Madavôvô 2005  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Le président Mugabe, le jour de l'élection présidentielle de 2002. | REUTERS/HOWARD BURDITT
Urbi et Orbi, un pelerin au coeur d'un quart de siècle d'histoire

 

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 16 avril 2005

BigNews. Ny randram-bolo mirakitra fihavanana. (Tribune)

1.Des chances de trouver du pétrole à Madagascar (Clicanoo)

2. Inflation galopante : Le FMI tire la sonnette d’alarme (La Gazette)

3. Jacques Rabemananjara : héros national et grande figure du nationalisme (wanadoo.mg)

4. Nationalisme : 89.000 morts en 1947-1948 (wanadoo.mg)

5. Un hommage aux tirailleurs Malagasy (Tribune)

6. No Comment.... No Comment...

7. Un étudiant malgache à l'Elysée (Sobika)

8. Madagascar veut améliorer le français de ses instituteurs  (Clicanoo)

9.Ravalomanana veut aller plus vite  (Clicanoo)

10. Du paddy à 400/500 Ar en Alaotra fera du riz à 800/900 Ar le kg à Tana (Les Nouvelles)

11. Mandat de dépôt pour Mamod Taky, son avocate, sa sœur et une commiss (wanadoo.mg)

12. Antsiranana : Le khat, l'or vert du nord  (Tribune)

13. Le "kapoaka" du riz à 250 ariary à Ampasimazava (Express)

14. Le “mort” Babar Aly arrêté à Paris relance l'affaire Mamod Taky (Les Nouvelles)

15. Parfum de Madagascar sur St-Germain des Prés (Madamaki)

15/04/2005

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary
US Dollar 1947.46 
Dollar canadien 1565.10 
YEN 18.01 
Franc suisse 1606.22 
Livre sterling 3664.83 
Rand 314.12 
Roupie mauricienne 67.50 
Couronne suédoise (100) 272.40 
DTS 2927.99 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

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5)-Je cherche à acheter des huiles de ravintsara,ylang -ylang mais egalement des pieds de ravintsara à replanter.Merci  contact : Perche Veronique

6)-cherche a acheter une tortue  contact : collignon emilie

7)- URGENT ! Nous recherchons une petite tortue de terre. Nous habitons en région toulousaine dans la campagne. Merci de nous contacter :  contact : Celine

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Big News... Ny randram-bolo mirakitra fihavanana. (Tribune)

 Ny volo mirandrana no mirakitra fihavanana. Ny tsy misara-mianakavy sy ny maha-iray.
Ny volo no ambony indrindra eo amin’ny tenan’olombelona, ary maneho ny toerana misy ny vehivavy iray. Ho an’ny zaza madinika dia ny randrana antsoina ”lambomiditra” na randra-madinika.

Manomboka eo amin’ny tovovavy, dia ny ”tanana ivoho” no iraisana. Raha vehivavy maty vady kosa, dia bango tokana, randrana iray ao an-katoka no entiny....
                      en savoir+ Cliquez ici


 *** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L'Edito LaComm' ARF 17/04/2005

UN PARFUM DE MADAGASCAR  SUR SAINT GERMAIN DES PRES

Du moyen âge en passant par les années 20 et jusqu'à nos jours, Saint Germain des près, ou quartier Latin fut un lieu de toute sortes rencontres : Estudiantines, culturelles, musicales et littéraires.

Aussi peut on penser que le "Village de Madagascar, a trouvé la place idéale pour s'installer.Les visiteurs prenaient plaisir à déambuler de stand en stand rêvant de voyages pleins de senteurs sous un ciel bleu et un soleil radieux et cela au son mélodieux de la valiha. 

        Mondy

Un village de Madagascar avec ses 40 stands sur la Place St Sulpice, une belle opportunité pour la promotion de la grande Ile Rouge.
.. des conférences-débats, des concerts, des soirées associées, des expositions photos, des projections de films, des concerts de musique traditionnelle, des défilés de mode
et des conférences sur la protection de la faune et de la flore malgache            .... Reportage photo >>  

Clicanoo   15/04/2005

OCÉAN INDIEN : Des chances de trouver du pétrole à Madagascar 
L’Office malgache des Mines et des Industries stratégiques estime à 50% les chances de découvrir du pétrole dans le sous-sol du pays, a déclaré son directeur général, mercredi, à Antananarivo. “Il y a 50% de chances de trouver du pétrole dans le sous-sol malgache”, a déclaré Razaka Élysée, directeur général de l’Office malgache des Mines et des Industries stratégiques (Omnis), au cours d’un séminaire en présence du président malgache Marc Ravalomanana. Toutes les études sismiques sont terminées, et l’exploration devrait débuter dans les blocs d’Ambilobe (Nord), au large de Mahajanga (Côte Ouest) et du Cap Saint-André, au sud de Mahajanga, ainsi qu’à Bemolanga (Sud-Ouest), selon lui. sCinq compagnies étrangères ont signé des contrats de recherche et d’exploitation, dont quatre off-shore et une terrestre, a-t-il précisé. La compagnie anglaise Sterling Energy a signé en août dernier pour la recherche off-shore à Ambilobe. La compagnie américaine Vanco Energy, en association avec la Norvégienne Norsk Hydro et la Texane Exxon Mobil, concentrera ses recherches au large de Mahajanga. Exxon Mobil prospectera en haute mer, à une profondeur de 2 000 mètres, au large du Cap Saint-André. Enfin, la société mauricienne Vuna Energy, associée à une compagnie chinoise, poursuit ses recherches à Bemolanga, a-t-il détaillé. “Le président d’Exxon Mobil devrait venir à Madagascar début mai”, a ajouté le président Ravalomanana, avant de s’envoler pour La Réunion où il effectue une visite de deux jours. Jusqu’à présent, Madagascar importe la totalité de son pétrole. 


