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a les yeux braqués sur Madagascar ...


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Big News...
Jacques
Chirac à Mada ... (FR2
21/07/2005)
Le président est arrivé jeudi à Madagascar pour une visite officielle de 24 heures à son homologue Marc Ravalomanana, après des tensions en 2002.
Après
un siècle d'histoire chirac conforte les relations
Franco-malgache (Express 21/07/2005)
Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
En 110 ans d’histoire commune la France et Madagascar plus que jamais unis.
Journée historique hier pour les relations franco-malgaches à l’occasion de la visite de Jacques Chirac. Au-delà du passé et de l’histoire, ainsi que des difficultés présentes, les deux présidents ont préféré parler d’avenir....
...suite
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Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Express
Mada 30/07/2005
Fitsarana - Nalefa any Antsiranana i Coutiti
Any Antsiranana amin'izao fotoana izao i Coutiti. Tazonina ao amin'ny fonja any an-toerana.
Ny talata lasa teo izy, raha ny vaovao voaray, no voalaza fa niainga teto Antananarivo, nalaina avy teny amin'ny fonjan'i Tsiafahy nihazonana azy ary avy hatrany dia nivantana teny amin'ny seranam-piaramanidina Ivato, handray ny fiaramanidina mitondra azy any an-toerana.
Izay tena antony namindrana azy any Antsiranana aloha tsy fantatra mazava. Kanefa na izany aza, noho ireny zava-nisy tamin'ny raharaha 2002 ireny, satria izay no fototry ny fisamborana sy ny fiampangana ary ny fanamelohana azy, dia inoana fa tsy maintsy mahakasika ny fitsarana azy. Ary efa nisy, araka izany, ny fitsarana natao azy tany Antsiranana ny volana desambra 2003.
Tsy voatery ho eto Antananarivo, araka izany, no hanatanterahana ny fitsarana azy.
Eo amin'ny folo eo izao ny raharahan'i Coutiti efa nandalo fitsarana vita hatramin'izay. Nisy tamin'ireo ny nahazoany sazy fa nisy ihany koa ny nahazoany fahafahana noho ny fisalasalana toy ilay fanaovana sakana tao Ambilomagodro. Nefa dia maro ihany koa ny mbola miandry fotoana.
Nisy 15 lahy izy ireo, gadra namany tamin'iny raharaha 2002 iny, no indray nentina any Antsiranana niaraka
taminy.
Nirina Rakotoson
La
Gazette 30/07/2005
La visite du président français à Madagascar, vue par le « Canard enchaîné »
A quoi ça sert que Chirac se repente ?
“Il faut évoquer les pages sombres de notre histoire commune et avoir conscience du caractère inacceptable des répressions engendrées par les dérives du système colonial”. Au soir de son premier jour de visite, Chirac avait pourtant cru graver dans le marbre son discours de repentance sur la sanglante répression française de l’insurrection indépendantiste malgache de 1947, dont le bilan fait toujours l’objet d’empoignades entre historiens : entre 15 000 et 100 000 morts… Visiblement, Chirac envisage de rester dans l’Histoire comme le recordman de la repentance. C’est d’ailleurs tout ce qui restera à mettre au crédit de ses deux mandats : de sa déclaration de 1995 sur Vichy à la reconnaissance officielle du massacre de 1945 à Sétif en Algérie il y a quelques mois…
Mais, à Tananarive, il a fait un bide. “C’est du passé. Je suis né en 1949, et non en 1947. Je pense à l’avenir”, lui a sèchement répondu le président malgache Ravalomanana, avant d’ajouter : “Ce n’est pas une source de blocage pour travailler ensemble”. Ce que ce dernier a gardé en travers de la gorge, c’est plutôt la crise diplomatique de 2002, lorsque Chirac a mis plusieurs semaines à reconnaître son élection et s’est entêté à soutenir le président sortant Ratsiraka… Aujourd’hui, “les relations entre la France et Madagascar sont en bonne santé, le ciel est bleu”, a conclu le nouveau président malgache. Chirac, lui, a failli voir rouge !
“Le Canard enchaîné”
du 27 juillet 2005
Madagate
30/07/2005
Quatrième édition du «SALAMA»;
«Franchise douanière totale de 2 ans» accordée par le président
L'artisanat malgache est très apprécié dans le monde. Même des personnalités distinguées l'admirent», a souligné le président Ravalomanana lors de son discours à l'occasion de l'inauguration de la quatrième édition du Salon de l'Artisanat Malgache (SALAMA), qui a eu lieu, hier, à Mahamasina. Ce secteur joue un rôle primordial dans le développement du pays et a besoin d'être soutenu, dont acte...
Nul n’est sans savoir que les artisans rencontrent beaucoup de difficultés dans la réalisation de leurs travaux. D’une part, l’insuffisance de matériels pour travailler à cause de leurs coûts prohibitifs est un des problèmes majeurs. Or très peu d’entres-eux bénéficient des prêts bancaires faute de ligne de crédit adéquate. D’autre part, les différentes mesures prises par l’Etat malgache quant à l’exploitation des bois précieux tels le palissandre et le bois de rose constituent un certain obstacle pour les artisans surtout les sculpteurs et d’autres qui doivent les utiliser pour la confection de leurs arts. A cela s’ajoutent les droits de douanes qu’ils doivent payer à l’importation des matières premières et à l’exportation des produits finis ou des échantillons. Il a fallu pour ces artisans, attendre cette nouvelle édition du SALAMA pour être soulagés de tous ces problèmes.
Le président prend le secteur en main
Le président Marc Ravalomanana a accordé la franchise douanière totale pour deux ans en faveur de ce secteur. Ainsi les artisans seront exemptés de toutes les taxes et droits de douane tant à l’exportation qu’à l’importation des matières premières et des intrants.
