Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

Pubs &  bas de la page

Sommaire Madavôvô: 25 juin 2005

BigNews. - Madagascar, la loi de la jungle  ... (wanadoo.fr)

1."Madagascar" fait rêver Madagascar (Le Monde)

2.Payez encore plus cher vos coupures de courant (Sobika)

3.Madagascar" : un divertissement digital, géogra... et zoolo... correct (Le Monde)

4. Fête de l'indépendance - La distribution de riz aux défavorisés ... (Express)

5.Il y a trois ans …:L’OUA n’a pu départager Ra8 et Ratsiraka (La Gazette)

6.Comment.... No Comment...

7. Une université vers une année blanche ( Jeune Afrique)

8. " Réunion Rainizafimanga"  (Sobika)

9.arrivée du scanner SGS pour faciliter les dédouanements (Wanadoo.mg)

10.42 sociétés étrangères créées au mois de mai (Midi)

11. Faillite de la Jirama :«A cause d'une décision irréfléchie»(Tribune)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

LE MONDE  25 juin 2005

"Madagascar" fait rêver Madagascar
es studios américains DreamWorks avec leur nouveau dessin animé Madagascar, sorti le 22 juin en France, viennent d'offrir à l'île du même nom, où l'on espère une explosion du tourisme, une publicité sans précédent. DreamWorks cherchait un nom qui évoque l'exotisme et l'aventure. Madagascar sonnait parfaitement bien. L'histoire commence au zoo de Central Park à New York. Un zèbre, un lion, une girafe et un hippopotame rêvent de retourner à la vie sauvage. Ils s'évadent et se retrouvent sur un bateau qui échoue sur les côtes malgaches. L'aventure commence, dans la vraie jungle, avec de vrais animaux sauvages : les lémuriens. Madagascar en compte près de 70 espèces ; sa flore est unique au monde.
Les créateurs du film ne se sont pas déplacés, les recherches ont été pour l'essentiel faites via Internet. Le résultat n'est pas totalement conforme à la réalité. "Mais peu importe que les baobabs se retrouvent au bord de la mer, ce qui compte, c'est que l'on voit la faune et la flore de Madagascar et que ce nom soit enfin connu partout", explique Sonja Ranarivelo, présidente de l'association GO TO Madagascar qui regroupe les opérateurs touristiques de l'île. Air Madagascar a investi "une coquette somme" pour accompagner la sortie du film : spot de promotion de 30 secondes qui passera dans onze pays juste avant le dessin animé, prospectus distribués à la sortie de certaines salles. Des spectateurs tirés au sort pourront gagner un billet d'avion. La première initiative a été prise par l'organisation américaine de protection de l'environnement Conservation International. Elle travaille depuis longtemps à Madagascar dont le fragile écosystème est en danger. Cette ONG a obtenu de DreamWorks 500 000 dollars pour promouvoir l'écotourisme dans l'île.
"Il y a du travail. Beaucoup de travail", concède Mme Ranarivelo. Officiellement, Madagascar a battu en 2004 un record avec 200 000 touristes. "En fait, la moitié seulement sont de vrais touristes. C'est très peu comparé à Maurice, par exemple, qui accueille chaque année plus de 700 000 visiteurs." A Antananarivo, beaucoup de Malgaches ont entendu parler du film ou vu la bande-annonce. Ils se demandent ce que tous ces animaux qui n'existent pas ici viennent faire dans l'île. Ils ne le sauront peut-être jamais. Pour le moment, malgré la promesse de DreamWorks, le film n'est pas programmé à Madagascar.
Fabienne Pompey

