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contact : Tarrega
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...


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Big News...
Ny
any aminay... Harivariva
an-tanin'olona (Di...)
Union
des Poètes et Ecrivains malgaches( U.P.E.M. - HAVATSA).
Fandraisana amin'ny fomba ofisialy ny sampana Frantsa, eo
ambany fiahian'i S.E. Mme l'Ambassadeur de Madagascar auprès de
l'UNESCO, Mme Rabtafika Ranjeva Yvette, sy ny fanotronan'ny
Filohan'ny HAVATSA Foibe any Madagasikara, Ato Rahaingoson Henri
na Di...
Antsan-Tononkalo
ravahan''ny hiran'ny SORAJAVONA
en savoir+ ci dessous
... Reportage
photo >>>>
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Jeune
Afrique 30/04/2005
La France accueille 3 500 étudiants malgaches
MADAGASCAR - 27 avril 2005 - par XINHUA
Les universités françaises accueillent 3 500 étudiants malgaches et constituent la première destination des études à l'étranger pour les étudiants de Madagascar, a-t-on appris mercredi de source officielle.
La coopération franco-malgache en la matière mobilisera cette année 7,7 millions d'euros, soit une hausse de 10% par an depuis 2003.
Madagascar et la France ont signé 110 accords effectifs entre universités autour de projets communs de formation à tous les niveaux de cursus, d'un partenariat étroit entre les grands établissements de recherche français et leurs homologues malgaches, des programmes spécifiques de coopération d'appui à l'université, de renforcement de la recherche en partenariat, et enfin d'un programme particulier de formation par la recherche.
Aujourd'hui, cette coopération franchit une nouvelle étape en institutionnalisant un partenariat entre un groupe de 8 universités réunies par la Conférence française des présidents d'université et des 6 universités malgaches autour d'un plan d'action pluriannuel. Trois objectifs seront poursuivis dont la priorité serait d'adapter les cartes de formation aux besoins du développement économique et social, de l'environnement international.
Madagascar : libraires sinistrés
MADAGASCAR - 30 janvier 2005 - par LAURE BOURDONCLE LIVRES HEBDO, HEBDOMADAIRE, FRANCE
La TMV, seule grossiste généraliste de Madagascar, également agence des NMPP, cesse ses activités d'importation le 31 janvier. « Sa disparition est un désastre, explique Marie Michèle Razafintsalama, présidente de l'Association des libraires malgaches et libraire de Prediff à Antananarivo. TMV alimentait pratiquement toutes les librairies de l'île. » Cette fermeture pourrait même porter un coup fatal à l'ensemble du marché du livre fragilisé par les carences de l'édition locale et le renchérissement des livres importés suite aux dévaluations du franc malgache.
Marie Michèle Razafintsalama espère néanmoins que ce contexte encouragera les éditeurs locaux à aller de l'avant. Les exportateurs français sont plus mesurés. En 2003, les exportations de livres français, deuxième langue du pays après le malgache, représentaient 5 millions d'euros, soit moins que vers le Sénégal, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire. Sur ce total, environ 1 million étaient destinés au canal de la librairie. Et ce volume est « certainement moitié moindre en 2004 », estime Hervé Gruénais, à la Centrale de l'édition.
Chez Gallimard, la fermeture de la TMV n'aura « aucune incidence sur le chiffre d'affaires », assure Jean-Charles Grunstein. Même discours au Seuil, tandis que chez Hachette on chiffre l'activité malgache à 60 000 euros. Selon Robert Chanard, délégué pédagogique à l'édition francophone, Hachette continuera d'ailleurs à fournir la Sofip, opérateur privé qui approvisionne les établissements scolaires français.
Mais, sur place, Marie Michèle Razafintsalama déplore le manque de soutien des éditeurs français : avec la fermeture des comptes, « les libraires ne pourront plus continuer à travailler ». Laure Bourdoncle Livres Hebdo, hebdomadaire, France
Madamaki.com
30/04/2005
Tourisme culturel avec l' Union des Poètes et Ecrivains Malgaches au F.I.A.P à Paris.
