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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
... Kabary (discours), Hira gasy (chant), Hainteny sont les divers contenus de la tradition orale malgache.
Langage tortueux ou langage imagé, comment doit-on comprendre "l'oralité malgache".
Mais une chose est sûre, l'éloquence et la sagesse président ces joutes oratoires, et nous remercions l'Association HazoManga de nous avoir
présenté un échantillon de la richesse de la culture orale malgache.
Ce 25 juin 2006 à Bonneuil (94), nous sommes tous revenus à nos sources et
avons appréciés les prestations des danseurs
(Faffa et les danseuses), Mpikabary et mpanao Hainteny (Augustin
Andriamananoro, Armand Andriamahady et Stephanie Delmotte... ) et le poèty Haja....
La Culture est un luxe, Partageons-la !...
"Je vous aime comme
la voatavo: Fraiche, je vous mange.
Sèche, je fais de vous une tasse.
Cassée, je fais de vous un chevalet de valiha:
Je jouerai doucement au bord des routes."
Aina
...
Et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Aina a répondu à notre appel d'éditer des
Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Téléphonie:
40 milliards d'Ariary pour désenclaver les zones rurales
par XINHUA
Celtel International a lancé mardi un programme d'investissement à
hauteur de 40 milliards d'Ariary pour la seule année 2006, en vue de désenclaver
les zones rurales de Madagascar, indique mardi un communiqué de presse de
l'entreprise de télécommunication.
En
novembre 2005, Celtel International a racheté Madacom avec pour objectif
stratégique d'assurer une couverture réseau de plus en plus étendue et
performante de par sa qualité.
La
couverture réseau vise également à désenclaver les zones rurales en
construisant des faisceaux hertziens pour couvrir les routes, ce qui
facilitera les activités économiques.
Outre
la mise en place de plans tarifaires compétitifs et diversifiés répondant
aux besoins de la population, Celtel entend offrir des produits et
services innovants et à la pointe de la technologie tel le GPRS (WAP, MMS,
Access, Web to SMS etc...).
Ces
nouveaux services, souligne le communiqué, offriront une large
distribution de proximité et un service clientèle des plus performants
et dévoués.
L'objectif
fondamental est d'augmenter le taux de pénétration cellulaire qui est
actuellement à 2% jusqu'à 5 % fin 2006 et 8% fin 2007.
Les
actions de Celtel s'appuieront sur son expertise opérationnelle, ainsi
que ses ressources financières, couplées avec les infrastructures réseaux
mises en place par Madacom.
Au
total, cette structure de téléphonie mobile compte, d'ici à 2008,
injecter un investissement financier de 77 milliards d'Ariary, en vue de
créer les conditions d'un accès facile au monde pour les populations
malgaches.
Celtel
à Madagascar prévoit également, fin 2008, une couverture de 80% de la
population malgache et une plus grande accessibilité à la téléphonie
mobile à toute la population.
En
se basant sur son slogan "La vie en mieux", Celtel à Madagascar
s'engage à contribuer effectivement au développement socio-économique
du pays par la création de plusieurs centaines d'emplois tant directs
qu'indirects.
La
société, qui met l'accent sur le développement humain, prévoit mettre
en place des programmes d'appuis aux écoles et enfants défavorisés, à
la promotion des artistes locaux, etc.
Pour
la mise en oeuvre de cette stratégie, Celtel à Madagascar est dirigée
par Mme Emilienne Macauley en sa qualité de directeur général.
Originaire
du Cap-Vert, Mme Macauley est la seule femme au poste de directeur général
dans le réseau Celtel.
Midi
Mada 29/06/06
MONDIAL 2006. Des somptueux quarts de finale !
L’affiche de la suite de la Coupe du Monde de football fait déjà saliver les connaisseurs. On parle même d’une guerre des…étoiles.
Le plateau des quarts de finale offre huit équipes que tout le monde attendait. Ou presque. A l’exception peut-être des Ukraniens qui s’invitent à la fête sous l’impulsion d’une véritable star qu’est
Shevchenko.