La Gazette  14/04/2005

Inflation galopante : Le FMI tire la sonnette d’alarme
L’économie malgache est sous surveillance du FMI. Tout comme celle de tous les pays membres de cette institution d’ailleurs. Mais la nôtre est sans doute un peu plus suivie à la loupe que les autres, à cause de la forte inflation (voir page article p. 9) qui est l’une des bêtes noires du FMI. Aussi, à l’issue de sa dernière mission à Madagascar (du 24 mars au 1er avril 2005), il tire littéralement la sonnette d’alarme dans son rapport publié avant-hier. 
« L’équipe du FMI salue la poursuite d’une croissance solide à Madagascar en dépit des chocs défavorables qui ont affecté son économie en 2003-04 et la hausse substantielle de son aliment de base, le riz, et du pétrole. Après la forte dépréciation de la monnaie durant le premier semestre 2004, le marché des changes s’est relativement stabilisé. 
Cependant, la forte inflation demeure un souci fort et réclame l’exécution continue de politiques monétaire et budgétaire serrées tout au long de 2005 (…) Lors des discussions avec les autorités malgaches, l’équipe du FMI a souligné l’importance de renforcer le recouvrement fiscal, d’augmenter l’efficience de la gestion des dépenses publiques, d’améliorer l’exécution de la politique monétaire et d’accélérer les réformes structurelles (…) ». 
La mission du FMI serait d’autant plus inquiète qu’à la fin de son séjour en mars, l’objectif d’inflation du gouvernement pour l’année, 5%, serait déjà largement dépassé. Et après la dernière hausse du prix des carburants, précédée par une série d’augmentations, pour ne parler que de la viande, des médicaments, du ciment, le pire est à venir. Dans sa publication périodique, « La lettre de Madagascar », la Mission économique auprès de l’ambassade de France avait estimé en février que l’inflation pourrait se stabiliser aux alentours de 10 % cette année... 
Les recommandations faites dans ce rapport supposent donc que ce n’est pas demain la veille que les taux bancaires vont baisser, contrairement aux souhaits des opérateurs qui rêvent béatement de bénéficier d’un taux de 6 %, comme à Maurice, par exemple. En effet, l’amélioration de la politique monétaire et de la politique budgétaire avec notamment plus de rigueur dans la gestion des dépenses publiques signifie ni plus ni moins un renforcement des mesures prises par la Banque centrale dont l’augmentation de son taux directeur et le relèvement des taux de réserves obligatoires qui sont autant d’éléments restrictifs à l’accès au crédit. Faut-il donc sacrifier la croissance au profit de l’inflation ? 
En fait, c’est tout le dilemme du pouvoir actuel qui fait aujourd’hui payer à tout un peuple une politique irréfléchie : celle de la détaxation. Inutile cependant de continuer de se lamenter, il faudrait chercher du secours, auprès du FMI notamment. Selon ledit rapport, le Conseil d’administration est prévu se réunir dans deux mois pour examiner les conclusions des consultations annuelles au titre de l’article IV des statuts de l’institution. Cet article définit les obligations des Etats membres en matière de régime de change : entre autres, chaque Etat membre « s'efforce d'orienter sa politique économique et financière en vue d'encourager une croissance économique ordonnée dans une stabilité raisonnable des prix, sa situation particulière étant dûment prise en considération; cherche à promouvoir la stabilité en favorisant des conditions de base économiques et financières ordonnées et un système monétaire qui ne soit pas source de perturbations (…) ». Et les experts du FMI sont là pour aider ses membres à suivre ces obligations. Du reste, des recommandations sont émises par le Conseil d’administration et ce sont généralement celles faites par la mission dépêchée auprès d’un pays. 
En plus des renforcements des politiques monétaire et budgétaire et l’accélération des réformes structurelles, il faudra donc s’attendre à d’autres recommandations comme la nécessité « de préserver la compétitivité de Madagascar et de favoriser la diversification des exportations, en particulier à la lumière de la libéralisation des marchés mondiaux du textile », qui a déjà occasionné des dégâts chez nous. Car autant certains se réjouissent de la dépréciation du franc malgache, autant le FMI souligne que le gain de compétitivité à l’exportation constatée l’année dernière n’est que le reflet de la dépréciation monétaire. Bref, un gain factice et sans rapport à la productivité alors que les impacts de la dépréciation sont énormes sur l’économie et fatale pour les Malgaches. 
Dans deux mois, un nouveau programme devrait alors être établi avec le FMI avec des critères de performances. Car avec ou sans demande de financement et qu’on ait atteint le point d’achèvement, un pays comme le nôtre doit être suivi par le FMI qui est le mandataire de tous les bailleurs de fonds, bilatéraux et multilatéraux, pour surveiller notre économie. Une surveillance permanente à laquelle on ne pourra pas se soustraire de sitôt. 


