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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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Big News...
Mathieu Razanakolona: le tout premier Malgache à participer aux Jeux olympiques d'hiver.
À Turin, le jeune olympien malgache, Mathieu Razanakolona prendra le départ du slalom géant hommes (le Lundi 20 février : 1ère manche à 9h30 sur France Télévision) et l'épreuve de ski alpin:slalom hommes (le samedi 25 février: 1ère manche 15h même chaîne) .
Âgée de 19 ans seulement, il a appris au début de l'année dernière qu'il participerait à ses premiers Jeux olympiques.
Ses proches ont quitté le Canada pour assister, en direct, à cette importante compétition.
Pour Mathieu Razanakolona (le COUBERTIN malgache ndlr) l'essentiel est de participer. Mais on ne sait jamais, peut- être une médaille? Pourquoi pas? vas-y Mathieu !
(Madamaki.com)
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Des malgaches au défilé des J.O à Turin
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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allAfrica.com
23/02/2006
Ski : Mathieu et Philippe Razanakolona attendus au pays au mois de mars
Le bilan de la participation malgache aux jeux olympiques de turin est plutôt positif.
Pour une première participation aux Jeux Olympiques d'hiver, la 39ème place sur les 90 partants, de Mathieu Razanakolona, au slalom géant de lundi dernier, est un franc succès pour Madagascar. Rien que la présence de Madagascar, un pays du soleil et des Tropiques, à ce rendez-vous planétaire des sports d'hiver, est déjà quelque chose.
En un mot, le bilan des Jeux Olympiques de Turin est positif pour la Grande Ile. Un bon point pour le Comité Olympique Malgache qui a réussi à engager Madagascar à ces JO.
Aux dernières nouvelles, les frères Mathieu et Philippe Razanakolona, sont attendus au pays au mois de mars prochain, tandis que le président de la fédération malgache de ski, Sylvain Rabetsaroana, a quitté la Grande Ile, hier pour Turin.
Concernant les JO de Turin en question, la journée d'hier a été marquée malheureusement par la révélation sur des méthodes illicites pratiquées par deux biathlètes autrichiens Wolfgang Perner et Wolfgang
Rottmann.
Méthodes illicites
Ces derniers qui ont effectivement quitté les JO de Turin dimanche au lendemain de la perquisition de leur résidence, ont avoué avoir "utilisé des méthodes peut-être illicites", a annoncé leur entraîneur Markus
Gandler.
Peter Schröcksnadel, président de la Fédération autrichienne de ski (OeSV), a précisé que les deux biathlètes allaient "passer devant la commission de discipline de l'OeSV". Perner et Rottmann faisaient partie des dix athlètes contrôlés samedi soir dans la foulée de la perquisition. Ils ont été exclus de la délégation autrichienne pour avoir quitté l'Italie sans autorisation. Perner et Rottmann auraient eu peur de la justice italienne et ils ont préféré s'enfuir car quelque chose, qui leur appartenait, a été saisi. Ils craignaient que ce ne soit quelque chose d'illégal", a déclaré Markus
Gandler.
La police italienne a effectué une nouvelle perquisition lundi soir. Elle a cette fois découvert du matériel médical dans la maison où a séjourné l'entraîneur autrichien Walter Mayer, près des installations des équipes d'Autriche de ski de fond et de biathlon aux Jeux olympiques de Turin.
Midi Madagasikara (Antananarivo)
- Simon Randriamalala

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Clicanoo.com
23/02/2006
Le
chikungunya, maladie de l’océan Indien
Alors que certaines îles de l’océan Indien comme Maurice et les Seychelles continuent à se voiler la face, il faut se rendre à l’évidence, le chikungunya sévit partout et frappe des quantités importantes de population. Seule exception qui pourrait faire sourire si la situation n’était pas aussi grave, Madagascar où officiellement seul un cas de chikungunya aurait été décelé, les autres étant des cas de dengue. |
Cyberpresse.ca
21/02/2006
Sur un nuage, Razanakolona
Robert Martin- Le Nouvelliste - Trois-Rivières
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"Je ne voulais pas
choker; faire cette descente comme j'en ai souvent fait à la Vallée du Parc. Ma meilleure descente à vie. Mais je savais aussi que je devais y aller à fond. L'important, pour moi, c'était de bien terminer cette première descente. J'ai chuté, mais j'ai pu tout de même terminer. Puis, j'ai pu participer à la seconde manche. Tout en prenant moins de risque, j'ai pu même améliorer mon temps et réduire l'écart avec le meneur."
