Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 09 septembre 2005

BigNews. -16 malgaches résidants au Maroc  (TetezamitaKely)

1. Air Madagascar transporte plus de 500 000 passagers en 2004 (Jeune Afrique)

2. Tselatra :Hi-« seho faradoboka » eto Dago`(La Gazette)

2. Mahajanga: Hausse des arrivées de touristes en août 2005 (Madamaki)

3. Air Madagascar ne figure pas sur la liste noire(Madamaki)

4. La circoncision pourrait réduire le risque d'infection par le VIH (Nosintsika)

5. RIZ. Le gouvernement incite  à importer du riz pour apaiser la crise (Midi)

6. No Comment.... No Comment...

7. Sylla à Rome-La canonisation de Victoire Rasoamanarivo discutée (Express)

8.Baby-Boom à Befela - Les femmes accouchent sur la paillasse (Madagate)

9. ONU: Le Senat malgache à la 2è conférence mondiale des Pdts(Sobika)

10. Mada-ONU : Ravalomanana et Rajemison à New York (Wanadoo.mg)

11. Le Cnoe plaidera pour le droit de vote des gasy à l'étranger (Les Nouvelles)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Jeune Afrique 09 septembre 2005

Air Madagascar transporte plus de 500 000 passagers en 2004   par XINHUA 07/09/05 
Air Madagascar a transporté plus de 523 000 passagers l'année dernière, soit une augmentation de 100% en trois ans, a-t-on appris mercredi de source officielle. 
Ce retour à la performance avait débuté avec le processus de redressement et de restructuration engagé depuis juin 2002. Air Madagascar a établi des rapports de partenariat avec Air Mauritius et Thaï Airvays et a été exclue de la liste noire dressée par la direction de l'Aviation civile française et belge. 

Des mesures spéciales attendues après la fin de la détaxation par XINHUA 05/09/05
Des mesures spéciales sont attendus dans les semaines à venir après la fin de la détaxation et les concessionnaires de voitures, premiers concernés, sont interrogés sur l'état de leur stocks, a-t-on appris lundi de source officielle. 
Le gouvernement malgache, à travers le ministère de l'Economie, des Finances et du Budget, effectue une enquête approfondie en ce moment chez les concessionnaires de voitures. Tous les revendeurs du pays, notamment ceux spécialisés dans l'utilitaire, doivent faire une déclaration détailée sur l'état de leurs stocks. 
"Nous devons remplir un véritable formulaire concernant nos stocks: la date d'acquisition de chaque voiture et leur prix", explique un responsable au sein d'une société. 
Les autorités veulent suivre de près les prix appliqués par les revendeurs, indiquent les observateurs. Ces derniers temps, des hausses ont été enregistrées avant même que la détaxation n'expire officiellement. 
Rappelons que les mesures de détaxation sur 380 produits importés, en vigueur depuis deux ans, ont pris fin le 31 août dernier et le gouvernement malgache a retaxé le 1er septembre ces produits qui concerne principalement les matériels des bâtiments et travaux publics, les matériels et équipements industriels et techniques, les matériels de production agricole, les matériels de transport, les matériels informatiques et bureautiques, les machines et appareils à usage domestique, les tissus, le textile et autres accessoires. 
La détaxation consistait à enlever les droits de douanes dont le taux varie entre 5% et 25% selon les marchandises, du droit d'accise, de la TVA qui est ramenée à partir du 1er septembre dernier à 18% au lieu de 20%. 

Retaxation sur 380 produits importés à partir de jeudi par XINHUA 01/09/05
La retaxation a débuté comme convenu jeudi sur quelque 380 produits détaxés depuis deux ans, a-t-on appris jeudi de source officielle. 
La détaxation qui fait désormais partie de l'histoire a concerné principalement les bâtiments et travaux publics, les matériels et équipements industriels et techniques, les matériels de production agricole, les matériels de transport, les matériels informatiques et bureautiques, les machines et appareils à usage domestique, les tissus, le textile et autres accessoires. 
Globalement, la détaxation consistait à enlever les droits de douanes dont le taux varie entre 5% et 25% selon les marchandises, du droit d'accise, de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) qui est ramenée à partir de jeudi à 18% au lieu de 20%. Des droits et taxes à l'importation augmenteront inévitablement les prix des marchandises concernés. Par ailleurs, une hausse éventuelle ne manquerait pas d'affecter la vie quotidienne, quand bien même la population malgré les annonces publicitaires est inconsciemment avertie de ce qui va se passer. 

