Clikeo ny
2CV
mena |
Aujourd'hui
un cadeau..."
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1)-A vendre terrain de 70ha sis à Ambatolampy,
à vocation agricole,adduction d'eau facile par puits,électricité à 500m,possibilité de morcellement ou intéresser par projet de partenatiat pour exploitation.
...
contact : Ravelo
2)-
Cherche tortues hermann femmelle pas trop cher prés de
bayonne contact : Fairn
3)-Médeçin cherche copine malgache pour amité et plus si entente
contact: Lateur
4)-recherche famille rabefarihy
contact : mad93
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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Big News...
Les
Katita de l'AJESAIA
de Mada sont Champions du monde...
Pour sa participation à l’édition 2005, les footballeurs en herbe de
l'équipe U-13 d'Ajesaia, représentante de Madagascar au 20e Mondial pupilles de Plomelin
est Champion du Monde.
Voahosotra ho tompondaka eran-tany eo amin’ny lalao baolina kitra ho an’ny zazalahy telo ambin’ny folo (13) taona ny AJESAIAn’i
Madagasikara...
en savoir+ ci dessous
... Reportage
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***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Express
Mada 13/05/2005
Express
Mada 13/05/2005
Football - Mondial pupilles : l’Ajesaia arrosée de chèques
Kassah Voavy sacré meilleur buteur du tournoi.
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Toute peine mérite salaire. Hier dans l'après-midi au Palais des Sports de
Mahamasina, les jeunes et braves footballeurs de l'Ajesaia en U 13, vainqueurs du mondial pupilles de
Plomelin, ont eu droit aux honneurs. Ainsi, Ar 10 millions de primes ont été récoltés auprès du Comité olympique malgache (Com), du ministère de la Jeunesse et des sports, de la Fédération malgache de football et du Parlement.
Durant cette 20ème édition du tournoi, Ajesaia a remporté sept trophées. Le premier est la grande coupe du mondial pupilles de
Plomelin. En plus, elle a décroché la coupe de la poule, vu qu'il en est sorti premier sur 9 équipes. Grâce aux 28 buts, dont 12 marqués par Kassah
Voavy, sur les 812 buts du tournoi, Ajesaia a remporté également la coupe du meilleur buteur. Ajesaia a aussi bien remporté la coupe de la meilleure attaque ainsi que celle de la meilleure défense avec aucun but encaissé. Elle a de plus enlevé la coupe de la meilleure équipe étrangère. Pour marquer le tout, la coupe du 20ème anniversaire du mondial pupilles de Plomelin lui a été offerte.
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Le trophée de la meilleure équipe remis à Rajemison
Rakotomaharo.
Le ministre de la Jeunesse et des sports Henri Randrianjatovo a félicité en particulier les champions "Le sport fait la renommée et est le reflet du peuple malgache à l'étranger".Il est, d'ailleurs prêt à reserver un budget pour la construction du terrain de Bemasoandro où l'équipe s'entraîne.
Le secrétaire général du Com Solofo Barijaona Andrianavomanana a emprunté la fameuse phrase du Président de la République pour exprimer son appréciation " Travaillez, travaillez bien parce que c'est la base du
... ...
suite
+ de détails
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Tribune
12/05/2005
Visite de courtoisie
: Lila Ratsifandrihamanana chez le Ministre Randriamampionona
Entre les lignes, le Ministre Roland Randriamampionona a reçu hier matin dans son bureau à Anosy, SEM Lila Ratsifandrihamanana, l’ambassadeur de Madagascar à Dakar Sénégal actuellement de passage au pays dans le cadre du récentcolloque gouvernemental tenu à Iavoloha. Cette visite de courtoisie a permis à l’Ambassadeur de souhaiter un franc succès au nouveau Ministre dans le développement du secteur des transports et des travaux publics et d’évoquer le problème des employés malgaches de l’Asecna. En effet, ces derniers ont récemment fait l’objet de menaces et d’intimidations du fait de la révison de la considération de leur statut d’expatriés pour une augmentation de leurs indemnités et autres avantages. A noter qu’Asecna regroupe 17 pays représentés tous au pays d’Abdoulaye Wade.
On se souvient que le Sénégal a été l’un des premiers pays, avec le Burkina Faso , la Libye, puis le Gabon à avoir soutenu le candidat Ravalomanana dans le processus de reconnaissance africaine du nouveau régime. Par la suite, tel que nous le savons tous, ce fut au Sénégal que le président Ravalomanana a effectué sa prmière sortie officielle en tant que président de la République et chef de l’Etat malgache. Ce fut à Dakar que son premier périple africain a été inauguré. Lors de ce périple, le président Abdoulaye Wade a promis des bourses d’études aux étudiants malgaches. On ne sait jusqu’à présent la suite donnée à cette promesse. Pourtant Madagascar a, pourrait-on dire, suivi le chemin tracé par Abdoulaye Wade quant à la question sahraouie.
