Madavôvô 2006  

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 07 fevrier 2006

BigNews. CAN 2006:RESULTATS ET CLASSEMENT DU GROUPE B ...

1. Madagate Vidéo en ligne: LAPE en préparation d’un nouvel album. (Madagate)

2.CHIKUNGUNYA. Dépasser la rumeur et s’informer sur les véritables risques (Midi)

3. Chikungunya : analyses  en cours à Pasteur Paris (Les Nouvelles)

4. ALAOTRA : 80.000 tonnes de riz sortent de la région  (Wanadoo.mg)

5. No Comment.... No Comment...

6.Mada va proposer une centaine de "blocs" de recherche pétrolière (Sobika)

7.Deux nouvelles victimes du chikungunya  (Clicanoo)

9. Le tourisme local en mal d'investissement (Wanadoo.mg)

10. E. Andriamanantsara:Chevalier de l’Ordre National du Mérite français(Madamaki)  

... Les Revues de presse plus bas !!!

07/02/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

Euro (pondéré) 2585 
US Dollar 2157.20 
Dollar canadien 1882.95 
YEN 18.15 
Franc suisse 1660.98 
Livre sterling 3779.95 
Rand 352.05 
Roupie mauricienne 70.27 
Couronne suédoise (100) 277.80 
DTS 3111.00 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-je recherche un terrain avec ou sans bungalow, region tulear, Ifaty, faire offre par mail     contact : NICKYANGE2

2)-J'habite dans le sud de la france. Mon désire serai de rencontrer une femme malgache pour faire un bout de chemin ensemble. Profil: Age de 35 a 48 ans libre  un peu sportive,1m60 a 1m70 entre 50 et 68kg tendre douce et honnete. ...   contact : Jean Jacques  COUZ

3)-j'envisage de me rendre a mada afin de creer une activiter touristique pouvez vous me renseigner dans se domaine merci d'avance et bonne annee a tous christian de POITIERS FRANCE     contact : christian BORREDON

4)- vends huiles essentielles de cannelle (cinamomum camphora)           contact : fenoramah

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

Big News... CAN 2006:RESULTATS ET CLASSEMENT DU GROUPE B 

29/01/2006  Angola 3-2  Togo

L'heure des braves
Après être sortie du piège camerounais, la Côte d'Ivoire se frotte au Nigéria en demi-finale. L'Egypte affronte le Sénégal et y croit fort.

29/01/2006  Cameroun 2-0  RD Congo
25/01/2006  Cameroun 2-0  Togo
25/01/2006  Angola 0-0  RD Congo
21/01/2006  Togo 0-2  RD Congo
21/01/2006  Cameroun 3-1  Angola
    Pts J G N P bp bc +/-
1 Cameroun 9 3 3 0 0 7 1 6
2 RD Congo 4 3 1 1 1 2 2 0
3 Angola 4 3 1 1 1 4 5 -1
4 Togo 0 3 0 0 3 2 7 -5


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


Madagate.com  07/02/2006

MADAGATE VIDEO EN LIGNE LAPE en préparation d’un nouvel album.

Après le succès de son clip « Kapa Kiranyl » (production MADAGATE.com) de l’année 2000, Hery Ralainarivo connu sous le pseudo Lapé fait surface sur les ondes malgaches. Son passage à la télévision suscite la curiosité du public qui souhaitait connaître encore un peu plus sur la vie de cet artiste résidant en France. Lors de son séjour à son pays natal en juillet dernier, sa prestation lui permettait de conquérir un nouveau public, les colonnes des journaux consacraient des articles élogieux à Hery Ralainarivo. Ce jeune homme d’une quarantaine d’année passionné de musique et du sport, dirige actuellement un Club de foot de troisième division de sa commune à Lieusaint 77127. 
« Kapa Kiranyl » est une autobiographie, dont la parole touchait le cœur d’un bon nombre de malgaches s’identifiant à l’image d'un garçon modeste et timide mais qui a tout de même réussi sa vie et son intégration socioprofessionnelle à sa majorité. 
« Fa inona kay no asanao no niova aok’izany » - «Au fait tu fais quoi dans la vie, comme tu as beaucoup changé» - lui demanda les jolies 

