Madavôvô 2005  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

voir
Angraecum Sesquipedale ou Etoile de Madagascar et aussi connu sous le nom de -étoile de Noël- ou -étoile d_orchid de Bethlehem-
L_Angraecum sesquipedale aux trois fleurs blanches est célèbre pour son éperon de 35 cm où vient butiner un papillon nommé Xanthopan morgani doté d_une longue trompe qu_il ne déroule qu_à proximité de cette orchidée...

 

cliquez...

26 fev 2005

02 mars 2005

demarrage economique...

09 mars 2005

Ampy Portos...

19 mars 2005

Et encore...

26 mars 2005

Les observateurs etrangers ...

31 mars 2005

Et encore...

05 avril 2005

09 avril 2005

16 avril 2005

21 avril 2005

25 avril 2005

30 avril 2005

Katita champion

08 mai 2005

Cliquez... Les Archives ...

Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

La Page Sommaire MadaVôvô

Cliquez... Les Archives ...

Pubs &  bas de la page

 

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 08 mai 2005

BigNews. - Les Katita de L'Ajesaia de Mada sont Champions du Monde            

1.Évènement 2002 - Pierrot repasse en cour d'Appel (Express)

2.Le commerce électronique inexploité à Madagascar (Madagate)

3. Un ancien ministre sous le régime de Ratsiraka réintègre la police (Jeune afrique)

4. Jubilé du Collège Saint-Michel : Célébré du 6 au 8 mai 2005 (Tribune)

5. Les trois ans de Marc Ravalomanana:Les avis divergent (La Gazette)

6. No Comment.... No Comment...

7. Anniversaire studieux pour les 3 ans de pouvoir de Marc Ra8 (Les Nouvelles)

8. Filière soie: Du lambamena à l’ameublement (tribune)

9. Pety Rakotoniaina: « L’amnistie est incontournable » (La Gazette)

10. L’exploration pétrolière en bonne voie (Midi)

11. Aménagement - L’aéroport d’Ivato rénové (Express)

12. 500.000 dollars pour la modernisation de l’aéroport d’Ivato  (Tribune)

13. des nouveaux membres pour le bureau de l’ordre des journalistes (Wanadoo.mg)

14. Loi contre le blanchiment d’argent: Une mesure anti-économique (LaGazette)

15. Ankorondrano. Nouveau paysage, nouveau plaisir de circuler (Midi)

07/05/2005

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary
EURO(cmp) 12.158 FMG 
USD 9.463 FMG 
GBP 17.907 FMG 
CHF 7.857 FMG 
JPY 90 FMG 
ZAR 1.561 FMG 
HKD 1.214 FMG 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)- je recherche une tortue de terre hermann pour mes deux filles, la notre s' est echapee et nous en recherchons desesperement une a prix interressant mes filles l'attende avec impatience merci d'avance      contact : herve

2)-recherche famille rabefarihy     contact : mad93

3)-Slt je possede une tortue herman(mâle) et je pense qu'il s'ennui tout seul dans mon jardin et qu'à force il s'en aille vraiment. J'aimerai savoir si quelqu'un n'aurait pas des femelles a vendre(pas trop cher) ou à donner.En esperant avoir des réponses au plus vite je vous remercie d'avance.Réponse à toutes propositions     contact : Tarrega

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Big News... Les Katita de l'AJESAIA de Mada sont Champions du monde...

 Pour sa participation à l’édition 2005, les footballeurs en herbe de l'équipe U-13 d'Ajesaia, représentante de Madagascar au 20e Mondial pupilles de Plomelin est Champion du Monde.

Voahosotra ho tompondaka eran-tany eo amin’ny lalao baolina kitra ho an’ny zazalahy telo ambin’ny folo (13) taona ny AJESAIAn’i Madagasikara...

              en savoir+ ci dessous    ... Reportage >>>>   


 *** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


Express Mada  07/05/2005

ÉVÉNEMENTS DE 2002 - PIERROT REPASSE EN COUR D'APPEL

Les yeux du monde politique seront braqués à Anosy le 13 mai. Quelle que soit l'issue du procès de Pierrot Rajaonarivelo ce jour, il aura de lourdes conséquences dans le paysage politique. Avec ce procès, l’ancien vice-premier ministre et secrétaire national de l’Arema, Pierrot Rajaonarivelo, joue son avenir politique.

Pierrot Rajaonarivelo, magistrats, gouvernement, tous jouent gros lors de ce procès du secrétaire national de l'Arema, prévu le 13 mai.
La fièvre du vendredi 13 mai risque de s'abattre sur la Capitale. La Cour d'appel, autrement composée, vient de fixer à cette date l'audience de Pierrot Rajaonarivelo, en exil à Paris. Les deux avocats du secrétaire national de l'Arema ont confirmé l'information. La Cour d’appel jugera à nouveau le fond du dossier concernant la complicité d’usurpation de pouvoir de l'ancien vice-premier ministre.
Les militants Arema s'activent déjà pour “sensibiliser les camarades” en vue de cette audience. “Nous lançons un appel à nos amis de venir soutenir notre secrétaire national, a relevé Harinaivo Rasamoelina, membre du bureau politique de l'Arema. Le comité de soutien de Pierrot Rajaonarivelo est également déjà à pied d'œuvre”.
A l'annonce de cette date, le bureau politique de l'ancien parti au pouvoir a déjà mis la pression à l'endroit des 

