Clikeo ny
2CV
mena |
Aujourd'hui
un cadeau..."
|
1)-Si vous désirez augmenter sérieusement et rapidement vos revenus, ou si vous cherchez une opportunité de travailler à votre rythme, à temps plein ou partiel, de n'importe où...
contact : Argent
2)-a vendre moto peugeot 105 immt reunion bonne etat 3million fmg tel 0331126996 contact : Ravelomananjato
3)-Urgent, recherchons peintres, sculpteurs malgaches pour
exposition de leurs oeuvres dans un centre culturel français en octobre et novembre prochain. Merci de nous
transmettre 3 ou 4 visuels pour démo par mail
contact : tempoprod
4)-échange ou vds marginata de 3ans et 2 hermann nc
contact : Dominique
5)-Nous habitons en Haute-Vienne et nous recherchons une tortue d'hermann femelle pour aller avec notre mal(20 cm, 1.5kg).merci
contact : Stanis
|
|
... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...


|
Big News...
Jacques
Chirac à Mada ... (FR2
21/07/2005)
Le président est arrivé jeudi à Madagascar pour une visite officielle de 24 heures à son homologue Marc Ravalomanana, après des tensions en 2002.
Après
un siècle d'histoire chirac conforte les relations
Franco-malgache (Express 21/07/2005)
Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
En 110 ans d’histoire commune la France et Madagascar plus que jamais unis.
Journée historique hier pour les relations franco-malgaches à l’occasion de la visite de Jacques Chirac. Au-delà du passé et de l’histoire, ainsi que des difficultés présentes, les deux présidents ont préféré parler d’avenir....
...suite
sur Chirac
à Mada Cliquez
ici >>
|

Les Majungais ont réservé un accueil chaleureux aux deux présidents.
|
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
|
Express
Mada 1er aout 2005
ÉVÉNEMENTS 2002 - LES EXILÉS EN LIBERTÉ PROVISOIRE
Première échauffourée le 7 janvier 2002 à Analakely. La situation ne se dénouera qu’en juillet avec le départ en exil de l’amiral Ratsiraka en France.
 |
Le gouvernement, à l’image du ministre de la Justice Lala
Ratsiharovala, jeudi dernier, au Sénat, reste inflexible sur le cas des exilés de 2002. L'opposition continue d'en faire un de ses chevaux de bataille.
Les exilés de 2002 devront encore ronger leur frein. La position du régime sur la question n'a pas changé d'un iota. La déclaration de Lala
Ratsiharovala, ministre de la Justice confirme la position, ferme, du gouvernement sur les événements de 2002. La crise post-électorale de 2001 continue d'alimenter le débat entre les tenants du pouvoir et l'opposition.
Le sénateur Sajy Pierre a interpellé jeudi le gouvernement sur leur cas, lors de la séance de questions-réponses. Il a évoqué le “souhait de ceux qui se trouvent encore à l'étranger de rentrer au pays, mais restent là-bas par peur d'être arrêtés”.
En juillet 2002, des proches du précédent régime ont quitté,
dans la précipitation, la Grande île |
devant
l' “évolution de la situation sur le terrain”. Trois ans après,
ancien chef d'Etat, anciens membres du gouvernement et plusieurs autres
collaborateurs du régime de l'Amiral sont encore “forcés” de rester
hors du pays. Les uns sont déjà sous le coup d'une ou plusieurs
 |
condamnations,
les autres n' “osent pas encore rentrer à cause de leur appréhension”.
La
garde des Sceaux a donné des explications techniques sur la gestion
des cas des exilés de 2002.
“La Justice fonctionne avec les dossiers”, a rappelé Lala
Ratsiharovala. Elle a assuré que “toutes les affaires de 2002
ont, au moins, été jugées une fois. Si les inculpés ne sont pas
satisfaits du verdict,qu'ils interjettent en appel”, a-t-elle
rassuré.
Arrestation de militaires durant la crise de 2002.
Concernant les autres, elle a rappelé les délais de prescription : trois ans pour les délits et dix pour les crimes, aux termes desquels la Justice abandonne toute poursuite. Ces dispositions sur la prescription des peines et des poursuites sont encore dissuasives pour les exilés. Sur ces derniers pèseront encore des charges éventuelles en cas de retour au pays. |
Bouteille à la mer.
La ministre Lala Ratsiharovala : “La Justice fonctionne avec les dossiers”.