La Gazette 08/09/2005

Tselatra :Hi-« seho faradoboka » eto Dago`
Tsy afa-po ny mpankafy Tselatra tamin’ny fampisehoana an-tsehatra tokana, nataony tetsy Antsahamanitra. Satria tokoa, dia nalai-nisaraka ny rehetra na dia efa maizin-kitroka aza ny andro. Nandritra ny adim-pamantaranandro telo mahery kely teo ho eo no niarahana tamin’io tolakandro io, saingy kely sy bitika izany ho an’ireo mpijery mpankafy. 
Rariny loatra raha toa ka mbola nangetaheta fatratra izy ireo, satria in-dray mandeha isan-taona no mba afaka mianoka ao anatin’ny “revy metaly maiva-mavesatra”. Na dia niezaka nanafangaro ireo vazo taloha sy ireo hira vaovao aza ry Eric sy ny tariny tamin’io, dia mbola tsy afa-nigoka hatramin’ny “gouttes” m-pitiavany farany ny rehetra noho ny fotoana manam-petra ihany. Hatramin’izao aloha, dia mbola tany fandalovana ho an-dry Eric sy Ralija ny eto Dago noho ny asa mahazaka maniraka any am-pitan-dranomasina any. Izany hoe manam-petra ihany koa ny fotoana ialan’izy ireo sasatra eto an-toerana. Mialoha ny hiverenany any am-pita anefa dia tsy hain’ny tarika ny tsy hametra-beloma an-kira amin’ireo rehetra mbola miandrandra mafy ny kantony. Fantatra àry izao fa rahampitso alina, dia hi-“seho faradoboka” eny amin’ny Eldorado ry Tselatra, ka mandritra io alin’ny zoma mahafinaritra io no “hanalàna azy tanteraka”, mandra-piveriny eto Dago indray. 
Fanabeazana “metaly” 
Zovy tokoa moa no tsy mitsara ivelany avy hatrany raha vao mahita ny “look”-n’ireo mpankafy mozika mavesatra sy mozika “metaly”?. Tsy mbola nisy iray nanome “dera” azy ireny, afa- tsy izay miaina ao amin’io tontolo io. Dradraina ombieny aza moa fa “mpandrongony” izy ireny. Toa mpanonofy ny tsy takatry ny valala be mandry… sy ny hafa maro etsetra. Kanefa rehefa hatonina izy ireny dia tsapa fa olombelona manam-pitiavana tokoa. Tato anatin’ny taona vitsivitsy izay dia niha-niova izay endrika ratsy nomen’ny fiarahamonina izay, satria nobeazin-dry Eric sy Ralija tamin’ny hira fiderana an’Andriamanitra ny rehetra. Nanomboka tamin’ny “Rainay ô” sy ireo hiram-pitiavana efa nokaloiny hatrizay izany, ka mipàka hatraty amin’ny “Fiderana” sy ny “Kamboty” ary ny rehetra tsy voatanisa. Voafehin’i Eric manontolo ny fampisehoana, satria mora nandray anatra an-kira ireo tanora manana “revy hafa” ireo. Heverina araka izany, fa mbola adidy ngeza mankadiry no miandry ny tarika Tselatra, amin’ny fanohizana ny fanabeazana “metaly” efa natomboka. Ka dia aza ela mitady any am-pita ‘zalahy fa miandry ny “ondry” eto an-tanàna ê!. ....     ..suite   Cliquez ici >>

Madamaki.com  09/09/05

Mahajanga: Hausse des arrivées de touristes au mois de juillet et août 2005 .

Air Madagascar ne figure pas sur la liste noire.

Après une série noire de cinq accidents d'avion depuis début août qui ont coûté la vie à plus de 300 personnes, la France a publié la liste noire des compagnies aériennes qui ne respectent pas les règles de sécurité. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a publié une liste noire de cinq compagnies aériennes interdites de vol en France.  La compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar ne figure pas sur la liste noire, car il s'agit du transporteur nord-coréen Air Koryo, de l'américain Air Saint-Thomas, de la compagnie du Liberia International Air Services, des Lineas Aer de Mozambique et du thaïlandais Phuket Airlines.

