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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Xinhuanet.com
29/03/2006
Madagascar : 9 cas suspects de dengue et de chikungunya rapportés dans la capitale
ANTANANARIVO, 25 mars (XINHUA) -- Neuf cas suspects de dengue et de chikungunya ont été rapportés depuis le début du mois dans la capitale malgache, Antananarivo, a indiqué samedi la presse malgache.
En provenance de Toamasina, ces 9 personnes, dont deux femmes, hospitalisées à Antananarivo, sont de passage dans la capitale.
Toamasina, premier grand port de Madagascar, situé à 360 km à l'est d'Antananarivo, a été frappé par les épidémies de dengue et de chikungunya depuis le début de février dernier.
D'autres cas ont été aussi rapportés dans des centres sanitaires privés. "Leurs cas ne pourront pas être déclarés tant que les résultats des analyses ne sont pas confirmés positifs par les laboratoires compétents dans les prochains jours", selon un docteur.
Quoi qu'il en soit, ce docteur n'a pas hésité à indiquer que la dengue et le chikungunya constituent une menace pour la capitale.
Le docteur a sensibilisé toute la population au renforcement de toutes les dispositions préventives préconisées par l'Etat, dont entre autres la lutte contre les pigûres des moustiques. Et ce, en utilisant les moustiquaires imprégnées d'insecticides, l'aspersion intra-domiciliaire d'insecticides, l'assainissement des gîtes larvaires, le respect de l'hygiène et de la propreté.
allAfrica.com
29/03/2006
Madagascar: Conseil international des jeux : Mamy Rakotoarivelo devient S.G.
La passation de service entre le S.G. sortant Tiana Raoelina et le S.G. entrant du Conseil international des Jeux Mamy Rakotoarivelo s'est tenue hier dans les locaux du comité olympique malgache.
Conforme à la charte des Jeux des îles, cette passation permet ainsi au président du Com d'agir en toute quiétude pour les Jeux des îles. Il a encore réitéré hier que le Com a proposé un changement de date si cela convenait à tous, mais n'a pas décidé du report de la réunion du CIJ. Présidé par le Seychellois Antonio Gopal, ce CIJ organisera sa prochaine réunion normalement en avril, à Madagascar. Et le rôle du S.G à ce moment là sera de faire passer aux membres du CIJ les nouvelles concernant les Jeux des îles tout comme la gestion des activités du CIJ, y compris l'envoi des convocations. Hier aussi a été l'occasion pour le président du Com d'annoncer qu'il y aura bientôt une réunion de toutes les entités concernées par les Jeux des îles, « ces jeux qui appartiennent en premier lieu au Comité International Olympique et par délégation au comité olympique régional tout comme au COM »
Midi Madagasikara (Antananarivo)
Anny A.
Les
Nouvelles 29/03/2006
Retour sur la révolte
du 29 mars 1947 et ses conséquences:
Pourquoi l’insurrection du 29 mars 1947 ?
La décolonisation de l’Afrique noire française n’a pas toujours été pacifique. En marge du patriotisme qu’elle démontre, l’insurrection du 29 mars 1947 résulte de la convergence de différents facteurs sociopolitiques nationaux et internationaux. Retour sur les événements
L’avènement de la seconde Guerre mondiale a fragilisé les métropoles, notamment sur le plan financier et militaire. La Grande-Bretagne a dû mobiliser deux millions d’Indiens pour renforcer son armée et la France 175 000 «indigènes» de l’Afrique noire et 275 000 de l’Afrique du Nord.
A Madagascar, 15 000 hommes ont servi sous les drapeaux français. La durée de la corvée a été prolongée jusqu’à plus de quatre mois en vue d’augmenter la production du riz. Le montant des impôts a également été accru. Les ressources agricoles ayant été monopolisées par les colons pour le ravitaillement de leurs troupes, la population souffre d’une importante pénurie en vivres.
Mais les Français doivent résister face à l’invasion allemande en 1940. Suite à la création du gouvernement vichyste, Diego-Suarez se trouve occupée par les Anglais. Les Malgaches comprennent alors que la France n’est pas invincible et qu’elle est fortement dépendante de ses colonies. Conjuguée à cette nouvelle vision, la misère endurée par la population à cause des efforts de guerre contribue au grossissement des réseaux indépendantistes des Patriotes nationalistes malgaches (Panama) et de la Jina, respectivement créés en 1941 et 1943.
En 1941, les Etats-Unis, l’Union soviétique et la Grande-Bretagne élaborent la Charte des Nations unies. La charte prône l’égalité des peuples et leur droit de disposer d’eux-mêmes. L’URSS condamne le colonialisme, attendant de la décolonisation un affaiblissement du bloc occidental et l’adhésion des peuples libérés au communisme. Les Etats-Unis, ancienne colonie émancipée, se montrent favorables à l’idée d’indépendance par principe. Le général de Gaulle promet alors lors d’une conférence à Brazzaville en février 1944, l’amélioration du sort des colonies.