Quelques heures après avoir pu réaliser son rêve - un rêve que partageaient son frère Matthieu, son père Victor et sa mère Francine Gélinas - Mathieu Razanakolona flottait encore sur un nuage. À des milliers de kilomètres du théâtre - les pentes de la Vallée du Parc - de ses premiers exploits, le représentant malgache avait encore les veines remplies d'adrénaline et la voix tremblante.
Ses trémolos trahissaient encore sa joie d'avoir pu réaliser son rêve. Faire une première descente aux Jeux olympiques et faire connaître Madagascar. "On a parlé de nous, dans les journaux italiens, dans les premiers jours. On nous disait qu'on ferait un petit quelque chose après le géant, mais vraiment peu. Mais quand |
ils (les journalistes italiens) ont vu les représentants des grandes chaînes de télévision du monde se ruer sur nous, ils ont aussi fait de longues entrevues", disait Mathieu
Razanakolona. ... Plus de détails dans Le Nouvelliste du 21 février 2006.
Midi
Mada 18/02/2006
PROPRIETES BATIES ET FISCALITE
: L’heure du paiement a sonné
Les propriétaires de constructions bâties à Antananarivo-Renivohitra ont eu droit dernièrement à un « rappel » venant de la direction des affaires financières de la Commune Urbaine d’Antananarivo, quant au paiement des diverses taxes et impôts relatifs à leurs propriétés.
Vola A.
Aussi a-t-il été rappelé que la non réception de l’avertissement (envoyés à tous les propriétaires depuis le 17 janvier dernier) n’exempt pas les propriétaires de biens immobiliers du paiement de leurs impôts. « En effet, pour une raison ou une autre, il est possible que les propriétaires n’aient pas reçu ces avertissements », explique le directeur des affaires financières de la CUA, Adrien Razafindrazaka. « En pareils cas, ils devraient donc venir auprès des guichets de la perception principale afin de régulariser leur situation vis-à-vis du fisc ».
Rappelons que les impôts concernant les propriétés bâties se situent généralement autour de 3 à 5% de leur valeur locative. Pour une propriété habitée par son propriétaire, celui-ci devrait payer au fisc 3% de la valeur locative. Dans le cas où le propriétaire utilise lui-même son bien pour une fin commerciale, la taxe est de 4% de la valeur locative. Mais si la propriété est louée à un tiers pour usage d’habitation, il doit au fisc 5%, le même taux que pour une propriété louée pour usage commercial. A signaler que pour les nouvelles constructions, les propriétaires en possession d’un permis d’habiter, peuvent ne pas payer d’impôts fonciers pendant 5 ans, mais uniquement s’ils en ont fait la demande. En revanche, la taxe annexe sur les propriétés bâties demeure obligatoire.
Wanadoo.mg
18/02/2006
Les institutions internationales sur la traite des personnes ne surveillent plus Madagascar
La traite des personnes persiste à Madagascar

Les enfants,
les proies faciles des trafiquants à Mada© DTS |
Le comité de lutte contre la traite des personnes effectue depuis hier un atelier sur le thème au centre culturel américain
Antanimena. L’objectif est de mettre en place de meilleures stratégies de lutte afin que nous demeurions parmi les pays hors de surveillance.
La traite des personnes couvre à la fois la violence, la fraude, les abus et les contraintes. En général, elle a deux fins : l’exploitation sexuelle et l’exploitation économique. Dans tous les cas, les victimes sont forcées de faire ou de subir un acte pouvant lui porter préjudice et ne reçoivent aucune récompense en retour.
