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a les yeux braqués sur Madagascar ...


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Big News...
Londre
organisera les jeux Olympique 2012 ... (Le
Monde 06/07/2005)
Après avoir examiné les candidatures de cinq villes – Paris, Moscou, New York, Londres et Madrid –, les 113 membres du Comité international olympique (CIO)
à Singapour ont choisi Londres, mercredi,pour organiser les Jeux olympiques d'été
2012.AP/JANE MINGAY
Bertrand Delanoë : "Ce qui nous fait perdre c'est le
fair-play"
TF1 06/07/2005
Bertrand Delanoë a ensuite précisé ses propos :
"Hier (mardi), quand je montais dans ma chambre me coucher, il y avait des gens qui descendaient de rendez-vous successifs avec le Premier ministre Blair et le patron de la candidature, Sebastian Coe. J'avais pas compris que c'était ça, moi, j'avais compris qu'il fallait le meilleur dossier, le meilleur état esprit et je crois qu'une immense majorité du CIO a plutôt un peu pensé ça de Paris". "Ce qui nous fait perdre c'est le fair-play", a asséné le maire de Paris qui s'est interrogé sur le fait qu'il ne faille "pas être fair-play pour gagner une compétition du
fair-play".
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Les membres du Comité international olympique ont choisi la ville de Londres, plutôt que Paris, pour organiser les Jeux d'été de 2012, mercredi 6
juillet |
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Edito
de LaComm' 1er juillet 2005
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Exposition de Peinture.
Jubile JM Razanatefy.
A
16 ans, sa soeur lui offrit ses premiers ustensiles de peinture, depuis
il en a fait son art.
Cela fait 50 ans qu'il peint , couche et grave paysages, natures mortes
et portraits, au couteau ou au pinceau, sa source d'inspiration est
Madagascar, d'où le thème de son Jubilé.
Et comme le dit si bien un article de presse, Jean Michel RAZANATEFY est
un artiste qui monte... qui monte.
Malgré son talent, Jean Michel Razanatefy tend toujours à faire évoluer
sa peinture, et peint actuellement en tandem avec DE LYSE au couteau, en
France ils sont les initiateurs de cette technique.
Mondy
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Sous
le haut patronage de son Excellence Madame Yvette RABETAFIKA- RANJEVA.
Ambassadeur Représentant Permanent de la République de Madagascar
auprès de l'UNESCO. (Espace
Harmattan, du 23 juin au 05 juillet au 21 rue des Ecoles
75005 Paris )
...Tout sur l'expo
cliquez-ici >>
TF1
08 juillet 2005
Londres frappé : au moins 50 morts
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Quatre attentats ont eu lieu ce matin dans le métro et dans le réseau de bus de la capitale anglaise. Le dernier bilan fait état de 50 morts et plus de 700 blessés. Tony Blair a affirmé que les auteurs "agissent au nom de l'islam".
Après le 11 mars de Madrid, le 7 juillet de Londres. Le scénario de l'action terroriste qui a frappé Londres jeudi matin ressemble en effet à celui du 11 mars 2004 à Madrid : des explosions quasi-simultanées dans les transports en commun au moment de l'heure de pointe.
Pour l'instant, le bilan des quatre attentats -et non sept comme indiqué dans un premier temps-, dont les trois premiers perpétrés en moins de vingt-sept minutes dans le métro, est encore incertain : le dernier bilan officiel fait état de 37 morts mais le ministre de l'Intérieur français a déclaré jeudi soir qu'il y avait pour le moment 50 morts et plus de 300 blessés dont 50 dans un état très grave. Le ministre de l'Intérieur a indiqué avoir parlé "deux fois aujourd'hui, dont la dernière il y a une demi
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heure" avec son homologue britannique Charles Clarke.
Selon lui, il y aurait deux Françaises blessées. Les explosions "portent la marque du réseau Al Qaïda", a déclaré Jack Straw, chef de la diplomatie britannique. "Les vérifications sont en cours".
Au moins sept personnes ont trouvé la mort dans la première explosion, survenue vers 8h50, heure de Londres (9h50 à Paris), près de la station de métro de Liverpool Street, dans le quartier financier de la City. 21 ont été tuées à King's Cross et au moins 7 autres dans la station de métro d'Edgware Road. L'explosion qui a eu lieu dans un autobus à Woburn Square, près de Russell Square, a fait également deux victimes. Certaines sources, notamment les médias britanniques, font quant à elles état de plus de 40 morts.