Edito de Sobika.com   22 juin 2005

Payez encore plus cher vos coupures de courant
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la Jirama, (l'équivalent EDF en France ) n'est plus en mesure de fournir de l'électricité en continu à Madagascar. Les entreprises se retrouvent coupées de courant sans aucun préavis( sympa la Jirama). On appelle cela le délestage et je vous laisse imaginer les dégats économiques que cela entraine): Pire encore , les tarifs vont augmenter de 40% sans aucune amélioration de services en contre parti. ! "Payez plus cher vos coupures de courant" pourrait être le nouveau slogan de la Jirama !! La faute à qui ? A tous et personne comme on dit. Tous les concernés se défossent et se renvoient la balle, de l'ancienne à la nouvelle équipe. On ne sait pas sur quels critères les allemands ont été choisis pour gérer la Jirama, mais ceux qui ont fait ce choix ont du mal lire leur appel d'offres. Faute d'électricité sans doute. 

LeMonde   21 juin 2005
Madagascar" : un divertissement digital, géographiquement et zoologiquement correct

décide de les envoyer dans une réserve kényane dans laquelle ils se réadapteront la vie sauvage. Mais le bateau sur lequel ils sont embarqués tombe aux mains d'une bande de pingouins terroristes. Au cours du détournement, Marty et ses compagnons sont jetés à la mer et échouent sur la côte de Madagascar. On remarquera les scrupules géographiques des scénaristes qui justifient ainsi le titre du film. Une fois arrivés sur la Grande Ile, les New-Yorkais vivent les affres qui attendent les citadins précipités dans la jungle, rencontrent une bande de lémuriens et mettent en fuite les prédateurs qui les menacent, les fossas. Le film est aussi zoologiquement correct qu'il l'est géographiquement ­ - proches des mangoustes, les fossas sont effectivement des carnivores malgaches.
Madagascar trace son petit bonhomme de chemin entre distraction infantile et second degré, accès d'imagination délirante (et le meilleur du film se trouve dans les méfaits de la bande de pingouins sanguinaires) et conservatisme narratif.
Et puis, il y a les voix, pour préserver un peu d'humanité. On parlera ici de l'une de celles qui animent la version originale : Chris Rock, qui interprète Marty, donne au film l'essentiel de son énergie avec ses indignations qui dérapent dans l'aigu et ses blagues faciles (c'est Anthony Kavanagh qui tient le rôle en français).
Thomas Sotinel

Express Mada 22 juin 05
FÊTE DE L'INDÉPENDANCE - La distribution de riz aux défavorisés se poursuit
Les familles défavorisées de la capitale bénéficient des largesses du pouvoir dans le cadre de la célébration de l'Indépendance. Lundi, dix-huit fokontany ont reçu leur part, a raison de un kilo de riz par famille. Répartis dans les six arrondissements, ces fokontany sont Antihazo I, Anatihazo II, Anjezika I, Anjezika II, Antohomadinika-Nord, Antohomadinika-Sud, Anatihazo-Isotry, Antsahabe, Ankorahotra, Ankazotokana, Andraharo, Ankadimbahoaka, Ankaditoho-Marohoho, Ambodirano, Manjakaray IIB, Anjanahary IIS et Antanety-Atsimo. 
Cette fois-ci, la distribution est dirigée par le ministère de la Population, de la protection sociale et des loisirs (Mppsl) en collaboration avec les délégués au maire des arrondissements. 
Soulignant l'importance de cette action gouvernementale, le secrétaire général du Mppsl, Mily Pierre, qui a ouvert la séance de distribution dans la cour de la mairie du Ier arrondissement, a souligné qu'elle répond exactement à la mission du département ministériel. Elle entre dans le cadre de la protection sociale. L'objectif consiste à permettre aux plus démunis de célébrer la fête de l'Indépendance dans la quiétude. Elle répond de même à la concrétisation de la mission du ministère garantissant des loisirs au peuple malgache. 
Dans le Ier arrondissement, 249 familles issues des trois fokontany-cibles, parmi les 83 de l'opération, ont reçu chacune un kilo de riz. “Nous agissons dans les quartiers défavorisés, c'est-à-dire les bas-quartiers”, explique le délégué au maire d'arrondissement Arivony Razafimbelo. 
Interrogé sur les préparatifs de la célébration de la fête de l'indépendance, il affirme que les habitants s'attellent actuellement au nettoyage des quartiers. Le maintien de l'ordre est renforcé par la collaboration entre la police municipale, la police nationale et les comités de vigilance. 
Des membres du cabinet du ministre de la Population, de la protection sociale et des loisirs assistent à chaque distribution de riz dans les arrondissements. :
Teholy Martin 

