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Edito : « Avec pas mal d'humour, on pourrait espérer un âge d'or pour demain. »
La fin d'un beau rêve ...
Presque une histoire d'amour qui s'achève ...
Une rupture, savoir tourner la page, continuer ...
Embarquer vers de nouvelles aventures , avancer ...
Rêver à nouveau, ... encore et encore ... et ... qui sait ...
Commander un navire est le rêve plus ou moins secret et tant recherché de tout officier de marine. C'est le but d'une carrière, c'est l'aboutissement de tant d'efforts.
C'est un privilège avant tout, car être désigné par le Président de la République pour commander un navire et à des hommes est un honneur.
Qui plus est, comme de plus en plus souvent on le souligne dans la Marine nationale, il n'y a pas assez de "passerelles "pour tous !
Un rêve ne reste que rêve pour beaucoup d'entre nous.
Il prend fin au moment où à l'issue d'une longue et bien belle carrière elle pourrait, comme chacun d'entre nous, prétendre à une paisible et douce retraite ; au moment où elle s'apprête à poursuivre son périple sur les mers et les océans du
globe,car, sauf à de rares exceptions, un navire ne prend pas de retraite ; comme nous, comme tous les hommes, il naît, vit et enfin meurt.
Un départ à la retraite donnera, c’est sûr, l'impression de laisser quelque chose d'impalpable à bord, un peu de soi-même.
Tout cela est bien réel vous diront les marins : Un marin vit avec son bateau, s'attache à lui, y endure les pires moments, éprouve également de grandes joies en sa compagnie et parfois meurt à ses côtés.
Le
Pirate des Caraibes
Aussi, lorsque vient le jour de se séparer pour que chacun poursuive sa vie indépendamment, le marin vit cet instant comme une véritable séparation. Et, aussi intenses qu'ont été les moments vécus à bord , il peut s'agir d'un véritable
déchirement, surtout pour un commandant ...
Mais ce n'est pas un adieu, ce n'est qu'un au revoir ....
Après toutes ces années, l'avenir sera plein de bonheur à volonté.
Et pourquoi pas repartir en voyage en imagination devant un écran, pour s'évader ? En amoureux
de la mer, ce serait là une occasion de revivre les sensations fortes, d'extrême liberté de son rêve
d'enfant : être un " flibustier". Quant aux amateurs
d'aventures, la mer séduit et sert de lien entre la fiction, dans le film
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allAfrica 11/08/2006 Madagascar: Travaux forcés pour l'ex-vice Premier ministre
- L'Express (Port Louis)
Pas d'issue pour Pierrot Rajaonarivelo. Quinze ans de travaux forcés et interdiction d'exercer une fonction publique, assorties d'un mandat d'arrêt à l'audience. C'est le verdict prononcé une nouvelle fois par la Cour criminelle ordinaire à l'encontre de l'ancien vice-Premier ministre, actuellement en exil en France.
Les mêmes sanctions mais doublées par la vente aux enchères de neuf véhicules et de quatre villas sont appliquées à José Gabriel Tahaka, conseiller technique de Pierrot Rajaonarivelo. Enfin, une amende de six millions ariary sera solidairement payée par Pierrot Rajaonarivelo, José Gabriel Tahaka et Jacques Bonnefoy. Ce dernier a été aussi condamné à dix ans de travaux forcés. Tous les trois ont été accusés de malversations en avoir en douanes.
Les avocats et les proches du secrétaire national de l'Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (Arema) ont été absents de la salle 4 de la Cour criminelle. Cela a simplifié le déroulement du procès.
La présidente de la Cour a lu publiquement, à haute voix, les explications écrites de l'ancien directeur du cabinet de Pierrot Rajaonarivelo, Elire Rabemananjara, témoin à charge dans cette affaire. Ã- son tour, l'avocat général a requis l'application des textes en vigueur aux dépens de Pierrot Rajaonarivelo. La défense de Pierrot Rajaonarivelo ne prend pas en considération le verdict prononcé par la Cour criminelle. Un de ses avocats, Me Willy Razafinjatovo, invoque un vice de procédure dans la traduction de son client devant la justice.