Blair : "au nom de l'islam"
Un peu plus de trois heures après la première explosion, la piste terroriste a été confirmée par Tony Blair dans une déclaration télévisée. "Quoi qu'ils fassent, les terroristes ne réussiront jamais" a dans un premier temps lancé le Premier ministre britannique, qui s'exprimait à Gleneagles, où se tient le sommet du G8 et des pays émergents.

Blair, entouré de Bush et Chirac |
Une heure plus tard, entouré des autres
participants, notamment George W. Bush à sa droite et Jacques Chirac à sa gauche, il a lu une déclaration signée de tous les participants. "Ce n'est pas une attaque contre une nation, mais contre toutes les nations et le monde civilisé" a déclaré Tony Blair solennellement. "Nous condamnons ces attentats barbares. Nous sommes unis dans notre détermination à affronter et à défaire le terrorisme" ajoute le texte.
Tony Blair qui s'est rendu à Londres avant de retourner en Ecosse pour la poursuite du sommet, s'est montré plus direct sur la piste à suivre : "Nous savons que ces gens agissent au nom de l'islam" a-t-il affirmé, soulignant que les responsables des attentats "doivent être amenés devant la justice". |
(photo : le bus touché par une explosion à Tavistock Square)
Tribune
07 juillet 2005
Evénement : J.O.2012
: Le C.I.O. préfère Londres
Le choix du comité international olympique s’est porté sur Londres pour accueillir les jeux olympiques d’été 2012. La capitale britannique est ainsi devenue la première ville de l’histoire olympique à accueillir pour la troisième fois l’événément. Après avoir éliminé tour à tour, Moscou, New York et Madrid, les membres votants du C.I.O. réunis pour l’occassion dans un grand hôtel de Singapour, devront choisir entre Londres et Paris. En récoltant 54 voix, le premier s’est adjugé de l’organisation des jeux en 2012 au détriment du second qui n’a obtenu que 50 voix. Pourtant, la ville de Paris avant les scrutins, puisqu’il y avait quatre tours, a eu la faveur des pronostics mais au fur et à mesure du verdict des urnes qui a porté à chaque tour Londres en tête, l’optimisme des Français s’est estompé. Néanmoins à la manche décisive, ces derniers espéraient toujours bénéficier le report des voix des membres latins qui apparement ont jeté leur dévolu à la candidature de Madrid au tour précédent mais à la déception du camp français, les Anglais récupérent les voix tant convoités. Les supputations vont bon train pour tenter d’expliquer la victoire de Londres, pour les uns, sa puissance financière avait pris le dessus tandis que d’autres affirment que c’est grâce en partie à l’agressivité des Anglais durant la campagne de promotion. La réponse sera connue dans les prochains jours.
La déception française
“Le Comité international olympique a attribué les jeux Olympiques d’été 2012 à Londres”. Cette phrase lancée par le Président du C.I.O., Jacques Rogge, a sans doute causé une énorme déception à des millions de Français. La candidature de Paris, leur capitale, a été une fois de plus rejeté par la majorité des votants du C.I.O. au profit d’une autre capitale qui, pourtant avait déja eu l’honneur d’héberger deux fois les jeux olympiques. D’un simple athlète au ministre français des sports en passant par le Maire de la ville, tous ne se remettaient pas du rejet comme en témoigne leurs réactions sur Eurosport:
- Daniel Constantini: Ancien entraîneur de l’équipe de France de handball : “Je suis catastrophé. Je suis déçu pour une ville qui n’a pas les Jeux et ne les aura peut-être jamais. Je ne comprends pas”.
- Henri Sérandour: Président du comité national olympique français:”je suis déçu pour les millions de dirigeants-éducateurs du mouvement sportif français”, s’est étonné des reports de voix : “Je suis totalement surpris. Je pensais que les pays latins qui avaient soutenu Madrid, seraient revenus en force sur Paris”.
- Tony Parker: “Ça fait trois fois qu’ils refusent les JO à Paris. Franchement, on avait mis le paquet. On pensait si on les a pas là, on les aura jamais”.
- Thierry Rey: Ancien champion olympique de judo et membre du comité Paris 2012: “On ne comprend pas. On a pris un coup de massue. On aura tout fait. Que peut-on faire de plus ?”