" Andrianiko ny teniko, ny an'ny hafa koa feheziko. " Di … 1993
" Ma langue, je la fais souveraine ; quant à celle d'autrui, je les maîtrise et les fais miennes aussi. " Di … 1997.
Des
membres de l'UPEM France et Madagascar !!
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Rahaingoson Henri dit Di de son nom d'auteur est le Président actuel de
l'HAVATSA - UPEM ou Fikambanan'ny Poeta sy Mpanoratra Malagasy ou encore Union des Poètes et Ecrivains Malgaches.
Il est actuellement en France, représentant Madagascar à travers les livres avec d'autres membres de l' HAVATSA -UPEM, à la Place Saint Sulpice pour le " Parfum de Madagascar ". Mais surtout, à ce qu'il nous a confié, c'est pour présenter aux Malgaches et aux sympathisants de Madagascar la Section France de la fameuse
HAVATSA-UPEM.
L' UPEM a vu le jour le 06 Septembre 1952, par l'initiative de 15 membres, dont Régis RAJEMISA
RAOLISON, Elie Charles ABRAHAM, Daud RATSARAZAKA, NIVO-HARY, Flavien
RANAIVO, DOX, Ener LALANDY, Pénombre ANDRIAMPENOMANANA, RAZAFINDRATRE Jean Louis, Odeam
RAKOTO, Pierre Janvier ABRAHAM, Michel Guste RAKOTONIRINA, Raymond ABRAHAM, RAHARISON Faustin, Michel Paul ABRAHAM, le seul survivant car Ener Lalandy nous a quittés récemment. Cette union a été révélée par l'amour de la langue Malgache, ainsi que de lui rendre sa dignité, pour une éducation de l'être et de l'âme, sans aucun doute à |
travers la littérature.
Conférences, montages poétiques, émissions radiophoniques, expositions littéraires, visites sous forme de conférence-débat dans les écoles par des écrivains et poètes illustres font partie intégrante du programme de l'UPEM, ainsi que les communications permanentes au niveau de l'Académie Malgache.
Le terme HAVATSA, associé à l' UPEM, depuis le quarante cinquième anniversaire de l'association en 1997, qui est traduit en français par " sceau ", nous incite et nous invite à sentir la marque de sceau de la langue malgache en nous, pour qu'elle soit " tandra vadin-koditra " ou le grain de beauté qui épouse la peau, qui ne s'enlève pas, qui est incrusté, qui fait partie de notre identité culturelle.
Et l'HAVATSA-UPEM a vu le jour en France le 14 Novembre 2004, fondée par F-X-Mahah (Razafimahatratra François Xavier), son président ; Fredy Jaofera (Rakotomalala Eric) ; Hanitr'ony (Salomon Andriamasinony) ; Ny Kanto (Razakandrainibe Fabien Gaston) ; Andamioly (Andrianaivomanjato Miora) ; Aina (Randrianaivosoa Aina) ; DadaRabe (Rabe Andriamanarivo Paoly) ; Toetra RAJA, Andry Salomon (Salomon Andrianantoanina) ; Rajaonarivelo Lalatiana Sandrine. Et c'est pour la même cause, la langue malgache, cette langue maternelle, et paternelle aussi parfois.
La présentation officielle de l'association se fera le Samedi 30 Avril 2005 à 20 heures au FIAP, en entrée libre.
[Source :madamaki.com]
Express
Mada 30/04/2005
Personnels paramédicaux - 20 nouveaux anesthésistes-réanimateurs
C’est ainsi que la formation des personnels paramédicaux, qui les assistent, s’avère nécessaire.
