Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 19 novembre 2005

BigNews. Ornella 1ère dauphine de Miss Manja 2005...

1. 30 000 dollars au service de la lutte contre la grippe aviaire (Xinhua)

2. Rugby :  Les Makis et Paris (Tribune)
3. Madagascar abritera une réunion de la Francophonie (Jeune Afrique)

4. Stage sur les opérations de maintien de la paix : Participation de mada (Sobika)

5. Scandale des années 90 : L’affaire Flamco resurgit  (La Gazette)

6. Finale Miss Manja 2005 (Madamaki)

7. La Musique dans le Fihavanana malgache (Sobika)

8. No Comment.... No Comment...

9. Coupure de courant hier au sein de l’Administration (Midi)

10. Jirama.Le ratissage produit des effets positifs (midi)

11. ROVA: 1, 250 milliard Ar collectés jusqu’à hier ! (Midi)

12. Air Madagascar : 3 nouveaux avions (Midi)

13. Madagascar invite les hommes d'affaires mauriciens à revenir  (AllAfrika)

14 Madagascar brûle !   Un million d’hectares vont partir en fumée  (Les Nouvelles)

15. Premier Tour cycliste international de Madagascar (Afrik.com)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Big News... Ornella 1ère dauphine de Miss Manja 2005...   ...+ de détails   Cliquez ici >> Ornella représente la Suisse au Miss Manja 2005...  A l'Alhambra le 11 novembre 2005 ... Kikou à l'ouverture ! Moramora.net  09/11/2005 'Finale Miss Manja 2005  (Moramora.net  09/11/2005)   Le Comité Miss Manja présente La Finale Miss Manja 2005, Le vendredi 11 novembre 2005, ouverture des portes à partir de 21heures. Le Comité Miss Manja a l'honneur de vous convier à la grande finale Miss Manja 2005 où les lauréates des élections régionales de France et de Suisse concoureront pour le titre suprême de Miss Manja 2005. L'élection sera suivie d'une soirée dansante animée par Dj Lova et Dj Haga Salon L'Alhambra    135, boulevard de Chanzy   93 100 MONTREUIL   Klikeo eto >> *** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

Xinuanet.com   19/11/2005

Madagascar consacre une somme de 30 000 dollars au service de la lutte contre la grippe aviaire 
Madagascar compte consacrer 30 000 dollars au service de la lutte contre la grippe aviaire dont 10 000 à 15 000 dollars utilisés pour l'achat de médicaments comme le Tamiflu, a-t-on appris lundi de source officielle. 
"La pandémie de la grippe aviaire risque d'entraîner 96 millions de décès si elle touche 30% des 6,4 milliards de la population mondiale, le taux de mortalité étant de 5 à 10%", explique le ministre malgache de la Santé et du Planning familial, Jean-Louis Robinson. 
Appartenant à la famille des antiviraux, le Tamiflu est utilisé pour traiter ou prévenir la grippe chez l'adulte et l'enfant de plus d'un an. Il possède la propriété de bloquer une enzyme nécessiaire à la propagation dans l'organisme du virus de la grippe. En outre, le Tamiflu inhibe la multiplication du virus de la grippe au niveau des voies respiratoires, améliore les symptômes et diminue de ce fait la durée de la grippe. 
De son côté, le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche se charge de surveiller la santé animale. "Depuis l'apparition de la maladie, dans le continent asiatique en 2004, l'importation des viandes de volailles et des farines à base de volailles a été formellement interdite. De même, les conteneurs qui entrent par voie portuaire font l'objet d'une désinfection systèmatique", souligne le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Harison Randriarimanana. 
"Tout récemment, tous les animaux à plumes emmenés par les voyageurs débarquant à Madagascar sont d'office mis en quarantaine pour un contrôle sanitaire. L'objectif étant de prévenir d'éventuelles transmissions de la maladie aux voyageurs", poursuit- il. 
Au niveau des frontières, toutes les personnes entrant sur le territoire et présentant des signes suscepts de syndrôme pseudo- grippal sont retenues et si nécessaire mises en isolement pour des soins intensifs. 