- Guy Forget: “Je suis très déçu. J’y croyais à 200%. J’étais convaincu qu’on allait gagner. Tous les gens qui étaient motivés, sportifs et hommes politiques, qui s’étaient investis avec beaucoup d’ambition et de coeur, ne doivent rien regretter. C’était une belle campagne. Ils peuvent être fiers”.
Par contre, quelques personnalités du milieu sportif français essaient de mettre de l’eau dans le vin de la déception collective.
- Bertrand Delanoë: Maire de Paris “Tout ce qui s’est fait de grand, de fort, de généreux durant cette candidature va rester. Il n’est pas possible qu’on perde un élan aussi grand en faveur des sportifs et des sportives. Je mettrai mon énergie pour qu’on se relève de cette épreuve”.
-Didier Deschamps: “Je pense d’abord aux gens qui se sont impliqués, qui ont oeuvré depuis de longs mois pour faire de Paris la plus belle des candidatures. Mais il faut l’accepter, c’est l’olympisme, le fair-play. Il faut féliciter Londres”.
- Jean-Claude Killy: “Maintenant on va attendre que la poussière retombe, il faudra qu’on trouve des gens courageux pour se relancer dans une autre aventure comme celle-ci”.
Mais quoiqu’il en soit, des athlètes français seront présents à Londres en 2012.
- Recueillis par Rata
Express
Mada 05 juillet 2005
Tourisme - Les baleines débutent leur festival
Les baleines ont déjà commencé leurs exhibitions à Sainte-Marie.
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Elles sont là ! Les baleines qui font le charme de Sainte-Marie sont déjà dans le lagon. Selon des informations recueillies auprès des hôteliers de l'île, elles sont arrivées un peu en avance cette année. “Le réchauffement de la terre y est pour quelque chose”, avancent les opérateurs, “Elles viennent à Sainte-Marie grâce à la température de l'eau favorable à leur reproduction”.
Ces grands mammifères constituent l'une des attractions de l'île. “Il s'agit de l'un des rares endroits du moment où l'on peut voir d'aussi près les baleines”, confie Gilbert, un
Saint-marien. Leur venue coïncide avec la haute saison touristique.
“Nous enregistrons à l'heure actuelle une nette augmentation des réservations”, commente un hôtelier de la place. D'une manière générale, l'accroissement cette année est de 30 %. Le chiffre est appuyé par celui des voyageurs à destination de Madagascar.
Les initiatives entreprises pour relancer le tourisme semblent porter leurs fruits. Sainte-Marie |
est la deuxième destination touristique de Madagascar après Nosy
Be. L'île a une capacité d'accueil d'environ mille lits. Les opérateurs touristiques locaux s'organisent déjà pour préparer la saison touristique. La liaison Toamasina-Sainte-Marie est assurée, depuis le 1er juillet, par une nouvelle compagnie aérienne. La liaison maritime entre Soanierana-Ivongo et Sainte-Marie est effectuée en moins d'une heure et demie tandis que le transfert entre Toamasina et Soanierana-Ivongo se fera en car.
D'un autre côté, des travaux d'extension sont actuellement en cours dans l’aérogare de l'aéroport Sainte-Marie. Son aménagement intérieur est aussi amélioré en vue d'accueillir des vols internationaux et régionaux, réguliers et directs, en provenance notamment de l’île de la Réunion. L’inauguration de l’aérogare est prévue pour la fin novembre 2005. Deux vols supplémentaires viendront s'ajouter aux sept vols hebdomadaires déjà opérationnels.
Un partenariat public-privé prépare activement la quatrième édition du Festival des baleines de l'île Sainte-Marie (Febis). Il s'agit d'une manifestation culturelle destinée à attirer les touristes. Le maire de la commune urbaine de l’île, Tsivatou Désiré, annonce un programme alléchant du 18 au 21 août.
Doda Andrianantenaina
Wanadoo.mg
06/07/2005
Le maire Pety Rakotoniaina fait le bilan de son voyage en France
Le Maire de la commune urbaine de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina a présenté à la presse le bilan de sa visite qui a duré une vingtaine de jours en France, à la tête d’une délégation. Il est revenu d’après sa déclaration, avec l’assurance de plusieurs aides en donations dont 1 ambulance, 1 véhicule utilitaire pour le service, 1 engin type Poclain et de camions pour les travaux publics, d’une trentaine d’ordinateurs en passant par des conventions de partenariat. Un voyage qualifié de positif conclu par une prochaine visite du maire de Lyon à Fianarantsoa.
