Archives 2002 - 2004  

Pubs &  bas de la page

24  jan 2005

26  jan 2005

29  jan 2005

02 fev 2005

07 fev 2005

Le dernier MadaVôvô

Sommaire Madavôvô: 07 fevrier 2005

BigNews. Le Riz à Mada

1. Reconnaissance : Ali et Michel tous deux médaillés. (Express)

2. Nosy-Be:Le kapoaka à 4 000 fmg (La Gazette)

3. Marc Ravalomanana :En prière avec George W. Bush  (La Gazette)

4. No Comment.... No Comment...

5. Problème du riz :  Manandafy et Mahafaritsy partagent le même point de vue (Tribune)

6. Fianarantsoa : Riz à 700 ariary: 80 tonnes livrés sur le marché  (Tribune)

7. Madagascar: une moyenne de 205 avortements par jour.  (Madamaki)

8. Importation du riz Les opérateurs hésitent (Madagate)

9.  5 tonnes de riz et 500.000 Ar aux sinistrés ! (Midi)

10. 26-27 mars 2005 - GOLF aux prochain RNS de VICHY !! (Sobika)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Big News... Le Riz à Mada >> Le Riz L’aliment essentiel de tout un peuple  135 kg, c'est le poids de riz que consomme un malgache annuellement ! Inutile de vous préciser qu'il est aliment de base de la cuisine malgache. Le plus recherché par les connaisseurs est le riz rouge. C'est un riz entier non blanchi très savoureux et parfumé.    ...  suite  cliquez ici >>   Nosy-Be:Le kapoaka à 4 000 fmg  (La Gazette 06/02/05) Le riz est tout simplement hors de portée. En effet, le kapoaka s’achète actuellement à 4 500 fmg soit 13 500 fmg le kilo. Ainsi, il devient un produit de luxe car à ce prix-là, les ménages ne pourront jamais s’en procurer. De plus, face à cette situation catastrophique, le riz du gouvernement n’arrive qu’à compte gouttes.

Express Mada 07/02/2005

Reconnaissance : Ali et Michel tous deux médaillés.
L'équivalent de la Légion d'honneur. Pour tout ce qu'il a fait pour le football malgache en trois jours, Michel Platini, vice-président du projet goal de la Fifa a été élevé au grade de Chevalier de l'Ordre National malgache samedi à l'hôtel Colbert, lors du dîner gala organisé en son honneur par la Fmf, par le ministre de la Jeunesse et des sports Henri Randrianjatovo. 

Une distinction qui va grossir sa riche collection et qu'il a appréciée à sa juste valeur. "C'est une belle médaille qui n'est pas en chocolat", a-t-il plaisanté. Le trophée qu'on lui a remis en souvenir de l'inauguration de la Maison du Football de Madagascar ne l'était pas moins. Au point que Zakyl, un membre du FC Kodja n'a pas voulu rater l'occasion de s'en approprier la réplique à la vente à l'américaine. Ali Michel n'a pas eu besoin d'aller à la foire d'empoigne pour remporter la médaille du centenaire de la Fifa que lui a remis Michel Platini. Et c'était tout à fait mérité si le président de la Fmf Ahmad à qui on doit cette grande fête du foot s'est vu remettre l'officier de l'ordre de mérite sportif par le ministre Henri Randrianjatovo. Ahmad l'a prouvé sur le terrain à Mahamasina en marquant deux des quatre buts de la Fmf face à l'équipe du Corps diplomatique et du gouvernement 4 à 2 dans le match de gala en l'honneur de Platini dont il a donné le coup d'envoi avant d'aller saluer les spectateurs qui voulaient voir rien que sa tronche. Les autres n'ont pas voulu de cette consolation et ont préféré rester chez eux. Ceux qui ont eu le privilège de dîner avec lui ont été mieux servi puisque

Platini a accepté de répondre à toutes les questions de l'assistance. Un exercice dans lequel il ne s'est pas montré maladroit. "Avant je partais avec mes pieds" a-t-il badiné.:   R. S. 

