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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...


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Big News...
Jacques
Chirac à Mada ... (FR2
21/07/2005)
Le président est arrivé jeudi à Madagascar pour une visite officielle de 24 heures à son homologue Marc Ravalomanana, après des tensions en 2002.
Après
un siècle d'histoire chirac conforte les relations
Franco-malgache (Express 21/07/2005)
Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
En 110 ans d’histoire commune la France et Madagascar plus que jamais unis.
Journée historique hier pour les relations franco-malgaches à l’occasion de la visite de Jacques Chirac. Au-delà du passé et de l’histoire, ainsi que des difficultés présentes, les deux présidents ont préféré parler d’avenir....
...suite
sur Chirac
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Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
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FR2
24 juillet 2005
Tour
de France, La 7e merveille d'Armstrong

Lance Armstrong, septuple vainqueur de la Grande Boucle - AFP |
L'Américain Lance Armstrong a remporté pour la septième fois le Tour de France.
L’Italien Ivan Basso a terminé deuxième de ce Tour 2005 tandis que
l’Allemand Jan Ullrich s’est classé troisième. Le maillot à pois est enlevé par Rasmussen
(Rabobank), le maillot vert par Hushovd (Crédit Agricole), le maillot blanc par Popovych
(Discovery Channel). C’est le Kazakh Vinokourov qui s’est imposé
au sprint dans la dernière étape.
Lance Armstrong a remporté pour la septième fois le Tour de France. Le Texan a obtenu son titre avant même l’issue de la dernière étape, qui a été neutralisée chronométriquement à cause de la pluie sur les pavés des Champs-Élysées. C’est le Kazakh Alexandre Vinokourov qui s’est imposé au sprint dans la dernière étape, devant l’Australien Bradley
McGee.
L’Italien Ivan Basso a terminé deuxième de ce Tour 2005 tandis que
l’Allemand Jan Ullrich s’est classé troisième. Le maillot à pois est enlevé par le Danois Michael Rasmussen
(Rabobank), le maillot vert par le Norvégien Thor Hushovd (Crédit Agricole),le maillot blanc par
l’Ukrainien Yaroslav |
Popovych
(Discovery Channel) et la T-Mobile a été sacrée meilleure équipe. Le premier Français Christophe Moreau, termine 11e du général.
Même les nombreux détracteurs de Lance Armstrong reconnaissent à l’Américain les qualités qui ont façonné un personnage unique, atypique dans un sport pourtant réputé pour sa difficulté.
A 21 ans et 11 mois, il gagne le Championnat du monde (1993) sur le circuit détrempé d’Oslo. Deux ans plus tard, il émeut le monde en dédiant sa victoire d’étape à Limoges dans le Tour à son coéquipier italien Fabio Casartelli, décédé tragiquement trois jours plus tôt.
Le cancer qu’il a surmonté voici bientôt neuf ans a marqué une rupture. Jusque-là, Armstrong est un cow-boy du peloton, un coureur musculeux issu du triathlon qui veut se faire une place, fût-ce à coups d’épaule, et vise surtout les grandes courses d’un jour.
Il décide alors de se consacrer uniquement au Tour, sur les conseils du Belge Johan Bruyneel devenu son directeur sportif. Pour atteindre son objectif, Armstrong s’entoure d’un staff qui lui est tout dévoué. La méthode dupliquée à son équipe se révèle implacable. Aucun de ses adversaires ne rivalise en intelligence, en détermination, en professionnalisme.
Dans le Tour 1999, Armstrong s’impose dans tous les secteurs de la course. Dans les contre-la-montre, il roule plus fort après avoir modifié sa position sur le vélo. Dans les cols, il grimpe plus vite en adoptant une cadence de pédalage très élevée.
Pendant six autres années, le Texan applique la même recette. Il dicte sa loi dans le premier "chrono" et distance ses rivaux dans la première arrivée au sommet. A chaque fois, c’est le KO assuré pour ses victimes.
Armstrong le sait, lui qui est arrivé au sommet du Tour un an après la tourmente de l’affaire Festina. Il dit avoir renoncé à convaincre. Au début de l’année, il confiait : "Je ne suis pas intéressé par le fait de laisser une empreinte profonde. Je resterai l’étranger venu d’une terre lointaine pour le vélo."
Express
Mada 24/07/2005
ESPACE COI - UN OCÉAN INDIEN SANS FRONTIÈRES
Jacques Chirac a donné une nouvelle impulsion à la COI.
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Les cinq pays insulaires décident de rendre effectif l'espace COI. Une décision sensée pour atteindre l'objectif de l' organisation face à la mondialisation, le développement économique durable.
Le 3è Sommet de la Commission de l'océan Indien (COI) a pris fin, hier, au palais
d'Etat d'Iavoloha. Placé sous le thème “Valoriser notre patrimoine commun et renforcer notre solidarité pour un développement durable”, le sommet donne désormais un nouvel élan à la COI.
L'Union des Comores, la France, Madagascar, Maurice et les Seychelles, les cinq pays membres, ont uni leurs efforts afin de réorienter l'organisation pour faire face à la mondialisation, que ce soit dans le domaine politique, diplomatique, sécurité, économique, que dans le renforcement de l'identité régionale.
La libre circulation des idées et des personnes dans l'espace COI a été discutée. Il a été décidé, suite à la session extraordinaire de mercredi, que les Etats membres vont examiner rapidement les conditions, les voies et les moyens pour l'ouverture des frontières dans le but de concrétiser |
cet espace. Ce qui se traduit par la suppression prochaine des visas d'entrée dans les pays membres.
Faire face à la mondialisation.
Cette décision permet l'ouverture économique régionale, économie qui "reste encore à l'écart des courants mondiaux", selon le président Marc Ravalomanana, dans son discours d'ouverture du Sommet. Raison pour laquelle il a incité les pays membres à unir leurs efforts et trouver les moyens nécessaires pour affronter ensemble la mondialisation.
En outre, la volonté de ces pays insulaires de parvenir à une stratégie régionale dans le domaine de la pêche maritime et de l'aquaculture, afin d'en favoriser le développement, montre leur détermination à atteindre le défi de la COI : le développement durable et l'essor économique. La France a, dans ce sens, encouragé les autres membres de "se tourner vers la mer, une évidence pour une association de pays aux vastes domaines maritimes”. "Je pense à la pêche", précise le président Chirac dans son allocution.
Il est vrai que la Commission de l'océan Indien regroupe des Etats présentant des diversités en politique, en diplomatie et en sécurité. De ce fait, ils mettront en place “une plate-forme” qui permettra de "renforcer les échanges en matière de sécurité, de partager les expériences professionnelles et les savoir-faire, et de coordonner les actions des intervenants en matière de sécurité”
Pour lutter contre le terrorisme, le renforcement de la coopération dans le domaine du renseignement, sous forme de réseau, le recours à ce réseau pour un meilleur traitement des individus, et l'organisation annuelle d'une réunion d'experts internationaux anti-terroriste, par les Etats membres en matière de police judiciaire, de police administrative et de sécurité publique, ont été décidés.
La présence des Présidents Azali Assoumani, de l’Union des Comores, Jacques Chirac de la France, Marc Ravalomanana de Madagascar, James Alix Michel, de la République des Seychelles et du Premier ministre mauricien Navinchara Ramgoolam, montre l’importance accordée au renforcement de la coopération régionale.