L’indépendance par
tous les moyens
Dès le lendemain de l’après-guerre, les Anglais entament la libération de leurs colonies. Conformément à la promesse faite à Brazzaville, la France admet des représentants de leurs colonies au sein de l’Assemblée constituante. Mais il n’est nullement question d’autonomie. En outre, l’exploitation des «indigènes» et des productions agricoles continue pour combler les vides économiques provoqués par les destructions matérielles subies pendant la guerre.
L’Indochine (aujourd’hui Vietnam) sera la première à réagir face au silence de l’Hexagone. Le leader du mouvement nationaliste vietminh va autoproclamer l’indépendance du pays en mars 1946. Une importante répression sanglante va s’ensuivre. Mais Hô Chi Minh, fort du soutien de la population, entre en guerre contre la France.
Les deux députés représentant la Grande île au sein de l’Assemblée constituante réclament aussi l’indépendance du pays dans une proposition de loi datant du 21 mars 1946. L’Hexagone rejette leur revendication avec véhémence. A leur retour au pays, Raseta et Ravoahangy créent avec l’aide de Ratsimamanga le parti Mouvement démocratique pour la rénovation malgache (MDRM) pour sensibiliser le peuple sur les vrais desseins de la France.
Le parti ne tarde pas à avoir le soutien de la population et des autres mouvements. Le rejet de la proposition de loi et la réaction de la France face à l’action de l’Indochine convainquent la masse que la France n’est pas prête à accorder l’autonomie à Madagascar et qu’il faut passer par les armes pour l’obtenir. Un journal rapporte le paroxysme du malaise général en ces termes : «Un climat politique lourd et dangereux plane partout. Les esprits s’échauffent, les passions s’exaspèrent, les incidents se multiplient». Des sociétés secrètes attaquent les étrangers et les camps militaires dans diverses régions.
Inquiet de la situation, le ministre socialiste des Colonies, Marius Moutet, proclame, à la fin du mois de septembre, la «lutte contre l’autonomisme malgache». L’administration coloniale opte pour la division de l’opinion publique en fondant le Parti des déshérités de Madagascar (Padesm), constitué par des côtiers et des anciens esclaves. Le parti remet en cause la crédibilité du MDRM en responsabilisant le royaume «hova» de la colonisation de l’île. Cependant, l’ensemble de la population est gagné par l’idée de conquérir l’indépendance par tous les moyens. Raseta et Ravoahangy sont réélus au sein de l’Assemblée constituante en novembre, avec le futur écrivain Jacques
Rabemananjara.
Recours inéluctable
aux armes
Les trois députés déposent une condamnation de la technique de gestion civile coloniale auprès du Haut-commissaire le 13 janvier 1947. Certains membres provinciaux du MDRM, notamment ceux de la côte Est, les colons et les sociétés secrètes vont y voir le feu vert de la révolte.
Les mouvements nationalistes font leurs préparations dans la brousse. Ils ciblent particulièrement les points stratégiques du réseau ferroviaire, où abondent les étrangers et les camps militaires. Moramanga est le foyer de développement pour la partie nord et Manakara pour le sud. Début mars, les divers partis distribuent des tracts partout, jusque dans les campagnes pour inciter les gens à bouger au nom du MDRM. Derrière les prospectus est inscrit le présumé slogan du parti : «Nous ne réclamons pas l’indépendance, nous la prenons».
Du côté des colons, on entend des rumeurs infondées selon lesquelles les Malgaches préparent des actions contre les étrangers la nuit du 29 mars. En témoigne le télégramme du chef de la Sûreté, Marcel Baron : «Bruits ont été répandus dans certaines régions qu’une action serait entreprise contre Européens le 29 mars – stop – S’agit rumeurs sans fondement réel… et dont invraisemblance n’exclut toutefois pas vigilance». Mais aucune mesure ne sera prise pour vérifier la véracité des rumeurs et pour empêcher la révolte. En revanche, l’administration envoie une colonne de la capitale le 10 mars pour renforcer la garnison de Moramanga et pour pouvoir garder la situation en main.
Pendant ce temps, les insurgés de la côte Est s’attellent à fabriquer clandestinement des sagaies. Ils essaient aussi de rassembler des fusils de guerre et de chasse avec l’aide d’anciens combattants ulcérés par l’absence de reconnaissance de la «mère patrie». Ils disposeront en tout et pour tout de 250 fusils. La bénédiction des sorciers constitue alors l’ultime arme à laquelle les villageois se fient.
Le 27 mars, le MDRM diffuse dans les villages un télégramme demandant à chacun d’éviter la violence. Sans effet. Les rebelles y verront plutôt un feu vert simulé. Quant aux colons, ils font arracher les affichettes de certaines régions, décidés à en découdre avec les sociétés secrètes et le
MDRM.