Nosintsika   06/09/2005

La circoncision pourrait réduire le risque d'infection par le VIH
LEMONDE.FR | 05.09.05 | 13h57 • Mis à jour le 05.09.05 | 13h57 
C'est l'événement scientifique de la troisième conférence sur les mécanismes de l'infection par le virus du sida (VIH) et son traitement. Pour la première fois, un essai clinique franco-sud-africain, présenté mardi 26 juillet, démontre que la circoncision de l'homme adulte permettrait une protection importante mais partielle (à 65%) contre l'infection par le virus du sida. Baptisée "ANRS 1265", l'étude promue par l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites (ANRS) a comparé le taux d'infection par le VIH chez des hommes jusque là séronégatifs, répartis de manière aléatoire dans deux groupes, l'un où la circoncision était pratiquée à cette occasion et l'autre d'hommes non circoncis. Tout en manifestant un grand intérêt pour ces travaux l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Onusida attendent les résultats d'essais similaires avant d'envisager de recommander la circoncision comme moyen de réduire le risque d'infection par le VIH.
La notion d'une association entre la circoncision et une moindre susceptibilité de devenir séropositif n'est pas inédite. Depuis 1986, plus de trente études dites "d'observation", conduites en Afrique subsaharienne et, pour l'une d'entre elles, en Inde, en avaient fait état mais sans pouvoir établir une relation de cause à effet. C'est à cette démonstration que s'est attaquée Bertran Auvert, professeur de santé publique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, à la tête d'une équipe associant des chercheurs de l'AP-HP et de son université regroupés au sein de l'Unité 687 Inserm en France, des chercheurs de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD) et la société privée Progressus en Afrique du Sud. L'étude a été menée en Afrique du Sud, à Orange Farm, près de Johannesburg, où la prévalence du virus du sida est importante. Une enquête locale préalable avait montré qu'alors que 20% environ des hommes sud-africains sont circoncis, 70% des hommes âgés de 15 à 49 ans se déclaraient prêts à l'être si ce geste conférait une protection même partielle contre le VIH. Les investigateurs ont ensuite inclus 3035 hommes séronégatifs, âgés de 18 à 24 ans, tous volontaires pour être circoncis dans des conditions médicalisées. Après la répartition aléatoire, les hommes du groupe"intervention" ont eu immédiatement une circoncis, tandis qu'elle était différée de 21 mois pour ceux du groupe "contrôle" . Des visites de contrôle avaient lieu 3, 12 et 21 mois après l'entée dans l'étude. A chacune d'elles, comme au début de l'étude, les participants avaient des examens cliniques et biologiques, remplissaient un questionnaire sur leur comportement sexuel et recevaient les soins nécessaires, mais aussi des conseils de prévention sur les infections sexuellement transmissibles.
Dès la visite du troisième mois, une différence significative du nombre de contamination par le VIH est apparue entre les deux groupes et a été retrouvée par la suite. Après 21 mois de suivi, un total de 69 cas d'infection par la VIH a été mis en évidence, 18 s'étaient produites dans le groupe circoncis et 51 dans le groupe non circoncis, soit une protection de 65 % chez les circoncis. "Dans notre essai, explique le professeur Bertran Auvert, la circoncision a permis d'éviter de 6 à 7 infections sur 10 injections potentielles". L'ampleur de la différence a amené un comité de surveillance indépendant à faire interrompre l'étude et à pratiquer sans délai la circoncision chez les hommes du groupe "contrôle" qui le souhaitaient. "Avant le démarrage de l'essai, nous n'étions pas du tout certains de détecter un effet protecteur. Les hommes circoncis auraient pu se penser à l'abri de l'infection et multiplier les prises de risque", commente Bertran Auvert.
Comment expliquer la réduction de la transmission du VIH liée à la circoncision ? Pour l'instant, les différentes hypothèses impliquent notamment un épaississement ("kératinisation") de la peau du gland chez l'homme circoncis, qui la rendrait moins perméable au VIH, et le fait que le prépuce, supprimé par la circoncision, soit riche en cellules dites "de Langerhans", qui possèdent de nombreux récepteurs pour le VIH. Mais, rien n'est encore établi.
"Il n'est pas possible de dire à partir de nos résultats que la circoncision est une méthode qu'il faut appliquer d'ores et déjà à tous les hommes en Afrique", reconnaît Bertran Auvert. Le professeur Jean-François Delfraissy, directeur général de l'ANRS, souligne le "caractère robuste sur le plan scientifique de l'essai, mais souligne qu'il ne doit pas conduire à relâcher la promotion du préservatif".
Pour leur part, l'OMS et l'Onusida conservent une grande prudence, en particulier du fait des faux espoirs que l'étude franco-sud-africaine, qualifiée de "percée dans la recherche sur la prévention" par l'ANRS, pourrait soulever, et estiment nécessaire d'attendre les résultats des autres essais menés sur le même sujet en Afrique, avec des financements américains, avant d'émettre quelque recommandation que ce soit. Une étude va bientôt démarrer au Kénya, le recrutement des volontaires étant presque achevé, et une autre en Ouganda, pour laquelle l'inclusion des participants débute et qui aura l'avantage d'évaluer également les bénéfices que pourraient en tirer les femmes partenaires régulières des volontaires. Les résultats de ces essais ne seront pas connus avant deux ans. Pour Catherine Hankins, d'Onusida, "de même que pour la recherche sur les vaccins et sur des microbicides, il y a besoin de confirmer ces résultats prometteurs avant de recommander d'ajouter la circoncision aux autres interventions éprouvées pour empêcher la transmission du VIH, comme le préservatif. Il faut aussi tenter d'appréhender le risque de favoriser des comportements à risque". Quant à Charles Gilks, de l'OMS, qui s'interroge "sur la manière dont les populations concernées réagiront à ces nouvelles", il estime que son organisation "doit dès à présent faire des recommandations sur les conditions sanitaires dans lesquelles les circoncisions doivent avoir lieu et travailler avec les praticiens de médecines traditionnelles locales, qui ne sont pas convenablement formés à l'hygiène." L'essai soulève, on le voit, beaucoup de questions sur la traduction possible dans la vie réelle de données expérimentales, comme cela sera le cas lorsque les premiers vaccins préventifs ne conférant qu'une protection partielle contre le VIH seront disponibles d'ici peut-être une dizaine d'années.
Paul Benkimoun  (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-685842,0.html)