La Gazette   22/06/2005

Il y a trois ans …:L’OUA n’a pu départager Ravalomanana et Ratsiraka
Le temps passe vite. Le 21 juin 2002, s’est tenue à Addis Abeba (Ethiopie) une réunion de l’organe central de l’Oua (organisation de l’unité africaine) pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits sur Madagascar. 
Le pays se trouvait dans un conflit juridico-politique délicat après les présidentielles de décembre 2001, avec deux challengers en tête l’ancien président Didier Ratsiraka et le maire de la capitale Marc Ravalomanana. Cette entité considérée comme fondamentale pour la résolution des crises africaines n’a pu réglé le problème malgache. 
Faute d’un compromis, l’organe central de l’Oua s’est contenté d’appeler les deux parties à travailler sur les modalités de transition, et de nouvelles élections basées sur l’Accord de Dakar du 28 avril 2002. 
Après le verdict des résultats des présidentielles annoncés par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) du 4 janvier 2002, donnant un second tour des présidentielles entre Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, le pays est entré dans un zone de turbulences. Pour la simple raison que des centaines de milliers de Malgaches se sont manifestés contre ces résultats. D’où les actions de médiation menées par l’Oua. Après des réunions menées entre leurs comités de soutien respectifs dans la capitale, le président intérimaire de la commission de l’Union africaine Amara Essy, a réussi à faire rencontrer les deux candidats dans la capitale sénégalaise le 18 avril 2002. Au-delà de l’accolade entre Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana qui a fait le tour du monde, il y a eu l’accord de Dakar. 
Dans cette convention est stipulée la tenue des présidentielles sous l’égide des Nations Unies et de l’Oua, au cas où aucun des deux candidats n’aurait obtenu la majorité requise du premier tour ainsi que la mise en place d’un gouvernement de transition avec un Premier ministre désigné de commun accord par Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Un volet important de cet accord, est l’engagement des deux parties, dès la signature de l’accord, à faire respecter l’arrête immédiat de toutes les menaces et violences, de dynamitage de ponts et de la levée de tous les barrages sur tout le territoire. 
Le lendemain de l’accord, les cinq gouverneurs des provinces autonomes (sauf Pascal Rakotomavo, celui d’Antananari-vo), partisans de Ratsiraka, ont sorti un communiqué payant dans les quotidiens, érigeant ces structures en états indépendants. Disposant d’une légitimité populaire, les partisans de Marc Ravalomanana ont durci le ton en multipliant le démantèlement des barrages et la pacification sur le terrain. Le plus spectaculaire de l’acte est la prise d’Andohanatady par les Fianarois sous la direction de Pety Rakotoniaina, du général Andrianafidisoa et consorts. Didier Ratsiraka, en ces temps, a après réclamé la dissolution du gouvernement Sylla, mais en vain. 
Ensuite après le verdict de la Chambre administrative, la composition de la HCC qui a publié les résultats de janvier 2003 fut remanié. Et après décompte de voix, la HCC reconstituée donne, le 29 avril 2002, 51, 46 % pour Marc Ravalomanana contre 39,50 % pour Didier Ratsiraka. Le 6 mai, Marc Ravalomanana a prêté serment comme Président de la République. 
Euphorie dans les camps de Ravalomanana qui se disent respectueux de l’Accord de Dakar, avec le décomptage des voix. Toutefois, l’Oua fut indécise et embarrassante. Elle a, à l’issue de la réunion de l’organe central du 21 juin 2002, décidé de laisser le fauteuil de Madagascar vacant lors de l’assemblée générale de l’Oua : ni Ratsiraka, ni Ravalomanana. 
Malgré cette position, différents pays africains ont reconnu le régime Marc Ravalomanana dont Sénégal, Maurice et Burkina Fasso. Dans la foulée suivirent les Etats-Unis et l’Allemagne. La France, pourtant présente dans toute les tentatives de négociation devait finir par suivre l’exemple américain par une reconnaissance de fait effectuée par l’actuel premier ministre Dominique de Villepin, à l’époque ministre des affaires étrangères lors d’un voyage dans la capitale le 3 juillet 2002. 
Lors du 38e et dernier sommet de l’Oua à Durban (Afrique du Sud), Madagascar n’a pas été représenté. Dans une discussion, à huis clos, sur le cas de Madagascar, le président sénégalais Abdoulaye Wade plaidant en faveur de Marc Ravalomanana a eu une vive altercation avec son homologue nigérien Olusegun Obasanjo. Devant les critiques de ce dernier sur Marc Ravalomanana, M. Wade va jusqu’à évoquer une interpellation significative en disant : « Je suis l’un des rares présidents à avoir été élu légalement et en toute transparence. La majorité de ceux qui sont dans cette salle, se sont emparés du pouvoir, soit par des fraudes, soit par un coup d’Etat ! » Et l’histoire avait donné raison à Abdoulaye Wade. Lors du sommet de l’Unité Africaine à Maputo (Mozambique) en juillet 2003, Madagascar y retrouve sa place. 

