Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 3 juillet 2005

BigNews. - Madagascar à l'Affiche  ... 

1.Edito: Exposition de Peinture. Jubile JM Razanatefy. (LaComm')

2. le président malgache s’apprête à participer au Sommet de l’UA(wanadoo.mg)

3. Maurice: Internet gratuit à la Poste (Les Nouvelles)

4. Deux femmes malgaches parmi les nominés au Prix Nobel de la Paix (Les Nouvelles)

5. Célébration du 45ème Anniversaire de l'indépendance malgache à Dakar (Sobika) 

6.Transports ferroviaires : la Banque mondiale sauve Madarail (wanadoo.mg)

7.Route - “Petit Boulevard” devient “Boulevard de l'Europe” (Express)

8.Madagascar en tête d'affiche (Jeune Afrique)

9.Comment.... No Comment...

10. La presse et les médias : Madagascar (Malango.net)

11. Burkina-Madagascar : les premiers pas d'une amitié (AllAfrica)

12. Remise de peine pour Lahady Samuel et Victor Hong (Midi)

13. Baisse moyenne de 20% des tarifs sur la téléphonie entre fixe et mobile (Les Nouvelles)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Edito de LaComm' 1er juillet 2005

Exposition de Peinture. Jubile JM Razanatefy. A 16 ans, sa soeur lui offrit ses premiers ustensiles de peinture, depuis il en a fait son art.  Cela fait 50 ans qu'il peint , couche et grave paysages, natures mortes et portraits, au couteau ou au pinceau, sa source d'inspiration est Madagascar, d'où le thème de son Jubilé. Et comme le dit si bien un article de presse, Jean Michel RAZANATEFY est un artiste qui monte... qui monte. Malgré son talent, Jean Michel Razanatefy tend toujours à faire évoluer sa peinture, et peint actuellement en tandem avec DE LYSE au couteau, en France ils sont les initiateurs de cette technique.                                                                                                   Mondy

Sous le haut patronage de son Excellence Madame Yvette RABETAFIKA- RANJEVA. Ambassadeur Représentant Permanent de la République  de Madagascar auprès de l'UNESCO. (Espace Harmattan, du 23 juin au 05 juillet  au 21 rue des Ecoles   75005 Paris )

                                                                               ...Tout sur l'expo cliquez-ici >>

Wanadoo.mg  03 juillet 2005

Diplomatie : le président malgache s’apprête à participer au Sommet de l’UA
Le président Marc Ravalomanana est sur le point de rejoindre Syrte, en Libye, où se tiendra le sommet de l’Union Africaine du 4 au 5 juillet. 
L’occasion sera mise à profit par la partie malgache de convaincre les pays africains sur d’éventuelles positions à prendre au sujet de la réforme de la structure des Nations Unies. Au retour d’une visite de travail au Japon, en effet, le président malgache a déjà fait savoir, par exemple, la volonté du pays de soutenir la candidature japonaise au conseil de sécurité, malgré une relation intense avec la Chine populaire. 
La diplomatie malgache, au cours des derniers temps, a entamé des démarches pour rallier des pays africains à la cause japonaise. On sait en effet que les autorités nippones ont promis la possibilité d’un doublement de l’aide au développement à des pays africains. 
De nombreux pays candidats, africains et européens, dont l’Egypte, le Nigéria et l’Allemagne, ont en outre demandé également le soutien de la partie malgache au sujet d’une éventuelle entrée au conseil de sécurité des Nations Unies. La partie malgache examine les différentes demandes. Le Sommet de Syrte constitue donc une occasion en or pour Madagascar d’évoquer avec ses pairs africains cette question épineuse. 
©MATERA