"Il faut un certain délai entre le moment où la convocation parvient au domicile du défendeur et le jour de l'audience. Dans les affaires correctionnelles, ce délai est de huit jours, et il est plus long dans les affaires criminelles. Nous n'avons reçu la convocation du tribunal que le 2 août", argue-t-il.
La partie défenderesse attend donc que la notification de Pierrot Rajaonarivelo sur décision du tribunal soit effective pour déclencher une autre action. "Nous allons déposer une demande de nullité et faire une opposition à cette audience du 8 août", ajoute-t-il. Le secrétaire national adjoint de l'Arema chargé de la province d'Antananarivo, Hary Naivo Rasamoelina, a réagi immédiatement face à ces nouvelles peines infligées au secrétaire national.
Midi Mada 11/08/2006 MÉDECINE : Les Internes Qualifiants toujours en grève
Tout compte fait, la grève n’aurait duré que quelques heures pour les internes stagiaires (étudiants en médecine en 7ème, 8ème, et les thésards). En effet, après l’annonce de leur mouvement dans la matinée du mercredi dernier, ils ont tout de suite été payés par le ministère de tutelle dans l’après-midi.
Vola A.
Aussi ont-ils tous vaqué à leurs activités hospitalières habituelles, comme si de rien n’était, dès hier. Rappelons qu’ils réclamaient le paiement de leur allocation de juillet, s’élevant à Ar 192.000 mensuellement. Ce paiement aurait été retardé à cause de l’amputation budgétaire dont sont victimes les ministères.
De leur côté, les Internes Qualifiants qui étaient dans la même situation continuent leur mouvement. Ces médecins en cours de spécialisation ont également perçu leurs soldes (Ar 260.000 par mois pour ceux qui sont en 1ère et 2ème années de formation, Ar 280.000 pour ceux en 4ème année) dans l’après-midi du mercredi. Toutefois, comme ils l’ont déjà prévenu, ils ont maintenu leur grève de mécontentement jusqu’à expiration du délai de 72 heures. Les propos du directeur de cabinet du ministère de la Santé, qui les a qualifiés de « tout simplement d’étudiants » et qu’ « ils n’ont pas à réclamer des soldes, puisque n’étant pas fonctionnaires, ils n’en bénéficient pas » ont d’autant plus exacerbé les susceptibilités. Un Interne en ressent un « manque de considération ». Il a précisé que les Internes Qualifiants sont des praticiens. Textes en main, il a rappelé que la loi prévoit des rémunérations, en tant que praticiens hospitalo-universitaires. Ainsi, ces futurs médecins spécialistes ne reprendront leurs activités hospitalières que samedi.
EXPRESS
MADA 11/08/2006
Droits de la famille
: Le mariage coutumier en voie de légalisation - Teholy Martin
Un texte de loi en gestation a pour objet de considérer les pratiques coutumières en vue de les intégrer dans la législation. Le mariage traditionnel et le droit de “misintaka” en feront partie.
Le droit coutumier utilisé par le fokonolona est à l’étude.
Les résultats de la consultation publique, en vue de l'élaboration du texte qui devra définir les droits de la famille à Madagascar, sont publiés. Ce document a permis de détecter quelques points sensibles que les autorités chargées de l'opération doivent prendre en compte.
La série d'ateliers tenue dans tous les chefs-lieux de province, du 14 octobre 2005 au 28 février 2006, a révélé que certaines pratiques, aussi bien coutumières que légales, méritent une considération particulière pour que ce texte obtienne l'adhésion de tous les citoyens.
Puisque seulement 40% des Malagasy sont mariés légalement contre 50% selon la coutume, ce texte devra faciliter la conversion
du mariage coutumier en mariage civil au bout d'un certain temps. Cette suggestion a été avancée par des participants afin de promouvoir le mariage légal.
Accepté par la société malgache, le “misintaka”, ou séparation de corps temporaire entre les époux, se doit d'être réglementé. Parmi les propositions avancées figure la retraite de la femme auprès des membres de sa famille, ou de toute personne de bonne moralité pouvant en tenir lieu : leader religieux, leader d'opinion, coreligionnaires.