Mise à part l’élimination de l’Espagne qui a sans doute brûlé toute son énergie durant un premier tour enclenché pied au plancher, tout le monde est là. Et notamment une équipe de France qui est revenue de très loin par la magie du benjamin du lot, un Franck Ribéry sans complexe qui s’est payé le luxe de dribbler l’un des meilleurs gardiens au monde, Iker
Casillas.
Une étincelante France qui aura le droit de retrouver un Brésil qui se fait aider par les arbitres à l’image de ce deuxième but
d’Adriano entaché d’une double position de hors jeu. Le Brésil de Ronaldo avait-il besoin de ce coup de pouce pour se défaire d’une héroïque formation du Ghana mais ô combien fébrile à l’approche des buts de Dida ? On ne pense pas, même si on admet que la défense de la Seleçao n’est pas des plus solides.
L’Allemagne-Argentine qui ouvre la série des quarts dès vendredi ne manque pas de piquant. Mais malgré tout le talent d’un
Messi, il ne pourra pas sauver l’Argentine d’une défaite programmée devant un public allemand admirable.
L’Italie-Ukraine d’après devrait servir de confirmation pour la Squadra Azzura d’un Totti au mieux de sa forme et qui a l’intention de ne pas s’arrêter devant des
Ukraniens.
Angleterre-Portugal constitue la quatrième affiche des quarts avec un handicap de taille pour des Portugais massacrés par le Russe Ivanov lors de son face-à-face historique face aux Pays-Bas. Résultat, le Portugal sera privé de plusieurs de ses titulaires contre une Angleterre de plus en plus confiante pour avoir joué, jusqu’ici, à l’économie au dépend parfois du beau jeu. A quoi bon s’époumoner sur une pelouse glissante si le seul coup de patte d’un David Beckam réussit à faire l’affaire ?
Armées. 100 nouveaux colonels et beaucoup de recalés !
Comme il fallait s’y attendre, les armées subissent à leur tour les effets secondaires des amputations budgétaires et du manque de crédit !
Ils sont finalement une centaine de nouveaux colonels à figurer sur le tableau d’avancement de l’année 2006. Une centaine sur près de trois cent prétendants légitimes. Soit encore près d’un tiers seulement d’admis. Il s’agit du fruit des dernières négociations entre une délégation des concernés, de
l’Etat-major, du ministère de la défense d’un côté et de l’autre la présidence de la République (cabinet militaire) et le ministère des finances.
Austérité oblige, l’Etat ne pouvait pas satisfaire tout le monde en même temps. Car, au début, il était prévu d’admettre au grade supérieur seulement une cinquantaine d’ayant droit. Cette situation ne pouvait donc que créer du mécontentement parmi les recalés. D’autant que d’aucuns décèlent dans certaines promotions la main invisible du népotisme et du clientélisme politique au détriment de la mérite et de la compétence sans parler des années de port de grade. Ce dernier critère reste pourtant très important pour les militaires surtout pour ceux qui n’ont pas fait l’objet de sanctions.
Ils sont très mal vus dans leurs familles et leurs autorités dépérissent auprès des subalternes quand ils sont obligés de porter le même grade au-delà de cinq ans.
Mise au pas
Au grade inférieur, c’est-à-dire parmi les « commandants » admis au grade de lieutenant-colonel, la mesure est aussi restée en travers de la gorge des malchanceux ! Une cinquantaine seulement sur 150 pont eu cette chance. Les cent autres devront enfiler les m^mes nombres de boutons (quatre) pour une année supplémentaire. Dure réalité qui risque d’alourdir l’atmosphère dans les camps où le surpeuplement au niveau de chaque grade est déjà insoutenable.
A noter que la gendarmerie, la marine, l’armée de l’air et les médecins militaires sont tous concernés par ces non
Dernier concert de la saison scolaire avec Fenoamby à Paris.