Wanadoo.mg  11/04/2005

Jacques Rabemananjara : héros national et grande figure du nationalisme
C’est dans une ambiance de recueillement total que le corps de Jacques Rabemananjara a été inhumé hier vers 19 heures dans un caveau provisoire du cimetière d’Anjanahary, en présence du Président de la République, Marc Ravalomanana. Ambiance également de piété et de respect qui a commencé dès vendredi soir, quand sa dépouille mortelle a été accueillie à l’aéroport d’Ivato par le Premier ministre, Jacques Sylla, le Président de l’Assemblée Nationale, Lahiniriko Jean, des membres du gouvernement, des députés et des sénateurs. 
Les autorités étatiques malgaches se sont beaucoup impliquées dans tout le cérémonial. Outre les membres de sa famille, nombreux sont également ceux, civils et militaires, anciens combattants nationalistes, à se déplacer à Ivato, à rallier le gymnase d’Ankorondrano pour les veillées mortuaires et les présentations de condoléances, à assister à la messe de requiem à la cathédrale catholique d’Andohalo et au cimetière d’Anjanahary. L’hymne du MDRM en 1947 « Madagasikara tanindrazanay » qui a été à maintes reprises entonné par les chorales, a rappelé à toute l’assistance le sentiment de patriotisme qui a animé Jacques Rabemananjara tout au long de sa vie, à Madagascar comme en France.
Identité malgache 
Décédé le 2 avril à Paris à l’âge de 92 ans, marié à Marcelle Raffin, père de quatre enfants, grand-père de treize petits-enfants et de trois arrières petits-enfants, Jacques Rabemananjara a eu droit à des funérailles nationales auxquelles les différents ministères se sont relayés pour lui rendre hommage. Il a aussi été élevé, à titre posthume, à la dignité de Grand Croix de 2ème classe de l’Ordre National malagasy par le Grand Chancelier Etienne Ralitera. 
Député français pendant la période coloniale, ministre des Finances et des Affaires étrangères et vice-président de la République malgache à l’indépendance de l’île, écrivain et poète, fervent patriote, telle est l’image qui restera à jamais gravée dans l’histoire en souvenir de ce grand homme d’Etat malgache qui faisait figure de successeur du président Philibert Tsiranana au début des années 1970. Surnommé « chantre de la négritude », ami de l’ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor et contemporain du poète martiniquais Aimé Césaire, il avait obtenu le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française en 1988. Il a ainsi laissé sa trace pour les générations futures par les nombreux livres et recueils de poésie teintés de l’identité malgache qu’il a écrits. 
Mausolée - Anjanahary 
Des funérailles et des honneurs mérités et justifiés donc pour Jacques Rabemananjara, pour lesquels sa famille a exprimé ses remerciements au Président Ravalomanana et à son gouvernement, à la population malgache et à l’église. Et ce, malgré le peu d’empressement dont les Tananariviens ont fait preuve pour lui rendre ce dernier hommage et malgré les critiques qui ont été émises sur le choix du gymnase d’Ankorondrano, qui a pris le pas sur le Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina, et du cimetière des indigents à Anjanahary, plutôt que le Mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina. Sur ce dernier point, le Président de la République a tenu à faire remarquer que c’était la volonté exprimée et par lui-même et par sa famille de ne pas l’inhumer au Mausolée. Tout comme il a annoncé un deuil national pour cette preuve « vivante » du nationalisme malgache. 
©Midi-Madagasikara 


Wanadoo.mg  14/04/2005

Nationalisme : 89.000 morts en 1947-1948
Il est impossible aujourd’hui de dresser le bilan de ce qui s'est passé réellement passé depuis le 29 mars 1947, à Moramanga, à Manakara, à Mananjary, dans la région Est de Madagascar, où un massacre de dizaines de milliers de patriotes malgaches avait lieu hors projecteur. Le bilan de la répression coloniale affiche le chiffre officiel de 89.000 morts en 1947-1948 ; chiffre donné par l’état-major français, et approuvé par Jacques Tronchon, auteur de « L’insurrection malgache ». 

Le président Ravalomanana honorant la mémoire des héros    © dts 

Mais les estimations malgaches vont bien au-delà. Madagascar a écrit en cette période les pages les plus noires de son histoire, car en 21 mois, l’Ile Rouge a connu une révolte étouffée dans le sang. Augustin Andriamananoro, éditeur Webmestre, a voulu relater les faits et faire appel aux réflexions, quitte à déranger les mémoires, en ces temps où nous avons dû renouer avec le passé après les funérailles nationales consacrées à Jacques Rabemananjara, le week-end dernier. 
Aucune enquête n'a été, en effet diligentée pour l’évènement de 1947. On se contente de clamer qu’une poignée d’indépendantistes malgaches tentait de délivrer Madagascar du joug colonial. A l’instar du Dr Raseta, du Député Ravoahangy Andrianavalona et de l’écrivain Jacques Rabemananjara qui étaient à l’origine du mouvement démocratique de la rénovation malgache, le MDRM, et sur le dos desquels la justice française a mis la responsabilité de la rébellion. Des noms qui se sont inscrits dans la mémoire collective de ce mouvement de revendication à l’indépendance de Madagascar. Nous ne pouvons pourtant pas oublier nos héros, nos milliers de héros tombés dans l’anonymat, torturés, fusillés et martyrisés, morts pour la patrie, parfois dans des conditions atroces.

 Entassés dans les wagons de train pour marchandises, ils ont été transportés comme du bétail ; des milliers d’hommes et femmes ont terminé leur voyage dans un terrible carnage, depuis ce jour du 29 mars 1947. Certains traitements, à la limite de l'esclavage, ont suscité un sentiment de révolte chez le peuple opprimé. Un peuple qui comptait, en 1947, 4 millions d'habitants, dont près de 40.000 Européens. Presque le dixième de la population. Toutefois, si 1947 reste un épisode dramatique de l'histoire malgache, la mémoire collective s’estompe petit à petit avec le temps. Une page de l’histoire a tourné pour Madagascar, et nous ne pourrons plus retourner dans le passé. « Mais, en somme, l'amour est plus fort que la haine, et le pardon est un acte de sagesse », devait conclure Augustin Andriamananoro. recueillis par Nirina R.    ©Midi-Madagasikara 


Tribune 14/04/2005

Cinéma: XVème Festival ”Images d’Ailleurs” 
Un hommage aux tirailleurs Malagasy 
Du 13 au 29 avril 2005, aura lieu à Paris le XVème festival ”Images d’Ailleurs”, 21 rue de la Clef, Paris 15ème). Titre : ”les soldats noirs dans les guerres françaises”. Tenants et aboutissants.
Contre la barbarie nazie

En cette année 2005, la France commémore la Libération des camps nazis. Ce 15ème Festival à ce titre, rend un hommage particulier aux centaines de milliers de soldats africains, antillais, maghrébins et malgaches tombés sur les champs de bataille, à ces hommes qui ont choisi de se battre aux côtés de la France pour la délivrer de la barbarie nazie et qui ont contribué ainsi à la libération des camps de concentration. ”Les soldats noirs dans les guerres françaises”. C’est le titre du VXème me festival du cinéma parisien ”Images d’ailleurs”. 
Senghor
Léopold Sédar Senghor, poète et homme d’état du Sénégal, grand ami et chantre de la négritude au même titre que le regretté Jacques Rabemananjara, résume en une très belle phrase l’héroïsme des soldats noirs dans les guerres françaises : ”Passant, ils sont tombés fraternellement unis pour que tu restes français”.
Que sont-ils devenus ?
Au programme: films, rencontres, expositions et tables rondes. Concernant les films, il 

en est un qui parle de ces bataillons et régiments de Malgaches qui ont participé aux deux guerres mondiales. Il s’agit de celui réalisé par Bernard Simon et intitulé ”Les tirailleurs malgaches” (France, 2003, vidéo, 54mn). Il s’agit d’un documentaire exceptionnel qui part à la recherche des malgaches combattants de l’armée française (1939-1945, Indochine, Algérie) et leur donne la parole. Etaient-ils volontaires ? Quelles étaient leurs motivations ? Qu’ont-ils vécus ? Que sont-ils devenus ? Combien sont-ils encore aujourd’hui ? 
Le film ”Les tirailleurs Malgaches” sera programmé le vendredi 15 avril à 14h15 et le lundi 18 avril à 15h20. 
1914 - 1918: Madagascar et la 1ère Guerre mondiale