Dossier réalisé par : Domoina Ratovozanany
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""Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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FIVOHA 30/03/2006
Midi Lundi
27 Mars 2006
Madagasikara INVITE
DU LUNDI
Cette
rubrique s’ouvre aujourd’hui à un politicien
atypique. En l’occurrence le président du FIVOHA
« Pas
de neutralité politique »
selon James Henri Randriamifidy
Recueillis par R.C.
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MM
– Présentez [votre association] "FIVOHA".
Que fait-elle, qui sont ses membres quelles sont ses idées
et finalités.
JHR
– [Je
ne peux présenter FIVOHA en tant qu'association].
FIVOHA se définit davantage comme un nouveau
terme générique spécialement inventé pour ouvrir et
élargir le débat sur les finances et les institutions
financières. Il peut encore être compris comme un mot
d'ordre de restauration globale des systèmes.
FI
de FIVOHA [peut certes être tiré de FIkambanana
qui est la traduction en malagasy du mot association,
mais] c'est aussi le préfixe de plusieurs autres mots :
FIsainana (réflexions) FIaraha-mientana (élan commun)
Fifanarahana (accord) Fifandaminana (entente
organisationnelle) ...
VO
vient
de VOla, traduction en malagasy de
argent qui est l'objet principal car selon l'adage c'est
le nerf de la guerre voire le nerf de la vie (ny vola ny
ozatrin'ny fiainana).
HA
est tiré de HArena, la fortune et la
richesse auxquelles tout individu et toute communauté
aspirent mais que tous ne possèdent pas également.
Autrement
VOHA est synonyme de LOHA quand on parle
d'embarcation, FIVOHA est donc l'action d'aiguisement de
l'intelligence de tout homme pour le rendre aussi
performant qu'un navire dont l'étrave a été bien formé
(lakana tsara voha).
MM
Par rapport à la situation qui prévaut actuellement,
quel est votre constat, quelle devrait être la place de
FIVOHA dans cette situation, le pays est-il entre de
bonnes mains ?
JHR
Selon
la foi chrétienne que je vis, on ne peut être
convaincu que le pays est entre de bonnes mains si nous
ne l'avions pas déjà remis sans réserve entre les
mains divines et qu'on ait remis son propre sort entre
ces mêmes sûres mains, [invisibles mais bien réelles].
Pour
ce qui est de votre question sur la situation qui prévaut,
[plus précisément sur l'appréciation des qualités et
conditions générales de vie à Madagascar], FIVOHA
se manifeste tout d'abord comme ressentiment profond et
expression ouverte de rejet du processus d'exploitation
humanitaire mis en oeuvre mondialement par des
superpuissances et groupes oligarchiques. FIVOHA
remet conséquemment en cause les dominations de groupes
financiers dont les actions égocentriques et pratiques
égoïstes détériorent la vie collective et
communautaire sur tous les plans.
FIVOHA
se présente également comme pensées et mémoires
des événements historiques, nationaux et mondiaux,
qui ont influé l'évolution des systèmes. Démarche
scientifique FIVOHA refuse la neutralité
politique, elle appelle à disséquer les
changements structurels et organiques opérés par les
dirigeants qui se bombardent à la tête des affaires du
monde [depuis la fin des temps]. Conscience FIVOHA
dénonce les monopoles établis et exercés par force et
malignité au mépris des conséquences négatives et
effets pervers sur
le déroulement de la vie des collectivités. [Présentement]
FIVOHA conteste les processus de réduction des
systèmes pour des raisons dites « prudentielles »
et met en exergue les méfaits humanitaires et sociaux
de leur maintien délibéré dans un état embryonnaire
et hydrocéphale, tel que nous pouvons le constater pour
le système financier à Madagascar.
MM
C’est un constat amer ! Avez-vous des solutions ?
Vision
futuriste de rénovation qui
s'impose à l'esprit face au dysfonctionnement à
corriger et au vide institutionnel à combler, FIVOHA
propose un plan stratégique de mobilisation générale
en faveur de la restructuration globale du système
financier à Madagascar. FIVOHA engage un processus
privatiste et sociétaire de multiplication numérique
des institutions pour surmonter les contraintes géographiques
et assurer une bonne couverture spatiale. Et pour la
rationalité fonctionnelle et articulation de la complémentarité
FIVOHA invite à la diversification des types et formes
juridiques et préconise la sectorisation actionnelle et
opérationnelle des objectifs de développement social,
de croissance économique et d'amélioration
environnementale.
|
[…
]Parties interview non parues
[Tenant
compte de son universalité, la problématique est
indistinctement soumise à l'appréciation des acteurs
et opérateurs de tous horizons, FIVOHA rapproche
et rassemble ceux qui s'approprient de la vision et les
exhortent à s'accorder librement par corps et
discipline, puis convenir stratégiquement sur les
missions unitaires, cellulaires et fédératives.]