Toujours lors de la cérémonie, le président a déclaré que les artisans seront les premiers bénéficiaires des financements du « Millenium Challenge Account» (MCA) et des microfinances. En outre il leur a accordé l’autorisation d’utiliser les bois précieux s’il s’avère utile pour la réalisation de leurs articles. Il a recommandé aux autorités de ne pas être trop sévères envers ces artisans sur ce plan. Une grande et bonne nouvelle pour les artisans sculpteurs. En effet, depuis quelque temps les artisans se sont plaint des mesures adoptées car elles ont en quelque sorte freiné le cours de leurs activités, un problème énoncé à maintes reprises lors de la célébration de la «Journée de l’artisanat» à Antsirabe. Espérons vivement cette décision en faveur des artisans ne soit pas détournée à des fins de trafic de bois précieux.
Les absents ont toujours tort
Pour la première journée de SALAMA 2005, il semble à première vue que l’ambiance était assez calme. De nombreux stands étaient encore vides. Néanmois ceux qui étaient présents ont exprimé toute la perfection et la beauté de l’art. Cette année la location de tous les stands a été prise en main par le président a-t-il annoncé dans son discours; les exposants ne sont plus ainsi contraints de les payer. Totalement acquittés.
En contre-partie, le président leur a demandé d’améliorer la qualité de leurs produits. Il a également déclaré qu’il va encourager voire recommander les ambassadeurs malagasy présents dans les différents pays à promouvoir et à commercialiser les produits artisanaux malagasy
[ Posté par : madagascar-tribune.com
Express
26/07/2005
Le pont de Fatihita pour couper avec les évenéments de 2002

Une vue de loin du “Pont de la solidarité”. |
Les tenants du régime ont profité de l’inauguration du pont de Fatihita samedi pour enfoncer le clou, face à l’offensive de l’opposition. Les différents discours ont été bien orchestrés pour donner une symphonie sans aucune fausse note et faire passer le message : plus besoin d’un retour aux événements de 2002. La preuve, les orateurs ont demandé de baptiser cette infrastructure “reliant les six provinces et les 22 régions” du “Pont de la solidarité nationale” .
Tour à tour, les orateurs ont essayé d’apporter leur contribution à l’édifice en articulant le discours à l’image de ce pont. Le message qu’on veut faire passer est clair : il n’est plus besoin d’évoquer ni de remettre en cause les événements de 2002 et il faut compter sur le régime actuel pour le développement du pays.
La crise post-électorale constitue l’un des chevaux de bataille de l’opposition pour titiller le pouvoir. La troïka de l’opposition tente de “convaincre la population et la communauté internationale de la débâcle” de la situation politique, économique et sociale. Les résolutions de la conférence nationale que le
CRN, le RFN et la SPDUN ont organisé sont allées jusqu’à demander un régime transitoire.
Le choix de l’endroit par le gouvernement pour lancer le message n’est pas anodin. Le pont de
Fatihita, dans la commune de Tsarasaotra, a été qualifié par les tenants du régime de symbolique pour ce qui est de la crise post-électorale de 2002.
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En compagnie de quatre autres ponts, il a été dynamité “pour provoquer le siège de la Capitale” . A l’aide du financement de l’Union européenne, le gouvernement a “réalisé ses promesses” en construisant un nouvel ouvrage.
L’organisation de la cérémonie a également été réalisée juste après le passage de l’ “avocat de Madagascar”, le président français Jacques Chirac en visite officielle de deux jours. Ce dernier a clamé, lors de ses interventions, sa “confiance” et celle de la communauté internationale à Madagascar, en particulier au président Marc Ravalomanana. L’inauguration de samedi permet donc au pouvoir de garder intact l’élan de sympathie engrangé lors de la visite officielle du Président français.
Soutien indefectible.
Cette fois-ci, c’est à l’aide d’une lourde délégation, sous la conduite du président Marc Ravalomanana, que les tenants du régime se sont présentés à la population à Fatihita. Les présidents des deux Chambres, Rajemison Rakotomaharo et Jean Lahiniriko, Jacques Sylla chef du gouvernement, ont fait le déplacement. Fait rarissime, Norbert Lala Ratsirahonana et Manandafy Rakotonirina, respectivement ambassadeur itinérant et conseiller du Président de la République ont même pris la parole.
Ce “cadeau du Président de la République” n’est “pas le fruit du hasard” . Avec cette “vitrine de la concorde nationale” , les bailleurs de fonds sont “prêts à nous aider” . Cette volonté d’aider le pays est la conséquence de leur “confiance” au régime actuel. “Une “volonté” que Norbert Lala Ratsirahonana attribue également à la “stabilité politique et celle des institutions”.
Louis Michel, commissaire de l’Union européenne, en charge du développement et de l’aide humanitaire, est allé jusqu’à affirmer “l’image d’un pays réconcilié, tourné vers le développement” . A l’image de la construction de ce pont, ce dernier a “promis l’appui de l’Union européenne” . Après la “confiance” de la communauté internationale et celle du président français Jacques Chirac, voilà un autre son de musique pour mieux appuyer les “faits” . Au vu du contexte dressé par l’ancien chef d’Etat, Manandafy Rakotonirina, président du MFM, a laissé entendre que tout est déjà en bonne voie “pour la création des richesses”.
Le président Marc Ravalomanana a parachevé le spectacle en adressant un clin d’œil à la population et à sa “sagesse” . Dans ses différents discours, le chef de l’Etat a toujours mis dans la balance la population et “la majorité des Malgaches” pour défier la légitimité des actes de l’opposition. Sans cette “sagesse de la population”, le locataire d’Ambohitsorohtira n’aurait pas pu déployer les “efforts qui méritent d’être soutenus”. :
Iloniaina A.