James R.

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Jeune Afrique 22/06/2005

Une université vers une année blanche - par XINHUA 
Les étudiants de la faculté des sciences de l'Université de Mahajanga, ville située à 550 km au nord-ouest d'Antananarivo, ont boycotté la reprise des cours mercredi, conduisant ainsi probablement à une année blanche, a-t- on appris jeudi de source officielle. 
Ils se sont rassemblés sur le terrain de basket au campus de l'université pour exprimer leur refus de rejoindre les salles de classe. 
"Nous ne reprendrons pas les cours si nos camarades sont encore en prison. Nous voulons aussi que nos revendications soient prises en compte", a affirmé le président de l'association des étudiants de la faculté des sciences. 
Les cours auraient dû reprendre mercredi d'après la décision du conseil d'administration de l'université. Mais face à ce boycott, on pourrait s'attendre à la fermeture de la faculté des sciences. Une situation qui tend vers une année blanche. 
Le président de l'Université de Mahajanga et son staff ont organisé une conférence de presse lundi dernier pour annoncer la reprise des cours le 15 juin d'après la décision prise lors du conseil des professeurs. Le calendrier de distribution des bourses a pris fin le 14 juin et les étudiants qui n'ont pas touché leur bourse jusqu'à cette date ne pourront plus passer à la caisse. 
Les militaires continuent à assurer la sécurité dans le campus, veiller à la circulation des professeurs, des administrateurs et des étudiants et surveiller le laboratoire que les étudiants grévistes menacent de brûler d'après le président de l'université, M. Ralison. 
Ce dernier a souligné que les étudiants arrêtés sont inculpés de délit de droit commun et ne sont pas emprisonnés à cause de la grève. 
Le 7 juin dernier, une manifestation des étudiants de la faculté des sciences de l'université est devenue un pillage dans des magasins, conduisant les forces de l'ordre à y intervenir en arrêtant quelque 10 étudiants et à assurer la sécurité dans le campus. 

Reportage sur Sobika.com 21 juin 2005

" Réunion Rainizafimanga"  La famille c'est sacré...et la fraternité familiale encore plus! Les nombreux descendants Rainizafimanga l'ont bien compris. Une réunion de famille grand format !...   Des photos signées B. Ratsifa " Réunion Rainizafimanga" La famille c'est sacré...et la fraternité familiale encore plus! Les nombreux descendants Rainizafimanga l'ont bien compris.