Pety Rakotoniaina © dts
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Cette mission à l’extérieur n’exclut cependant pas ses responsabilités en tant que Chef de l’exécutif. Ainsi, d’après certaines informations dont une est vérifiée puisqu’elle relève d’un aveu (qui est la reine des preuves) d’un responsable sous son administration, le Maire aura à répondre de sa gestion financière au sein de cette collectivité.
IFPB
Une intense campagne de sensibilisation quant au paiement de l’impôt foncier sur les propriétés bâties
(Ifpb) s’est déroulée sur plusieurs radios locales. L’objectif étant d’augmenter les recettes, les pressions se présentaient sous divers aspects (on semble traduire l’augmentation du taux de pression fiscale par une autre forme de pression comme on confond Premier magistrat de la ville avec des magistrats de siège au tribunal). Les contribuables étaient obligés de s’acquitter de leur devoir dans les plus brefs délais. Pour faciliter les paiements, la commune a installé des bureaux en |
dehors de la Mairie et a même assuré des permanences afin de résorber les longues files qui se produisaient devant les caisses.
SANS RECUS REGLEMENTAIRES
Mais ce qui est gravissime c’est le fait qu’aucun reçu officiel réglementaire n’est remis aux contribuables qui viennent de payer leur dû. Plusieurs réclamations ont été entendues à cet effet. La propriétaire de la maison que nous louons a déclaré qu’en février elle a payé son impôt sans avoir obtenu un reçu réglementaire, le 6 mai dernier elle est revenue pour s’acquitter d’une autre tranche. Bis répétita, aucun reçu.
L’AVEU
Ce témoignage révélé par notre propriétaire pouvait faire l’objet d’une contestation sans cet aveu déclaré par un responsable des impôts de la commune urbaine, le 7 avril 2005 à 19 h 30 dans une émission de Tiana Rakotoarimanana journaliste à la radio
Mbs. Il a reconnu que des contribuables n’ont pu avoir des reçus en contrepartie de leur paiement. La raison que ce responsable a avancée au cours de l’émission est la présence de difficultés au niveau de la commune
(misy fahasahiranana).
UN CONSEIL MUNICIPAL AMORPHE
Pour avoir une idée plus précise sur la sitation, nous avons pu joindre par téléphone un responsable qui a requis l’anonymat. En tout cas, il a été très clair : «Je me suis rendu dans une réunion des membres du Conseil municipal (Cm). J’ai cité dans cette assemblée les textes donnant pouvoir de contrôle au Cm sur les activités de l’exécutif. Il ne s’agit pas uniquement d’un droit à exercer mais d’un devoir en prévention de possibles dérapages». Y a-t-il eu contrôle depuis cette rencontre ? Dans le cas contraire, peut-on qualifier les membres du Cm de complices puisque qui ne dit rien ou qui ne fiait rien consent ? A signaler que cette assemblée est composée en majorité de Tim plus les indépendants.
DES MILLIONS QUELQUE PART
Autre information qui reste à vérifier cependant, c’est celle qui nous vient d’un membre du Cm selon laquelle il existerait des recettes (?) qui s’élèveraient à plusieurs millions de francs et qui ne seraient pas versées dans les caisses de la commune. Il n’est pas possible que le bureau permanent ne soit pas au courant, selon toujours notre source. On attend toujours une réaction de l’assemblée. Enfin, on vient d’apprendre que le budget alloué au déplacement de la délégation en France n’aurait pas eu l’aval du Cm et qu’une réunion extraordinaire sera provoquée incessamment à cet effet.
JOUER LES MARTYRS
Face à cet état de choses, il est tout à fait normal que le Bianco fasse son travail. Ce n’est nullement une menace adressée à qui que ce soit et ce n’est pas une raison pour certains de jouer et de faire les martyrs en utilisant les médias.
Recueillis par Victor Otonia ©Les nouvelles
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Madagate
08/07/2005
1 077 Malgaches demandeurs d’asile en France
Depuis la crise de 2002:1 077 Malgaches demandeurs d’asile en France
Madagascar n’est pas considérée par la France comme un pays sûr en matière des droits de l’homme et de la démocratie. C’est, étrangement, l’un des constats qu’on peut faire après la publication, la semaine dernière, par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) de la liste de 12 nouveaux pays déclarés « sûrs » (Bénin, Bosnie, Cap-vert, Croatie, Georgie, Ghana, Inde, Mali, Maurice, Mongolie, Ukraine).