Défendre des intérêts communs, développer la solidarité, affirmer une identité. C'est la raison de l’existence de cette organisation. Pour ce faire, il faut redoubler d'efforts dans le pragmatisme, comme le fait ressortir le président Ravalomanana. :
Nirina Zafimaharo
Wanadoo.mg
24/07/2005
La Commission de l'Océan Indien s’impose un nouvel élan
Trois discours ont marqué hier l'ouverture du troisième sommet de la Commission de l'océan Indien (COI). Un sommet placé sous le thème “valorisation du patrimoine commun des Etats membres et le renforcement de leur solidarité pour un développement durable”.
Ces interventions, respectivement celles du secrétaire général de la COI, Monique Andreas Esoavelomandroso, du président de la République française Jacques Chirac et du chef de l'Etat malgache Marc Ravalomanana, ont toutes souligné la nécessité de la solidarité entre les membres, l'intensification de la coopération et le renforcement de l'identité régionale. Mais Marc Ravalomanana, dans son discours de clôture du sommet a fait remarquer: “Nous entamons un nouvel élan, le travail ne fait que commencer. Nous n'avons qu'un seul objectif, réduire rapidement la pauvreté...”
Les travaux du sommet se sont déroulés autour de quatre forums axés sur les thèmes suivants: - Forum “Développer la coopération politique, diplomatique et de sécurité”, présidé par Jacques Chirac; - Forum “Développement durable et solidarité entre les peuples”, présidé par le président de la République des Seychelles, James Michel; - Forum “Assurer l'insertion économique de la COI dans un contexte mondialisé en mutation”, présidé par le Premier ministre mauricien, Navinchandra Rammgoolam; - et Forum “Affirmer notre identité commune dans un contexte régional élargi”, présidé par le président de l'Union des Comores, Azali
Assoumani.
OBSERVATEUR A L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'ONU
Parmi les grandes décisions consignées dans la déclaration finale, à l'issue du sommet, les Etats membres ont convenu, dans le domaine de la coopération politique, diplomatique et de sécurité, de donner mandat à la présidence malgache de solliciter un statut d'observateur auprès de l'Assemblée générale des Nations Unies. Par ailleurs, les Etats renouvellent leur engagement à ratifier le Statut de Rome relatif à la Cour pénale internationale, et à défendre son intégrité dans les meilleurs délais.
S'agissant du développement durable, les Etats membres s'engagent à se mobiliser dans les discussions sur le régime international climat post-Tokyo, pour obtenir un accord, afin d'atténuer rapidement les effets des changements climatiques en cours; ils souhaitent aussi renforcer l'action de la Convention sur la biodiversité biologique et appuient l'initiative pour la création d'un mécanisme intergouvernemental d'expertise scientifique sur la biodiversité; s'engagent à promouvoir au sein de la commission baleinière internationale, l'adoption de mesures de protection particulières dans les sanctuaires des crétacés; ils partagent encore l'analyse du Secrétaire général des Nations Unies sur le besoin d'une structure intégrée de gouvernance internationale de l'environnement; et soutiennent enfin le principe de l'établissement d'une agence de l'ONU pour l'environnement, construite à partir du PNUE, avec un mandat actualisé et renforcé.
PRENDRE EN COMPTE LES PETITES ECONOMIES INSULAIRES
Concernant la coopération économique et commerciale, le sommet exprime son intérêt d'associer La Réunion, éventuellement par l'octroi d'un statut d'observateur, au processus de négociation de l'Accord de partenariat économique avec le groupe Afrique orientale et australe. Les Etats demandent que soit pleinement concrétisée la dimension du développement du programme DOHA qui met les besoins et les intérêts des pays en développement et des pays les plus vulnérables au centre de son programme de travail. On souhaite également que la prochaine réunion ministérielle de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) prévue en décembre à
Hong-Kong, aboutisse à des résultats sur les mesures qui prennent en compte les spécificités des petites économies insulaires en développement. Le sommet demande par ailleurs à l'Union européenne de concrétiser rapidement le programme secteur privé axé sur l'amélioration et l'innovation des entreprises.
Pour ce qui est du renforcement de l'identité régionale, le sommet a reconnu que la diversité culturelle est étroitement liée à la condition humaine, à la dignité humaine, aux libertés fondamentales et aux droits de l'homme. La COI salue la conclusion de la négociation à l'Unesco de la convention sur la protection de la diversité des contenus culturels et des expressions artistiques. Elle se réjouit également que le futur instrument consacre le droit des Etats à maintenir, établir et développer des politiques de soutien à la culture et à la diversité culturelle. Le sommet appelle par ailleurs tous les Etats membres de l'Unesco à adopter le texte à la 33ème Conférence. Enfin, les Etats ont décidé qu'il convient d'examiner rapidement les conditions, les voies et moyens pour l'ouverture des frontières en vue de concrétiser l'espace COI.
Autant de décisions qui attendent donc la présidence et le secrétariat général de la COI jusqu'à la fin de leur mandat.
Miadana Andriamaro ©Les nouvelles
Madagate
20 juillet 2005
Diaspora malgache:La peur de rentrer au pays -
Lors de la conférence de vendredi dernier, au Fiap (Paris), sous l'égide du comité de solidarité avec Pierrot Rajaonarivelo (CSPJ), ce fut Robert Jean Razafy qui a fait le discours d'introduction.
D'ailleurs, c'est lui qui préside cette nouvelle entité de la diaspora malgache en France, en faveur de l'ancien vice-Premier ministre.
Connu pour être un technocrate, on se demande pourquoi Robert Jean Razafy, ancien directeur général de l'ACM (aviation civile malgache) ne rentre-t-il pas au pays ? Réponse de ses proches : "il a peur d'être arrêté à l'aéroport d'Ivato, même s'il ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire". Le cas d'Azaly Ben Marofo reste dans les mémoires.
Robert Razafy n'est pas la seule personnalité pro-Ratsiraka n'ayant pas procédé à des barrages ni à des actes inhumains. Citons le cas de José Andrianoelison
(José-Kely) et Mangalaza Eugène, délégués de Ratsiraka lors de la négociation de l'OUA au Madagascar Hilton. Ensuite, il y a Alain Tehindrazanarivelo, ancien conseiller du gouverneur de la province de Mahajanga, Roger Rafidison et Christian Rasoarahona, proches de Tantely Andrianarivo.
Enfin, il y a des militants Leader-Fanilo comme les anciens ambassadeurs Rabesa Zafera Antoine et Besoa Razafimaharo. Des partisans zélés de Marc Ravalomanana auraient en 2003 menacé l'ancien ambassadeur de Madagascar au Canada d'arrestation, pour détournement au sein d'Air Madagascar, alors que M. Razafimaharo avait quitté cette compagnie depuis longtemps.
Le régime en place devrait publier une liste des personnalités impliquées dans la crise de 2002, pour éviter toute psychose d'arrestation à
Ivato. [ Posté par : http://lagazette-dgi.com
Wanadoo.fr
20 juillet 2005
Le Tour de France vit sa plus longue étape
Le Tour de France cycliste vit ce mercredi son jour le plus long dans la 17e étape qui relie Pau à Revel à la sortie des Pyrénées, au lendemain d'une étape remportée par l'Espagnol Oscar Pereiro
(Phonak).
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Le parcours de 231,5 kilomètres, la plus longue distance parcourue en une journée par l'édition 2005, passe par quatre départements (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Tarn) avant de rejoindre l'arrivée. Le départ de Pau sera donné à 11h28, pour une arrivée prévue à Revel vers 17h10 (prévision à 42 km/h de moyenne).
La route emprunte les vallonnements du Piémont pyrénéen, de l'ouest à l'est, avec quatre obstacles répertoriés. Le dernier, la côte de Saint-Ferréol, classée en troisième catégorie, est situé à seulement 7 kilomètres de l'arrivée.