Nosintsika
09/05/2005
le film "Madagascar" à venir : a-t-on négocié notre part du gâteau
Gros tintouin sur la prochaine sortie (fin mai aux USA, fin juin en France par ex) du film intitulé "Madagascar".
On peut être étonné du choix du titre du film, d'autant que le sujet traité n'a rien à voir avec
Mada.
On peut aussi être flatté, de bénéficier ainsi d'une publicité gratuite, avec l'espoir que ça amènera des centaines de milliers de touristes sur la décennie à venir.
Calcul vite fait : 100.000 touristes qui dépensent 10.000 euros chacun ; ça fait 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, mais étant entendu que 95 % du bénéfice ira d'abord aux Tour
operators.
Nous soumettons ci-dessous à la sagacité du lecteur, quelques articles relatifs aux revenus générés par ce genre de film : de l'ordre de 25 milliards de dollars, dont 31% ont été générés par les entrées en salles, 15% par les recettes en vidéo et 54% par les ventes de livres, jouets et vêtements.
Notre question : est-ce quelqu'un a défendu d'une manière ou d'une autre les intérêts du pays, le droit d'usage du mot "Madagascar" ? Est-ce que quelqu'un a négocié notre part du gateau dans l'affaire (les produits dérivés)?
Ou bien va-t-on se contenter de l'espoir de voir arriver quelques (milliers de) touristes de plus ?
Les moderateurs Nosintsika
Jeune
Afrique 13/05/2005
Limogeage du gouverneur de la province de Fianarantsoa - par XINHUA
Le président de la délégation spéciale (PDS-gouverneur) de la province de Fianarantsoa, le général Ravelomanga Randrianarivo a cédé la place au lieutenant- colonel Ratovonarivo Fidy Mpanjato, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Le gouvernement en a pris la décision lors d'un conseil des ministres, mercredi à la primature, selon la presse malgache. Avec cette nomination, Fianarantsoa connaît son troisième PDS depuis l'accession de Marc Ravalomanana à la présidence le 6 mai 2002.
A Fianarantsoa, ville située à quelque 450 km au sud d'Antananarivo, la nouvelle sur le limogeage a fait l'effet d'une bombe. Personne ne veut encore se hasarder à commenter le changement. Aucune explication de la part du gouvernement n'a été avancée à ce départ inattendu. On sait que le successeur de l'ancien PDS est un autre natif de la région. Celui-ci est plutôt connu pour avoir servi au Conseil supérieur de lutte anti- corruption avant cette nomination.
Depuis le 13 août 2002, il ne reste plus que Tsizaraina Emile de Toamasina (est du pays) parmi les PDS des premières heures.
Lors de son avènement, M. Ravalomanana avait nommé six nouveaux PDS. Ces derniers ont remplacé au pied levé les gouverneurs acquis à la cause de l'ancien président Didier Ratsiraka. Ils étaient nommés pour "assurer la continuité de l'administration faute de gouverneur constitutionnel".
Le gouvernement n'a rien fait pour rétablir les gouvernorats pourtant prévus par la Constitution.
Un quart des Tananariviens de 18 ans et plus renoncent aux soins faute de moyens financiers - par XINHUA
Un quart des Tananariviens âgés de 18 ans et plus ont renoncé aux soins pour des raisons financières alors que deux tiers d'entre eux estiment qu'ils souffrent d'au moins un problème de santé, selon une enquête de l'INSTAT (Institut national de la statistique) publiée vendredi.
Cette privation aux soins de base est correlée aux revenus des ménages. 34% des personnes disposant d'un faible revenu, soit deux fois plus que les personnes aux revenus les plus élevés, ont connu ce renoncement aux soins.
La précarité du pouvoir d'achat de la majorité a incité plus d'un à pratiquer l'automédication. Ceci consiste à prendre de sa propre initiative, hors préscription médicale, un médicament pour se soigner dès les prémices d'une maladie.
Ce phénomène développe la médecine traditionnelle qui est de plus en plus fréquentée. La hausse du coût des consultations et des soins dans la médecine moderne ont poussé plus d'un à recourir au service de la médecine traditionnelle.
Le prix de la consultation chez un tradipraticien ne dépasse pas les 3 000 ariary (1 900 ariary équivalent à un dollar), alors que celui d'un généraliste varie entre 10 000 et 20 000 ariary. Mais le SMIG à Madagascar n'est que de quelque 52 000 ariary par mois.
Plus de 70% des Malgaches vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit moins d'un dollar par personne par jour. Les différentes réformes touchant la politique de santé n'ont pas permis d'améliorer l'accès aux soins des plus pauvres, qui demeure quasi-inexistant, rappelle-t-on.