filles qui gardaient encore en lui l’image d’un petit garçon sympathique de sa classe mais timide et assez réservé. L’album du groupe Lapé intitulé « Kapa Kiranyl » sortira prochainement en France, avec l’aimable participation de MADAGATE.com et les différents partenaires. La réalisation de cet album est co-signée par Tovo, Haja, Ricky avec les compliments des trois fans du Groupe Lapé Sandy Dina et Nivo.
Pour toutes vos animations musicales (soirées, cabarets, concerts, mariages) contactez le Groupe Lapé au Tél. : 06 18 40 81 37 - 01 64 88 91 59 ou envoyer un email :hery.ralainarivo@wanadoo.fr 


Mari-pahatsiarovana sy mari-patsiahivana an-tsary - Vidéo en ligne sur Madagate.com


Midi Mada  07/02/2006

CHIKUNGUNYA. Dépasser la rumeur et s’informer sur les véritables risques et autres moyens de défense contre la maladie. 
Pas de panique, mais la vigilance est de mise
. De fortes suspicions commencent à s’amplifier auprès des habitants de Toamasina quant à l’arrivée du chikungunya dans leur ville, « apporté » par des personnes malades venues de l’île de la Réunion. 
Hanitra R.

Pour leur part, les autorités sanitaires assurent fermement que rien ne permet encore de prouver que la forte fièvre qui sévissait depuis plusieurs semaines dans la capitale Betsimisaraka est à attribuer au virus de cette maladie. Mais les effets de la rumeur semblent gagner une partie non négligeable de la population de Toamasina avec des échos arrivant jusque dans la capitale. Propager la rumeur est une attitude fort déconseillée puisque risquant de donner lieu à une panique qui, au final ne servira personne. Quoi qu’il en soit, il faut savoir que toutes les îles de l’Océan Indien, proches de la Réunion sont concernées. Des Comores aux Seychelles en passant par Maurice qui enregistre une quinzaine de cas confirmés. Nombre d’observateurs estiment ainsi qu’il est peu probable que la maladie « épargne » Madagascar alors que toutes les autres îles voisines ont été touchées, sachant que la circulation des personnes est effective entre ces îles. 

 Il est tout à fait possible d’éviter d’attraper le chikungunya dans le cas où Madagascar serait amené à y faire face. Ce virus non mortel, comme il a été déjà souligné par les autorités sanitaires dans les îles voisines, se transmet par piqûres de moustique. L’ennemi à abattre sera alors cet insecte. En se protégeant de leurs piqûres par le biais des moustiquaires et des insecticides appropriés au type de moustique (à base de pyrethrinoïdes) et en veillant scrupuleusement à ce que les moustiques ne se reproduisent pas. La majeure partie de la population malgache, déjà en connaissance des principales mesures pour éviter la prolifération des moustiques, devrait redoubler de vigilance et les suivre efficacement : défricher les environs des habitations, assécher les flaques d’eau et autres sites de reproduction favoris des moustiques, etc… Bref, éviter à tout prix de se faire… piquer !


Les Nouvelles   07/02/2006

Chikungunya : analyses  en cours à Pasteur Paris
Si aucun cas médicalement avéré de chikungunya, cette fièvre virale non mortelle mais très invalidante transmise par un moustique, n’a encore été détecté et établi à Madagascar, il ne fait guère de doute pour les milieux médicaux qu’il en existe déjà. 
Sur les premiers malades suspectés d’en être atteints à Toamasina, des prélèvements ont été effectués et transmis, croit-on savoir, à l’Institut Pasteur de Madagascar qui les a répercutés sur son siège à Paris aux fins d’analyses, qui ne peuvent pas être effectuées localement. Il faut compter environ 2 à 3 semaines pour avoir les résultats.
On devrait donc être fixé sur l’existence, ou non, de chikingunya dans les régions côtières, venu de La Réunion ou des Comores, qu’à la fin du mois. 