Dans cette étape favorable aux baroudeurs, le Tour a prévu le premier des deux sprints intermédiaires à Rabastens-de-Bigorre (Km 44,5), le second à Gardouch (Km 198), juste avant de traverser Villefranche-de-Lauragais, l'une des capitales du cassoulet.
Depuis 1966, Revel (9000 habitants), près du bassin de Saint-Ferréol qui alimente en permanence le Canal du Midi, a déjà accueilli six arrivées d'étape. Lors de la dernière venue de la Grande Boucle en 2000, le Néerlandais Erik Dekker avait battu le
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Colombien Santiago Botero après une échappée de plus de 200 kilomètres. Cinq ans plus tôt, l'Ukrainien Serguei Outschakov avait devancé son compagnon, un certain Lance Armstrong, dans la bastide médiévale réputée pour ses métiers artisanaux du meuble.
Mardi, l'Espagnol Oscar Pereiro (Phonak) a pris sa revanche en gagnant à Pau la 16e étape, deux jours après s'être incliné à Saint-Lary-Soulan. Dans la dernière étape de haute montagne, Pereiro a touché enfin au but. Il a battu ses trois compagnons d'échappée, l'Espagnol Xabier Zandio, l'Italien Eddy Mazzoleni et l'Australien Cadel Evans.
Trois Français (Geslin 6e, Turpin 9e, Vasseur 10e) ont pris place dans les dix premiers après avoir appartenu à la grande échappée du jour.
Le premier peloton, avec le porteur du maillot jaune, l'Américain Lance Armstrong
(Discovery Channel), a franchi la ligne avec un retard de près de trois minutes et demie.
Armstrong, qui a muselé plusieurs attaques de l'Allemand Jan
Ullrich, est sorti du massif pyrénéen avec une avance intacte de 2 min 46 sec sur son suivant, l'Italien Ivan
Basso. Cette étape de 180,5 kilomètres, sous le soleil, a surtout permis à Evans, un ancien spécialiste de VTT, de remonter de la 11e à la 7e place au classement général.
Sur les premières rampes de l'Aubisque, le dernier col hors catégorie de l'épreuve, Evans a distancé ses compagnons
(Vasseur, Ludewig, Zandio, Turpin, Flecha, Pineau, Gilbert, F.
Rodriguez, Horner, Geslin) d'une échappée lancée dès le 26e kilomètre.
L'Australien est passé en tête au sommet de l'Aubisque (1709 m d'altitude), à 72 kilomètres de l'arrivée, où Armstrong et les protagonistes du classement général
(Basso, Ullrich, Rasmussen, Landis) ont basculé à 4 min 15 sec de l'homme de tête. |

Oscar
Pereiro |
Dans la descente, Evans a été rejoint par Pereiro puis par Mazzoleni qui s'étaient dégagés du peloton dans le col de
Marie-Blanque, à près de 120 kilomètres de l'arrivée. Xandio, lui aussi membre de l'échappée de la première heure, est revenu à son tour et le quatuor, le plus souvent mené par Evans, a rallié l'arrivée sans jamais être menacée par le premier groupe de poursuite composé de coureurs distancés dans l'Aubisque.
Au sprint, Pereiro a devancé nettement ses compagnons. Il a pu se relever avant la ligne pour savourer un succès que lui avait soufflé dimanche l'Américain George Hincapie, collé à sa roue jusqu'aux derniers hectomètres. Agé de 27 ans, Pereiro s'est classé dixième du Tour en 2004. Il s'est signalé cette année par de nombreuses attaques qui lui ont valu d'être désigné à deux reprises le coureur le plus combatif.
Dans cette étape, le Kazakh Andrey Kashechkin, qui était parti en avant-garde du peloton derrière son compatriote Alexandre Vinokourov, a reçu un coup - involontaire - d'un spectateur placé sur le bas-côté dans l'ascension de
Marie-Blanque.
Dans Marie-Blanque et surtout l'Aubisque, Armstrong, qui a réagi aux accélérations d'Ullrich, a cherché à garder avec lui ses équipiers. A l'arrivée, il a revêtu le 78e maillot jaune de sa carrière, un de moins seulement que l'ancien champion français Bernard Hinault (2e de ce classement symbolique derrière Eddy Merckx) qu'il devrait égaler à la fin de l'étape suivante.
1. Oscar Pereiro (ESP/PHO)
les 180,5 km en 4h38:40.
(moyenne: 38,8 km/h)
2. Xabier Zandio (ESP/IBA) à 00:00.
3. Eddy Mazzonleni (ITA/LAM) 00:00.
4. Cadel Evans (AUS/DAV) 00:00.
5. Philippe Gilbert (BEL/FDJ) 02:25.
6. Antholy Geslin (FRA/BOU) 02:25.
7. Jorg Ludewig (ALL/DVE) 02:25.
8. Juan Antonio Flecha (ESP/FAS) 02:25.
9. Ludovic Turpin (FRA/A2R) 02:25.
10. Cédric Vasseur (FRA/COF) 02:25. |
Classement général
1. Lance Armstrong (USA/DIS) 66h52:03.
2. Ivan Basso (ITA/CSC) à 2:46.
3. Michael Rasmussen (DAN/RAB) 3:09.
4. Jan Ullrich (ALL/MOB) 5:58.
5. Francisco Mancebo (ESP/BAL) 6:31.
6. Levi Leipheimer (USA/GRL) 7:35.
7. Cadel Evans (AUS/DAV) 9:29.
8. Floyd Landis (USA/PHO) 9:33.
9. Alexandre Vinokourov (KZK/MOB) |
Les
Nouvelles 20/07/2005
« Visas sur table » avec le consul général de France pour faciliter les demandes
Plus de 20.000 demandes de visas pour la France et l’espace Schengen, soit plus de 80 par jour ouvrable, sont traitées par an par les quatre consulats français à Madagascar. Aux conditions administratives de plus en plus rigoureuses à remplir pour obtenir ce document d’immigration s’ajoutent les difficultés de diverses natures rencontrées par les demandeurs, en raison précisément d’une augmentation constante de la demande. D’où les rancœurs et les ressentiments. Dans un entretien accordé au journal, le consul général de France à Antananarivo, Roland Bréjon, joue « visas sur table ».
Roland Bréjon, consul général de France, joue «visas sur table» pour faciliter les demandes
Il y a quelques mois seulement que Roland Bréjon (photo) est en poste à Antananarivo comme nouveau consul général de France. Très vite, le service des visas lui est apparu comme le problème n°1 auquel il aurait à faire face durant sa mission, et d’autant plus que les budgets ne sont pas la hausse ! Disponible, ouvert, avec un sens de la communication qui n’est pas toujours le point fort de la rue Jean Jaurès, Roland Bréjon a très rapidement compris qu’il fallait expliquer, dans le but d’être mieux compris, les mécanismes administratifs de plus en plus rigoureux, et donc contraignants, auxquels sont soumis les demandeurs de visas pour la France et l’espace Schengen. Si rien n’est parfait et gagnerait à être amélioré, une fierté quand même : avec un taux de rejet de moins de 14% de l’ensemble des 18 000 demandes traitées par an, le consulat général de France à Antananarivo , contrairement à sa réputation, compte parmi les moins sectaires de l’ensemble consulaire français dans le monde.
• Pourquoi assiste-t-on, au fil des années, à un durcissement des conditions d’octroi des visas ?
- Deux préoccupations essentielles président à l'étude des demandes de visas :
1) la maîtrise des flux migratoires et la lutte contre l'immigration clandestine;
2) la protection de la sécurité publique nationale et de l'ordre public.