La Gazette 06/02/2005

Nosy-Be:Le kapoaka à 4 000 fmg
Le riz est tout simplement hors de portée. En effet, le kapoaka s’achète actuellement à 4 500 fmg soit 13 500 fmg le kilo. Ainsi, il devient un produit de luxe car à ce prix-là, les ménages ne pourront jamais s’en procurer. De plus, face à cette situation catastrophique, le riz du gouvernement n’arrive qu’à compte gouttes. 

Riz à 700 ariary :Que de contraintes !
Les queues pour le riz à 700 ariary (3 500 Fmg) prennent des proportions vraiment spectaculaires ces derniers jours. On le constatera encore ce jour devant les points de vente, car les petites gens se font un point d’honneur de consommer du riz le dimanche. L’explication officielle du phénomène : le riz à 700 ariary est déversé en quantité suffisante sur le marché, mais est détourné par divers trafiquants. Pour mettre un coup d’arrêt donc aux agissements des individus indélicats, le ministère du Commerce a décrété hier certaines mesures : en premier lieu, les points de vente doivent afficher sur leur devanture le tonnage reçu ainsi que l’heure de réception du produit. En second lieu, les maires ou chefs de quartier doivent certifier ces informations pour faciliter le contrôle. En troisième lieu, le temps d’écoulement du produit doit être également porté sur l’affiche et certifié (par exemple : 20 sacs de riz écoulés en 40 minutes, de 9 heures à 9 heures 40). Beaucoup de contraintes donc pour les épiciers et on ne sait s’ils vont continuer à vendre le produit. En général en effet, ces commerçants ne retirent que peu ou pas de bénéfices du tout de la vente de ce riz officiel. Beaucoup de ces commerçants vendent ce riz pour rendre service à leurs semblables, lesquels sont leurs clients de tous les jours et des voisins de quartier. On se demande pourquoi les suspicions officielles pèsent sur eux uniquement alors que le plus souvent, les sacs disparaissent en cours de route avant d’atterrir dans les points de vente. 
“Ce n’est pas le riz de l’Etat” 
Le riz de Thaïlande, livré sur le marché au prix de 700 ariary (3 500 francs) le kilo, est communément appelé « riz officiel » ou 
« riz de l’Etat ». Cette dénomination ne plaît pas au gouvernement qui entreprend une grosse campagne pour accréditer sa thèse : ce n’est pas le riz de l’Etat mais celui des quatre sociétés qui l’ont importé de l’étranger. Jeudi soir encore, les représentants de ces quatre sociétés ont été accueillis sur le plateau de TVM pour éclairer l’opinion sur leur rôle dans la venue de ce riz thaïlandais. En fait, pourquoi le public ne croirait-il pas qu’il s’agit du riz de l’Etat, alors que c’est le ministre qui annonce à chacune de ses arrivées au port de Toamasina, que c’est la société créée par Marc Ravalomanana qui en assure la distribution, que ce sont des camions de l’Armée qui le transportent sur les lieux de vente ? On se demande pourquoi le gouvernement s’échine à faire penser le contraire. Il peut en effet, retirer un dividende sous forme de popularité dans l’expression « riz de l’Etat ». Car c’est faire penser que le régime n’oublie pas le petit peuple et le ravitaille en riz dont le prix est accessible. 

Marc Ravalomanana :En prière avec George W. Bush
Le président Ravalomanana a été invité, jeudi dernier, à un petit-déjeuner de prière par George W. Bush, à l’hôtel Hilton de Washington. En dehors du président américain, de son épouse Laura et de Marc Ravalomanana, on a fait état de la présence du président du Honduras Ricardo Maduro, de sénateurs américains comme Frist, Pelosi et DeLay, de proches du couple Bush, comme Jo Ann Emerson (sénateur du Missouri) et Elaine Chao (ministre du Travail) qui ont récité des prières, d’une petite formation musicale, dirigée par Wintley Philips. 

