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Tonga ry Dreamworks sy “Madagascar” ê!!!... (Madamaki)
Maro ny vaovao azo aroso ho anareo eto amin’izao faran’ny herinandro
izao,
fa
ny hasongadinay manokana eto dia ny fahatongavan’ny fetin’ny reny sy ny fahatongavan’ny Film Madagascar.
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Wanadoo.mg
27/05/2005
Politique : trois ans d’emprisonnement pour l’ex-vice-Premier ministre P. Rajaonarivelo
Jugé en appel ce matin à la Cour d’appel, l’ancien vice-Premier ministre Pierrot Rajaonarivelo est condamné pour trois ans d’emprisonnement ferme pour usurpation de fonctions.
Cette affaire remonte à la crise politique de 2002. L’intéressé peut encore aller en Cour de cassation. Il faut noter que ce procès a fait l’objet d’une longue guerre de procédures. Les avocats de Pierrot Rajaonarivelo avancent que leur client est seulement condamné depuis qu’il a exprimé sa volonté de se présenter aux prochaines élections présidentielles de 2007.
Au train où vont les choses, l’ex-vice-Premier ministre, secrétaire national de l’AREMA, le parti de l’ancien régime, risque de ne pas pouvoir rentrer au pays. Il est en exil en France depuis la crise 2002.
Les observateurs du microcosme politique avancent que les prochaines élections pourraient ne pas avoir de piquant à cause de cette absence, car pour le moment, aucune personnalité ne se dégage de l’horizon pour se mesurer à l’actuel Président de la République. Certes, ce dernier perd un peu de sa popularité depuis la crise du riz en 2004 et l’inflation galopante qui a suivi la détaxation de quelques centaines d’articles importés.
©MATERA
Madagate
27/05/2005
Tourisme - La destination Madagascar à l’écran -
L’affiche du film de Steven Spielberg.
Une grande première. La sortie officielle du film d’animation de la maison de production Dreamworks, “Madagascar”, réalisé par l’illustre Steven Spielberg et Eric Darnell, est prévue pour demain. La promotion de la destination Madagascar a été le leitmotiv des autorités après la crise de 2002 et de l'avis des opérateurs du secteur le film va dans ce sens.
Les professionnels du tourisme ont visionné, en début du mois d'avril, la bande annonce du film à l’hôtel Colbert à Antaninarenina. “Sa sortie aura un impact important sur le tourisme à Madagascar”, a fait remarquer Zachary Teich, chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis.
La gestion de l’image et de la communication sur la destination pèse de manière considérable sur la promotion du tourisme. “Nous sommes sûrs que beaucoup d'Américains viendront à Madagascar après la sortie de ce film aux Etats-Unis”, souligne le chargé d’affaires. La réputation de la maison de production et du réalisateur feront également le succès du film. Les Etats-Unis constituent un réservoir important de touristes. “Les Américains sont des touristes potentiels pour Madagascar”, remarque-t-on du côté du secteur privé.
Une campagne médiatique et publicitaire très important a été initiée autour du film “Madagascar”. Des jeux vidéo, des gadgets divers sont autant de produits dérivés qui en font la publicité mais aussi de la destination.
Opportunité.
Le premier ministre Jacques Sylla, qui a aussi assisté à la projection, espère que les opérateurs sauront tirer profit de cette opportunité. La sortie de ce film est une grande opportunité pour le tourisme malgache. “Madagascar ne sera plus cet inconnu venu d'ailleurs”, remarque le ministre du Tourisme, “Ceux qui verront le film se poseront la question sur l'existence de notre pays, ce qui est déjà très important”, poursuit-il.
Dans les années à venir, Madagascar compte asseoir son économie sur le secteur touristique. Les potentiels et les ressources de la Grande île sont énormes. Les objectifs des autorités et des professionnels sont également très ambitieux. 230 000 touristes ont visité Madagascar en 2004 alors que la prévision était de 200 000 visiteurs.
Les projections pour les années à venir sont prometteuses, à savoir, 500 000 touristes en 2007 et 700 000 touristes en 2010. Les autorités prévoient, par ailleurs, une croissance annuelle de 40% des recettes en devises générées par le tourisme. De 94 milliards ariary (39 millions euros) en 2003, elles dépasseront ainsi les 500 milliards ariary à l’horizon 2007.:
Doda A.
[ Posté par : www.lexpressmada.com
Tribune 27/05/2005
Sport : Tennis: Tournoi de Roland Garros
- Dally écartée d’entrée

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Comme à la dernière édition, Dally Randriantefy quitte prématurément le tournoi en simple dames de Roland Garros. Pourtant en pleine forme comme l’atteste son parcours aux deux précédents tournois de chauffe, Rome et Strasbourg, la fille aînée de Max Randriantefy n’a pas pu tenir le coup face à la Tchèque Kveta
Peschke. Cette joueuse classée à la 59e place mondiale s’est qualifiée au tour suivant au dépend de la 49e battue en deux sets, 6/1,6/0. Un score éloquent que même l’unique représentante de la gente féminine Africaine au tableau final de ce tournoi prestigieux n’arrive pas toujours à expliquer.