Les risques migratoires et sécuritaires doivent donc être appréciés avec discernement par les services chargés de la délivrance des visas, sans empêcher les personnes de bonne foi de circuler librement en France et en Europe.
• La situation ne risque-t-elle pas de s’aggraver avec cette idée de quotas récemment évoquée en France ?
- Contrairement à bon nombre d'idées reçues, jusqu'à ce jour, il n'existe pas en France de quotas d'immigration par nationalité. Les consulats ne sont donc pas tenus de respecter des “contingents” de bénéficiaires de visas selon les pays.
• La notion d’espace Schengen n’est pas toujours bien comprise. Pourriez-vous en rappeler les grands principes ?
- La Convention d'application de l'accord de Schengen (Luxembourg) du 14 juin 1985 a été signée le 19 juin 1990 par la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l'Allemagne et la France. L'espace Schengen est actuellement constitué de 15 Etats (France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Autriche, Suède, Finlande, Danemark, Islande et Norvège). Entré en vigueur le 26 mars 1995,l'espace circulation Schengen prévoit,en contrepartie de la liberté de circulation,des mesures compensatoires :
- des modalités communes de contrôle des frontières extérieures des Etats Schengen;
- un contrôle commun de l'ordre public, par l'intermédiaire du Système d'information Schengen
(S.I.S.);
- un visa commun, le visa Schengen (ou visa uniforme);
- une coopération policière et judiciaire étroite.
• Les départements et territoires français d’outre-mer font-ils partie de l’espace Schengen ?
- Le Traité d'Amsterdam, entré en vigueur le 1er mai 1999, intègre la Convention de Schengen dans le cadre de l'Union Européenne. La pleine intégration des 10 (puis 12) nouveaux membres de l'Union européenne dans l'espace Schengen demeure soumise à l'adoption du Conseil JAI (justice et affaires intérieures). Nos départements et collectivités d'outre-mer (La Réunion ou Mayotte, par exemple) sont exclus du champ d'application de la convention de Schengen.
• Dossiers rejetés, visas refusés : où se situent les blocages ?
- Des dispositions récentes (notamment la loi 2003-1119 du 26 novembre 2003 relative à la maîtrise de l'immigration et le décret du 17 novembre 2004) s'appliquent désormais en matière de délivrance de visas :
- aucun dossier de demande de visa (même ostensiblement irrecevable) ne peut être refusé;
- lors du dépôt de la demande, sont perçus des “frais de dossier” pour instruction (contre-valeur de 35 euros pour un visa ordinaire), non remboursables en cas de refus de visa;
- les refus n'ont pas à être motivés, sauf cas particuliers;
- l'original d'une attestation d'accueil, validée par le Maire de la commune dans laquelle réside l'hébergeant, doit être produit;
- le Maire apprécie les conditions de logement de l'hébergeant et a la faculté de diligenter des enquêtes à domicile;
- la délivrance d'une attestation d'accueil fait l'objet d'une perception d'un droit de timbre de 15 euros au profit de l'Office des Migrations Internationales;
- les maires peuvent constituer un fichier des demandes de validation des attestations d'accueil;
- les services consulaires informent a posteriori les Maires de la suite réservée aux demandes (délivrance ou refus);
- depuis juin 2004, obligation est faite de souscrire une assurance couvrant, à hauteur de 30.000 euros des dépenses médicales ou hospitalières durant le séjour, dont le coût est d’environ 100.000
Ariary.
Depuis le 1er juin 2005, les vignettes visas apposées dans le passeport comportent une photo numérisée du titulaire, dans un souci de sécurité renforcée afin de prévenir les usurpations d'identité.
• A combien s’élève le nombre de visas demandés pour la France et l’espace Schengen auquel doivent faire face les consulats français de Madagascar ?
- Le réseau consulaire français à Madagascar est composé du consulat général à Tananarive et de trois consulats à Diego Suarez, Majunga et Tamatave. Sur l'ensemble de ce réseau, 20.946 visas ont été demandés en 2004 et 17.849 ont été délivrés, soit un taux de refus de 14,8 %.
Plus précisément, à Tananarive, toujours en 2004, sur 17.994 demandes présentées, 15.604 visas ont été délivrés, soit un taux de refus de 13,8 %. A noter d'ailleurs que ce taux est largement inférieur à la moyenne mondiale qui, sur un total d'environ deux millions de demandes par an, s'établit à 20 %. Dans certains pays africains, par exemple, les refus atteignent ainsi 30 % au Sénégal, 45 % au Mali et près de 60 % en Algérie.
• Le réseau consulaire français est-il le seul a délivrer des visas pour l’Espace Schengen ?
- La section consulaire de l'ambassade d'Allemagne à Madagascar délivre également des visas Schengen.
• Existe-t-il, pour La Réunion, une procédure particulière ? Et combien de visas demandés, par an, pour cette destination ?
- Une information importante concernant les visas à destination de La Réunion : pour ce département français d'outre-mer, la Préfecture de Saint-Denis est impérativement consultée pour tout séjour supérieur à 10 jours. Le délai de réponse est habituellement de l'ordre de dix jours. Il convient donc de prendre ses dispositions suffisamment à l'avance si l'on souhaite s'y rendre. La Préfecture de La Réunion émet ainsi près de 2 000 avis par an pour des ressortissants malgaches, dont 17 % d'avis défavorables.
• Le visa une fois délivré par le consulat général de France il arrive, parfois, mais rarement, que l’entrée en France soit refusée. Pourquoi ?
- Le visa n'est qu'une autorisation préalable d'entrée sur le territoire d'un Etat souverain, mais ne donne aucun droit à l'entrée. Les services de la Police de l'air et des frontières ont en effet, par la suite, la faculté de refuser l'admission sur le sol de l'Etat d'accueil.
• Quels conseils pratiques donneriez-vous aux demandeurs de visas ?
- Au Consulat général de France à Tananarive, le service des visas est ouvert de 7 heures 30 à 15 heures 30 du lundi au jeudi, et de 7 heures 30 à 11 heures 30 le vendredi, soit un total hebdomadaire de 36 heures d'ouverture au public, ce qui est considérable. Malgré ces efforts importants, la demande est forte. Il n'est cependant, en l'état actuel des effectifs, pas possible de faire davantage, les tâches ne se limitant pas au seul accueil aux guichets : les dossiers doivent ensuite être traités et certaines administrations consultées. Le délai de délivrance, ou de notification de refus, est cependant réduit, habituellement, à deux jours ouvrables.
- Il n’en demeure pas moins que faire la queue la nuit, pour être le premier aux guichets, où l’accueil n’est pas toujours des plus corrects, est très mal perçu par l’opinion...
- Des efforts importants ont été réalisés depuis deux ans pour améliorer les conditions d'accueil des demandeurs de visas : aménagement d'une vaste salle d'attente équipée de six guichets individuels, de toilettes, d'une fontaine d'eau et d'un téléviseur, agrémentée de plantes vertes, et construction d'un auvent extérieur protégeant du soleil ou de la pluie. Prochainement, un guichet supplémentaire destiné aux seuls retraits de documents permettra de fluidifier davantage les files d'attente.
• Ces files d’attente donnent lieu à divers petits trafics de prétendue influence. En êtes-vous informé ?
- Hélas ! oui. Mais ces trafics sont pratiqués sur la voie publique où nous n'avons, bien évidemment pas compétence en matioère de police. Je souhaiterais donner un certain nombre de recommandations pratiques :
1) en matière de demandes de visas, il convient de ne s'adresser qu'aux personnels du consulat, seuls habilités à traiter ces demandes.