Midi Mada   09/09/05

RIZ. Le gouvernement incite énergiquement les opérateurs locaux à importer du riz pour apaiser la crise. La détaxation des importations de cette denrée aidant. 
Olivier S. Andrianarison : «Le prix devrait se situer à 900 Ariary » 
Vendre le kilo du riz à plus de 1 200 Ariary (6 000 Fmg) est exagéré. A croire les déclarations du ministre de l’Industrie, du Commerce et du Développement du Secteur Privé, Olivier Sahobisoa Andrianarisoa, hier à la Chambre de Commerce Andohan’Analakely, en marge de la cérémonie de lancement de la deuxième édition de la manifestation Vitrine de Madagascar, initiée par la Fédération des Chambres Consulaires de Madagascar (FCCIAA), le prix de cette denrée devrait se situer en cette période de l’année à 900 Ariary ou 4500 anciens francs. 
Didier Rambelo
Le prix de 4500 Fmg est certes supérieur à celui pratiqué sur les importations de l’année 2004, s’étant situé à 3 500 Fmg, mais le membre de gouvernement d’expliquer qu’en 2004, il s’agissait d’une opération dont le but était de répondre à une crise du riz qui frappait durement les consommateurs. Cette année, poursuit le ministre, les importations serviront à prévenir la crise de riz et l’Etat table, dans un premier temps, sur une importation de 100 000 tonnes de riz pour faire face à la soudure et 100 000 autres tonnes pour prévenir des dégâts cycloniques. 
Le ministre Olivier Sahobisoa Andrianarisoa de poursuivre qu’il n’est plus possible de descendre en dessous des 900 Ariary parce que ce coût est imposé par la conjoncture internationale. Il explique alors que le prix de la tonne de riz sur le marché sud-est asiatique se situe entre 290 dollars et 320 Usd ; en Inde, ce cours dépasse également les 290 Usd. Avec le frêt et les assurances qui sont de plus en plus chers de nos jours, les opérateurs atteindront facilement dans leurs calculs les 4 500 Fmg le kilo. A noter que ces marchandises sont détaxées.
Disponibles
Selon toujours le membre de gouvernement, une quantité non négligeable de ces riz importés est déjà débarquée dans certains ports de Madagascar : 15 000 tonnes à Mahajanga ; 25 000 tonnes à Toamasina et 7000 autres tonnes le seront très prochainement. Cela veut dire qu’à l’heure actuelle, un peu moins de 50 000 tonnes de riz import seront disponibles pour les consommateurs. Cependant, le ministre de noter que dans une économie libérale, les opérateurs sont libres de fixer leurs prix. Croisons les doigts. 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Express 09/09/2005