LES ENFANTS, PROIES FACILES
A Madagascar, ce sont les enfants qui constituent les proies les plus prisées des trafiquants en raison de leur fragilité. Les victimes sont souvent issues de familles pauvres. La majorité ont arrêté l’école, voire n’y ont jamais été. Les enfants deviennent souvent des prostitués ou des intermédiaires dans des activités à risque comme le cambriolage, la vente de la drogue. Et dans le pire des cas, leurs organes sont vendus à des trafiquants ou des hôpitaux étrangers. |
Au niveau national, les principales victimes sont les enfants qui viennent dans la capitale afin de travailler comme domestiques. Selon le directeur du travail et des relations professionnelles au sein du ministère de la Fonction publique, «ils proviennent la plupart du temps d’Antanifotsy, Andramasina ou Sandradahy (Fandriana)». Lauréat Rasolofoniainarison explique que la majorité d’entre eux ne possèdent pas de papiers administratifs et que leurs conditions de travail ne sont pas bien définies lors de leur départ.
L’Europe et l’Asie forment les destinations les plus courantes du trafic international. L’adoption internationale a été le principal moyen de faire tourner cette activité. C’est pourquoi le gouvernement a suspendu toute procédure d’adoption dernièrement et a reformé les lois sur l’adoption conformément à la Convention de Lahé, référence internationale sur le problème.
Le directeur de l’enfance au sein du ministère de la Population, Alain Randrianantenaina, a ajouté que «la non possession de copies de naissances est le deuxième facteur de la persistance de la traite internationale». Actuellement, près d’un million et demi d’enfants malgaches n’ont pas de copies. Avant le projet du ministère, «Ezaka kopia», entamé en 2004, ce chiffre était de 2,5 millions.
PAS DE STATISTIQUES FIABLES
Depuis 2005, la Grande île fait partie des pays que les institutions internationales sur les traites des personnes ne surveillent plus. Les Etats-Unis nous a octroyé une somme de 450000 dollars en juin en guise de récompense et de soutien pour le renforcement de la lutte.
Notons que le comité interministériel pour la lutte contre l’esclavage humain et la traite des personnes, créé en 2004 pour coordonner nos stratégies de lutte, ne dispose pas encore de statistiques claires sur la situation de la traite dans notre pays. Selon l’ambassadeur américain, «cette confiance mise en Madagascar vient des efforts exécutés par l’Etat».
Bref, cet atelier de deux jours, auquel s’attèlent le comité sus cité et les organismes oeuvrant dans le même objectif, constitue surtout une occasion de partager les exploits de notre régime, d’établir de nouvelles perspectives pour asseoir notre rang de pionnier dans cette lutte en Afrique.
Domoina Ratovozanany ©Les Nouvelles
wanadoo.mg 16/02/2006
Les deux B.737-200 quittent définitivement Air Madagascar
Le premier à avoir décollé sans retour au sein de la Compagnie est le "Fox Bravo" ou Sambirano. On attend la fin du mois pour "Boina" ou "Fox Alpha"...

Le
"Sambirano" lors des dernières exploitations chez Air Madagascar en 2005
© DTS

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Le
"Sambirano" s’est envolé dans la matinée du 15 février 2006 à destination de Miami (Floride,
Etats-Unis), siège de son nouveau propriétaire, selon un communiqué de la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar.
"En effet, après l’arrêt de l’exploitation des Boeing B737-200 au profit des Boeing 737-300 plus modernes, plus économiques et mieux adaptés aux normes actuelles en matière de sécurité et de pollution, les deux B737-200 « Fox Bravo » (mis en service en 1972) et « Fox Alpha »
(Boina) ont été mis à la vente. « Fox Alpha » quant à lui partira à la fin du mois", selon toujours ce communiqué.
Ces deux avions figuraient parmi les premiers aéronefs de la compagnie. "Ils ont été achetés neufs et payés cash, ces deux avions font partie de l’histoire
d’Air Madagascar, qu’ils ont servis pendant plus de 30 ans sur les lignes nationales et régionales", d'après toujours le communiqué d'Air Madagascar.
« C’est avec un pincement au cœur que je le vois partir » nous a confié le Commandant
Rakotomalala, dernier pilote malgache à avoir commandé « Fox Bravo », dernier B737-200 en service au sein
d’Air Madagascar avant l’arrêt de son exploitation en Mars 2005.