La première guerre mondiale (1914-1918), appelée, aussi ”Grande guerre”, mobilisa 65 millions de personnes, fit 9 millions de morts et vit la participation de 400.000 tirailleurs et zouaves étrangers. Parmi ces 400.000 malheureux, que l’on a obligé à aller sauver ”la mère patrie”, il y avait aussi des malgaches et certainement nos grands-pères ou nos arrières-grands-pères.
Pour faire le lien entre la guerre de 14-18 et Madagascar, nous allons parler d’un tunnel. Pour ceux qui ne connaissent pas Antananarivo, il faut savoir qu’il y existe 2 tunnels : celui d’Analakely et lcelui d’Ambanidia. Le tunnel d’Analakely qui relie la quartier d’Ambohidahy à Analakely, et qui passe sous le quartier d’Antaninarenina, s’appelle aussi Tunnel Garbit, du nom du 3è Gouverneur Général de Madagascar pendant la période coloniale, après Galliéni et Augagneur. Hubert Garbit a participé à la ”soit disant pacification” de Madagascar aux côtés de Galliéni en 1896 et a occupé le poste de Gouverneur Général de la colonie par deux fois : la première de 1914 à 1917 et la deuxième fois de 1920 à 1924 , après Schrameck.
Le premier proconsulat de Garbit coïncide donc avec la première guerre mondiale et c’est pendant son mandat que sera décidé la contribution de Madagascar à la grande guerre. Il y eut 41.000 malgaches parmi les 400.000 étrangers qui sont venus aidés la France pendant la guerre de 14-18, soit plus de 10% du total des étrangers. La plupart de ces poilus malgaches ont été ”acclimatés” dans un camp du côté de Fréjus, dans le sud de la France où il faisait moins froid avant d’être envoyés au front qui se situait essentiellement dans le 

nord, vers les Ardennes. Ils y étaient parqués avec d’autres compagnons d’infortune venus des autres territoires de ”l’Empire colonial français”, tels des viet-namiens (ou annamites comme on les appelait à l’époque), des magrhebins, des africains (les fameux tirailleurs sénégalais parmi lesquels il y avait effectivement des sénégalais, mais aussi des soldats du Dahomey, du Mali, du Congo, bref de tous les pays africains francophones).
Le premier départ du premier contingent de tirailleurs malgaches eut lieu le 9 Octobre 1915. Le 1/5è de ces 41.000 soldats malgaches ne reviendront jamais dans leur pays, soit près de 10.000, morts pour la France durant la guerre de 14-18. En plus de cette contribution humaine, Madagascar fournit des denrées alimentaires (du riz, de la viande) et des matières premières en grande quantité (du cuir, du graphite).


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Sobika.com 13/04/2005

Un étudiant malgache à l'Elysée auteur :Sobika

Yvan Rakotondrainibe à l'Elysée
Jacques Chirac Tiendra Jeudi soir à la télévision une conférence de presse pour lancer sa campagne pour le "Oui" au référendum sur la constitution européenne. De jeunes étudiants, sélectionnés pour leurs parcours ont été invités à assister au Palais de l'Elysée à cette retransmission en directe. Parmis eux figure un jeune éudiant malgache: Yvan Rakotondrainibe. il a 24 ans,étudiant en science politique à Strasbourg est parmi les jeunes qui assisteront au débat au Palais de l'Elysée ce jeudi soir en direct sur TF1.
Il est le lauréat d'un concours qui a été organisé récemment par le Parlement européen.Jeune étudiant malgache,titulaire d'une maitrise de Droit et préparant l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) à Strasbourg meme.
Sur la photo:Yvan Rakotondrainibe en compagnie de Mme Michelle Alliot-Marie,Ministre de la Défense

Clicanoo  15/04/2005

Madagascar veut améliorer le français de ses instituteurs 
L’antenne de la Réunion du centre international d’études pédagogiques (CIEP) testera les compétences en français de trois cents professeurs de la Grande Île. Cette étude, commandée par le ministère de l’Éducation malgache, vise à établir un état des lieux des connaissances avant d’engager un plan pour améliorer la qualité de l’enseignement. Dans les campagnes, peu d’instituteurs parlent couramment le français.
L’étude a été commandée par le ministère malgache de l’Éducation pour avoir un état des lieux de l’enseignement du français sur la Grande Île. Le centre d’études pédagogiques de la Réunion (CIEP) testera près de trois cents instituteurs malgaches sur leurs compétences en français et selon un test internationalement reconnu, le TCF. Il s’agit d’un test de niveau linguistique qui évalue la compréhension orale et écrite ainsi que la maîtrise des structures de la langue. Grâce à ce rapport, le gouvernement malgache explique, dans un communiqué du CIEP, que “les informations collectées permettront de définir les actions ultérieures dans le cadre du plan stratégique de réforme et de développement du secteur éducatif”. Il pourrait être décidé par exemple, de réintroduire l’enseignement en malgache dans les écoles et de conserver l’enseignement francophone dans les collèges et les lycées.
Enseignement en malgache jusqu’en 1994
“Lors de leurs visites dans les établissements scolaires, les cadres du ministère de l’Éducation de Madagascar se sont rendus compte que les enseignants n’ont pas forcément les compétences en français suffisantes pour l’enseigner. Les années 90 ont marqué une période de malgachisation de l’enseignement. En 1994, quand le français est devenu la langue d’enseignement, les professeurs ont dû l’enseigner alors qu’ils l’avaient peu pratiqué jusque-là”, explique Pierre Andriamanpianina, responsable du département de l’éducation au CIEP. Les métropoles urbaines sont bercées dans la langue française et le problème se pose particulièrement dans les endroit reculés de la Grande Île. Beaucoup d’instituteurs recrutés dans les campagnes sont choisis par les parents et n’ont pas forcément suivi la formation requise pour assurer leur fonction. Dans un rapport récent, l’Unesco pointe une “pénurie d’instituteurs, qui se fait sentir partout dans le monde. Certains pays pauvres se tournent vers des enseignants d’appoint, peu formés et mal payés”. Et Madagascar n’est pas épargnée.
Marine Veith