TIM
France 13/05/2005
Assemblée Nationale . "La déclaration de patrimoine contre les enrichissements illicites"
Source Le Quotidien
Des députés, la plupart issus de l'opposition (Saina Michel, Voninahitsy Jean-Eugène, Mara Niarisy...), ont refusé, directement ou indirectement, de se soumettre à l'obligation de déclaration de patrimoine. Durant un bruyant face-à-face d'un peu plus de quatre heures, le Directeur Général du Bianco (Bureau Indépen-dant Anti-Corruption) et son Adjoint ont expliqué en long et en large les tenants et les aboutissants des actions et des mesures prises en vue d'éradiquer la corruption, ce fléau qui mine depuis toujours l'économie de la Nation.
Motifs
Concernant particulièrement la déclaration de patrimoine, ces parlementaires ont argumenté leur réticence en avançant un certain nombre de causes. Ils ont affirmé que la lutte contre la corruption et la déclaration de patrimoine sont une bonne chose. Cependant, certaines clauses de leur application présentent des lacunes. Ils ont notamment relevé une "approche discriminatoire" dans la mesure où le Président de la République n'est pas tenu de déclarer son patrimoine, les mesures ne touchant seulement que "certains responsables". Ils estiment que l'exemple doit venir d'en haut. D'après eux, la mise en place du Bianco et de la rémunération de son personnel n'a pas de base constitutionnelle.
Par ailleurs, les députés refusant de faire la déclaration de patrimoine doutent de l'intégrité et de l'indépendance des dirigeants du Cslcc (Conseil Supérieur de la Lutte Contre la Corruption) et du Bianco dans la mesure où ceux-ci ont des liens avec l'administration (nomination par le Chef de l'Etat ou cumul de fonction). Ils craignent également que la déclaration de patrimoine devienne un outil de pression politique.
Enrichissement illicite
Nullement inquiété par l'ambiance plutôt chaude de l'Hémicycle, le Général René Ramarozatovo, patron du Bianco, a réaffirmé que la lutte contre la corruption est un outil pour le développement du pays.
"Le Bianco n'est pas un agent de renseignement, à l'image de l'ex-Dgidie", a-t-il souligné avant d'ajouter qu'il (le Bureau) a notamment pour objectif de combattre l'enrichissement illicite (et non pas l'enrichissement tout court). Ceci en instaurant une culture désavouant la corruption dans la société.
Le résultat escompté concerne, dans un premier temps, l'amélioration des différents services. Pour l'année 2004-2005, le Cslcc a fixé une dizaine de secteurs prioritaires dans sa stratégie nationale de lutte contre la corruption. Il s'agit notamment de la justice, de la police nationale, de la gendarmerie nationale, des directions des impôts, de l'enregistrement de la propriété foncière et des douanes, de l'éducation et de la santé publique. Sur le plan opérationnel, le Bianco agit en fonction de la législation en vigueur.
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"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Jeune
Afrique 12/05/2005
Grève de la faim à l'Université d'Antananarivo - par XINHUA
Les meneurs de grève à l'Université d'Antananarivo ont déclenché mercredi une grève de la faim pour redynamiser leur mouvement, a-t-on appris de source officielle.
Ces étudiants vont donc s'abstenir de manger et tiendront un sit-in sur l'esplanade de l'Université, à partir de 8 heures du matin jusqu'au coucher du soleil.
"Cette grève de la faim est un moyen pour nous de faire savoir aux autres que tout n'est pas encore rentré dans l'ordre sur le campus. Nous voudrions attirer l'attention notamment des parents et des autorités sur notre souffrance, du fait que l'université et l'enseignement supérieur ne fonctionnent pas bien", a expliqué un des leaders de cette grève estudiantine.
Au fait, ces étudiants, solidaires du SECES (syndicat des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur), revendiquent l'acquittement total de Dorien, meneur de grève estudiantine arrêté le 19 avril dernier et frappé lundi dernier d'une peine de 3 mois d'emprisonnement avec sursis.
Cette grève de la faim, d'une journée, n'est qu'une sorte d'" avant-première" de la prochaine grande manifestation conjointe du SECES et des étudiants, selon ce leader estudiantin.
Express
Mada 13/05/2005
Politika - Didier Ratsiraka, izay mangina volamena

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Tsy mbola mihevitra ny hiverina an-tanindrazana ny
Amiraly.
Voalaza tamin'izany fa nahatratra 247 izy ireo tamin'izany ary ingahy Ratsiraka dia tsy tao
anatiny.
Raha nanontanian'ny mpanao gazety mikasika ny fahitany ny fiainam-pirenena eto Madagasikara ny tenany dia tsy nety namaly ka nanambara fa: “Tsy fotoanan'ny hiresahako
izao”. Nanamafy ny tenany fa “tsy hoe tsy mahazo miteny aho raha tsy mahazo alalana avy amin'ny fitondrana
frantsay, fa izaho mihitsy no nanome toky ny “Quai d'Orsay” na ny minisiteran'ny Raharaham-bahiny
frantsay, hampandre azy ireo, alohan'ny hanehoako hevitra amin'ny mpanao gazety
isan-karazany”.