Un équipage étranger s’est chargé de convoyer l’avion vers Miami dont l'arrivée à destination est prévue pour Vendredi soir. Cinq techniciens
d’Air Madagascar accompagneront toutefois Fox Bravo jusqu’à destination. Le périple de l’appareil le mènera à Nairobi (Kenya) , Yaoundé (Cameroun), Conakry (Guinée), Fortaleza (Brésil), Fort de France (Martinique) avant d’atterrir à l’aéroport de Lopa Loca à Miami.
Solofo Andrianjakarivelo
©DTS |
AllAfrica.com
16/02/2006
La fierté des frères Razanakolona d'être aux Jeux Olympiques d'hiver est plus que visible
L'aventure se présente bien pour les frères Razanakolona. Mieux, un passage à Radio Canada dans une émission phare leur a permis de gagner dans les 4000 dollars canadiens moins de trois heures après au mois de janvier dernier.
Anny A.
Une somme qui leur permettra de démarrer leur projet pour Madagascar. Leur sourire lors de la cérémonie d'ouverture à été plus que remarqué, y compris par le Président de la République Marc Ravalomanana qui leur a écrit une lettre de félicitations. La délégation malgache a été menée lors de ce défilé par Mathieu Razanakolona en tant que porte-drapeau suivi de Philippe Razanakolona son frère et manager, d'Alain Lepage, son entraîneur ainsi que de Caroline, la responsable de la communication. Ils sont habillés par Karbon, un des meilleurs équipementiers des J.O. et sont sponsorisés par Air France, Bernard Trottier, Alpina, Atomic, Papango, RLI 06 FM et Tsena
Gasy.
Quant à leur fierté d'être à ces J.O., le journal qu'ils ouvrent sur leur site www.razalpin.org rapporte clairement leur état d'esprit. Déjà avant Turin, on y lit comment Mathieu a vécu sa participation à la course de Schladming en Autriche : « C'est pas facile d'oublier le fait qu'il y a 50 000 personnes, des conditions de piste que je n'ai jamais essayé et que je suis entouré des meilleurs skieurs au monde. Je ne suis peut-être pas du même calibre que les Autrichiens, mais il y a un Sénégalais présent ... je vais essayer de le battre ! »
En Italie, Mathieu a participé à une course organisée par la division alpine de l'armée italienne. « À la fin de la course, l'organisateur vient nous voir et nous faire part du fait que le commandant en chef ... le big big boss ... des troupes alpines veut nous rencontrer. Après avoir remis les trophées aux trois premiers coureurs, le commandant mentionne la participation de Madagascar à sa course et invite Mathieu à l'avant pour lui présenter une plaque honorifique !! Quelle surprise ... quel honneur !! »
Midi Madagasikara (Antananarivo) 14 Février 2006
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'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
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parlent contre les personnes..."
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Midi
Mada 23/02/2006
EPIDÉMIE. Curieusement, sur les cinq îles de l’Océan Indien, seule Madagascar semble être épargnée par le « chik » jusqu’à présent.
Chikungunya : quatre experts de l’OMS à la rescousse de l’Océan Indien
L’épidémie de chikungunya qui sévit actuellement dans la région de l’Océan Indien ne laisse pas indifférente l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Ainsi, cette agence des Nations Unies pour la santé dépêchera incessamment une équipe d’experts à La Réunion, à l’Ile Maurice, aux Seychelles et également à Madagascar.
Vola A.
« L'équipe d'experts évaluera les mesures de lutte prises jusque-là contre l'épidémie. Elle aura également pour mission de développer une stratégie de surveillance et de lutte contre le chikungunya », indique l’ONU à New York. Selon l’OMS, « ces experts auraient aussi pour objectif de mettre en place une campagne d'éducation sanitaire de grande envergure dans les médias, pour sensibiliser la population aux mesures de protection à prendre ».
De source auprès de l’OMS à Madagascar, quatre experts sont attendus dans la Grande Ile. Pendant leur visite de trois jours, ces spécialistes assisteront le pays dans l’amélioration de la surveillance des maladies ou des arboviroses occasionnées par les moustiques et dans la campagne de démoustication.