Un concert endiablé et une ambiance surchauffée... les superlatifs manquent pour évoquer le moment magique que Fenoamby et ses musiciens ont fait vivre le 24 juin dernier au New morning à Paris.
Plus deux heures de spectacle, pendant lesquelles l'inventeur du Regassy, a donné le maximum.
A l'occasion de la sortie de son nouvel album "Tany Malaza", Fenoamby, Marius Fontaine de son vrai nom, avec le chanteur Sénégalais Woz, le saxophoniste camerounais King Blaise ont livré un set d'une profondeur et d'une puissance infinies.
Une centaine de fans se sont donnés rendez-vous pour ce dernier concert de la saison scolaire et ont partagé l'émotion de l’artiste.
On était tout à fait d'accord pour dire que c'était un super concert, un magnifique concert, le New morning était plein de gasy et surtout des ami(e) s de Madagascar, le son était bon et l'ambiance excellente.
... suite sur madamaki.com
ci
contre :Les amies de Madagascar
... Les photos
prises par LaComm'cliquez ici
>>
Le
13ème doigt de LaComm' 27/06/2006
"Avant
de rejoindre ma Normandie... 26 juin à l'Ambassade"
Après avoir fait je ne sais combien de kms sous la pluie , on a réussi à se garer pile poil dans la rue de l'Ambassade à Paris....
46ème Célébration de l'Indépendance de MADAGASCAR.
Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur de Madagascar en France et auprès des pays compris dans sa juridiction et son épouse Madame RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO ont reçu plus de cinq cents invités à la Résidence de Madagascar à Paris, ce 26 Juin 2006, sous le signe de « FIHAVANANA » et de « FITIAVAN-TANINDRAZANA » pour la 46 ème célébration de l'Indépendance de Madagascar.
On a pu constater la présence de personnalités et de représentants de la Famille RAINIZAFIMANGA à cette mémorable réception.
Son Excellence Monsieur RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO Ambassadeur de Madagascar en France a souhaité, au nom du Président de la République, Marc
RAVALOMANANA, ainsi qu'à celui du Gouvernement Malgache, à tous les Malgaches de France et des pays de sa juridiction de passer une agréable Fête.
La réception agréablement festive s'est déroulée jusqu'à tard dans la soirée, accentuée par la programmation artistique et un repas typiquement malgache dans la meilleure des ambiances.
Remerciements chaleureux à Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur de Madagascar en France et son épouse Madame RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO, sans oublier tout le personnel pour leur très chaleureux accueil.
Bonne semaine à tous, Shoan
Remise de peine - Ravalomanana desserre l’étau sur les détenus de 2002
Ravalomanana (à dr.) s’est fait une image de démocratie devant l’opinion internationale.
Une décision en toute finesse. Les effets politiques de la grâce générale, accordée par le président Marc Ravalomanana à l'occasion de la fête nationale, commencent à apparaître. Sans tambour ni trompette, le chef de
l'Etat, loin de se plier à l'exigence d'une amnistie imposée par l'opposition, règle le cas des prisonniers concernés par les événements de 2002, alors que la fin de son mandat approche.
A l'image de l'ancien ministre Ndrianasolo, qui devrait purger sa peine jusqu'au 27 juin 2007, bon nombre de détenus impliqués dans ces événements bénéficieront de la récente remise de peine de douze mois annoncée par le président
Ravalomanana. Ils devraient bientôt retrouver leur liberté, le temps de régler les papiers administratifs.
Condamné pour atteinte à la surêté intérieure de l'Etat en 2002, le capitaine de frégate avait déjà vu sa peine ramenée de dix à cinq ans après son procès en appel. La grâce, décrétée par le chef de
l'Etat à plusieurs occasions, dont celle du 29 mars dernier, permettrait à l'ancien
ministre de sortir de prison dès le lendemain des fêtes nationales.
Le cas du général Polycarpe ressemble fort à celui de l'ancien ministre des Sports. Lui aussi devrait sortir de prison d'ici un mois, le 27 juillet 2006 pour être précis.