Vingt personnes, regroupées dans la promotion “Avotra” ont obtenu leur certificat d’aptitude aux fonctions d’infirmier spécialisé en anesthésie-réanimation (Casifar) durant leur sortie de promotion, hier matin, à Befelatanana. Après avoir réussi au concours de recrutement organisé par le ministère de la Santé et du planning familial, ils ont suivi une formation de deux ans. Etre titulaire du diplôme d’infirmier d’Etat et avoir une expérience professionnelle de deux ans sont exigés pour être admis au concours, qui leur ouvre la formation pour devenir spécialiste en anesthésie-réanimation.
Cet institut a été créé par le Minsanpf en 1998, l’insuffisance des personnels paramédicaux étant flagrante, alors que les équipes chirurgicales dans les CHD II nouvellement instaurés et dans les centres hospitaliers régionaux, ont besoin d’être renforcées.
Encouragée par le représentant du ministère sur le travail qui l’attend et félicitée par la conseillère pédagogique de la filière, Marie Razanajao, pour son courage et sa persévérance malgré les difficultés rencontrées durant les années d'études, la promotion a, de son côté, promis de servir la population et de bien mener sa mission là où besoin se fera.
Olivia Velonjanahary:
Troisième année de pouvoir - Le président Ravalomanana défend son bilan
Le président Ravalomanana a réitéré sa vision Madagascar naturellement.
La rencontre avec les opérateurs asiatiques locaux à Iavoloha, hier, a été une occasion pour le chef de l'Etat de brosser son bilan. A la tête du pays depuis trois ans, le locataire d'Ambohitsorohitra n'a pas fait dans la dentelle pour mesurer le “progrès accompli” et “envisager l'avenir avec optimisme”.
Le message présidentiel tourne autour du rappel d'un environnement propice pour le “décollage” du pays. Le discours du président Marc Ravalomanana s'articule autour du “progrès” accompli par le gouvernement aboutissant à cette “reconnaissance de nos efforts”. Le chef de l'Etat n'a pas raté l'occasion pour annoncer les gros chantiers à venir autour du développement rural.
L'obtention du Compte du Millénaire est utilisé par le chef de l'Etat comme un baromètre de la politique menée depuis trois ans. La bonne gouvernance et les résultats socio-économiques de la politique gouvernementale ont été une fois de plus évoqués à
Iavoloha.
Jackpot.
Pour le gouvernement, ce jackpot est bien plus que les 110 millions de dollars des Etats-Unis. Le chef de l'Etat utilise à fond ce programme du gouvernement américain pour justifier les résultats actuels. “Nous sommes maintenant condamnés à réussir car il s'agit de la crédibilité du président George Bush. 500 autres millions de dollars nous attendent en cas de résultats positifs d'ici deux ans”, a continué le chef de l'Etat.
Le gouvernement n'a pas oublié de rappeler sa politique permettant d'utiliser à bon escient ces fonds. Jacques Sylla a retracé en quelques mots la vision présidentielle “Madagascar naturellement” et la politique générale de l'Etat tournée vers le monde rural. Le locataire d'Ambohitsorohitra veut démontrer que le régime ne s'est pas trompé de route et qu'il faut continuer dans ce sens.
Le président Ravalomanana a ensuite chargé son conseiller, Joachim Ennslin, de faire comprendre “l'accroissement certain de l'image positive du pays conduisant à la confiance du régime sur le plan international”. Ces éléments sont autant de facteurs favorables à l'investissement “qui n’est plus une illusion”.
Nouveau mandat.
Il ne reste plus aux tenants du régime que l'encouragement à cet investissement. Le chef de l'Etat laisse entendre la venue massive des Asiatiques pour investir à Madagascar. “Les Indiens dans le domaine informatique, les Chinois dans le domaine bancaire. J'ai également discuté avec le sultan de Barheïn”, a fait savoir le Président de la République.