Malgré cette défaite surprise souhaitons si elle compte et a le droit de participer, que Dally fera mieux à Wimbledon même si ce tournoi sur gazon n’est pas de sa surface de prédiléction car en trois participations (1996, 2003,2004), elle n’avait jamais franchi le cap du premier tour. |
Midi
Mada 27/05/2005
CONFERENCE NATIONALE
: Le SMM présent en qualité d’observateur
Le Syndicat des Magistrats de Madagascar sera présent les 2 et 3 juin prochains à la conférence nationale unique du RFN, du CRN et de la SPDUN qui se tiendra à Andoharanofotsy.
Nirina R.
Le syndicat n’y assistera pas en tant que participant, mais à titre d’observateur impartial, devait déclarer hier Razakavonison Richard, le Secrétaire général. D’ailleurs, ceux qui y représenteront le syndicat, notamment les membres du bureau, ne prendront à aucun moment la parole, à l’instar des Américains. Le SMM fait, en effet, partie des mouvements syndicaux, tel le SECES ou le FSF, à avoir reçu une invitation spéciale pour l’occasion. Ne trouvant aucun mal à l’idée d’une conférence nationale, le SMM tient quand même à réaffirmer qu’il est une organisation apolitique. Cela a été décidé hier, lors de la réunion hebdomadaire du SMM, la journée du jeudi étant consacrée à la réflexion. Le syndicat de préciser que cette décision émane des magistrats et non seulement du bureau.
Déontologie
Outre la poursuite de la grève, nombre de résolutions ont également été prises hier. La première a porté sur le code de déontologie que le ministère de la Justice envisage de mettre en place et qui va régir le comportement de chaque magistrat. Le SMM propose de le remplacer par des « principes et normes de déontologie », car un code prévoit des sanctions, et les principes, une simple ligne de conduite. La deuxième résolution touche à la création future d’un Conseil supérieur de la Magistrature. Pour le SMM, au lieu de tout confier à des consultants de l’Union Européenne, les ébauches doivent normalement revenir aux principaux concernés. A propos de la fameuse déclaration de patrimoine, « les magistrats ne sont pas tenus de la faire », souligne également le SMM. Et ce, même s’ils ont déjà reçu une mise en demeure de deux mois de la part du BIANCO. La raison en est que le décret 2004 dans ce sens se réfère à celui de 2002, un décret que conteste le SMM et dont il demande l’annulation à la chambre administrative.
PIERROT
RAJAONARIVELO. Il sera fixé ce jour sur son avenir politique et sur sa participation ou non aux prochaines présidentielles.
L’heure de vérité !
La cour d’appel rendra ce jour son verdict sur l’affaire Pierrot Rajaonarivelo. Si l’arrêt rendu l’acquitte, le secrétaire national de l’Arema pourra se porter candidat aux prochaines présidentielles. Si, au contraire, il le condamne, l’ancien vice-premier pourra faire une croix sur les élections de 2007, car dans ce cas, sa candidature ne saurait, en aucune manière, être acceptée. En effet, d’aucun n’ignore que Pierrot Rajaonarivelo absent depuis plus de deux ans et demi de la scène politique malgache, espère « conduire les forces unies de l’opposition aux prochaines échéances électorales », et de fait, devenir le chef et l’unique candidat de l’opposition.
N.R.
Rappelons que le 13 mai dernier, devant la Cour d’appel d’Anosy toujours, la seconde inculpation de concussion qui a amené la Cour suprême à casser le premier arrêt de la Cour d'appel, figurait encore dans la citation à prévenu apportée par l'huissier. Et que, le ministère public a dû demander d'emblée l'annulation de ladite citation. La Cour a alors rendu un arrêt qui a déclaré nulle la citation en question. Les avocats de la défense, maîtres Maria Raharinarivonirina et Willy Razafinjatovo, quant à eux, n’ont de cesse de plaider pour l’acquittement pur et simple de leur client, et de rappeler que le précédent arrêt de la Cour d'appel a été cassé totalement et non partiellement sur l’inculpation de complicité d’usurpation de fonction. Le verdict pourrait ainsi remettre en cause l’indépendance du judiciaire vis-à-vis de l’exécutif. Mais force est de reconnaître que l’affaire dépasse le stade d’un simple délit de droit commun, à l’instar des autres affaires de 2002, pour revêtir une consonnance politique, selon les observateurs. Rendez-vous au palais d’Anosy !
Express
Mada 27/05/2005
Idées & débats - Nicol, Andriambaventy d’origine grecque
Ramahery fut l’un des grands gouverneurs de la Mananjara. Si les lettres que l’on va lire sont signées Rainisoamiaramanana, c’est que la naissance d’un enfant lui avait fait perdre son nom (nahavery anarana). Cela était et reste fréquent à Madagascar. En Imerina, la coutume était suivie par toute la population, sauf par les andriana qui, à de très rares exceptions près, "ne pouvaient perdre leur nom" (tsy mahavery anarana). Comme il l’assume dans la signature de ses correspondances, Ramahery était donc devenu Rainisoamiaramanana "Père de Soamiaramanana" ou, en abrégé, Rainisoa "Père de Soa", comme l’appelait familièrement Nicol. Mais, dans son gouvernement, l’on continuait à l’appeler Ramahery "Honorable puissant", et c’est sous ce nom que des décennies plus tard, l’on invoquera son gouvernement aussi bien à Tananarive que dans le Sud-Est.