Les
Nouvelles 20/07/2005
Jean Lahiniriko tente un dernier baroud d’orgueil
et quitte le perchoir en pleine séance plénière
“C'est le point de non retour, nous ne reculerons plus”. Les membres du comité pour le redressement de l'image de l'Assemblée nationale sont décidés à aller jusqu'au bout de leur mouvement. Mais Jean Lahiniriko, la principale cible, a tenté hier un dernier sursaut d'orgueil au cours de la séance plénière d'adoption de l'ordre du jour. Saisissant la perche tendue par un député de l'opposition, il a quitté la salle de séance sans demander son reste. Le bureau politique du Tim a convoqué une réunion de crise avec le comité dans la soirée d'hier.
Jean Lahiniriko fait de la résistance. 98 députés, dont près de 80 sont membres du Tim, souhaitent sa destitution, mais celui qui est encore président de l'Assemblée nationale n'entend pas se laisser faire sans réagir. Il a coincé ses détracteurs sur une question de procédure. Alors que les députés signataires de la motion de destitution ont argué de l'urgence de leur initiative pour la faire passer sans transiter par le bureau permanent, Jean Lahiniriko a insisté sur le fait que “les pétitions doivent être préalablement déposées devant le bureau permanent”.
Trois ou quatre députés Tim ont tour à tour pris la parole pour essayer de le “raisonner”, mais il est resté intraitable. Et lorsque le député du RPSD-Vaovao, Ratsimbalson Faharo, a évoqué l'éventualité d'un boycott du vote de l'ordre du jour jusqu'à ce que le président de séance accepte les discussions, Jean Lahiniriko n'a pas hésité une seconde. “Si c'est ce que vous souhaitez, on ajourne l'adoption de l'ordre du jour”. Il a agité la cloche annonçant la fin de la séance et est sorti sans demander son reste. Une réaction inattendue qui a laissé les députés Tim sans voix pendant quelques secondes. Certains d'entre eux lui ont demandé de revenir, mais Jean Lahiniriko était déjà loin lorsque les huées ont commencé à fuser dans la salle.
POLEMIQUE
Les partisans de la destitution devaient alors réagir très vite. “Le comportement du président de l'Assemblée nationale est illégale et inadmissible”, ont soutenu les députés du GPR et de l'Avi. “L'ajournement de l'adoption de l'ordre du jour nécessite l'accord de l'assemblée plénière”, ont-ils poursuivi. Mais le comité pour le redressement de l'image de l'Assemblée nationale ne les a pas suivis dans cette polémique. Pour eux, puisque Jean Lahiniriko veut que la motion soit déposée sur son bureau, ce sera fait.
Quatre députés représentant chaque groupe parlementaire sont donc passés au secrétariat du président de l'Assemblée nationale pour déposer la motion de destitution des membres du bureau permanent en général et du président de l'Assemblée nationale en particulier. La balle est maintenant dans le camp du bureau permanent qui doit fixer une date pour les débats et le vote. Ceux-ci doivent se tenir dans les 48 heures au plus tard. “C'est le point de non retour, nous ne reculerons plus”, assurent les initiateurs du mouvement.
Lova Rabary
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"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Tribune
20 juillet 2005
Visite de J. Chirac
: Avec des entrepreneurs

A
Ivato, lors de la visite du 27 juillet 2004. |
Presque un an, jour pour jour, (il était à Anosibe Antananarivo, le 27 juillet 2004), le président français Jacques Chirac sera à Madagascar, pour une visite officielle, à compter du 21 juillet 2005. Après une escale à Mahajanga, il participe, le 22 juillet, au IIIème Sommet des Chefs
d'Etat ou de gouvernement de la Commission de l'océan Indien qui se tiendra à Antananarivo. Quelques informations autour de cette visite tant attendue, par les uns et les autres.
A Mahajanga
C'est le jeudi 21 juillet au matin que l'Airbus présidentiel français atterrira sur l'aéroport Philibert Tsiranana de Mahajanga. Il y sera accueilli par le président
Ravalomanana. Parmi les "activités" menées, citons la visite par les deux Chefs
d'Etat du marché de Marolaka; la présentation du marché en son état actuel; le dévoilement d'une plaque; la présentation du projet de réhabilitation -d'où la présence de Jean-Paul Heider, vice-Président de l'Institut Régional de Coopération et de Développement (IRCOD) et vice-Président du Conseil Régional d'Alsace-; la signature du livre d'or et la remise des clés de la ville et du diplôme de citoyen d'honneur à M. Chirac. En début d'après-midi, départ des deux Chefs
d'Etat pour Antananarivo, à bord de l'avion présidentiel malgache. Il aura ensuite une série d'entretiens avec le bureau et le président du Sénat; avec bureau et le président de l'Assemblée nationale à l'hôtel Hilton. En soirée, c'est le président malgache qui offrira un dîner de gala offert au Palais de
Iavoloha. |
A Antananarivo
Le vendredi 22 juillet, le président Chirac rencontrera les chefs d'entreprise français et une délégation du patronat malgache, en présence du Premier Ministre Jacques Sylla, à l'hôtel Hilton. Puis débutera les travaux de la COI (Commission de l'océan Indien). Pour l'heure, et sauf changement de denière minute, la délégation française sera composée de François Baroin, ministre de l'Outre-Mer et de Brigitte Girardin, ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie. Concernant les autres personnalités, il y aura René-Paul Victoria, Député Président du Groupe d'Amitié France-Madagascar à l'Assemblée Nationale, Jean Faure, Sénateur Président délégué du Groupe d'Amitié France-Madagascar et Pays de l'Océan Indien (Madagascar) au Sénat. Dans le cadre du sommet de la COI, seront du voyage d’autres personnalités de La Réunion parmi lesuquelles on notera dans le volet culturel, Marie-Clémence Paes, réalisatrice (vous connaissez le film "Mahaleo" ?). Volet associatif, notons la présence de Patrick Gay, fondateur des "Enfants de Mahajanga" et Paul Lesaffre, directeur de l'Association "Interaide".
Une armada d'entrepreneurs
Le président français, comme à son habitude aura aussi à ses côtés une armada d'entrepreneurs. Voici leur nom, sauf changement évidemment : Gérard Pelisson, Président du Conseil des Investisseurs Français en Afrique et Co-Président du Conseil de Surveillance du Groupe ACCOR; Philippe Blanc, Président-Directeur Général de la Société des Dérivés Résiniques et Terpéniques (DRT); Antony Boutheiller, Président délégué du Comité des Investisseurs Français en Afrique Noire (CIAN); Alain Cassuto, Président-Directeur Général de Pêche et Froid, Emmanuel Cortadellas, Directeur Général de la SSI SCPA SIVEX International; Dominique Coutière, Président-Directeur Général de Biolandes; Gérald Dumée, Président du Conseil de Surveillance des Moulins Dumée; Guy Dupont, Vice-Président du MEDEF de l'Ile de la Réunion, Directeur Général de Bois Rouge Gestion; Abdeali Goulamaly, Président-Directeur Général de l'Armement de Mascareigne; Jean-Marie Le Bourvellec, Président de la Fédération Réunionnaise du BTP; Daniel Moreau, Président-Directeur Général de Royal Bourbon Industrie; Daniel Perrin, Président de l'Association pour le Développement des Echanges Internationaux de Produits et Techniques Agro-Alimentaires (ADEPTA); Christian Richel, Président-Directeur Général de Richel Serres de France; Jean-François Rivière, Président-Directeur Général de l'Union Réunionnaise des Coopératives Agricoles (URCOOPA); Pascal Thiaw Kine, Président-Directeur Général du Groupe Distridom; Xavier Thieblin, Président-Directeur Général du Groupe Quartier Français; Alain Viry, Président de la
CFAO.