hommes de la justice. “C'est le moment ou jamais pour les magistrats de prouver leur indépendance”, a fait savoir Harinaivo Rasamoelina. Les dirigeants de ce parti ont toujours dénoncé un “procès politique” à l'encontre de leur leader. Les amis politiques de l'ancien vice-premier ministre se veulent pourtant être “confiants”.
Pierrot Rajaonarivelo joue une partie de son avenir politique.
Du côté de l'opposition, le calme semble encore régner. “Il n'y a encore rien de décidé”, a fait savoir Olala, membre des trois entités initiatrices de la conférence nationale et non moins avocat de l'inculpé. Une cellule de crise est pourtant déjà en place. Lors de sa création pour le soutien aux étudiants arrêtés, la déclaration des membres de cette cellule est sans équivoque.
“Nous sommes solidaires des étudiants. Nous le sommes également contre toutes les formes d'injustice dans ce pays”. Pour l'instant, de là à conclure à la “solidarité” du CRN, dont l'Arema fait partie, du RFN et de la SPDUN à la cause de Rajaonarivelo, il reste encore un pas à franchir.
L'autre paramètre qui pourrait chauffer l'ambiance concerne la date de l'audience. Le mythe qui entoure le 13 mai a toujours permis d'éveiller la fibre rebelle de la population à l'endroit du pouvoir. Quelle que soit l'issue du procès, les partisans de l'ancien vice-premier ministre ne vont pas se priver d'exploiter la situation. Pour l'instant, maître Willy Razafinjatovo a voulu minimiser cette “simple coïncidence pour ne pas aller plus loin”.
Intérêts croisés.
L’affaire Pierrot Rajaonarivelo est juridico-politique.
Avec cette audience, Pierrot Rajaonarivelo joue une partie de son avenir politique. A l'approche des élections présidentielles, le secrétaire national de l'Arema compte se mêler à la bagarre. En cas de nouvelle inculpation, ses chances de se présenter diminuent de façon considérable.
Mais Rajaonarivelo n'est pas le seul à jouer gros dans cette affaire. Le gouvernement voit également naître un foyer de tension en puissance. Les tenants du régime ont déjà sous leurs bras la gestion de l'audience des universitaires prévue lundi, la commémoration du 13 mai 1972 et la tenue de la conférence nationale au début du mois de juin. Il ne faut pas non plus minimiser son bras de fer avec les magistrats syndiqués.
Du côté des magistrats, l'affaire n'est pas simple non plus. Les hommes de la Justice se trouvent entre le marteau et l'enclume. Ils subissent une pression terrible du côté de l'Arema et du gouvernement. Leur attitude sera scrutée par les deux camps, et il y va de leur crédibilité.
Eva Joly, la consultante et “conseillère” du président Marc Ravalomanana, n'a pas été tendre avec la Justice qu'elle a jugée “faible et couchée”. Dans son diagnostic, l'ancienne juge a évoqué l'attitude des magistrats “qui reçoivent et demandent même des instructions”.
Iloniaina A.


 

Madagate.com  05/05/2005

Nouvelles technologies - Le commerce électronique inexploité à Madagascar

Niry Jules Ratsifa invite les opérateurs malgaches à se lancer dans le commerce électronique.

Une jeune lycéenne peut obtenir l'album de son artiste préféré, réserver une place au cinéma, commander une pizza, tout en restant chez elle. Ceci grâce au commerce électronique. Ce fait est encore inexistant à Madagascar.
Une conférence s'est tenue, hier, au Centre culturel Albert Camus (CCAC) à Analakely dans le cadre de la fête de l'internet, axée sur le thème “du commerce électronique”.
“Les produits malgaches sont inexistants sur le marché de l'internet”. Tel est la remarque de Niry Jules Ratsifa, de Sobika.com, une société basée en France, qui a animé la conférence d'hier.
Ce secteur d'activité connaît pourtant un grand essor dans les pays développés avec un chiffre d'affaires de 140 milliards de dollars au niveau mondial.
Or, la vente en ligne ne nécessite pas un gros investissement, “il suffit d'avoir un site web, un système de paiement, une procédure de livraison et le tour est joué”, poursuit-il.

Sécurité de transaction.
Plusieurs avantages sont offerts par la mise en place d'une boutique en ligne entre autres, “le paiement immédiat des achats, pas besoin d'infrastructures”.
“Les secteurs les plus demandés par les internautes dans le commerce électronique sont la culture et loisirs, vient ensuite le tourisme”, a révélé le conférencier. La vente en ligne des produits culturels malgaches tels les cds, dvd, vcds, ou mp3 et aussi les produits touristiques, et artisanaux doit apporter sa contribution dans le développement du pays.
La plupart des Malgaches dépensent leur temps sur internet à consulter leurs courriers. La pratique de l'e-commerce n'est pas encore entrée dans les habitudes.
“Le problème à Madagascar c'est le manque de volonté pour s'initier dans ce créneau, ensuite l'inexistence d'un système de paiement virtuel par les banques locales”. Interrogé sur cette question, Clovis Raveloson, conseiller du directeur général de la BNI-CL a déclaré que “le problème se pose sur la sécurisation des transactions. Sur le plan juridique et technique, il est encore impossible de l'appliquer actuellement”. Même dans les pays développés, les fraudes bancaires sur internet ne cessent de s'amplifier.
La fiabilité de la connexion internet reste toujours un grand problème dans le développement du secteur de la Technologie de l'information et de la communication.
Lova Rafidiarisoa     Posté par : lexpressmada.com 