Tribune  16/11/2005

Rugby :  Les Makis et Paris 
La balle ovale malgache débarquera de nouveau à Paris, le 26 novembre prochain, dans le cadre de la finale du championnat d'Afrique. C'est la troisième fois, en un siècle d'existence, que les Rugbymens de la Grande île évolueront sur une pelouse parisienne mais c'est tout de même leur première rencontre officielle. 
Les Makis à Paris
Une fois n'est pas coutume, le staff technique des Xv Makis n'a pas attendu la veille du départ pour arrêter la liste des partants. A jour J-15 de la finale du sommet continental contre le Maroc, les 22 joueurs qui vont endosser le maillot national sont déja connus. Une belle iniative en somme étant donné que chaque joueur est désormais fixé de son sort et du devoir qui l'attend. Puisqu'on ne change pas une équipe qui gagne, l'entraineur national Rafalimanana Berthin a renouvellé la confiance aux Makis vainqueurs de l'Afrique du sud en demi-finale. Mieux, Razily du Cosfa après une blessure sera de la fête à cette finale historique qu' aucune discipline collective malgache, à l'exception du baskett-ball féminin en 1970, n'a jamais atteint. 
Le Pari... des Makis
Le fait d'arriver à ce stade de compétition constitue déja un exploit pour les éléments de Zo Andriantsilavo. En effet, en match de groupe avec la Namibie et la Côté d'Ivoire comme adversaires la chance des Makis pour s'en sortir était déja infime. Pire, en demi-finale, même un parieur averti n'a osé misé un ariary sur la victoire de l'équipe nationale face à une grande nation africaine de l'ovale en l'occurrence l'Afrique du sud. Mais le miracle fut, David de l'ère moderne terrasé Goliath. De ces prouesses réalisées et de la place tenue actuellement par le sport dans le paysage malgache, il peut -être trop demander à José et consorts de ramener la coupe au pays. Comme l'appétit vient en mangeant, il se pourrait que les Makis réalisent le pari du siécle à... Paris, au stade Jean Bouin, théâtre de la 2e édition des jeux de la francophonie.
Après Paris, c'est fini !
Concernant l'altercation entre les journalistes et Berthin Rafalimanana d'un côté et celui-ci et le Sécrétaire Général de la fmr de l'autre à l'issue de la demi-finale remportée par les Makis à Mahamasina, le numéro un de la balle ovale malgache, Zo Andriantsilavo, calme les esprits en annonçant, au cours de la cérémonie de remise d'un chéque de 4 millions d'ariary émanant du Com en guise de soutien aux Makis, qu'on connaîtra l'épilogue de cet incident au retour de la délégation forte de 26 personnes. Pour l'instant, tout le monde s'attelle à l'élaboration de la stratégie pour vaincre les Marocains.

La liste des 22 Makis :
Rasedinah Jean André(3FB - Andriambololona Rodolphe (COSFA) - Randriamanantena Rodolphe (Taamasina) - Ramaromiantso Tolotra (UASC) -Randrianalisoa Tahiana Herizo (COSFA) - Rakotonirina Jean de Dieu (UASC) - Rakotomalala Malio (USA) - Randriamananjara Vonjiniaina Marson (3FB) - Bayard Ninna Jacquis (ROSA) - Rakotoarisoa Lantoniaina Sidonie (3FB)- Rakotonirina Alain
(UASC) - Mananjarasoa Andrianavelona Bienvenu (USCAR) - Rakotoarisoa José (3FB) - Harinina Jacquot (Tam) - Randriarnamitiana Eric (3FB )-Randrianantoandro Rianala Mahita (3FB) - Rakotozanany Antonio (TAM) - Randrianiaina Herman Ibrahim (TAM) - Randrianantenaina Fanomezantsoa JB(CPI) - Rafalimanana Hajatiana Gilberto (3FB)- Razanadrakoto Robinson (ROSA) - Mboazafy Noe (COSFA).
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XV Makis : «Tsara Be» 
L’Equipe nationale malgache disputera le match final le 26 novembre prochain à Paris contre le Maroc, qui a gagné 52 à 0 contre la Namibie.
Après avoir gagné 33 - 31 face aux Springboks (amateurs), les Makis de Madagascar sont à même de gagner le tournoi des neuf meilleurs équipes d’Afrique. Trame de la rencontre. 
Dès la 3è minute, Hugo Elvin ((11) applatit la balle dans l’en-but des locaux. A la 12è minute, Swart Hakkies (31) alourdit la marque. William André (10) n’eut aucun mal à transformer ces essais ; jusqu’à la 16è minute, les «Sudafs» menèrent par 14 à 0.
Ce qui ne fut pas du goût d’Alain qui, à la 17è minute reussit à emmener l’ovale derrière le «H» adverse. José ne se fit pas prier pour la transformation : 14 à 7. Il en fut de même quand Tolotra à la 21è minute et Mito à la 26è se faufilèrent à travers la défense des Springboks.
Les Malgaches menèrent alors 21 à 14, ce fut le délire, mais André ne l’entendit pas de cette oreille et réduisit la marque à la 33è minute sur un coup de pied de pénalité (CPP), juste après que José ajusta un drop, bien inspiré, 24 à 17. Le capitaine malgache porta le score à 27 à 17 à la mi-temps sur «CPP»
Baroud
A la reprise de la seconde période, les deux équipes s’appliquèrent à concrétiser les consignes de leurs entraîneurs.
Si les locaux s’efforcèrent de conserver la balle, les Africains du Sud avancèrent en poussé. Bien leur en fut car avec l’aide de l’arbitre ougandais, Ojambo Stephen ils revinrent au score bien que José marqua le score sur CPP. 30 à 20. Il est vrai que les Makis jouèrent à 14 après le carton jaune de Jacquis (9). A la 21è minute, André ramena le score à 30 à 26 mais José encore lui, détacha l’écart à 33 - 26. le match se tendit. Le public était tenu en haleine. Un essai pour les Springboks et on jouait la prolongation. Et il en fut ainsi mais l’essai ne fut pas transformé pour le grand bonheur de Mahamasina, 33 à 31.
Finaliste, oui, on n’est plus dans le Top 9 mais parmi les deux meilleures équipes de l’Afrique «Amateurs». quand le Président est là, tout va 
Ils ont dit : 
Marc Ravalomanana président de la République : «Tsara Be ! Mitondra vitana Aho e !»
Tombo Ramandimbiarisoa ministre de la Jeunesse et des Sports : «Le président de la République l’a dit, c’est bien». 
Zo Andriantsilavo, président de la Fédération Malgache de Rugby : «C’est une victoire du peuple malgache qui le remercie infiniment».
Jean Marc Louvel, entraîneur de Makis : «Ouf, ça va mieux !»
Berthin Rafalimanana entraîneur national : «Je pense à mon prof, Ntsoa (le regretté Ravelomanantsoa Claude), mal aimé, critiqué et n’a jamais leché les bottes de quinconque mais a réussi. Rendez-vous à Paris».
André, entraîneur des Springboks : «Je vous souhaite tout le bien possible à Paris. Bonne chance»
Patrick Ramiaramanana, Maire de la Commune Urbaine Antananarivo : «Le sport va bien, merci».
Les officiels 
C’est la première fois qu’un président de la République assiste à un match comptant pour la demi-finale d’une compétition internationale. C’est une motivation de plus pour les joueurs que d’évoluer devant son «Ray aman-dreny». La preuve, Marc Ravalomanana a eu à ses cotés le vice-président de l’Assemblée nationale Mamy Rakotoarivelo en sa qualité de président du Comité olympique malgache. Il a octroyé à son homologue du Rugby une somme non négligeable. On a aussi remarqué la présence du nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Tombo Ramandimbiarisoa et du maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo Patrick Ramiaramanana.