Par une lettre en date du 23 du mois du Bélier 1842, Ramahery ou Rainisoa, qui était alors 10 Honneurs, annonce à la Reine le décès de l’Andriambaventy Nicol et certaines conditions dans lesquelles se présente sa succession. Une série de correspondances avec Tananarive permet de comprendre la place qu’occupait dans la société malgache et dans l’esprit de la Reine ce Grec qui était devenu malgache, ou Malagasy avec une initiale majuscule, comme l’écrivit Rainisoa dans l’une de ses lettres. Parmi plusieurs dossiers concernant des étrangers, celui-ci nous aide à mieux saisir ce que représente l’accusation de "xénophobie" portée contre Ranavalona Ière par l’historiographie missionnaire depuis le XIXe siècle et par les historiens occidentaux, même les plus "progressistes" des années les plus récentes. Venons-en aux faits.
L’étranger devenu malgache.
Le Grec Lambros Nicol – ou Nicolos, selon la tradition vazaha du milieu du XXe siècle –, était devenu le Malgache Nicol, et à son nom l’on accolait normalement son titre et sa fonction d’Andriambaventy au service du Royaume. Son histoire est encore à faire, mais il est déjà possible d’en esquisser les traits les plus généraux.
La première question qui se pose à son propos concerne son arrivée à Madagascar. Et la première supposition qui vient à l’esprit de tout un chacun conduirait à penser à un naufrage. Il est vrai que l’histoire est pleine de ces histoires de naufragés qui abordent Madagascar. Aussitôt émerge dans la mémoire moins le nom de Robert Drury que celui de Jean Laborde. En effet, l’histoire officielle répugne à se souvenir d’un Anglais qui devint l’andevo d’un prince (roandria) antandroy. Elle préfère évoquer le Français qui, avant de la trahir dans un complot qui échoua, s’illustra comme ingénieur de Ranavalona Ière et, avec la délectation d’une société qui, en Occident, se débat depuis des millénaires avec les problèmes de la chair, elle se plaît à rappeler qu’il en fut aussi l’amant, allant même, malgré l’impossibilité chronologique, à imaginer, voire à affirmer dans les conversations de salon, qu’il aurait été le père du futur Radama II.
Mais, comme Drury, beaucoup de ces marins et voyageurs que la fatalité avait conduits dans la Grande Ile, reprenaient le bateau dès qu’ils en avaient l’occasion. Parmi ceux qui s’installèrent et, au moins momentanément, y firent carrière, les plus nombreux furent sans doute de ces gens qui voulaient connaître du pays et cherchaient l’aventure, avec peut-être l’espoir de faire fortune : ils débarquaient des bateaux qui faisaient relâche ou mouillaient pour commercer, comme cet autre Grec qui, le mois des Poissons 1840, demande à Nicol de lui donner un emploi salarié, et pour lequel Nicol, arguant de la communauté d’origine, demande à Rainisoa de prier la Reine, "si tel est son désir", de l’autoriser à prendre le candidat immigrant à son service pour le seconder dans son travail.
Jean-Pierre Domenichini (à suivre):
XINHUANET.com 27/05/2005
Madagascar bientôt autorisé à exporter des crevettes vers les Etats-Unis
ANTANANARIVO, 24 mai (XINHUANET) -- Madagascar devrait figurer sur la liste des pays autorisés à exporter des crevettes aux Etats- Unis avant la fin de cette année, a-t-on appris mardi de source officielle.
En obtenant une telle autorisation, les pays, pouvant continuer d'exporter aux Etats-Unis des crevettes d'élevage, contribueraient à protéger les tortues de mer, espèce en voie d'extinction, et également à améliorer le niveau de vie de leur population.
Quelque 25 pays ont déjà obtenu une telle autorisation soit parce que leurs chaluts pêchent uniquement dans des eaux froides où l'on trouve rarement des tortues, soit parce que leurs pêcheurs utilisent uniquement des méthodes manuelles, et non mécaniques, qui ne font courir aucun risque aux tortues.
Madagascar a rendu obligatoire en mars dernier l'installation de dispositifs d'exclusion des tortues au cours d'une période de six mois, et le département d'Etat américain devrait prendre une décision à son sujet avant la fin de l'année.
En outre, 13 pays dont les navires pêchent dans des eaux chaudes ont reçu une telle autorisation parce que leurs navires sont équipé de dispositifs d'exclusion des tortues, tout comme les navires américains de pêche à la crevette. Un dispositif d'exclusion des tortues est essentiellement un grillage doté d'une ouverture qui permet aux tortues de s'échapper d'un chalut.