LES NOUVELLES  02/07/2005

Maurice: Internet gratuit à la Poste ( paru le 1/7/2005 ) 
Port-Louis - La Poste centrale offre à partir du 30 juin, l’accès gratuit à Internet. Et le lendemain, le service sera étendu à neuf autres bureaux de Poste à travers le pays, soit à Réduit, Pamplemousses, Fond-du-Sac, Goodlands, Poste-de-Flacq, Flic-en-Flac, Rose-Hill, Rose-Belle et Chemin-Grenier. 
“Chaque personne pourra se servir gratuitement d’un ordinateur pendant un maximum de 30 minutes”, précise-t-on chez Mauritius Post. Chacun de ces bureaux dispose d’un espace dédié avec trois ordinateurs et un accès haut débit. Pour y accéder, il suffit de se présenter, muni de sa carte d’identité ou de sa carte d’étudiant. “Une pièce d’identité est nécessaire afin de prévenir tout abus”, précise-t-on au Mauritius Post. C’est la raison pour laquelle les enfants de moins de dix ans devront se faire accompagner d’un aîné. 
L’accès gratuit à Internet sera possible durant les heures d’ouverture de la Poste, soit de 9h à 15h30 en jour de semaine et de 9h à 11h15 le samedi. Il fait partie de la concrétisation de la première étape du projet de Community Access Point lancé par l’Information and Communication Technologies Authority et Mauritius Post. Trente-cinq autres bureaux de poste seront touchés dans un deuxième temps. Les bureaux de poste resteront alors ouverts jusqu’à 18h afin qu’un maximum de personnes puisse avoir accès à Internet.
Deux femmes malgaches parmi les nominés au Prix Nobel de la Paix 
Cette année, 1.000 femmes de plus de 150 pays sont conjointement nominées pour le Prix Nobel de la Paix 2005. Parmi elles figurent deux femmes malgaches en l’occurrence Florentine Bodo Ramambasoa et Lalao Flaurence Randriamampionona. Elles sont connues pour leurs activités axées sur la promotion du genre et développement à travers l’association «Dinika sy Rindra ho an’ny Vehivavy» ou DRV. En plus, elles sont aussi membres de diverses associations oeuvrant pour la femme, l’enfance et le bien-être de la famille, contribuant à la lutte contre la pauvreté. La nomination officielle a eu lieu au Comité du Prix Nobel de la Paix à Oslo. Le chiffre 1.000 est symbolique, parce que c’est le nombre des femmes, à travers le monde, engagées dans la défense de la paix et la dignité humaine.
En janvier de cette année, les 1000 femmes pour le Prix Nobel pour la Paix 2005 ont été nominées à cause de leur engagement quotidien à l’amélioration des conditions de vie des futures et présentes générations. Afin de rendre publiques les 1.000 biographies inspirantes, un livre sur les 1.000 femmes paraîtra en fin d’année. Il présentera leurs travaux, leur vision et l’histoire de leur vie. Ces biographies ont été écrites par des centaines de journalistes à travers le monde. Le livre sera une source de référence claire et structurée pour les ONG, organisations humanitaires, réseaux de paix, réseaux de femmes et institutions officielles. 
En outre, une exhibition ambulante est planifiée, avec textes et photos en documentation sur les 1000 femmes. Elle sera en mesure d’avoir lieu partout dans le monde. Une plateforme interactive on-line améliorera le réseau des femmes et rendra immédiatement disponible leurs biographies. De plus, les intellectuels étudieront les travaux des femmes, et les résultats de cette recherche fourniront un compte rendu aux sociétés civiles, organisations international, politiciens et une recherche plus avancée sur cette réserve de connaissances et d’expériences acquise par ces femmes de paix.
Le Comite Nobel Norvégien annoncera probablement le 14 Octobre 2005, celle qui recevra le Prix Nobel de Paix cette année. Depuis hier, les noms des 1000 femmes peuvent être trouvés sur le site www.1000peacewomen.org.
Noro Niaina