Wanadoo.mg  07/02/06

ALAOTRA : 80.000 tonnes de riz sortent de la région 
Depuis l’ouverture de la campagne de collecte de riz en mai dernier jusqu’ici, environ 80.000 tonnes de riz sortent de la région du Lac Alaotra, a évoqué Robinson David Alexandre, chef de région d’Alaotra Mangoro. 
Le riz : principale denrée alimentaire de Madagascar
Près de 300 collecteurs dont la plupart proviennent de la capitale, ont été recensés. Aucun opérateur ne peut transporter de riz sans avoir eu l’autorisation de la région, en vue de lutter contre l’informel. Il paie en même temps une ristourne de 15Ar/kg dont 10Ar/kg est versée à la commune d’où provient le produit tandis que le reste sera perçu par le district de Vohidiala. 
Les collecteurs informels appréhendés par la région seront contraints de payer 30Ar/kg. Jusqu’ici, 110 millions d’Ariary de ristournes ont été prélevées par la commune d’Ambatondrazaka et Ar 220 millions par le district d’Amparafaravola, a fait savoir le Chef de région. La campagne de collecte de riz n’est pour autant pas encore terminée. 
Navalona R. 


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  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Sobika.com 07/02/2006

Madagascar va proposer en avril une centaine de "blocs" de recherche pétrolière
( AMI ) - Madagascar va proposer en avril une centaine de "blocs" de recherche pétrolière offshore situés au large de la côte ouest de l'île lors d'appels d'offre à Houston (Etats-Unis) et Londres, a-t-on appris lundi de source officielle malgache. 
"Aujourd'hui, avec la hausse du prix du baril du pétrole, toutes les compagnies pétrolières mondiales sont intéressées par nos blocs de recherche pétrolière, alors nous allons les attribuer sur appel d'offres", a déclaré à l'AFP Elisé Razaka, directeur général de l'Office des mines nationales et des industries stratégiques (Ominis), organisme rattaché au ministère malgache de l'Energie et des Mines. 
96 blocs d'une superficie de 2000 kilomètres carrés chacun seront proposés, accompagnés de leurs études sismiques, selon M. Razaka. 
"Nous clôturerons l'appel d'offres en septembre 2006 en espérant en attribuer au moins la moitié", a-t-il ajouté. 
Jusqu'à présent, 10 blocs "on-shore" et 4 blocs "offshore" ont été attribués suite à des négociations de gré à gré ou à des appels d'offres restreints. 
Les compagnies américaines ExxonMobil et Vanco, norvégienne Norsk Hydro, mauricienne Vuna Energy Ltd et chinoise Sino Union Petroleum and Chemical (SUNPEC) sont parmi les titulaires de ces permis. 
La côte ouest de Madagascar a fait l'objet depuis 40 ans de recherches pétrolières qui n'ont jamais abouti. "On n'est pas encore sûr d'avoir du pétrole exploitable commercialement, mais nous en sommes très proches", selon M. Razaka. 
Au large de Mahajanga (ouest), Vanco, associée à ExxonMobil et à Norsk Hydro, est la plus avancée dans ses recherches. Elle devrait entamer des forages d'exploration vers la fin 2006. 
Jusqu'à présent, Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, importe la totalité de son pétrole. AMI 


Clicanoo.com 07/02/2006

Deux nouvelles victimes du chikungunya 
Près de 150 professionnels de santé étaient hier à Saint-Benoît pour la première réunion d’information des autorités sanitaires. Une occasion de faire le point mais aussi et surtout de prendre conscience que le chikungunya n’est pas si bénin que ça.