Il y a un an, Les Etats-Unis ont commencé d'exiger une ouverture plus grande pour les dispositifs d'exclusion, car certaines espèces de tortues (tortues vertes, tortues luth et carettes) ne pouvaient pas s'échapper.
Clicanoo.com
29/05/2005
CULTURE
: Antananarivo, capitale du théâtre indianocéanique
C’est dans la capitale malgache que s’est tenu le deuxième chantier formation intitulé “L’improbable vérité du monde” mis en place par le Centre dramatique de l’océan Indien (CDOI) du 2 au 21 mai derniers. Dix-neuf comédiens de Madagascar, la Réunion, Maurice, Mayotte, Mozambique et de Suisse ont participé à cette extraordinaire aventure indocéanique initiée par Ahmed Madani et qui s’est terminée en apothéose avec la présentation “Des mondes et des mots” à l’ancienne gare d’Antananarivo. Récit du périple.
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ZDnet.fr
27/05/2005
Informatique
: Comment le film "Madagascar" a repoussé les limites de
l'informatique
Par Stefanie Olsen
CNET News.com
Technologie - Toute la puissance offerte par les outils informatiques a été exploitée pour les besoins du nouveau film d'animation produit par DreamWorks. Un travail sur 4 ans qui illustre les progrès technologiques réalisés depuis les premiers opus du genre.
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Pour le film d'animation Madagascar, qui a pour héros les pensionnaires d'un zoo et des centaines de lémuriens au pelage fourni, les animateurs de DreamWorks ont dû repousser les limites de la technologie, afn de produire des effets à la fois accrocheurs et crédibles.Le moindre poil de chaque animal représente une ligne de code informatique, soit un nombre incalculable d'algorithmes compressés et restitués pour créer les images d'une seule scène. Alex le lion, par exemple, a 1,7 million de poils sur la tête représentés chacun par une série de 1 et de 0.
«Les données n'ont jamais été aussi nombreuses; nous avons dû les restituer, les éclairer, les obscurcir», explique Philippe
Gluckman, superviseur des effets visuels sur le film, qui a demandé quatre ans de travail. «Il y a quelques années, avec seulement cinq ou six lémuriens, nous aurions été à court de mémoire.» Aujourd'hui, Madagascar affiche près de 1.000 bêtes simultanément dans une seule scène de danse. |
Puissance de traitement et logiciels de compression en vedette
Les avancées réalisées ces dernières années en matière de puissance de traitement et le fait d'«apprendre à plier le code à volonté», selon les termes employés par les réalisateurs, sont essentiels pour créer de nouvelles prouesses d'animation. Les logiciels de compression des fichiers permettent également de réduire le temps nécessaire pour restituer ou finaliser l'animation par ordinateur de chaque scène.
De tels progrès informatiques ont donné naissance à un âge d'or de l'animation, inspirant les producteurs et les animateurs. Ils créent des effets jamais vus qui leur valent l'adhésion du public et la reconnaissance de la profession. Ainsi, Les Indestructibles de Pixar a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation cette année, tandis qu'en 2001, Shrek de DreamWorks avait décroché le premier Oscar de cette catégorie.
L'industrie et la technologie qui la supporte n'en sont encore qu'à leurs débuts. Il en résulte une forte concurrence dans ce secteur. On prédit de futures avancées qui pourraient un jour créer des tons de chair encore plus réalistes et des expressions du visage reproduisant parfaitement celles d'acteurs humains.
Une palette passée de 4 à 250 couleurs
«Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire... c'est à cela que sert la technologie», a déclaré Jeffrey
Katzenberg, cofondateur de DreamWorks, au cours d'une conférence de presse pour la promotion de Madagascar, qu'il a produit, tout comme Shrek 2 et Gang de requins.
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Depuis Aladin en 1992, la technologie a révolutionné la réalisation des films d'animation, affectant le moindre détail, du plus banal au plus complexe, explique-t-il. Entre-temps, la palette de couleurs est passée de 4 couleurs à 250 aujourd'hui. Le paysage de Madagascar, précise-t-il, contient 150.000 objets différents qui se déplacent tous en même temps.
DreamWorks a exploité la puissance de traitement des processeurs Opteron
d'Advanced Micro Devices (AMD) et du matériel
Hewlett-Packard, qui a fourni stations de travail, serveurs et portables pour restituer les images. Le spécialiste de l'animation développe également ses propres algorithmes propriétaires pour l'éclairage, l'animation des surfaces et les personnages. |
«Il a fallu procéder à une programmation sophistiquée pour compresser ces fichiers et restituer les images», indique Eric
Darnell, coréalisateur de Madagascar et de Fourmiz, sorti en 1998.
Les algorithmes au service des images
Alors que dans d'autres films d'animation c'est le réalisme qui prévaut, DreamWorks s'est efforcé d'appliquer un effet encore plus stylisé pour Madagascar. Celui-ci reprend un principe de base de l'animation dessinée à la main, appelé "écrasement et étirement" (squash and stretch).