En prenant la parole au pupitre, George W. Bush s’est adressé ainsi en anglais en direction de Marc Ravalomanana : “Je veux remercier Son Excellence Marc Ravalomanana, de Madagascar, le président de ce grand pays. Nous vous souhaitons la bienvenue dans notre pays, monsieur le président…”. Dans ses remerciements, le chef d’Etat malgache est cité en… sixième position (le président hondurien occupant la septième place), après les membres du cabinet présidentiel (c’est-à-dire du gouvernement US) et les membres du Congrès, lesquels ont pris une part active dans le déroulement du culte.  Ce culte dénommé “Petit déjeuner de prière national” est une tradition entretenue par les présidents américains, du moins les plus croyants. Celui qui l’institua en 1953, était le général Dwight Eisenhower après son élection à la Maison Blanche, comme une sorte de culte d’action de grâce. Séance informelle et intime au départ, le petit-déjeuner prit progressivement de l’extension, fut fortement médiatisé et devint un événement annuel. Le président US y invite des membres du Congrès, des ministres de son gouvernement, des généraux, des hommes

d’affaires et des dignitaires étrangers. 
Point commun de tous ceux conviés au culte : une foi solide et la croyance en la puissance de la prière. Ils sont environ deux cent, triés sur le volet, et vu ce nombre, la séance a été transférée dans les années 90, au Hilton qui possède la plus vaste salle (de bal) de Washington. Dans le passé, certains présidents américains, dont la ferveur était moyenne, furent soupçonnés de n’organiser ce culte que “pour la galerie”, pour livrer au public un spectacle frappant de leur foi. Ces rumeurs s’évanouirent sous George W. Bush dont la croyance n’est pas feinte. 
Protestant méthodiste, qui a été élevé dans le culte de l’évangélisme, l’actuel chef de la Maison Blanche est imprégné des idées religieuses des puritains du XVII ème siècle américain : il se croit investi d’une mission divine et pense avoir été placé à son poste par le ciel. Beaucoup de similitudes donc avec Marc Ravalomanana dont la religion, le protestantisme FJKM, dérive également du méthodisme, implanté dans l’île par les missionnaires anglais. Comme M. Bush, le chef d’Etat malgache commence chaque réunion avec son gouvernement par une séance de prière. Selon les observateurs d’ailleurs, les deux présidents doivent leurs triomphes électoraux à l’action occulte des groupes de pression religieux. A la barre, ils font montre d’un fondamentalisme (ou d’un intégrisme) si énergique qu’on pense qu’ils sont favorables à la théocratie, c’est-à-dire à un régime où les leviers de commande sont placés entre les mains des pasteurs et des prêtres dans le but de moraliser la vie publique. 
Par le biais de ce petit-déjeuner annuel, en tout cas, George W. Bush est en train de monter un réseau de personnalités qui, dans leurs hautes fonctions, travaillent pour la Gloire de Dieu. Les ramifications, comme on le constate, vont bien au-delà des frontières des USA. Qui sait, cette franc-maçonnerie des fervents chrétiens a peut-être déjà agi, permettant la désignation de Madagascar dans les pays nominés du Millenium Challenge, la nouvelle forme d’aide au développement US, concoctée par l’administration Bush. Bien qu’ayant présenté un dossier sans mérite particulier, Madagascar a néanmoins été plébiscitée, peut-être sur intervention personnelle de George W. Bush… 
Puissamment soutenu par le président américain, Marc Ravalomanana pourrait étendre la place de la religion dans la vie publique. Pour qu’il n’en soit pas ainsi, que vont faire les laïcistes, les athées, les incroyants et les libres-penseurs ? Ils vont… prier le ciel. 
 Adelson RAZAFY