[MM
Avez-vous des ambitions politiques, les moyens de vos
ambitions ?
JHR
Personnellement, j'ai toujours été un politicien à
part entière et me consacrai toujours
inconditionnellement au bien communautaire. Vivant
pleinement la liberté que Dieu m'accorde et que la
constitution me reconnaît, je ne ressens pas le besoin
d'aspirer à l'exercice d'une quelconque fonction
gouvernementale ou élective ; privatiste et autonomiste
par vocation, je suis convaincu que cela ne me
rapportera rien de plus. Et comme je ne servirai pas
mieux mon pays avec un titre politique, je préfère
laisser la course au pouvoir aux compétiteurs étatistes]
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Madagate
29/03/2006
LANCEMENT DE LA DESTINATION TOURISTIQUE MADAGASCAR EN ESPAGNE
Faisant suite à la 1 ère Mission Economique espagnole à Madagascar conduite par Son Excellence Monsieur Jean-Pierre RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO, organisée conjointement par l'Ambassade de Madagascar en Espagne et le Consulat de Madagascar à Barcelone du 7 au 15 Mars 2004, au sein de laquelle figurait « UCAVE », Groupement de plus de 200 agences de voyage de la Catalogne en Espagne, se trouvent actuellement à Madagascar, du 22 au 28 Mars 2006, certaines de ces agences pour prospecter sur place les destinations pouvant être offertes aux touristes espagnols et pour conclure avec des agences de voyage réceptives malgaches des accords de partenariat.
Cette seconde Mission spécialisée co-organisée par l'Ambassade de Madagascar en Espagne et le Consulat Honoraire de Madagascar à Barcelone est conduite par Monsieur Jorge CAMPINS FIGUERAS , Consul de Madagascar à Barcelone, laquelle comprend 12 agences de voyage espagnoles. Cette Mission sera notamment reçue en audience par Messieurs les Ministres des Affaires Etrangères et du Tourisme, ainsi que par Monsieur le Président de l'office National du Tourisme. D'autre part, un Work Shop , réunissant les agences espagnoles de voyage et leurs homologues réceptives malgaches est prévu pour le 28 Mars 2006, cette réunion de travail devant tirer les conclusions de la tournée que la Mission espagnole aura effectuée à travers les différentes Régions de Madagascar et aura à mettre en place, par différents accords, le dispositif qui aura pour objectif de faire de Madagascar une Destination majeure pour différents types de tourisme à Madagascar.
En effet, résultant de la 1 ère Mission effectuée par « UCAVE » en 2004, la vocation touristique de Madagascar s'est confirmée auprès du public espagnol. Parmi les 12 agences espagnoles de voyage présentes à Madagascar figurent en particulier : « ESTIBER », spécialisée dans les voyages sur mesure et les séjours de plongée sous-marine ; « OVER BONTOUR », spécialisée dans les voyages à la carte et de haut de gamme ; « VIATGES ALEMANY », spécialisée dans les séjours thématiques (randonnées, itinéraires en VTT, tourisme fluvial, etc…) ; « VIATGES TEMPS d'OCI » , spécialisée dans les destinations lointaines ; « EXOTIS », spécialisée dans les voyages individuels et de groupes personnalisés, en particulier dans le domaine culturel et l'archéologie, qui par ailleurs travaille avec les comités d'entreprises ; « VIAJES TREKKING et AVENTOURA », spécialisée dans les voyages de
trekking pour des touristes appréciant les voyages d'aventure ; « TARANNA CLUB », agence spécialisée dans la clientèle des managers et des professions libérales qui optent pour des destinations au Sud de Madagascar ; « BANOA », spécialisée dans les voyages d'aventure et alternatif aux destinations traditionnelles.
Parmi les Tour Operator malgaches réceptifs participant aux travaux devant aboutir à la mise en place du dispositif de promotion touristique espagnole à Madagascar figurent : « GASIKARA VIAGGI TOUR » ; « ILAY TOURS » ; « ISLAND CONTINENT TOURS » ; « JACARANDA DE MADAGASCAR » ; « LE VOYAGEUR » ;« MADAGASCAR DRONGO TOURS » ; « MADAGASCAR EXPLORER » ; « MALAGASY TOURS » ; « SETAM » ; « TROPIC TOURS & TRAVEL » .
En outre, il est prévu qu'un reportage télévisuel soit réalisé, lequel viendra opportunément en appui à ce dispositif pour mieux faire connaître encore en Espagne la Destination touristique malgache.
