Madavôvô 2005  

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 11 fevrier 2005

BigNews. Jusqu’à 8 000 euros la tortue -Trafic d'espèces protégées  (Clicanoo)

1. Les avocats de l’ancien vice-Premier ministre réclame 1 milliard (Wanadoo.mg)

2. Les militaires malgaches jugés aujourd’hui  (Clicanoo)

3. Tortues espèrent billet de retour   (Clicanoo)

4. Kajy Mirindra 2005 Un logiciel malgache de mathématiques (Tim Fr)

5. No Comment.... No Comment...

6. Ratsimandrava, 30 ans après :Un assassinat non élucidé !(La gazette)

7. Pierrot Rajaonarivelo - Une victoire en cassation (Express)

8. Histoire : Autour de Richard Ratsimandrava  (Tribune)

9. Trafic de tortues, d’Artane, de vanille, de cigarettes et de pierres précieuses à bord du Transall de l’armée française  (Midi)

10. Littérature sur les ondes (Echo du Capricorne)

11. Mada destination de l'année selon le Sunday Times  (sobika)

11/02/2005

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

EURO(cmax) 12.287,2 FMG 
EURO(cmin) 12.287,2 FMG 
EURO(cmp) 12.081 FMG 
USD 9.474 FMG 
GBP 17.638 FMG 
CHF 7.772 FMG 
JPY 90 FMG 
ZAR 1.518,36 FMG 
HKD 242,92 FMG 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

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"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Big News... Jusqu’à 8 000 euros la tortue

Les 188 tortues Radiata et Pixis saisies avant-hier par les douanes attendent désormais d’être fixées sur leur sort à la station animalière de Gillot. Sous la protection de la direction régionale des services vétérinaires dans le cadre d’une quarantaine, elles devraient être rapatriées vers une ferme d’élevage spécialisée dans leur pays d’origine, Madagascar. ...                                                 ...Savoir + sur La tortue Radiata  cliquez ici >>

Les soldats malgaches condamnés pour l’exemple  (Clicanoo 11/02/2005)
“Les temps sont durs pour les Malgaches, mais pour les espèces protégées aussi.” D’une phrase, le président Francis Oget a résumé la teneur des débats du jugement en comparution immédiate prononcé hier par le tribunal correctionnel à l’encontre de deux sous-officiers de l’armée malgache, prévenus de transport et détention d’animaux non-domestiques d’une espèce protégés et importation de marchandise prohibée.
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Wanadoo.mg  11/02/2005

Les avocats de l’ancien vice-Premier ministre réclame 1 milliard
Hier au Hilton Madagascar, les avocats de Pierrot Rajaonarivelo, l’ancien vice-Premier ministre en exil en France, ont réclamé plus de 200 millions d’Ariary (1€ = 2.400 Ariary). 
Cette somme serait la part des amendes douanières qui devrait revenir légalement à Pierrot Rajaonarivelo et de son directeur de cabinet Elire Rabemananjara, du temps où ils étaient aux rênes du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget. Les avocats, à savoir Me Maria Raharinarivonirina et Me Willy Razafinjatovo, défendent Pierrot Rajaonarivelo dans l’affaire d’abus de pouvoir et de complicité dans l’exécution de ses fonctions. 
L’ancien vice-Premier ministre a écopé de 4 ans d’emprisonnement et 5 pour son directeur de cabinet, alors que celui-ci est désigné comme le cerveau de l’affaire tandis que l’ancien vice-Premier ministre est considéré comme son complice. Celui-ci a fait appel mais sa sanction a été confirmée. Puis, il a porté l’affaire devant la Cour de cassation dont le verdict sera connu jeudi prochain. 
Selon Me Willy Razafinjatovo, il ne faut pas de faire de Pierrot Rajaonarivelo un « Alassane Ouattara ». Il a expliqué que l’intention de l’ancien vice-Premier ministre de se porter candidat aux présidentielles de 2007, était à la source de tous ces problèmes qui le touchent actuellement. Selon lui, Pierrot Rajaonarivelo sera Président de la République tôt ou tard comme c’était le cas de Nelson Mandela. 
©MATERA 


Clicanoo 10/02/2005

Les militaires malgaches jugés aujourd’hui 
Le parquet a souhaité donner une réponse judiciaire rapide et claire à ceux qui enfreignent la loi sur le transport et la détention d’espèces animales protégées. Les deux militaires malgaches qui ont profité, avant-hier, d’un vol de Transall de l’armée de l’air française.

Le parquet a souhaité donner une réponse judiciaire rapide et claire à ceux qui enfreignent la loi sur le transport et la détention d’espèces animales protégées. Les deux militaires malgaches qui ont profité, avant-hier, d’un vol de Transall de l’armée française pour introduire frauduleusement 188 tortues Radiata à la Réunion seront jugés ce matin selon la procédure de comparution immédiate. Ils encourent jusqu’à trois ans et demi de prison ferme et plus de 50 000 euros d’amende. 