Il aura fallu du temps pour savoir et comprendre, hier soir, si le Chik avait fait d’autres victimes ou pas. Qualifiés de formes graves directement liées au chikungunya, deux cas présentés par le Dr Gaüzere, chef du service de réanimation de Bellepierre et responsable des formations de médecine tropicale ressortent manifestement. Celui d’un patient âgé de 82 avec un décès tardif à trois mois après avoir fait une encéphalite directement liée, elle, au chikungunya et celui d’un homme de 61 ans, certes éthylique mais sans cirrhose, décédé d’une hépatite fulminante. Une biopsie est en cours afin de confirmer la suspicion. Difficile d’être optimiste sur la suite des événements en raison déjà du flou qui entoure cette maladie, mais aussi en raison du nombre de personnes touchées et particulièrement les plus fragiles. Il est question aussi pour les généralistes d’adapter les traitements habituels de leurs patients sachant qu’une des complications de la maladie est la déshydratation. Les autorités se sont d’ailleurs basées sur le plan "Canicule " métropolitain afin, par exemple, d’augmenter le nombre d’auxiliaires de vie auprès des patients âgés, 

isolés et à mobilité réduite. Un plan qui on l’espère se mettra en place dans les jours qui viennent, car il y a urgence : 50 000 cas recensés et une épidémie dont on n’a manifestement pas atteint le pic.
Huit enfants malades
Autre souci et non des moindres celui des femmes enceintes. L’intensité de la fièvre de la future mère est déjà en soi problématique puisqu’elle ne peut utiliser que du paracétamol. Pour l’instant aucune transmission au cours de la grossesse n’a pu être établie. En revanche lorsque l’infection survient à quelques jours de l’accouchement le risque de transmission est très important. Huit cas cités de futures mères en état fébrile à l’accouchement ont induit huit enfants malades. Difficile d’être plus clair. Quoiqu’il en soit, jusqu’à présent, aucun décès n’est à déplorer chez les tout petits et les cas d’encéphalites semblent évoluer favorablement. Mais comme le précisait le Dr Alessandri chef du service de néo-natologie du CHD, ces enfants devront faire l’objet d’un suivi attentif. Les autres cas chez les nouveaux-nés sont dus à des piqûres lors du retour à la maison. La Drass devrait pouvoir fournir prochainement des moustiquaires imprégnées d’insecticide à la naissance de chaque enfant. Il ne faut pas oublier que les répulsifs classiques sont interdits avant l’âge de trois mois. Trois autres réunions auront lieu cette semaine. A n’en pas douter, elles réuniront autant de professionnels de santé qu’hier soir où ils étaient près de 150 à attendre des informations concrètes. Même si beaucoup d’incertitudes demeurent quelques réponses auront été apportées. Espérons que les promesses de les tenir au courant seront suivies d’effets.
P. Urgon


Wanadoo.mg  07/02/06

LE TOURISME LOCAL TOUJOURS EN MAL D’INVESTISSEMENT.
Pour la relance du tourisme, les opérateurs demandent une détaxation. 

Un des bungalows de l'hôtel Masoandro à Sainte-Marie   © HSM 

Malgré les chiffres positifs publiés par le ministère du tourisme sur le bilan touristique de l’année 2005, des difficultés subsistent dans le secteur. Certes, le nombre d’entrée de visiteurs non résidents aux frontières est en constante augmentation, plus de 21%, depuis l’année 1999, cependant, l’objectif de 600 000 touristes d’ici 2007 semble encore loin. Près de 220 000 touristes ont visité la Grande île l’année dernière, soit une augmentation d’environ 30 000 par rapport à 2004. A ce rythme, force est de constater que l’objectif ne serait atteint, au mieux, qu’à sa moitié d’ici 2010. 
Selon les opérateurs touristiques, un des problèmes se situe au niveau des infrastructures d’accueil. Jusqu’à maintenant, Madagascar ne dispose pas assez d’établissements de luxe capables de recevoir un nombre plus important de clientèle haut de gamme, les plus grands pourvoyeurs de devises étrangères. L’augmentation de 5% du nombre de chambres d’hôtel enregistrée en 2005 ne concerne essentiellement en fait que les établissements de moyenne catégorie, les 3 étoiles et les « Ravinala » entre autres. Pourtant, de nombreux projets, aussi ambitieux les uns que les autres, sont actuellement en cours sans aucune concrétisation réelle. 