Fin communicateur qu'il est, le chef de l'Etat n'a rien laissé au hasard. L'occasion d'hier était belle pour tirer un bilan de son mandat. Le 29 avril 2003, l'ex-nouvelle Haute cour constitutionnnelle a proclamé la victoire du candidat Marc Ravalomanana après des mois de crise. “Je compte également célébrer le 6 mai, date de la deuxième investiture”, a fait savoir le locataire d'Ambohitsorohitra.
Avec cette cérémonie, le chef de l'Etat répond également de façon indirecte à ses détracteurs. Au moment où l'opposition gagne en effervescence, le message du président est clair. Son intervention d'hier devance la réunion de sensibilisation des tenants de ce projet pour la population d'Antananarivo. Depuis quelque temps, les tenants de la conférence nationale tentent de véhiculer une image d'un pays dans le chaos. Un constat que le CRN, le RFN et la SPDUN souhaitent “analyser en vue de trouver les remèdes pour arrêter la débacle”. :
Iloniaina A.
Tribune
30/04/2005
Déclaration de patrimoine: Dix catégories concernées
Plus de 2300 déclarants déjà !
Quoi qu’en disent les critiques ou les détracteurs la lutte contre la corruption connaît une certaine adhésion. Malgré la mauvaise publicité qu’on prête à Bianco et aux mesures initiées afin de prévenir l’expansion de ce fléau le petit fonctionnaire et l’agent économique du privé, bref les travailleurs nourrissent beaucoup d’espoirs en l’avenir de cette lutte contre la corruption.
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N’ayant même pas eu le temps d’expliciter les tenants et aboutissants de cette déclaration de patrimoine, voilà que Bianco est déjà sous les tirs croisés des politiques et des fins stratèges de la communication. Il faut dire que le temps presse et que chaque catégorie ait sa perception et surtout ses “ ressources “ et ses richesses à protéger. Des dirigeants du Syndicat des magistrats sont, arguments ou prétextes à l’appui, sont montés au créneau pour mettre certains points au clair quant à cette déclaration de patrimoine qu’on leur demande. C’est ainsi que certains mettent en avant l’indifférence de Bianco par rapport aux richesses du président
Ravalomanana, élu au suffrage universel direct autant que les députés mais dont les fonctions et l’importance diffèrent faut-il admettre.
En fait, pour beaucoup de gens, attirer l’attention sur ce présumé traitement discriminatoire c’est |
méconnaître - pour ne pas y chercher la petite bête, le but poursuivi dans cette initiative de déclaration de patrimoine. Si pour une certaine partie de l’opinion on craint que ce ne soit le début d’un contrôle et de poursuite judiciaire et dont l’aboutissement peut être l’inculpation “ pour délit d’apparence “ ironise-t-on, la réalité est autre selon Nampoina R., directeur des Relations publiques. La procédure de déclaration de patrimoine n’est qu’une mesure préventive. Elle permet d’instaurer la transparence tout en contribuant par son effet dissuasif, à faire régner la bonne gouvernance par son impact moral dans l’intégrité de la personne. Plus concrètement, la déclaration de patrimoine de la part des catégories professionnelles à divers échelons ou de divers départements instaure ou consolide la confiance des gouvernés et des subordonnés en l’Administration et en l’Etat.
Bianco a identifié par rapport à l’ensemble des postes et fonctions dans l’Administration, dix catégories professionnelles plus exposées au fléau de la corruption et susceptibles de ternir l’image de l’Etat mais aussi desquelles dépend la confiance entre l’Etat et les citoyens justiciables et usagers de l’Administration. Sur ces dix catégories, aucune ne s’est offusquée devant cette responsabilité et ce devoir de se soumettre à la déclaration de patrimoine. Ce qui signifie pour Bianco, que les départements, services, directions et corps professionnels touchés souhaitent tous un changement pour le meilleur et non pour le pire. Les institutions impliquées en dépit des réticences ou critiques sont aussi partant pour cette mesure de prévention. Car souligne Nampoina R., ces déclarations ne serviront que d’éléments d’informations mais pas de pièces de contrôle répressive ni d’entrave à la liberté d’exercice de ses activités. Les déclarations ne serviront qu’en cas de besoin de la justice croyons-nous comprendre. Nampoina R. précise d’ailleurs que leur consultation peut-être faite après avoir observé les procédures pour ce faire, par les membres de commission d’enquête parlementaire, par les chefs d’institution.