Sobika 02/07/2005
Célébration du 45ème Anniversaire de l'indépendance malgache à Dakar
A l'occasion du 45ème anniversaire de l'indépendance de la République de Madagascar, l'Ambassade a organisé deux cérémonies successives, à l'intention du corps diplomatique et des autorités sénégalaises, le 21 juin 2005 à sa chancellerie et à l'intention de la communauté malgache, à la résidence le 24 juin 2005.
Ainsi le 21 juin 2005, le gouvernement sénégalais a été représenté par Madame Aida Mbodji, Ministre de la Femme, de la Famille et du Développement social. Le Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, SEM. Cheikh Tidiane Gadio, a été également présent. Toutes les ambassades et les représentations des organisations internationales ainsi que les chefs d'institutions invités ont assisté à la soirée, dont entre autres, les ambassadeurs de France, des Etats-Unis, du Japon, … Environ, 190 invités ont été présents.
La soirée, animée par un groupe artistique malgache résidant à Dakar, a été l'occasion pour l'Ambassade de faire découvrir la culture malgache, et de proposer et faire déguster à toutes les personnalités présentes les mets malgaches préparés par les membres du personnel. C'était aussi l'occasion pour l'ambassade de faire connaître ses activités et la grande île à travers les expositions permanentes.
Par ailleurs, une grande cérémonie a été organisée à la résidence de l'Ambassadeur avec la communauté malgache du Sénégal, des pays de juridiction et des pays avoisinant,s dans la soirée du vendredi 24 juin 2005. Plus de 200 personnes y ont assisté. Les festivités ont commencé avec la levée du drapeau accompagnée de l'hymne national chanté en choeur par la communauté malgache. Puis un culte œcuménique a précédé le discours officiel prononcé par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana. Par la suite, un montage poétique portant sur le thème de l'amour de la patrie, suivi d'animations musicales, de danses chorégraphiques et de projection de films. Bien entendu, une procession aux lanternes a été organisée et le buffet malgache, rassemblant tous les talents culinaires de la grande île, a séduit plus d'un.
01 Juillet 2005 - Source : Sobika

Wanadoo.mg  1er/07/2005

Transports ferroviaires : la Banque mondiale sauve Madarail
Le concessionnaire du réseau nord des chemins de fer, Madarail, vient de bénéficier d’une enveloppe de 21 millions d’euros de la part de la Banque mondiale. Ce fonds d’investissement et de roulement l’aidera à se remettre sur le rail après des pertes cumulées, des déficits et des découverts bancaires de 57 millions de dollars depuis son entrée en lice en 2003. 
Plusieurs facteurs expliquent cette situation financière chancelante. Il y a d’abord la comptabilisation des amortissements des investissements comme l’exige le plan comptable en vigueur à Madagascar, alors qu’ailleurs, on ne comptabilise pas les amortissements. D’ailleurs, les activités de Madarail ne peuvent être rentables que sur le moyen ou le long terme. Puis, la dépréciation de la monnaie locale a également porté un coup à la santé financière de l’entreprise qui doit importer beaucoup de matériels pour la réhabilitation de l’infrastructure ferroviaire. 
Malgré tout, le nouveau directeur général, Patrick Cleas vient de proposer au ministère des Travaux publics et des Transports de reprendre le transport de voyageurs sur certains tronçons. En principe, la demande pour la reprise de ce type de transports devrait émaner de l’Etat qui s’engage par la suite à subventionner ce transport d’habitude non rentable. Cette fois-ci donc, Madarail s’engage seul à le faire et il n’obtiendra pas de l’Etat une subvention. Sinon, le fonds accordé par la Banque mondiale servira à réhabiliter les voies ferrées, à assurer leur maintenance et à améliorer ainsi la qualité des services encore très limitée pour le moment. 
Lors de la signature de la convention hier au ministère, Roland Randriamampionona, ministre des Travaux publics et des Transports a souligné que le gouvernement était très conscient de l’importance des transports ferroviaires sur l’échiquier des transports. Et lui de continuer que le gouvernement allait tout faire pour aider Madarail qui est le maître d’ouvrage délégué dans l’utilisation des fonds d’investissement et la gestion du réseau nord. De son côté, le ministère assure le rôle de maître d’ouvrage, c’est-à-dire qu’il contrôle et fait le suivi des réalisations de Madarail. Notons que cette entreprise de droit malgache est la filiale de Comazar, une compagnie sud-africaine où le groupe français Bolloré est présent. 
©MATERA 

