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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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Big News...
Madagascar
à l'Affiche ...
Le lion Alex est le roi de la jungle… urbaine, l'attraction n° 1 du Zoo de Central Park, New York, où il vit en parfaite harmonie avec ses amis le zèbre Marty, la girafe Melman et l'hippopotame Gloria.
Captifs de toute éternité, les quatre fauves s'estiment comblés par le destin et ne se lassent pas de l'adulation du public new-yorkais…
Mais Marty voudrait encore plus. Poussé par une insatiable curiosité, il s'évade avec l'aide d'une bande de pingouins et se lance à la découverte d'un monde dont il ignore tout. Ses trois compères affolés le rejoignent, mais sont vite repris et embarqués à bord d'un navire pour être relâchés en Afrique.
Lorsque les irrépressibles pingouins sabotent leur prison flottante,
Alex, Marty, Melman et Gloria s'échouent sur les rivages exotiques de… Madagascar.
Commence alors pour ces quatre natifs de New-York le rude apprentissage de la vraie jungle
(wanadoo.fr) … |

En
France, dans les salles le 22 juin 2005 : |
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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AngolaPress 28/06/05
Le président burkinabé Blaise Compaoré en visite à Madagascar
Ouagadougou, Burkina Faso, 25/06 - Le président burkinabé, Blaise Compaoré, entreprend du 25 au 27 juin une visite d`amitié et de travail à Antanarivo (Madagascar) pour renforcer la coopération entre le Burkina Faso et Madagascar, a appris la PANA de source officielle.
Sur invitation du chef de l`Etat malgache, Marc Ravalomanana, le président burkinabé prendra part aux festivités marquant le 45ème anniversaire de l`indépendance de la République malgache.
Outre des entretiens avec les opérateurs économiques et les producteurs, le programme du séjour du président Compaoré prévoit des entretiens entre les deux personnalités sur l`évolution de la coopération bilatérale.
Le prochain sommet de l`Union africaine ainsi que les deux postes de membres permanents au Conseil de sécurité de l`ONU attribués à l`Afrique dans le cadre de la réforme de l`organisation internationale, font également partie des sujets qui seront au centre des discussions entre les deux présidents.
Le président Compaoré et sa délégation (une vingtaine d`officiels et d`hommes d`affaires) visiteront des infrastructures socioéconomiques et échangeront avec les producteurs de riz.
Le Burkina Faso, à l`instar des autres pays du Sahel, est confronté cette année à un déficit céréalier. Le sac de maïs de 100 kg coûte actuellement 24.000 F CFA tandis que celui du riz est vendu à 27.000 F CFA.
En avril 2004, la visite officielle au Burkina Faso du président Marc Ravalomanana avait été sanctionnée par la signature d`un accord cadre de coopération entre les deux pays.
Wanadoo.mg
28/06/2005
Jirama : le délestage continue
Le ministre de l’Economie des Finances et du Budget Radavidson Andriamparany n’a pas tenu parole. En effet, il avait annoncé la semaine dernière à Bekily qu’après le 26 juin, le délestage ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Or, hier, à la grande déception des usagers, le délestage a continué.
Cette promesse non tenue du ministre Radavidson Andriamparany a mis le ministère de l’Energie et des Mines et la Jirama mal à l’aise. La Jirama qui, heureusement a donné des explications techniques à cette continuation du délestage. En fait, le délestage n’est qu’en partie résolu dans la mesure où la Jirama commence petit à petit à trouver des solutions à ses problèmes d’approvisionnement en carburant. En somme, la gestion du stock disponible et les futurs arrivages de carburant permettent d’adoucir un peu le délestage sans le faire disparaître complètement.
D’ailleurs, mettre un terme complètement aux problèmes de délestage, dans le court terme relève de l’utopie et de la démagogie selon de nombreux avis. En effet, l’accumulation des problèmes au sein de la Jirama en raison de la mauvaise gestion d’antan rend les tâches des actuels responsables très complexes. Heureusement que l’on s’achemine malgré tout vers des solutions pérennes pour la
Jirama.