Raha ny mikasika ny fifandraisany amin'ireo mpitsoa-ponenana malagasy noho ny raharaha 2002 dia nanamafy kosa ny Amiraly fa “tsy misy ny olana amin'ny
fifandraisana. Tamin'ny fitsingerenan'ny andro nahaterahako dia tonga niarahaba ahy teto daholo izy
ireo”.
Ny resaka nifanaovan'ny mpanao gazety vitsivitsy tamin'ny Amiraly moa dia tao amin'ny |
“villa Madrid”, izay nalaza ho
namidiny. “Porofo izao, hoy ihany ny Amiraly, fa tsy mitombina velively ny tsaho nilaza fa namidy ny trano
fonenako”. :
Patrick Andriamahefa
Midi
Mada 14/05/2005
13 MAI. La SPDUN a choisi cette date historique pour dresser un bilan négatif des 3 années du pouvoir et pour justifier la conférence nationale.
« Bianco est un instrument politique », selon la SPDUN
6 parlementaires de la SPDUN se sont réparti la tâche, pour faire le procès du régime. Taxé de tous les maux comme « injustice, abus de pouvoir, monopole, dictature, exclusion, népotisme, copinage, … ». Faharo parle même d’ « Etat Tim ou Etat Tiko ». Alphonse Randrianambinina de renchérir que « les opérateurs économiques sont tim…orés face au groupe Tiko ».
R.O.
Vaches laitières
A propos de l’importation de vaches laitières, le député élu à Vangaindrano de rappeler que « la demande du groupe Tiko remonte du temps du gouvernement Pascal Rakotomavo, mais les techniciens y ont opposé leur veto ». Et de brandir le « Dossier importations de vaches laitières » où il est fait mention de la demande en date du 17 mars 2003, de la société Nevagri Agricultural Marketing Australia qui voulait introduire 1500 vaches laitières. « La situation sanitaire en Australie n’est guère satisfaisante vis-à-vis des maladies classées dans la liste B de l’OIE. En effet, plusieurs maladies absentes à Madagascar, existent dans ce pays. Des maladies à incidence économique grave telles la campylobactériose génitale bovine, la rhinotrachéite infectieuse bovine et la trichomonase ; des maladies transmissibles à l’homme telles la liptospirose dont la période d’incubation peut durer 2 ans, selon le rapport du directeur des services vétérinaires, le Dr. Razafinandrasana Roseline, limogée depuis. Afin de protéger le cheptel national, la demande de Nevagri a été déclarée irrecevable. « Pour les vaches laitières importées de Nouvelle Zélande, les risques ne sont pas non plus à minimiser puisque sur les maladies recensées en Australie, seules deux n’existent pas en Nouvelle Zélande », a fait remarquer le député Alphonse
Randrianambinina.
« 5 milliards »
Pour sa part, Voninahitsy Jean Eugène a réitéré haut et fort que la SPDUN ne se soumettra pas à l'obligation de déclaration de patrimoine tant que le président de la République n’y est pas assujetti. « Personne n’est au-dessus de la loi », rappelle le député élu à Maintirano. Avant d’ajouter que « Bianco qui fait des rapports au président de la République, est un instrument politique contre les membres de l’opposition et tout particulièrement, contre les candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle ». Et de rapporter qu’il a ouï-dire que « la caution exigée de chaque candidat pourrait passer de 10 millions à 5 milliards de Fmg ». D’après lui, « la lutte contre le blanchiment d’argent n’est qu’un prétexte. Il y a un dessein inavoué derrière ». Vaovao Benjamin a parlé lui, d’« intimidation ». Il en veut pour preuves, la répression du mouvement estudiantin, le 1er mai sans manifestations syndicales… Enfin, le député Saina Michel a fait savoir que « ce pouvoir qui a le goût du luxe, ne mène pas une lutte contre la pauvreté, mais contre les pauvres ».
Les
Nouvelles 13/05/2005
80% de corrompus dans les secteurs de l'énergie des mines et de la pêche
La corruption dans les secteurs “Mines”, “Energie” et “Pêche”, mise à nue par le CSLCC
Le Conseil supérieur de la lutte contre la corruption (CSLCC), en partenariat avec le Pnud a fait établir, par l'intermédiaire de différents cabinets d'études, l'état des lieux de la corruption dans 3 grands secteurs d'activité (l'Energie par le cabinet Smart Institute, les Mines par le cabinet S &R Conseils, et la Pêche par le cabinet Sage). L'atelier de validation des résultats s'est tenu hier à l'Apart'Hotel (Ambatoroka). La situation n'est pas des plus reluisantes.
Pourquoi précisément ces 3 secteurs ? Dans le cadre de sa stratégie nationale 2004-2005, le CSLCC s'est focalisé sur la corruption la plus décriée par la population. A ce sujet, 10 secteurs ont été pointés du doigt. Il s'agit, entre autres, des départements de la Justice, la Police, la Gendarmerie, la Santé, l'Education, les Domaines…
Ensuite, le CSLCC a constaté que la vulnérabilité de la population face à la corruption est imputable à la faiblesse généralisée du niveau de vie. Aussi s'est-il avéré indispensable d'améliorer les revenus des ménages pour espérer avoir des résultats concrets en matière de lutte contre la corruption.