Quatre ans après l'avènement du président Marc Ravalomana, bon nombre de détenus "politiques", selon l'opposition, ont été libérés. En quelques chiffres, 235 détenus ont déjà recouvré leur liberté, six ont trouvé la mort en prison, tandis que 75 ont bénéficié de la série de grâces décidée par le chef de
l'Etat.
Réhabilitation.
Au total, seules 31 personnes restent emprisonnées à l'heure actuelle, ou sous la coupe d'une condamnation judiciaire, sur les 347 condamnés impliqués dans la crise post-électorale de 2001. Dix-sept purgent leur peine à Antananarivo (huit à Tsiafahy et neuf à
Antanimora). Mais la liste pourrait encore se réduire à mesure que le règlement administratif lié à la dernière grâce présidentielle
avance.
Sur ces 31 prisonniers, il ne reste plus que quelques figures marquantes du précédent régime, dont l'ancien président Didier Ratsiraka et l'ancien vice-premier ministre Pierrot
Rajaonarivelo, en exil. Il en est également des militaires, très actifs à l'époque, comme le colonel Assolant
Coutiti.
D'une manière ou d'une autre, le gouvernement a toujours trouvé l'astuce pour libérer les prisonniers sans les absoudre. C'est le cas de Tantely
Andrianarivo. L'ancien premier ministre, qui avait purgé une partie de sa peine à
Antanimora, a été évacué en France pour se faire soigner. Bénéficiant de la citoyenneté française, il ne peut pas faire l'objet d'une extradition, du moment qu'il y reste.
L'ancien gouverneur de Mahajanga, Etienne Hilaire
Razafindehibe, a également été libéré à la suite d'une grâce décidée par Marc
Ravalomanana, juste avant la visite présidentielle dans sa région natale, à
Antsohihy. Il en a été de même pour le général Jean Paul
Bory, ancien chef d'état-major de la Gendarmerie nationale.
Certains anciens prisonniers "politiques" ont même été réhabilités dans leur fonction. C'est le cas de l'ancien ministre de la Sécurité publique, Azaly Ben
Marofo.
Les résultats actuels du traitement des prisonniers "politiques" reflètent le style de gouvernement du président
Ravalomanana. Ce dernier ne se plie jamais à la pression de ses adversaires. Les multiples décisions présidentielles ont l'avantage de contourner l'exigence de l'opposition concernant l'amnistie tout en semant la zizanie.
L’ancien ministre de la Jeunesse et des sports,
Ndrianasolo, a purgé sa peine.
Il arrive en même temps à ménager la susceptibilité d'une partie de son propre camp.
L'opposition réclame sans cesse l'amnistie. "L'Exécutif a déjà usé du pouvoir que la Constitution lui a conféré. Le reste appartient au Parlement", a indiqué le premier ministre Jacques Sylla. En connaissance de cause, le chef du gouvernement mise sur l'intransigeance des députés Tim sur la question.
Iloniaina A.
Sobika.com
26/06/2006
Le 4ème pouvoir...fantôme
La Presse est présentée dans le monde comme étant le 4ème pouvoir après le pouvoir éxécutif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif. A juste titre si on considère que la presse fait la pluie et le beau temps, fait l'information...et la désinformation. Pour ce qui est de Madagascar, la presse locale ne jouit pas d'un réel pouvoir sur la vie politique et sur les citoyens. Pourquoi ? Sans doute parce que la presse malgache est diffuseur d'informations ( normal ) mais elle n'est pas encore assez créatrice d'information et surtout, elle ne s'appuie pas sur des sujets de sociétés forts. Par exemple, en France, la presse n'hésite pas à faire la une pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines sur des sujet précis ( le CNE, les Clearstram...). A Madagascar, les sujets sont traités au jour le jour et ne tiennent pas 2 jours de suite en une ! Le cas des 4X4 (encore !) ou bien d'autres sujets, auraient pu faire de bons papiers à développer et à investiger mais cela n'a fait l'objet que d'une information générale parue 1 fois ! Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas encore dans un journalisme d'investigation mais dans un journalisme de diffusion et c'est pour cela que la presse malgache n'est pas un 4ème pouvoir. La presse diffuse plus qu'elle n'informe mais surtout elle n'interpelle pas assez le lecteur sur des sujets qu'elle aurait elle même choisie de développer. Ce n'est donc pas tant une question de censure ou d'auto censure, mais plutot une question de ligne éditoriale à définir qui fait de la presse malgache une presse sans pouvoir.