L’objectif, étant, comme l’a toujours déclaré le ministre de l’Energie et des Mines Olivier Donat Andriamahefamparany d’avoir une Jirama performante et capable de répondre aux besoins nationaux en début 2007. Pour cela, un certain nombre de projets sont en train d’être réalisés ou seront prochainement initiés. Citons, entre autres, la centrale hydraulique de Sahanivotry, un projet initié par Hydelec et le groupe Socota pour 8 mW supplémentaire et servi, la réhabilitation de la centrale d’Ambohimanambola pour 12 mW de capacité supplémentaire, la réhabilitation de la centrale d’Antsirabe, ou encore l’ajout d’une centrale de 40 mW de fuel lourd pour le réseau interconnecté d’Antananarivo en 2006.
Voilà pour les projets à moyen terme, mais pour le court terme, la tenue prochainement de la conférence des créanciers et des bailleurs de fonds de la Jirama sera une étape décisive à son redressement. Par ailleurs, les problèmes de trésorerie de la Jirama amorcent un début de résolution avec non seulement l’ajustement des tarifs qui sera effectif pour les factures du mois de juillet, mais également par les promesses de déblocage de fonds de la part des bailleurs. Les avancées, même mineures réalisées jusqu’ici pourront en tout cas amener les fournisseurs de la Jirama à faire preuve, à défaut d’une confiance, d’un minimum de compréhension. Car visiblement, la Jirama est sur le chemin du retour à la crédibilité.
R.Edmond. ©Midi-Madagasikara
Midi
Mada 28/06/05
MADAGASCAR-BURKINA FASO. Les deux pays soutiennent les mêmes pays concernant les candidatures au sein du Conseil de Sécurité des Nations
Unies.
Vision commune sur les axes régionaux et mondiaux
Le président de la République de Burkina Faso a quitté hier, dans la mi-journée, la Grande Ile après avoir assisté aux festivités de la célébration de notre fête nationale. Le Président malgache l’a raccompagné du Hilton Madagascar à l’Aéroport international
d’Ivato.
Val A.
Sa visite de quelques jours a été mise à profit dans bien de domaines. Quelques déclarations émises à Ivato hier, par les présidents Ravalomanana et Compaoré ont permis de constater une vision commune des deux parties sur des points concernant notamment l’intégration régionale et l’échelle mondiale. Ainsi, les deux pays ont exprimé publiquement leur soutien à l’Allemagne, l’Inde, le Japon et le Brésil, quant à leur intégration au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ce sera durant le sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine qui se tiendra les 4 et 5 juillet à Syrte, en Libye que ce sujet sera examiné.
Sur le plan régional, les deux parties se sont engagées à promouvoir ensemble toutes les voies permettant le développement, afin de mieux maîtriser les « grands défis de l’Afrique », selon les termes du Président Blaise Compaoré. « Les potentialités de coopération entre nos deux pays sont encore immenses. La gestion de l’eau, la lutte contre la désertification et la lutte anti-acridienne sont autant de domaines où les échanges d’expériences pourraient être des plus fructueux. Malgré l’éloignement de nos deux pays, nous vivons quasiment les mêmes conditions, et pouvons ainsi profitablement trouver les mêmes solutions à nos problèmes », a fait savoir, quant à lui, le Président Marc Ravalomanana. C’était au cours du dîner de gala offert en l’honneur de son homologue burkinabé, à Iavoloha, dimanche soir. A Ivato, Blaise Compaoré a exprimé sa joie et satisfaction, ainsi que sa reconnaissance pour avoir été l’invité du peuple malgache tout en soulignant que les domaines de coopération entre les deux pays concernent l’Agriculture, l’élevage, l’éducation, et l’économie en général.