Deux militaires du 1er RFI et des Forces de développement malgache venus suivre un stage de formation à la Réunion avec une cinquantaine de leurs camarades seront jugés ce matin selon la procédure de comparution immédiate pour transports et détention d’espèces animales non domestiques et importation illicite de marchandises prohibés. La première qualification, de droit commun, est passible de six mois d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende. La seconde, douanière, est quant à elle passible de 3 ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant représenter une à deux fois la valeur de la marchandise concernée. Cette marchandise, ce ne sont pas moins de 188 tortues malgaches d’une valeur de 20 000 euros le lot, que les deux soldats tentaient d’introduire 

frauduleusement à la Réunion, à la faveur d’un vol militaire affrété par l’armée française dans le cadre de la coopération militaire régionale avec la Grande Île. 122 tortues pour le premier, 66 pour le deuxième, entassées dans leurs sacs à paquetage. 
Des sacs qui font l’objet de contrôles routiniers par les douaniers à l’arrivée des vols militaires, depuis une récente affaire de trafic de bijoux mettant en cause la femme d’un officier à la retraite.
Avant cette affaire, qui a rendu les autorités plus vigilantes, il en aurait sans doute été autrement. Les soldats malgaches auraient pu ne pas être inquiétés, et introduire sur le territoire français ces espèces protégées par la convention de Washington que sont les tortues Radiata et Pixis. Mais avant-hier, les lièvres des douanes ont su rattraper les tortues des militaires.
“Actions isolées”
Interpellés avant-hier matin peu avant 11 h sur la base militaire 181 à Gillot en compagnie d’un troisième militaire malgache transportant des cachets d’Artane, de la vanille et des cigarettes, les deux hommes ont été remis aux gendarmes de la Rivière-des-Pluies, qui les ont retenus en garde à vue jusqu’à hier après-midi. Déférés alors au parquet de Saint-Denis, ils ont fait l’objet d’une ouverture d’information judiciaire de la part du substitut du procureur Frédéric Almendros, spécialisé dans les délits touchant l’environnement.
Ce dernier a justifié le traitement de l’affaire en comparution immédiate ce matin par la volonté du parquet de répondre “avec clarté et fermeté aux délits d’importation illicite d’espèces protégées.” Une volonté aussi de rendre publiques et manifestes les sanctions qu’encourent ceux qui se livrent à ce genre de trafic, d’autant que ce type d’affaire est particulièrement rare : “Il n’existe pas de "réseaux" de trafic d’animaux ou de plantes à la Réunion. Il s’agit le plus souvent d’actions isolées de personnes espérant faire des affaires” précise le substitut du procureur.
Jusqu’à 8 000 euros la tortue
Les deux militaires ont d’ailleurs expliqué, lors de leur garde à vue, avoir transporté les reptiles de leur plein gré dans le but de les revendre sur place et arrondir ainsi leur solde mensuelle. Aussi, quelques heures seulement avant le départ du Transall, ils ont entrepris de “cueillir” les petites tortues dans la région de Tuléar au sud de Madagascar, où elles vivent à 

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Tortues espèrent billet de retour 
Les 188 tortues Radiata et Pixis saisies avant-hier par les douanes attendent désormais d’être fixées sur leur sort à la station animalière de Gillot. Sous la protection de la direction régionale des services vétérinaires dans le cadre d’une quarantaine, elles devraient être rapatriées vers une ferme d’élevage spécialisée dans leur pays d’origine, Madagascar.

“Nous n’avons pas trop les équipements adéquats. En général on accueille plutôt des poissons d’aquarium ou des oiseaux en cage !” À la station animalière de l’aéroport Roland-Garros, c’est l’effervescence. Devant de grandes caisses de plastique ou dans des cartons, des employés de la CCI s’affairent à découper de belles laitues, qui sont aussitôt ingurgitées par de drôles de petites bestioles à la carapace noir striée d’orange.
Pas moins de 188 tortues, de type Radiata pour la plupart, et de type Pixis pour quelques unes d’entre elles, ont en effet pris pension depuis avant-hier soir dans un local en préfabriqué de la zone de fret de Gillot, en attendant d’être fixées sur leur sort. “L’objectif est de les ramener le plus vite possible dans leur pays d’origine” explique le docteur Pierre Jabert, responsable du poste d’inspection frontalière de la Direction des services vétérinaires (DSV). “Mais on ne va pas les lâcher dans la nature, nous cherchons une ferme d’élevage spécialisée à Madagascar qui pourrait les accueillir.”
Et près de deux cents pensionnaires de ce genre, cela ne se case pas si facilement, même au pays des tortues. Néanmoins, le médecin vétérinaire pense 

qu’une solution sera trouvée “d’ici deux ou trois jours.” 
Une mini quarantaine à donc commencé pour ces charmants et chers reptiles, qui sont globalement en bonne santé malgré un périlleux voyage entassés au fond de sacs militaires malgaches. À la DSV, la dernière saisie aussi volumineuse de tortues remonte à novembre 2002, lorsqu’une cargaison illicite de 900 tortues Radiata avait été interceptée au fond de la cale d’un navire en provenance de Madagascar, d’où elles sont une espèce endémique.
30 000 Radiata à la Réunion
Il faut dire que ces sympathiques animaux représentent un commerce très lucratif à la Réunion et       