Ravalomanana veut aller plus vite 
Première journée en terre réunionnaise chargée pour le président malgache Marc Ravalomanana, à la tête d’une forte délégation composée essentiellement d’opérateurs économiques. Cette deuxième visite officielle est placée sous le signe du regain de confiance entre la Réunion et Madagascar en terme de coopération économique. Quant à l’accueil de la diaspora malgache, c’était meilleur qu’en 2003.
"Madagascar Force One" a atterri sur le tarmac de la base aerienne 181 a Gillot a 10 h 50 precise hier. L’avion de l’Etat malgache avait a son bord le President de la Republique Marc Ravalomanana accompagne de quatre ministres, de 35 operateurs economiques et des journalistes. La ministre de l’Outre-Mer Brigitte Girardin, entouree de deux autres femmes, Nassimah Dindar du Departement et Catherine Gaud de la Region ainsi que de plusieurs elus, a accueilli la delegation malgache a sa descente d’avion. Apres les honneurs militaires, les premieres declarations de Marc Ravalomanana avec son extreme franc-parler : "Je ne suis pas ici pour convaincre les investisseurs d’investir. Ils savent deja qu’il y a beaucoup de choses a faire a Madagascar. Je suis venu pour retablir la confiance entre Madagascar et la Reunion, expliquer ce qui n’est pas clair et les fausses informations qui circulent et ne refletent pas la realite". Une realite qu’il a clairement relatee lors de la rencontre avec les operateurs economiques reunionnais a la Region. Mais avant, le cortege presidentiel est passe par la prefecture, via la quatre voies de Gillot, au bord de laquelle le depute-maire Rene-Paul Victoria, president du groupe Amitie France-Madagascar, a fait eriger une grande plaque publicitaire avec la mention "Bienvenue a Marc Ravalomanana".

***Espaces maritimes délimités Un accord de délimitation des espaces maritimes entre la République de Madagascar et la République française a été signé, hier, par le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères malgache, et Brigitte Girardin, ministre de l’Outre-Mer. En février 1978, la France a créé une zone économique exclusive au large de la Réunion. Madagascar faisant de même en septembre 1985. Il existait une zone de chevauchement qui rendait nécessaire une délimitation. Après deux sessions communes de travail à Paris en novembre 2003 et à Antananarivo en avril dernier, les deux parties sont parvenues à un accord. Celui signé hier.

***“Reconnaissances internationales” Si, durant les événements de 2002, Madagascar était en quête de reconnaissance internationale sur le plan géopolitique, aujourd’hui, la Grande Île accumule les titres de reconnaissance internationale en termes macroéconomiques. Entre autres reconnaissances : pour l’organisme Heritage foundation comme dans le classement Transparency International : Madagascar est le pays ayant accompli les plus grands progrès de modernisation ces deux dernières années. De même, le Millenium Challenge Corporation, institution financière américaine, a choisi Madagascar pour l’année 2005 comme pays éligible à son programme.


Les Nouvelles  14/04/2005

Du paddy à 400/500 Ar en Alaotra fera du riz à 800/900 Ar le kg à Tana
La campagne rizicole démarre dans l'Alaotra avec des prix rémunérateurs pour les paysans de 400 à 500 ariary le kilo de paddy. C'est une bonne politique de développement pour le secteur rural et la production agricole et une façon d'améliorer le pouvoir d'achat des familles des campagnes. Ce prix du paddy devrait mettre celui du kilo de riz aux consommateurs sur les marchés de la capitale entre 800 et 900 ariary. On craint, évidemment, des dérapages à la hausse, en particulier si la production n'est pas suffisante et bien commercialisée.
Le kilo du paddy à 400-500 Ar en début de campagne de collecte en Alaotra 

Le Prorilac (le groupement professionnel des riziers du lac Alaotra) peint cette saison sous de nouvelles couleurs. En prévenant que les prix du paddy aux producteurs devront démarrer cette année à 400-500 Ar le kilo (contre 200-700 Ar en 2004), Alphonse Ralison, président du groupement, prédit le faste et l’abondance… aux paysans producteurs d’Alaotra.
En annonçant ainsi la couleur de la prochaine campagne, prévue débuter en mai, Alphonse Ralison semble se réjouir de cette nouvelle au même titre que les milliers de paysans de la région qui vivent principalement de cette activité. 
En anticipant de telles perspectives, ces derniers auraient étendu leurs cultures à d’autres terrains inexploités ou délaissés. Les superficies cultivées étant jusque-là de l’ordre de 25.000 ha. Dans ce scénario, les consommateurs devraient se contenter au final d’un prix moyen d’environ 800-900 Ar.