JEUNE AFRIQUE   05/05/2005

Un ancien ministre sous le régime de Ratsiraka réintègre la police
MADAGASCAR - 3 mai 2005 - par XINHUA 
Azaly Ben Marofo, secrétaire d'Etat malgache à la Sécurité publique (ministre de la Sécurité) sous le régime de Ratsiraka, a réintégré récamment la police de Madagascar, a-t-on appris mardi de source officielle. 
M. Marofo s'est réfugié aux Comores en juin 2002, peu avant la chute de l'ancien président malgache Didier Ratsiraka. Il a été arrêté à son retour à Madagascar en mai 2003 et condamné à cinq ans d'emprisonnement ferme en août 2003 avec comme chefs d'inculpation l'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et des violences lors des évènements de 2002. 
Après sa sortie de prison il y a plus d'un an suite à une grâce présidentielle, M. Marofo a choisi de rentrer dans les rangs de police et de ne participer à aucune activité politique. 


Tribune 05/05/2005

Jubilé du Collège Saint-Michel : Célébré du 6 au 8 mai 2005 

Le collège Saint Michel, 102 ans d'existance. 

Il vit depuis plus d’un siècle. Il existe toujours jusqu’à nos jours et continuera d’exister si Dieu le veut. Le Collège Saint Michel à Amparibe du IV e arrondissement de la capitale, puisqu’il s’agit de lui, fête actuellement son 102 è anniversaire. 
L’événement ne passe pas inaperçu. Des manifestations artistiques, culturelles et sportives seront organisées dans l’enceinte du Collège du 6 au 8 mai prochain. La cérémonie d’ouverture officielle aura lieu le vendredi matin. Ci-dessous un aperçu du programme.
En moyenne, plus de 2 000 élèves fréquentent chaque année le Collège. Ils sont répartis dans le cycle primaire et secondaire, des classes primaires jusqu’en Terminales. 
Rappelons que les classes ne sont mixtes qu’à partir des classes de Seconde. Et ce depuis 1966. Avant, le Collège (tout cycle confondu) n’accueillait que des garçons. 

Pour revenir au jubilé, le public, grâce aux différents stands installés pendant toutes les journées, 

peut faire davantage connaissance de l’historique, la mission, le rôle et la place du collège à Madagascar.
Concrètement, le Collège Saint Michel n’est plus à présenter à bons nombres de Malgaches. C’est un établissement d’enseignement privé et confessionnel. 
Il a sa réputation depuis de nombreuses années. Des politiciens, des hommes de littérature, des hommes d’Eglise, des sportifs de renommés mondialement, des avocats brillants l’ont fréquenté. …
ASM
Une association regroupant les anciens du Collège, l’ASM ( Association des anciens des élèves du Collège Saint Michel) s’est déjà constituée. 
Elle a pour objectif d’entretenir les liens d’amitié entre les anciens, de développer un esprit de compréhension mutuelle, de mettre en commun leurs compétences et leurs expériences au service du pays tant sur le plan individuel que sur le plan collectif, d’apporter leur concours au développement du Collège d’une conférence –débat pour les élèves de la classe Terminale, l’élaboration d’un annuaire des anciens du Collège. 
Le poste de président de l’Association est aujourd’hui assuré par le Général Guy Ratrimoarivony, le 17è président qui assume cette responsabilité depuis la création de l’ASM.


La Gazette  07/05/2005

Les trois ans de Marc Ravalomanana:Les avis divergent
Le bilan des trois années de règne de l’actuel chef de l’Etat est diversement commenté dans le microcosme politique. Si les membres du parti au pouvoir se disent satisfaits, les membres de l’opposition, par contre, se déclarent, évidemment, déçus. 
= La Gazette : Est-ce que vous pouvez présenter un bilan sommaire ? 
+ Razafindrakotoasimbola (député TIM) : “C’est à chacun d’y répondre puisque forcément, les appréciations diffèrent, selon le camp où il se trouve. Mais je pense que le président Ravalomanana ne serait pas loin de toutes ses promesses à la fin de son mandat. Pour la RN 44, reliant Ambatondrazaka –Vohitraivo, par exemple, la route est maintenant dans un état impeccable. Mais il y a aussi les nombreuses écoles, hôpitaux et marchés que le régime a construits depuis ces trois ans. Pour nous donc, le développement n’est presque plus un rêve”. 
+ Ralaidovy Samuel (AREMA) : “Durant ces trois ans, je pense que Marc Ravalomanana a surtout brillé par son incompétence et ce dans tous les domaines.” 
= Qu’est-ce que vous attendez pour les deux années à venir ? 
+ Razafindrakotoasimbola : “A mon avis, c’est le volet sécurité qui devrait être renforcé davantage. Mais ce qui me rend très optimiste, c’est cette volonté de l’Etat de se tourner beaucoup plus vers le monde rural. Notre admission au MCA ne fait que renchérir cet espoir qui existe en moi. D’ailleurs, on ne peut pas non plus dire que l’Etat n’a rien fait pour le monde rural auparavant.” 
+ Ralaidovy Samuel : “Qu’est-ce que je pourrais espérer de quelqu’un qui a surtout brillé par sa nullité ? Croyez-vous qu’en deux ans, il peut rattraper ses incohérences de ces trois années ? On ne peut pas diriger un pays en faisant du bachotage. Il aurait dû faire des efforts dès le début de sa scolarité s’il voulait réussir. Comme disait La Fontaine, rien ne sert de courir, il faut partir à point.” 
= Est-ce que vous croyez à une stabilité politique ? 
+ Razafindrakotoasimbola : “Evidemment ! Nous vivons dans un pays démocratique où chacun est libre d’émettre son avis. Le seul problème à Madagascar, c’est que nous n’avons pas une réelle opposition. Des opposants dignes de ce nom doivent avoir un projet de société, or ce n’est pas le cas. A Madagascar, les opposants sont ceux qui ont été limogés, ou ceux qui veulent le pouvoir, et qui profitent des moindres défaillances du régime pour élever la voix. Des protestations occasionnelles qui ne mènent à rien en fait !” 
+ Ralaidovy Samuel : “Le problème à Madagascar, c’est que depuis la monarchie, il n’y a jamais eu de contre-pouvoir. Et la notion d’opposition est ignorée par le régime. Comme disait Jean Lahiniriko, lorsque l’opposition réagit, il les qualifie de terroristes. Ainsi donc, c’est eux-mêmes qui sont en train de fonder l’instabilité politique avec leurs manières d’agir. Comment voulez-vous qu’il y ait une stabilité politique pour quelqu’un qui ne sait même pas faire la différence entre opposition et terroriste.” 
Recueillis par Tiana Rajaona