Express Mada  01/07/2005

Route - “Petit Boulevard” devient “Boulevard de l'Europe”
Enfin. Prévue au mois de mai, l'inauguration de la nouvelle route, “Petit boulevard”, sera effectuée aujourd'hui. Elle prendra désormais le nom de “Boulevard de l'Europe”. Le président Ravalomanana viendra accompagné des représentants de l'Union européenne et des pays européens pour inaugurer le Boulevard. Une portion du côté d'Ankorondrano sera interdite à la circulation pour l'occasion. Cette nouvelle route, qui traverse la ville dans toute sa longueur, passe par 25 fokontany, d’Ankorondrano à Anosibe, en passant par Andriantany, Tsaramasay, la RN4, Ankazomanga, Antaniavo, Isotry, Antetezana fovoany I, Andohatapenaka I, Manarintsoa Anatihazo, Ankasina 67ha, Coum, Cenam, Andavamamba et Anosipatrana.
Le Boulevard de l'Europe, qui a été financé en grande partie par l'Union européenne, relie trois routes nationales la RN1, la RN4 et la RN7 avec une longueur totale de 9,204 km. Les travaux de construction ont débuté en mars 2004 pour prendre fin en mai 2005.:

Doda Andrianantenaina

Jeune Afrique  01/07/2005

Madagascar en tête d'affiche
ETATS-UNIS - 26 juillet 2005- par JEAN-DOMINIQUE GESLIN, ENVOYÉ SPÉCIAL À ANTANANARIVO
Décidément, les Américains sont de grands enfants. Seulement une semaine après sa sortie aux États-Unis, Madagascar, le nouveau film d'animation de DreamWorks, a pris la tête du box-office américain au début de juin, dépassant allègrement le dernier épisode de Star Wars : la revanche des Sith. En trois semaines d'exploitation, il a récolté plus de 150 millions de dollars. Et si le film a aujourd'hui été doublé par Batman, il reste bien placé, que ce soit dans les salles de Broadway ou dans celles des Champs-Élysées. Sorti en France le 22 juin, appuyé par une promotion internationale, Madagascar est désormais assuré de connaître un succès planétaire. 
Produit par Steven Spielberg et réalisé par Eric Darnell et Tom McGrath, le film raconte l'histoire d'une poignée d'animaux évadés d'un zoo new-yorkais. Alex le lion, Marty le zèbre, Melman la girafe et Gloria l'hippopotame décident de fuir la mégapole et s'embarquent pour une destination lointaine. Ils échouent finalement sur l'île de Madagascar. Là, les animaux citadins vont découvrir les affres de la vie au grand air. 
Après Le Gang des requins et Shrek, les studios DreamWorks se sont imposés, face à Walt Disney, comme les maîtres absolus du film d'animation. Et une fois de plus la recette a fonctionné. Reste à savoir quelles en seront les retombées pour la Grande Île, qui veut profiter de l'occasion pour sortir de son anonymat. Depuis l'installation d'un nouveau régime en mai 2002, les autorités ont décidé de miser sur le tourisme. Il est certain que la sortie du film constitue une campagne médiatique inespérée pour le pays. De plus, elle se prolonge par la commercialisation de jeux vidéo et de gadgets divers, ces produits dérivés assurant la publicité du film, mais aussi de la destination Madagascar. Quant à l'impact réel qu'elle aura sur le nombre de visiteurs, il demeure difficile à évaluer. 
Moins de 200 000 touristes ont visité Madagascar en 2004, mais la Grande Île envisage de porter ce chiffre à 500 000 en 2007 et à 700 000 en 2010. Les autorités prévoient une croissance annuelle de 40 % des recettes générées par le tourisme. Les professionnels, pour leur part, reconnaissent que le film produit par DreamWorks constitue un formidable coup de pub, mais ils restent dubitatifs quant à ses effets immédiats. « Après avoir vu Madagascar, certains spectateurs auront sans doute envie de visiter le pays, explique Sonja Ranarivelo, présidente du Groupement des opérateurs du tourisme de Madagascar (Go to Madagascar). Mais il n'est pas certain que le pays puisse faire face à l'augmentation de la demande. Ses capacités demeurent très limitées, tant en matière de transport aérien que d'hébergement hôtelier. » 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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malango.net 01/07/2005
La presse et les médias : Madagascar 
Les médias malgaches se caractérisent par une liberté, une variété et une vitalité certaines.
La libéralisation du secteur de l’information est effective et remonte à la fin des années 80. A la fin de 2003, l’Ordre des journalistes comptait 694 journalistes (contre 468 fin 2002) et l’on recense en mars 2004 229 stations de radio (dont 26 publiques, 9 dites « de convention gouvernementale », 120 privées, 29 en cours de régularisation et 45 irrégulières) et 27 chaînes de télévision (dont 6 publiques, 16 privées et 5 en cours de régularisation), huit journaux quotidiens (dont cinq paraissant partiellement en français et le sixième entièrement en français), plusieurs hebdomadaires, mensuels ou périodiques. La culture informatique progresse rapidement, avec 13 000 internautes dans le pays (estimation début 2003) et une progression estimée de 2 000 internautes supplémentaires chaque année (en 2004, il y aurait un internaute sur 100 habitants à Madagascar, soit dix fois moins que la moyenne mondiale). La presse est libre à Madagascar, il n’y a pas de censure officielle ni d’organe étatique de régulation. Une réflexion est en cours pour proposer un cadre éthique de travail à la profession (Code de la Communication). 