Dengue
Si les îles voisines sont déjà sérieusement affectées par le chikungunya, -qui aurait fait 70 décès à La Réunion-, Madagascar ne reconnaît pas encore l’existence de cette maladie sur son territoire. Toutefois, le doute subsiste puisque l’Institut Pasteur de Lyon aurait découvert le virus du chikungunya sur un des prélèvements qui leur ont été envoyés par l’IPM (Institut pasteur de Madagascar), selon la révélation du DG de l’IPM, M. Antoine Talarmin à l’issue du point de presse de mardi dernier. De plus, le pays n’est pas à l’abri du « chik », la présence de l’Aedes aegypti, espèce de moustique responsable du chikungunya étant déjà constatée. Ainsi, curieusement pour l’instant, ce moustique ne transmet que la dengue qui fait beaucoup de malades, notamment à Toamasina et dans la région de la SAVA.
Notons que les symptômes du chik et de la dengue sont très semblables. Ces deux maladies occasionnent toutes de fortes douleurs articulaires, de fortes fièvres et des céphalées. Le seul moyen de les prévenir : empêcher la prolifération des moustiques en réduisant le nombre de gîtes larvaires.
La
Gazette 18/02/2006
Etudes en France : Entre fuite de cerveaux et développement local
Fanjanarivo
La nouvelle mesure française sur l’immigration fait craindre une fuite de cerveaux. Le pays comme tout le continent africain souffre pourtant de manque de compétences. « L’immigration choisie » décrétée par la France touche notamment les étudiants et chercheurs désireux de poursuivre leurs études dans ce pays.
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Cette nouvelle mesure s’adresse uniquement aux étudiants « à fort potentiel ». Elle répond au souhait de la France d’intégrer le circuit mondial de l’intelligence et des
compétences. C’est en quelque sorte une mesure pour rattraper le train de la mondialisation des ressources et compétences humaines hautement qualifiées. En effet, les élites des pays en développement délaissent l’Europe pour rejoindre le Canada et les Etats-Unis. Même dans les pays francophones comme Madagascar, des jeunes rêvent de partir mais nourrissent de plus en plus l’espoir de gagner un pays anglo saxon. « Les raisons sont multiples selon Ando, un jeune qui voulait partir sur la France mais qui a finalement renoncé. Pour commencer, l’obtention du visa relève du parcours du combattant. Puis, les études dans les pays anglo-saxons seraient plus adaptables à notre développement. Il ne faut pas aller loin pour cela. L’Afrique du sud est tout près. Malheu- reusement, les Malgaches n’ont reçu qu’une instruction de type francophone. Nous avons du mal à parler l’anglais et à intégrer la culture anglo-saxonne ». Autrement dit, la plupart des jeunes et chercheurs malgaches ne pourront choisir comme destination que les universités françaises, s’ils veulent poursuivre leurs études à l’extérieur. Mais seuls les plus intelligents et dotés d’un projet d’études ou de recherche de qualité auront la chance de partir. |
Un opérateur économique donne son avis : « La France veut endiguer l’immigration mais elle ne veut pas être en dehors du flux mondial des compétences qualifiées. Cette nouvelle mesure se présente donc comme une incitation à la fuite de cerveaux des pays pauvres vers le Nord. Après les études, les étudiants et chercheurs pourront obtenir une carte de séjour leur permettant de travailler et de vivre en France ». Et lui de continuer : « Il faut aussi voir que la grande majorité des entreprises malgaches hésitent à recruter les sortants des universités étrangères. Elles craignent de devoir leur proposer un salaire élevé. Bon nombre de jeunes sortants font donc tout leur possible pour rester en France. C’est pour engranger le maximum de confort matériel et une économie assez garnie pour rentrer par la suite. Mais si des jeunes sont des génies dans leur secteur, la France fait tou aussi pour les retenir ».