Les
Nouvelles 26/07/2005
La CBM, « la banque de Sophie », est passée sous le contrôle des Chinois
Ca y est : la Compagnie malgache de banque (CMB), dont les avatars remontent à l’ère Ratsiraka quand elle fût créée par et pour sa fille Sophie, est sans doute sortie d’affaires, pour pouvoir, enfin, en faire. La solution est apportée par un groupe financier chinois de Hong Kong, « Gahood Holding Company Limited » qui vient d’en prendre le contrôle à hauteur de 75% de son capital. Cette acquisition financière est dans la logique de l’importance que prennent les dragons du Sud-Est asiatique, grands et petits, dans l’économie nationale. Désormais, les Chinois de Behoririka, et autres, auront « leur » banque.
La société Gahood (Hong-Kong) prend le contrôle de la CMB
La Compagnie Malgache de Banque (CMB) survivra ses problèmes structurels actuels. La solution sera apportée par l’entrée du groupe chinois de Hong-Kong « Gahood Holding Company Limited » dans le capital de la banque.
Bien évidemment, c'aurait été inconcevable que ce nouvel actionnaire accepte de prendre en charges les énormes pertes cumulées lors des exercices précédents. Aussi a-t-il fallu que les anciens actionnaires fassent des concessions dans ce sens. Ce qui fut fait, mais ces derniers y ont laissé des plumes. La survie de la banque valait bien quelques sacrifices.
Pour maintenir la survie de la CMB, les actionnaires de la banque, réunis en Assemblée générale extraordinaire, se sont résolus à accepter l’entrée du groupe Gahood dans le capital de la banque. En fait, cela se fera par l’intermédiaire de deux sociétés filiales dudit groupe.
La recapitalisation de la CMB était une condition sine qua non exigée par la CSBF (Commission de supervision bancaire et financière) après que cette dernière ait constaté un dysfonctionnement structurel au sein de la banque commerciale. Le délai accordé à la CMB pour réaliser cette recapitalisation était fixé à ce mois de juillet.
La situation financière de la CMB continuait à se dégrader au fil des ans : l’exercice 2004 s’est soldé par un déficit de 1.585.705.256 ariary (7.928.526.280 Fmg). Avec ce résultat déficitaire de l’exercice 2004, le compte « report à nouveau » de la banque présentait alors un solde négatif de 2.661.287.064 ariary (- 13.306.435.320 Fmg) pour un capital social de 4.233.400.000 ariary (21.157.000.000
Fmg).
Or, les articles 685 et 686 de la « Loi sur les sociétés commerciales » portant sur la variation des capitaux propres prévoient la « convocation d’une assemblée générale extraordinaire des actionnaires pour statuer s’il y a lieu de procéder à la dissolution anticipée de la société dans le cas où les capitaux propres de la société deviennent inférieurs à la moitié du capital social du fait des pertes dans les états financiers de synthèss ».
Mais, bien que les pertes cumulées au 31 décembre 2004 représentaient 62,86 % du capital social, l’Assemblée générale a décidé, vendredi, de poursuivre les activités compte tenu des perspectives de recapitalisation de la banque.
DES SACRIFICES
Le montage financier mis en place devait considérer les exigences des futurs actionnaires : la résorption partielle des pertes cumulées. C’était une décision difficile à prendre mais inévitable : la situation était telle que c’était çà ou fermer la banque.
C’est ainsi qu’on a décidé de réduire de moitié le capital social actuel pour le ramener à 2.116.700.000 ariary (10.583.500.000 Fmg) par diminution de la valeur nominale des actions de 200.000 ariary (1 million Fmg) à 100.000 ariary (500.000 Fmg), afin d’absorber une partie des pertes et ramener le montant total des pertes à 544.587.064 ariary (2.722.935.320
Fmg).
Le montage financier se complète par une augmentation du capital social de 2,1 milliards ariary (10,6 milliards Fmg) d’un montant de 5 milliards ariary (25 milliards Fmg) avec suppression des droits préférentiels de souscription au profit des deux sociétés filiales de Gahood Holding Company Limited, à savoir, « Speed Richly Investments Ltd » et « Sky Richly Investment Ltd ».
En définitive, le capital social de la CMB sera fixé à 7.116.700.000 ariary (35.583.500.000 Fmg) divisé en 71.167 actions nominatives, d’une valeur nominale de 100.000 ariary chacune où le nouvel actionnaire détient 70 % du total.
Comme le nouvel actionnaire devient majoritaire dans le capital de la banque, il en prend de ce fait le contrôle (5 sur les 7 administrateurs) : les anciens administrateurs ont dû démissionner dans l'ensemble.
UN NOUVEAU POSITIONNEMENT
Tant bien que mal, les actionnaires essaient de positiver la situation en espérant que les pertes enregistrées (100.000 ariary ou 500.000 Fmg sur chaque action) pourront être récupérées dans un délai très réduit si l’on considère les bénéfices normalement réalisés par les autres banques commerciales à chaque exercice et qui se chiffrent en dizaine de milliards de
Fmg.
Ce qui est tout à fait possible. Toujours est-il que c’est l’esprit même de la création de la banque qui a changé : « une banque par les Malgaches et pour les Malgaches ».
Compte tenu de la nouvelle composition du capital social, aujourd’hui détenu en majorité par des actionnaires venant de l’Asie du Sud-Est, l’orientation des opérations vers cette région du monde sera plus poussée.
Dans cet esprit, la création récente (la semaine dernière) du Hong-Kong/Singapour /Madagascar Business Council (HSM BC) – qui ressemble à s'y méprendre àune chambre de commerce Madagascar - Asie du Sud-Est – n’est pas du tout fortuite.
Selon un actionnaire, l’arrivée de ces nouveaux actionnaires est à considérer comme une grosse opportunité à saisir par la banque qui devra se positionner comme un « pont financier » entre Madagascar et l’Asie, une place qui n’est pas encore prise par une banque de la place.
Ranaivo Lala Honoré
Wanadoo.mg
26/07/2005
Tsimbazaza à la recherche d’un nouveau président
Les tractations ont commencé à Tsimbazaza, à peine la démission de Jean Lahiniriko annoncée. Cependant, vendredi dernier en soirée, une source sûre faisait état d’un possible retournement de situation.