Un exemple simple permet d'illustrer cette technique: dans une image, une balle rouge apparaît parfaitement ronde. Elle est lancée en l'air au dessin suivant et apparaît alors ovale ou étirée. Enfin, elle prend un aspect écrasé lorsqu'elle touche le sol dans la dernière image. C'est le principe même de l'animation avec "des images clés". Aujourd'hui, les ordinateurs calculent les algorithmes mathématiques nécessaires pour relier ces images en toute transparence.
Les personnages de Madagascar ont été conçus sur le modèle de héros de dessin animé des années 1950 et 1960, comme ceux des classiques d'Hanna-Barbera, pour un «effet d'écrasement et d'étirement rapide», a expliqué Kendal Cronkhite, responsable de production. Contrairement au personnage de Shrek, dont l'anatomie était visible à l'écran des machines, les animaux de Madagascar étaient représentés par des tubes. Il a ainsi été possible de les contorsionner de manière imperceptible à l'oeil, tout en restant fidèle à
la nature de leur personnage.
«Nous avons introduit dans l'anatomie du personnage cette gamme de mouvements imperceptibles à l'oeil, mais qui créent un effet de dessin animé», a expliqué Rex Grignon, en charge de l'animation des personnages.
Les ordinateurs passés maîtres de l'animation
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Pour produire un film animé quel qu'il soit, les créateurs commencent par modéliser les personnages et leur environnement, parfois avec de la pâte à modeler ou des dessins faits à la main. L'équipe de production travaille sur les surfaces de l'environnement, comme les couleurs et les textures. L'équipe responsable de l'éclairage et du graphisme oeuvre sur la mise en place et les angles de caméra, ainsi que sur le paysage. Les animateurs commencent également à donner vie aux personnages sur le PC.
Ces dix dernières années, les ordinateurs en sont venus à dominer le monde de l'animation, qui fut longtemps un art entièrement manuel. Les maîtres de l'animation avaient coutume de dessiner ce qu'on appelle une image clé, par exemple un garçon avec le bras en position pour lancer une balle. |
L'image suivante représentait le même garçon avec le bras vers l'avant et la balle en train de quitter sa main. Aujourd'hui, les logiciels se sont développés au point de pouvoir restituer les séquences et le mouvement entre chaque image.
Les animateurs n'ont plus besoin de dessiner les images: tout est fait d'un simple clic de souris. Pour Madagascar, l'équipe des graphistes a développé 5 types de lémuriens avec 12 pelages différents, soit 60 combinaisons possibles de personnages. «Il a fallu combiner technologie et créativité pour y parvenir», conclut Kendal
Cronkhite.
Madagascar sortira en France le 22 juin prochain.
Tribune
27/05/2005
Politika
: Etsy Atsimon-drano no hatao ny Kaonferansy Nasionaly
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Vonona tanteraka ny hetsika ho tanterahin'ny vondron'ny telo tonta ny herinandro ho avy
iny, na dia maro aza ny olona nihevitra fa tsy ho tanteraka izy io. Vahoaka an'alina no handrandraina ho avy ny 2-3-4 Jiona ka ahitana ankolafin-kery maro samy hafa avy eto amin'ny
Nosy. Rehefa tsy nahita toerana hanaovana, na tsy nomena afahana manao ny hetsika ny
RFN, CRN, SPDUN, dia voalaza fa etsy Atsimondrano eo amin'ny Kianja filalaovam-baolin'ingahy Alain Ramaroson no hanatanterahina ny
fihaonambem-pirenena.
Nataoko izao hoy Alain Ramaroson mba ho fanavotako ny tanindrazako, satria io no lalan-tokana hanafahana an'i Madagasikara ao anaty ny lavaky ny
fahantrana.
Omaly dia mbola nikaon-doha teny amin'ny Hôtel Panorama ireo vondron'ny telo tonta nandinika ny |
Kaonferansy rezionaly atao any Toliara ny faran'ny herinandro
izao, izay voalaza fa efa feno mpitandro filaminana mihaodihaody any an-toerana mba hiarovana ny
fandriampahalemana.
Fihaonambem-pirenena: Hisy hialangalana ve ?
Vonona ny hetsika ataon'ny vondron'ny telo tonta etsy amin'ny Kianja malalak'i Alain Ramaroson eny Andoharanofotsy. Io no toerana malalaka afahan'ireo vahoaka amin'arivony hanao ny fihaonambem-pirenena. Fanontaniana apetraky ny maro ihany ny hoe ireo olona naongan'ingahy Alain Ramaroson tamin'ny fotoan'androny ve sahy handingana ny tananany ? Nisy filoham-pirenena tao, tsy vitsy ny minisitra, ary ireo olom-panjakana tamin'izany vaninandro izany. Ao koa ireo nifandona matetika tamin'ny mpampiantrano hatramin'izay, kanefa natambatry ny fankahalana an-dRavalomanana, ka niray latabatra tsy fidiny, hanao ahoana ny fifandraisana eo amin'izy ireo indray ? satria mety hisy hilaza fa ny nataonareo taminay no nahatonga izao ?