Le Président malgache, pour sa part, a précisé que « la promotion des échanges multiformes entre nos deux pays sera, sans doute, l’une de nos préoccupations majeures, ainsi que le partage d’expériences mutuellement profitables, puisque nous avons des économies à grande dominance agricole ». Marc Ravalomanana a déclaré également que « d’une part, nous tenons à nous intégrer au Grand Continent, car nous sommes convaincus que l’Afrique est riche en potentialités, et d’autre part, nous sommes attachés à l’Océan Indien qui recèle également des richesses inestimables qu’il nous appartient de valoriser aux yeux du monde entier ». Prochain rendez-vous entre les deux Chefs d‘Etat, à Syrte, Libye, la semaine prochaine.
26 JUIN. Dispositif de sécurité exceptionnel lors du défilé militaire, sans doute par crainte d’un attentat du genre de celui survenu en 1981 au Caire.
Le syndrome Sadate planait sur Mahamasina !
Mesures de sécurité draconienne le 26 juin, à Mahamasina avec des fouilles sévères à l’entrée et des corps d’élite de la police en faction à l’intérieur du site. Sans compter les éléments de la sécurité présidentielle, du CIS, des renseignements généraux… qui se sont fondus certainement dans la masse des spectateurs et invités. Le syndrome Sadate planait visiblement sur le stade.
R.O.
Déchargées
En 1981, des éléments de l’armée avaient retourné leurs armes contre le président égyptien, moins parce qu’il avait conclu les accords de Camp David et signé le traité de paix avec Israël, qu’à cause de l’inégalité de traitement entre la police et l’armée. En effet, la première était mieux rémunérée que la seconde. Un « deux poids, deux mesures » qui suscite également chez nous, la grogne au sein de la Grande Muette qui nourrit du …coup, la méfiance. Qui plus est, avec la conjoncture actuelle conjuguée aux séquelles de la crise 2002, qui constitue un terrain fertile à toutes les manœuvres. La sécurité présidentielle craignait peut-être aussi qu’une faction de l’Armée ne succombe à l’appel des …3 « N ». D’où l’opération qui consistait à vérifier si les armes des participants au défilé militaire, étaient toutes déchargées.
Mission
Les seules armes munies de munitions à Mahamasina étaient sans doute celles de la garde présidentielle et des hommes du SAG et des FIP. D’ailleurs, le fait d’avoir confié la sécurisation du site à ces deux unités d’élite de la police, équivaut à admettre implicitement qu’on leur fait plus confiance qu’à l’armée, quoique techniquement, ce choix peut aussi se justifier. En effet, si la mission de la police a surtout trait à la sécurité, l’armée assure pour sa part, la défense du territoire. De toute façon, la présence d’un Chef d’Etat étranger à la célébration du 45ème anniversaire de l’Indépendance, exigeait des mesures de sécurité spéciales, même s’il était peu probable que Blaise Compaoré connaisse à Tana, le sort de son prédécesseur Thomas Sankara, à moins que l’opération ne vise à nuire à l’image du régime. De toute façon, le président burkinabe donnait du reste l’impression d’être plus décontracté que son homologue malgache qui paraissait limité dans ses mouvements, comme s’il portait un gilet pare-balles sous sa veste. Le « sois sans crainte, crois tout simplement » n’empêchant pas l’adage « la prudence est mère de sûreté » dont le pendant malgache est « raha malina aza, mifehy azo tokana ». Littéralement, « la prudence amène à ceinturer un seul arbre ». Celui qui pourrait cacher la forêt de contestations et de conspirations.
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Les
Nouvelles 28/06/2005
3T de feux d’artifices 36 blessés par bagarre et l’ariary qui remonte
Ravalomanana affiche son enthousiasme et son optimisme malgré le marasme généralisé
C'était un Marc Ravalomanana animé d'un enthousiasme et d'un optimisme à la limite de la béatitude qui a félicité samedi soir au cours d'une déclaration radio-télévisée les Malgaches, à l'occasion de la fête nationale du 26 juin.
A l'origine de cette exaltation quelque peu exagérée compte tenu de la conjoncture marquée par un marasme généralisé : l'effacement de la dette malgache par les bailleurs de fonds, la mise en place des 22 régions et la reconnaissance internationale de Madagascar.