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Tim France  11/02/2005

Kajy Mirindra 2005 Un logiciel malgache de mathématiques    -  Source MBS 
Les logiciels ne sont pas seulement d\'origine étrangère. Tout dernièrement, nous avons, dans ce domaine, parlé du logiciel "Word" en version malgache, créé à partir de Linux. Hier, l\'entreprise Softpar, sise à l\'école privée Prisca Andranomena, vient de lancer "Kajy Mirindra 2005". 
Pour ceux qui veulent exceller en Math 
Ce nouveau logiciel, créé par Parfait Andrianiaina Rakotonindrainy (ingénieur en informatique, sortant de Fianarantsoa) et son équipe, est spécialement destiné aux élèves de la classe de terminale, désireux de parfaire et d\'approfondir leur connaissance en mathématique. Sa conception a débuté en 2002. La sortie de la première version a eu lieu en 2004, le concepteur a nommé cette version "EfdeX" en faisant allusion aux fonctions. Quant au logiciel "Kajy Mirindra 2005", son nom vient de "Kajy mirindra", qui, traduit en français, a pour signification, "infor-matique", et "kajy", "ma-thématiques", le contenu même du logiciel. Par ailleurs, ajoutons que ce logiciel constitue une véritable aide avec ces rappels de cours, ces exercices types, les traçages de fonction,… Et en plus, comme dans tout logiciel utilisé habituellement, il dispose d\'un assistant nommé "Marilay". 
7 000 Ariary 
Différentes raisons ont poussé la société Softpar à concevoir "Kajy Mirindra 2005". Le directeur, Parfait Andrianiaina Rakotonindrainy, de noter que les TIC constituent actuellement un outil in-contournable, il est donc important que les étudiants puissent déjà y accéder et l\'utiliser à bon escient. Et d\'ajouter que les prix des logiciels sont exorbitants alors que le "Kajy Mirindra 2005" est à très bas prix puisqu\'il coûte seulement 7 000 Ar. 
Copie impossible 
Les informaticiens malgaches démontrent par là qu'ils sont également capables de créer de véritables logiciels. D'usage facile (même pour ceux qui ne connaissent pas encore l\' informatique), celui-ci se présente en version française et malagasy. Et, pour éviter les piratages, les concepteurs ont déjà pensé à créer différents codes pour que la copie du logiciel ne puisse pas se faire. 
E-Commerce 
A part la mise en vente de ce logiciel, la société Soft-par projette de créer un site web destiné à la pratique du E-Commerce. En effet, après analyse faite par les économistes américains, la vente sur Internet qu\'est l\'E-Commerce occupera les 50 à 60% du marché d\'ici 2010 à 2015. Ainsi, Softpar pense pouvoir concevoir des logiciels téléchargéables via Internet, et de là, se lancer dans les exportations.


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La Gazette  11/02/2005

Ratsimandrava, 30 ans après :Un assassinat non élucidé !
Il y a trente ans, ce jour, l’un des plus grands mystères de ce pays : en rentrant à son domicile d’Anjohy (Haute-Ville) après avoir travaillé pendant toute la journée à son bureau d’Anosy, le colonel Richard Ratsimandrava, chef d’Etat et chef de gouvernement, a été assassiné à Ambohijatovo dans la nuit du 11 février 1975, vers 20 heures. Une semaine auparavant pourtant, il venait de recevoir les pleins pouvoirs. 

Un commando armé avait tendu un guet-apens au grand tournant d’Ambohijatovo (au niveau de l’actuel commissariat de Police du IIème arrondissement) et avait mitraillé à bout portant la Peugeot 404 noire qui transportait le chef de l’Etat. Ce dernier et les trois gendarmes qui l’accompagnaient (un chauffeur et deux gardes du corps) y laissèrent la vie, de même que l’un des assaillants. Une certitude : l’attentat a été exécuté par un commando du Groupe Mobile de la Police (GMP), en mutinerie depuis une semaine. Mais le vrai mobile du crime ne fut jamais élucidé, et les commanditaires ne furent pas démasqués. Ce jour, dans le recueillement, beaucoup méditeront sur ce qu’aurait pu être le destin de l’île sous la conduite du colonel Ratsimandrava (lire page 5), officier brillant et profondément patriote, fauché par la mort à 44 ans. 
Adelson RAZAFY 

Les trois officiers les plus en vue du gouvernement du général Ramanantsoa : de gauche à droite, le colonel Richard Ratsimandrava (Intérieur), le colonel Joël Rakotomalala (Information) et le capitaine de frégate Didier Ratsiraka (Affaires étrangères). 

C’était le 26 juin 1974, lors du défilé militaire du stade de Mahamasina. Contraint de 