Sylla à Rome - La canonisation de Victoire Rasoamanarivo discutée
Trois points essentiels ont été discutés lors de l'entretien: l'état d'avancement de la procédure de canonisation de Victoire Rasoamanarivo, du père Jacques Berthieux et la béatification du frère Rafiringa; le rôle des laïcs dans l'Eglise; et la coopération entre la Grande île et le Vatican dans le domaine de l'éducation et de la santé à travers les actions de l'Eglise catholique.
Jacques Sylla a poursuivi son séjour romain par une entrevue avec le ministre italien en charge des régions et par des séances de travail avec les hauts responsables de certaines organisations internationales ayant leur siège à Rome. Un voyage placé sous le signe de la coopération, en somme.

Nirina Zafimaharo

Madagate.com  09/09/05

BABY-BOOM À BEFELATANANA - LES FEMMES ACCOUCHENT SUR LA PAILLASSE
Befelatanana reste la maternité de prédilection de la majorité.
Si la santé maternelle et infantile est une priorité du gouvernement, le chemin est encore long pour y parvenir, si l’on voit la situation de la maternité de Befelatanana, où des femmes accouchent à même le carrelage.
Trop c'est trop. C'est un véritable calvaire que vivent des femmes accouchant à la maternité de Befelatanana. La situation ahurissante : une salle commune et deux salles payantes pour accueillir des centaines de femmes. La maternité de Befelatanana ne dispose que de dix lits installés et sept autres en réserve. Seuls six lits sont réservés aux patientes ne disposant pas de moyens financiers. Quatre lits sont payants. Tarifs : Ar 7 000 par jour pour la troisième catégorie, Ar 9 000 pour la deuxième et Ar 12 000 pour la première.
Quand les lits ne suffisent plus en raison de nombre élevé des femmes enceintes, le personnel a recours aux moyens de fortune. Les femmes accouchent sur des paillasses ou pire, à même le carrelage... "Les coussins font l'affaire quand il y a des cas qui ne peuvent attendre", souligne Ernestine Ravoniarisoa, sage-femme major au sein de l'établissement.
Le personnel est débordé. Il est nettement insuffisant au vu du grand nombre de femmes qui se rendent à l'Hôpital de Befelatanana. Il n'est composé que de 3 sages-femmes et 2 médecins. Alors, c'est la gestion d'urgence en permanence. "On accorde priorité aux urgences. Bien souvent on est obligé de libérer les femmes avant les deux heures de repos recommandées après un accouchement", explique Dr Fanomezantsoa Rajaona.
Les femmes admises dans les salles payantes doivent aussi s'acquitter d'autres frais s'élevant à Ar 5 400. Elles doivent acheter les médicaments qui leur sont prescrits. "On aurait pu éviter cette situation si la salle d'accouchement sise au 4ème étage s'ouvrait à nouveau. Elle est fermée depuis cinq ans faute de personnel", expliquent les sages-femmes.
Mais en professionnelles dévouées, elles se disent prêtes à accueillir toutes les femmes qui viennent accoucher. "Chaque femme peut accoucher ici, même les 4-mis seront accueillies. On est disposées à leur donner le minimum avec le kit de soins bébés, et c'est à elles après de signer une lettre d'engagement avec le centre pour payer les médicaments. Deux assistantes sociales sont là pour les guider dans cette procédure", note le major.
Maminirina Razanadrakoto est une habituée des lieux. Elle a attendu hier son 3ème accouchement à la salle commune. Elle est consciente de la chance qu'elle a, car peu de femmes enceintes sont arrivées avec elle hier. "Des fois, on doit subir des pressions tout en étant malades", confirme-t-elle. Mais pour le moment, l'accueil est satisfaisant.
Les sages-femmes espèrent plus de considération pour leur maternité.
Le personnel de la maternité de Befelatanana affirme qu'il a maintes fois lancé des appels aux autorités. Toutefois, celles-ci auraient fait la sourde oreille. Au ministère de la Santé, on s'en défend. "On est conscient de ce qui se passe au sein de ce centre et on essaie d'y remédier petit à petit car on ne peut résoudre les problèmes d'un seul coup", déclare le docteur Dieu-Donné Rabeson, secrétaire général du ministère de la Santé et du planning familial. Il ajoute qu'il est prêt à en discuter avec les hauts responsables pour accélérer les procédures.
Une note est même sortie pour réduire le nombre des gardes-malades. La grogne monte depuis quelque temps vu qu'une autorisation écrite doit être présentée pour ceux qui sont disposés à rester dans les salles. Cette décision est due au fait que la place est très limitée et il faut donner plus d'air pour les mères et leurs bébés dans une salle.
La Grande Ile dispose de 2600 centres de santé de base. "Le ministère est en train de passer en revue l'amélioration des infrastructures de chaque établissement hospitalier. Befelatanana est une priorité", précise le responsable ministériel.
L'insertion de stagiaires dans la maternité de Befelatanana allège des fois la situation. Trois y suivent actuellement leur stage de vacances. "Ce qu'on a vu ici nous est une expérience tangible pour la pratique du métier. On admire le courage et la volonté des sage femmes qui y travaillent malgré les contraintes", déclare Eliane Ravololoniaina, une stagiaire en 3ème année dans l'école Clinique des Sœurs à Ankadifotsy.
" L'effectif doit être augmenté à la maternité de Befelatanana. On doit fonctionner à raison de huit heures par groupe. En ce moment, on est obligées d'être sur place 24 heures d'affilé".
La grande chance de Befelatanana. C'est le dévouement de son personnel. Les sages-femmes travaillent avec du matériel datant de plus de 40 ans, mais elles tiennent. "Il faut avant tout sauver la vie des femmes et de leurs bébés", déclare un membre du personnel. Un acte de foi dans son métier.