Interrogé sur la base de ces estimations, Rivo Rakotovao, membre du Prorilac, explique que ce scénario pose comme hypothèse la non-poursuite dans les prochains mois de l’opération riz à 700 Ar le kilo. 
FACTEURS EXOGENES 
Force est d’admettre que les paramètres exogènes et difficilement maîtrisables comme les spéculations n’ont pas été pris en compte dans cette structure de prix. Il faut aussi savoir que les collecteurs useront de tout leur poids pour abaisser autant que faire se peut les prix aux producteurs. 
En tout cas, les prix locaux vont rester sous l’influence des cours mondiaux. Maintenant leur tendance à la hausse en raison des faibles disponibilités exportables et de la forte demande mondiale, les prix du riz importé C&F (Coût et fret) varient actuellement entre 285 à 320 dollars la tonne en fonction de l’origine.
Rivo Rakotovao tient néanmoins à rassurer les consommateurs : «Cette campagne sera bonne. Au moins, l’on peut être sûr que la production de l’année dernière, entre 175.000 et 200.000 T., sera reconduite cette année».
INDEMNE 
Ainsi, le principal grenier à riz de Madagascar serait sorti indemne de ces dernières intempéries. «A contrario, les pluies ont été bénéfiques aux cultures de riz pluvial. Elles n’ont certes pas ménagé les cultures aquatiques situées en contrebas. Mais par effet de compensation, cela ne va pas avoir grand impact sur les prochaines récoltes», ajoute Rivo Rakotovao. 
Si ces prévisions hypothèquent les perspectives d’une baisse des prix sur le marché final, au moins, elles ravivent l’espoir d’une source de revenus encourageante et lucrative chez les paysans dont le seul salut, réitèrent les experts, est dans le relèvement conséquent des prix aux producteurs. 
C’est du moins une condition sine qua non de la réduction de la pauvreté à Madagascar. Autrement, les paysans entretiendront le phénomène d’autoconsommation que l’on sait antinomique à une progression substantielle de l’offre.
Mamy Lalaina Razafindrakoto


Wanadoo.mg   13/04/2005

Mandat de dépôt pour Mamod Taky, son avocate, sa sœur et une commissaire de Police
L'affaire Mamod Taky Mamode Abasse, ou communément Mamod Taky, continue son bonhomme de chemin, venant grossir les archives des faits divers et des greffes des tribunaux et enrichissant la une des journaux. Récemment de retour magique au pays, ce célèbre Indopakistanais a passé toute la journée d'hier à moisir dans le couloir du Parquet du palais de Justice d'Anosy pour terminer la soirée au cabinet du juge d'instruction en attendant le verdict sur son sort, après avoir séjourné quelques jours durant dans les cellules du bâtiment de la Surveillance du territoire au ministère de l'Intérieur. Reportage et état des lieux. 
Depuis la matinée d'hier, 11 avril, Mamod Taky, bien rasé et vêtu d'une chemise grise et d'un jean bleu était ponctuel et bien au rendez-vous au Parquet d'Anosy pour l'instruction de ses affaires, qui s'est terminée tard le soir, vers 19 heures 30 mn au cabinet d'instruction. Il était en compagnie de son avocate, Maîtres Marianne Razafinimanana et Nicole Andrianarivoson, une de ses conseillères et défenseur, surtout lors de son procès avec «La Gazette de la Grande île» de ces derniers temps. 
Comme il a été rapporté par presque tous les médias, Mamod Taky était d'abord impliqué dans les affaires de tuerie de Fenoarivo en avril 2001 dont cinq membres de la famille Remtoula, sa belle-famille tuée par des rafales, sa femme elle-même ayant échappé à la mort mais plutôt gravement blessée. Les autorités malgaches ont donc soupçonné Mamod Taky d'être l'un des responsables sinon le commanditaire même de ce pogrom, et que d'ailleurs il a été aperçu ce jour-là par un individu qui s'est assigné comme témoin, aux abords de la digue et de la rivière de Fenoarivo, après avoir été à Antaninarenina. 
Mais comme Babar Aly, son ex beau-frère s'est hypocritement constitué prisonnier dans cette boucherie, après avoir roulé la justice pour une fausse maladie qui a soi-disant entraîné «sa mort», Taky a été libéré par ordonnance de non-lieu. Pourtant, les autorités françaises ont reconnu Babar Aly en Europe quelques jours après. Et Taky avait fait l'objet d'une expulsion par les autorités malgaches après cette affaire qui s'est ajoutée à celle des faux-papiers, expulsion qui a été levée, semble-t-il, par une décision de la Chambre administrative. Tremplin que le Karana a profité pour revenir au pays, «par bâteau, mais on ne sait où et quand», comme a révélé Fazilakathoune ou Fazila, sa sœur. 
INTERNEMENT ET HEBERGEMENT A TSIAFAHY ET A ANTANIMORA 
De tout ce qui a précédé, cette affaire de tuerie pourrait bel et bien être dans le collimateur de la justice malgache, selon d'ailleurs Andreas Rolland, directeur de la Migration et de l'immigration et de la surveillance du territoire et de ses proches collaborateurs lors de l'arrestation de Mamod. De toutes manières, la justice française est aussi aux trousses de ces deux larrons, par une commission rogatoire éventuelle, eu égard à la nationalité française des membres de la famille Remtoula. Mais qui plus est, «Mamod Taky serait encore impliqué dans d'autres affaires», d'après toujours les hauts responsables du ministère de l'Intérieur. Toujours est-il que «secrets de l'instruction» oblige. 
Cet épisode judiciaire ne s'est pas moins terminé en drame car Taky a été «interné» pour une certaine durée à la maison de force de Tsiafahy en attendant son procès, pour séquestration et pour d'autres motifs que seul le juge d'instruction connaît, dont certainement l'affaire de faux passeports. Me Marianne Razafinimanana, avocate et gestionnaire des «business» de Mamod ainsi que Fazila seront provisoirement «hébergées» à la maison centrale d'Antanimora, avec une commissaire de Police qui serait également impliquée dans cette affaire de faux-papiers, donc sous mandat de dépôt, en attendant leur procès. Tout le monde attend impatiemment l'issue réelle de ce feuilleton. 
Thierry Clément Andriantsoa   ©Les nouvelles