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Cliquez sur TetezamitaKelycliquez...

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Les Nouvelles  07/05/2005

Anniversaire studieux pour les 3 ans de pouvoir de Marc Ravalomanana
C'est dans “la dignité du travail” qui, selon les Allemands, “rend libre” que le régime a fêté le troisième anniversaire de l'accession de Marc Ravalomanana au pouvoir. Autant pour montrer que le pouvoir qui incite “à bien travailler et à travailler dur” ne perd pas son temps à faire la fête que pour adopter un profil bas en raison d'un bilan socio-économique plutôt catastrophique, le régime a préféré jouer la carte de la discrétion. Ceux, et en particulier certains militants Tim, qui avaient espéré un long week-end à la faveur d'un pont au lendemain de l'ascension en ont été pour leurs frais.
Les militants Tim avaient espéré une fête grandiose pour célébrer le troisème anniversaire de l'accession de Marc Ravalomanana au pouvoir. Un anniversaire qui est un peu aussi le leur. Après quatre mois de crise, leur sacrifice se voit enfin récompensé. Le nouveau président de la République, proclamé vainqueur au premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre 2001, est enfin “légalement” investi dans ses fonctions. 
Mais c'est dans la discrétion que le chef d'Etat a célébré cet anniversaire. Si le 29 avril, il avait annoncé vouloir célébrer dignement cette date historique, la conjoncture socio-économique ne peut que lui faire adopter un profil bas. Trois ans après la deuxième investiture, le régime affiche un bilan socio-économique catastrophique marqué par une inflation qui, fin 2004, atteint un taux record de 30%. Un résultat d'autant plus mal perçu qu'il a été aggravé par la hausse considérable du prix du riz sur le marché intérieur et par les tâtonnements dans la résolution de la crise qui s'en est suivie. 
Se voulant logique avec lui-même, le président de la République qui prône le travail pour vaincre la pauvreté n'a pas décrété le “pont” tant espéré surtout que la date du 6 mai tombait le lendemain de la fête de l'ascension. “Travaillez bien, travaillez dur” est le slogan qu'il a retenu pour 2005. Ce que certains militants Tim n'ont pas encore compris. Nombre d'entre eux ont anticipé la question, et certaines écoles primaires, dirigées par des syndicalistes du Tim fanabeazana, ont fermé leurs portes. 
Lorsque la radio nationale a annoncé, jeudi matin dans son journal, qu'il n'y aura pas de pont et que le week-end ne serait pas aussi long que certains l'ont espéré, il était trop tard pour rappeler les élèves, prévenus la veille qu'il n'y aurait pas cours le vendredi 6 mai. Et tandis que certains enfants n'ont pas été en classe hier, le gouvernement et les chefs de région, eux, se sont retrouvés en atelier de renforcement de capacités. 
L.R.


Tribune 07/05/2005

Filière soie: Du lambamena à l’ameublement 
Nouvelles idées, nouvelles créations 

La soie dans la salle à manger. 

Il fut un temps, la soie ne servait qu’à envelopper les morts avec le “lambamena”. Progressivement pourtant elle a fait son entrée dans l’habillement. Actuellement elle sert dans l’ameublement. Les produits de la soie ont vraiment évolué. Elle va donner éclat non seulement à l’Homme mais aussi à son habitat. Aux stylistes et créateurs de trouver de nouvelles idées. Car tout va pour la soie !
“ Beaucoup de nos clients possèdent déjà du lamba en soie. Ce sont eux qui nous ont donné l’idée de trouver d’autres articles à travailler. A part ça, nous avons vu un catalogue venant du Cambodge qui montre différents produits en soie. Ceux-ci nous ont encouragé à nous lancer dans cette nouvelle orientation !”. C’est Rakotoarivelo Emilie, de l’entreprise Kanto sy Soa qui explique. Aujourd’hui, l’entreprise produit des chemins de table, des couvre-lits, des rideaux, des “houses“, des abats-jours... De même, pour Manjakalandy qui n’hésite pas à lancer ses meilleurs articles en ameublement, tels les rideaux, les coussins, ... Les produits sont très variès. Zo Artiss est même arrivé à faire des abats jours, des tableaux muraux à partir ... des cocons. Les nouvelles idées affluent. L’exposition organisée par l’Alliance Française et ses 