AllAfrica 02/07/2005
Burkina-Madagascar : les premiers pas d'une amitié ( Boureima Diallo: Antananarivo )
Après un séjour de 72 heures dans la Grande Ile, le président Blaise Compaoré est rentré hier lundi d'Antananarivo après avoir été fait Grand-croix de l'Ordre national malgache. Nous y étions. Témoignage.
C'est en compagnie de son épouse et des ministres Youssouf Ouédraogo et Joseph Kahoun que le président Blaise Compaoré a été accueilli samedi 25 juin dernier à l'aéroport international d'Antananarivo par le Premier ministre malgache, Jacques Sylla.
Déjà, la capitale de la Grande Ile, voire le pays tout entier vibraient au rythme des festivités marquant le 45e anniversaire de l'indépendance de Madagascar. C'est pourquoi tout juste après sa descente d'avion, le président Compaoré a rejoint son homologue malgache, Marc Ravolomanana, au Palais présidentiel où ils ont assisté à un gigantesque feu d'artifice qui, dit-on, est une tradition dans la Grande Ile.
En tout cas de mémoire de Burkinabè, rarement feu d'artifice aura été aussi gigantesque. Et ce sont des dizaines de milliers de Malgaches qui se sont massés aux quatre coins de la présidence pour vivre en direct l'événement et ce, plus d'une heure durant.
Mais le temps fort des festivités de ce 45e anniversaire aura été sans doute la grande parade militaire au Stade municipal Mahacinos au pied de la colline où a été proclamée l'indépendance de l'Ile le 26 juin 1960. Pendant plus de trois heures, gendarmes, policiers, agents des eaux et forêts, armées de l'air, de terre, de la marine ont fait une parade fort mémorable pendant laquelle il nous a été donné de voir un tant soit peu la capacité opérationnelle de l'armée malgache.
En tout et pour tout 4 Burkinabè
Journée fort éprouvante, celle du dimanche 26 juin l'aura été pour Blaise Compaoré et son hôte.
En effet, tout juste après la fin du défilé militaire, la délégation présidentielle s'est ébranlée vers le Palais présidentielle dans la banlieue de la capitale, aux flancs d'une colline. C'est dans ce majestueux palais tout de blanc peint que Blaise Compaoré a été fait Grand-croix de l'Ordre national malgache, la plus haute distinction honorifique de ce pays.
Et c'est tout heureux qu'arborant sa distinction le président Compaoré a dit qu'il plaçait ce voyage à Madagascar sous le signe du renforcement des relations entre deux pays du Sud qui ont les mêmes ambitions de sortir du sous-développement. Pour le président Compaoré, ce voyage est le signe de l'amitié entre les deux pays, ce d'autant plus que Marc Ravalomanana a déjà séjourné deux fois au Burkina.
Ainsi, lui qui a été le premier chef d'Etat à soutenir et reconnaître le régime de Marc Ravalomanana suite à l'élection controversée de 2002 pense devoir mettre tout en oeuvre pour que l'axe Ouagadougou-Antananarivo vive et se renforce davantage. Et il n'est pas exclu que les Burkinabè, si rares dans la Grande Ile, en fassent désormais une destination privilégiée, car en dépit de la distance, de bonnes affaires peuvent être faites entre les deux pays.
Si dans les rues d'Antananarivo et ailleurs à Madagascar, on peut rencontrer des Guinéens, des Maliens et Sénégalais, il est rare par contre de rencontrer des Burkinabè pour la simple et bonne raison que les statistiques officielles dénombrent en tout et pour tout quatre de nos ressortissants dans ce pays : il s'agit de Jean-Victor Sandouidi (représentant-résident du PNUD à Madagascar), son épouse, ainsi que deux soeurs franciscaines. C'est dire que pour le moment, Madagascar n'est pas sur la liste de prédilection de nos compatriotes, qui, depuis un certain temps, vont de plus en plus à l'aventure.