Tribune   11/04/2005

Antsiranana : Le khat, l'or vert du nord 
L'or vert du nord n'est autre que le khat. Un arbuste d'Arabie dont les feuilles constituent un masticatoire excitant.
Philippe Gaubert, bien connu à Madagascar, expose une trentaine de clichés à l'Alliance Française d'Antsiranana. Des photos en noir et blanc qui montrent des joues boursouflées. Les textes viennent de Vincent Minquoy. Un étudiant en géographie à l'université de Bordeaux.
Le khat appartient à la famille des célastracées. Il est composé de 60 espèces. Les scientifiques l'appellent «catha edulis forskall». La légende raconte l'expérience de deux éleveurs yéménites. Ils se sont aperçus que les chèvres qui broutaient cette plante ne s'éloignaient plus de leur champ. Ils les ont imitées. La mastication des feuilles leur coupa le sommeil. Ils purent prier toute la nuit. Vers 1920, la Direction de la Construction Navale de Diégo avait embarqué des Arabes. Le but était de répondre au besoin de main d'oeuvre du chantier. Les immigrés emportèrent des boutures de khat dans leurs valises. 
La plante est devenue un phénomène culturel au même titre que la voiture 4L à Diégo. Une bonne partie des habitants vivent de "l'amphétamine naturelle de l'Afrique".
Côté médecine, l'on distingue deux phases. La première dite tonique amène l'euphorie. S'ensuit l'illusion sur le psychique, le physique et les capacités sexuelles. Tout se termine par une période dépressive avec son lot d'anorexie, d'insomnie ou de sommeil profond et prolongé. 
En France, le khat est classé comme stupéfiant. Du moins si l'on se réfère à l'arrêté du 19 juillet 95. A Diégo, c'est un produit de consommation courante. 
A l'origine, le phénomène a été lié à la religion. L'on se réunit dans une pièce pour débattre de sujets divers. L'on répertorie 3 sortes de khat, à savoir le rouge, le blanc et le vert. Notre drapeau national flotte au gré du «Varatraza». Le khat se compose de 2 alcaloïdes et de divers tanins. Il s'agit de la cathine et de la cathonine. Cette dernière a été isolée en 73. A Antsalaka, un habitant résume la situation. Selon lui, "grâce au khat, la modernisation est venue dans la région. Beaucoup se sont enrichis avec cette plante qualifiée de banque de développement. Maintenant, la commune est dotée de panneaux solaires, de 4x4, de tracteurs et de canal satellite"
Bref, le khat a la cote dans cette partie de l'île. C'est pourquoi le photographe Philippe Gaubert ne s'est pas contenté des négatifs.


EXPRESS MADA   11/04/2005

Prix sur le marché - Le "kapoaka" du riz à 250 ariary à Ampasimazava
A l’heure actuelle, le "kapoaka", c'est-à-dire l’équivalent d’une boîte de lait concentré, y est vendu à 250 ariary. Quant au paddy, le "kapoaka" est cédé à 80 ariary. Selon Selina Justin, maire de la localité, "en temps normal, c'est-à-dire entre les mois de septembre et décembre, la même quantité se vend à 100 ariary". 
S’étalant sur une superficie de 1100 km2, Ampasima-zava arrive à produire entre 3 à 5 tonnes de riz à l’hectare en une saison. Dans ce contexte, elle peut bien approvisionner les communes et villages environnants, entre autres, Maromitety, Mahanoro et Vavatenina. "Néanmoins, les problèmes de gestion de l’eau entrave la production", souligne-t-il. 
En outre, la défectuosité des barrages d’irrigation fait que, durant la période des pluies, les rizières sont inondées et, pendant la saison sèche, elles sont asséchées. "Par ailleurs, la population locale ne maîtrise pas les techniques modernes et n’ont pas les moyens d’acquérir des semences. Du coup, elle se cantonne à l’agriculture traditionnelle", poursuit-il. 
Ainsi, au nom des 850 habitants d’Ampasimazava, répartis dans sept fokontany, le maire lance un appel aux autorités nationales pour que la dotation en engrais, inscrite dans la promotion du développement rural, leur parvienne. 
H. A. : 