Express
20/07/2005
Fait
d'hiver - Circoncision, un rite d’initiation avec toujours
l’esprit de fête
Solonirina
Rakotoniaina fidèle à la méthode traditionnelle.
Avec
l'hiver, la circoncision bat son plein dans le pays. Il s'agit
d'une chirurgie mineure qui consiste à faire l'excision de la
peau recouvrant l'extrémité du pénis du garçon. À la
naissance, cette peau que l'on nomme prépuce recouvre la totalité
du gland.
Ces derniers temps, des familles entières dansant à l’occasion
de la circoncision de leurs progénitures parcourent les rues. De
même, les cabinets médicaux de la ville, qui pratiquent ce genre
de chirurgie, sont noirs de monde, notamment dans la matinée.
Certaines communautés, comme les Musulmans et les Juifs,
pratiquent la circoncision pour des raisons religieuses, d'autres
par tradition.
Question
d'hygiène.
Les réjouissances commencent dans la
rue.
D'un
point de vue médical, “cette chirurgie est réalisée
pour des raisons d'hygiène. Les risques de complication liés
aux maladies sexuellement transmissibles sont plus réduits
chez l'homme circoncis. Par ailleurs, la pratique de la
circoncision diminue la possibilité de contracter le cancer
du pénis”, explique Dr Rafalimanana.
“En outre, les statistiques démontrent que les risques de
cancer du col de l'utérus sont réduits pour une femme mariée
à un homme circoncis”, ajoute-t-il. “La circoncision
s'avère être incontournable quand il y a des problèmes liés
à des malformations congénitales telles que le phymosis,
c'est-à-dire le rétrécissement de l'anneau préputial qui
empêche la sortie de l'urine”.
La circoncision peut se pratiquer sans ou sous anesthésie
locale ou générale. Le pénis et les régions périphériques
doivent être désinfectés avec un antiseptique. Tout le
matériel utilisé doit être stérilisé. Une fois que tout
est prêt, le médecin passe à l'ablation du prépuce. |
 |
Toute
l'année.
L’opération peut être réalisée,
à n’importe quel âge de la vie, pour des raisons médicales ou
d’hygiène. Si les Malgaches ont l'habitude de circoncire leurs
enfants vers l'âge de 2 à 3 ans, les Juifs le font sept jours
après la naissance, tandis que les Indiens avant le douzième
mois de l'enfant.
 |
A
califourchon avant la circoncision.
Il
est de tradition de pratiquer la circoncision pendant
l'hiver. Néanmoins, elle peut se faire à n'importe quel
moment de la journée et tout au long de l'année, aussi
bien en hiver qu'en été.
“Cela dépend de la méthode utilisée et de la personne
qui réalise l'opération”, souligne un praticien. Si l'on
recourt par exemple à la méthode traditionnelle, il est nécessaire
de pratiquer la circoncision pendant l'hiver et très tôt
dans la matinée afin d'arrêter rapidement le saignement et
accélérer la guérison de la plaie.
Par contre, si la méthode dite “à l'américaine” est
choisie, l'opération peut se faire toute l'année, car avec
cette technique il n'y a pas de saignement avant, pendant et
après l'opération.
Faut-il rappeler que la circoncision peut se faire suivant
différentes techniques, entre autres, la méthode
traditionnelle où les tradipraticiens utilisent lames
tranchantes pour |
couper
le prépuce, la méthode classique, au bistouri, au laser, à la
capsule, à l'américaine...
Fanja Saholiarisoa &
Henintsoa Andriamiarisoa
Circoncision - Un tradipraticien ouvert au changement
Solonirina Wilson Rakotoniaina, tradipraticien expérimenté.
 |
Agé de 60 ans, notre homme a exercé son savoir-faire sur des milliers de garçonnets. Il s'est fait un nom dans les quartiers des 67 ha,
Soavimasoandro, Manjakaray et Ampitatafika.
Depuis 1968, il s'est toujours servi de rasoirs, mais à la suite de formations prodiguées par l'ONG Dynamique, Solonirina utilise aujourd'hui un bistouri, à Ar 250, pour chaque garçonnet.
“J'ai commencé à opter pour le changement voilà déjà dix ans à cause de la cherté de la vie et de la place plus prépondérante de la religion”, note-t-il. Car auparavant, ses clients préféraient la méthode traditionnelle authentique, pour choisir par la suite des méthodes plus simples même si celles-ci entraînent une diminution de la fréquence des festivités familiales. |
Avant de procéder à la circoncision, Solonirina Wilson Rakotoniaina a l'habitude de s'informer sur le garçonnet concerné : l'âge, son état de santé. Il donne aussi des conseils sur l'hygiène et sur l'influence de la chaleur pour la cicatrisation.
Dans la pratique, les clients doivent préparer une serviette, une cuvette, une chaise et cinq bougies afin de parer aux coupures d'électricité et pour assurer un meilleur éclairage du champ opératoire.
Plus croyant.
Par rapport aux médecins, ce tradipraticien se distingue par sa rapidité. “Je consacre moins d'une minute à chaque garçonnet et je ne manque pas de conseiller les parents quant aux soins à donner”, précise-t-il. Le bouche-à-oreille fait sa publicité et le fait connaître à beaucoup de gens qui viennent le consulter.
La circoncision traditionnelle éveille certaines craintes chez les gens au fait de la médecine moderne. “Les raisons peuvent être liées à l'utilisation de matériels non stérilisés et à l'hémorragie. Mais la ligature peut aider dans ce cas. J'utilise même de l'eau distillée purifiée avec du “Sur'eau” pour assurer la propreté de l'opération”, confirme Solonirina.
Depuis avril, début de la saison hivernale, il a déjà circoncis une centaine de garçonnets. Joignable par téléphone, il se présente toujours là où on veut les rendre “véritablement mâles”.
Une centaine de tradipraticiens exercent dans la capitale, mais ils se différencient par leurs façons de procéder. “Je ne conseille pas trop les gens à suivre les méthodes traditionnelles à cause des problèmes qu'elles peuvent créer. Dans certaines zones reculées où les gens pratiquent encore la circoncision traditionnelle, la propreté et les soins médicaux laissent à désirer. Même moi, je ne pratique plus aucun rite, sauf quelques minutes de prières ”, ajoute notre homme aujourd'hui devenu plus croyant.
Les médicaments vendus en pharmacie prennent aujourd'hui la place des plantes médicinales. “Je suis prêt à aider les gens, même ceux qui n'en ont pas les moyens”, insiste Solonirina, qui avoue que la pratique de la circoncision est, pour lui, plus un passe-temps qu' une source de revenus, même à mi-temps.
“Je peux apprendre ma spécialité à ceux qui veulent s'y lancer, à condition qu'ils ne boivent pas” , conclut-il.
Fanja Saholiarisoa &: Henintsoa Andriamiarisoa
La
Gazette 20/07/2005
Yvette Sylla, épouse du Premier ministre:Son chauffeur tué par balle
Accident ou attentat ? Le chauffeur de Yvette Sylla, l’épouse du Premier ministre, a été tué par balle lundi soir ; alors que sa patronne se trouvait sur la banquette arrière. La version officielle : Yvette Sylla avait quitté la capitale ce soir-là pour se rendre à Toamasina par la route, accompagné de son chauffeur qui est un militaire, et de son garde du corps qui est un fonctionnaire de la police.