  Une réunion de famille grand format ! Les descendants Rainizafimanga ont donné rendez vous dans un dmaine aux alentours de Tana. La généalogie est à la mode en France mais le culte des ancêtres à Madagascar c'est bien plus que ca . Bien entendu, il faut immortaliser tout ca , famille par famille ! On ne pourra pas vous dire quelle branche de la descendance est représentée sur chaque photo qui suit ! Mea culpa !! Ce qui est sûr c'est que la grande famille Rainizafimanga s'aggrandit de génération en génération . Il aurait été fier Itompokolahy Rainizafimanga de voir tout ce monde issue de sa lignée !   ....     

savoirplus sur Sobika.com >> et sur www.rainizafimanga.com  >> Fitsangantsanganana KFTR 12 juin 2005 Les Rainizafimanga à  Manerinerina - Karibotel,

Wanadoo.mg   22/06/2005

Douanes : arrivée du scanner SGS pour faciliter les dédouanements
Le processus de modernisation de la douane se poursuit avec l’arrivée aujourd’hui, à Toamasina, du scanner HCV mobile. Acquis dans le cadre du contrat de sécurisation des recettes douanières et de facilitation du commerce entre le gouvernement malgache et la Société Générale de Surveillance (SGS), le scanner Smiths HCV mobile est fourni par Smiths Détection, un groupe européen leader sur le marché des scanners mobiles à rayon X pour conteneur et cargo. 
Attendu depuis des années par les services des douanes, du port et surtout par les opérateurs économiques, le scanner mobile est donc enfin arrivé. Outre la sécurisation des recettes douanières, le scanner présente l’énorme avantage de faciliter et d’accélérer les échanges transitant au niveau du port. En effet, le contrôle par scanner vient en remplacement du contrôle physique et permet d’utiliser les ressources douanières libérées de l’inspection physique à d’autres tâches plus profitables à la douane L’inspection par scanner prend en moyenne une minute contre plusieurs heures pour l’inspection physique. Elle s’effectue alors que le conteneur est chargé sur la remorque, prêt à être enlevé du port à l’issue du contrôle. Ce qui constitue un gain de temps et d’argent énorme pour les opérateurs. 
Une facilitation des échanges en somme puisque l’inspection par container élimine toute manutention de marchandises qui sont ainsi protégées des dommages et vols occasionnés par les dépotages. Bref, les échanges se trouvent ainsi accélérés et les coûts rabaissés. Par ailleurs, l’accélération des sorties de conteneurs par l’utilisation du scanner entraîne un accroissement du volume de trafic portuaire, donnant ainsi plus d’espace libre au port, plus de rapidité, et surtout moins de coût de stockage pour les utilisateurs du port. 
Monté sur un camion standard de marque Mercedes Ateco de 22 tonnes, le scanner HCV mobile se déploie en moins de 20 minutes. L’ensemble de ses fonctions sont automatisées mais peuvent également se dérouler manuellement. Par ailleurs, les services annexes des douanes seront renforcés par l’utilisation du scanner mobile. Le scanner utilise en effet un système informatique pointu pouvant relier l’archivage des images radioscopiques avec le scan de la déclaration en douane et ses documents finaux et permettent une consultation parfaite et illimitée ainsi qu’une ré-analyse du dossier à tout moment par le service du contrôle a posteriori et autres services du contentieux. Le système a par ailleurs le mérite de supprimer le pouvoir discrétionnaire du contrôleur et renforce l’équité des usagers devant le traitement en douane. 
En tout cas, l’acquisition de ce scanner mobile qui est la manifestation de la réalité des trois P, marque une nouvelle étape dans les efforts entrepris par le gouvernement en matière d’amélioration de l’administration douanière. La réception officielle du scanner mobile est prévue au mois de juillet prochain. 
R.Edmond      ©Midi-Madagasikara 