Izay indrindra anefa no hanaovana ny hetsika tahaka izao hibanjinana ny ho avy, ary hifamelàna, ka asakasak'izay hanao an-dolom-po na hinia tsy ho avy eny an-toerana, satria tanjona iray no tratrarina dia ny hiraisan'ny malagasy rehetra. Ka hisy hialangalana ve ?
Conférence nationale unique
: Risques d’affrontements !
La conférence nationale unique se tiendra dans un domaine privé. Le pouvoir met donc à l'épreuve la détermination et la responsabilité des organisateurs. Si les plus jeunes gèrent leur carrière politique, les plus âgés jouent les stratèges. Les risques existent annoncent les ténors de la conférence. Les 10 000 partiicipants attendus devront débouser. Les membres du 3N se cotiseront. Tous mettront la main à la poche pour sauver le pays de la débacle.

Sera-t-il le chef de l’opposition ? |
Puisque le prêfet de Police
d’Antananarivo ne donne suite jusqu’à présent à la demande des salles introduite par les organisateurs de la fameuse conférence nationale unique 2005, et ce malgré la déclaration faite à
l’Assemblée nationale par le premier ministre Jacques Sylla comme quoi le régime n’empêchera pas la tenue de ladite conférence, l’énième Assemblée générale des 3 “N” a decidé hier car le temps presse. Ainsi, la conférence nationale unique 2005 pour la reconstruction de Madagascar se tiendra ces 02, 03 et 04 juins à
Andoharanofotsy, dans le domaine privé d’Alan Ramaroson, président du Mouvement des Citoyens pour la Sauvegarde de la Répubique. Les travaux de commission se feront dans differents hôtels ou restaurants payants de la Capitale
(Soimanga, Panorama...). “Nous avons pris cette decision car nous ne voulons pas avoir des ennuis avec le régime”, a expliqué l’un des organisateurs.
Autosuffisance financière
Ce n’est donc qu’ à partir d’aujourd’hui que les organisateurs de cette conférence nationale unique acheminent les invitations des 10.000 participants attendus à cette concertation pour la sauvegarde de la Nation. Les participants en provinces débourseront de leurs propres poches pour joindre la Capitale. Et leur hébergement serait pris en charge par les organisateurs qui en ont le moyen. Pour les petites dépenses obligatoires, il a été |
convenu hier à l’hôtel Panorama que les parlementaires, les chefs de partis et autres membres des 3 “N” cotiseront pour les couvrir. Si les parlementaires ont convenu par exemple à payer chacun 2.000.000
Fmg, des chefs de partis ont promis jusqu’à 10.000.000 Fmg.
Bref, la réussite de cette conférence nationale dépendra aussi bien de la conviction et du militantisme des participants qu’à la générosité de ses organisateurs.
Le pire est à craindre
Visiblement, plus d’un s’inquiètent avec ce refus par la prêfecture de police d’Antananarivo d’autoriser les 3 “N” à tenir cette conférence nationale unique dans des endroits publics comme le Palais des Sports et autres. “Que voudraient exactement faire les dirigeants alors que le premier ministre Jacques Sylla a déjà déclaré que l’Administration accordera toutes les autorisations nécessaires pour que l’éventuel échec de cette entreprise ne lui soit pas attribué?”, s’interroge un membre de la SPDUN. Un autre membre de cette plate forme ”d’opposition” a déclaré hier: “Dèsormais, nous nous attendons à tout, même au pire car à cette allure, cette conférence nationale risque d’être perturbée.
Devant toutes ces mauvaises éventualités, Alain Ramaroson, l’homme qui a accepté d’abriter ce “rassemblement à risque”, a été hier catégorique: A l’èpoque de Tsiranana, aucun Sakalava n’avait osé lui dire non. Même réalité à l’époque de l’amiral. Si Marc Ravalomanana est actuellement au pouvoir, je suis le premier Merina à avoir eu l’audace de dire non et je ne reculerai plus quoi qu’il arrive.”
La Gazette 27/05/2005
Patrick Ramiaramanana : petite pique de France 2
La chaîne de télévision française, France 2, a évoqué le départ de Médecins Sans Frontières (MSF) et a livré le petit commentaire suivant sur le maire de la capitale : “Aujourd’hui, 70% des habitants de la capitale sont pauvres. Et 10 000 sans-abri vivent dans les rues d’Antananarivo malgré la politique de ville propre, lancée en 2003 par le maire”. Signalons que MSF donnait des soins gratuits aux enfants des rues (et à leurs familles) dans la capitale. Mais face à l’expansion rapide de la pauvreté, l’association fut vite débordée et a pris la résolution de quitter l’île.