Des statistiques éloquentes.
Les occupantes de ces lits d’accouchement ne tardent pas à venir... en grand nombre.
Les chiffres sont éloquents Befelatanana. En janvier, le centre a enregistré 656 accouchements dont 612 naissances vivantes, 9 morts après réanimation et 35 bébés morts-nés. Le mois d'août ,en a recensé 675 accouchements avec 7 bébés morts après leur naissance et 45 morts-nés.
Fanja Saholiarisoa        Posté par : lexpressmada.com 

Sobika.com  09/09/05

ONU/ NEW YORK : DEUXIEME CONFERENCE MONDIALE DES PRESIDENTS DES PARLEMENTS – PARTICIPATION DU SENAT MALGACHE. 
07-09 Répermad US :Le président du Sénat, représentant le Parlement malgache à l'invitation de l'Union interparlementaire (UIP), Mr.RAJEMISON RAKOTOMAHARO dirige la délégation malgache à la Conférence mondiale des Présidents des parlements qui se tiendra du 07 au 9 septembre au siège des Nations Unies. 
Plus de 150 Présidents de parlement sont arrivés à New York pour participer à cette importante rencontre. "Parlements et coopération multilatérale:relever les défis du 21ème siècle", tel est le thème principal du Débat général. 
La Conférence Mondiale des Présidents de parlement est également saisi d'une série de rapports sur la participation parlementaire aux affaires internationales, sur la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire et sur la contribution des parlements à la 
démocratie au 21ème siècle. Les différentes interventions porteront sur ces questions qui seront examinées lors de différentes tables rondes de haut niveau. 
Convoquée par l'Union interparlementaire, cette deuxième Conférence des Présidents des Parlements a pour objectif de présenter à l'ONU une vue d'ensemble, et au plus haut niveau , de la contribution des parlements au renforcement du système multilatéral et à la quête de la paix et de la sécurité. Les Présidents de Parlement apporteront ainsi leur vision de la coopération multilatérale au coeur même de la politique internationale. 
A l'ouverture de la Conférence Mondiale, le Président de la Chambre des Représentants des Etats Unis, Mr.Dennis HASTERT, en sa qualité de Représentant du parlement du pays hôte s'est joint au Président de l'Union interparlementaire (UIP), le Sénateur Sergio PAEZ 
(Chili) et au Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mr.Jean PING (Gabon). 
Selon le Président de l'Union Interparlementaire, le Sénateur chilien Sergio PAEZ, "la présence des Présidents de Parlement , au siège de l'ONU , rappelle que les gouvernements démocratiques sont soumis au contrôle de leurs parlements et que pour être mis en vigueur, tout ce dont leurs dirigeants décident dans la sphère multilatérale devra, tôt ou tard être débattu au Parlement". 
Le Président du Sénat malgache, Mr. RAJEMISON RAKOTOMAHARO, interviendra à la Deuxième Conférence Mondiale des Présidents des Parlements ce mercredi 07 septembre où il présentera le point de vue de la délégation Malgache. A l'issue de ses travaux, la Conférence Mondiale des Présidents des Parlements adoptera une Déclaration Finale qui sera présentée au Sommet de chefs d'Etat et de Gouvernement qui se tiendra du 14 au 16 Septembre prochain à New York. 
Préalablement à cette conférence, la délégation malgache a participé ce jour à la réunion de l'Association des Sénats, Shoora, et Conseils équivalents d'Afrique et du monde Arabe (ASSECAA). L'ordre du jour de cette réunion préliminaire a porté sur l'harmonisation des positions des membres de l'association concernant les questions posées dans le Document final de la deuxième conférence internationale des Présidents des parlements. Il en est de même de la révision des travaux de l'association et de la conférence du Conseil de l'association Sana'a (République de Yémen). 