Aujourd’hui et en dépit des critiques à son endroit, Bianco poursuit sa mission. Il a recensé un peu plus de 2300 déclarations et il s’attend à ce que dans les prochains jours d’autres plis continueront à lui parvenir. La décompte de ce qui arrive des provinces, régions et districts ne s’interrompt pas. En quelque sorte, a-t-on insinué, beaucoup parmi les responsables croient en cette lutte. Même ceux qui sont dans la ligne de mire directe de Bianco tel les administrateurs de la Paoma qui sont derrière les barreaux en attendant leur procès. Ils croient être dans leur juste droit car ils ont rempli leur mission et relevé le défi de l’entreprise dont les déboires avec l’affaire Investco, vols de timbres et autres ne sont plus que de mauvais souvenirs.
Bref, la déclaration de patrimoine est bien perçue par les néophytes et les simples gens mais les textes de loi demandent aussi à être affûté et précisé si l’on en croit aux critiques des magistrats.
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'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Wanadoo.mg
30/04/2005
Finance : le Président révèle l’existence de blanchiment d’argent
De retour d’un long périple à l’étranger, le Président Marc Ravalomanana a d’abord opposé une fin de non recevoir à la conférence de réconciliation nationale et ce matin lors de la rencontre avec les opérateurs économiques asiatiques et malgaches, il a dénoncé l’existence de blanchiments d’argent sale au pays.
En fait, l’application en douce d’une nouvelle loi sur les transactions financières vient de soulever un tollé chez des opérateurs économiques, et c’est ce qui a probablement amené le Président à dénoncer des blanchiments d’argent. Malgré tout, des opérateurs ne comprennent pas pourquoi leurs banquiers leur posent désormais des questions sur la source de leurs revenus si jamais le montant à verser à leurs comptes dépasse les 10 millions Ariary (1€=2.400
Ariary).
Quant aux transactions dépassant les 6 millions Ariary, elles doivent désormais passer par un établissement financier. Or, les opérateurs opérant dans l’informel font légion et ils ne disposent pas souvent de pièces ou factures attestant la provenance de leurs revenus. Ces opérateurs pensent que la nouvelle loi risque d’ancrer encore plus l’informel dans leur statut. Mais la nouvelle loi a un objectif contraire, celui de mieux attirer l’informel et surtout d’éviter les éventuels blanchiments d’argent.
Lors de son dernier passage au pays, l’ancien juge international et conseiller du Président Ravalomanana, Eva Joly a mené une séance de travail avec les banquiers et le ministère de l’Economie, des Finances et du Budget. Elle a révélé que Madagascar n’était pas à l’abri des blanchiments d’argent, car des pays européens comme la Russie ont déjà tout fait pour endiguer ce problème sans y être parvenu. A Madagascar, les rumeurs avancent que des blanchiments existeraient dans le monde des casinos, des pierres précieuses et même dans certains secteurs industriels.
©MATERA
Malagasy-people.net
30/04/2005
Les
Etats-Unis et Madagascar
Lors de la crise politique de 2001/2002, il a été avancé que l’actuel président bénéficiait du soutien des Etats-Unis, alors que son prédécesseur, M. Didier Ratsiraka, pouvait se prévaloir du soutien de la France (2). Depuis lors les liens américano-malgaches n’ont cessé de se raffermir.