Il est vrai que le maire, Patrick Ramiaramanana ne s’occupe guère des déshérités de sa ville, préférant axer ses efforts sur la construction et l’amélioration des voies utiles aux nantis. Et comme on le constate, si tout est fait pour embellir les zones qui ne peuvent échapper aux yeux des électeurs et des bailleurs de fonds, pas grand-chose n’a été réalisé pour les parties situées loin des grandes artères. On peut citer les rues écartées qui n’ont pas été considérées depuis belle lurette et qui sont encore ignorées par l’actuel maire. Si ce dernier sélectionne ainsi les sites où il opère, c’est parce qu’il vise avant tout le satisfecit de l’étranger, comme la coupe récemment attribuée par le Metropolis de Berlin. On se demande d’ailleurs pourquoi dès son retour dans l’île, Patrick Ramiaramanana s’est empressé d’accourir au Palais d’Iavoloha pour remettre le trophée à Marc Ravalomanana. Il est vrai que les élus du TIM ont l’habitude de ce genre d’attitude servile envers celui à qui ils doivent tout. Le maire de Tana-Ville aurait pu avoir un geste pour les représentants de la France et de la Banque Mondiale dans l’île. Le trophée Metropolis en effet a été remis à la capitale en raison de la qualité de la réhabilitation de tout la quartier d’Anosibe : le marché de gros, la route nationale 1, la gare routière, etc. Ces travaux ont pu être réalisés grâce surtout aux fonds accordés par l’AFD (France) et l’IDA (Banque mondiale) qui, aux yeux de Patrick Ramiaramanana, sont cachés par la “haute stature” de Marc
Ravalomanana.
Les
Nouvelles 27/05/2005
Des Américains, muets et discrets, pour observer la Conférence nationale
Des “observateurs” américains seront “discrètement"présents à la Conférence nationale
L'ambassade des Etats-Unis a répondu favorablement à l'invitation des organisateurs de la conférence nationale. Des observateurs américains seront présents à la rencontre du 2 au 4 juin. Une présence toutefois discrète car selon des précisions officielles émanant de l'ambassade, “les observateurs ne prendront pas la parole et ne participeront pas au débat”. Mais la prudence diplomatique des Américains ne tempère pas l'ardeur des trois entités, décidées à aller jusqu'au bout de leur projet. La cérémonie d'ouverture de la conférence nationale aura lieu à la date prévue à Andoharanofotsy, chez Alain
Ramaroson.
“Nous restons ouverts au dialogue avec tous les partis politiques et tous les secteurs de la société”. C'est par “son intérêt de promouvoir la démocratie” que l'ambassade américaine explique l'envoi de deux observateurs à la conférence nationale de l'opposition prévue du 2 au 4 juin. Une décision qui a été prise à l'issue des trois rencontres entre les dirigeants des trois entités organisatrices et les responsables de l'ambassade.
Selon L'Express de Madagascar, à l'issue de ces rencontres, “l'ambassadeur aurait été étonné d'entendre les rapports sur la situation du pays que lui ont brossée ces interlocuteurs”. Au cours de ces entrevues, la délégation aurait notamment mis en exergue “l'absence de considération avec laquelle l'opposition est traitée, l'emprisonnement des journalistes, la mauvaise gouvernance et la pauvreté”. Autant d'entraves à la démocratie auxquelles la conférence nationale se propose de remédier.
PRUDENCE DIPLOMATIQUE
L'ambassade souligne toutefois que la présence des deux observateurs ne signifie nullement un soutien au parti ou à la tendance qui organise la rencontre. “L'ambassade des Etats-Unis ne prend pas position exclusivement par rapport aux problèmes internes de Madagascar et ne soutient aucun parti politique ni aucune tendance”, précise-t-on du côté de la représentation américaine à Madagascar. Et pour bien montrer sa neutralité, l'ambassade souligne que “les observateurs ne prendront pas la parole et ne participeront pas au débat”.
Malgré la “prudence diplomatique” de l'ambassade, la participation des observateurs américains serait “une excellente nouvelle si c'était vrai”, avance Niarisy Mara, député élu à Ankazoabo et co-président de la SPDUN, tout aussi prudent. La bonne nouvelle donne des ailes aux organisateurs de la conférence nationale d'autant qu’“avec la France, les Etats-Unis constituent une référence en matière de démocratie”. Une réponse favorable des autres chancelleries aux invitations qu'ils vont incessamment disperser serait le summum, mais “pour l'instant, à part celle des Etats-Unis, aucune autre ambassade ne nous a fait connaître son intention”, a confié, hier, le pasteur Richard Andriamanjato, co-président du comité d'organisation.
JUSQU'AU BOUT
Autorisation ou pas, les “trois entités” sont bien décidées à aller jusqu'au bout de leur projet. La conférence provinciale de Toliara est maintenue et la conférence nationale aura bel et bien lieu à la date prévue. Les organisateurs ne semblent plus compter sur les grandes salles publiques. Le pasteur Richard Andriamanjato, en marge de la présentation de son ouvrage, a annoncé que les séances plénières se dérouleront à Andoharanofotsy, dans la propriété d'Alain Ramaroson, où, selon ceux qui la connaissent, se trouve “un grand terrain pouvant contenir jusqu'à 20.000 personnes”. Les réunions des commissions se tiendront pour leur part dans d'autres locaux privés. Quant au nombre des participants, les organisateurs, relèvent le défi lancé par le Premier ministre. “Nous attendons beaucoup plus que les 10.000 initialement prévus”, ont-ils lancé en marge de leur assemblée générale qui s'est déroulée hier au Panorama.