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Tribune 07/02/2005

Problème du riz :  Manandafy et Mahafaritsy partagent le même point de vue 
Le problème du riz préoccupe jusqu'à présent non seulement les gouvernés mais aussi les gouvernants et surtout les "petits" malgaches. Ce problème a été évoqué samedi dernier à l'Hémicycle de Tsimbazaza, au cours d'une conférence-débat animé par le président national du MFM, non moins conseiller spécial du président de la République Manandafy Rakotonirina. D'ailleurs, le thème de la conférence était : " La place du monde rural dans la vie politique malgache". "M. Manandafy Rakotonirina, que pensez-vous de la pénurie du riz actuelle et que faites-vous si vous étiez à la place du gouvernement pour résoudre ce problème ?". A ces questions du député Mara Niarisy, voici les réponses du conférencier : "Ce qu'il faut savoir, c'est que depuis la fermeture de ROSO, de SINPA, de SOMACODIS..., les opérateurs en riz ne sont que des spéculateurs. Ils ne cherchent que leur profit. Actuellement, Madagascar connaît une pénurie sans précédent du riz. Une pénurie devant laquelle le gouvernement est impuissant en se contentant d'importer de "stock tampon" dont la distribution et la commercialisation posent encore problème". Et Manandafy Rakotonirina a suscité l'intérêt de l'assistance lorsqu'il a fait comprendre que ce problème du riz ne suffit pas pour insurger le peuple malgache contre le régime en place. Un point de vue que partage le vice-président de l'Assemblée nationale Mahafaritsy Samuel Razakanirina.
Mais, à la différence du président national du MFM qui n'a pas caché son pessimisme lorsqu'il devait remarquer que le gouvernement Sylla ne sait plus actuellement comment faire pour résoudre ce problème du riz, Mahafaritsy Samuel reste toujours optimiste. Et voici ce qu'il pense : "C'est vrai qu'en ce moment, la pénurie du riz constitue un problème qui touche beaucoup de Malgaches, mais il ne faut pas dramatiser autant la situation. Actuellement, le gouvernement fait tout son possible pour amortir l'impact de cette pénurie sur la vie quotidienne des Malgaches. Mais, ces efforts du pouvoir central n'aboutiront jamais à l'objectif attendu tant qu'il y a encore des spéculateurs, et que chacun ne prend pas sa responsabilité".

Recueillis par Eugène R.
Fianarantsoa : Riz à 700 ariary: 80 tonnes livrés sur le marché 
Après quelques semaines d'atmosphère de grogne et de cache-cache pour trouver le "riz gouvernemental", le magasin de Magro Fianarantsoa vient d'accueillir un nouveau lot de 80 t de riz thaïlandais et ce, dans le cadre de l'opération riz à 700 ariary le kilo. Cette nouvelle cargaison en provenance de Toamasina est arrivée avant hier à Fianarantsoa en vue de renforcer le marché local du riz. Le même jour, suivant la sérieuse mise en garde décidée par le gouvernement central à propos de l'opération, la direction locale de Magro procédait immédiatement au dispatching du riz auprès de détaillants afin que celui-ci soit disponible au public dans les plus brefs délais. Depuis hier, ces 80 t de riz thaïlandais ont quitté l'entrepôt de Magro pour être répartis dans les 50 fokontany qui composent la capitale de la Haute Matsiatra.
Dès hier, des files d'attente ont été aperçues auprès des points de vente existant dans la capitale Betsileo. Moyennant un livret de fokontany, chaque famille pouvait acheter 2kg de riz et le quota ne dépasse pas 5 kg pour chaque carnet d'achat. Apparemment, les responsables locaux auraient activé la mise sur marché du riz à 700 ariary afin de juguler la montée de la grogne qui a animé la ville de Fianarantsoa la semaine dernière et ce, à propos de la vente locale des riz thaïlandais à 1200 ariary/kg chez les consommateurs. L'on apprend que ce phénomène a suscité un certain nombre de remous dans la capitale Betsileo en ce sens que ces riz thaïlandais vendus à 1200 ariary/kg étaient identiques à ceux distribués par Magro, jusqu'ici proposés à 700 ariary/kg. 
Selon nos sources, ces riz thaïlandais "parallèles" ont été acheminés à partir de la ville de Tuléar où ont été débarqué les marchandises. Suivant le document présenté par leur distributeur à Fianarantsoa, ces riz de la discorde ont été importé par un des groupes "d'importateurs du riz gouvernemental" de 100.000 t de riz en provenance de l'Asie. Après le changement de contexte en matière de prix de riz sur le marché international, on se demande si certains alliés du Magro ont changé le cap en menant leur propre opération purement commerciale sans la facilitation du gouvernement. Dans une économie liberale, Chacun est, selon les règles de l'art, libre d'importer ou exporter. Cependant, plus d'un s'accorde à dire que le prix du "riz gouvernemental" soit respecté conformément à la parole donnée par le maître de l'opération.