Chez nous, cette liste, qui a été très commentée sur Radio France Internationale (RFI), vendredi, a suscité des réactions assez critiques. Les uns s’offusquaient que la Grande Ile n’ait pas été choisie dans la liste alors que dans d’autres pays tels le Bénin, le Ghana ou le Mali continuent de pratiquer l’excision que toutes les organisations des droits de l’homme condamnent. On remarque également que le Sénégal n’est pas aussi « sûr » que cela, à cause de la crise de la Casamance qui perdure. Ces remarques sont d’ailleurs partagées par la Coordination française pour le droit d’asile qui comprend des associations, comme le Secours catholique français, la Ligue des droits de l’homme, la section française d’Amnesty International…
Touchés sans doute dans leur fierté, certains renient surtout la conclusion découlant du choix des pays « sûrs » en se référant à la dernière enquête de l’Instat (institut national de la statistique) sur la démocratie à Madagascar. Cette étude conclut : « Fin 2004, 62 % des Tananariviens déclaraient que le champ de la démocratie avait progressé depuis la crise, contre moins de 4 % qui étaient convaincus du contraire ». Globalement favorables en indiquant qu’ « entre avril 2003 et septembre 2004, le jugement positif sur le fonctionnement de la démocratie s’est sensiblement amélioré de 73 à 78 % », les résultats de cette étude recèlent toutefois des indices qui seraient très significatifs.
Ainsi, « le diagnostic des Tananariviens sur son fonctionnement réel à Madagascar est plus nuancé. En effet, ils ne sont plus que 16% à considérer que la démocratie fonctionne très bien ». Les deux principaux indicateurs qui handicapent l’image mais aussi la pratique démocratique dans le pays sont, selon l’Instat, le non-respect de « l’égalité devant la loi » (« moins de 30 % des citoyens pensent qu’elle est effectivement assurée ») et l’image négative des hommes politiques accusés de ne penser qu’à leurs intérêts personnels (les trois quarts de la population ont cette perception).
Rien que le non-respect de l’égalité devant la loi qui suppose l’inexistence d’une justice équitable aurait sans doute suffi à l’OFPRA pour n’intégrer pas encore Madagascar comme pays « sûr ». Une conclusion qu’on devrait en tout cas positiver. En encourageant par exemple les responsables à asseoir une véritable démocratie avec, entre autres, la fin de l’impunité en instituant la Haute cour de Justice. Sinon, ceux qui pour des raisons qu’on soupçonne souhaitent assouvir leurs ambitions personnels, qu’ils se réjouissent que Madagascar ne soit pas un pays « sûr » pour cet office français : au cas où, les portes pour une demande d’asile en France, demeurent
Contrairement aux interprétations, les ressortissants des pays dits « sûrs » ne sont pas, en effet, privilégiés en matière de demande d’asile : leurs demandes seront tout simplement traités en priorité avec de très fortes chances d’être rejetées, leur pays étant déjà jugé respectueux des droits de l’homme et de la démocratie.
Bref, nos concitoyens se sentant harcelés, sont éligibles à une demande d’asile en France sans que cela puisse dire qu’ils vont bénéficier automatiquement de la clémence française. Depuis la crise 2002, 1077 demandes d’asile ont été enregistrées par l’OFPRA émanant de ressortissants malgaches. En 2002, ils étaient 302 au total et seulement moins de 5 décisions ont été prises. En 2003, 407 nouvelles demandes dont 102 pour des mineurs ont été enregistrées mais 34 seulement ont été acceptées dont 5 après recours. En 2004, 303 nouvelles demandes dont 52 pour des mineurs sont déposées mais 50 réponses ont reçu une réponse favorable.
D’après les statistiques, il n’y eut aucune demande d’asile émanant de ressortissants malgaches depuis 1995 jusqu’à 2001 où le début de la crise a sans doute décidé 58 compatriotes à demander à être sous la protection de la France. Cette évolution est-elle un bon ou un mauvais signe de la démocratie ?
[ Posté par : lagazette-dgi.com
Express
Mada 06/07/2005
Cinéma et promotion touristique -
"Coast to Coast…" dans le sillage de "Madagascar"
La Grande île séduit de plus en plus les cinéastes. Après DreamWorks, c'est une maison de production indienne qui va réaliser un film qui aura pour cadre Madagascar.

Kamal
Sidhu, vedette de "Coast to coast Madagascar" |
La promotion de Madagascar à travers le cinéma continue.