Vue sur l'Assemblée nationale
© dts |
En effet, cette même source affirmait que le président Jacques Chirarc aurait tenté, au cours de son tête à tête avec le président démissionnaire de
l’Assemblée nationale, de le faire revenir sur sa décision… ? Comme on n’imagine mal le président français, de sa propre initiative, s’immiscer dans les affaires intérieures du pays, il n’est pas exclu qu’il ait pu accomplir cette médiation à la demande expresse du président
Ravalomanana.
En attendant… « il faut que Toliara conserve la présidence de
l’Assemblée nationale », entend-on dans une discussion entre députés issus de la province. Mais comme c’est le
Tim, majorité à la Chambre basse, qui aura toujours le dernier mot, les autres élus de la province du sud, préfèrent s’en remettre au parti et se contentent de multiplier conseils et recommandations.
Des noms sont avancés, à commencer par celui du vice-président de
l’Assemblée nationale, Samuel Mahafaritse Razakanirina. Mais ce dernier, en mésentente avec la plupart des parlementaires de la province depuis le congrès national du Tim en décembre aura du mal à s’imposer. Le président du groupe parlementaire de la majorité et successeur de
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Mahafaritse au sein du bureau politique national du
Tim en tant que vice-président en charge de Toliara, Yves Aimé
Rakotoarison, est lui aussi pressenti, mais l’affaire Lahiniriko l’a plus ou moins éloigné de ses pairs.
Quoi qu’il en soit, le Tim a décidé d’élargir les consultations. Au moins pour les postes de vice-présidents. « Les députés de chaque province vont discuter entre eux pour dresser le profil de celui qui assurera la vice-présidence de la Chambre pour le
compte de la province », confie un membre du comité pour le redressement de l’image de l’Assemblée nationale. La réunion des députés par province devrait
ensuite désigner deux noms pour être soumis au vote de l’Assemblée.
Du côté de l’opposition, on affirme qu’aucune proposition en ce sens n’a encore été présentée. Le député Liva Raharison de l’Avi, en tout cas, recommande au Tim de faire attention et de prendre plus en considération l’opposition et ses alliés.
« L’essentiel est qu’il y ait plus de stabilité », ajoute-t-il. Sans cela, « l’affaire Lahiniriko risqué de s’étendre à d’autres institutions ». Ce que le parti auquel il appartient ne cherche sans doute pas encore, pour l’instant.
Lova Rabary ©Les nouvelles
Jeune Afrique 22/07/05
La lutte anti-terroriste s'invite au sommet des îles de l'Océan Indien
MADAGASCAR - 22 juillet 2005 - par AFP
Après les attentats de Londres, les dirigeants de cinq îles du sud-ouest de l'Océan Indien, réunis en sommet vendredi à Antananarivo, ont exprimé la volonté de renforcer leur coopération face aux menaces terroristes contre le tourisme, activité vitale pour leurs économies.
Quatre chefs d'Etat, Jacques Chirac (France, au titre de la Réunion), Marc Ravalomanana (Madagascar), Azali Assoumani (Union des Comores), James Michel (Seychelles) et le nouveau Premier ministre de Maurice, Navin Ramgoolam, on participé au 3ème sommet de la Commission de l'Océan Indien (COI), instance de coopération régionale créée en 1984.
"Il faut que nous nous engagions sur une coopération renforcée face aux menaces comme le terrorisme par des échanges d'information et en faisant vivre notre réseau d'experts nationaux", a déclaré M. Chirac, dont les propos ont été rapportés par un membre de la délégation française.
M. Ramgoolam a souhaité lui aussi une plus grande coopération contre le terrorisme. "Nous avons vu ce qui s'est passé à Londres, nous voulons nous préparer et coopérer entre nous", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet, citant surtout la coopération entre services de renseignement.
Lors d'une séance de travail à huis clos, les cinq dirigeants ont manifesté les mêmes craintes face au terrorisme et ont voulu donner une impulsion à leur coopération, a-t-on affirmé de source française.
Alors que l'économie de Maurice, comme celle des Seychelles, repose quasi-exclusivement sur le tourisme, tous ont rappelé le précédent des attentats qui avaient visé en novembre 2002 un hôtel et un avion charter israélien dans la ville touristique de Mombasa, sur la côte kényane de l'Océan Indien.
Dans une déclaration finale, les cinq pays ont décidé de créer un "forum d'échanges structuré" sur le renseignement, de tenir chaque année une réunion d'experts anti-terroristes et d'identifier "les besoins des pays membres en matière d'assistance technique".
Ces îles du sud-ouest de l'Océan Indien sont situées sur ce qu'un diplomate a qualifié "d'axe nord-sud du terrorisme".
Avec des structures institutionnelles souvent faibles, ces Etats estiment être des cibles faciles, d'autant que les mouvements de population y sont souvent difficiles à contrôler et que l'opacité du système bancaire, notamment à Maurice et aux Seychelles, favorise le blanchiment de l'argent sale, estiment les diplomates.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont également décidé de renforcer leurs échanges en matière de police judiciaire et de sécurité publique.
En ouvrant les travaux, M. Ravalomanana avait appelé les Etats de la COI à "unir leurs efforts pour faire face aux défis de la mondialisation" et "à oeuvrer de manière concrète et pragmatique au développement harmonieux et durable" de leurs îles.
Ils ont en particulier souhaité instaurer, avec l'aide de l'Union européenne, une meilleure gestion de la pêche, autre ressource essentielle, et lutter plus efficacement contre la pêche clandestine.
Ils ont d'autre part demandé pour la COI le statut d'observateur à l'Onu lors de la prochaine session de l'Assemblée générale, en septembre.