quitter la barre, le général Ramanantsoa songea à remettre les pleins pouvoirs à l’un de ces trois officiers qui représentaient les trois « ethnies » (pour ainsi dire) de l’île.
 Après avoir oscillé, il opta pour le colonel Richard Ratsimandrava. Les deux officiers à ses côtés ayant péri de mort violente à une année de distance ( Ratsimandrava assassiné en 1975, et Rakotomalala tué dans un accident d’hélicoptère en 1976), Didier Ratsiraka vit les soupçons se porter sur sa personne… 
Le général Gabriel Ramanantsoa, chef d’Etat et chef du gouvernement depuis octobre 1972, remet les pleins pouvoirs au colonel Richard Ratsimandrava, le 5 février 1975. Accusé de n’avoir pas de programme de développement précis, ayant essuyé un coup d’Etat militaire qui a avorté en décembre et objet des menées destabilisatrices des jeunes loups de l’armée, le vieux baroudeur de la Deuxième Guerre Mondiale, d’Indochine et d’Algérie jette le gant. Il fut en tout cas un chef d’Etat particulièrement populaire dont les déplacements à travers l’île avait suscité partout des scènes d’enthousiasme. A l’occasion de cette passation de pouvoir, le colonel Ratsimandrava avait prononcé la célèbre phrase : 
« Je ne tournerai pas le dos à mon devoir, mon général » 
Ce gouvernement d’ « une semaine » du colonel Ratsimandrava dura en fait plus longtemps. Au lendemain de l’assassinat du colonel en effet, le 12 février 1975, un Directoire Militaire fut formé et prit immédiatement les rênes du pays. Mais le gouvernement ci-dessus fut maintenu et travailla sous la supervision de cette instance militaire. Cette équipe ne fut véritablement démantelée qu’en décembre 1975, après le triomphe électoral de l’amiral Didier Ratsiraka et son accession à la Présidence de République. Les trois quarts des membres de ce gouvernement sont aujourd’hui décédés. Mais deux de ses ministres 
Le colonel Richard Ratsimandrava (extrême droite) en compagnie des trois seuls généraux de l’Armée malgache de cette époque : de gauche à droite les généraux Gilles Andriamahazo, Gabriel Ramanantsoa et Philibert Ramarolahy. La nomination du colonel Ratsimandrava à la tête de l’Etat dérogeait avec une tradition bien assise dans l’Armée : il n’était pas l’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé. Les rancoeurs nées de ce « favoritisme » sont considérées comme étant un motif possible de l’assassinat du colonel. Ces quatre officiers sont tous décédés à l’heure actuelle, le dernier à quitter ce monde étant le général Philibert Ramarolahy en 2002 dans sa ville natale de Fianarantsoa. 
Le colonel Richard Ratsimandrava en compagnie de sa famille le jour où on lui a remis le commandement de la Gendarmerie Nationale en 1968. Le père du colonel (quatrième à droite) était un camarade de promotion du président Philibert Tsiranana à l’Ecole Le Myre de Vilers de Mahamasina et fut comme le père de l’Indépendance un professeur assistant. Le colonel Ratsimandrava doit essentiellement son ascension rapide et sa brillante carrière à l’amitié de son père avec le chef de l’Etat de l’époque. A droite, la mère du colonel, toujours vivante actuellement. A droite, la sœur du colonel, Juliette, linguiste membre actuellement de l’Académie malgache. Au milieu, son épouse. 
Le lendemain de l’assassinat, le corps du colonel Ratsimandrava fut transféré au camp de la Gendarmerie « La Catalane » (ce camp porte actuellement son nom), à Andrefan’Ambohijanahary où eut lieu la veillée mortuaire. La famille pose devant la dépouille, habillée de l’uniforme d’apparat des officiers de gendarmerie. A droite, l’épouse du colonel décedée en janvier 2001. En lamba la mère du colonel. En retrait vêtue de noir, sa sœur Juliette. Puis les cinq filles du colonel qui n’a pas eu d’enfant mâle, la benjamine se trouvant près du corps. Dans les bras de l’épouse du colonel, l’unique petit-enfant du couple à l’époque, à côté d’ailleurs de sa mère. 
Le colonel Richard Ratsimandrava, ministre de l’Intérieur, aux côtés du colonel Roland Rabetafika, directeur général du gouvernement Ramanantsoa. On prête aux deux personnalités une sourde inimitié. Roland Rabetafika, issu d’une grande famille de la capitale était, dit-on, le poulain de la haute bourgeoisie tananarivienne dans la course à la succession du général Ramanantsoa. On chuchote que cette classe « privilégiée » fut vivement contrariée quand le choix du général se porta sur le colonel Richard Ratsimandrava, rejeton d’une famille « noire » de l’Imerina. C’est là, estime-t-on, un possible mobile de l’assassinat du colonel. Témoin lors du procès et alors que tous les prévenus d’importance étaient dans la salle, le colonel Rabetafika (décédé depuis) eut cette phrase sur laquelle on médite encore : « L’assassin du colonel Ratsimandrava n’est pas ici ». 
Le colonel Richard Ratsimandrava, ministre de l’Intérieur, dialoguant avec les paysans lors d’une de ses tournées. Il avait mis au point une idéologie de développement fondée sur les « fokonolona » (collectivités villageoises) et s’était attaché à promouvoir ces institutions paysannes. C’était, entre autres, pour cette raison que le général lui remit le pouvoir. Des émissions de la radio nationale étaient spécialement destinées à développer les « fokonolona » et à les soutenir idéologiquement. Et cela sous l’impulsion du colonel. A ses côtés sur la photo, le colonel Rakotonirainy qui devint chef d’Etat-major général de l’Armée sous le régime de l’amiral. En passant en revue les troupes un 26 juin au stade de Mahamasina avant le défilé militaire, il s’écroula sous les yeux de milliers de spectateurs, foudroyé par une attaque cardiaque. La rumeur mit aussi sa mort sur le compte de l’amiral… 
Le général Gabriel Ramanantsoa en civil, devant la presse dans le salon de l’aéroport d’Ivato, après un voyage officiel à l’étranger. Derrière lui (dans le cercle), le colonel Bréchard Rajaonarison dont les menées furent à l’origine de l’assassinat du colonel Ratsimandrava. Ce brillant officier avait fait l’Ecole de Guerre et avait été attaché militaire à l’ambassade de Madagascar à Paris (avant Didier Ratsiraka). Titulaire d’un poste à l’Etat-major général de l’Armée, à Andohalo, il fut admis à la retraite vers la fin de 1974. Pensant avoir droit au grade de général avant son départ à la retraite, il s’insurgea, désignant le trio de généraux de l’époque comme étant à l’origine du blocage de sa promotion. Rebelle au régime Ramanantsoa, il se réfugia au camp du Groupe Mobile de la Police (GMP) qu’il entraîna dans la mutinerie. Au terme de cet épisode politico-tribal, c’est de ce camp que partit le commando fatal du 11 février 1975… Bréchard Rajaonarison coule une retraite tranquille actuellement dans la région de Vangaindrano. 
Le colonel Richard Ratsimandrava au micro lors d’une réception. A ses côtés, à l’arrière-plan, le colonel Rakotomanga Mijoro qui fut un de ses proches. Toujours vivant, ce colonel fait le va-et-vient entre l’Alsace, région d’origine de son épouse et Antananarivo. Interrogé le mois dernier par La Gazette de la Grande Ile à l’occasion de la sortie de son livre 
« Forces Armées Malgaches face à la crise de 2002 », Rakotomanga Mijoro s’est exprimé ainsi sur l’assassinat de Ratsimandrava : « Je n’ai rien à dire sur cette affaire car il n’y a pas eu de fait nouveau depuis. Si on découvre la vérité sur cet assassinat, je serai le premier intéressé ». Il semble en fait que les proches du colonel en savent beaucoup sur cette affaire, mais se taisent par crainte…Les survivants parleront-ils un jour ? Citons les officiers en retraite Rakotomanga Mijoro, Ramakavelo Désiré, Rakotoarijaona Désiré, Ratsivalaka Gabriel, Andriamaholison Richard, Vonimbola… 
L’un des assaillants du colonel Ratsimandrava trouva la mort dans l’attaque. Il s’agit de Zimbo, élément du Groupe Mobile de la Police (GMP) et pratiquant connu d’arts martiaux. La Peugeot 404 du colonel fut suivie d’une Jeep découverte dans laquelle avaient pris place des gardes armés. Dès les premiers coups de feu, ces derniers ripostèrent et mirent hors de combat Zimbo, lequel était debout au milieu de la rue qui monte vers le Collège Maria Manjaka d’Andohalo. Les autres membres du commando ont pris la fuite par le petit escalier sombre qui descend vers le parc d’Ambohijatovo. Une embuscade de professionnels en tout cas, avec notamment un bouchon constitué par une butte de terre au milieu de la rue, résultat des travaux de réfection d’une buse souterraine. La voiture mitraillée redescendit la pente en marche arrière sur vingt mètres, et butta finalement contre la porte de l’actuel commissariat de Police. 
Le domicile du colonel Richard Ratsimandrava à Anjohy (Haute Ville) à environ 400 mètres du lieu où il fut assassiné. C’est en allant rejoindre cette résidence, après le travail, que le colonel fut mitraillé au grand tournant d’Ambohijatovo. Pris de frayeur au moment de la fusillade qui s’est déclenchée derrière eux, les deux motards d’escorte ne s’arrêtèrent pas et s’en allèrent rejoindre le domicile d’Anjohy. C’est ainsi que l’épouse et les filles du colonel furent les premières à apprendre l’attaque, et vécurent une nuit d’angoisse. On ne leur apprit le sort du chef de l’Etat qu’à l’aube, tout le secteur après l’attentat fut d’ailleurs bouclé et la circulation y fut interdite jusqu’au matin. Résidence de fonction des commandants en chef de la Gendarmerie, ce bâtiment d’Anjohy fut restitué par la famille Ratsimandrava à l’Etat en 2002, après le décès de Thérèse Ratsimadrava, la veuve du colonel. En l’honneur du décédé qui y vécut longtemps, le quartier (fokontany) s’appelle actuellement Ambavahadimitafo-Ratsimandrava. 