Midi Mada 22/06/2005

42 sociétés étrangères créées au mois de mai

GUIDE. En un mois, 104 visas ont été délivrés par le SESP et 158 permis de travail pour les salariés étrangers ont été autorisés
Sur les 77 nouvelles entreprises enregistrées auprès du GUIDE (Guichet Unique des Investissements et du Développement des Entreprises), rien qu’au mois de mai dernier, 54% sont constitués de sociétés étrangères, soit au nombre de 42. La plupart d’entre elles se concentrent sur le secteur tertiaire, plus précisément, dans les branches d’activités prestation de services, ensuite le commerce en gros et détail. 
Navalona R.
Le secteur « import-export » et la branche d’activité tourisme et hôtellerie ainsi que les mines intéressent également les nouveaux entrepreneurs. Seul un opérateur se lance dans le secteur agricole, le secteur transport et les industries alimentaires. 
Parlant de nationalité, les investisseurs français dominent dans l’implantation de nouvelles entreprises à Madagascar, au nombre de 23 sur les 42 recensés au sein du GUIDE. Viennent ensuite les Mauriciens et les Chinois, avec les nombres respectifs de 5 et 4. Deux Indiens, un Italien, un Allemand, un Américain et un Britannique ont aussi instauré chacun une société dans la Grande île. Quant à la forme juridique des entreprises créées, 41 opérateurs ont choisi la SARL, 31 autres opèrent dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) et 4 investisseurs ont préféré la société anonyme. En tout, le total des capitaux mensuels s’élève à plus de Ar 1,6 milliard. En fait, si les uns ne cherchent qu’à dénigrer l’environnement des affaires à Madagascar, tout en ignorant les infrastructures déjà mises en place par l’Etat, les autres arrivent toujours à monter leurs propres entreprises. Avec une ouverture plus élargie de par le monde, ce sont encore les opérateurs français qui se bousculent à investir dans le pays. 
Par ailleurs, 104 visas ont été délivrés au niveau du SESP, dont 84 renferment l’autorisation d’emploi et le reste constitue des visas long séjour, d’après toujours le bilan des travaux durant le mois de mai établi par le GUIDE. S’agissant de l’octroi de permis de travail pour les salariés étrangers, 162 dossiers ont été enregistrés dont 158 sont autorisés et 4 autres ont été refusés. Trois entreprises franches ont eu l’autorisation d’agrément sur les 23 demandes d’informations relatives à ce sujet, reçues par le GUIDE. Aucun permis environnemental ni accord sur les baux et acquisitions de terrains, n’ont été négociés, par contre, en mai. 