Le président de la République Marc Ravalomanana a en effet résumé son bilan en ces trois points.
“C'est la première fois en 45 ans d'indépendance que nous (Malgaches) fêtons le 26 juin, délestés de toute dette extérieure”, devait déclarer le chef de l'Etat qui a également mis en exergue la mise en place, toujours “pour la première fois” des vingt deux régions, et “la reconnaissance de la Grande île par la Communauté internationale, et notamment par les huit pays les plus riches”. Madagascar a réussi à asseoir sa notoriété au niveau mondial et les grands pays, qui sont désormais confiants en raison des performances réalisées par la Grande île et sa détermination à relever le défi du développement, sont disposés à lui apporter leurs appuis, a poursuivi le président de la République. Il a estimé que la réalisation de ces performances en seulement trois ans est à mettre sur le compte de Dieu qui a exaucé les prières des Malgaches.
Ravalomanana a toutefois rappelé que la réussite et la félicité passent nécessairement par “l'abnégation au travail et les sacrifices”.
Cette euphorie du chef de l'Etat intervient, alors que les observateurs sont très sceptiques concernant la réalisation des objectifs fixés par le gouvernement en matière économique et financière, compte tenu du renchérissement du prix du pétrole sur le marché mondial qui ne manquerait pas de fouetter la poussée inflationniste. Elle aura été, dans ce contexte, une façon pour le président Ravalomanana d'entretenir la patience des Malgaches confrontés quotidiennement aux difficultés de la vie et face à une opposition qui essaye systématiquement de noircir le tableau.
Pascal R.
Express
Mada 28/06/2005
Déléstage - Des lampes rechargeables pour s’éclairer
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Avoir de la lumière en permanence. C'est devenu un rêve impossible pour la majorité des Malgaches. Des lampes en néon et rechargeables ont envahi le marché malgache depuis l'annonce du phénomène de délestage en 2004. Il s'agit d'une lampe pouvant remplacer une ampoule pendant une durée de quatre heures et éviter ainsi de se retrouver dans le noir.
Vendu sur les bords de la route et dans les magasins, cette lampe, plus communément appelée “bazooka”, connaît jusqu'à maintenant un engouement auprès du Malgache moyen. Certaines s'allument même automatiquement dès que la lumière fait défaut. Le prix, qui est aussi abordable pour une frange assez représentative de la population, pèse dans la balance. Une lampe est vendue à environ Ar
20 000 jusqu'à Ar Ar 60 000.
Les lampes de poche et les torches sont également très prisées. Une petite lampe de poche
coûte Ar 500 chez l'épicier du coin. |
D'autres plus imposantes et dotées d’une plus grande capacité d'éclairage sont vendues à plus Ar 100 000. En parallèle, les piles et autres sources d'énergie, sont très demandées sur le marché.
Une augmentation du nombre de piles vendues est remarquée depuis le début des délestages. “Nous écoulons plus d'articles qu'auparavant”, confirme
Naina, commerçant à Antanimena. “L'accroissement est de l'ordre de 45 à 50 %”.C’est tout dire.
Doda Andrianantenaina et Mahefa Rakotomalala:
DELESTAGE - En attendant la
Jirama, les palliatifs se généralisent
Les panneaux solaires peuvent alimenter toute une commune en électricité.
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Le ras-le-bol. Alors que la grogne a fait place à la résignation, la population commence maintenant à s'adapter aux coupures de plus en plus fréquentes
et imprévisibles d'électricité de la Jirama. Une
situation qui perdure depuis plusieurs mois, au point que
les impacts se ressentent jusque dans le quotidien des ménages.
Après les solutions d'urgence, comme le recours aux bougies
surtout, nombreux sont ceux qui commencent à se tourner
vers d'autres sources d'énergie, des palliatifs à ce
produit si précieux dont la Jirama, pour l'instant, reste
le fournisseur exclusif, notamment pour les grandes villes
et la capitale.