Toutefois, elle est tenue d'informer son mari sur son domicile de refuge. Sa durée ne doit dépasser un mois, au cours duquel le mari doit procéder au “fampodiana” ou réconciliation.
En ce qui concerne les droits réglementaires, le droit de paternité a suscité de vives discussions. L'octroi du congé de maternité constitue une des causes majeures de discrimination à l'égard de la femme, dans le domaine du travail. L'employeur préfère, en général, embaucher des hommes. Une harmonisation des droits des femmes et des hommes en la matière contribuerait à changer les sentiments et les comportements de la communauté vis-à-vis des rôles traditionnels de la mère et du père, concernant la prise en charge des enfants. Il y est recommandé d'ajouter le délai de route à la durée du congé de maternité.
Cette consultation publique n'est qu'un processus préliminaire dans la validation de ce texte.
allAfrica.com
09/08/2006
Banque mondiale - Mada parmi les « fortes performances»
«Madagascar est un pays à forte performance!». C'est le constat établi par le Vice-Président de la Banque Mondiale pour la région Afrique, Gobind Nankani, à l'issue de son séjour malgache.
Il n'est pas seulement venu pour évaluer les performances mais aussi pour apprécier le MAP (Madagascar Action Plan) qui devrait, d'après lui, « permettre à Madagascar d'atteindre des taux de croissance devant aboutir à une réduction réelle et pérenne de la pauvreté».
Il a émis le souhait de la Banque mondiale de renforcer les excellentes relations de partenariat entre Madagascar et la Banque Mondiale dans le cadre de la stratégie d'appui pays 2007-2011. En effet, « je suis catégorique là-dessus!», a-t-il tenu à dire pour démentir le bruit sans fondement de « la fermeture de la Banque Mondiale». Considérant « le MAP comme un des grands boulots sur le continent africain», il a associé la Banque Mondiale à cette action. Dans le bon sens
Le MAP, pour lui, a été développé à travers un processus participatif comprenant la société civile et le secteur privé. Il a suggéré que les réformes nécessaires à sa réalisation soient entreprises sans relâche. A la question de savoir si cela sera facile, étant donné que le gouvernement vient de réviser à la baisse ses prévisions de taux de croissance de 6% à 4,6 % le Vice-Président de la Banque Mondiale a expliqué qu' «il faut transformer l'économie dans le bon sens. En insistant davantage sur la bonne gouvernance, sur les infrastructures, l'éducation et l'environnement ».
A travers le MAP, il est nécessaire de réaliser des taux de croissance de 7 % si l'on veut réduire la pauvreté de 50% en 2015. Et pour enclencher la vitesse supérieure, c'est-à-dire arriver à 10 %, tout dépendra de la volonté et des performances. Il a tenu à souligner que « la réduction de la pauvreté à Madagascar a été bonne» mais il faut comprendre, d'après lui que « la pauvreté à Madagascar n'est pas a pparue en une journée, et ne disparaîtra donc pas en une journée ». Enfin, Gobind Nankani a mis l'accent sur l'importance du partenariat à travers le CAS dont les financements sont définis en diapason avec les orientations et les objectifs du MAP. «Ils vont aller de pair», pour mieux attirer la sympathie des investisseurs.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Zo Rakotoseheno
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""Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
Francia
Vaingandahatsoratra :
"Les
Voyages au bout du monde... "
Grandes Vacances 2006 à
Madagascar: "Un
long circuit mais enrichissant... "
Après quatre semaines de vacances, nous voilà de retour.
Nous ne vous oublions pas chers lecteurs, après notre séjour à Madagascar, nous vous avons ramené pleins de photos toutes fraîches !
Nous avons fait un long circuit mais enrichissant, nous avons pu voir la rénovation de la ville de Vichy malgache
(Antsirabe), le mystérieux lac Tritriva, l’ancienne ville de
Betafo, la petite ville de Ranomafana qui donne bien son nom à cause de sa source
thermale, le paradis du Lac Hôtel situé à Sahambavy (un petit clin d’œil pour Tatie Monique de l’hôtel Mini Croc à Fianarantsoa), ensuite vous pourrez admirer les photos de la planète
Isalo, quelques photos souvenirs de Tuléar et enfin notre destination finale : Ifaty avec ses baleines et ses splendides
couchers de soleil. Pour résumer, nous nous sommes bien amusés et ce voyage nous a montré les différents paysages que constituent Madagascar, en passant par les déserts du Texas, la savane, les forêts vierges et amazoniennes et la magnifique mer semblable à
celle de Miami.