"Coast to Coast Madagascar" prend le relais de "Madagascar", le film d'animation produit par
DreamWorks. Ce nouveau film documentaire et d'animation réalisé par la société indienne Pug Maark Production en collaboration avec le ministère de la Culture et du tourisme malgache, sera le prochain support publicitaire pour promouvoir la destination Madagascar.
"Ce film est une suite logique au dessin animé "Madagascar", qui a été couronné de succès à travers le monde", annonce Jean Jacques
Rabenirina, ministre de la Culture et du tourisme, durant la présentation officielle du projet, dans son ministère à
Tsimbazaza, hier. Ajoutant, juste en passant que "Madagascar" sera bientôt diffusé au palais présidentiel
d'Iavoloha.
"Le film "Coast to Coast Madagascar" durera environ deux heures et comportera quatre épisodes", détaille Ashtar
Sayed, représentant de Pug Maark Production. Le scénario est simple : une touriste qui vit à
New-York, après avoir vu l'affiche du film "Madagascar" de Steven Spielberg, décide de se rendre dans le pays en question, à des fins de découverte. Durant son voyage programmé, elle aura à dévoiler divers aspects de la Grande île, dont la culture, les us et les coutumes, les sites touristiques,
etc |
La première à Madagascar.
Le tournage, qui se déroulera dans la capitale, dans le grand Sud de Madagascar, à Toliara, dans l'est du pays, à Sainte-Marie et à Tamatave, dans le nord, à Sambava , et à Nosy
Be, commencera à partir de la seconde quinzaine du mois d'août et durera environ trois semaines. "La contribution du ministère consiste à indiquer les sites touristiques les plus importants sur ces axes. Deux personnes du ministère collaborent d'ailleurs avec l'équipe du Pug Maark Production", déclare Ashtar
Sayed.
Il n' y aura qu'une seule actrice dans le film, l'Indienne Kamal
Sidhu, qui a à son actif une dizaine de films. L'équipe de réalisation, par contre, comptera quatorze membres, dont sept Malgaches, parmi lesquelles Dominique
Randrianarivony. Les matériels de l'équipe seront fournis par la société Digital Development Communication.
La première diffusion du "Coast to Coast Madagascar" aura lieu au mois d'octobre. "Et ce sera à Madagascar !", annonce presque triomphalement Colby
Gottert, directeur de Digital Development Communication. Par la suite, il sera diffusé sur toutes les grandes chaînes de télévision du monde entier dans cinq langues : français, anglais, chinois, arabe et… malgache.:
Vavah Rakotoarivonjy
|

Colby
Gottert, un des responsables de la réalisation de "Coast to Coast Madagascar", hier au ministère de la Culture et du tourisme. |
La
Gazette 05/07/2005
A l’occasion du séjour de M. Chirac à Mahajanga:L’université est fermée
Comme nous l’avons déjà annoncé dans nos colonnes (“La Gazette” du 2 juillet), les autorités malgaches veulent à tout prix que le séjour de Jacques Chirac se déroule sans anicroche. Tout a été étudié, jusqu’aux moindres détails, afin que le voyage dans l’île du président français ne soit pas entaché par un quelconque incident.
En somme, l’objectif principal de la classe dirigeante malgache est de faire en sorte que ce déplacement soit… politiquement correct.
Aussi, dans le cadre de la visite de M. Chirac à Majunga, du 2I au 22 juillet, toutes les précautions ont été prises, et une cellule spéciale vient même d’être mise en place, composée notamment du PDS et du chef de région. Première mesure : la fermeture, depuis le 1er juillet et jusqu’à nouvel ordre, de la faculté des sciences de Majunga. Motif non avoué : des étudiants pourraient manifester à l’occasion de l’arrivée du président français. Une décision qui a évidemment surpris les étudiants et les enseignants, car le calme, après les quelques échauffourées du mois dernier, est rétabli au sein de cette université.
Néanmoins, selon, paraît-il, les renseignements généraux de la police, un “noyau dur” aurait l’intention de descendre dans la rue à cette occasion, non plus pour réclamer le paiement des bourses, mais afin d’attirer l’attention sur leurs conditions de vie dans le campus. D’après des rumeurs, des pancartes seraient brandies, demandant la libération des prisonniers politiques…
Cette initiative de fermer la faculté des sciences, qui compte quelque 1 100 étudiants, est accompagnée d’une autre mesure sonnante et trébuchante : ils vont recevoir le reliquat de leurs bourses d’ici le 10 juillet, date à laquelle ils devront impérativement vider les lieux. Les autorités locales souhaitent ainsi, sans le dire ouvertement, qu’ils rentrent chez eux…
Seuls les trente étudiants de l’école dentaire sont autorisés à y rester. Ceux-ci, dit-on, ne représentent aucun risque… pour le bon déroulement du séjour majungais de la délégation présidentielle française.