Wanadoo.mg  09/09/05

Madagascar - ONU : Ravalomanana et Rajemison à New York
La présence de Madagascar dans le concert du monde est marquée cette année par la mobilisation de deux chefs d’institution. 
Le président de la République, Marc Ravalomanana, conduira au début de la semaine prochaine la délégation officielle malgache qui participera à la célébration du 60e anniversaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Cette célébration se déroulera du 12 au 20 septembre 2005 durant laquelle bon nombre de manifestations et de sommets auront lieu. 
Pour la partie malgache, deux chefs d’Institution participeront ainsi aux différents événements marquant cette célébration. En effet, à part le président de la République, le président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo, déjà sur place, représentera également la Grande Ile dans ce concert du monde. Hier, le numéro Un de la seconde Chambre a fait une intervention à la Conférence mondiale des Présidents des parlements, invité par l’Union interparlementaire (UIP). La délégation malgache conduite par Rajemison Rakotomaharo a participé à la réunion de l'Association des Sénats, Shoora, et Conseils équivalents d'Afrique et du monde Arabe (ASSECAA). L'ordre du jour de cette réunion préliminaire a porté sur l'harmonisation des positions des membres de l'association concernant les questions posées dans le Document final de la deuxième conférence internationale des Présidents des parlements. Quant au Chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, il aura plusieurs rendez-vous à honorer à New York, notamment celui relatif au groupe Africain, celui relatif au groupe francophone, et, entre autres, celui se rapportant au groupe des pays en voie de développement. Mises à part ces rencontres hautement importantes pour la planète, le Président malgache aura également d’autres entretiens en aparté avec des hauts responsables internationaux concernant certains sujets liés au processus, soit du développement de Madagascar, soit du développement régional. 
©Midi Madagasikara 

Les Nouvelles  09/09/05

Le Cnoe s’engage pour que les Malgaches de l’étranger puissent voter 
Le Cnoe plaidera pour le droit de vote des Malgaches de l'étranger
“Les Malgaches habitant à l'étranger doivent pouvoir participer aux élections présidentielles et aux référendums”. C'est, entre autres, l'une des réformes que le Cnoe (Comité national d'observation des élections) souhaite apporter à la législation électorale. A l'issue d'un atelier de renforcement de capacité de ses membres, organisé à Maibahoaka en collaboration avec la Friedrich Ebert Stiftung les 2 et 3 septembre, le Cnoe a lancé un appel à tous les acteurs de la vie politique pour une concertation en vue d'une refonte du code électoral. L'annotation de ce dernier, travail qui lui a été commandé par le Conseil national électoral (CNE), ainsi que ses expériences au bout de 17 scrutins et 16 ans d'existence lui ont permis de déceler plusieurs failles. Tanteliniaina Victor Rakotoarison, secrétaire général adjoint de l'organisation revient pour Les Nouvelles sur quelques exemples ainsi que les principaux changements à apporter.