Un autre analyste avance que le diplôme n’est qu’une aptitude et n’offre pas encore les compétences pour un domaine donné. C’est souvent mieux de le tester dans le contexte où on l’a décroché avant de l’éprouver sur un terrain étranger. Ainsi, « l’immigration choisie » pourrait déboucher sur un bon résultat pour le pays d’origine mais à condition que les jeunes reviennent. Ce qui est improbable quand on examine de près les conditions de travail à Madagascar et la place pour une éducation de qualité. Le gouvernement mise beaucoup sur les études primaires et secondaires. L’enseignement supérieur et la recherche sont quelque peu délaissés. Cette attitude incite des jeunes à aller ailleurs. Les données de l’UNESCO sont alarmantes sur le sujet : un tiers des scientifiques africains vivent et travaillent aux Etats-Unis, au Canada et en Australie. Les pertes économiques nationales liées à cette= dramatique fuite de cerveaux sont estimées à US$ 1,2 milliard par an, rien que pour les 60.000 scientifiques africains émigrés vers les Etats-Unis entre 1985 et 1990.
AllAfrica.com 16/02/2006
« Scénario d'Afrique » : les 20 jeunes gagnants malgaches primés ce jour
- Midi Madagasikara (Antananarivo)
Les 20 jeunes gagnants du concours « Scénario d'Afrique » recevront ce jour leurs prix à l'AFT Andavamamba.
Hanitra R.
Des prix composés de médailles, de certificat et d'une petite somme d'argent offerts par le Global Dialogue Trust. Ces gagnants sont ainsi les auteurs des 20 meilleurs scénarios sélectionnés parmi les 352 compositions de jeunes Malgaches lors de la 4ème session de ce concours international qui s'était déroulé du 1er février au 15 avril 2005 dans 29 pays d'Afrique.
Film
Scénario d'Afrique, créé en 1997 et organisé par le Global Dialogues Trust, s'adresse aux jeunes de 25 ans, invités à proposer une idée créative pour un film sur le VIH/sida. Pour Madagascar, il s'agit d'une première participation. Le concours organisé au niveau national par le SE/CNLS pour le compte du gouvernement (avec le soutien de plusieurs partenaires tels Santé Net, l'Alliance Française, UNICEF, etc.) a pu donner aux jeunes Malgaches une opportunité de mieux connaître et de mieux comprendre le VIH/sida en les mettant au défi d'appliquer les notions qu'ils ont acquises à des situations réelles.
Le jury national était composé de 35 professionnels dont les médecins, spécialistes en cinématographie et en communication, des personnes vivant avec le VIH ainsi que des jeunes. Parmi eux, des représentants de ministères, des associations, des ONG, des mouvements de jeunesse et des scouts. La sélection a été organisée du 15 au 17 juin par le SE/CNLS en collaboration avec UNICEF et Santé Net pendant un atelier de 3 jours.
Les idées gagnantes seront reprises par des professionnels pour leur adaptation au cinéma par de grands cinéastes africains. Les films feront l'objet, par la suite, de diffusion sur les chaînes télévisées nationales et internationales.
CLICANOO.COM
18/02/2006 L’ Etat officialise les morts de CHIK
Le chikungunya tue. Des hommes et des femmes âgés de 0 à 95 ans, vivant surtout dans le Sud et l’Est de la Réunion. À la date du 12 février, la Drass avait reçu 52 certificats de décès mentionnant cette infection. Dans 10 % des cas, soit cinq décès, le virus chikungunya est considéré comme “la cause immédiate” de la mort. Il est loin le temps où le discours officiel considérait le chikungunya comme une maladie bénigne, “une grosse grippe” dixit le ministre de l’Outre-Mer François
Baroin.
Avant de tenter d’extrapoler, à grands coups de calculette, pour savoir si le chikungunya a pu ou non provoquer des décès plus ou moins directs l’an passé, il est utile de se pencher sur les cas aujourd’hui certifiés par la Drass et regroupés dans le dernier point de situation de l’épidémie. Dans le document de synthèse élaboré par la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire Réunion-Mayotte) on a appris hier que, depuis le début de l’année, 52 personnes sont mortes à la Réunion du chikungunya, l’infection n’ayant été biologiquement confirmée que chez quatre d’entre elles. Le dernier point officiel qui datait de dix jours faisait état de 29 décès...