Express Mada 10/02/2005

PIERROT RAJAONARIVELO - UNE VICTOIRE EN CASSATION
L’ex-vice premier ministre Pierrot Rajaonarivelo (à dr.) a évité sa mort politique.
 
La Cour suprême libère Pierrot Rajaonarivelo.
La liesse a fait place à la prudence après le verdict de la Cour suprême, hier. Malgré cette “victoire”, Pierrot Rajaonarivelo et ses ouailles ne sont pas encore sortis de l’auberge. 
Les partisans de Pierrot Rajaonarivelo respirent. Dans une salle comble, la Cour suprême a cassé, hier, l’arrêt de la Cour d’appel condamnant l’ancien vice-premier ministre à cinq ans d’emprisonnement pour concussion et complicité pour usurpation de pouvoir. La Chambre de cassation a en même temps renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel et avec des juges autrement composés. 
Cette Cour d’appel jugera à nouveau, à une date ultérieure, le fond du dossier concernant la complicité d’usurpation de pouvoir. A partir de cet arrêt délivré hier à Anosy, Pierrot Rajaonarivelo est libre et aucune condamnation ne pèse plus sur lui. 
“Dieu soit loué !”. C’est la première réaction de Pierrot Rajaonarivelo encore en exil à Paris, selon Maria Raharinarivonirina, l’un des avocats de l’ex-condamné, en l’appelant juste après l’annonce du verdict. Willy Razafinjatovo, l’autre défenseur du secrétaire national de l’Arema, s’est retrouvé assis sur son banc, envahi par l’émotion, puis a fondu en larmes. 
L’euphorie a gagné la salle après l’annonce de l’arrêt, suivie d’une salve d’applaudissements venant des partisans de Pierrot Rajaonarivelo. Après l’émotion, la question politique a repris le dessus. “C’est un premier point de gagner !”, a réagi le sénateur Vaovao Benjamin, ravi de la décision de la justice. “Cela montre que les juges commencent à être indépendants et nous les en remercions”. Une analyse partagée par les avocats de l’ancien vice-premier ministre. 
Des inquiétudes planent
Cette décision de la justice ne dégage pas pour autant les nuages qui assombrissent le ciel de Pierrot Rajaonarivelo. Ce dernier n’est pas encore sorti de l’auberge. 
Signe tangible de cette retenue, ses avocats déclarent “préférer adopter une position prudente”. “Je ne lui conseille pas de rentrer tout de suite”, a lancé Willy Razafinjatovo, malgré la liberté que la justice lui a rendue. Les défenseurs de l’ancien vice-premier ministre doivent donc prendre leur mal en patience. 
Ses défenseurs ont déclaré vouloir “scruter” d’abord le contenu de l’arrêt rendu hier matin, “car il existe encore des points à éplucher”. Outre la charge de la complicité pour usurpation de fonction, l’autre accusation, entraînant la cassation de l’arrêt, “pourrait constituer un autre réquisitoire distinct”. 
La Chambre de cassation s’est saisie d’office du cas de l’injonction d’un autre chef d’inculpation, à savoir la concussion. C’est sur cette injonction que la Cour a motivé son arrêt. L’arrêt de la Cour suprême rendu, hier, a rejeté tous les moyens de cassation présentés par la défense “à cause de la procédure adoptée”. Selon Willy Razafinjatovo, “Il n’est pas impensable qu’il n’existe d’autres réquisitoires contre Pierrot Rajaonarivelo”. 
Le président Ravalomanana a déclaré à son arrivée, hier, à Ivato que “Madagascar a pris une avancée sur le plan de la bonne gouvernance”. 
Iloniaina A. 