Jeune
Afrique 20/07/2005
Les Etats-Unis font don de 10 millions de dollars
par XINHUA
Les Etats-Unis ont accordé un don d'une valeur de 10 millions de dollars pour développer le commerce agricole dans le monde rural malgache en signant vendredi deux accords de partenariat avec Madagascar, a rapporté samedi la presse malgache.
Le premier accord est basé sur l'"aliment pour progrès". Il s'agit d'une aide alimentaire composée de 15 000 tonnes de grains de soja, 3 000 tonnes de blé et 500 tonnes de lait en poudre, d'une valeur de 10 millions de dollars au total. Ce don alimentaire sera vendu sur le marché local tandis que le fonds de contrevaleur sera utilisé pour financer des programmes de développement agricole.
Le second accord consiste en un cadre global de partenariat entre les deux départements de l'Agriculture dans le domaine du développement rural afin d'atteindre les défis économique, environnemental et social touchant la majorité de la population. Le renforcement de capacité des acteurs au niveau de la commercialisation afin de faciliter l'exportation et la promotion des produits agricoles malgaches vers les Etats-Unis y est également inclus.
Les accords ont été signés à Antananarivo au cours de la visite du secrétaire
d'Etat américain à l'Agriculutre Mike Johanns à Madagascar,
rappele-t-on.
Tim
France 20/07/2005
Internet - Les cybercafés inondent la ville
Source : L'Express de Madagascar
Les cybercafés envahissent tous les coins de rue de la capitale ces dernières années. D'un quartier à l'autre, établissements scolaires et centres médicaux, sans oublier les centres culturels, tous ont leur cybercafé, cyberthèque ou bibliocyber. Ce qui les distingue, c'est le débit et les tarifs de connexion, et bien entendu, le service offert aux clients. Les uns sont ouverts au public et sont à but lucratif, tandis que les autres sont réservés à leurs membres. En général, les tarifs de connexions dans les cybercafés tournent autour de Ar 20 à Ar 50 la minute. En ce qui concerne les services, des cybercafés proposent une assistance technique gratuite en cas de besoin, ou des boissons et snack mis à la dispositions des clients.
Faute de moyens des foyers malgaches pour se procurer un ordinateur connecté au réseau des réseaux, les cybercafés sont devenus un lieu de rencontres des jeunes branchés de la capitale. En cette période de vacances, ils sont nombreux à fréquenter ces endroits. "Il y a une grande affluence à ce moment-là. Mais les touristes européens ne sont pas non plus à négliger car ils envahissent le cyber actuellement", témoigne Mamie Rasoamaheritiana de Teknet Group. "Au moins, nos recettes quotidiennes sont de l'ordre de Ar 160 000", déclare Andry Rasolonjatovo, responsable commercial du Cybercafé de l'Avenue. En revanche, le débit à 256 kilobits par seconde se facture mensuellement à 17 millions de nos anciens francs chez un fournisseur local. Ce qui attire le plus les internautes, "ce sont les sites de rencontres, de tchat, et de courriels", souligne-t-elle. Ce n'est pas tout, d'autres viennent pour chercher des sites sur des études à suivre en Europe et des bourses extérieures ou pour télécharger des séquences musicales.
Le marché du cybercafé attire des investisseurs nationaux et étrangers, de toutes nationalités, résidant à Madagascar. A chacun son intérêt.
Midi
Mada 20/07/2005
ASSEMBLEE NATIONALE. Le suspense a pris prématurément fin. Sauf pour les autres membres du bureau permanent. Le TIM cherche une personnalité pour le perchoir.
Démission annoncée de Lahiniriko, motion à voter mercredi.
Le président de l’Assemblée nationale a devancé les résultats du vote de la motion de destitution à l’encontre des membres du bureau permanent. Il a annoncé, hier matin, à quelques membres de la presse convoqués par le biais de son secrétaire particulier, sans passer par le service de la communication de la Première Chambre comme c’est le cas habituellement, sa détermination à démissionner de son poste.
Val A.
Pas de tout de suite mais après que le sommet de la Commission de l’Océan Indien ait pris fin, « afin de ne pas perturber trop de choses ». Jean Lahiniriko a ainsi annoncé que, quel que soit le résultat du vote sur la motion de destitution des membres du bureau permanent, il s’est déjà résolu à rendre son tablier, laissant quand même apparaître une certaine amertume à l’endroit de ceux qui sont à l’origine de son éviction, et un sentiment de déception à l’égard de ses collègues du TIM. L’on prête même, dans les coulisses de Tsimbazaza, à Lahiniriko Jean de vouloir quitter son parti pour ne pas continuer à siéger parmi des « hypocrites ». En tout cas, il a dirigé la conférence des présidents hier, qui a fixé la date de l’examen de « la motion de destitution des membres du bureau permanent » au mercredi 27 juillet, à 9h pour la Commission juridique, immédiatement suivie d’une séance plénière. Il a également dirigé la séance plénière pour l’adoption de l’ordre du jour dans une ambiance calme et même très décontractée pour tout le monde, Jean Lahiniriko faisant comme si aucune tension ne pesait à son encontre. Dans le cas où le président de l’Assemblée nationale déposerait sa démission avant mercredi en huit, son remplacement n’attend plus que la procédure de l’élection. Pour les autres membres du bureau permanent, leur sort dépendra des résultats du vote de la motion. Rappelons que pour qu’ils soient démis de leur fonction, il faut le vote des deux tiers des députés, soit 107 voix. La question est maintenant de savoir qui des députés TIM sera propulsé au perchoir. Déjà les spéculations vont bon train, les uns brandissent déjà la règle du quota régional, les autres veulent chercher quelqu’un ayant la carrure et les compétences nécessaires.
Nosintsika
20/07/2005
En trois ans de pouvoir, le chef de l'Etat a réalisé un bilan convaincant.
Marc Ravalomanana gère Madagascar comme son entreprise et engrange des succès économiques
LE MONDE | 20.07.05 | 13h49 . Mis à jour le 20.07.05 | 13h49
Après trois ans de pouvoir, Marc Ravalomanana, le petit vendeur de yaourts devenu chef d'entreprise, puis chef d'Etat, n'a pas beaucoup changé. Il dirige le pays comme son entreprise, Tiko, numéro un de l'agroalimentaire malgache, avec pour maîtres mots : efficacité et rapidité. La méthode, parfois un peu brutale, commence à porter ses fruits. Mais, pour ses opposants, Madagascar n'est plus que "Tiko-land" . Le président malgache entretient son image de self-made-man, de fils de paysans qui a réussi dans le monde des affaires puis en politique. Avec un faible niveau d'études, pas très à l'aise en français ni en anglais, Marc Ravalomanana s'est toujours tenu à l'écart des partis politiques ou du cercle des industriels et commerçants du pays.
Son ascension a été fulgurante. Il n'appartenait à aucun parti politique quand il a été élu maire d'Antananarivo, la capitale, en décembre 1999. Deux ans plus tard, la Bible à la main, ce chrétien pratiquant affrontait "l'amiral rouge" , Didier Ratsiraka. Les deux hommes revendiquaient la victoire, des manifestants pacifiques soutenant le maire ont bloqué la capitale pendant des semaines et le pays a été coupé en deux pendant plus de six mois. Finalement, Didier Ratsiraka a déclaré forfait. Il est, depuis, exilé en France.