Express
Mada 27/06/2006
UN AN DE REMISE DE PEINE - 5000 PRISONNIERS LIBÉRÉS
Marc
Ravalomanana, chef suprême des armées, passe en revue les troupes.
Le chef de l'Etat répond d'une manière partielle à la demande d'amnistie de l'opposition par une mesure de grâce, en toute finesse. La grâce risque de diviser l'opposition.
Le pouvoir maintient, vaille que vaille, sa ligne de conduite. La grâce générale, pleine d'astuces, décidée par le chef de
l'Etat, confirme la position, inflexible, du gouvernement, répondant à l'opposition dans son insistance pour une amnistie.
"En cette célébration de la fête de l'indépendance, j'ai décidé de donner une grâce de douze mois à ceux qui se sont égarés", a annoncé le président Marc Ravalomanana dans son message à la Nation, samedi, à l'occasion de la fête nationale.
La grâce promise par le chef de l'Etat est "générale", selon l'explication de Noël
Rakotondramboa, secrétaire général à la Présidence. Elle touche près de 5 000 détenus, selon Lala
Ratsiharovala, ministre de la Justice.
La seule condition au décret présidentiel concerne la sélection des bénéficiaires. La décision présidentielle s'applique aux prisonniers, condamnés d'une manière définitive ou qui renonceront aux voies de recours.
Sur le plan politique, ce décret présidentiel confirme la position du gouvernement sur l'amnistie, réclamée à cor et à cri par
l'oppo- sition. Le chef de l'Etat contourne ainsi la demande, tout en y répondant mais d'une manière partielle.
Malgré les affirmations de Manandafy Rakotonirina et de Marson
Evariste, conseillers du président de la République, le chef de
l'Etat n'a pas encore accédé à la demande d'amnistie. "L'Exécutif, par l'intermédiaire du président de la République, a déjà pris l'initiative suivant le pouvoir que la Constitution lui a conféré : la grâce", a répété le premier ministre Jacques Sylla.
L'Exécutif refile ainsi la patate chaude au Parlement pour régler la délicate question de l'amnistie. Et ce, en "oubliant" le contexte relatif à la déclaration du président
Ravalomanana, à Antsiranana en 2003, en faveur de cette amnistie.
La grâce générale annoncée par le président Ravalomanana répond pourtant, même en partie, aux réclamations de l'opposition. Elle devrait faire réfléchir les prisonniers liés aux événements de 2002. Et cela, juste à la veille des élections présidentielles.
Consentement implicite.
Bon nombre des 340 détenus liés à la crise post-électorale ont été accusés et reconnus coupables d'atteinte à la sûreté de
l'Etat. Ils devraient, en général, finir de purger leur peine d'ici un ou deux ans. La mesure annoncée par le président Ravalomanana devrait logiquement les libérer de prison, en cas de renoncement à l'appel ou à la cassation.
Mais à l'image de l'ancien député Merci Ratoabolamanana, dit
Ra-Merci, ou de Voninahitsy Jean Eugène, beaucoup de détenus hésitent à franchir le pas. "Une acceptation de la grâce signifie un consentement implicite des faits reprochés aux prisonniers, dans leur prise de position en 2002", a expliqué l'un des proches de l'ancien élu
d'Antsirabe
Le couple présidentiel encadrant le n°1 botswanais, Festus
Mogae.