Midi Mada 29/06/2005

Grâce présidentielle. Le nombre de ceux qui ont bénéficié de la remise de peine accordée par le Président de la République s’élève à 4395 actuellement 
Remise de peine pour Lahady Samuel et Victor Hong 
S’agissant de données provisoires, et néanmoins déjà fiables, le nombre des graciés à l’issue d’une remise de peine accordée par le Président de la République, s’élève actuellement à 4395. C’est ce que le Directeur central de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, Alain Rajaonarivelo, a déclaré hier. Parmi ce lot de graciés, 1305 ont eu une remise de peine de 3 mois, 1781 ont bénéficié d’une remise de 6 mois et 1 an, 1290 ont pu obtenir une remise de 18 mois, et enfin 19 ont bénéficié d’une remise totale, qui concerne les prisonniers ayant 65 ans et plus. 
B.A.
Selon le premier responsable de l’administration pénitentiaire, il y a bien des détenus de sécurité qui font partie de cette vague, et le nombre enregistré pour l’instant s’élève à 8, dont 3 prisonniers d’Antanimora ayant bénéficié d’une remise de peine de 1 an, et 5 prisonniers de Tsiafahy ayant obtenu une remise de peine de 18 mois. 
Ofpacpa 
D’autres sources font état d’un nombre de 5 détenus de sécurité qui ont bénéficié d’une remise de peine à Antanimora. Il s’agirait respectivement de Lahady Samuel, qui a bénéficié d’une remise de un an sur une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme, dont 3 ans déjà effectués, de Jao Christophe qui a obtenu un an de remise sur 4 ans écopés, de Ramiandrisoa Etsena, de Variera Richard, qui ont bénéficié d’une remise de peine de 6 mois et de Victor Hong, qui a obtenu un an de remise. Pour l’ancien Gouverneur de Toamasina et le Président de l’OFPACPA, il ne s’agit donc pas d’une liberté immédiate, mais d’une réduction de peine, et de ce fait d’une réduction de leur séjour en prison. 
43 détenus de sécurité 
Selon Rajaonarivelo Alain, il ne reste plus que 43 détenus de sécurité dans toutes les prisons de Madagascar, et le nombre de ceux qui auront bénéficié d’une remise de peine pourrait encore augmenter, au gré de la transmission des statistiques par les différents responsables dans les régions. Ce qui est sûr, indépendamment du geste de clémence du Président, c’est que cette remise de peine collective va désengorger les prisons, dont la surpopulation n’est plus à souligner. Elle ne correspond peut-être pas encore aux attentes des membres de l’opposition, qui voudraient une amnistie pour tous ceux qui ont été impliqués dans les affaires de 2002, mais il s’agit déjà d’un geste louable, d’autant plus qu’il s’étend aux détenus de sécurité. Des modifications pourraient encore survenir dans ces chiffres, vu l’éloignement de toutes les maisons de détention de Madagascar. 