partenaires à Andavamamba pour booster la filière soie montre bien que celle-ci est vraiment en pleine révolution. “Nous avons pu connaître plusieurs nouvelles créations, échanger les expériences avec d’autres professionnels” remarque Lanto de l’Union Maitso, Arivonimamo.
Non seulement pour les grisonnants
"Autrefois, seuls les grisonnants peuvent porter un habit en soie” dixit Rakotoarivelo Emilie. Aujourd’hui, plusieurs stylistes usent de cette matière pour exprimer leurs feeling et habiller jeunes et moins jeunes, hommes mais aussi femmes. Les vêtements en soie sont surtout portés lors des grandes cérémonies. Et nos artisans suivent de près les besoins de leurs clients. Des clients quelquefois capricieux, que les artisans doivent chercher à tout prix à satisfaire. Soarilala Rakotonirina de Tafy Soa, par exemple, ayant déjà hérité de sa grand mère le savoir-faire et des outils traditionnels, s’est procurée d’un nouveau matériel de filature. Depuis ces trois mois qu’elle a décidé de s’investir dans ce métier, elle utilise les deux méthodes, car il y a ceux qui aiment les fibres grossières d’antan et ceux qui préfèrent les fibres fines. 
Beaucoup de valeur
Porter un lamba ou s’habiller en soie fait montre d’une certaine classe, un certain look. Le prix des différents articles ne sont pas pour toutes les bourses. Si un cache-nez se vend par exemple à Ar 20 000, un lamba peut aller jusqu’à Ar 110 000, un rideau à Ar.23 .000, une coussin à Ar 310 000, une chemin de table à Ar 650 000, un couvre lit à Ar 530 000. “La soie a une valeur. Il faut lui donner son vrai prix” remarque l’une des exposants. Pour Emilie Rakotoarivelo, non seulement le prix des matières premières a connu une hausse remarquable avec la multiplication des opérateurs (Ar 60 000 le kilo de la soie sauvage, Ar 100 000 le kilo de la soie grège) mais c’est aussi un produit artisanal qui demande beaucoup de temps. “Il faut savoir apprécier la valeur de notre artisanat. La soie est une filière qui fait vivre beaucoup de paysans, de la culture des mûriers au tissage en passant par la filature, la teinture, le tissage” dixit la dame de Kanto sy Soa. Ce ne seront pas Lanto et Ranorosoa Julienne de l’association Tsinjo Mahadonga qui diront le contraire. Héritants ce métier de leurs aïeux, ils ont suivi plusieurs formations donné par l’EMSF, de Taolandy, ... afin d’en faire une vraie profession. Car si le marché intérieur ne cesse de s’élargir, le marché international pourra être aussi exploré, grâce à une amélioration de la qualité des produits et l’aide de tous ceux qui veulent voir en cette filière une source de devises. En attendant, il est encore temps de visiter et admirer l’exposition organisée à l’Aft Andavamamba jusqu’au dimanche 8 mai.

Raoel                                             

Nature et Environnement:  Bombyx du murier (La légende de la soie) &  le ver à soie de Madagascar >>


La Gazette  07/05/2005

Pety Rakotoniaina: « L’amnistie est incontournable »
Le maire de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina, s’inquiète de la tournure de l’actualité politique. Il avoue ne pas comprendre le refus du régime de tenir une conférence nationale. Sur ce point, il craint une instabilité politique encore plus grave lors de la prochaine élection présidentielle. Aussi, d’après lui, cette initiative du CRN, RFN et SPDUN est incontournable comme également l’amnistie des prisonniers politiques. Sur ce point précis, Pety Rakotoniaina se tourne vers le Président de la République. « J’espère que M. Ravalomanana sera conscient de l’importance d’un tel acte». Evoquant un tout autre sujet, Pety Rakotoniaina déclare que le problème d’insécurité n’est pas encore réglé. Et lui d’avouer qu’ « aucun tenant du pouvoir ne peut prétendre à une quelconque développement s’il n’est pas capable de sécuriser les biens de sa population ».

T.R.


Midi Mada 05/05/2005

L’exploration pétrolière en bonne voie

Le Chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, a reçu hier à son bureau à Ambohitsorohitra, le Président d’Exxon Mobile Exploration, A.T. Cijke. Cette firme américaine s’occupe des travaux d’exploration des sites « off shore » malgache de la partie sud de la côte ouest de Madagascar, selon l’explication du ministre de l’Energie et des Mines, Donat Olivier Andriamahefaparany. 
Val A.