Tribune 22/06/2005

Faillite de la Jirama :«A cause d'une décision irréfléchie» dixit Betiana Bruno 
Le problème de la Jirama suscite toujours des réactions de la part de tout un chacun. Des simples consommateurs aux économistes et même des politiques. C'est ainsi que le sénateur Betiana Bruno, ancien ministre ministre de l'Energie et des Mines, donc connaissant bien le secteur nous explique les raisons de la faillite de cette société d'Etat.
La crise au sein de la société JIRAMA reste encore et toujours d’actualité de l’heure. Les impacts économique et social des délestage sont désormais au centres des discussions de simples citoyens aux opérateurs économiques en passant par les décideurs politiques. Le sénateur Bruno Betiana, en sa qualité d’ancien ministre de l’Energie et des Mines, nous a accordé une interview pour avoir de plus amples informations sur cette entreprise publique. Il a déclaré sans embages que la faillite de la Jirama est due à une décision irréfléchie de la part des dirigeants. Pour être plus clair, cet élu a pointé du doigt le chef de l’Etat Ravalomanana Marc en donnant l’ordre d’importer directement les besoins en carburant de la Jirama. Cette décision du président de la République est sans aucun doute l’origine de la descente aux enfers de cette entreprise d’Etat, nous a confié M. Betiana. Pourquoi peut-on importer directement des carburants alors que les besoins totaux de la Jirama n’ont même pas rempli un tanker. Pire encore, cette société n’est pas spécialisée dans l’importation de carburant contrairement aux diverses compagnies pétrolières déjà installées à Madagascar. Continuant sa foulée, le sénateur Betiana Bruno a affirmé que le paiement des importations se fait au comptant. Cette nouvelle stratégie commerciale de la Jirama dictée par le président de la République a complètement miné la trésorerie de la société, a insisté notre interlocuteur.
Parallèlement, le prix du baril du pétrole ainsi que les prix à la pompe à Madagascar ont connu une hausse vertigineuse de l’ordre de 300% alors que le tarif de la Jirama reste inchangé depuis 2001, sans oublier la sous-traitance avec la société Fraise et Edelec à des prix largement supérieurs par rapport au tarif appliqué aux consommateurs. Une manière de dire qu’il s’agit d’une perte sèche de la société. Mais, le contexte politique n’a pas permis aux dirigeants actuels d’augmenter le tarif de la Jirama. Tout au contraire, lors de son discours à Antsirabe, le chef de l’Etat a annoncé publiquement qu’il a dit non aux suggestions des bailleurs de fonds de faire monter les tarifs des eaux et de l’électricité à Madagascar. 
80 milliards fmg de dépôts à terme
Ayant passé quelques années à la tête du ministère de l’Energie et des Mines, Betiana Bruno a certainement quelques mots à dire sur cette société placée sous son tutelle. Il est totalement érroné de dire que la gestion des anciennes équipes a été à l’origine de la faillite de la Jirama, a-t-il remarqué. A preuve, la Jirama avait un dépôt à terme dans les banques de l’ordre de 80 milliards fmg vers la fin de l’année1995, sans compter le fonds de roulement pouvant acheter des pièces de rechanges, le stock de carburant et pour faire marcher les centrales thermiques. Le problème de ravitaillement en carburant était presque inconnu durant cette période. Et pour prouver cette bonne santé de la trésorerie de la Jirama durant son époque, cet ancien ministre a tenu à souligner que malgré la malaise des relations entre le pays et les bailleurs de fonds traditionnels, la Jirama a bénéficié d’un Accord de crédit dénommé “ Energie II “, financé par la Banque Mondiale, la Banque Européenne d’Investissement et la BADEA dont le montant s’élève à plusieurs dizaines de millions de dollars. Une manière de dire que les bailleurs de fonds ont une confiance à cette société d’Etat à cause de sa bonne réputation alors qu’en face les discussions avec le gouvernement en place piétinent. Et M. Betiana d’interpeller l’actuel Premier ministre Jacques Sylla en tant que membre du gouvernement de l’époque ( ministre des Affaires étrangères du Professeur Zafy Albert), car il était au courant de l’existence de cet Accord de crédit. Par ailleurs, une mission a été déjà envoyée en Afrique du Sud pour s’informer davantage sur les compteurs prépayés. 
Possibilité de retrait de fonds
La situation financière actuelle de la Jirama n’est pas uniquement du non paiement des arriérés de l’administration, selon le sénateur Betiana Bruno. La possibilité de retrait de fonds dans la caisse de la Jirama est plus que probable, a-t-il indiqué. Ainsi, le service du Bianco est vivement sollicité afin d’éclaircir cette affaire. Tous les anciens ministres de tutelle, les PCA et les directeurs généraux devraient être convoqués, a souhaité notre interlocuteur. De même, l’institution d’une commission d’enquête parlementaire est également suggerée pour une meilleure gestion des affaires de l’Etat. En somme, la Jirama n’a jamais connu une telle situation depuis son existence même durant la période socialiste. La situation financière de cette société d’Etat est alarmante mais les dirigeants n’ont aucune solution pour mettre fin à cette désastre. Selon les prévisions du président de la République, les délestages prendront fin le mois de septembre prochain. La population et les opérateurs économiques ont encore trois mois de calvaire sans compter les pertes.

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