La proximité religieuse des deux présidents, influencés par le protestantisme méthodiste, qui n’est pas de moindre importance tant pour la culture malgache que pour la politique des Etats-Unis, a été fortement soulignée par la participation du président malgache au « Petit déjeuner de prière national » annuel du président américain, lors de son voyage aux Etats-Unis en février 2005 . Au niveau économique, l’odeur du pétrole à Madagascar se faisant de plus en plus forte, le « major » américain numéro un mondial, Exxon Mobil, a su obtenir de nouvelles concessions en matière de prospection pétrolifère. En terme de développement économique, Madagascar est le premier pays à signer un contrat avec le MCC pour une valeur d’environ 110 millions de dollars sur quatre ans .
Enfin, mais la liste n’est pas exhaustive, les studios « Dreamworks » de Steven Spielberg ont réalisé un film d’animation intitulé « Madagascar » sur la spécificité de l’environnement naturel de Madagascar, qui servira de levier pour l’écotourisme vers la grande île.
Ainsi les « visions », terme utilisé pour parler de leurs orientations de politique générale, de Bush et Ravalomanana se croisent.
Certes Madagascar est doté de véritables potentiels de développement économique tant par ses surfaces de terre à mettre en valeur, que par certaines de ses richesses minière, maritime et agricole ou que par son environnement spécifique (faune et flore endémiques importantes) source de la venue des touristes. Pour autant se contenter d’une analyse économique pour expliquer l’intérêt porté à Madagascar serait une erreur.
La place des malgaches
Il ne s’agit pas de crier à l’omniprésence de la manipulation et d’occulter la capacité du peuple malgache à se mobiliser en tant que peuple souverain pour se rappeler à ses dirigeants, mais simplement de maintenir la vigilance..
Source : Madagascar-Tribune :
Madagate.com
30/04/2005
Didier Ratsiraka «Pas de déclarations pour l'instant»
- 29/04/2005 @ 07h23 - Paris
L'ancien président de la République Didier Ratsiraka, exilé en France depuis les conflits politiques de 2002, suit de près l'évolution des affaires nationales. A preuve, cet ancien locataire d'Iavoloha n'est pas étranger à la tenue de la conférence nationale, la repression sanglante des manifestations des étudiants, l'inflation galopante...Mais, malgré notre insistance de l'interviewer sur sa position devant la situation actuelle, l'amiral Didier Ratsiraka a choisi le mutisme. "Je n'ai aucune déclaration pour l'instant", a tenu à préciser l'ancien patron de l'Arema, tout en signalant au passage qu'il ne fera pas une déclaration s'il n'y aura pas un évenement grandiose dans le pays tel que son procès concernant le détournement de fonds. Une manière de dire que le moment n'est pas encore opportun et les récents évenements sont encore minimes, pour que "Deba" intervienne.
En tout cas, selon toujours notre interlocuteur, il a promis aux autorités françaises, notamment celles du Quai d'Orsay, de ne pas faire des déclarations sans les prevenir en temps réel. Il ne s'agit pas d'une condition imposée par les Français, a-t-il ajouté, mais plutôt un respect des autorités locales. Et M. Ratsiraka d'insister qu'il respecte ses engagements. "Parole d'un officier supérieur" a-t-il conclu.
En fait, depuis son deuxième exil parisien, "Deba" est plutôt silencieux mais il observe la vie nationale à partir de sa villa à Neuilly. On ne sait pas si l'amiral a l'intention ou non de retourner au pouvoir. En tout cas, visiblement, l'ancien chef de l'Etat n'a pas gêné l'actuel patron d'Ambohitsorohitra dans la gestion des affaires de l'Etat. Est-ce que le poids de l'âge a pesé lourd sur l'amiral ou prépare-t-il sa retraite ? Mais, en politique, il n'y a pas de retraite...
En revanche, le secrétaire national de l'Arema Pierrot Rajaonarivelo, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, prépare déjà son entrée dans la scène politique malgache. Des bruits circulent dans la capitale française depuis quelques semaines, le retour imminent de l'ancien vice-premier ministre chargé des Finances et du budget, au pays. Vrai ou faux ?