Francia Randroso (stagiaire - Madamaki.com )
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Express Mada 11/08/2006 Jeux Cjsoi
: Récompenses aux médaillés - Vero Andrianarisoa
Les athlètes médaillés des derniers Jeux de la CJSOI ont eu droit à des primes offerte par le ministère des sports. C’est mieux que rien. Les basketteuses ont pris la médaille d’argent.
Le ministre de la jeunesse et des sports, Tombo
Ramandimbisoa, a dirigé la remise officielle des primes de reconnaissance aux médaillés des jeux de la
CJSOI, mercredi, au Palais des Sports de Mahamasina.. En tout, une somme de 3 000 000 Ariary a été distribuée aux 45 athlètes méritants.
Une médaillé d'or reçoit 100 000 Ariary contre 60 000 Ariary pour l'argent et 40 000 Ariary pour le bronze. Une prime symbolique, vu l'exploit accompli.
Au total, le seul Tafita, par exemple, a gagné
la somme colossale de 26 000 000 ariary pour les préparations et le voyage à Maurice.
L'athlétisme s'est taillé la part du lion avec six médailles d'or. Le judo en a remporté en tout 4, dont celle obtenue en équipe
masculine. Au total, Madagascar a gagné 45 médailles : 13 d'or, 21 médailles d'argent et 11 de bronze, lors de cette cinquième édition.
Le ministre Tombo Ramandimbisoa n'a pas caché sa satisfaction quant aux résultats obtenus par la délégation malgache. "En comparaison avec l'édition de 2001 qui s'est tenue à Madagascar (50 médailles, dont 23 en or), on n'a pas à en rougir. Il ne faut pas occulter les résultats positifs, et reconnaître les efforts consentis. Le bilan est plus que satisfaisant", reconnaît le Numéro un du sport malgache.
Cette cérémonie officielle revêt un double caractère puisque, à l'approche de la célébration de l'année internationale de la jeunesse, le ministère a réservé aussi une attention particulière à l'endroit des trois associations d'éducation de jeunes. Honneur aux jeunes
C'est dans cette optique que des matériels sportifs ont été remis officiellement à
l'Ajesaia et l'Ecole de rugby-école de la vie. Ces deux structures constituent l'avenir du sport malgache. Le projet Volontariat contre la violence a aussi reçu un don de matériels. “Il ne faut surtout pas oublier que le ministère ne s'occupe pas que du sport. Il se consacre aussi aux jeunes”.
“On a pris l'initiative de mettre ces deux associations en leur présence, dans le but de les inciter à prendre exemple sur leurs aînés. Mais surtout pour les encourager et les motiver à faire plus encore”, souligne le ministre.
Rideau donc, sur ces Jeux des jeunes de l'océan Indien, qui se tiennent tous les deux ans. La prochaine édition se tiendra aux Seychelles. Pour Madagascar, le compte à rebours commence pour la 7ème édition des Jeux des îles.
“A partir d'aujourd'hui (NDLR: hier mercredi), on est à Jour J-365, pour la tenue des Jeux des îles à Tana. Ils auront bel et bien lieu, contrairement à ce que d'aucuns ne veulent le croire. Je persiste et signe dans mon affirmation qu'ils se tiendront bien chez nous, du 9 au 19 août 2007”, renchérit Tombo
Ramandimbison.
Tableau
Athlétisme : 20 médailles : 6 d'or, 11 d'argent, 3 de bronze
Football : Une médaille d'or
Judo : 19 médailles : 5 d'or , 3 d'argent, 11 de bronze
Tennis : 2 médailles d'or
Handisport : 12 médailles : 1 d'or, 8 d'argent et 3 de bronze
Volley-ball : néant
Wanadoo.mg
09/08/06
3ème tour cycliste International de Madagascar
Après la montée d'Ankazobe, les 66 coureurs ont été tranbsbordés par voiture sur la capitale hier soir. Et ils devront affronter cet après-midi la population
tananarivienne. Un parcours qui confirmera la suprématie de l'équipe nationale malgache qui donnera le maillot jaune à Rakotondrasoa Jean de Dieu, alias
Ravoatabia.