Au moins cinq projets de construction de grand hôtel sont en gestation. Ils fourniraient près de 10 000 nouvelles chambres répondant aux normes et au standing international. 
« Les investisseurs étrangers demandent à la partie malgache un régime de détaxation pour lancer les constructions », affirme un spécialiste du secteur. Des propos confirmés par le statu quo sur le projet de construction dans la capitale d'un grand hôtel de standing international par le groupe « Accor ». Le projet FILATEX, prévu s’implanter dans la Capitale, est également à ce stade. 
Les établissements déjà établis et déjà fonctionnels se heurtent au même problème. De source informée, des cargaisons de matériels de construction appartenant à l’hôtel « Venta Club » de Nosy Be sont en ce moment bloquées dans le Grand port de Toamasina pour une histoire de taxes douanières non payées. Un investissement de plusieurs millions d’euros, estime-t-on dans le milieu. 
Les opérateurs touristiques locaux, eux, vont plus loin dans les solutions pour relancer le tourisme. Ils réclament rien de moins que la suppression des visas d’entrée de cours séjours pour les touristes. « Un moyen de contourner la lourdeur administrative et de faciliter la venue des visiteurs étrangers », a expliqué un membre de l’Office National du Tourisme de Madagascar. 
En plus, les statistiques semblent donner raison à l’ONTM. Un touriste reste en moyenne moins de 5 jours dans le pays, or il lui en faut largement plus pour obtenir son visa. 
Le dernier projet touristique étranger en vue est celui annoncé la semaine dernière par l’ambassadeur de France Alain Le Roy. Il s’agirait de la construction d’un « grand hôtel de classe internationale », financée par l’Agence Française de Développement. Pour le moment, aucune autre information n'a été divulguée. 
©Andrianoromalala 


Madamaki  07/02/2006

Eric Andriamanantsara: Chevalier de l’Ordre National du Mérite français. Discours du ministre Alain Lambert.

Remise des insignes de chevalier de l’Ordre national du Mérite

Monsieur le Président du Groupe d’Amitié France-Madagascar,
Monsieur le Questeur, Cher Jean,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs, cher Amis,
C’est un honneur et une joie qui me sont faits de pouvoir « instrumenter » pour cette cérémonie en l’honneur d’Éric.
Je le dois à l’amitié profonde, ancienne et indéfectible qui m’unit à Jean.
Et les amis des amis étant des amis à l’amitié que j’ai nouée avec Éric dont la personnalité est d’une richesse rare.
Une cérémonie de remise d’insignes de l’Ordre du Mérite National doit conjuguer solennité, par respect pour cet ordre prestigieux, et simplicité, comme gage de sincérité.

Selon la tradition, j’essaierai d’éclairer quelques traits de la personnalité d’Éric tout en évoquant son parcours professionnel.