Alphonse M [ Posté par : madagascar-tribune.com |
La
Gazette 30/04/2005
Déclaration de patrimoine: Des magistrats refusent aussi
Du jamais vu ! Des parlementaires qui les votent et des magistrats qui en sont les gardiens refusent l’application de la loi, en l’occurrence celle sur la déclaration de patrimoine. Après les députés, c’est en effet au tour des juges de refuser catégoriquement l’astreinte qui leur est imposée. C’était hier, au Palais de justice d’Anosy, que le SMM (syndicat des magistrats de Madagascar) a exprimé officiellement sa position vis-à-vis de cette obligation.
Autant les parlementaires ont fait remarquer que s’ils ont effectivement voté la loi contre la corruption, le décret listant la catégorie de personnes assujetties à la déclaration de patrimoine relevait du gouvernement. Autant les magistrats s’en tiennent à l’arrêt de la Chambre administrative qui leur avait accordé un sursis à exécution de la mesure qui leur a été imposée depuis 2003.
Les deux entités veulent ainsi dire qu’ils ne se contredisent point aussi bien vis-à-vis de leurs fonctions respectives que des textes en vigueur. Hier, le SMM a d’ailleurs souligné l’incohérence des textes.
« C’est facilement attaquable dans la mesure où il y a un excès de pouvoir et un principe discriminatoire manifeste », a-t-on déclaré. Pour se conformer à la légalité, le SMM s’en tient à l’arrêt de la Chambre administrative sur la plainte déposée contre l’obligation faite aux magistrats, dès 2003, de produire la fameuse déclaration.
Sur le fond cependant, les mêmes griefs sont portés contre le décret instituant la mesure. D’abord, à l’endroit du Président de la République qui n’est pas soumis à la même obligation. On a beau dire qu’il a déjà fait une déclaration avant l’élection présidentielle de 2001, faut-il attendre la fin de son mandat pour vérifier l’évolution de sa richesse alors même qu’aucun texte ne prévoit une quelconque vérification ? Pour tous les autres, fait-on remarquer, la déclaration est annuelle. « Et si le chef de l’Etat se sent vraiment être le Premier magistrat du pays, lui qui est d’ailleurs le président du Conseil supérieur de la Magistrature, il doit se soumettre à la même obligation ».
Ensuite, à l’encontre du Premier ministre, des chefs d’institution et des membres du gouvernement qui resteront totalement dans l’impunité tant que la Haute Cour de Justice n’est pas constituée. Tous ces hauts dignitaires ne peuvent être jugés que par cette Cour, pourquoi ne pas l’instituer en premier lieu ? Eux-mêmes ne sont-ils pas tranquilles dans leur conscience, s’est-on demandé ?
Enfin, le BIANCO n’est pas non plus épargné par le SMM.
« Cette structure ne doit pas être habilitée à ouvrir les déclarations, car cela constitue une violation du principe de la liberté individuelle. S’il faut vraiment que la mesure soit appliquée sans aucune exception, les enveloppes contenant les déclarations ne peuvent être ouvertes sauf en cas de besoin par la Justice seule dans le cadre d’une instruction sur une affaire concernant le déclarant».
En tout cas, le front de refus risque de s’étendre aux autres catégories de personnes comme les inspecteurs des douanes ou ceux des impôts tant que l’iniquité est manifeste devant la mesure, une discrimination que seule la mise en place de la Haute Cour de Justice peut effacer. « Les grosses corruptions se font en haut de la hiérarchie, les petites se trouvent au bas de l’échelle. Mais seul le menu fretin trinque », aime-t-on souvent dire.