Vainqueur lors de la 1ère édition de 2004, Ravoatabia a été second l'an dernier, derrière le français Le
Peurien. Mais cette fois-ci, il a une fois de plus démontré qu'il reste le meilleur à Madagascar.
CYCLISME - TOUR DE MADAGASCAR. Victoire incontestable de Jean de Dieu -
Ravoatabia
Sa victoire était déjà incontestable, mais samedi, sur les terres où il s'entraîne régulièrement, Rakotondrasoa Jean de Dieu (Equipe nationale A / Boa) a tenu y mettre les formes.
Alors qu'il aurait pu se contenter de contrôler ses derniers adversaires potentiels, il a fait le show en démarrant de manière fulgurante pour lâcher ses camarades d'échappée. A l'issue d'une traversée des Hauts Plateaux sur le grand braquet malgré la difficulté, il est arrivé en héros à Ankazobe, concluant magistralement la plus longue échappée solitaire de cette troisième édition du Tour de Madagascar – Trophée Boa.
Cette année, il y avait Jean de Dieu devant, et les autres derrières. Rasoloarifajy Séraphin (Equipe nationale B / Pmu), le plus régulier, fait un remarquable deuxième, à seulement six minutes au final. Il se pose en sérieux candidat pour les prochaines années, même s'il lui manque le finish pour remporter des étapes.
Révélation de ce tour, le jeune cousin de Jean de Dieu, Randrianantenaina Emile (Equipe nationale B / Pmu) a fait forte impression, notamment lors de la dernière étape. Bien qu'il coure en basket, bien qu'il n'ait que 17 ans, il termine 7e au général et meilleur jeune. Déjà 2e lors du championnat national début juillet, il s'annonce comme le digne successeur de
Ravotabia.
Derrière, les francs-tireurs Andriamijery Martin et surtout Fiandraza Bayard (équipe nationale A / Boa tous les deux) ont confirmé leur statut de chasseurs d'étapes, au détriment sans doute du classement général. L'équipe de la Réunion / Celtel a fait bien des misères au peloton et remporté le total impressionnant de cinq étapes, dont le prologue. Mais l'abandon à Mahajanga de son leader, Alexandre Bouc, lui a ôté toute ambition au classement général. Dommage, on aurait aimé voir si le jeune Réunionnais était capable de suivre le rythme endiablé de Jean de Dieu.
Hier, à Antananarivo, les 56 survivants de l'épreuve ont tourné, tourné et encore tourné autour du Lac Anosy. 40 fois ils sont passés sur la ligne, dont sept fois à l'occasion de points chauds Celtel, et les équipes tels que Jirama / Hôtel Colbert, Uaci / Sdv, Acct / Telma, Ecca Tana / Sainto, Antsirabe 2 / Aurlac ont ainsi eu l'occasion de montrer le maillot.
On s'attendait une fois de plus à voir triompher l'Equipe nationale, qui comptait Fiandraza Bayard et Rasolo-fonjatavo Seth parmi les quatre échappés de la fin, voire le Mahorais Daniel Ali. Mais, à la surprise générale, c'est Lahitsiresy Invincible de l'équipe Tuléar / Digiprint qui l'a emporté à l'issue d'un sprint sublime.
Invincible est une énigme : jamais vraiment lâché depuis le départ du Tour, il termine à une très honorable 8ème place au classement général. Mais on ne l'avait jamais vu devant dans les précédentes étapes, jamais il n'avait pu se glisser dans une bonne échappée. Il attendait son heure, et cette victoire de prestige rehausse le mérite des "petites" équipes qui n'ont pas souvent été à la fête.
La fête du Tour de Madagascar est cependant bien finie aujourd'hui, les coureurs ont largement mérité un peu de repos. La plupart reprendront pourtant le travail dès demain, puisqu'ils ne sont que des amateurs qui participaient à l'épreuve sur leur temps de congé.