JeuneAfrique.Com   16/11/2005

Madagascar abritera une réunion de la Francophonie - XINHUA
Le Comité national de coordination de la Conférence de la Francophonie se tiendra à Madagascar les 21, 22 et 23 novembre prochain, a-t-on appris jeudi de source officielle. 
La tenue de ces réunions constitue un enjeu historique pour Madagascar, car dans le contexte de la candidature de Madagascar pour abriter le sommet de la Francophonie en 2010, annoncé par le président malgache Marc Ravalomanana à Ouagadougou en 2004, la tenue de la Conférence ministérielle de la Franphonie (CMF) à Antananarivo est une étape très importante. En effet, chaque pays qui organise un sommet doit organiser au moins une conférence ministérielle au préalable, et du succès de la tenue de cette dernière dépend l'acceptation de la candidature du pays concerné. La présence de délégations de plus de 63 pays venant de 4 continents exposera également Madagascar au centre de l'actualité internationale pendant la durée de la CMF. 
Celle-ci est également importante sur le plan historique, car Madagascar sera inscrit dans les annales de l'Organisation internationale de la Francophonie en tant que référence à toutes décisions à l'avenir prises par l'Organisation sur le plan politique, institutionnel ou dans le domaine de coopération. Enfin sur le plan économique, la tenue de cette CMF à Madagascar sera pour les investisseurs nationaux une opportunité qui leur permettra de trouver des partenaires, et peut constituer un coup de fouet pour des possibilités à court ou à long terme. 

Sobika.com   16/11/2005

STAGE SUR LES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX : PARTICIPATION DE MADAGASCAR. 
Dans le cadre de notre coopération bilatérale avec les Etats-Unis d'Amérique, le Lieutenant Colonel Martial RAMANGALAHY a effectué un stage sur les opérations de maintien de la paix à la station navale américaine de Newport, Rhodes Island. 
Au cours de son séjour, l'occasion lui a été donnée d'effectuer un court passage à New York où il a été accueilli par la Mission Permanente de Madagascar auprès des Nations Unies à New York. 
Monsieur RAMANGALAHY a ainsi présenté les grandes lignes de son stage qui lui ont permis de se familiariser avec la philosophie générale des Opérations de maintien de la paix. Par ailleurs, le stage a permis d'avoir une vue sommaire du maintien de la paix, des modèles de maintien de la paix, du mandat des Nations Unies et de son rôle central dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. De nombreux autres aspects ont été évoqués également. 
Madagascar participe progressivement aux efforts de la communauté internationale dans le domaine du maintien de la paix : la mission assignée, entre autres, à la Mission permanente de Madagascar auprès des Nations Unies à New York consiste à assurer le suivi sur les besoins et les profils requis en vue de notre contribution effective à ces opérations. A cet effet, la Mission travaille avec les services compétents du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. 
Les opérations de maintien de la paix représentent pour les Etats membres de l'ONU un champ d'expérience et d'échanges. Ces dernières années, la demande est croissante, surtout dans le domaine de la police civile et de la gendarmerie. 
L'expertise malgache est sollicitée notamment au sein des pays francophones. Il faudra souhaiter une plus large participation de notre pays à ces opérations. La Mission permanente de Madagascar entend, à cet égard, explorer toutes les opportunités pour la concrétisation de notre participation active. 