La partie nord étant sous la conduite des Norvégiens avec Vanco Energy. A l’issue de l’entretien entre les deux personnalités, on a su que Exxon Mobile est en train de terminer la deuxième phase des études préliminaires du site, les résultats seront connus vers le mois de septembre. Après cela, la phase suivante est l’exploration proprement dite, c’est-à-dire des travaux permettant de savoir si effectivement le pétrole existe ou s’il n’existe pas. Le Président Ravalomanana a invité les journalistes à suivre dans son bureau les explications fournies en anglais par les responsables d’Exxon Mobile, cartes et photos à l’appui, alors qu’on présumait que tout ceci risque d’être confidentiel. C’est dire que le Chef de l’Etat a montré sa volonté d’impliquer la transparence, justement pour ne pas leurrer l’opinion. Une telle transparence a l’avantage de mettre le public à un certain niveau d’informations, car bien que l’espoir soit permis, l’Etat reste prudent et ne veut pas se précipiter en promettant monts et merveilles comme ce fut le cas à une certaine époque avec Bemolanga. A cette époque-là, aucune information ne sortait du régime révolutionnaire. Aucune information n’a été révélée au grand public, et les spéculations sur ces sites dits pétroliers allaient dans tous les sens. Pour revenir à Exxon Mobile, toutes les étapes sont en bonne voie. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts !


Express Mada  05/05/2005

Aménagement - L’aéroport d’Ivato rénové

Les nouveaux comptoirs d’enregistrement d’Air Madagascar.

“Les travaux d'aménagement pour améliorer le traitement des bagages et des passagers sont achevés à 80%. Ils touchent aussi bien la terminale pour les vols internationaux que celle des trafics domestiques”, précise Rakoto Andrianirina Boanalitera, commandant d'aéroport chez Adema.
Air Madagascar, de son côté, dans le souci de satisfaire sa clientèle et en parfaite harmonie avec les travaux effectués par Adema, sur financement du Projet sectoriel transport (PST), a installé 24 nouvelles banques d'enregistrements dont douze pour les vols internationaux, six pour les vols nationaux et six comptoirs d'embarquement.
“Equipées d'un système informatique performant, ces banques d'enregistrements répondent aux normes internationales. Air Madagascar a investi 500 000 dollars pour ces infrastructures accessibles aux autres compagnies utilisant l'aéroport d'Ivato”, indique Erick Rabemananoro, chef de département communication à la compagnie aérienne nationale.

Accueillir les voyageurs dans un confort digne des normes internationales, assurer un contrôle rapide et efficace, voilà les finalités de cette collaboration étroite entre Adema et Air Madagascar. L'Aviation civile en profitera davantage. :
Eric Ranjalahy 


Tribune 05/05/05

Air Madagascar : 500.000 dollars pour la modernisation de l’aéroport d’Ivato 
L’aéroport international d’Ivato aura bientôt un nouveau visage. En effet, la compagnie aérienne Air Madagascar a alloué une enveloppe budgétaire d’un montant de 500.000 dollars afin de moderniser, suivant les normes internationales, l’aéroport d’Ivato. Au total, 12 nouveaux comptoirs d’enregistrements ont été installés au terminal des vols internationaux et six autres au terminal des vols nationaux, tandis que huit postes sont mis en place dans les salles d’embarquement. La mise en place de ces nouveaux matériels permet à la compagnie d’accélérer le traitement des bagages ainsi que le passeport avec l’informatisation du contrôle aux frontières. La manutention manuelle des bagages prendra fin incessamment à Ivato.
Par ailleurs, par souci de sécurité et en collaboration avec les autorités de l’aviation civile et l’Adema ( Aéroport de Madagascar ), un scanner ou tout simplement un détecteur d’explosif et un nouveau tapis roulant sont également installés à Ivato. Selon le directeur général par intérim de l’Adema ,Marius Randriamialisoa, près de 30 milliards fmg sont affectés aux travaux d’aménagement de cet aéroport et ceci dans le cadre du Programme Sectoriel de Transport ( PST ), financé par la Banque Mondiale. A noter que ces équipements seront également à la disposition de toutes les compagnies et partenaires qui exploiteront des vols au départ d’Ivato. Les responsables de la compagnie Air Madagascar ont reconnu que les fréquentes pannes des anciens ordinateurs pénalisent le processus d’enregistrement des passagers, et les anciens comptoirs ne correspondaient plus aux normes requises actuellement.
Des journalistes ont été invités hier à Ivato pour constater de visu l’état d’avancement des travaux. Près de 85% des travaux sont déjà achevés à l’heure actuelle d’après les responsables, et les gros œuvres sont déjà terminés.
“ Nous sommes heureux d’avoir montré une fois de plus de manière concrète notre double engagement. D’une part, notre engagement pour contribuer au progrès de l’aviation civile à Madagascar, tant au point de vue de la sécurité que de la mise aux normes. D’autre part, notre engagement envers nos clients à faire un peu mieux chaque jour dans la mesure de nos moyens pour améliorer nos services “ a tenu à souligner le directeur général d’Air Madagascar ,Berend Bruns. Du côté de l’Adema, son directeur général par intérim n’a pas manqué d’indiquer que ces réalisations traduisent la volonté de l’Etat malgache, en partenariat avec le secteur privé, de renforcer son ouverture sur le monde. «Modernité, confort et efficacité s’allient ici pour soigner l’image d’un pays et satisfaire les usagers qui constituent sa raison d’être», a-t-il conclu.
Les nouveaux équipements vont certainement augmenter la capacité d’accueil de traitement de l’aéroport d’Ivato. Selon les estimations, Ivato pourrait traiter d’un seul coup près de 500 passagers après les travaux. Ces travaux, sans aucun doute, répondent aux attentes des clients des compagnies aériennes desservant l’aéroport d’Ivato.