Les Nouvelles 01/07/2005

Baisse de 20% des appels téléphoniques entre Telma et mobiles et inversement
Baisse moyenne de 20% des tarifs sur la téléphonie entre fixe et mobile 
Bonne nouvelle pour les utilisateurs du téléphone : d’un commun accord, les trois opérateurs locaux en téléphonie (Telma, Madacom et Orange) ont décidé de réviser à la baisse les taxes d’interconnexion. Ceci aura pour conséquence directe de diminuer le prix des communications interconnectées (appels téléphoniques nécessitant l’intervention de deux opérateurs différents, c’est-à-dire, Telma-Madacom ou Telma-Orange ou encore Madacom-Orange) sans que cela n’affecte celui des autres types d’appels. Cette mesure sera effective à compter du 1er juillet. 
Les appels téléphoniques interconnectés coûtent chers, on le sait, parce que les taxes d’interconnection ont toujours pesé lourd dans la composition du tarif de ces types de communication. C’est pour cette raison que bien d’utilisateurs rechignent à effectuer des appels qui nécessitent une interconnexion.
Les taxes d’interconnexion peuvent être définies comme étant la somme exigée par un opérateur donné pour «brancher» l’appel venant d’un abonné d’un autre opérateur sur un abonné de son réseau.
Evidemment, cette situation a des impacts sur le volume global des appels, donc du développement du secteur. Et les opérateurs en sont conscients. C’est pourquoi ils ont accepté de réduire le montant de ces taxes. Dorénavant, les taxes d’interconnection seront uniformes pour tous les opérateurs, et elles sont fixées à 625 Fmg si auparavant, elles étaient de 1.000 Fmg pour Telma et Madacom et 1.417 Fmg pour Orange.
D’après les opérateurs, la baisse moyenne des tarifs sur les communications interconnectées se situera à 20 %. Mais quoi qu’il en soit, les tarifs présenteront toujours des différences au niveau de chaque opérateur. A titre d’exemple, pour Telma, la situation se présentera globalement de la manière suivante pour le post-payé (en hors taxe) :
- En heure de pointe : 450 Ariary ou 2.250 Fmg (contre 583 Ariary ou 2.915 Fmg auparavant),- En heure creuse : 350 Ariary ou 1.750 Fmg (contre 483 Ariary ou 2.415 Fmg auparavant).
Ces nouveaux tarifs concernent l’interconnexion aussi bien avec Orange que Madacom. Par ailleurs, tous les opérateurs ont confirmé que cette décision n’entraînera pas de changement au niveau de la durée de chaque unité d’appel téléphonique.
DÉVELOPPER LE TÉLÉPHONE RURAL 
Bien sûr, cette décision va occasionner un manque à gagner pour les opérateurs. Mais, selon le ministre des Télécommunications, des postes et de la communication, Bruno Andriatavison, certainement, l’un des initiateurs de cette décision, ce manque à gagner sera compensé par l’augmentation du nombre des abonnés et l’accroissement des communications du fait de la réduction des tarifs. 
Aujourd'hui, on recense 58.000 abonnés pour Telma et 270.000 pour les opérateurs de mobiles. D’ailleurs, il a ajouté que ces montants des taxes d’interconnexion ont été fixés depuis l’apparition des premiers opérateurs en téléphonie mobile, c’est-à-dire, en 1997. Et aujourd’hui, les donnes ont sensiblement changé.
Dans le même esprit, le ministre a déclaré : « le nombre d’opérateurs dans le domaine de la téléphonie est encore insuffisant à Madagascar. Il faudra encore 2 ou 3 opérateurs de plus pour que le jeu de la concurrence soit effectif. Si c’était le cas, les taxes d’interconnection pourraient encore être réduites d’une manière plus conséquente, voire, inexistantes ».
Toutefois, il convient de relever que le ministre semble avoir oublié que, pendant quatre ans (à compter du 28 juin 2004), “aucun nouvel opérateur ne peut pénétrer le marché de la téléphonie, fixe ou mobile”, dans le cadre des avantages particuliers accordés au repreneur de Telma au titre de sa privatisation. Donc, il faudra attendre l'après-2008 pour espérer qu'une telle concurrence soit effective dans la branche téléphonie quoique le ministre Andriatavison se soit demandé : “pourquoi Telma n'exploite t-elle pas la téléphonie mobile, dès maintenant, si le téléphone fixe enregistre une stagnation ?”.
Nonobstant cette parenthèse, on peut considérer cette baisse des tarifs des communications comme une opportunité pour développer le téléphone rural. Le nombre de raccordements ne représente qu'un taux de pénétration du téléphone de l'ordre de 2,3 %, bien encore faible, au niveau national, mais “largement supérieur à la moyenne en Afrique”, note le ministre des Télécommunications. Et de conclure : “on peut envisager que Telma atteigne les 80.000 abonnés, d'ici la fin de l'année”.
Ranaivo Lala Honoré

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