(SOURCE: AMBASSADE DE MADAGASCAR EN FRANCE )
Nosintsika 30/03/2006
D'autres pays européens sont en proie à une agitation sociale. On en parle peu
Salut à tous,
En complément de "La France vue de l'exterieur à l'occasion du CPE", une chronique mettant l'accent sur : "D'autres pays européens sont en proie à une agitation sociale. On en parle peu"
Bref, chacun sa manière de protester, puis de construire.
@ +
Les moderateurs Nosintsika
Isabelle Dath - RTL Etranger 30/03/06
Le CPE vu de l'étranger
Quatre mois après les émeutes des banlieues, la France refait, avec le CPE, la "une" des journaux étrangers. Philippe Douste-Blazy en a reçu mercredi les correspondants à Paris. Disons qu'ils sont partagés entre sarcasmes et perplexité.
Ils y vont de bon coeur, avec des questions du type : "Dominique de Villepin n'est-il pas arrivé au terme de son CPE ?", "Pourquoi ce silence assourdissant de Jacques Chirac ?", "Vos jeunes ne seraient-ils pas plus conservateurs que révolutionnaires ?" C'est conforme à ce qu'on lit dans leurs journaux. Et ils ne sont pas toujours bien inspirés. Ceux qui ont les systèmes les plus flexibles sont les premiers à nous donner des leçons. Sans parler de ceux qui ont perdu le sens des proportions, comme cette présentatrice de CNN qui a comparé la confrontation entre manifestants et policiers à la place Tienanmen.
Plus sérieusement, ce n'est pas le CPE qui est remis en cause. Les critiques tournent autour de trois thèmes : la méthode Villepin, trop rigide ; notre manie de manifester, "aussi connue", dit la presse américaine, "que nos fromages" (ça m'aurait étonné qu'elle ne saisisse pas l'occasion pour parler de nos fromages qui puent !). Ce serait, paraît-il, dans nos gènes : de vielles réminiscences de notre côté révolutionnaire.
Et le troisième point, c'est l'incapacité de la France à se réformer.
C'est surtout ça. Une dénonciation en règle de son immobilisme, de son refus de concéder certains acquis dans un monde changeant, de vouloir préserver à outrance un modèle social obsolète. Elle fait donc ses révolutions à l'envers : pas parce qu'elle veut des réformes, mais parce qu'elle les refuse. Si on veut résumer l'image de notre pays à l'étranger aujourd'hui : c'est une France ringarde, froussarde, frustrée, engourdie, qui vit à côté de ses pompes. ça vous suffit ?
D'autres pays européens sont en proie à une agitation sociale. On en parle peu.
Ce sont les manifestations, et surtout les violences, qui nous valent ce traitement de faveur. Mardi, la Grande-Bretagne a connu une grève comme elle n'en avait pas eu depuis 1926 : 1,5 millions de fonctionnaires contre la réforme des retraites ont cessé le travail. Pas un manifestant dans la rue. En Allemagne, agents de la Fonction publique, médecins, et maintenant l'industrie automobile, sont touchés par des grèves. Mais sans défier le gouvernement, juste pour faire pression sur le patronat. La différence est là.
Quelle que soit l'âpreté du conflit, ni le patronat ni les syndicats n'appellent le pouvoir politique en renfort. Même quand il touche la Fonction publique, donc l'Etat fédéral. Depuis deux mois, les services publics du Bade-Wurtemberg sont en grève, du jamais vu depuis quatorze ans. Cela n'a eu aucune incidence sur les élections régionales de dimanche. Et pendant la campagne, les ténors politiques n'en ont pas dit un mot, parce les électeurs ne leur en ont pas parlé ! Allez leur demander maintenant de comprendre ce qui se passe chez nous !
Revue de presse
LA BATAILLE DU CPE - La presse européenne devant le spectacle d'une France bloquée
Après la vague de manifestations du 18 mars et face à la surdité du gouvernement, la mobilisation contre le contrat première embauche ne faiblit pas. La presse européenne réagit à cette énième confrontation franco-française opposant l'arrogance du pouvoir à la colère de la rue.
"Plus de 1 million d'étudiants, de lycéens et de sympathisants ont rejoint les manifestations majoritairement pacifiques et joyeuses contre le CPE dans 160 villes françaises le samedi 18 mars. Mais, à Paris, des batailles de rue mouvementées ont duré pendant six heures après la fin des manifestations. Un de ces affrontements, près de la place de la Nation [lieu d'arrivée de la manifestation], semblait impliquer des bandes multiethniques issues des banlieues défavorisées qui cassaient des vitrines de magasins et brûlaient des voitures", rapporte The Independent de Londres. Les syndicats français ont adressé un ultimatum au gouvernement de Dominique de Villepin pour qu'il retire sa loi avant lundi 20 mars au soir. Dans le cas contraire, une grève générale ou "interprofessionnelle" sera lancée.