Wanadoo 05/05/2005

Médias : des nouveaux membres pour le bureau de l’ordre des journalistes
Après des démissions en cascade au niveau du bureau du conseil de l’ordre des journalistes de Madagascar, l’assemblée générale du 3 mai a procédé au remplacement des démissionnaires. 
La première assemblée générale de l’ordre des journalistes, depuis l’élection d’un nouveau bureau, en mai 2004, s’est tenue mardi 3 mai à Toamasina (Est). Une centaine de journalistes ont participé à la rencontre qui a donc permis de procéder au remplacement des démissionnaires et, dans le même temps, de célébrer ensemble la journée mondiale de la liberté de la presse. 
Dorénavant, le président du conseil de l’ordre des journalistes, Rufin Rakotomaharo, est entouré de journalistes issus essentiellement de médias proches du pouvoir, alors que les démissionnaires étaient plutôt proches de l’opposition politique malgache. Les anciens membres du bureau ont démissionné pour, entre autres, incompatibilité d’humeur avec le président. Ils mentionnent, dans leur lettre de démission, ce qu’ils qualifient « d’inertie » de la part du président de l’ordre depuis l’élection du bureau en 2004. 
Les nouveaux entrants au bureau de l’ordre des journalistes sont : Mamy Rajaonary (vice-président), Manitra Andrianjakarivony (deuxième vice-président), Rina Rabemanjara (Trésorier), Tata Florent (Secrétaire général) et Collette Ravelomanana (Conseillère). 
©Matera 


La Gazette  05/05/2005

Loi contre le blanchiment d’argent: Une mesure anti-économique
Le chèque bancaire va mourir pour la seconde fois. La première fois quand les chèques sans provisions ont tellement foisonné que personne, physique ou morale, n’ose présenter un chèque à un guichet d’un grand magasin. Cette fois-ci, c’est l’Etat lui-même qui contribue à sa perte à travers la loi contre le blanchiment d’argent.
D’après cette loi, la carte d’identité ou tout autre pièce d’identité ne suffit plus pour pouvoir toucher un chèque émanant d’une tierce personne et d’un montant de plus de 15 millions Fmg. Il faut aussi un certificat de résidence ou tout autre moyen permettant de localiser l’adresse réelle du bénéficiaire. Déjà la majorité des Malgaches répugnent à aller à la banque, en plus ces 15 millions ne constituent de nos jours qu’une modeste somme.
Bref, la loi risque d’éloigner davantage la majorité de la population du circuit monétaire et financier officiel. Pis, c’est la confiance du client à son banquier qui risque d’en pâtir. Dans cette loi, le banquier devient, en effet, un véritable auxiliaire de la Police (un collabo ?). Le versement d’une somme assez importante est susceptible d’enquête. En plus, le banquier est soumis de faire une déclaration de soupçon auprès du service de renseignements financiers en cas de doute sur une opération sans qu’il puisse être poursuivi civilement ou pénalement. Le client peut intenter une action pour mauvaise foi, mais c’est à lui de la prouver : ce qui n’est jamais possible a établir.
Par ailleurs, le retrait d’un montant de 250 millions doit être également argumenté par des opérations non suspectes, sinon « l’établis- sement de crédit ou l’institution financière est tenu de se renseigner sur l’origine et la destination des fonds ainsi que sur l’objet de l’opération et l’identité des acteurs économiques de l’opération ». On sait pourtant que les gros collecteurs aussi bien de bovidés que de paddy, de vanille ou de pierres précieuses, de pois de cap s’amènent avec plusieurs centaines de millions sans qu’ils sachent au préalable l’identité des vendeurs.
Outre la perte de confiance, qui est la base du métier bancaire, c’est l’application des dispositions de la loi qui pose donc problème. D’autant que les banques ne sont que très faiblement représentées dans le pays. Et ce n’est pas de leur faute à cause des charges de structures non négligeables alors que d’une part, le territoire à couvrir est non seulement très vaste et, d’autre part, le potentiel de clientèle très faible. Certes, le réseau monétaire et financier s’est depuis étendu avec le développement de la micro-finance, cependant les Cecam et autres Otiv, surtout en milieu rural, ne traitent que de petites sommes. Comment ainsi interdire le paiement en espèces d’un grand propriétaire de bovins dans un coin perdu ? D’après l’article 4 de la loi, « tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieur à 50 millions de Fmg ou 10 tapitrisa ariary est interdit ». Si demain, il n’y a plus de viande sur les étals des bouchers ou que le riz n’arrive plus sur les marchés de consommation, c’est parce que la loi constitue une entrave aux activités habituelles des opérateurs travaillant dans ces filières.
Le cas peut être généralisé sur l’ensemble des produits riches. Aussi, au lieu de contrôler le secteur informel et de professionnaliser davantage le milieu des affaires, c’est tout le contraire qui risque de se passer : le renforcement de l’économie informelle qui est déjà très importante. Et apparemment, ce risque énorme n’a pas été pris en compte par les concepteurs du texte. Au corps défendant du régime, ce texte a été conçu par le précédent d’où le numéro de la loi : 2001-020, c’est-à-dire que la 20 ème proposition de loi conçue en l’an 2001 mais dont l’adoption n’a été faite par le Parlement qu’en 2004.
Il n’empêche que la responsabilité de l’actuel gouvernement est entièrement engagée. Car c’est lui qui a limité le montant, sinon on n’aurait pas lu dans la loi des montants en ariary. Interrogés à ce sujet, des techniciens du ministère des Finances disent que l’interdiction de paiement en espèces est de 50 millions ariary et non 50 millions Fmg, le texte publié dans le journal officiel du 8 novembre 2004 est cependant très clair. Le gouvernement peut toutefois rectifier le tir en changeant par décret le montant limitatif.
L’autre contradiction manifeste de cette loi est relative au transfert de devises. « Tout transfert vers l’étranger ou en provenance de l’étranger de fonds, titres ou valeurs pour une somme dont le montant cumulé est supérieur à 30 millions Fmg ou 6 tapitrisa ariary doit être effectué par un établissement de crédit ou une institution financière habilitée, ou par son intermédiaire ». La loi relative au change autorise pourtant la libre circulation d’un montant équivalent à 50 000 FF soit environ 7 500 euros. En partance ou en provenance de l’étranger, un voyageur peut, selon cette disposition, emmener librement avec lui 7 500 euros, c’est au-delà de cette somme qu’il doit faire une déclaration. Qui faut-il croire aujourd’hui : la loi contre le blanchiment d’argent ou celle portant règlementation des changes ?
C’est la confusion totale. En tout cas, limiter le montant pouvant être emmené librement constitue une entrave à la libre circulation des biens et des personnes. Et puis, 2 400 euros (l’équivalent de 30 millions Fmg) sont rien pour les petits commerçants qui font des affaires en Chine ou en Thaïlande ou le grand riziculteur de l’Alaotra qui veut prendre de longues vacances bien méritées en Europe ou ailleurs. Ce paysan n’a pas de compte bancaire à l’étranger (ce qui est d’ailleurs interdit parce que suppose une constitution d’avoirs à l’extérieur) et que de toute façon, un transfert d’argent par voie bancaire ne porte que sur les biens et les services principalement mais jamais pour payer ses vacances où l’on veut librement dépenser. Bref, la mesure risque plutôt d’encourager le trafic de devises. Et le trafic, on ne sait peut-être pas encore, est nocif à l’économie.
 lagazette-dgi.com 