La "solidarité pour un développement durable" était l'un des thèmes du sommet, et ils se sont engagés à protéger les tortues marines, menacées d'extinction, et leurs habitats, ainsi que les sanctuaires de cétacés.
Sur le commerce, les dirigeants des Seychelles, des Comores et de Maurice ont demandé le maintien du régime de préférence commerciale dans les négociations sur le cycle de Doha, dans le cadre de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), a-t-on indiqué de source française.
jeune afrique 26/07/05
Le président de l'Assemblée nationale dépose sa demande de démission - XINHUA
Le président de l'Assemblée nationale malgache, Jean Lahiniriko a déposé lundi sa lettre de demande de démission, a-t-on appris mardi de source officielle.
Selon certaines explications, il s'agit pour Jean Lahiniriko de "demander" d'abord aux députés de "bien vouloir lui accorder la démission", avant qu'il ne cesse définitivement d'exercer la fonction de président de la Première Chambre du parlement.
Selon certains élus, il s'agit d'une "manoeuvre procédurale" pour permettre à la majorité de le "maintenir à son poste en suivant la discipline de parti", malgré le fait que "le règlement intérieur reste ambigu sur le sujet".
M. Lahiniriko a donc confirmé son départ du poste, pour ne pas compromettre sa carrière politique et éviter d'être taxé d'indignité.
Lundi, la séance plénière a décidé de reporter le face à face mensuel entre le gouvernement et l'Assemblée nationale afin de leur permettre d'examiner "les affaires internes de l'institution". Un comité ad hoc a été érigé lundi en commission plénière composée de 24 membres selon une répartition tenant compte du nombre des élus de chaque groupe parlementaire. En tout, le parti au pouvoir TIM (Tiako i Madagasikara-J'aime Madagascar), qui occupe 112 sièges sur 160 à l'Assemblée nationale, aura 14 membres, les deux restants répartis entre les autres partis. Ce comité ad hoc examinera toutes les questions procédurales se rapportant à la demande déposée par Jean
Lahiniriko.
Jusqu'à lundi, l'idée du maintien de ce dernier à son poste semblait aller dans le sens de la confirmation, mais en dernière heure, l'on annonce une réunion tenue lundi dans la nuit au Palais présidentiel d'Iavoloha, dans la banlieue sud d'Antananarivo. Jusqu'à présent, on ne sait pas la décision de la réunion.
Rappelons que M. Lahiniriko a annoncé mardi dernier sa détermination à démissionner de son poste. Il a pris cette résolution après que 98 députés du parti présidentiel TIM aient soumis une motion de destitution à l'encontre des membres du Bureau permanent de l'Assemblée nationale dirigé par le président
Lahiniriko.
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Express
27 juillet 2005
Natation - Mondial : Erik Rajhonson se tape deux records

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Contrat rempli. Erik Rajhonson a prouvé tout le bien que l'on pensait de lui. A preuve, il a établi deux nouveaux records de Madagascar au championnat du monde de natation qui s'est déroulé à Montréal (Canada). Lors de sa première course, il a amélioré son dernier record 27''06 enregistré lors du championnat de Madagascar à Toamasina en 26''67 au 50 m papillon.
Erik Rajhonson ne se contente de ce résultat mais il a enchaîné son aventure avec un nouvel exploit au 200 m quatre nages, hier. Il a signé un nouveau record national de 200 m quatre nages sur un chrono de 2'05''95 contre 2'06''62 établi par Clark
Randrianandraina.
C'est son 14ème record.
Vu sa capacité, il a les moyens de réaliser un autre exploit au 50 m dos, ce soir.
Erik Rajohnson et Mbolatiana Ramanisa disputent aujourd'hui le 50 nage libre et le 50 m dos.:
Soafara Ralaimidona |
Les
Nouvelles 30/07/2005
Colère de Ravalomanana au Salon de l’artisanat et sourire sur Tsimbazaza
Marc Ravalomanana remercie les députés pour leur “sagesse”
Marc Ravalomanana voulait à tout prix s'exprimer sur l'affaire qui a secoué l'Assemblée nationale. Le Salon de l'artisanat, où il n'était pourtant pas prévu pour prendre la parole, était une tribune toute trouvée. Il a ainsi invité députés et sénateurs à venir l'écouter au Palais des sports et de la culture. Il a remercié les députés d'avoir écouté la voix de la sagesse et d'avoir réglé leurs problèmes.
“Ceux qui espéraient que ce serait la fin du régime se sont trompés. Ils ne réussiront pas à nous faire tomber”. Marc Ravalomanana a exprimé hier sa joie du fait que les députés ont réussi à “résoudre” les problèmes de l'Assemblée nationale. Les élus de l'opposition avaient espéré que la crise à Tsimbazaza pouvait se déplacer à Mahazoarivo, voire à Ambohitsorohitra, mais le président de la République est confiant. Pour lui, pareille chose ne peut se produire car “Dieu est avec nous”. Et les députés sont suffisamment “sages” pour ne pas tomber dans le piège.
Expliquant la nécessité du maintien de Jean Lahiniriko à la tête de l'Assemblée nationale, le chef de l'Etat, a insisté sur la nécessité de la stabilité politique et du respect des institutions. Des arguments parmi tous ceux qu'il aurait évoqués lors des diverses réunions qu'il a eues avec les élus du Tim à l'époque la plus chaude de la crise. Des confidences font état de pas moins de trois rencontres au cours desquelles le président leur aurait enjoint de suspendre la procédure de destitution.
Pour remercier les députés d'avoir été sages, Marc Ravalomanana leur a promis l'aide des 17 spécialistes de la gouvernance à Ambohitsorohitra dans l'exercice de leur fonction et dans l'administration de la Chambre basse. “Personne n'est né avec des connaissances en matière de bonne gouvernance”, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs recommandé aux ministères de travailler avec ces derniers, mais ne pas se contenter de faire leur rapport devant l'Assemblée nationale.