"Nous ne voulons pas devenir la génération low cost." Des lycées de banlieue à ceux des quartiers bourgeois, ce sont partout les mêmes slogans. 22 % des jeunes Français de moins de 26 ans sont actuellement au chômage, chiffre qui atteint 50 % dans les banlieues. C'est le record d'Europe", note le Corriere della Sera. Le quotidien italien cite le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour qui la réforme du marché du travail est inéluctable : "On ne peut pas continuer à vivre dans l'illusion que l'on peut garantir les choses comme elles étaient dans le passé. On doit réformer, mais dans le dialogue, avec les partenaires sociaux."
Dans un article intitulé "Le pouvoir des lycéens", la Frankfurter Allgemeine Zeitung s'étonne qu'en l'espace de quelques semaines "une minorité d'étudiants et de lycéens bien organisés ait réussi à transformer une réforme limitée du marché du travail en un symbole du destin de toute une génération". La
"réinterprétation idéologique" du CPE comme "sacrifice d'une génération sur l'autel de l'arbitraire des employeurs" est le fait "d'organisations très actives dont la sphère d'influence comprend même les lycées", estime le quotidien libéral allemand, selon lequel les événements actuels sont le résultat d'une crise chronique de l'éducation qui remonte aux années 1970, lorsque le président Giscard d'Estaing a commencé la "politique de nivellement par le bas dans l'éducation publique".
Le CPE, c'est "une bombe à retardement pour la droite", titre El País. "Normalement, le grand bénéficiaire, dans le camp de la droite, devrait être le rival de Villepin, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui verrait ainsi s'enfoncer le candidat de Jacques Chirac et s'ouvrir le chemin vers la candidature présidentielle. Mais ce n'est pas le cas", note le quotidien national espagnol de centre gauche. "Parmi les sarkozystes, on craint que la chute de Villepin n'entraîne leur champion ou que Chirac lui fasse le cadeau empoisonné de le nommer au poste de chef du gouvernement. C'est pourquoi la consigne est : nommons Michèle Alliot-Marie [la ministre de la Défense], la dernière chiraquienne."
"La rue est un vecteur d'expression sociale et politique", estime Le Jeudi, journal luxembourgeois, dans un éditorial. "Par contre, le fait que dans une vieille démocratie elle joue ce rôle quasi systématiquement et s'impose comme un complément des débats parlementaires est plutôt exceptionnel. La France en est l'exemple type. L'annonce d'une réforme suffit à lancer les cortèges de protestation. C'est peut-être ce qui fait le 'charme' de la France, même si, vue de l'extérieur, la multiplicité des conflits laisse l'observateur perplexe. Il en est ainsi du contrat première embauche (CPE), une réforme de lutte contre le chômage lancée par le gouvernement de Villepin et adoptée par les députés. Pourtant, elle jette les étudiants – qui y voient une institutionnalisation de la précarité – dans les rues."
"Ce n'est pas le CPE en soi qui pose problème, mais bien plutôt le fait qu'il ouvre une brèche dans un dispositif légal et réglementaire fondamentalement dissuasif pour l'emploi", écrit La Tribune de Genève. "Car, si la France connaît un taux de chômage élevé, et particulièrement chez les jeunes, ce n'est pas que sa main-d'œuvre serait moins qualifiée qu'ailleurs, mais uniquement que les employeurs hésitent à embaucher des travailleurs qu'il leur sera ensuite très difficile de licencier." Le quotidien suisse stigmatise le Code français du travail, "l'une des législations les plus rigides qui soient".
Dans le quotidien britannique de gauche The Guardian, Stuart Jeffries défend un point de vue différent. "Pourquoi les Français sont-ils si prompts à descendre dans la rue ? Peut-être parce que, à la différence des Britanniques, ils ont encore quelque chose à perdre."
Courrier international
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=61218&provenance=accueil&bloc=16
VU D'AMÉRIQUE - Les jeunes français ont des idées de vieux
La presse américaine regarde d'un œil moqueur la révolte des "jeunes bourgeois" contre le CPE qu'elle compare aux émeutes des "jeunes de banlieue" de novembre dernier. Pour les Américains, ces manifestations ne sont qu'une preuve de plus de l'immobilisme français.
"C'est le printemps, et les Français manifestent à nouveau", s'amuse le Los Angeles Times. "Cette fois-ci, ce sont les étudiants des universités et les syndicats qui protestent contre une réforme mineure du code du travail, nécessaire pour résoudre les problèmes qui ont provoqué la révolte des jeunes de banlieue à l'automne dernier. Si les manifestants obtiennent ce qu'ils veulent et que la loi est retirée, le taux de chômage des jeunes restera très élevé, ce qui sans aucun doute fera naître de nouvelles émeutes. Ainsi vont les choses dans la politique française", estime le quotidien américain.