Pour une visite de moins de 24 heures de Jacques Chirac dans cette ville, voilà donc qu’on sacrifie plus de mille étudiants, pourtant en pleine préparation des examens. Sous prétexte qu’ils constituent un danger. Mais quel danger, vu l’établissement d’un impressionnant dispositif policier ?
En tout état de cause, M. Chirac aura l’occasion de s’entretenir avec des leaders de l’opposition, durant son passage à Antananarivo, comme l’avait fait François Mitterrand lors de sa visite dans l’île, en juin 1990. En effet, ce dernier avait reçu, malgré les réticences des tenants du pouvoir en place, une délégation anti-ratsirakiste à la Résidence de France, à Ivandry. Il s’agissait, entre autres, du pasteur Richard Andriamanjato, Marson Evariste, Manandafy Rakotonirina...
Rappelons que le fameux “Discours de La Baule” au cours duquel François Mitterrand devait conditionner l’octroi des aides aux pays africains par l’instauration de la démocratie, a donné des ailes aux opposants malgaches de l’époque qui s’étaient regroupés au sein d’un mouvement, dénommé “Alliance démocratique”.
Jacques Chirac suivra-t-il l’exemple de son prédécesseur, en acceptant de rencontrer l’opposition au régime de Ravalomanana ? Rien n’est sûr. En fait, l’opposition actuelle n’est pas encore assez organisée ni structurée. Malgré les résolutions de la “Conférence nationale” d’Andoharanofotsy, qui a abouti à la consécration d’Alain Ramaroson, les diverses entités (CRN, SPDUN, RFN…) sont loin de parler d’une seule voix.
Quoi qu’il en soit, à chaque visite d’un chef d’Etat français dans n’importe quel pays, celui-ci demande régulièrement, par le biais d’une note verbale, à son homologue, l’élargissement des personnalités politiques incarcérées ou exilées. Une demande qui est cependant rarement suivie d’effets, surtout en Afrique. Sauf pour le
commandant Richard Andriamaholison, libéré quelque temps après la visite de François Mitterrand à Antananarivo. Est-ce l’exception qui confirme la règle ?
En tout cas, c’est dans la fébrilité que le pouvoir attend la venue de Jacques Chirac, le troisième chef d’Etat français, depuis le général de Gaulle, à effectuer un voyage officiel à Madagascar. Seul Valéry Giscard d’Estaing a snobé la Grande Ile, préférant visiter son “ami” l’empereur Bokassa, en Centrafrique.
Franck Raharison
Nosintsika
06/07/2005
FEATURE-Loggers cut Madagascan rainforest with impunity
Le pillage des forêts malgaches
: Des milliers d'espèces sont menacées par l'abattage illégal des
arbres(05/07/2005)
Lorsque les forestiers ont débarqué pour tronçonner des ébéniers vieux de plusieurs siècles dans leur "bois sacré", les villageois d'Ankalontany ont compris que quelque chose clochait. Mais ils n'ont pas su comment s'opposer à cette entreprise de déforestation illicite. "Des étrangers sont venus et ont commencé à abattre du bois d'ébène sans autorisation. Ils ont pris tout ce qu'ils convoitaient", raconte le chef de village, Justin Zara, en désignant les coupes claires pratiquées dans la forêt de la grande île de l'océan Indien.
Un cartel de forestiers
Les écologistes affirment que ce genre d'incident est courant à Madagascar, où les forêts pluviales, qui abritent l'une des faunes et des flores les plus riches de la planète, sont en déclin.
En juin, les gendarmes ont saisi 520 tonnes de bois dur coupé de manière illicite dans deux ports de la région de Sava, dans le Nord-Est. La cargaison était probablement destinée au marché chinois. Les autorités malgaches soupçonnent une opération de grande envergure pilotée par un cartel de forestiers désireux d'exporter ce bois.
Pour Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, les enjeux sont élevés.
L'exploitation forestière sauvage, la production de charbon de bois et la pratique traditionnelle consistant à brûler les terres agricoles pour les fertiliser menacent de faire disparaître des milliers d'espèces animales et végétales endémiques.