Ravoatabia gagne le tour avec 6min 48 sec d'avance sur Séraphin
Etape 12: les 90 km d'Anosy
Le tour est à sa dernière étape avec les 90 km de Tanà.
Et oui, chaque chose à sa fin! Les coureurs enchaînent ce
jour la dernière étape du 3ème Tour Cycliste
International de Madagascar-"Trophée BOA". 90 km
à Tanà, soit 45 tours du Lac Anosy.
La date de la prochaine édition n'est pas encore déterminée, mais ce sera soit en juillet, soit décembre. En revanche, il est acquis que l'épreuve partira de Tuléar. Vivement 2007 !
A partir du 18 août, les meilleurs malgaches partiront disputer le Tour de Mayotte. Pour le moment, quatre éléments sont connus : Rakotondrasoa Jean de Dieu, Rasoloarifajy Séraphin, Fiandraza Bayard et Andriamijery Martin.
Reste une place à prendre, la fédération annoncera bientôt sa décision.
Recueillis auprès de Léo Ratsimbazafy
Midi
Mada 09/08/2006
Pierrot
Rajaonarivelo. Les procès se suivent et se ressemblent pour l’ancien Vpm. Ce qui compromet gravement et durablement son avenir politique.
15 ans de travaux forcés ! -
R.C.R
La justice a eu particulièrement la main lourde hier en infligeant 15 (quinze) ans de travaux forcés à Pierrot Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre, aujourd’hui résidant à Paris. Une condamnation assortie de 6 millions ariary d’amendes suite à l’affaire des exonérations fiscales accordées à certains concessionnaires de véhicules du temps où il était encore en fonction.
Pierrot J. Rajaonarivelo a été condamné pour complicité tandis que José Tahaka et Bonnefoix ont écopé chacun respectivement de 15 et 10 ans de travaux forcés. L’autre bras droit de l’ancien Vpm, Elire Rabemananjara (son ancien directeur de cabinet) a été témoin à charge durant le procès. Dans une lettre adressée au tribunal, il a singulièrement accablé son ancien patron. En tout cas, il ne l’a pas ménagé oubliant sans doute les jours heureux qu’ils ont passés ensemble ! Ce procès s’est déroulé en l’absence des avocats de Pierrot Rajaonarivelo conformément à ce qu’ils ont déjà annoncé depuis un mois. Ils ont en effet décidé de boycotter toutes les audiences dans auxquelles leur client serait convoqué. C’était déjà le cas fin juillet dernier, ce fut le cas hier et ce sera encore le cas le 26 août prochain où un autre rendez- vous attend l’ancien Vpm au tribunal
d’Anosy. Mandat présidentiel
En 2003, Pierrot J. Rajaonarivelo a déjà été condamné à 5 ans de prison pour usurpation de fonctions et de titre. Cette peine a été réduite de 3 ans. Mais aujourd’hui, elle tombe en désuétude. La loi veut en effet que les peines ne s’ajoutent pas les unes aux autres et que le «condamné» ne purge que la peine maximale. S’agissant de l’ancien Vpm, cette condamnation l’écarte de facto de la scène politique pour au moins deux mandats présidentiels. Ses partisans dénoncent en tout cas «l’acharnement» dont il fait l’objet. Ils n’hésitent pas non plus à parler de «harcèlement politico- judiciaire» à l’encontre de celui qui s’est déjà porté candidat à la prochaine présidentielle de décembre. Leur point de vue n’est pas tout à fait dénué de sens dans la mesue où parmi les dirigeants de l’ancien régime, seul Pierrot J. Rajaonarivelo paie le plus lourd tribut qui va le priver de ses droits civiques et politiques durant une décennie. Le temps d’un double mandat présidentiel !
Wanadoo.mg 11/08/2006 Bien-être. Le massage:
Nul n’ignore les bienfaits du massage. Néanmoins, il existe réellement des dangers relatifs à cette thérapie.