Lova Rabary
Les
Nouvelles 28/05/2005
Pierrot Rajaonarivelo écope de trois ans de prison ferme et sera rejugé le 17 juin
Trois ans ferme et un autre rendez-vous devant le juge le 17 juin pour Pierrot Rajaonarivelo
La Justice n'en a pas encore fini avec Pierrot Rajaonarivelo. Après l'avoir condamné à trois ans de prison ferme pour complicité d'usurpation de fonctions, la Cour d'appel devrait encore décider si l'ancien vice-premier ministre est coupable de “délit d'importation sans déclaration”. Les débats sur cette seconde affaire auraient dû avoir lieu hier, mais à la demande de l'administration douanière, l'affaire a été renvoyée au 17 juin.
Ce n'est pas encore fini. Après le verdict prononcé par la Cour d'appel, hier, le condamnant à trois ans de prison ferme pour “complicité d'usurpation de fonction”, Pierrot Rajaonarivelo sera jugé devant la même cour pour une autre affaire le concernant. Le procès en appel de l'ancien vice-premier ministre pour “délit d'importation sans déclaration” aurait dû avoir lieu hier, mais la partie civile, constituée de l'administration douanière, en a demandé le renvoi. “Pour éviter toute fausse interprétation”, a écrit le responsable de l'administration au président de la Cour d'appel. L'un des avocats des co-accusés s'est opposé à la demande, mais la Cour a décidé de renvoyer l'affaire au 17 juin.
DISCRETION
L'affaire qui sera jugée le 17 juin porte sur deux exonérations fiscales jugées illégales délivrées par Pierrot Rajaonarivelo et Elire Rabemananjara de janvier 2000 en mai 2001 et de février à juin 2002. En ont bénéficié les sociétés Homadex, Tradmex et Sonoco. Pour ces “délits”, le tribunal correctionnel d'Antananarivo a condamné, le 31 décembre 2003, l'ancien vice-premier ministre et son directeur de cabinet de l'époque à un an de prison ferme pour le premier et à un an de prison avec sursis pour le second. Ils devaient en outre s'acquitter d'une amende douanière de 106 milliards de Fmg. Les co-inculpés, Vincent Andriamahazosoa, Martin Rabenaivo, Didier Franck Gallisan Khan, Sandjeev Hematlal et Sandjay Audavjee Hirijee, ont chacun été condamnés à un an d'emprisonnement avec sursis. Les trois sociétés concernées devaient en outre payer des amendes douanières, d'un montant de 36 milliards de Fmg pour Homadex et Tradmex, de 190 milliards de Fmg pour Sonoco qui devait aussi payer 67 milliards de dommages-intérêts.
Si l'affaire relative à la complicité d'usurpation de fonctions a été largement médiatisée ces dernières semaines, les avocats ont été plus discrets sur celle relative à l'octroi d'exonérations sans autorisation de la loi. Les partisans du secrétaire national de l'Arema venus écouter la décision du juge ne savaient même pas qu'une autre affaire concernant leur “héros” devait passer devant la Cour d'appel. Ils sont immédiatement sortis de la salle après le prononcé du verdict. Deux heures plus tard, Maître Maria Raharinarivonirina revient à la barre en compagnie du représentant de la direction générale des Douanes et les avocats des autres co-accusés. Mais elle n'a pas plaidé, l'affaire ayant été renvoyée.
INFIRMATION PARTIELLE
Dans l'autre procès dont le verdict était attendu, la Cour d'appel a partiellement confirmé le jugement rendu par le tribunal de première instance le 14 mars 2003. Pierrot Rajaonarivelo, inculpé de complicité d'usurpation de fonction est toujours coupable, mais la peine de prison avait été réduite de cinq à trois ans. La décision “illogique” du juge du premier degré de condamner le complice à une peine plus importante que l'auteur principal a conduit la Cour d'appel à n'infirmer qu'en partie le jugement. Sur le fond, le juge s'en est tenu aux conclusions du tribunal de première instance.
Pour le juge du premier degré, Elire Rabemananjara n'aurait pu accomplir les actes délictueux sans l'aval et l'instigation de “son patron”. Il les aurait même accomplis chez l'ancien vice-premier ministre. Dans leurs plaidoiries, Maître Maria Raharinarivonirina et Maître Willy Razafinjatovo soutenaient que “Elire Rabemananjara avait plusieurs fois reconnu au cours des enquêtes que la lettre d'apurement d'engagement délictueuse a été signée en juin sur sa propre initiative”. Mais leurs thèses n'ont pas convaincu la Cour qui a donc tenu compte de l'aveu, même si celui-ci, selon toujours les avocats est insuffisant pour constituer une preuve. “La délation d'un co-prévenu ne peut être prise comme aveu”, ont-ils déclaré à l'audience du 13 mai 2005. Un point de droit qui sera mis en avant devant la Cour suprême. Dès la sortie de la salle d'audience, la défense a immédiatement évoqué son intention de se pourvoir en cassation.
Lova Rabary
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