Madamaki   07/02/2005

Madagascar: une moyenne de 205 avortements par jour. 
Il y a 750 000 avortements depuis dix ans à Madagascar, ce qui fait une moyenne de 205 avortements par jour, a rapporté mercredi la presse locale citant le ministère de la Santé et du Planning familial. 
Selon le ministère, le chiffre était de l'ordre de 1,2 million de grossesses non désirées en dix ans. D'après l'archive de l'Institut Pasteur en 1999, une femme sur 25 ayant avorté a trouvé la mort. L'OMS (Organisation mondiale de la santé), quant à elle, avance que 13% des décès liés à la grossesse sont dus aux complications d'avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité. Dans le pays, "les rumeurs et les conseils d'amies" sont plus écoutés que l'avis des professionnels de santé. Il n'est donc pas étannant qu'on relève de multiples formes d'avortements à risque lors de cette enquête. 
A Madagascar, les grossesses non désirées sont à l'origine de 63% des avortements provoqués, mais la majorité des femmes n'ont pas recours à la contraception après l'intervention. Seules 19% des femmes utilisent la pilule, 6% optant pour le stérilet. 
Cependant, on note une forte adhésion des femmes mariées à l'utilisation de l'injection (56%). 
[Source :cri]

Madagate 07/02/2005

Importation du riz Les opérateurs hésitent
La crise du riz persiste bien que les grands ténors du régime ont rassuré la population lors de leurs tournées qu'elle prendra fin incessamment. Pire encore, la situation s'aggrave depuis quelques jours. A preuve, le riz du gouvernement est presque introuvable dans plusieurs localités de l'île. Dans la capitale, la ville la mieux ravitaillée, plus d'uns ont observé des longues files d'attentes depuis une semaine. La mauvaise répartition du riz gouvernemental a suscité des remous au sein de la population, et des plaintes ont été enregistrées au BIANCO ( Bureau Indépendant Anti-Corruption ). Parallèlement, les stocks s'aménuisent petit à petit en attendant l'arrivée de la prochaine cargaison au port de Toamasina. De source bien informée, on vient d'apprendre que, sur les 100.000 tonnes de riz en provenance de Thaïlande, il ne reste plus que 20.000 tonnes.
Devant cette pénurie qui menace le pays, le ministre de l'Industrie et du commerce, Sahobisoa Randrianarison invite tardivement les opérateurs nationaux à se lancer sur l'importation du riz. Car, selon les prévisions, Madagascar importe chaque année près de 200.000 tonnes de cette denrée alimentaire pour combler le déficit et de subvenir les besoins, c'est-à-dire, le riz du gouvernement n'a satisfait que la moitié des besoins nationaux. Apparemment, cet appel du patron du Commerce n'aurait pas d'échos au niveau des opérateurs mis à l'écart lors de la première opération. D'après nos sources, ces derniers hésitent à investir dans cette filière jugée trop périlleuse. Certains d'entre eux ont besoin d'une garantie ( écrite ) de la part du gouvernement avant de se lancer dans cette opération. Les hommes d'affaires ont eu une sueur froide après le problème de la société Delphis avec l'administration locale. En conséquence, personne n'ose plus s'aventurer à importer du riz de peur d'être harcelé par les autorités. La sécurisation des hommes d'affaires devrait être une priorité des autorités malgaches. 
[ Posté par : www.madagascar-tribune.com | 