C'est pourquoi, dans sa stratégie nationale 2005-2007, le Conseil va focaliser ses actions sur les secteurs d'activités économiques qui contribuent le plus à l'augmentation de la valeur ajoutée locale (Mines, Energie, Pêche, Industrie et Artisanat, Tourisme, Environnement, Eaux et Fôrets…).
Si la corruption existe bel et bien dans les trois secteurs, ses manifestations se présentent toutefois différemment.
Le secteur “Mines” se distingue des autres secteurs dans la mesure où “la corruption concerne plus de 90 % des opérations”. On remarquera en particulier que “plus les personnes impliquées dans le système occupent des positions élevées, plus les sommes mises en jeu sont importantes”.
Bien d'autres faits aggravent encore plus les cas de corruption dans le secteur “Mines”. D'après le rapport, “beaucoup d'autres secteurs s'incrustent dans cette corruption minière pour former un réseau plus ou moins large et permanent, notamment le ministère de l'intérieur, les centres fiscaux, la justice, les forces de l'ordre, les services des douanes et les collectivités territoriales décentralisées”.
L'ampleur de la corruption dans le secteur “Mines” s'explique par le fait que toutes les étapes du processus d'exploitation minière nécessitant des services administratifs présentent des opportunités de corruption.
Et les conséquences en sont importantes pour l'économie nationale : l'exploitation des ressources minérales ne contribue actuellement qu'à hauteur de 3 % du Pib et 1 % des exportations.
ENJEUX ÉNORMES
L'état des lieux de la corruption dans le secteur économique de l'Energie a porté sur les secteurs de l'électricité, des hydrocarbures et les autres sources d'énergie. La grande corruption s'y manifeste principalement à l'occasion des passations de marché (contrats d'approvisionnement, contrat de concession, contrat de gestion), des privatisations et de l'octroi des autorisations et licences.
Les causes de la grande corruption relèvent du fait que seul un cercle restreint en expertise peut intervenir et les enjeux sont énormes. Les principaux acteurs sont : les grands décideurs nationaux, les entreprises du secteur et les intermédiaires internationaux.
Quant au secteur “Pêche”, le rapport mentionne que les manifestations de la corruption ne sont pas visibles, généralement, elles sont dissimulées. Quoi qu'il en soit, pour lutter efficacement contre la corruption dans ce secteur, le CSLCC a déjà émis plusieurs recommandations reposant essentiellement sur : le démantèlement des remparts de la corruption, l'atténuation de la vulnérabilité des acteurs, la réhabilitation et la valorisation des acteurs et/ou organisations probes, la réduction des risques de corruption et la promotion de la culture du refus de la corruption.
On sera certainement plus édifiée sur les résultats obtenus à partir de ces recommandations à l'occasion de la 2ème Convention nationale de la lutte contre la corruption qui se tiendra le 20 juillet 2005.
Midi
Mada 11/05/2005
CORRUPTION. Les sénateurs ont saisi la rencontre avec Bianco pour rappeler que le vide juridico-institutionnel actuel permet aux dirigeants de jouir d’une impunité de fait.
L’absence de la Haute Cour de Justice soulevée par les sénateurs
Une soixantaine de sénateurs, soit les deux tiers des membres de la Chambre haute, étaient présents hier, lors de la rencontre avec l’équipe du Bianco dirigé par son directeur général, René Ramarozatovo. Outre la stratégie nationale de lutte contre la corruption, il était surtout question de la fameuse déclaration de patrimoine à laquelle sont également astreints les parlementaires. Dont un certain nombre – issu des deux Chambres – émet des réserves sinon refuse carrément de se soumettre à pareille obligation.
R.O.
Cette séance d’explications a duré un peu moins de 4 heures. A la mesure même de la quarantaine de questions posées par une vingtaine de sénateurs au staff du Bianco. Le décret d’application de la loi 2004/030 du 9 septembre 2004 a été fortement critiqué par les élus. Les uns ont souligné la nécessité de formuler une nouvelle proposition de loi portant modification voire abrogation de la loi de septembre 2004, tandis que les autres renvoient la balle au gouvernement qui a pris le décret d’application. A moins qu’il ne fasse d’ici là, l’objet d’une rencontre ad hoc, le sujet sera certainement évoqué, lors du face-à-face entre le gouvernement et le sénat qui s’annonce animé le 19 mai prochain.