Les Nouvelles  13/04/2005

Le “mort” Babar Aly arrêté à Paris relance l'affaire Mamod Taky
Si Mamod Taky (photo), et ses présumés complices, comme sa soeur Fazila (qui se cache le visage sous son pull), le premier incarcéré à Tsiahafy, les autres à Antanimora, ne sont actuellement en détention préventive que pour des délits mineurs, l'arrestation récente à Paris, confirmée de source sûre, du “mort” Babar Aly, relance non seulement l'instruction sur le massacre de Fenoarivo mais donne, cette fois, à cette affaire une dimension extraterritoriale.
Avec l'arrestation, à Paris, du “mort” Babar Aly, l'affaire Mamod Taky trouve sa dimension internationale 
Si la mise en examen de Mamod Taky, immédiatement suivie à l'instruction d'un mandat de dépôt pour la prison de “haute sécurité” de Tsiafahy, et celui de ses présumés complices à celle d'Antanimora, est une évolution judiciaire intéressante de “l'affaire”, c'est l'arrestation à Paris, ces derniers jours, de son beau-frère, le “mort” Babar Aly, qui lui donne désormais sa dimension internationale. 
On relève, en effet, que Mamod Taky n'est actuellement inculpé que de délits mineurs, à l'exception de cette brève séquestration avec possible menace de mort, à savoir de diverses infractions à la réglementation sur l'immigration pour avoir passé outre à son expulsion définitive du territoire national. 
La véritable “affaire Mamod Taky”, c'est quand même cette tuerie de Fenoarivo, à l'arme automatique, d'avril 2001, au cours de laquelle cinq membres de la famille Remtoula, dont des enfants, furent tués, tandis que Anita Remtoula, la femme de Mamod Taky, était grièvement blessée. Il se trouve que les victimes sont de nationalité française, ce qui autorise, bien sûr, la justice française à poursuivre les auteurs présumés de ce massacre prémédité.
A BORD D'UN CATAMARAN 
Depuis son extravagante expulsion en 2003, après avoir bénéficié d'un non-lieu en 2002, Mamod Taky s'était bien gardé de fouler le territoire français, en particulier la Réunion ou Mayotte. Ses récentes tribulations dans la région, où ses déplacements, parfois en compagnie de son avocate Marianne Razafinimanana, étaient parfaitement suivis grâce à une efficace coopération policière interrégionale, le signalaient tour à tour, ces derniers mois, en Tanzanie, en Ouganda et aux Comores. Ce serait, d'ailleurs, de cet archipel, à bord d'un catamaran, qu'il aurait regagné Madagascar, pour y débarquer sur une plage au nord de Mahajanga.
C'est, en effet, un scénario machiavélique, digne du meilleur “thriller”, que Mamod Taky et le mari de sa soeur, Fazila, auraient imaginé pour échapper à la justice. Alors que les auteurs et le commanditaire du massacre de Fenoarivo restent introuvables, et bien que de fortes présomptions pèsent sur Mamod Taky, en raison de différends notoires avec son épouse, Anita, et sa belle-famille Remtoula, pour de sombres histoires de très gros sous, voilà que le “beauf” se constitue prisonnier et s'accuse d'être le commanditaire de ces crimes. 
REVIREMENT DE SENTIMENTS 
Condamné, sans autre forme d'investigations, Babar Aly, sera quelques temps plus tard déclaré officiellement décédé à l'hôpital de Soavinandriana, à Antananarivo, où, déclaré malade, il avait été transféré, avant que le subterfuge ne soit connu des milieux policiers, alors que la plus grande discrétion était forcément de mise dans les sphères judiciaires et pénitentiaires. “C'est que tout le monde a mangé dans la main de Mamod Taky”, rappelle une source sûre. 
C'est d'ailleurs cette même source, proche du dossier, qui confirme l'arrestation, à Paris, de Babar Aly, qui n'aurait plus pour son beau-frère, Mamod Taky, les mêmes sentiments familiaux et d'abnégation pour s'être fait, lui aussi, gruger par le frère et la soeur. Les enquêteurs attendent, évidemment, quelques intéressantes révélations de ce possible ressentiment.
SUSPICION DE CORRUPTION 
Si l'enquête en cours confirme une implication quelconque de Mamod Taky dans le pique-nique sanglant de Fenoarivo, il n'est donc pas exclu que son extradition soit demandée par la France, afin d'assurer à l'instruction et au procès qui pourrait en découler toute la sérénité nécessaire. En dehors, cette fois, de toute suspicion de corruption de la chaîne judiciaire.
En effet, et c'est le moins que l'on puisse dire, c'est que ce dossier criminel - 5 morts dont des enfants, quand même ! -comme beaucoup d'autres d'ailleurs, n'a pas bénéficié jusque-là, de l'instruction au procès, de toute l'attention requise. Et l'on sait malheureusement pourquoi.


Madamaki  16/04/2005

UN PARFUM DE MADAGASCAR A SAINT GERMAIN DES PRES: Du 15 au 25 Avril 2005 - 10h 
Événement organisé par le comité Saint Germain des Prés et Air Madagascar vous permettra de voyager et de découvrir cette île à travers son marché artisanal, ses senteurs et saveurs exotiques, ses concerts de musique traditionnelle, ses expositions photos, son défilé de mode et ses conférences sur la protection de la faune et de la flore malgache.
RENDEZ-VOUS PLACE SAINT-SULPICE DU 15 au 24 AVRIL

visitez le Site officiel   www.parfumdemadagascar.com

et le programme Voir le mini site "Un Parfum de Madagascar..." ici


Tribune 16/04/2005

Tourisme : Parfum de Madagascar sur St-Germain des Prés 
Les visiteurs s'intéressent aux produits malgaches 
Après la cérémonie d'ouverture de la foire sur Madagascar à la mairie du VIè arrondissement de Paris le jeudi dernier, le Village de Madagascar a ouvert ses portes au public hier. Les 33 opérateurs ( artisans, hôteliers, tours opérateurs, libraires...) y exposent leurs produits. Visiblement, les visiteurs s'intéressent beaucoup aux produits malgaches, notamment l'artisanat et les faunes et flores. A travers cette manifestation, la Grande Ile n'est plus une inconnue dans cet arrondissement de Paris et pouquoi pas dans l'Hexagone. Certains visiteurs qu'on a pu interviewer n'ont pas caché leurs intentions de constater de visu les richesses faunistiques et floristiques de Madagascar.
La qualité et l'originalité des produits malgaches ont beaucoup impressionné les visiteurs. Bien que le début de la manifestation est un peu timide durant la première journée, à cause du mauvais temps, tout laisse à penser que le " Village " sera assiégé par les Parisiens ce week-end. Situé sur un site prestigieux et très fréquenté, le " Parfum de Madagascar sur Saint Germain des Prés " aura certainement des échos au niveau de la population. D'autant plus que les concerts tenus dans des divers lieux vont également animer la capitale française. À citer entre autres le groupe “Tana in Love” et le groupe Jaojoby.
Programme de ce jour
-Concert public du groupe Jaojoby cet après-midi après à la Place Saint Suplice ( 16 à 18 heures )
-Exposition permanente à la mairie du 6è arrondissement des photos de Nathanie Rous et de tableaux de Jean Yves Chen et de Bary Ravalomanda
-Projection de films documentaires à la mairie
-Exposition des produits artisanaux, touristiques ainsi que la compagnie aérienne Air Madagascar à la place Saint Sulpice. 
Où sont passées les autorités ?
Chose curieuse, bien que des autorités malgaches, des ministres et ambassadeur, sont présentes dans la capitale françaises durant la cérémonie d'ouverture de la foire, elles ont brillé par leur abscence pour des raisons inconnues. Le ministère de tutelle à savoir celui des Transports ainsi que celui du tourisme ne se sont pas également manifestés dans une telle organisation. Même l'ambassadeur de Madagascar à Paris est absent. Bizarre.

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Leur première tournée en France 

Spectacle - soirée dansante (TOULOUSE) : 
Le samedi 16 avril 2005 à partir de 21 h 30 
Salle des fêtes d'ODARS     31450 ODARS

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Spectacle - Soirée dansante (PARIS) 
Le samedi 23 avril à partir de 21 h 30 
Salle des fêtes     7 rue Galois     78 310 MAUREPAS

 

   

 

 

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