Lala Ratsiharovala a beau déclaré qu' “il n'y a pas de raison de s'inquiéter et les exilés peuvent rentrer s’ils n’ont pas de dossiers”, le cas de l’ancien secrétaire d’Etat Azaly Ben Marofo a pourtant créé un précédent. “Convaincu de n’avoir rien à se reprocher”, il est rentré au pays pour ne sortir de prison que par une grâce présidentielle.
 |
Pendant ces périodes, ceux qui sont déjà condamnés par contumace attendront hors des frontières une hypothétique amnistie. Les tenants du pouvoir et l'opposition se rejettent la responsabilité du blocage du dossier sur l'amnistie tout en faisant la sourde oreille.
La position inflexible du gouvernement offre justement à une opposition, en perte de vitesse, son cheval de bataille. Cette dernière ne cesse de dénoncer l'attitude “deux poids deux mesures” de la justice. Pierrot
Rajaonarivelo, secrétaire national de l'Arema, exploite sa situation pour se poser en martyr du régime pour attirer la sympathie de l'opinion publique, mais reste sur la touche de la vie politique.
De son côté, le MFM de Manandafy Rakotonirina a tiré la sonnette d'alarme, il y a quelques semaines. Vue de l'esprit ou réalité, il suggère une “amnistie générale des actes et des faits pour éviter une |
guerre civile” comme un “préalable au développement initié actuellement, au pire, éviter une guerre civile”. La proposition s'apparente pour l'instant à une bouteille lancée à la mer.
Iloniaina A.
Tribune
01/08/2005
Soja Jean André dit Kaleta
: Confiance totale au président
L’émission hebdomadaire “Dian-tana” de la RNM (Radio Nationale Malagasy) a eu comme invité hier le vice président du Sénat Soja Jean André dit Kaleta. Differents sujets ont été abordés pendant les 45 minutes de l’émission dont le passage du président français Jacques Chirac à Madagascar, la déstitution du président d’Assemblée nationale et la volonté du président de la République à aider les artisans et les paysans malgaches pour le développement du pays. “ Il est temps de travailler bien et durement.”, a d’emblée souligné Kaleta. Et ce président national du parti “Liaraike” de poursuivre: “Les politiques peuvent faire leur politique mais qu’ils ne perturbent pas ceux qui travaillent. Je rémercie Dieu car les députés TIM sont finalement revenus sur leur dicision de déstituer leur président. Cependant, je les incite à chercher la vérité à travers cette commission d’enquête parlementaire et qu’ils révèlent après cette enquête le montant de la somme détournée par Lahiniriko s’il y en a.”
”Cas Akeysson”
Quant au recent passage du président français Jacques Chirac à Madagacar, ce vice président du Sénat ne peut qu’en être fier: “C’est la première fois qu’un président français met ses pieds sur le sol malgache deux fois dans une année et reconnait la faute des colons français pendant les événements de 47. Preuve que la coopération franco-malgache est au beau fixe.” Néanmoins, il a dénoncé les abus qu’exerce un certain Akeysson sur les employés de la société cisalière d’Amboasary Sud. “Ce qui m’étonne, c’est que le général Soja a été déjà victime de la mentalité colonisatrice de ce “voanjo”, alors qu’actuellement ministre de l’Intérieur, il ferme ses yeux devant les agissements de ce colon.”, a-t-il déploré.
Banque de développement
Opérateur économique qu’il est, Kaleta n’a pas pu s’empêcher de louer la réelle volonté du président de la République à aider les paysans et les artisans malgaches. “En détaxant le riz et très prochainement l’importation des intrants artisanaux, le président Ravalomanana est plus que jamais déterminé à surmonter les blocages majeurs au développement du pays. La balle sera dèsormais dans le camp des artisans malgaches qui s’attèleront en premier lieu à l’amélioration de la qualité de leurs produits. Quant au problème de la flambée du prix du riz, ce vice président du Sénat n’a pas caché son optimisme lorsqu’il a souligné qu’avec cette détaxation, le riz devra être incessamment à 4000 ou 4.500 Fmg le kilo.
Par ailleurs, Soja Jean André a insisté sur la nécessité de créer une banque de développement à Madagascar. “Avec ces banques commerciales, l’accès au crédit des paysans s’avère difficile, voire impossible. C’est pourquoi, la création d’une banque de développement s’impose. J’en ai déjà parlé au président de la République et il a déjà déjà accepté.”, a-t-il martelé. Et lui de souligner: “Seuls les malgaches peuvent sortir Madagascar du pétrin où il se trouve actuellement. Ces investisseurs étrangers ne sont là qu’à titre complementaire. Raison pour laquelle j’invite ici les opérateurs nationaux, surtout ceux de la province de Tuléar, à se donner la main avec le président de la République".
|
Cliquez
sur TetezamitaKely |
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
|
Midi
Mada 1er aout 2005
CRISE 2002. « La France ne peut pas accepter d’avoir sur son territoire des gens qui militent contre un pays avec lequel elle entretient par ailleurs des relations fraternelles ».