TRIBUNE 10/02/2005

Histoire : Autour de Richard Ratsimandrava 
Faisant suite au devoir de mémoire, à travers le "Comité Kamphausen", voici d'autres extraits qui laissent encore plus "songeur". Il s'agit des confidences de Mme veuve Kamphausen, une Malgache.
La "Maison du Fokonolona" à Ambohitsorohitra
Le contexte : le colonel Ratsimandrava avait révélé au Dr Hannes Kamphausen et son épouse qu'il avait trouvé un micro sous la table de son bureau. Il était sur écoute donc. Ratsimandrava suspectait le général Rabetafika qui aurait détesté le colonel, selon ses propres dires. Pour la veuve Kamphausen, cela rejoint la théorie citée dans l'article paru sur Matvonline du 22 octobre 2004, à propos de l'assassinat du colonel. Chaque fois que les époux Kamphausen sortait du bureau de Ratsimandrava, il avait la sensation d'être suivi. Les trois personnes discutaient très souvent dans ce bureau, des projets sur le renouvellement du "Fokonolona". En tant qu'ethnologue, le Dr Kamphausen avait proposé à Ratsimandrava de faire des recherches scientifiques sur le "Fokonolona". Sur la base scientifique de ces recherches, Ratsimandrava voulait adapter le "Fokonolona" et le renommer "Fokonolona Vaovao". Ce qui, invraisemblablement, aurait complètement changé la structure économique de Madagascar. Kamphausen et Ratsimandrava avaient songé à faire de la maison du Gouverneur général, actuellement Palais d'Ambohitsorohitra, la "Maison du Fokonolona". Les recherches devaient être financées par la Fondation Friedrich Ebert (FFE). 
L'autopsie exclut infarctus et noyade
Le jeudi 19 septembre 1974, le FFE à Bonn donna son feu vert par téléphone à son représentant à Antananarivo pour accorder le financement de ces recherches sur le "Fokonolona". Mais, le dimanche 22 septembre 1974, le corps du Dr Kamphausen fut retrouvé, mort sur une plage des environs de Sambava. " Je tiens à signaler, ici, que toutes les conversations téléphoniques de cette époque (Ndrl : 1974) passaient, sans exception, par l'ambassade de France. Un technicien malgache de la poste avait été formé en Allemagne", précise la veuve Kamphausen qui poursuit : "Après l'enterrement de docteur, de hautes personnalités malgaches de l'époque qui connaissaient personnellement mon mari m'ont demandé s'il s'agissait bien d'un accident, comme écrit dans les journaux. Or, j'ai entendu dire qu'on avait sablé le champagne à l'ambassade de France pour fêter la disparition de mon époux.... J'ai mis Ratsimandrava au courant. Il donna suite à l'affaire, et exigea immédiatement qu'on exhume le corps pour une autopsie. Celle-ci a exclu l'infarctus et la noyade car il n'y avait pas une seule goutte d'eau de mer dans les poumons. L'analyse de poison s'avéra difficile car l'ingénieur allemand, Peter Grossman, chez qui le Dr Kamphausen avait passé la nuit, avait personnellement injecté son corps de formol avec une aiguille rouillée. A ma descente d'avion à Sambava, pour venir chercher le corps de mon mari, Grossman m'a tapé sur l'épaule et m'a dit en allemand : "Frau Kamphausen sie sind noch jung" ou Mme Kamphausen, vous êtes encore jeune ".
Appartement fouillé de fond en comble
Le Dr Hannes Kamphausen avait fait des recherches dans la région de Sambava, en compagnie du zoologue américain, D. Jan Tattersal et de sa compagne française, Christine. Ce sont les dernières personnes a avoir vu Kamphausen vivant. Mais, bien que ce couple ait travaillé ensemble plus d'un mois en compagnie de Kamphausen, il n'a jamais rien voulu dire à sa femme sur les dernières semaines de la vie de son mari. Le Colonel Ratsimandrava après les avoir interrogés et enquêtés sans résultat, a fini par les expluser. Lorsque la veuve Kampahusen fit ses adieux à Ratsimandrava pour retourner en Allemagne, celui-ci lui aurait déclaré : "Je sais que c'est moi le prochain". Et, ironie de l'Histoire : le 11 février est le jour de naissance de la veuve Kamphausen qui précise : " Le lendemain de la mort de Ratsimandrava -et non le lendemain de la mort de son mari-, c'est-à-dire 6 mois après le décès de ce dernier, notre appartement a été fouillé de fond en comble. On y a cambriolé des livres et des manuscrits importants, des notes et des adresses et tout ce qui portait sur le "Fokonolona Vaovao". Dès lors, il a semblé que ce projet fut une menace sérieuse pour beaucoup d'intérêts, à cette époque-là ".
Rouvrir l'enquête au nom du "Fahamarinana" et du "Fahamasinana"
A trente ans d'intervalle, il serait donc intéressant de savoir à quoi ont amené les enquêtes policières concernant le Dr Tatterstal, en septembre-octobre 1974. Que pense aussi celui-ci, actuellement, à propos de cette mort plus que suspecte? A-t-il la conscience tranquille ? Il faut enfin savoir qu'après l'assassinat de Richard Ratsimandrava, au moment du procès, la veuve Kamphausen avait envoyé, en recommandé d'Allemagne, tous les articles en français, anglais, allemand (avec traduction en français) au président du tribunal et à tous les ministres de cette période, sous le régime de Didier Ratsiraka. Cela est resté lettre morte. Comme elle, beaucoup espère de ce pouvoir Ravalomanana pour rouvrir l'enquête. Trente ans après, au nom du "Fahamarinana" et du "Fahamasinana".