Vide
Dans la foulée, les sénateurs ont évoqué l’absence de la Haute Cour de Justice censée juger les princes qui nous gouvernent, en l’occurrence, le président de la République, les présidents des assemblées parlementaires, le Premier ministre, les ministres, le président de la Haute Cour Constitutionnelle. En effet, le chef de l’Etat est justiciable de la HCJ en cas de haute trahison ou de violation grave et répétée de la Constitution et encourt la déchéance. Quant aux autres personnalités sus citées, « ils sont pénalement responsables devant ladite Haute Cour, des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits, au moment où ils ont été commis. Ils peuvent être mis en accusation par les deux assemblées parlementaires statuant par un vote séparé, au scrutin public, à la majorité absolue des membres composant chaque assemblée ». Ces dispositions constitutionnelles restent pour le moment lettre morte, puisque la HCJ n’est pas encore en place, en dépit des revendications formulées depuis 2004, par des entités comme la Plate-Forme pour la Promotion de l’Etat de Droit. Et reprises hier, par les sénateurs qui ont soulevé ce vide juridico-institutionnel qui pourrait laisser sans suite, les investigations menées par Bianco, au cas où les personnes ou plus précisément, les personnalités mises en cause, seraient justiciables de la HCJ. « Qui va alors les juger », demandent les sénateurs puisque tout le monde devrait être soumis aux mêmes normes juridiques.
Généralisation
Se basant toujours sur le sacro-saint principe de l’égalité de tous devant la loi, les membres de la Chambre haute estiment que la déclaration de patrimoine ne devrait pas être opposable aux seuls fonctionnaires dans la mesure où le secteur privé, le secteur informel et celui s’occupant des « projets », manipulent beaucoup d’argent et sont donc exposés à la corruption. Certains sénateurs optent pour un système plus sélectif concernant les agents de l’Etat, en suggérant que ceux en contact direct avec les administrés, devraient être assujettis à ladite obligation. D’autres édiles d’Anosikely proposent purement et simplement, la généralisation de la déclaration de patrimoine à tous les citoyens, sans exception. La loi étant la même pour tous , qu’elle protège, qu’elle oblige ou qu’elle punisse. En tout cas, une éventuelle généralisation de la déclaration de patrimoine mettrait à nu, moins la fortune d’une minorité, que la pauvreté de l’immense majorité des Malgaches.
POLITIQUE
ETRANGERE. Neuf ambassadeurs de Madagascar actuellement dans la capitale ont participé hier, à Iavoloha, à une séance de travail avec le Président.
Poste d’Ambassadeur : non plus une voie de garage !
Radifera Jocelyn (Japon), Vola Dieudonné Razafindralambo (Algérie), Bruno Randrianarivelo (Maurice), Lila Ratsifandrihamanana (Sénégal), Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo (France), Zina Andrianarivelo (New York), Narisoa Rajaonarivony (Washington ), Victor Sikonina (Chine), et Florent Rakotoarisoa (Canada). Ils ont été reçus hier au palais d’Etat d’Iavoloha, avec le ministre des Affaires étrangères, le Gal Marcel Ranjeva, et le Secrétaire général du MAE, Jean Pierre Rakotoarivony (pressenti pour être notre ambassadeur à Addis –Abeba, en remplacement de Jacky Rakotobe) par le président de la République pour une séance de travail qui a duré environ trois heures.
Val A.
La rencontre entre le Chef de l’Etat et nos ambassadeurs s’est déroulée à huis clos. Ce qui n’a pas permis d’en savoir plus sur les détails de la séance. Toujours est-il que, selon les bribes d’informations qu’on a pu avoir, Marc Ravalomanana leur a expliqué les tenants et aboutissants de la mission de nos chancelleries compte tenu des paramètres s’inscrivant dans le cadre de la politique générale de l’Etat et de la Vision 2005, « Madagascar, naturellement ».
Inédite
La diplomatie malgache étant devenue ces derniers temps un vaste chantier de construction, la séance en question s’est avérée très utile, pour mettre tout le monde, en quelque sorte, sur le même pied d’égalité et de perception. La promotion de Madagascar, la mise en place d’un climat propice et incitatif d’investissement, la valorisation des ressources naturelles et humaines, tous ces concepts auraient été évoqués. Une sorte de définition, en fait, de la nouvelle mission qui attendra les ambassadeurs de Madagascar. Entreprise inédite, une telle initiative rendra caduc le traditionnel système de coopération bilatéral réduit à sa simple signification. L’ouverture au monde interpelle chaque ambassadeur dans sa manière de « gérer » ces relations bilatérales. L’on a pu constater ces derniers temps que certains d’entre eux ont amené des investisseurs ne serait-ce que pour une simple mission de prospection. Les Canadiens étaient là, les Français sont à leur énième visite, des Marocains viendront, tout comme des Japonais, et autres. Les ambassadeurs deviennent la courroie d’un mécanisme dépassant largement les questions politiques et institutionnelles. Ils sont devenus des principaux acteurs de développement, bien au-delà d’une mission diplomatique traditionnelle. Avec le régime Ravalomanana, leur rôle n’est plus limité à l’expédition des « affaires courantes bilatérales », leur poste n’étant plus, comme avant, considéré comme une voie de garage quelconque mais investi d’une mission claire, évolutive, et prolifique. Pourquoi ne pas attendre d’eux une certaine concurrence ?