Massage. Les dangers
Nul n’ignore les bienfaits du massage. Néanmoins, il existe réellement des dangers relatifs à cette thérapie. D’ailleurs, la pratique du massage doit être réservée aux seules personnes compétentes et ayant reçu une formation même si celle- ci n’est pas encore réglémentée. Ainsi, il est conseillé de se renseigner sur les «masseurs» dont les cabinets pullulent en ce moment. Comme il est difficile de distinguer le bon grain de l’ivraie, l’usage veut que l’on se rende chez les praticiens ayant déjà une renommée. Les enfants en bas âge ne doivent pas être massés. De même, les personnes ayant récemment été victimes d’accident vasculaire cérébral, sauf indication contraire des médecins.
Pareillement pour les hypertendus pour qui un type spécifique de massage est recommandé. Par ailleurs, les «clients» doivent savoir que le massage est l’accompagnement d’un traitement. Il apporte un mieux- être et ne guérit pas en lui-même les maladies. Le massage est une aide. C’est un art. Un bon masseur doit considérer l’individu dans son intégralité, comprendre le lien essentiel entre les corps physique et psychique.
Le massage, avec une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, comptent au nombre des moyens dont on dispose pour prendre sa vie en charge.
Réflexologie. Du plaisir du pied à la paix de l’âme
La réflexologie trouve ses racines en Chine, Inde et Egypte. Il s’agit d’une
technique manuelle douce de massage, exerçant une pression sur les pieds. Le réflexologue utilise ses doigts pour stimuler les zones réflexes (chaque pied regroupe 7200 terminaisons nerveuses).
Par la pression, il transmet une information à l’organisme et relance le courant énergétique. La réflexologie assure une réelle source de bien-être, amène un état de profonde relaxation. Elle élimine le stress, les tensions, assure la détente, la décontraction musculaire et mentale. En Chine on dit que lorsque l’on touche les pieds, on touche à l’âme. L’objectif est multiple : débarrasser le corps du stress, des tensions et émotions négatives qui peuvent déclancher certains troubles (problèmes gastriques, intestinaux, fatigue, nervosité, état migraineux, tensions musculaires, etc.) ; éliminer les toxines, équilibrer et dynamiser l’organisme, renforcer ses ressources naturelles, le réveiller pour qu’il se défende, faire appel à ses capacités
d’auto-guérison. Quelques uns des effets de la réflexologie : libre circulation de l’énergie vitale, soulagement de la douleur, amélioration de la circulation sanguine, élimination des toxines.
L’un des buts étant de rétablir le bien- être du corps et de l’âme, la réflexologie est contre-indiquée aux personnes atteintes de traumatismes, d’inflammations des pieds, aux malades cardiaques et aux femmes enceintes (3 premiers mois de la grossesse).
Les huiles de massage. Les produits Ravintsara en pôle position
Les produits de fabrication malgache gagnent de plus en plus du terrain. Faciles à manipuler, à prix modiques ou abordables, héritiers des savoirs ancestraux, tout indique qu’ils sont promis à un avenir en rose.
Les Malgaches ont de tout temps pratiqué le massage. Selon la croyance populaire, les jumeaux sont tous nés masseurs. Que l’art du massage se transmette de père en fils ou de mère à fille, en tout cas, on ne devient pas masseur. On naît masseur. C’était valable au 20ème siècle. Aujourd’hui encore, de nombreux praticiens affirment hériter leur art d’un aïeul qui l’a pratiqué.
Actuellement, les tradi-praticiens sont les dépositaires de cette science ancestrale séculaire. Ils se recrutent aussi bien parmi les «héritiers» que les «profanes». Pour autant, les «deux» ne se contentent plus du savoir hérité du passé. Ils essayent d’enrichir leur savoir grâce aux avancées technologiques et au contact du monde extérieur. C’est ainsi que l’usage des huiles de massage est devenu courant, alors qu’auparavant, certains masseurs se contentaient de leur salive. Efficacité
Dans la fabrication de ces huiles, l’utilisation du Ravintsara
(cinnamomum camphora ou camphrier) est presque incontournable. C’est une plante endémique au pays. Randrianary Emilien a pour sa part baptisé son cabinet
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Cette possibilité est bien sur limité par un quota mais
qui est encore loin d'être atteint.
N'oublier de donner la référence :
MadaVôvô du 11 aout 2006
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