Midi Mada  07/05/2005

ANKORONDRANO. Nouveau paysage, nouveau plaisir de circuler avec l’ouverture du Petit Boulevard. Marc Ravalomanana l’inaugurera mercredi prochain, 11 mai. 
Le « Petit Boulevard » devient « Boulevard de l’Europe » 
Avec l’achèvement des travaux pour le « Petit Boulevard », piétons et automobilistes découvrent les avantages de cette toute nouvelle infrastructure routière, avec en prime, le plaisir des yeux devant ce nouveau paysage qui s’offre aux passants. Le nouveau carrefour d’Ankorondrano, mais surtout l’ouverture des nouvelles routes parallèles du « Petit Boulevard », desservant Ankazomanga jusqu’aux quartiers des 67ha, ont été, en effet, plus que bien accueillis par les usagers, longtemps éprouvés par l’engorgement permanent sur cet axe Ankorondrano-Antanimena-67ha. 
Hanitra R.
Aujourd’hui, il ne faut pas plus de 5 minutes pour partir des 67ha et rejoindre la Route des Hydrocarbures. Ce qui était impensable il y a encore quelques mois. Aux dernières nouvelles, ce « Petit Boulevard » sera bientôt baptisé « Boulevard de l’Europe ». Appellation logique, à bien s’y pencher, puisque la construction de cette nouvelle infrastructure routière a été financée par l’Union Européenne et l’Agence Française pour le Développement (AFD), tandis que le jour de son inauguration coïncide à deux jours près avec la journée de l’Europe, après-demain 9 mai. En effet, le « petit Boulevard » sera inauguré mercredi prochain, le 11 mai, probablement par le président de la République Marc Ravalomanana.
Mode d’emploi
A propos du nouveau carrefour d’Ankorondrano, les nouveaux aménagements de la circulation ont quelque peu surpris les automobilistes lors de leur première utilisation, il y a une dizaine de jours. L’installation des panneaux de signalisation autour de ce carrefour n’était pas, au début, accompagnée d’une présence d’agents de la circulation afin d’indiquer le nouvel itinéraire à suivre. Chamboulement il y avait, pour les non avisés. L’ilôt au niveau de la bifurcation vers Ambodivona a été agrandi, ne permettant plus aux automobilistes qui empruntent la direction Antanimena vers Ankorondrano, de suivre la ligne droite de la route principale. En effet, le nouvel itinéraire est le suivant : pour aller d’Antanimena vers Ankorondrano, les véhicules doivent virer à droite à l’intersection débouchant vers Ambodivona puis longer le temple Jesosy Mamonjy pour, ensuite, retrouver plus loin la route principale. Au retour, rien ne change. Les véhicules en provenance d’Ankorondrano, allant vers Ambodivona gardent le même itinéraire qu’auparavant.

les infos du jour - Revenir vers le haut

Klikeo eto...

+ d'infos cliquez ici  >>

KETSA MOZIKA MALAGASY

Klikeo eto..

Dimanche 8 mai 2005 à 15h00
Salle Jeanne d’Arc à St-Etienne

+ d'infos cliquez ici  >>

 

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

   

 

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
RETOUR AUX INFOS DU JOUR

 Accueil du site ARR

Accueil du site Rainizafimanga

  Accueil du site d'Animation ARR