La
Gazette 13/05/2005
Pièces auto :Des silent-blocs made in Madagascar
Il n’est pas rare de voir qu’une vieille voiture roule encore en ville, que des véhicules pour qui l’importation de pièces détachées n’est plus faite circule encore. L’état de certains véhicules semble même être inquiétant autant pour leurs passagers que pour les riverains. L’utilisation des pièces d’occasion et des pièces d’adaptation sauvent ainsi beaucoup de propriétaires de voitures et leur permettent encore d’entretenir leur bien. Les mécaniciens dans les petits garages sont alors devenus de véritables connaisseurs en matière d’adaptation : telle pièce d’un véhicule de telle marque peut être remplacé par une autre de telle marque (avec quelques modifications bien sûr). C’est sûr que la fiabilité de la voiture change mais l’essentiel est de pouvoir la remettre marche. Etant donné la cherté des pièces neuves d’origine ainsi que l’inexistence de certaines pièces même chez les vendeurs d’occasions ; cela oblige les Malgaches à recourir à ce système. Il n’est plus étonnant de voir quand on passe près d’Andravoahangy les ateliers de réparation de radiateur pour les véhicules de toute marque qui peuvent remettre n’importe quel radiateur à neuf par l’assemblage ou le découpage d’un autre. De même plusieurs autres pièces peuvent y être façonnées ainsi.
Mais l’une des dernières trouvailles de ces bricoleurs à Ambodivona et près du passage à niveau d’Ampefiloha, est la fabrication des silent-blocs de n’importe quel type de véhicule. En effet à partir des pneus usés d’engins, ils peuvent fabriquer ce morceau de caoutchouc qui est interposé entre les différentes jointures et la carrosserie d’une voiture. Avec quelques couteaux bien aiguisés et des fers chauffés, en leur présentant un modèle ou d’après ce qu’ils ont déjà, ils peuvent vous créer à prix cassés les silent-blocs de votre voiture. Pour un véhicule de type Peugeot par exemple, des silent-blocs achetés à 15.000 Ariary l’unité peuvent être façonnés avec seulement 5.000 Ariary ; démontage et montage compris. L’esthétique et la forme originale ne sont pas tout à fait le même mais ce silent-bloc made in Madagascar peut faire l’affaire dit un client. En matière d’entretien automobile à Madagascar, rien ne se perd mais tout se bricole.
Express
Mada 13/05/2005
AFFAIRE RAJAONARIVELO - MANDAT D'ARRÊT MAINTENU
Me Olala et Me Maria Raharinarivonirina ont tenté, en vain, de lever le mandat d’arrêt contre Pierrot
Rajaonarivelo.
Un avenir politique encore en pointillé. C'est le cas de Pierrot Rajaonarivelo qui devra attendre le 27 mai pour être fixé sur son sort. La Cour d'appel d'Anosy maintient le mandat d'arrêt contre le secrétaire national de l'Arema. Hier, les juges ont estimé irrecevable la demande de la défense.
Les avocats de Pierrot Rajaonarivelo ont “tenté” de lever le mandat d'arrêt contre leur client, en vain. A la sortie de l'audience, Me Willy Razafinjatovo, avocat et ami de l'inculpé, a pourtant reconnu “normale” la décision de la justice. Les juges ont décidé d'adjoindre à son arrêt la décision relative à la main levée du mandat d'arrêt contre Pierrot Rajaonarivelo.
Inculpé d'usurpation de fonction, Pierrot Rajaonarivelo a écopé de cinq ans de prison ferme. Absent du pays depuis 2002, la justice a lancé un mandat d'arrêt contre lui. Malgré la cassation de l'arrêt par la Cour suprême à cause de l'adjonction d'une autre charge, l'ancien vice-premier minisitre reste toujours sous la menace d'un mandat d'arrêt.
La levée ou non de ce dernier est une question cruciale quant à la suite de la carrière politique de Pierrot Rajaonarivelo. La décision de la justice sur le sujet aura un effet psychologique en faveur ou non du secrétaire national de l'Arema. Pour le moment, son exil à Paris le met à l'abri d'une mauvaise surprise.
Position intenable.
Les partisans de Pierrot Rajaonarivelo restent prudents.
La raison du mandat d'arrêt permet à Pierrot Rajaonarivelo de se mettre au-dessus des mêlées politiques. La situation lui procure également l'occasion de prendre un élan et de préparer son retour. L'expérience fournie par l'Amiral en 1996 est édifiante.
Mais le temps joue contre l'ancien vice-premier ministre. A l'approche de l'échéance présidentielle, l'absence du secrétaire national de l'Arema au pays contrecarre le plan de l'intéressé. Au moment où il ambitionne de se mêler à la bagarre électorale, la donne a changé. De son visa de courtoisie qu'il jouit à Paris, Pierrot Rajaonarivelo n'a pas le droit de faire de la politique.
Renaud Muselier, secrétaire d'Etat chargé des Français à l'étranger, n'a pas manqué de rappeler, lors de son passage à Madagascar, il y a quelques semaines que “la France n'accepte pas de servir de base arrière de la politique”, a-t-il souligné.