“On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Cette
formule n'a jamais été aussi vraie qu'aujourd'hui”,
argumente Laurent, un père de famille qui vient d'acheter
un groupe électrogène à 600 000 ariary. Contrairement à
ce que beaucoup semblent croire, les industriels ne sont pas
les seuls à souffrir des coupures d'électricité. Les ménages
figurent parmi les plus grandes victimes. De simples
appareils électroniques ou électriques qui tombent en
panne, c'est toute la vie de la famille qui est chamboulée. |
Mais il est évident que ce sont les entreprises qui enregistrent le plus de pertes. Il est donc normal qu'elles soient les plus nombreuses à recourir aux ersatz. Chez les revendeurs de plaques solaires, près de 80% sont des chefs d'entreprises. Moyennant un coût qui peut aller jusqu'à 8 millions
ariary, elles sont prêtes à faire cet investissement. “Le temps que la Jirama retrouve une situation normale, je crois que nous aurions largement le temps de faire faillite”, déclare Mamy qui possède une petite usine de peinture. Pour lui, le plus grand problème est le retard dans le planning de livraison. “Sur le plan commercial, il est préférable de faire moins de profits plutôt que de perdre un client”, explique-t-il.
Les premiers signes de ce changement sont palpables chez les marchands de plaques solaires et de groupes électrogènes. En trois mois, leur vente a augmenté de plus de 100 %. “Nous sommes en rupture de stock à l'heure actuelle et notre chiffre d'affaires a doublé en un mois”, se réjouit Mamy
Ramahandrison, un responsable au sein de Total énergie Madagascar
(Tenema), un des promoteurs de l'énergie solaire. Une hausse qui a amené cette société à envisager de modifier sa stratégie commerciale et ce, face à un constat simple : les plaques solaires sont en train de devenir des produits de première nécessité.
Doda Andrianantenaina et Mahefa Rakotomalala
Déléstage - Le boom des groupes électrogènes
Le groupe électrogène pallie les défaillances de la
Jirama.
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Ne plus dépendre de la
Jirama. La situation dans laquelle se trouvent les Malgaches en ce moment justifie des initiatives personnelles. La société qui détient le monopole de l'approvisionnement en électricité semble incapable de remplir ses fonctions. “Nous ne voulons plus dépendre de la
Jirama”, entend-on chaque jour. Le mécontentement enfle et la frustration fait son chemin. Et les groupes électrogènes se vendent très bien.
Les groupes électrogènes attirent de plus en plus les particuliers. Dans les magasins spécialisés, la vente de cet article a connu une explosion. “Avant, c'était déjà bien si nous pouvions écouler un groupe électrogène en un mois”, explique le vendeur dans un magasin du côté
d'Ankorondrano. “Depuis quelques semaines, cinq à six groupes sont vendus chaque mois”, poursuit-il.
Du simple particulier au grand entrepreneur, la solution proposée par le groupe électrogène séduit plus d'un. “Même avec un prix et une consommation parfois exagérés, les groupes assurent convenablement leur fonction”, soutient le Malgache, |
las de délestage. À l'exploitation, l'utilisation d'un groupe électrogène revient plus cher que l'approvisionnement de la
Jirama.
Il s'agit en fait d'un investissement sur le long terme.
Le prix des groupes électrogènes est fonction de sa puissance. Un appareil pouvant alimenter dix ampoules de 75 watts avec une consommation moyenne de 1 litre par heure est vendu à environ Ar 1,2 millions ariary. Un groupe pouvant générer une puissance de plus de 12 kw et pouvant alimenter tout un immeuble est vendu au prix de 8 millions ariary.
Les hôtels, les restaurants, les cybercafés, les poissonneries constituent le gros de la clientèle des groupes électrogènes. “Ce sont surtout les prestataires de services qui achètent les groupes”, explique le vendeur. Les hôtels et les restaurants ne peuvent pas se permettre de manquer de lumière. Les ordinateurs et les réfrigérateurs sont autant de matériels nécessitant de l'électricité en
permanence.
Textes : Doda Andrianantenaina & Mahefa Rakotomalala
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