« Le dossier est clos », pour Paris
Sujet récurrent depuis deux ans au sein d’une frange de la classe « politico-médiatique » malgache, le sort des exilés de la crise 2002 - dont l’ancien président Didier Ratsiraka - semble définitivement scellé côté français. L’amnistie pour les exilés, dont les plus optimistes des opposants estimaient qu’elle serait évoquée, voire « exigée », par Jacques Chirac, à l’occasion de sa visite à Madagascar, n’est toujours pas à l’ordre du jour ni à Paris, ni à Antananarivo.
Nirina R.
En effet, l’opposition attendait beaucoup de la visite de Jacques Chirac. Elle espérait que ses thèmes de prédilection, l’amnistie et la réconciliation nationale, seraient sinon abordés, du moins évoqués par le président français. Mais en intimant à Didier Ratsiraka et consorts de rester discrets, et en apportant un franc soutien à Marc
Ravalomanana, l’Elysée a coupé court à leurs chimères, tout en estompant, autant que faire se peut, la position plus qu’ambiguë de la France lors de la crise 2002. Ces lignes ont été lues dans les colonnes du JIR datant du 30 juillet
(www.clicanoo.com).
Discrétion
A l’occasion de sa visite dans la Grande Ile, le président français a d’ailleurs été très clair à ce sujet. Il a signifié en substance à l’ancien président, à ses proches et à ceux qui sont de plus en plus tentés par un retour, qu’ils étaient soumis à une « obligation de discrétion » et que « Paris ne tolérerait aucun écart de leur part ». En précisant que cette question n’avait même pas été évoquée au cours de son entretien en tête-à-tête avec Marc Ravalomanana, le Chef de l’État français a déclaré aux journalistes que « les personnalités politiques en France sont naturellement soumises à la tradition et la loi françaises qui supposent le plus parfait respect, c’est-à-dire la plus parfaite discrétion. Cette discrétion, est, nous semble-t-il, respectée. Dans tous les cas, nous n’avons pas eu de plainte de ce côté-là. Il est évident que si elles n’étaient pas respectées, et conformément à la tradition démocratique et la loi française, la France en tirerait toutes les conséquences. Elle ne peut pas accepter d’avoir sur son territoire des gens qui militent d’une façon ou d’une autre contre un pays avec lequel la France entretient par ailleurs des relations fraternelles ».
Come-back
Cette prise de position sans ambiguïté a déçu les partisans du retour aux affaires, non de l’Amiral lui-même, mais au moins de l’un de son ancien vice-Premier ministre, Pierrot Rajaonarivelo. Ce dernier, qui vit aujourd’hui en France et qui est toujours secrétaire national du parti Arema, mais a été condamné récemment à trois ans d’emprisonnement ferme. La France a ainsi refermé la porte de l’espoir d’un come-back de ses partisans. Désormais, il n’y a plus rien à attendre du côté de Paris. Quant à la réconciliation nationale, revendiquée par les 3 « N » à Andoharanofotsy, aucune allusion n’en a été faite ni par le président Chirac ni par ses collaborateurs. Le premier qui a, au contraire, préféré mettre l’accent sur l’avenir plutôt que sur le passé, même si celui-ci « doit être respecté ». L’opposition, tant au pays qu’à Paris, n’a donc pas pu tirer grand-chose, d’autant moins faire un bilan positif, de la visite éclair de Jacques Chirac. Car elle a été écartée, voire ignorée par la partie française. La France qui entendait corriger son « erreur d’appréciation en 2002 ».
FORCES ARMEES
Les services civiques à réactiver
Outre sa mission de protection de la souveraineté et de la sécurité nationales, l’armée devrait désormais se rapprocher de la population dans le cadre d’une mission à caractère social. C’est ce qu’a déclaré vendredi à Antsirabe le Président de la République, en donnant l’ordre de remettre sur pied les services civiques des forces armées malgaches.
Nirina R.