Selon la Garde des sceaux, Lala
Ratsiharovala, la décision du président Ravalomanana est également "importante" aux yeux de la Justice. La libération de 5 000 prisonniers devrait participer au désengorgement des prisons. En revanche, c’est l'insécurité qui en pâtira, étant donné que la décision ne fait pas de distinction entre un criminel notoire et un faussaire ou un auteur de chèque sans provision.
Tribune 27/06/2006 Ecole nationale de la Magistrature et des Greffes
Appui à la formation des auxiliaires de justice
Une cérémonie de signature de convention de coopération entre l’Ecole nationale de la Magistrature et des Greffes (ENMG) et l’Ordre des Avocats s’est déroulée hier à Tsaralalàna. Il s’agit d’une mission d’appui au programme de consolidation de l’Etat de droit à Madagascar, qui intervient dans les secteurs de la justice, des prisons, de la police et des douanes.
Dans le domaine de la justice, l’une des parties du programme consiste en un appui à la formation des auxiliaires de justice. Cette action a débuté dans la semaine du 19 au 23 juin 2006 avec le financement d’une session de formation des formateurs du nouvel Institut de formation professionnelle des avocats, assurée par trois avocat au barreau de Lyon.
Le programme de l’Union européenne se poursuivra avec un appui à la formation des avocats stagiaires puis à la formation continue des avocats déjà en activité. Elle comportera en outre, un soutien à la formation continue des huissiers de justice et à la formation des notaires.
La cérémonie d’hier a été présidée par le Premier ministre Jacques Sylla, en présence du ministre de la Justice, des ambassadeurs de France et de l’Union Européenne.
LaGazette
30/06/06
Investissements étrangers: L’instabilité fait peur !
Sa
Les résultats d’une enquête réalisée entre mai et novembre 2005 dans 15 pays d’Afrique par l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel) montrent que la stabilité est la principale préoccupation des investisseurs étrangers à Madagascar. La stabilité économique est citée en premier lieu. Quand la monnaie nationale se déprécie de plus de la moitié de sa valeur en quelques mois, quand parallèlement l’inflation frôle la barre des 30 %, quand les taux bancaires s’envolent, on comprend pourquoi les investisseurs étrangers élisent ce facteur comme le plus important. D’abord, ils n’ont pas l’habitude de vivre pareille situation chez eux mais ensuite, cette instabilité rend pratiquement impossible une gestion saine et efficace à même de créer et d’assurer des profits qui, entendons-nous bien, est la principale sinon la seule motivation des investisseurs en décidant d’injecter leurs fonds dans la Grande Ile.
Vient ensuite la stabilité politique. Ce qui est on ne peut plus normal. On se remémore encore la toute récente crise post-électorale de 2002 dont certains sinon de plus en plus de personnes de tous bords redoutent la réédition après le 3 décembre prochain. Le régime lui-même se prépare d’ailleurs à l’éventualité mais curieusement, il ne cherche pour autant pas à désamorcer la bombe par le dialogue ou d’autres mesures d’apaisement comme l’amnistie. A croire qu’il souhaite effectivement la réalisation du risque pour le pays.
Enfin, l’une des principales préoccupations des investisseurs étrangers est leur sécurité physique. La série de kidnappings de «karana», les braquages à main armée chez des capitaines d’industrie et même au domicile d’un diplomate en sont certainement pour quelque chose. Depuis, la situation s’est un petit peu améliorée mais les retentissements de ces tristes faits divers à l’extérieur sont tels qu’ils risquent de rester dans les mémoires pendant un certain temps.