Les lémuriens en danger
Il s'agit notamment de centaines d'espèces d'oiseaux, d'insectes, de caméléons et des célèbres lémuriens, ces mammifères primates proches du singe, qui ressemblent à des peluches, et n'existent que sur l'île.
Au prochain sommet de Gleneagles (Ecosse), le G8 se contentera vraisemblablement, selon un avant-projet de déclaration, de lancer un appel contre l'exploitation illégale des forêts pluviales.
Tim Cocks / Reuters 04 Jul 2005 01:05:18 GMT
Source: Reuters By Tim Cocks
ANKALONTANY, Madagascar, July 4 (Reuters) - When loggers came to hack up centuries-old ebony trees from their sacred forest, the people of Ankalontany village knew something was wrong.
They just didn't know how to stop it.
"Some strangers from outside our village came here. They started cutting ebony and they clearly had no right," said village chief Justin Zara, gesturing towards dead branches and freshly-cut tree stumps deep in the Madagascan rainforest.
"We asked for their authorisation but they said they didn't have to show us papers. They said they had police clearance and we can't stop them. They just took what they wanted."
Environmentalists say such scenes are common in Madagascar, a huge Indian Ocean island whose dwindling rainforests shelter some of the world's most treasured
wildlife.
Last month police seized 520 tonnes of illegally logged hardwood from two ports in the northeastern Sava region after receiving tip-offs from local leaders in Ankalontany and elsewhere. Madagascan authorities suspect a major operation by a logging cartel seeking to export the wood.
Campaigners had hoped the scourge of illegal logging would be high on the agenda in this month's G8
summit.
But the Group of Eight rich nations have failed to heed calls for tough moves on illegal logging and will issue only a mild call for action at their meeting in Gleneagles, Scotland, according to a leaked
draft.
G8 president Britain had been pushing for concerted action -- including new international laws -- to curb an illicit trade worth $15 billion
annually.
But under pressure from the United States, the summit will simply commit the group to voluntary actions "with each country acting where it can contribute most effectively".
DYING WILDERNESS
The stakes are high for Madagascar.
Illegal logging, charcoal burning, and traditional "slash-and-burn" agriculture threaten to wipe out the thousands of plant and animal species found only in its rainforests.
The island's treasures include hundreds of birds, insects, chameleons and lemurs -- a cuddly primate found only in Madagascar and a distant relative of humans.
In an effort to halt the retreat of Madagascar's wilderness, President Marc Ravalomanana pledged to increase protected nature reserves to six million hectares (14.83 million acres) from 1.7 million (4.20 million acres) at a World Parks Congress in South Africa in 2003.
Last year, he slapped a ban on all logging for export pending the creation of the new protected zones. However, conservationists say little has been done to enforce the ban.
"There are a number of current rules disallowing logging concessions in Madagascar," said Frank Hawkins, country head of Conservation International.
"(But) it is taking a long time to get these rules (enforced). In many places the capacity for control is missing."
Ankalontany's villagers said they felt powerless to stop loggers. Laurent Tutu, president of the forest association of Ankalontany, said the cutting of ebony is taboo in traditional Sakalava culture.
"It is sacred wood. We don't even use it for building houses. Nobody cuts it except the priests who conduct traditional ceremonies with staffs made of ebony," he said.
"It hurts us to see our trees cut like this. The forest loses its
personality."
But conservation groups say locals sometimes facilitate logging, sorely tempted by pay-offs. Poverty is severe in rural Madagascar and extra money is often essential for food.
"(Logging) benefits very few people. The local people who are employed earn little money. Ninety percent of the revenue doesn't stay in the community," said Hawkins.
Hawkins said logging opens up the canopy to invasive species, fires and human pressure.
"The secondary impacts of logging are much more important than the logging," he said. "The forest dries out and is vulnerable to fire. People come in and hunt the animals. Very often the forest ends up disappearing
completely."
CHINA LINK
Madagascan authorities say the recently-seized wood was on its way to China, the second largest maker of industrial timber and a major destination for illicit hardwood.
"We do not know the companies nor the people (involved), but we can see from the documents obtained by customs officials that (it) is destined for China," Sava regional head Paulin (only name) told Reuters.
The Environment Ministry says traffic in the region is being monitored more closely in an effort to crack down on
loggers.
But with much of the island's rainforest already gone, environmental groups say time is running out.
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