La Gazette  16/11/2005

Scandale des années 90 : L’affaire Flamco resurgit 
L’escroquerie organisée, sous couvert d’aide humanitaire pour Madagascar de la première étape de la troisième République sous Zafy Albert, en 1994 connaît actuellement de nouveaux rebondissements. Selon une source étrangère, le procureur de la République du tribunal de grande instance de Grasse (France) a envoyé, en date du 18 juillet 2005, deux mandements de citation envers Lep Rudof, « pour être jugé comme prévenu à l’audience du tribunal correctionnel de Grasse, le 7 décembre 2005 à partir de 14 h ». 
Les mandements de citation font savoir comme adresse du prévenu « chez Ny Aina Andriamanjato, Lot VA 150 Ambohitantely Antananarivo », soit au domicile de la famille du pasteur Andriamanjato Richard. Ny Aina étant le frère cadet de Ny Hasina Andriamanjato. D’après le procureur du tribunal de Grasse, le Français Lep Rudolp est inculpé de faux et usage de faux (voir encadré). Comme l’adresse de Lep Rudof se trouve à Madagascar, la juridiction malgache aurait été déjà avisée de ce mandement de citation. 
Ce nouveau rebondissement nous rappelle que « l’affaire Flamco » demeure un des rares scandales politico-financiers, entouré de mystères de la Troisième République et auquel différentes personnalités dudit régime sont concernées. Ce n’est pas un secret pour personne que le pasteur Andriamanjato, alors président de l’Assemblée nationale et les membres de sa famille ont été impliqués dans l’affaire. 

Madamaki.com  12 novembre 2005

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Sobika.com 04 novembre 2005

"La Musique dans le Fihavanana malgache"

Vème anniversaire de l'ARF: 29 octobre à Tournan-en-Brie L'association des Rainizafimanga en France a fêté son 5éme anniversaire. Cette grande famille malgache a pour l'occasion réunie au cours d'une soirée le groupe Tselatra, l'orchestre Macadence Car, Kikou entre autres "ARF 5ème anniversaire" La dynamique association des Rainizafimanga de France, a dignement fêté son 5ème anniversaire avec une soirée qui a vu défiler entre autres Tselatra, Macadence car...Les photos !

                                         Reportages  photos  sur    Sobika.com    /  rainizafimanga.com   /   Madamaki.com  / Moramora.net 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Midi Mada 19/11/2005