La découverte de la personnalité d’Éric est passionnante car elle s’effectue comme un voyage dont les étapes sont nombreuses et glorieuses mais dont le cap initial, quoiqu’éloigné, reste constant et finit par être atteint dans le bonheur de concilier un goût inné de l’écriture et l’attachement à son pays de naissance, si beau, et que l’on ne cesse plus jamais d’aimer quand on l’a connu.
Eric est arrivé en France en 1969 pour suivre son père médecin généraliste qui revenait préparer un diplôme de chirurgien puis en suite un diplôme de professeur agrégé en médecine. Sa mère, pour sa part, exerçait la fonction de consul à l’Ambassade de Madagascar à Paris.
Toutes les études secondaires d’Eric ont été effectuées à Paris, au Lycée Honoré de Balzac, puis à la Faculté de médecine Paris V, où il a présenté une thèse sur une plante médicinale de Madagascar, réputée pour ses propriétés hypoglycémiantes. Il a ensuite poursuivi son cursus à la faculté des Sciences de Jussieu Paris VII où il a obtenu un doctorat en biologie et physiologie de développement puis effectué des travaux de recherche qui ont fait l’objet de publications scientifiques. Il a bénéficié de l’enseignement de grands professeurs, tels que le Professeur Rakoto-Ratsimamanga (laboratoire nutritionnel des hormones et des vitamines à Paris V), le Professeur Geloso (laboratoire de Physiologie de développement à la faculté des sciences de Jussieu Paris VII). Son président de thèse de doctorat n’était autre que le Professeur Schaeverbecke (laboratoire de la physiologie de la nutrition de la faculté des Sciences de Jussieu Paris VI).
Eric, curieux de tout, attiré par l’informatique complète sa formation à l’Ecole Polytechnique de Montrouge où il obtient un diplôme d’analyste informaticien lui permettant d’accéder à un poste d’ingénieur d’études en informatique à l’université d’Orsay Paris XI.
Eric est marié et père de 4 enfants et j’associe sa famille à l’honneur qui lui est fait cet après-midi.
Alors comment devient-on Directeur de Publication de Madagascar-Magazine après de telles études ?
En classe de 1ère, après avoir été en seconde scientifique (série C de l’époque), Eric découvre la littérature, la poésie et la philosophie. Il décide alors qu’il sera poète (ou écrivain). Il écrit quelques poèmes dont un qui est publié dans un journal et diffusé sur la radio officielle à Madagascar.
Cependant la vigilance (l’influence) familiale veille (réelle ou tacite) ! Est-ce la peur d’un avenir incertain ? Il poursuit alors ses études dans le domaine scientifique. Il n’est pas attiré par la médecine car la seule vue du sang le terrifie, alors il s’oriente vers la recherche scientifique. Malgré tout, au fond de lui-même, l’idée de « faire quelque chose autour de l’écriture » continue de faire son chemin. C’est sa formation informatique qui, contre toute attente, l’amène à l’écriture. En effet, il se sent prêt, non pas pour écrire d’autres poèmes, mais pour « fabriquer » un journal, un journal sur quoi ? sur son pays : Madagascar, car au-delà de l’amour qu’il porte à la Grande Ile, il se rend compte qu’on ne parle de Madagascar en France que lors des crises politiques ou des catastrophes naturelles. De plus, comme Français originaire de Madagascar résolument francophile, il souhaite œuvrer pour nourrir les relations franco-malgaches. Pour cela il effectue des stages dans la création, la gestion et le fonctionnement d’une entreprise d’édition et dans le métier de la presse et de la communication.
Comment ne pas souligner le courage et la détermination qu’il manifeste en prenant le risque d’entreprendre alors qu’il travaillait dans l’Administration. Au surplus pour une activité : l’édition, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas « un long fleuve tranquille ». Pleine de risques et d’incertitudes, vous avez bravé ses dangers pour vivre votre passion : écrire et promouvoir Madagascar.
Voilà maintenant 10 ans que la revue Madagascar Magazine a été créée, seule revue faite en France qui traite essentiellement des échanges dans les domaines économiques, commerciaux, culturels et touristiques entre la France et Madagascar.
Sa qualité est connue de tous. Elle est un exemple et une fierté pour nous, qui sommes si attachés aux liens entre la France et Madagascar.
Éric a une aptitude spontanée au contact humain. Le goût des grandes aventures où se rassemblent les bonnes volontés.
Je recherche la communion et l’enthousiasme qui est la marque d’un tempérament généreux. Il est riche d’une capacité de confiance et d’estime qui justifie le crédit personnel qu’on lui fait – un constat dû à « l’homme » comme à ses talents.
Nombreux sont ceux qui partagent ce soir, avec lui, la fierté d’être au tableau d’honneur de la France. Qui consacrent leur vie, leur talent, leur art à servir leurs pays, ses pays, les deux qu’il aime et qu’il veut servir, les deux dont il tisse chaque jour les liens, les deux dont il souhaite une communauté de cœur
et de projets : la France et Madagascar.
Éric, tous vos amis ici, et Jean en premier, se réjouissent profondément de votre inlassable engagement dans cette œuvre. aussi, est-ce avec joie que je vous invite à rejoindre
ce bel et prestigieux Ordre du Mérite National.
Éric ANDRIAMANANTSARA, au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, 
Nous vous faisons Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

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