De même, le Président de rappeler l’importance du développement en milieu rural et du rôle que doit tenir l’armée dans la sécurisation et l’encadrement par l’intermédiaire du monitorat agricole. Par ailleurs, en matière de comportement, de respect de la discipline et d’équipements, Marc Ravalomanana a exprimé son souhait de voir les militaires malgaches avoir le statut qu’ils méritent et devenir un modèle dans la région Océan Indien et en Afrique. Dans ce sens, et aussi pour consolider sa place dans le continent noir, le Président d’évoquer l’engagement malgache envers les Nations Unies et l’Union Africaine. Le pays qui a déjà envoyé dix militaires, et en enverra encore prochainement dix autres, pour la pacification de la région du Darfour, au Soudan.
Confiance
Quant à l’équipement, le Chef de l’Etat de promettre de mieux équiper l’armée, en général, et l’ACMIL, en particulier, pour en renforcer les infrastructures. Cette promesse, il l’a faite lors de la cérémonie de sortie officielle de la 29ème promotion normale de
l’Académie Militaire d’Antsirabe, de la 15ème promotion de peloton spécial et de la 14ème promotion de peloton interarmes vendredi dernier, au stade du 12 janvier dans la Ville d’Eaux. Ces promotions étant respectivement parrainées par le Général Razafimandimby, Mamy Rakotoarivelo, le seul civil, et le Colonel Paza Didier. Ils étaient ainsi 64 officiers, capitaine, lieutenant et sous-lieutenant, dont 7 femmes, à marquer leur fin d’études et de formation. La participation du Président à cette cérémonie témoigne de la relation de confiance qui existe entre la Grande muette et le chef suprême des forces armées.
Nosintsika
28/07/2005
"
MADAGASCAR Naturellement ! " - 17 juillet 2005- par PAR JEAN-DOMINIQUE GESLIN
Madagascar n'a pas de pétrole. Ni aucune autre matière première susceptible de l'enrichir à brève échéance. Vu sa situation géographique excentrée, la Grande Île n'a pas non plus l'espoir de jouer un rôle diplomatique majeur qui lui permette de se faire entendre dans le concert des nations. Alors, sur quel atout le pays pourrait-il miser pour mobiliser les ressources nécessaires à son développement ?
Île-continent vaste de 587 000 kilomètres carrés, Madagascar héberge une exceptionnelle biodiversité. Isolé du monde pendant quatre-vingts millions d'années et colonisé par l'homme il y a seulement deux mille ans, cet éden sans équivalent dispose d'une faune et d'une flore à couper le souffle. Bien sûr, nombre d'espèces endémiques ont déjà disparu, victimes de la chasse ou des feux de forêt. Et l'époque où l'on pouvait croiser des autruches géantes (aepyornis) ou des lémuriens grands comme des gorilles est bel et bien révolue. Mais les divers écosystèmes malgaches revêtent encore une originalité que peu de gens connaissent.
Le dernier film d'animation produit par le studio américain DreamWorks, le maître du genre, contribuera sans doute à la notoriété du bestiaire insulaire. Les autorités malgaches comptent bien sur ce long-métrage pour populariser l'image de leur île. D'ailleurs, dans les salles obscures de New York ou de Paris, Madagascar a surpassé depuis longtemps le dernier épisode de La Guerre des étoiles au box-office. Mais au-delà des images de synthèse, la biodiversité malgache compte d'ardents défenseurs qui pensent que les lémuriens, les caméléons et les orchidées constituent un patrimoine qu'il convient à la fois de protéger et de valoriser.
Ainsi, sur l'île de Sainte-Marie, des centaines de personnes convergent chaque année en juillet pour observer le ballet des baleines à bosse. À travers l'association Megaptera, ces amoureux de la nature sont désormais nombreux à militer pour la défense des cétacés, s'opposant inlassablement aux pays qui réclament, chaque année, la réouverture de la chasse commerciale auprès de la Commission baleinière internationale. Tout en développant un tourisme écologique qui assure à la fois un revenu à la population locale et la tranquillité nécessaire aux ébats amoureux de ces mammifères marins.