JIRAMA. Coupure de courant hier au sein de l’Administration. Non à cause des délestages, mais en raison de retards de paiement des factures.
Trois ministères défaillants détectés hier !
Les récentes déclarations du président de la République interpellant les départements ministériels n’ont pas été de vains mots. D’emblée, à part la descente aux 67ha, hier matin (lire article par ailleurs), avec la contribution de la Commune Urbaine d’Antananarivo, la Jirama a détecté, hier même, trois ministères défaillants vis-à-vis de la société qui laissent leur facture traîner dans les tiroirs sans les acquitter. 
Val A.
Selon des informations recueillies auprès du ministère de l’Energie et des Mines, la Jirama va couper, si ce n’était déjà fait hier soir même, l’électricité dans les services défaillants (donc partiels) se trouvant au sein de ces trois ministères. Selon Ampandrianomby, il s’agit du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget (Service Logement administratif), du ministère de l’Education nationale (cabinet), et du ministère de la Population. Il faut préciser qu’au sein d’un département ministériel, les réseaux de l’électricité sont gérés par des compteurs séparés. La réaction de la Jirama a été ainsi immédiate vis-à-vis de l’Administration, laquelle a l’habitude de prendre son temps en matière de paiement, presque dans tous les domaines. 
Hausse incontournable
Tous ces symptômes qui couvent depuis des années ont miné la Jirama au détriment de la croissance économique. C’est dire la nécessité de redressement de cette société d’Etat et dans la logique des choses, la hausse des tarifs annoncée reste en grande partie une issue incontournable. Car le redressement de la Jirama requiert la contribution de tout le monde dans la mesure où le secteur énergétique constitue un élément moteur du processus du développement. Si le taux de croissance de cette année a été affecté par ces délestages, d’aucuns estiment que sans une société fournisseur d’énergie performante, tous les secteurs de l’économie, y compris les acteurs économiques privés de l’Etat en pâtiront. Plus on avance vite et courageusement, mieux la Jirama se redressera. Car il n’est plus temps d’accuser les anciens régimes, lesquels n’ont jamais pensé aux conséquences de leur gabegie. L’Economie a besoin d’une Jirama forte, le Secteur privé a besoin d’un fournisseur d’énergie à même de répondre à ses exigences, et la population a besoin de consommer pour apporter une plus-value à l’économie. 
Jirama : Panique chez les voleurs d’électricité face à l’opération coup de poing menée par la Jirama.Le ratissage produit des effets positifs
Le ministre de l’Energie et des Mines Olivier Donat Andriamahefamparany n’est-il pas à la hauteur pour que la gestion du redressement de la Jirama nécessite une implication directe du Président Ravalomanana ? C’est la question qui se pose. En tout cas, depuis que Marc Ravalomanana est entré dans la bataille pour le redressement de la Jirama , des résultats concrets sont obtenus.
R.E. 
La conférence de presse donnée hier par les responsables du Fokontany des 67 Ha Nord-Est et de la Jirama sur le programme de ratissage en est la preuve. Ordonné par Ambohitsirohitra, le ratissage, c’est-à-dire le contrôle par ménage du système d’électrification a débuté depuis 3 jours avec, déjà, des effets palpables. « Entre le 16 novembre et le 18 novembre l’appel en puissance dans le quartier des 67 Ha Nord-Est est passé de 3240 Kwh à 3050 Kwh », a expliqué Ramaroson Solofonirina, responsable du projet ratissage. Une manière de dire que la mesure a déjà eu ses effets, du moins psychologiques, du côté des voleurs d’électricité qui, par peur des répressions ont probablement cessé les fraudes. Car la répression est sévère. De la part de la Jirama tout d’abord, la sanction est essentiellement financière et consiste en un calcul unilatéral de ce qu’auraient dû payer les fraudeurs s’ils avaient utilisé correctement leurs installations. Ensuite, comme il s’agit d’un vol, des sanctions pénales peuvent être appliquées conformément aux procédures et lois en vigueur. Qui prévoient des peines d’emprisonnement.
Avis, donc aux amateurs de piquage avant compteurs et autres systèmes permettant de réduire les consommations. La Jirama aidée par les responsables des Fokontany sera intraitable. « Nous avons répondu favorablement aux appels de la Présidence, de la Commune et de la Jirama pour faciliter le ratissage », a expliqué Ratsirofoarivony Julien, Président du Fkt 67 ha Nord-Est. Le choix de ce Fokontany réside dans le fait que c’est celui qui dispose d’un plan satellite qui facilite beaucoup les travaux de ratissage de la Jirama. Des travaux de ratissage qui vont se poursuivre dans tous les quartiers de la Capitale. 
Bref, outre les grandes solutions structurelles et les gros travaux de réhabilitation, le redressement de la Jirama se fait également avec des petits détails de gestion financière et technique menée par des entités comme la Présidence, les ministères, la Commune Urbaine d’Antananarivo, les Fokontany…

Midi Mada 16/11/2005

ROVA: 1, 250 milliard Ar collectés jusqu’à hier !
L’appel du président de la République n’est pas resté lettre morte. Jusqu’ici, la somme collectée par l’Association « Fanarenana ny Rova » atteint les 1.256.522.626 Ariary, selon une première publication. Le gros lot, pour le moment, a été versé au compte de BTM BOA, avec 1.150.421.626 Ar. A la BMOI Antaninarenina, on relève, jusqu’ici, un versement de 101.380.000 Ar. 
Val A.
Des contributeurs ont également versé dans les autres banques. Mais à la Présidence, on indique l’existence d’un guichet manuel, plus précisément au Secrétariat à la Planification où chacun peut apporter sa contribution. Contrairement à ce qui s’est passé avant, avec d’autres responsables, la transparence dont font preuve l’Association « Fanarenana ny Rova » et la Présidence démontre leur volonté de mener avec sérieux le processus de la reconstruction du Palais de la Reine. Il ne faut pas non plus considérer l’échec des anciens responsables de collecte de fonds pour le Rova comme un facteur bloquant de l’actuel processus. L’important est que l’équipe actuelle puisse se montrer efficace.
Air Madagascar : 3 nouveaux avions
La compagnie aérienne nationale Air Madagascar vient de prouver, une fois de plus, que son processus de relance est en pleine vitesse de croisière, avec l’acquisition de deux nouveaux appareils qui vont renforcer sa flotte. En effet, le premier des deux avions ATR72 commandés par Air Madagascar a atterri à Ivato mardi dernier. 
E.R. 
Immatriculé 5R-MJE, cet avion est plus spacieux avec 70 places - c'est-à-dire 20 de plus, par rapport à l’actuel ATR-42 ; il commencera à être utilisé sur les lignes de la Compagnie malgache le 19 Novembre 2005. Le second ATR72 sera livré la semaine prochaine à Dubai, après sa présentation par la société ATR à un salon aéronautique. Le troisième avion, un ATR42-500, sera acquis en 2006 Leur arrivée sera suivie l’année prochaine par un ATR42-500 de la dernière génération.
Ces acquisitions ont pour objectif de renouveler la flotte des ATR42-500 utilisée depuis près de 10 ans par Air Madagascar. Deux d’entre eux seront vendus, le troisième sera maintenu dans la flotte pour les opérations de fret, et servira également d’avion de remplacement en cas de panne. « Nous sommes fiers d’avoir pu poursuivre le renouvellement de la flotte, et de mettre de nouveaux avions à la disposition des réseaux intérieur et régional », a déclaré le Directeur général d’Air Madagascar, Berend Bruns. Le mois de novembre 2006 est un mois faste pour la Compagnie malgache. A part l’arrivée de ces deux ATR72, le nouveau salon pour les passagers de la business class d’Air Madagascar est opérationnel. Par ailleurs, le traitement au sol des passagers au départ et à l’arrivée va s’améliorer avec l’arrivée des cars destinés à acheminer ses clients de l’aérogare vers les avions. Un service qui sera très apprécié par les passagers, surtout pendant la saison des pluies qui approche