Publié la semaine dernière, le rapport de l’ONUDI tombe à point nommé pour Madagascar qui est en train de préparer de nouveaux textes réglementaires sur les investissements. Madagascar qui figure pour le moment dans le groupe des pays (ayant fait l’objet d’enquête) ayant vu leur climat d’investissements se dégrader depuis la précédente enquête de 2003. L’ONUDI résume notamment le cas Madagascar par une situation « pas claire ». Il est vrai que la politique de développement du pays a toujours manqué de lisibilité avec des changements fréquents de dispositions et des déclarations surprises comme la loi sur la détaxation ou encore le remplacement du DSRP par le MAP dont la confection privilégie l’approche participative comme pour le DSRP. Si ce n’est pas de l’hypocrisie dont l’Etat a l’habitude dans ses dialogues avec la société civile, on ne peut rien attendre d’autre de ces propagandes avant l’heure que les mêmes conclusions recueillies lors des ateliers sur le DSRP, les besoins et les souhaits n’ayant pas changé alors que la pauvreté s’est aggravée.
En tout cas, les résultats de l’enquête de l’ONUDI doivent servir de document de travail pour ceux et celles qui pensent réellement vouloir promouvoir les investissements en général et les investissements étrangers en particulier. Car au-delà des traditionnelles tracasseries administratives et du coût élevé des taux bancaires, le rapport comporte des révélations assez surprenantes.
Ainsi, l’insuffisance voire l’absence d’une main-d’œuvre qualifiée préoccupe plus les investisseurs étrangers que le coût du travail, les mesures incitatives, le cadre réglementaire et la qualité des infrastructures. On remarquera par ailleurs que le statut de zones franches ne figure pas parmi les principaux facteurs d’attraction pour les investisseurs étrangers, ce critère est cité en 18ème position sur les 26 retenus. Peut-être que les réponses obtenues par l’ONUDI à Madagascar ont préféré un statut de droit commun avec des mesures incitatives. Deux indices confirment cette hypothèse : primo la taille du marché local est classé en 13ème position des critères de priorité et, secundo les avantages offerts par l’AGOA ne figurent qu’en 19ème place. Sur ce dernier point, on s’étonne qu’en dépit que les Etats-Unis, à travers l’AGOA, et l’Union européenne, à travers la disposition «tout sauf les armes», offrent exactement les mêmes franchises douanières à nos produits, la disposition européenne figure en toute dernière place. Le marché européen serait-il moins attractif pour les investisseurs étrangers de Madagascar que les clients américains? L’exportation intéresse-t-elle moins ces détenteurs de capitaux que le marché local?
Toujours est-il que le rapport soulève implicitement des questions sur la compétitivité de Madagascar en matière de flux d’investissements étrangers. Beaucoup d’études ont été déjà faites à ce sujet. Il importe aujourd’hui de prendre les décisions qui s’imposent. Mais quels que soient le cadre et les mesures incitatives, personne ne viendra tant que l’instabilité, économique et politique, persiste. En est-on au moins conscient ?
INVITATION
: les journées de Madagascar à l'UNESCO
Dans le cadre de la célébration de la fête nationale,
la Représentation permanente de la République de Madagascar auprès de l'Unesco
a le plaisir de vous inviter à honorer de votre présence les journées de Madagascar à l'UNESCO, 3e édition,
les 29 et 30 juin 2006
au Siège de l'UNESCO
125 avenue de Suffren
75007 PARIS
Métro : Cambronne ou Ségur
EXPOSITION
29 et 30 juin 2006, de 9 heures à 18 heures
Salle des Actes
Le patrimoine au féminin : coiffures et parures à Madagascar SPECTACLE
30 juin 2006, à 19 heures
Salle I
Concert de piano classique : Mahery Andrianaivoravelona
Défilé de coiffures et parures
Concert de jazz : Trio Jeanot Rabeson & Ella Rabeson
Représentation permanente de la République de Madagascar auprès de l'UNESCO
40 rue du Général Foy - 75008 Paris
Tél. : 01 93 34 77 / 01 42 93 92 52
Fax : 01 45 22 22 89
Courriel : depemadu@wanadoo.fr
www.repermadunesco.org
Invitation pour deux personnes
Pour des invitations supplémentaires,prendre contact par téléphone ou courriel
En collaboration avec :
l'Alliance internationale des femmes de France et de Madagascar (A. I. F. M.)
Hagamainty & Hasina Andriamanalina