Le sourire traduit l’espoir d’un acquittement.
Son absence prolongée ne laisse pas insensible les militants de l'Arema. Du côté de l'opposition, des voix ont également fait remarqué l' “absence au front” de Pierrot Rajaonarivelo, c'est en quelque sorte un reproche à peine voilé en ce sens.
A l'annonce du verdict du 27 mai, les partisans de Pierrot Rajaonarivelo auront encore à réfléchir à deux fois. Me Willy Razafinjatovo se veut pourtant être “prudent” quant au retour ou non de l'inculpé. Olala appréhende encore des “coups” comme “l'introduction d'autres charges” contre son client en cas de retour. L'avocat a déjà fait part de son point de vue lors de la cassation de l'arrêt par la Cour surpême, le 9 février.
Le bureau politique de l'Arema, lui, a déjà fait savoir ces derniers temps un “retour imminent” de leur secrétaire national. D'ailleurs, des messages en ce sens ont été diffusés à l'endroit des militants du parti il y a quelque mois. Aucune date n'a pourtant été annoncée pour le retour du secrétaire national de
l'Arema.
Iloniaina A.
Raharaha 2002 - Niova ny fiampangana an'i Pierrot Rajaonarivelo
Na tsy eto an-toerana azy i Pierrot Rajaonarivelo dia naroso ihany ny fitsarana
azy.
Firaisana tsikombakomba sy fisandohana andraikitra no niampangana an'i Pierrot Rajaonarivelo tamin'ireny raharaha 2002 ireny.
Niakatra fitsarana ambony omaly indray ny raharaha Pierrot Rajaonarivelo. Ny Fampanoavana dia nanala ny fiampangana ny amin'ny fanodikodinana volam-panjakana (concussion), fa nitazona kosa ny firaisana tsikombakomba ho fisandohana andraikitra. Tsy nandà ny fangatahan'ny Fampanoavana moa ny mpisolo vava an'i Pierrot Rajaonarivelo fa vao mainka nanome ireo porofo ny maha-madio ny olona arovany.
Santionany tamin'izany, ny fampahatsiahivan'izy ireo ny taratasy nataon'i Elire Rabemananjara, talen'ny kabinetra tao amin'ny ministeran'ny Teti-bola talohan'ny disadisa 2002, izay nilaza fa “izy avokoa no nandray andraikitra tamin'ny fanomezana fanamaivanana haban-tseranana ho an'ny orinasa maromaro, noho ny fahitany ny fahatomombanan'ny fangatahana„.
Nisy ihany koa ny taratasy roa nampitoviana, tamin'ny mbola nandraisan'i Pierrot Rajaonarivelo andraikitra, izay misy ny fitomboka mazava. Ilay taratasy faharoa nentina niampangana azy dia tsy nisy fitomboka fa sora-tanan'i Elire Rabemananjara. “Mazava, hoy i Me Maria Raharinarivonirina, fa tsy nisy mihitsy ny nahavoarohirohy ny olona arovanay ary tsy nandray ny asany sy tsy nampiantrano olona mpiara-miasa aminy intsony i Pierrot Rajaonarivelo taorian'ny fametrahana an'i Ravalomanana ho filoha fanindroany”.
Tsy nekena.
Araka ny fanapahan-kevitry ny fitsarana ambony dia amin'ny 27 mey izao indray no hivoaka ny didy vaovao mikasika ity raharaha Pierrot Rajaonarivelo ity.
Raha tsiahivina kely ny tantara, ny didim-pitsarana navoakan'ny fitsarana ambaratonga voalohany tamin'ny voalohan'ny volana aogositra, dia namoaka didy fanagadrana dimy taona an-tranomaizina, sazy mihatra, ho an' ny praiminisitra lefitra tamin'ny fitondran'ny Amiraly. Noho ny tsy faneken'ny mpisolo vava azy, Me Maria Raharinarivonirina sy Willy Razafinjatovo, ny didy nivoaka dia nampiakatra ny raharaha teny anivon'ny fitsarana tampony izy ireo.
Ny 10 febroary, nanome rariny an'i Pierrot Rajaonarivelo ny fitsarana tampony. Nofoanan'ny “Chambre de cassation” anefa izany fanapahan-kevitra izany ary naverina avy hatrany tany amin'ny fitsarana ambony, niaraka tamin'ny fiampangana ho nanodinkodina volam-panjakana. Omaly indray izany dia nesorina ny fiampangana ho nanodinkodina volam-panjakana.
Nangataka ny hanafoanana ny didy fampisamborana an'i Pierrot Rajaonarivelo ny mpisolo vava azy tamin'izao fitsarana ambony omaly izao, nefa tsy nahazo fahafaham-po fa araka ny valin-tenin'ny filohan'ny fitsarana dia io 27 mey io no ahafantarana ny didy
rehetra.:
Patrick Andriamahefa
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