AllAfrika.com  16/11/2005

Coopération : Madagascar invite les hommes d'affaires mauriciens à revenir (Express-Port Louis)
Patrick Hilbert And Akilesh Roopun
Climat d'affaires plus serein, incitations pour l'accès à la terre et partenariats sérieux... Telles sont les promesses faites aux opérateurs mauriciens par Marc Ravalomanana.
Madagascar promet un climat d'affaires plus serein aux businessmen mauriciens. Le président malgache, Marc Ravalomanana, qui bouclait hier une visite d'Etat de trois jours chez nous, en a donné l'assurance. L'invité de marque animait, avec le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, un point de presse conjoint hier après-midi à l'aéroport, avant son départ.
Cette tournée présidentielle aura été un temps fort dans la coopération entre voisins. Les dirigeants politiques des deux pays ont profité de l'événement pour passer en revue les différentes avenues dans le but de faire repartir les échanges économiques dans le cadre d'un projet plus vaste de la coopération régionale.
Les deux gouvernements ont paraphé plusieurs accords bilatéraux dans les domaines suivants: coopération technique dans l'agriculture; lutte contre le trafic de stupéfiants; projet d'accord commercial; formation dans le secteur touristique.
Confiance
"Les secteurs privés de nos deux pays travaillent déjà ensemble. Les discussions de ces derniers jours vont permettre de consolider les liens d'affaires. Madagascar est en train de moderniser ses infrastructures. Nous consolidons notre cadre juridique et rehaussons la bonne gouvernance, dont le combat contre la corruption", a affirmé le président Ravalomanana.
Il a évoqué plusieurs autres incitations qui devraient donner une plus grande confiance aux entrepreneurs mauriciens à faire des affaires dans la Grande île: l'accès à la terre aux étrangers engagés dans des projets d'exploitation agricole et la possibilité de trouver des partenaires sérieux à Madagascar pour monter des entreprises conjointes.
Marc Ravalomanana a également fait état des efforts pour assouplir les procédures de dédouanement aux ports et aéroports de Madagascar. Plusieurs opérateurs mauriciens ont rencontré des difficultés ces derniers temps pour acheminer leurs marchandises vers le marché malgache: les tracasseries administratives et autres sont multiples à la douane.
Le secteur touristique mauricien semble avoir beaucoup impressionné le chef de l'Etat malgache. Madagascar devra faire appel à l'expertise mauricienne, dira-t-il. L'accord de coopération dans la formation hôtelière est un premier pas dans ce sens. "Nous avons de belles plages et de très vastes superficies de forêts. Mais il nous manque le savoir-faire. Votre expérience dans ce secteur est très impressionnante. Je vais demander à des opérateurs malgaches de venir chez vous très bientôt pour étudier votre modèle de réussite", a fait ressortir le président.
Fructueuse
Brève mais fructueuse. C'est en ces termes que le Premier ministre mauricien a qualifié la visite du président de la République malgache. "L'heure est propice pour franchir une nouvelle étape qualitative dans nos relations économiques. Nous prônons la même politique d'intégration régionale. Nous devons maintenant songer à élargir les horizons de la coopération régionale pour y inclure l'Inde, la Chine et les pays du Sud-Est asiatique, afin d'y donner une nouvelle impulsion", a déclaré Navin Ramgoolam.
La délégation de la Grande île comprenait également le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, le ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du secteur privé, Roger Marie Rafanomezantsoa et le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Harison Randriarimanana. De hauts fonctionnaires et des représentants du secteur privé en faisaient aussi partie.
Les ministres malgaches ont évoqué avec leurs homologues mauriciens des questions d'ordre sectoriel. Divers dossiers ont été abordés, notamment le mécanisme de suivi sur les échanges commerciaux, la coopération régionale, le tourisme, les technologies de l'information et de la communication, la collaboration dans les domaines portuaire, de la pêche, de l'agro-alimentaire, de la culture et des sciences.
FONCTION OFFICIELLE
Le président malgache pose un lapin à la cybertour
- Marc Ravalomanana était attendu à la cybertour d'Ebène pour une visite avant son départ hier. Mais il n'est pas venu, tout comme le vice-Premier ministre (VPM) et ministre des Infrastructures publiques Rashid Beebeejaun.
Du côté de Business Parks of Mauritius Ltd (BPML), qui gère la cybercité, on laissait entendre que Marc Ravalomanana était indisposé alors que le VPM avait tout simplement annulé sa visite à la dernière minute.
En absence de tout ministre mauricien, il revint à Chand Bhadain d'être l'hôte des trois ministres malgaches présents à la cybertour. Ainsi, Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, Harison Randriarimanana, ministre de l'Agriculture et Roger Marie Mezantsoa, ministre du Commerce et de l'Industrie, ont fait le tour des différentes salles de contrôle de la cybertour et d'Accenture, engagée dans de multiples activités dont le "Business Process Outsourcing", qui emploie plus de 800 Mauriciens.
Les ministres malgaches se sont intéressés de près aux conditions des grandes compagnies internationales du type Accenture, engagées dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, pour s'implanter dans un pays.