Jean Lahiniriko, qui a repris du service, a été parmi les personnalités présentes à la cérémonie d'ouverture. Il n'a pas présidé les séances plénières de présentation des rapports de six membres du gouvernement, laissant ce soin à la vice-présidente Zenaïde Lechat Ramampy. Il devrait par contre revenir au perchoir aujourd'hui pour diriger la dernière séance de questions orales de la première session ordinaire de 2005, et pour la cérémonie de clôture prévue juste après.
Lova Rabary
Jeune
Afrique 30/07/2005
La demande de démission du président de l'AN jugée irrecevable
- par XINHUA
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache a émis l'avis que "la demande de démission du président de l'Assemblée nationale (AN) est irrecevable", a-t-on appris jeudi de source officielle.
Jean Lahiniriko reste donc président de l'AN et les députés ont décidé d'"ajourner" le vote de la motion de destitution des membres du bureau permanent de l'AN et d'ignorer la demande de démission que M. Lahiniroko leur a soumise.
Selon HCC, il devrait rester à la tête de cette institution jusqu'à ce que 107 députés sur 160 à l'AN, munis de preuves solides et concrètes de violation caratérisée de la Commission ou d'une loi, en décident autrement. Cela donne au président de la Chambre basse à peu près un sursis de cinq mois, l'on ne sera fixé sur son sort que vers fin décembre, cette seconde session débutant fin septembre, une enquête sérieuse ne se faisant pas en quelques jours.
Rappelons que M. Lahiniriko a annoncé le 20 juillet dernier sa détermination à démissionner de son poste. Il a pris cette résolution après que 98 députés du parti présidentiel TIM (Tiako i Madagasikara-J'aime Madagascar), qui occupe 112 sièges sur 160 à l'AN, aient soumis une motion de destitution à l'encontre des membres du Bureau permanent de l'Assemblée nationale dirigé par le président Lahiniriko.
Wanadoo.mg
27/07/05
MFM sy AVI : "Manohana an-dRavalomanana fa tsy i Jacques Sylla"
Somary nahavalalanina ny mpanara-baovao ihany ny nahita ny fihetsiky ny Filohan’ny antoko MFM sy ny AVI tato ho ato noho izy ireo toa sady manome tsiny sy manakiana mivaivay ny fitondrana kanefa koa manome rariny sy midoka ary mbola ao anatiny koa. Mpanorina ny Spdun sy namolavola ny Fihaonambem-pirenena kanefa tsy hita ihany koa taty aoriana. Manan-kambara amin’izany ny mpanao politika sasany.

Manandafy Rakotonirina
© dts |
Nandray fitenenana nandritra ny fitokanana ny tetezana vaovao tany Fatihita Atoa Manandafy Rakotonirina, Filohan’ny MFM sy Atoa Ratsirahonana Norbert Lala, Filohan’ny AVI. Tsy nisalasala izy ireo nitoraka voninkazo ny fitondrana noho io zava-bita io na dia fantatry ny maro sy ny mpanara-baovao ihany koa aza fa tsy mitsitsy teny amin’ny fanakianana ny Filohan’ny governemanta, Atoa Jacques Sylla, any amin’ny sehatra hafa. Eo anatrehan’izany fomba fijery toa sady manakiana no manome rariny ny fitondrana izany, dia manana ny fijeriny ny fihetsik’ireo mpanao politika ireo mpanao politika hafa toy ny ao amin’ny SPDUN sy ny
AREMA.
Ho an’ny depiote Mara Niarisy avy ao amin’ny SPDUN, ohatra, dia nambarany fa amin’ny maha-mpiara-miasa akaiky an’Atoa isany Manandafy Rakotonirina sy Ratsirahonana Norbert Lala amin’ny Filohan’ny Repoblika dia ity farany no ironan’ny fanohanan’iretsy voalohany fa tsy ny Praiminisitra velively. Raha jerena ny fihetsik’izy ireo, hoy ny depiote Mara Niarisy, dia zarainy roa ny fitondrana misy ka Atoa Ravalomanana no tohanany fa tsy Atoa Jacques Sylla.
Ho an’ny depiote Randriamahefa Charles, avy amin’ny AREMA, indray dia nambarany fa amin’ny maha-mpanolotsainan’ny Filohan’ny Repoblika azy ireo dia tsy maintsy maneho fomba fijery mitovy eo imason’ny vahiny ry zareo. Nampiseho tamin’Atoa Ravalomanana koa izy ireo fa mbola eo anilany amin’izao fotoan-tsarotra diavin’ny firenena izao, araka ny fijerin’ity depioten’i Moramanga ity ihany. Ny depiote Randriamahefa Charles izay nilaza fa noho ny zava-misy eny anivon’ny Antenimierampirenena dia zary lasa |
saron-toerana ny
firenena.
Patrick Rakotonirina ©Gazetiko
Tribune
27/05/2005
Inauguration de «Fatihita»:
Baptisé «Pont de l'unité nationale» !

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Après trois ans et demi de le la destruction du pont de
Fatihita, un nouvel "ouvrage d'art" en remplacement de celui dynamité la nuit du vendredi 28 au samedi 29 mars 2002 a été definitivement installé sur le lit de la rivière Mania, situé sur la route nationale n°7.
Après trois semaines de l'inauguration du "Boulevard de l'Europe" à Antananarivo, une lourde délégation du régime en présence des trois chefs d'institution de la République était en déplacement samedi dernier dans la région
d'Amoron'i Mania pour l'inauguration du nouveau pont de
Fatihita. Une inauguration qui, malgré le sentiment d'euphorie ovationné par le
"faly aho, tena faly aho" du Président de la République, évoque les moments sombres de la crise de 2002 étant donné que le pont de Fatihita a été le premier pont à avoir sauté parmi tant d'autres détruits durant les six mois du chamboulement post-électoral. Comme celui qui a été détruit, le nouveau pont de Fatihita constitue une porte d'entrée vers la partie centre-sud si bien qu'il porte "un message de réconciliation et de l'unité de par son trait d'union nouant le sud et le nord du pays" selon Louis Michel,
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le Commissaire éuropéen au développement et l'aide humanitaire lors de son discours samedi dernier à
Fatihita.
