut amener leur usage abusif.
D’autre part, ces médicaments peuvent devenir un poison mortel, si jamais leur mode de conservation n’est pas respecté. Plus précisément s’ils ne sont pas à l’abri de la chaleur et de l’humidité ou pire si leur date de péremption est dépassée. Or, la majorité des vendeurs illicites sont souvent des épiciers ou des marchands de légumes qui ignorent tout de leur mode de conservation.
Tous les lundis, jour de marché à Ankazobe, les médicaments se vendent sur les étals au même titre que les fruits et les légumes sous le soleil tapant. Dans ce contexte, les antibiotiques (tétracycline, doxycicline…), les anti-inflammatoires (paracétamol, aspirine…), et la chloroquine sont les plus demandés. Ce sont des gens venant d’Antananarivo qui approvisionnent ce marché informel. Devant cette situation plus qu'alarmante, des contrôles inopinés ont été effectués par le ministère du Commerce et l’Agence des médicaments. Malheureusement, les revendeurs illégaux en ont eu connaissance si bien qu’ils ont disparu le jour de la descente.
Henintsoa Andriamiarisoa :
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