Dans cette affaire de déclaration de patrimoine, c’est donc la volonté réelle de l’Etat de lutter contre la corruption qui est en jeu. Il y va de sa crédibilité d’autant plus que sans les différentes lois contre la corruption et le blanchiment d’argent, la législation malgache prévoyait déjà des peines contre l’enrichissement sans cause. Dans le code général des impôts, par exemple, il est prévu depuis belle lurette une disposition permettant l’évaluation fiscale d’un contribuable sur la base des signes extérieurs de richesse. Un député qui s’achète une villa de 3 milliards ou un quidam qui roule en 4x4 de plusieurs centaines de millions, peuvent bien être poursuivis si les impôts sur les revenus dont ils se sont acquittés ne correspondent pas du tout à leur patrimoine. Jamais, cette disposition n’a été toutefois appliquée. Et c’est sans doute cette possibilité de poursuite qui pourrait s’étendre sur le plan pénal pour enrichissement sans cause, qui fait peur.
Au-delà donc du nécessaire rétablissement du traitement égalitaire des citoyens devant la loi, le débat actuel devrait donc être accompagné par d’une sécurisation des personnes assujetties. A la fin des années 90, quand le pays est revenu à l’économie de marché, l’Etat avait fixé au 31 décembre 1991, le délai de libre retour de tous les capitaux et avoirs placés à l’extérieur sans aucune poursuite fiscale ni pénale. Ne peut-on pas prendre le même type de mesure en amnistiant de fait le passé de chaque déclarant ?
Cette remise à zéro du compteur pourrait sans doute redonner sa sérénité au climat social et politique. D’autant plus qu’on s’attaque moins à une situation accumulée des années durant, àune culture bien ancrée chez les Malgaches : la discrétion quasi-totale sur leurs biens. L’exception qui confirme la règle, ce sont les parvenus et autres arrivistes qui se sont enrichis sur le dos de la loi !
SA
TIM
France 30/04/2005
Le Canada et le Québec s'ouvrent aux produits malgaches
Source L' Express de Madagascar samedi 30 avril 2005 , par TIM France
Le Regroupement canadien pour le développement de Madagascar (RCDM), récemment créé, a fait la présentation de cette association, hier, à l'hôtel Colbert. Selon Ginette Tremblay, présidente du RCDM, le principal objectif de l'organisation est de créer une coopération franche et concrète avec les entreprises et institutions malgaches. "Des entreprises malgaches pourront, à partir de ce regroupement, faire la promotion de leurs produits au Canada et au Québec", a-t-elle précisé.
Du matériel pour l'hôpital de
Tolagnaro.
La présentation du Rcdm s'est faite en marge de la mission canadienne, constituée d'une vingtaine de personnes arrivées dans la capitale lundi. La délégation entend renforcer un partenariat à double sens entre les deux pays. En guise d'illustration, Ginette Tremblay prend l'exemple de la réforme du système éducatif canadien. Il s'agit de l'approche par les compétences qui est déjà mise en application dans certaines EPP malgaches. L'autre événement porte sur une autre forme de coopération déjà concrète. Un conteneur contenant 22 tonnes de matériels médicaux et de médicaments en provenance du Canada devraient débarquer dans le port de Toamasina prochainement. Normalement, les dons devraient arriver à leur destination au mois de juillet. C'est le fruit d'une action entreprise par Augustin Raharolahy, consul honoraire de Madagascar au Québec.
Détaxation.
Selon ce dernier, c'est surtout grâce à son statut qu'il a pu négocier l'obtention de ces matériels. "J' ai entamé toute une campagne de plaidoirie en faveur de Madagascar", a-t-il précisé. Les matériels sont des dons de l'Ong Collaboration santé internationale (Csi). C'est la Fondation Roncalli et Qit Madagascar minerals (QMM) qui s'occuperont de l'acheminement des dons vers Tolagnaro. Le consul a sollicité auprès des autorités la détaxation de ces matériels. La coopération malgacho-canadienne prend de l'importance avec le passage de cette mission dirigée par Ginette Tremblay
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