"Les étudiants français auront sans doute de bonnes notes en engagement citoyen, mais zéro en économie." Pour le LA Times, la loi instaurant le contrat première embauche (CPE) n'a rien de "révolutionnaire" et il est normal d'alléger les difficultés auxquelles font face les employeurs pour licencier. "Les jeunes ont raison sur un point : cette nouvelle loi est discriminante, elle crée une seconde classe de jeunes travailleurs, moins bien payés que leurs aînés. Une attitude intelligente serait de demander que les garanties soient assouplies pour l'ensemble des salariés. A la place, ils exigent les mêmes protections qui garantissent la sécurité à certains mais sont préjudiciables à tous ceux qui cherchent du travail", dénonce le quotidien.
"La France a plus de mal que les autres nations européennes à s'adapter à la mondialisation de l'économie, surtout parce que les Français préfèrent accuser 'le capitalisme anglo-saxon', c'est-à-dire l'ouverture des marchés, plutôt que d'examiner leur propre politique dévastatrice. Villepin, qui paie un fort tribut politique pour son bon sens, devrait s'accrocher. La loi sur le travail des jeunes ne va pas assez loin, mais c'est déjà ça", conclut le LA Times.
Après les jeunes des banlieues, "ce sont les étudiants privilégiés des universités qui protestent contre ce qu'ils estiment être une attaque contre le droit inné d'un emploi à vie", ironise également l'International Herald Tribune. "Dominique de Villepin a très mal présenté et vendu sa loi aux étudiants, aux syndicats et à l'opinion publique. Mais sa loi est une tentative bonne et nécessaire pour remédier à un problème sérieux. La réaction des étudiants – et des syndicats prêts à sauter sur n'importe quelle occasion pour faire une démonstration de force – est égoïste et hors de propos. La résistance à la loi est moins fondée sur les pour et les contre que sur la défense de la sécurité de l'emploi que les Français – du moins ceux qui ont un emploi – considèrent comme sacrée. Avant que la situation ne s'aggrave, les étudiants devraient cesser de défendre des privilèges et répondre à l'appel du président Chirac pour un dialogue constructif sur la façon de résoudre les problèmes auxquels doit faire face leur génération."
Pour The Wall Street Journal, le recours systématique des Français aux manifestations de rue est le signe d'une "démocratie chancelante". "Les Chambres et les élections sont faites pour que les questions complexes soient discutées calmement. Mais la loi n'est passée qu'après très peu de discussions au Parlement, et grâce à une procédure spéciale. Elle est l'idée de Dominique de Villepin, un dirigeant non élu et dauphin du président impopulaire Jacques Chirac. De plus, l'Assemblée nationale est notoirement indifférente aux soucis des électeurs."
Pour le quotidien américain, "le problème est que, malgré de nombreuses révolutions, les Français n'ont jamais réussi à instaurer un système politique à la fois durable et flexible". De plus, "les fonctionnaires qui s'accrochent à leurs postes médiocres mais sûrs prennent en otage le reste des Français et les terrorisent en paralysant les trains ou en coupant l'électricité. L'Etat subventionne ainsi sa propre opposition, qui se dresse contre le moindre effort pour moderniser la France. En marchant aux côtés des syndicats, la jeunesse française d'aujourd'hui demande elle aussi des privilèges et un emploi médiocre mais sûr. Drôle de rêve pour des jeunes de 20 ans ! Les protestations actuelles pourraient être l'occasion d'une refonte constitutionnelle. Quand quelques milliers de personnes revendiquent le droit légitime de faire la loi pour des millions de gens, un pays ne peut plus se qualifier de république démocratique."
"En observant les manifestations en France, il est tentant pour nous, Américains, de les considérer avec mépris et dédain. Certes, ces jeunes doivent réaliser que leur quête de garanties pour un travail à vie est complètement contre-productive. Mais nous pouvons apprendre quelque chose nous-mêmes de l'action des manifestants", considère USA Today. "Ces manifestations illustrent jusqu'où peuvent aller les gens pour préserver leurs acquis et leurs privilèges, et fermer les yeux sur les coûts, au point de miner leurs perspectives d'avenir et celles de leurs enfants. Si les Etats-Unis n'ont pas adopté les mêmes mesures de protection que les Etats européens après la Seconde Guerre mondiale, il reste que dans certaines entreprises américaines, comme General Motors, les salariés sont autant accrochés à leurs privilèges que les Français, même si cela signifie la faillite de l'entreprise. A une plus grande échelle, le débat sur la sécurité sociale dans notre pays est touché par le syndrome français. Grâce à l'allongement de l'espérance de vie, la retraite des baby-boomers et l'explosion des coûts médicaux entraînent le gouvernement et l'économie américaine vers un abîme, mais ceux qui reçoivent ces avantages ne souhaitent pas des réformes pourtant nécessaires pour éviter une crise. Les Etats-Unis protestent beaucoup moins que la France dans les rues, mais ils font face au même manque de volonté à envisager l'avenir. Et cela donne peu de raison aux Américains de se sentir contents d'eux-mêmes ou supérieurs", conclut le journal.