Midi 07/02/2005

TOLIARA. Contribution des députés élus dans la province d’Antananarivo au profit des victimes du dernier cyclone frappant le Sud. 5 tonnes de riz et 500.000 Ar aux sinistrés !
Solidarité et entraide. Les députés élus dans la province d’Antananarivo sous la conduite du vice-président de l’Assemblée nationale, Mamy Rakotoarivelo, l’ont prouvé en offrant samedi dernier à Toliara, quelque 4 millions Ariary répartis en 5 tonnes de riz et en une somme d’argent d’une valeur de 500.000 Ariary, au profit des victimes du récent cyclone et de l’inondation ayant frappé cette région du Sud. Conscients de la nécessité d’une telle contribution, sans toutefois se substituer au rôle des membres de l’Exécutif, ces élus ont pu réaliser une levée de fonds au bénéfice des sinistrés. Le don a ainsi été offert au palais du Faritany de Toliara en présence du PDS, du Chef de Région Atsimo-Andrefana, du maire de la ville et des « Raiamandreny Hazomanga » locaux.
Val A.
Le vice-président de l’Assemblée nationale, Mamy Rakotoarivelo, de souligner qu’« en principe, les députés n’ont pas la possibilité d’aider financièrement la population, mais cette fois-ci, ils ne pouvaient pas ne rien faire, et épris de solidarité ont fait l’effort de réunir ces dons, ». Ainsi, sans considération ethnique et politique, les députés d’Antananarivo, représentés sur place par Mamy Rakotoarivelo (Tana III), Louis Rabenandrianina (Tana VI) et Julien Razanoelison (Arivonimamo), ont montré leur volonté de s’associer au redressement des dégâts causés par le dernier cyclone. Le vice-président de l’Assemblée nationale a émis des recommandations pour que l’aide puisse parvenir aux bénéficiaires selon une priorité bien ciblée. Les émissaires des élus d’Antananarivo ont ainsi constaté sur place une partie des dégâts et en ont tiré des conclusions selon lesquelles, si rien n’est entamé pour la digue préservant la ville de Toliara contre la montée de la mer, ainsi que pour l’autre digue de Fierenana, le danger reste imminent pour la ville même. Les députés ont ainsi promis d’informer l’Exécutif sur la nécessité de travaux à entreprendre tant qu’il en est encore temps. Les autorités locales ont manifesté ainsi leurs remerciements à l’endroit des députés d’Antananarivo tout en faisant remarquer que la « solidarité existe bel et bien malgré les tentatives de division constatées ici et là ».

Sobika 07/02/2005

26-27 mars 2005 - GOLF aux prochain RNS de VICHY !! auteur : sobika
Amis Golfeurs malgaches et sympathisants de Madagascar, l'occasion du 30è anniversaire de la RNS à Vichy nous donne l'opportunité de nous rencontrer lors d'un tournoi de l'amitié au Golf International de Monpensier le dimanche 27 Mars 2005.
Situé à 8km du centre de Vichy ce golf, adapté à tout niveau de jeu est un écrin de verdure au cœur d'une forêt de chênes centenaires. Cette localisation nous permet de rester à proximité des festivités sportives et culturelles malgaches.
La nature de la compétition reste à confirmer, fonction de l'adhésion du plus grand nombre d'entre nous à cet événement.
Par ailleurs, il y a pour ceux qui le désirent et souhaitent s'initier à cette discipline, la possibilité de participer à un stage découverte (*).
PAF : 
Golfeur - 40€ (comprenant green fee et déjeuner)
Non Golfeur - à confirmer
D'ici le 27 mars 2005 donc, nous vous invitons à affuter vos swings mais surtout à ne pas oublier de nous confirmer votre présence et participation.
Bon Golf !!
Contacts pour Renseignements et Inscriptions :
Ricky : 06 10 79 67 68 ; Alain : 06 74 93 66 99
(*) en fonction du nombre d'inscrits

les infos du jour - Revenir vers le haut

 Accueil du site ARR

Accueil du site Rainizafimanga