 Interview.
Les Nouvelles : Le Cnoe a lancé un appel pour une refonte du code électoral après avoir procédé à son annotation. Y aurait-il eu une relation de causes à effets ? 
Tanteliniaina Rakotoarison : L'annotation du code électoral est effectivement l'une des raisons qui nous ont poussé à lancer un appel en vue de la réforme. En procédant à l'annotation du code électoral qui consistait notamment à expliquer les dispositions du code électoral, nous avons pu déceler certaines failles qu'il faudrait revoir. 
- Pouvez-vous en citer des exemples ? 
- Elles sont nombreuses. Je ne vais en citer que quelques-unes. Le code actuel précise que les Malgaches de plus de 18 ans ont le droit de vote, mais il ne prévoit pas la possibilité pour les expatriés d'exercer ce droit. Nous pensons que les Malgaches habitant à l'étranger doivent pouvoir participer aux élections présidentielles ou aux référendums. Le code électoral n'oblige pas non plus les électeurs à s'inscrire sur la liste électorale, ce qui fait qu'ils ne se soucient pas trop d'y figurer ou non. L'absence de textes sur le financement des partis politiques constitue par ailleurs une entorse au principe d'élections équitables. Et puis, l'Etat reste un peu trop présent dans l'organisation des élections.
- Est-ce à dire que le Cnoe prône la mise en place d'une commission électorale indépendante ? 
- Les élections doivent effectivement être organisées par une commission électorale indépendante. Le Cnoe pense qu'il ne faut plus confier l'organisation matérielle au ministère de l'Intérieur. Mais ce changement se situe dans le long terme. Changer des structures ne se fait pas du jour au lendemain. Ce qu'il faudrait, c'est impliquer un peu plus la société civile. 
- Que pensez-vous du rôle du CNE ? 
- En tant que conseil, le CNE a pour rôle principal de conseiller l'Etat. Même s'il n'est pas tout à fait l'Etat, il n'en demeure pas moins qu'il demeure un organisme public. Le CNE n'avait pas beaucoup de pouvoirs auparavant, mais nous constatons qu'il y a eu une évolution. Je ne citerai que l'existence des antennes locales du Conseil, telle la Commission communale électorale (CCE) ou le bureau local électoral (BLE), l'antenne du CNE au niveau des districts. 
- Et en matière d'observation des élections, avez-vous des remarques particulières? 
- Sûrement. Le principal problème des observateurs réside dans l'octroi des agréments pour observer les élections. Les responsables ne sont pas tenus par le code électoral de délivrer des agréments. Donc, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Soit, ils les octroient très tard, soit ils en délivrent à n'importe quelle association. Il faudrait que le statut d'observateurs ne soit octroyé qu'à des organismes ou associations qui remplissent certains critères. Il existe une charte des observateurs, mais elle n'est pas toujours respectée. Nous souhaiterions aussi que les agréments soient permanents. Il arrive que ceux-ci ne soient délivrés que quelques semaines avant la date des scrutins alors que l'inscription sur les listes électorales est close plusieurs mois plus tôt. Ce qui fait que nous ne pouvons observer une importante partie du processus électoral. 
Dans la même foulée, j'aimerais aussi signaler une autre faille importante du code électoral. L'existence des textes particuliers régissant certaines élections. Ces textes, établis par décret de l'exécutif, sont souvent taillés sur mesure pour le pouvoir en place et pour garantir sa victoire. Et on ne connaît jamais à l'avance la date exacte des élections contrairement à ce qui se passe dans les pays démocratiques. Le gouvernement en exercice peut organiser les élections en pleine période de pluie lorsque cela sert ses intérêts. 
- Vous avez aussi parlé de la participation de la diaspora à certaines catégories d'élections. 
- Aux élections présidentielles et aux référendums, oui. Les membres de la diaspora sont aussi des citoyens. Il faut tenir compte de leurs opinions. C'est cela la démocratie, et cela se fait dans les pays démocratiques. Pourquoi pas à Madagascar?
Propos recueillis par Lova Rabary

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