Image d'un pays réconcilié
A rappeler qu'après avoir tenu ce samedi une causerie au grand amphithéatre de la Faculté de DEGS (Droit, Economie, Gestion et Sociologie) d'Ambohitsaina qui lui a valu une décoration au titre de docteur «honoris causa»de l'université d'Antananarivo, Louis Michel a emprunté la destination de Fatihita à côté d'un pool de représentation diplomatique membre de l'Union européenne à Antananarivo et ce, en guise de l'inauguration du nouvel ouvrage de Fatihita dans lequel la Commission a injecté une somme de plus de 19 milliards fmg soit environ 1,4 millions d'euros au titre du 8e et 9e FED (Fonds Européen de Développement). Qualifiant la double dimension esthétique et historique du pont, le Commissaire européen voit dans le nouvel ouvrage de Fatihita "un signe de paix et gage de progrès pour Madagascar" avant de conclure son discours pour faire allusion à son départ en Belgique le samedi soir dernier: " je porte avec moi l'image d'un pays rénconcilié". D'où, à la demande du Président du Sénat Rajemison Rakotomaharo, le nouveau pont de Fatihita est désormais baptisé "pont d'unité nationale".

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Ancien pont
Fatihita:
A conserver comme vestige et pour mémoire !
Au début on avait prévu qu'après le démontage du pont Bailey on procèderait à la démolition de l'ancien pont colonial à une voie effondrée. Finalement, ce ne sera pas le cas car l'épave de l'ancien pont dynamité sera conservée à son état actuel et ce, en guise de monument historique car construit en 1902 et de "mémoire" vivante de l'histoire récente du pays. Comme il s'agit d'un souhait formulé par l'ensemble de ceux qui ont pris la parole lors de l'inauguration, le maintien de l'ancien Fatihita à titre de patrimoine national est officiellement acquis d'autant que la nouvelle a été confirmée par le ministre des Travaux Publics et des Transports Roland Randriamampionona lors de son discours ce samedi dernier à la tribune des officiels. Ce, à titre de devoir de mémoire comme l'a souligné le
"chief of staff" de la Présidence Henri Ranaivoson à Fatihita car
"ny lasa tsy mba fanadino" dit-il.
Billet de Lahiniriko
Bien que présent à la tribune officielle et occupant sa place dans le rang protocolaire, le président de l'Assemblée nationale Jen Lahiniriko qui a annoncé démission a préféré axer son allocution en sa qualité d'ancien |
ministre des Travaux publics du premier gouvernement Sylla dans lequel l'homme a brillé par son "efficacité et rapidité" en tant que premier "monsieur route" de Marc
Ravalomanana.
Etant ministre des Travaux publics lors de dynamitage du pont de Fatihita en 2002, Jean Lahiniriko se rappelle de l'épisode mouvementé qu'il avait partagé avec toute son équipe des Travaux publics pour le prompt rétablissement de la circulation au niveau du Fatihita. Dans un ton ponctué d'émotion, cet ingénieur formé à Cuba a fait part de sa lecture des faits: " il est impensable qu'un ingénieur de formation ait eu le courage de dynamiter ou tuer son bébé. Pour nous, ingénieurs, un ouvrage d'art tel qu'il est, constitue un bébé dont le père n'est autre le corps des ingénieurs. Si l'ancien pont de Fatihita a été massacré par son père, un autre bébé est actuellement né au même endroit et ce, grâce notamment à vous et à la Commission européenne Monsieur Le Président" (Marc Ravalomanana) a-t-il déclaré. Un billet lourd de signification politique.
En tout cas la construction de ce nouveau pont a été confié à l'entreprise COLAS et la société espagnole PROINTEC S.A a effectué les contrôles et surveillances. Long de 128 m et 9 m de large, la construction de ce pont à double voie a débuté en septembre 2004 pour une durée de 9 mois.
Nosintsika
26/07/2005
ÎLES ET COCOTIERS - Le président malgache ne s'encombre pas la mémoire
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Le président malgache Marc Ravalomanana semble faire peu de cas de l'histoire du pays qu'il dirige depuis 2002, à la différence de son homologue français Jacques Chirac, en visite officielle à Madagascar à l'occasion de la tenue, le 22 juillet, du sommet des chefs d'Etat de la Commission de l'océan Indien à Antananarivo, la capitale.
Le président Chirac s'est exprimé sur ce que l'on a appelé les "événements de 1947", quand les autorités coloniales françaises avaient réprimé violemment une insurrection des populations locales sur toute l'île, faisant plusieurs milliers de morts (entre 15 000 et 100 000 selon les estimations).
"L'Histoire retiendra la date du 21 juillet 2005 : pour la première fois en cinquante-huit ans, la France s'est prononcée clairement sur les événements de 1947 et reconnaît le caractère 'inacceptable des répressions' nées 'des dérives du système colonial'", note Midi Madagasikara. Ce quotidien proche du pouvoir se félicite d'une telle initiative de la part du chef de l'Etat français : "Une sorte d'acte de repentance qui, de par sa valeur morale et de conscience, apaisera une certaine mémoire, longtemps meurtrie par une injustice silencieuse."
Interrogé sur cet épisode tragique du passé colonial de la France, le président malgache a, lui, "tout de suite voulu évacuer ce sujet, qui pourrait indisposer son hôte", d'après La Gazette de la Grande Ile. "C'est du passé. Je suis né en 1949 et non en 1947. Je pense à l'avenir", a tranché Marc Ravalomanana. Des propos que ce quotidien d'opposition ne se prive pas de critiquer, en notant en gros titre de couverture : "Ravalomanana minimise les événements de 1947".