Midi Mada 10/02/2005

ARMEE. Trafic de tortues, d’Artane, de vanille, de cigarettes et de pierres précieuses à bord du Transall de l’armée française. 3 militaires malgaches seront devant la justice française
Trois militaires malgaches venus effectuer un stage de formation à La Réunion ont ramené, avant-hier au matin, à bord du Transall de l’armée de l’air française 180 tortues, 6.000 cachets d’Artane, de la vanille, des cigarettes et des pierres précieuses. C’est ce qui été lu hier dans un article signé par Michel Szkaradek du Journal de l’Ile de la Réunion (JIR). Le même journal réunionnais qui a dévoilé le 14 décembre 2004 un autre trafic de bijoux malgaches à bord du même Transall. Des bijoux qu’une gemmologiste malgache, épouse d’un commandant retraité, qui a trouvé la mort entre-temps, aurait fait entrer clandestinement sur le territoire français par l’intermédiaire d’un Transall en provenance de Madagascar.     Nirina R.
Aide humanitaire
Ces militaires, deux hommes du rang et un sous-officier, seront ainsi traduits prochainement devant la justice française. Ils faisaient, en effet, partie de la trentaine d’hommes du 1er RFI et des Forces de développement qui venaient participer à un stage d’entraînement, soit au 2ème Rpima de Pierrefonds, soir au 4ème Rsma de Saint-Denis. Et ce, dans le cadre de la coopération militaire franco-malgache. Ils effectuaient leur voyage à bord du Transall C160 de l’armée de l’air qui était chargé, au départ de La Réunion, d’aide humanitaire. Cet avion servant, pour chacune de ses rotations, à acheminer matériels, vivres et médicaments vers la Grande Île.
Vraie passoire
Désormais, la base aérienne d’Ivato devient une véritable passoire pour nombre de trafics à destination de l’île sœur. Auparavant, les autorités françaises ne pouvaient effectuer de fouille à l’embarquement et s’en remettaient à leurs pairs malgaches pour cette formalité. Mais suite à l’autre affaire évoquée plus haut, le commandement supérieur des Fazsoi (Forces armées de la zone sud de l’Océan Indien) a pris des dispositions. Aussi, les douaniers français ont-ils attendus les passagers malgaches à l’arrivée du Transall dans l’enceinte de la base aérienne Roland-Garros. Un contrôle de routine pour les autres militaires, certes, mais dans les bagages de trois d’entre eux, les douaniers mettaient la main sur des cachets d’Artane, des petites tortues radiata, des cigarettes, de la vanille et quelques pierres précieuses… Un trafic qui allait sans doute alimenter les réseaux malgaches de distribution de drogue. De même, ces tortues, très recherchées, se vendent à prix d’or sur le marché réunionnais d’animaux domestiques. Il serait certainement temps pour ...   

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Echo du Capricorne 11/02/2005

Lettre d'information des Echos du Capricorne - Février 2005
Objet : Littérature sur les ondes

Manao ahoana Tompoko,
Pour ce mois de février, notre lettre se veut être résolument littéraire. De la poésie au récit, vous avez le choix pour agrémenter culturellement vos vacances d'hiver.
A vos devoirs ! (à vous de voir :) )
Devoir de mémoire et d'écriture mis en onde...
Des puces de Montreuil en région parisienne aux portes de Antanimora à Antananarivo, nous suivons les tracés littéraires de Raharimanana qui dans son dernier ouvrage, L'arbre anthropophage, se livre corps et âme à la recherche de la mémoire et de l'identité malgache.
Constitué de deux parties : la première " L'écriture des racines ", courte, est un récit multiforme constitué de poèmes, de citations d'ouvrages, de proverbes malgaches, et des réflexions de l'auteur. La seconde partie, intitulée " Tracées en terre douce ", occupe près des deux tiers de l'ouvrage. Elle nous plonge dans un récit autobiographique, écrit au jour le jour du 10 février au 23 août 2002. Raharimanana y raconte comment il a vécu la crise malgache de 2002. Son père, ancien professeur d'histoire à l'université d'Antananarivo et animateur d'émissions radiophoniques, a été impliqué, accusé, arrêté et torturé à Mahajanga par des éléments du nouveau pouvoir en place en juin 2002 et libéré précisément le 23 août, après une condamnation à une peine de prison assortie de deux ans de sursis.
" L'arbre anthropophage " est un texte riche, puissant et dérangeant. C'est aussi est un témoignage personnel et émouvant, sur l'amour d'un fils pour son père - le livre lui est dédié - et sur un pays aimé malgré l'exil, " Terre ô ma terre ! ".
L'auteur insiste sur la nécessité d'écrire et de dire : " Tout dire. Ne rien omettre au risque de déposer les mots au seuil de l'incompréhension. Scander à n'en plus finir. Chanter. Ouvrir une légende sans limites. Bousculer l'évidence de la lecture, le confort des récits ". 