Les Nouvelles 16/11/2005

Madagascar brûle !   Un million d’hectares vont partir en fumée 
Les surfaces brûlées par les feux de brousse pourraient atteindre le million d’hectares à cause de la tension politique
Les feux de brousse constituent un phénomène inévitable chaque année, à cause de circonstances sociales et politiques, et pas seulement pour des pratiques culturales. L’existence de fumée dans l’atmosphère témoigne de l’aggravation de la situation cette année. Les surfaces brûlées pourraient atteindre le million d’hectares, alors que l’année dernière, elles n’ont pas dépassé les 100.000 hectares. Pour les spécialistes, « c’est tout à fait logique vu la conjoncture politique actuelle, sans parler de la recrudescence des vol de bovidés »…
D’après la situation établie par le service de lutte contre les feux de brousse au sein de la direction générale des Eaux et forêts à Nanisana, environ 310 000 hectares de surfaces ont été brûlés jusqu’au mois d’octobre. « Mais vu la conjoncture actuelle, cette situation pourrait s’aggraver avec des surfaces brûlées d’un million d’hectares », selon l’estimation du responsable, Mamy Andrianarivelo Razafy, hier, interrogé sur ce sujet. De 1999 à 2003, l’étendue des ces surfaces tourne autour d’un million d’hectares chaque année sauf en 2004 où elle était inférieure à 100.000 hectares. « En général, la pratique des feux de brousse n’est autre qu’une façon et un outil pour exprimer le mécontentement politique dans le pays », selon toujours ce responsable. Les conséquences en sont la dégradation de l’environnement nuisant à la santé de la population, le phénomène du « lavaka » à cause de l’érosion, le changement climatique raccourcissant la saison pluvieuse, le tarissement de la source d’eau, l’ensablement des rizières. 
Zone rouge
Des zones rouges se sont formées à cause de l’évolution des feux de brousse. La saison est un peu avancée cette année, à vrai dire au mois de juillet, si normalement elle commence à partir du mois de septembre et pour ne prendre qu’au mois de décembre. L’axe RN4 est le plus touché par les feux de brousse actuellement, allant d’Ankazobe en passant par Maevatanana et Mahajanga et atteignant jusqu’à Antsohihy. Les régions Sud-Ouest et Sud de l’île sont aussi concernées par ce fléau, en étant des zones à haute fréquence de vols de bovidés. En effet, dont les feux de brousse constituent un moyen pour les « dahalo » d’effacer leurs traces. 
La plupart des surfaces brûlées constituent des « tanety » permettant le renouvellement du pâturage et des causes politiques, et des zones de reboisement comme le cas du site de la FJKM du côté de Mitsinjo de l’axe RN4 qui a été brûlé à 100%, et de la forêt pour la pratique de « tavy ». Le pire c’est que l’incendie criminel a aussi touché les aires protégées et réserves naturelles, entre autres, la réserve d’Ambohitantely dont 456 hectares de surface ont été récemment récemment ainsi que les parcs d’Ankarafantsika et de Zombitse… En fait, les feux peuvent survenir soit accidentellement à cause de l’exploitation du charbon dans la forêt ou encore la brûlure des ordures soit à cause de gestes intentionnels dû à la tension politique, sans oublier la recrudescence du vol de bœufs. 
Stratégies
Quoi qu’il en soit, le service de la lutte contre les feux de brousse a déployé de tous ses efforts pour combattre ce fléau. Des stratégies ont été élaborées, basées sur trois lignes d’action à savoir la lutte préventive, la lutte active, l’évaluation et l’action. Le premier consiste à sensibiliser les collectivités à la prévention contre les feux de brousse à travers la vulgarisation des supports de communication et d’information comme les affiches, les banderoles et les spots télévisés. À cela s’ajoute la mise en place d’un comité local de lutte contre les feux de brousse au sein des fokontany et d’un comité de suivi-évaluation au niveau des 111 districts dont 100 sont déjà opérationnels, et ont pour mission d’évaluer chaque année la performance des communes en matière de lutte après la campagne. 
Concernant la deuxième ligne, la lutte consiste plus précisément maîtriser les feux sous l’égide des agents des eaux et forêts. À partir du procès-verbal dressé par ces derniers en collaboration avec les forces de l’ordre seront appliquées la sanction et l’arrestation des auteurs des feux de brousse qui risquent l’emprisonnement. Pour cette année, 34 PV ont été dressés dont 80% des actes ont été commis par des auteurs connus. 
Et enfin la troisième ligne ayant pour directive d’appliquer le décret n°2002 du 7 août 2002 relatif aux critères pour la prévention et la lutte contre les feux de brousse. En fait, à l’issue de l’évaluation de la performance des communes, une liste des primées, méritantes, encouragées et défaillantes est publiée, comme stipule le décret. 58 communes réparties dans six provinces ont été primées durant la campagne 2004-2005 d’où un prix d’un million ariary par commune, 218 méritantes et 358 encouragées par un certificat servant de passeport aux communes pour le financement d’un projet de développement dans le cadre de la mise en œuvre du Plan communal de développement (PCD) et 136 défaillantes. 
Noro Niaina