"LES CHOSES BOUGENT"
Contrairement à Didier Ratsiraka, Marc Ravolomanana n'est pas "un homme des Français" . M. Ratsiraka est catholique, M. Ravalomanana est protestant, vice-président du FJKM (Fiangonan'i Jesoa Kristy eto Madagasikara, l'Eglise de Jésus-Christ à Madagascar), la puissante Fédération des Eglises évangéliques. Il a fait sa formation sur la fabrication des produits laitiers en Suède... L'"amiral" ponctuait ses discours de citations latines, M. Ravalomanana saupoudre le pays d'un peu d'anglais : l'avion présidentiel a été baptisé "Force one" , des "by pass" ont été construits autour de la capitale pour fluidifier la circulation, et ce sont des "task force" qui règlent les problèmes urgents. Enfin, sa télévision s'appelle MBC, "Madagascar Broadcasting Corporation" .
Ce petit homme énergique et décidé, dont les Français se sont longtemps méfiés, a réussi à séduire. "Il est efficace. Il ne s'est rien passé dans ce pays pendant trente ans, maintenant enfin les choses bougent" , commente un économiste français. Son plus grand succès : les infrastructures routières. Entre 2002 et 2005, 4 000 km de route ont été construits, des pistes rurales ont été réhabilitées. Les campagnes malgaches commencent peu à peu à se désenclaver, et les paysans peuvent écouler un peu plus facilement leurs produits.
Le monde rural a également profité, dans une certaine mesure, de la crise du riz qui a frappé le pays fin 2004. Une pénurie momentanée du riz importé et une chute de la monnaie locale, l'ariary, ont permis l'écoulement à bon prix de la production locale. Les surfaces cultivées se sont étendues et les rendements, très bas, se sont un peu améliorés. Cependant, les paysans ont eu tendance à vendre rapidement toute leur récolte et ont dû ensuite, pour se nourrir, acheter du riz à un prix prohibitif.
MÉTHODES PEU ORTHODOXES
L'autre grand chantier du président est l'éducation. Il a supprimé les frais de scolarité et a distribué gratuitement des cartables à tous les enfants du primaire. Le taux officiel de scolarisation a grimpé, passant à 82 % en 2003, contre 70 % en 2002. Mais ces chiffres ne prennent pas en compte les quelque 2 millions et demi d'enfants qui ne sont même pas inscrits à l'état civil.
Madagascar affiche un taux de croissance soutenu : 9,6 % l'année qui a suivi la crise, puis 5,4 % en 2004 et autour de 6 % prévus pour 2005. Madagascar a reçu en juin les félicitations du FMI pour les "progrès importants" des dernières années. En 2004, le pays a bénéficié de l'effacement de 92 % de
ses dettes vis-à-vis du Club de Paris. En juin, la Grande Ile figurait sur la liste des pays qui vont bénéficier de l'effacement de leur dette publique.
En homme d'affaires habitué à décider seul et vite, Marc Ravalomanana est d'une efficacité redoutable. Quitte à utiliser parfois des méthodes peu orthodoxes. Pendant la crise du riz, il a réquisitionné des camions de l'armée pour distribuer le riz stocké dans les entrepôts de ses magasins de gros. Ses affaires prospèrent. S'il laisse des grandes compagnies étrangères refaire le réseau routier, il a confié à sa petite société de travaux publics la réfection de plusieurs axes routiers de la capitale.
Outre Tiko, pour l'agroalimentaire, le président a deux sociétés de travaux publics, Alma et la Compagnie de construction malagasy, un réseau de magasin de gros, Magro, une petite compagnie aérienne,
Tiko-air.
On lui prête aussi des activités dans l'hôtellerie. Mais personne ne peut donner le détail de ses activités. Selon un rapport de l'organisation non gouvernementale suisse Swisspeace, Tiko serait exempté de taxes et Magro pourrait importer du riz sans droits de douane. La plupart des membres de son parti, le TIM (Tiako i Madagasikara J'aime Madagascar) sont des cadres de ses entreprises.
L'opposition s'insurge contre ce mélange des genres, accusant Marc Ravalomanana de conflit d'intérêts. "On glisse vers une république bananière chrétienne" , estime Alain Ramaroson, l'un des leaders de l'opposition. "Les autres chefs d'entreprise sont face à une concurrence déloyale. On est plus à Madagascar, on est à Tiko-land, et le chef de l'Etat s'adresse au peuple comme à ses employés" , poursuit cet homme d'affaires. "C'est un cambrioleur, comme d'autres chefs d'Etat africains, à la différence qu'il est un véritable homme d'affaires. Ce n'est pas seulement un prédateur. Pour que ses affaires prospèrent, il faut que le pays prospère. Finalement, ce n'est pas si mal" , lâche un grand négociant en vanille de l'ouest du pays. Selon un des bailleurs de fonds de la Grande Ile, il est même arrivé à Marc Ravalomanana, à l'époque où il était maire de la capitale, de piocher dans les caisses de son entreprise pour faire avancer des projets municipaux.
Malgré la croissance économique, les grands chantiers, les améliorations dans le système scolaire et celui de la santé, le pays reste dans une extrême pauvreté. L'inflation, en particulier l'augmentation des prix de l'essence et du riz, a aggravé encore les conditions de vie dans les villes où s'entassent toujours des centaines de milliers de miséreux.
Fabienne Pompey
Article paru dans l'édition du 21.07.05
All Africa.com 21/07/05
Signature d'accords entre les É.-U. et Madagascar à Antananarivo
Accords entre les ministères de l'agriculture de ces deux pays
Le ministre de l'agriculture des États-Unis, M. Mike Johanns, et le ministre malgache de l'agriculture, M. Harison Randriarimanana, ont signé le 16 juillet, à Antananarivo, un accord « Des vivres pour le progrès », ainsi qu'un mémorandum d'accord destiné à accroître les échanges commerciaux de produits agricoles entre les États-Unis et Madagascar et l'assistance technique dans le domaine agricole.
Dans l'allocution qu'il a prononcée lors de la cérémonie de signature à laquelle assistait le président de Madagascar, M. Marc Ravolomanana, et d'autres dignitaires malgaches, M. Johanns a déclaré que l'accord « Des vivres pour le progrès », dont le montant s'élevait à 10 millions de dollars, portait sur la livraison à Madagascar de 15.000 tonnes de soja, 3.000 tonnes de blé et 500 tonnes de lait en poudre écrémé qui devaient être vendus sur le marché local. Le produit de la vente, a-t-il indiqué, doit servir à créer un ensemble de statistiques nationales relatives à l'agriculture, à mettre en place un programme de distribution de lait dans les écoles et à financer le renforcement des capacités.
Le ministre américain de l'agriculture a déclaré que Madagascar était aussi le premier État à bénéficier d'une aide financière du Compte du millénaire (110 millions de dollars sur une période de quatre ans) destinée à aider les ruraux à améliorer leur productivité et leur revenu.
Il a en outre indiqué que son ministère avait de bonnes relations de travail avec Madagascar dans des domaines tels que l'évaluation des risques phytosanitaires et la foresterie et que l'objectif était d'accroître les échanges entre les deux pays.
Les bourses Cochran, qui permettent à des Malgaches de suivre une formation de courte durée aux États-Unis dans le domaine agroalimentaire, constituent un autre programme en faveur de Madagascar, a-t-il dit. « Les premiers boursiers Cochran de Madagascar sont partis aux États-Unis en juin afin d'évaluer les possibilités du marché américain et de se mettre en rapport avec des acheteurs américains. »
Le Service des forêts des États-Unis collabore aussi avec le gouvernement malgache à l'élaboration d'un plan d'action national destiné à réduire le rythme du déboisement dans ce pays.
« Tous ces programmes, a souligné M. Johanns, font partie intégrante des mesures prises par les États-Unis afin d'établir un partenariat solide et durable avec le peuple malgache. »
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