Sur la terre ferme, de nombreuses ONG s'activent à travers le pays. Parmi elles, Conservation International s'implique dans l'initiative « Madagascar naturellement ! », qui a pour but de tripler la superficie des aires protégées. Fixé par le chef de l'État Marc Ravalomanana, lors du congrès mondial sur les parcs nationaux à Durban en septembre 2003, l'objectif de consacrer 10 % du territoire national à la protection de la nature n'a rien d'un voeu pieux. Sur cette terre partiellement vierge, où tant d'espèces animales et végétales restent à découvrir, il s'agit moins de créer des sanctuaires que de faire de la nature un spectacle qui soit source de revenus pour la population tout en garantissant la pérennité des espèces représentées. Madagascar est dépositaire d'un superbe échantillon du patrimoine de l'humanité. À charge pour elle d'en prendre soin. Et d'en tirer parti. (vu
sur intelligent.com)
Worldbank.org
28/07/2005 Madagascar: la Banque mondiale approuve un crédit d’appui à la réduction de la pauvreté et un crédit supplémentaire au
Fid/Fdc
Press Release No:2005/28/AFR
Media Contact
A Washington:
Herbert Boh (202) 473 3548
hboh@worldbank.org
A Madagascar:
Jocelyn Rafidinarivo (261-20) 225 6000
jrafidinarivo@worldbank.org
Washington DC, le 20 Juillet 2004 - Le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale a examiné et approuvé aujourd’hui deux nouveaux crédits de l’IDA
(Association Internationale pour le Développement) pour Madagascar, d’un montant de 125 million USD pour l’un et 50 million USD pour le second.
Le premier, dénommé CREDIT D’APPUI A LA REDUCTION DE LA PAUVRETÉ (CARP ou PRSC en anglais), s’élève à 125 millions de dollars dont 88 millions en don non remboursable et 37 millions de dollars en prêt à conditions douces.
Ce crédit aidera le Gouvernement de Madagascar à mettre en œuvre son Plan d’Actions Prioritaires pour 2004 dans le cadre de son Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté( DSRP) en matière de gouvernance, pour la réforme de la gestion budgétaire, la nouvelle loi organique sur les finances publiques, la réforme du trésor, le nouveau Code des Marchés Publics, la lutte contre la corruption et une meilleure adéquation du budget 2004 aux priorités de la réduction de la pauvreté.
Le crédit appuiera également la mise en œuvre du programme gouvernemental d’EDUCATION POUR TOUS et la réforme institutionnelle de la fourniture de service dans le domaine nutritionnel. Les mesures principales en matière d’éducation pour tous faciliteront l’accès à l’école, amélioreront la qualité de l’enseignement primaire, réduiront le coût de l’éducation pour les ménages pauvres, incluant la suppression totale ou partielle des frais de scolarité et la fourniture des matériels scolaires pour tous les élèves de l’enseignement primaire ainsi que le recrutement des enseignants, la réforme des programmes scolaires et le renforcement des capacités de gestion aussi bien à l’échelon central qu’à l’échelon décentralisé.
Ce CARP 1 soutiendra également les réformes de politique et des institutions en matière de nutrition, y compris le développement de la Politique Nationale de Nutrition. Ce crédit sera déboursé en une seule tranche.
La mise en oeuvre du DSRP se concrétise bien et le Gouvernement vient de présenter son premier rapport annuel d’avancement. La stratégie porte ses fruits.
L’économie a connu une croissance de près de 10% en 2003 à la sortie de la crise de 2002. Il y a également des signes encourageants en matière de gouvernance avec des impacts réels.
L’inscription scolaire qui était de 70% en 2002 atteint maintenant 82% tandis le programme routier démontre sa réussite avec la réhabilitation de 1800 kilomètres de routes, soit trois fois plus qu’en 2001.
Toutefois, Madagascar reste vulnérable aux chocs exogènes qui entravent la croissance et la réduction de la pauvreté. Ainsi, depuis début 2004 Madagascar a été frappé par deux cyclones successifs en moins de deux mois. Plus de 300000 personnes furent sans abris, plus de 300000 ha de terres agricoles (10%) du total, furent endommagées et plus de 4600 écoles et centres de santé furent abîmés ou détruits. Les exportations de vanille et de crevettes furent handicapés et la production de riz durement frappée.
La Banque Mondiale appuie les efforts de reconstruction et de réhabilitation à Madagascar en accordant ainsi un crédit supplémentaire de 50 millions de dollars au FID/ Fonds de Développement Communautaire.
Ces projets ont été approuvés par le Conseil d’Administration de la banque Mondiale alors que M. Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar est actuellement à Washington où il a rencontré (mardi 20 juillet 2004) M. James Wolfensohn, Président de la Banque Mondiale.
* Le crédit est octroyé sous les termes standard de l’Association internationale du développement (IDA), avec un frais de service de 0,75 pour cent. La période de maturité du crédit est de 40 ans, y compris une période de grâce de 10 ans.
Pour plus d’information sur le travail de la Banque mondiale à Madagascar, visitez:
http//worldbank.org/afr/mg
|