Afrik.com  16/11/2005

Premier Tour cycliste international de Madagascar
Compétition et promotion du tourisme. Grande première pour le cyclisme malgache. La Grande Ile organise, depuis jeudi dernier, son premier grand tour international, rattrapant ainsi son retard sur les îles voisines de Maurice et de la Réunion. En plus d’un événement sportif régional, Le Tour de Mada se veut une vitrine du riche potentiel touristique national.
Par Badara Diouf
Le cyclisme a le vent en poupe sur l’Ile de Madagascar. En dépit de routes assez usées et inadéquates pour effectuer des distances à vélo « à tombeau ouvert », la Fédération malgache de cyclisme organise, depuis le 2 décembre et jusqu’au 12, son premier tour cycliste international. La Grande Ile n’avait plus organisé une telle compétition depuis une trentaine d’années et les « 1 000 km de Madagascar », également appelés le « Grand derby ». C’est donc un pari bien audacieux pour le pays et pour le président de l’organisation, Jean Claude Relaha, dix fois champion national de cyclisme, qui a la lourde tâche d’organiser l’événement.
« Le Tour de Mada comprend 13 équipes dont 11 malgaches. Soixante-treize coureurs malgaches, mais aussi trois coureurs de l’Ile de la Réunion et quatre de l’Ile de Mayotte. Le circuit, long de 900 Km, est composé de neuf étapes sur toute la Grande Ile de Madagascar, pour des distances moyennes de 100 Km par jour. (...) Nous sommes confiants car depuis le début, l’équipe nationale malgache est en tête ». Jean Claude Relaha travaille sur ce projet avec Francis Ducreux, ancien cycliste professionnel français à l’origine du Tour du Faso et PDG de Sporpub international.
Le budget du Tour de Madagascar est de 750 millions de francs malgaches (58 000 euros), selon l’AFP. Un budget que les sponsors locaux, tels la Bank of Africa - la compétition est également appelée Trophée Bank of Africa - ou le PMU, prennent totalement en charge, selon l’agence de presse française.
Une vitrine pour le tourisme national
Le Tour cycliste sera également l’occasion de promouvoir la beauté et la variété des paysages de la Grande Ile. D’autant plus que les autorités cherchent depuis la fin de la crise politique de 2003 à valoriser ce secteur, l’un des plus prometteurs pour le pays. Certes, les faibles moyens réunis ne permettent pas la réalisation de plans d’hélicoptères des milliers de Km de côtes ou des hauts plateaux malgaches, à l’image de ce qui se fait sur les grands tours européens. Mais les organisateurs prévoient des activités festives à chaque étape, pour faire connaître les villes d’accueil.
Contrairement au caractère plat du Tour du Burkina, considéré comme le plus grand d’Afrique, Madagascar a les moyens d’organiser de belles courses de montagne. L’étape la plus élevée amènera les coureurs à plus de 1 500 mètres au-dessus du niveau de l’Océan Indien. Le circuit amène ainsi les coureurs d’Ambositra à Antananarivo, du Sud au Nord, en passant par Antsirabe, avant une incursion vers l’Ouest et Analavory. La caravane du Tour prendra ensuite le chemin de la côte Est, vers Tamatave, Brickville et Moramanga, jusqu’à la capitale.

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