"Comment, à Madagascar, peut-on affirmer, du simple fait qu'on est né deux ans après ces tristes événements, que cela fait partie du passé et qu'il faut parler de l'avenir ?" s'indigne La Gazette. "On construit l'avenir à partir du passé. L'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis, la France, etc., en ont fait autant. Ignorer 1947 serait une grave erreur. Le devoir de mémoire ne doit-il pas exister à Madagascar ? Ne faisons pas table rase du passé", s'alarme le quotidien, qui craint qu'un jour "le 29 mars [début de l'insurrection de 1947] ne soit plus commémoré dans le pays et soit extirpé des manuels d'histoire".
Philippe Randrianarimanana ( chronique Courrier International 25/07/05)
La gazette 27/07/05
Adelson RAZAFY et Tiana R.
Lahiniriko Jean:Finalement lâché…
Lahiniriko Jean va quitter son poste. Tel est le résultat des intenses tractations politiques de ces derniers jours. Après moult rebondissements, la poire a été finalement coupée en deux, hier soir. Ainsi, lors des scrutins de demain à l’Assemblée nationale, les députés TIM vont voter le départ du président Lahiniriko Jean. En contrepartie, ils vont agir dans le sens d’un maintien à leurs postes des autres membres du Bureau permanent de l’Assemblée.
Hier en début de soirée, Marc Ravalomanana a de nouveau convoqué au palais d’Iavoloha quelque 60 députés TIM. Le chef de l’Etat tenait à conserver Lahiniriko Jean au nom de la stabilité du régime, et voulait forcer les députés TIM à entrer dans ses vues. Les parlementaires TIM de leur côté se sont montrés intransigeants et réclamaient le départ de Lahiniriko Jean et de ses coéquipiers du Bureau permanent, faisant de
cette revendication une question d’amour propre. Car après avoir opté massivement et publiquement pour la destitution de l’équipe à la barre, ils pouvaient, selon eux, perdre la face aux yeux de l’opinion s’ils battaient en retraite.
Les positions étant aussi tranchées, il a fallu aller, de part et d’autre, à des concessions pour trouver un terrain d’entente. Au terme de marchandages serrés, Marc Ravalomanana a consenti à sacrifier Lahiniriko Jean, lequel sera donc destitué. Les députés TIM, ayant décroché ce trophée, ont lâché quelques pouces de terrain et ont accepté le maintien du reste des membres du Bureau permanent (vice-présidents et questeurs) dans leurs fonctions.
Voilà donc le tableau final après la valse-hésitation de Lahiniriko Jean qui, encouragé par Jacques Chirac et Marc Ravalomanana, a voulu retirer sa déclaration de démission. Hier, il a déposé dans ce sens une “demande de démission” à l’Assemblée, une curieuse formule dans le style “si vous ne me retenez pas, je m’en vais” et qui allait être soumis au vote des députés. Les péripéties d’hier, en tout cas, inspirent quelques remarques.
En premier lieu, l’initiative de Marc Ravalomanana de réunir des députés TIM au palais d’Iavoloha relève d’une entorse à la Constitution. Les fonctions de président de la République, en effet, sont incompatibles avec des activités de parti (art.49), et pour honorer cette disposition, l’homme a démissionné de la direction du TIM dès son élection à la magistrature suprême. Ensuite, les consignes qu’il donne aux députés constituent une infraction à la séparation des pouvoirs. Car selon la Constitution, les contacts entre le chef de l’Etat et le Parlement devraient se limiter à “un message écrit qui ne donne lieu à aucun débat” (art.89). Pour moins que cela, en 1996, le président Zafy Albert a fait l’objet d’une procédure d’empêchement et fut écarté de la magistrature suprême… On a néanmoins observé une nouvelle donne sur le plan politique : l’Assemblée nationale n’est pas un Parlement croupion, et les députés TIM ne sont pas des béni-oui-oui. Depuis toujours, en effet, on croyait les députés TIM complètement soumis à Marc Ravalomanana et incapables de résister aux sollicitations du chef suprême. L’épisode a démontré que s’ils le voulaient bien, ils peuvent tenir tête au maître tout-puissant et faire échec à ses prétentions.
Après un conflit ouvert qui a failli ébranler les fondements du régime donc, tout est bien qui finit bien pour le TIM. Que la solution d’ailleurs était simple : pour éliminer la pomme de discorde, il suffisait de couper la poire en deux…
Xinhuanet.com
30/07/2005
Madagascar accueillera la 6ème édition de la Coupe de l'océan Indien de handball
ANTANANARIVO, 28 juillet (XINHUANET) -- Madagascar accueillera la Coupe des clubs champions de l'océan Indien de handball (CCCOI) à laquelle cinq pays et régions - Madagascar, La Réunion, Maurice, Mayotte et Rodrigues - seront représentés, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Pour Madagascar, l'équipe masculine sera celle de Saint Michel Zandriny. Concernant les quatre autres, les clubs représentants sont: St Gilles pour La Réunion, Tsimkoura pour Mayotte, Beau Bassin pour Maurice, tandis que celui de Rodrigues n'a toujours pas été annoncé.
Chez les dames, quatre équipes seront en lice. Il s'agit de AS aro de Madagascar, Tsingoni de Mayotte, Curepipe Starlight pour Maurice et St André pour La Réunion.
Les éliminatoires auront lieu les après-midi du 1er, 2 et 3 août, à partir de 13 heures, les demi-finales, le 5 août et la finale, le 6 août.
Les dames seront groupées dans une poule unique, tandis que les hommes, pour leur part, seront répartis dans deux groupes.
A noter que depuis la première édition de la CCCOI, en 1996, Madagascar n'a jamais manqué et a souvent brillé à ce tournoi. Il était champion en 1996 et en 1997 pour les dames et en 1999 et en 2001 pour les hommes et les dames.
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