Cette volonté affichée de ne rien oublier a un but : " Colère ou douleur en la mémoire est source de falsification ou de méprise du présent. Il nous faut dire. Dire et redire encore pour qu'enfin on se pardonne et qu'on puisse affirmer que cette terre est unie. "
" L'arbre anthropophage " est publié aux Editions JOELLE LOSFELD.Raharimanana est également l'auteur de " Lucarne " (1996) ; " Rêves sous le linceul ", (1998) et " Nour, 1947 " (2001), publiés au Serpent à plumes. Tous ses livres ont été repris en poche (Edition Serpent à Plumes, collection Motifs). Homme de théâtre, il a reçu avec sa pièce " Le prophète et le président ", le Prix du Théâtre interafricain Tchicaya U'Tamsi (RFI) en 1990. Cette pièce sera d'ailleurs jouée en mai 2005 au théâtre des Déchargeurs à Paris.
Entretien avec Raharimanana dans l'émission Zooma Capricorne diffusée le 11 février 2005 sur Fréquence Paris Plurielle 106.3, de 6h à 8h.
Sur Internet à partir de samedi 12 février 2005 :
Pendant une semaine : sur www.madagate.com et gazety.malagasy.org/radio.pls
En archives sur : emap.fm
Devoir de perpétuer la mémoire sur les ondes...
Dans Echos du Capricorne le 16 février prochain, nous allons commémorer l'anniversaire de la naissance de DOX avec ses enfants.
Né le 13 janvier 1913 à Manakavaly, le poète-écrivain Dox est décédé le 12 juin 1978. Il a laissé derrière lui un riche patrimoine de recueils, de poèmes, de rimes en vers, des œuvres traduites ou réécrites de la littérature étrangère, des pièces de théâtre. Les œuvres du poète sont dans le programme scolaire malgache. Les oeuvres sont actuellement toutes épuisées; une réédition doit être entreprise pour la sauvegarde de la richesse littéraire malgache.
Ses enfants ne sont pas les seuls impliqués dans ce travail car Dox a laissé ses écrits pour son Peuple, à qui il a dit appartenir d'abord, avant d'appartenir à sa famille.
APPARTENANCE.
Je suis au peuple
et m'y perds
comme une goutte d'eau
dans la mer.
Mais quand j'y retrouve
tous mes compagnons
que je croyais disparus
ma joie
est si grande
que je ne puis
m'empêcher de crier avec eux :
A bas ! A bas la haine !
comme les vagues
roulant
vers le rivage
mugissant ensemble
entonnant le chant glorieux de l'amitié
unies par une même force
et bravant
les rocs sur la grève
pour se retirer
toujours plus unies.
je serai toujours à toi,
ô peuple !

DOX
In Chants Capricorniens, p. 41

Patricia SALOMON, fille de Dox, sera sur en direct sur Echos du Capricorne 106.3 FM et sur rfpp.net le 16 février 2005 à 20H30.
Littéralement votre,
CJL


Sobika   11/02/2005

Madagascar destination de l'année selon le Sunday Times    auteur : Xihnua
ANTANANARIVO, 10 février (XINHUA) -- L'hebdomadaire britannique "Sunday Times" vient d'éditer dans sa rubrique "Voyages" que Madagascar fait partie de la liste des destinations touristiques les plus recommandées pour l'année 2005, selon un communiqué de l'ambassade de Grande-Bretagne à Madagascar. 
Ce choix de "Sunday Times", un journal britannique très sérieux, s'explique avant tout par la richesse de Madagascar en matière de sites touristiques de tout genre, selon le communiqué. 
"Le journal mentionne les différentes espèces de lémuriens et d'animaux rares qui existent à Madagascar et qualifie la faune et la flore malgaches comme étant uniques au monde. Le journal parle également des autres particularités de Madagascar comme la cuisine malgache, les interminables plages aux sables blancs ainsi que les 18 tribus avec leurs traditions", toujours selon le communiqué. 
"Sunday Times" classe ainsi Madagascar dans la liste des 11 plus belles destinations exotiques au monde et sur laquelle figure également Buenos Aires (Agentine), Italie, Bali (Indonésie), Athènes (Grève), Beyrouth (Liban), Marakeich (Maroc), Abou Dabi ( Emirats arabes unis), Thaïlande, New York (Etats-Unis) et Devon ( Grande-Bretagne).

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  Malagasy ve ianao ? 

La RNS souffle ses 30 bougies cette année 2005 et pour marquer cet événement exceptionnel, le Comité Exécutif National (C.E.N.) et le Comité National d’Organisation (C.N.O.) de la RNS 2005, lancent un Concours pour  la création d’un Hymne à la RNS.  

... Jusqu'au 25 février 2005 >>

Articles du règlement  consultable sur le site www.rns-cen.com   

Fety sy Fihaonana

Les Rencontres malagasy...

 

L’artiste Ratsif 

envahit Cadres et Créations
Présente un extrait de son Art
« MI-PASSAZY »
Vous invite à l’expo performance
le Mardi 08 Février 2005 à 19h
A la Galerie Cadres et Créations
8 rue du Marché, 69009 Lyon
Métro Valmy, ligne D
Expo permanente du 8 au 15 Février
de 10h à 18h30 (sauf le Lundi)


Renseignements au 04 78 83 71 13 / 06 33 80 60 17

La chanteuse TIANA 

sera en tournée 
en métropole et ce dans le cadre de la promotion de son nouvel album intitulé MIHARINA (mivoaka @ le20 fev) , 

elle sera à Marseille le 05 mars 

avec l'association Omby manga , au Florida Palace et accompagnée par le groupe dodolocean (créole) , 

avant cela elle sera à Lyon le 26 fevrier 


 - pour tout renseignement concernan t la commande du cd et l'album :jbemizik@fr
- Pour tout renseignement concernant la tournée :jbemizik@fr.st et voir : www.vanilland.com et www.croissance.com 

 

 

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