Lire aussi le dossier de couverture de Courrier international de cette semaine : CPE : Contre-Pouvoir Etudiant.
Hamdam Mostafavi
23/03/2006 00:47 - L. Boyer de St-Etienne
Le mythe du capitalisme triomphant
Je suis effaré et abasourdi par les commentaires de ces journaux américains sur les manifestations
anti-CPE.
Faisant moi-même partie de cette catégorie de personnes qui "s'accrochent à leur poste médiocre mais sûr", puisque je suis fonctionnaire, je le dis haut et fort : nous n'avons aucune leçon à recevoir des
Etats-Unis.
Oui, à 20 ans je rêvais d'un "emploi médiocre mais sûr", et je revendique le droit pour chaque individu de ne pas faire de son travail un sacerdoce, au détriment de son épanouissement personnel via son temps libre, consacré aux loisirs et à la vie de famille.
Je remarque d'ailleurs une contradiction dans les propos : comment peut-on parler à la fois de "privilèges" et d'"emploi médiocre" pour la même situation professionnelle ? Sans-même s'en rendre compte, les journalistes mettent le doigt sur ce qui est devenu un vrai luxe (et non une médiocrité) : la non-précarité, la stabilité professionnelle.
On nous parle de faillites d'entreprise, mais qui se soucie de la faillite de l'écosystème mondial due à cette nouvelle forme de capitalisme ? On oppose les "jeunes bourgeois" et "jeunes de banlieue", mais on oublie de préciser que c'est justement ces derniers qui seront les premières victimes de la précarisation par le
CPE.
On considère les manifestations comme le signe d'une "démocratie chancelante", pour défendre des "privilèges", alors qu'elles ont été, depuis deux siècles, l'outil de la lutte des défavorisés contre justement les privilèges de la classe dirigeante.
On nous parle de "moderniser", quand il s'agit en fait de précariser.
On donne "zéro en économie" aux manifestants alors que c'est de qualité de vie et de conditions de travail qu'il s'agit.
Lorsque "USA Today" fait un mea culpa, c'est pour aller plus loin encore dans le sens des autres journaux, redoutant que son pays puisse sombrer, à l'instar de la France, dans le combat pour la préservation des "privilèges", qui en réalité sont les derniers vestiges d'une certaine qualité de vie des salariés.
Sincèrement, les Etats-Unis me déçoivent plus que jamais, cette nation semble aveuglée par le mythe du capitalisme triomphant et de la mondialisation libérale bienfaitrice.
A quoi bon cette course effrénée à la création de richesses et à la croissance de la production industrielle au prix (entre autres) de la destruction de la nature par la pollution engendrée et de l'épuisement des ressources naturelles, quand ces richesses ne profitent qu'à une infime partie de la population ?
Pourquoi ne rappelle-t-on pas que cette mondialisation exporte l'exploitation de la main d'oeuvre, via les délocalisations, vers les pays en voie de (sous-) développement, ceux-là mêmes qui ne peuvent pas se payer le luxe de ces manifestations revendicatives de "jeunes bourgeois" ?
A lire ces articles, la notion de progrès social et de lutte contre les inégalités semble à mille lieues des préoccupations actuelles des Américains. C'est extrêmement inquiétant pour ce grand et puissant pays, et surtout pour le reste du monde qui prend malheureusement exemple sur lui... y compris le gouvernement français.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=61200&provenance=accueil&bloc=18
VU D'AUSTRALIE - Qui a besoin de la France ?
A l'heure où la presse française fait ses gros titres sur les étudiants qui manifestent contre la politique du Premier ministre, Dominique de Villepin, en général et contre le contrat première embauche en particulier, un éditorial du quotidien The Australian estime que "les images de ce qui se passe sur les boulevards de la Ville lumière sont embarrassantes pour un pays qui se respecte autant que la France".
En effet, il ne comprend pas comment les futures élites d'un pays peuvent "s'insurger contre la possibilité d'être licencié d'une entreprise au bout de deux ans si le travail n'est pas satisfaisant". En réalité, estime le journal, "les employeurs français rechignent à recruter les jeunes justement à cause du contrat à durée indéterminée. Il n'est donc pas étonnant que la France ne soit pas compétitive au niveau mondial."
Pour le seul quotidien national australien, les Français devraient suivre l'exemple des pays libéraux tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie – où le taux de chômage dépasse rarement les 5 % –, afin de se rendre compte que "les réformes actuelles ne sont qu'un premier pas pour empêcher une crise économique et sociale semblable à celle qu'a vécue l'Argentine".
Conseillant aux étudiants qui manifestent d'être plus assidus au cours d'économie, l'éditorial australien observe finalement que "le reste du monde n'a pas autant besoin de la France que la France a besoin du reste du monde".
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