CINQ DÉCÈS DIRECTS
Certes, encore et toujours, dans l’immense majorité des cas, le virus n’est considéré que comme une cause associée au décès. Mais, dans le dernier comptage de 52 décès, une fois sur dix, aucune autre explication médicale que l’infection au CHIK ne peut expliquer la mort. Pour ces cinq personnes, le Cire Réunion-Mayotte parle ainsi du virus comme “ une cause immédiate ” du décès. Tant pis si aucune investigation médico-légale ne vient certifier absolument et définitivement le rôle unique du CHIK. Le virage sémantique est assez intéressant. On ne parle plus de “mort mystérieuse” pour reprendre l’expression du professeur Houssin au sujet du décès du petit Dylan de Sainte-Suzanne. Le directeur général de la santé, bras droit du ministre Xavier Bertrand, considérait alors qu’ “il n’y a pas la certitude scientifique qu’il (le virus) soit directement à l’origine du décès”. Deux semaines plus tard, les services de l’État ne s’embarrassent plus de ce genre de considérations en parlant désormais de “cause immédiate”. Sur ces cinq décès, dès lors directement liés au chikungunya, quatre ont eu lieu à domicile et seulement un au cours d’une hospitalisation. La version officielle s’arrête là, aucune indication d’âge ou d’origine géographique n’apparaît dans le rapport. On peut dire seulement que les cinq personnes décédées directement du chikungunya avaient entre 0 et 95 ans. Cette échelle, large il faut bien en convenir, est celle de l’ensemble des décès associés au chikungunya dont font partie les cinq cas où le virus a eu “une cause immédiate”. Dans les quarante-sept autres cas, le chikungunya est considéré comme une cause associée. Le rôle du virus fluctue aussi suivant les certificats de décès (voir repères).
88 % DES DÉCÈS DANS L’EST ET LE SUD
Les décès liés, de près ou de loin, au chikungunya touchent majoritairement (55 %) les Réunionnai(se)s âgé(e)s de plus de 75 ans, mais pas seulement. 20 % des décès ont concerné des malades âgés de 50 à 64 ans et quatre décès des jeunes de moins de 20 ans, dont un nouveau-né. La répartition, cette fois en fonction des lieux de résidence, est encore plus inégale. Jugez un peu : 23 décès dans l’Est, 1 décès dans le Nord, 5 décès dans l’Ouest et 23 décès dans le Sud. L’Est et le Sud totalisent 88 % des décès mais ce sont aussi les zones où le nombre de personnes infectées par le virus ont été les plus nombreuses, mais pas forcément dans de telles proportions. Enfin, sur la foi des seuls certificats de décès collationnés par la Drass, la mortalité liée plus ou moins directement au chikungunya a commencé la première semaine de janvier. Elle a augmenté ensuite, de semaine en semaine, pour connaître un pic avec 17 morts entre le 30 janvier et le 5 février. La semaine suivante, la dernière dont les chiffres sont connus aujourd’hui, laisse apparaître un nombre moins important de décès, “seulement” 5 morts entre le 6 et le 12 février.
Le pic épidémiologique est-il franchi ?
“L’ensemble des indicateurs de la surveillance épidémiologique indique que le phénomène épidémique connaît un net ralentissement. S’il est encore trop tôt pour dire que le pic épidémique a été atteint, les données permettent, si la tendance générale se confirme la semaine prochaine, de penser que ceci pourrait bientôt être le cas”, conclut la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire Réunion-Mayotte) dans son rapport présenté hier par Philippe Quénel au conseil général. Quels sont ces indicateurs qui laissent présager un tel ralentissement de l’épidémie ? Le premier est l’évaluation des nouveaux cas de contamination. Au cours de la semaine dernière, on estime à 22 000 les nouveaux cas de chikungunya, portant à 110 000 le nombre de personnes ayant présenté des signes cliniques de la maladie. La semaine précédente ce ne sont pas 22 000 nouveaux cas qui avaient été comptabilisés mais 32 000, un chiffre obtenu par la Cire après consolidation des données qui nécessite dix jours de recul. On peut en déduire que le nombre estimé de nouveaux cas décroît, idem pour les auto-déclarations faites par les malades au numéro vert mis en place par la Drass et les déclarations faites par les médecins de l’île (3 707 entre les 6 et 12 février). D’autres indicateurs montrent, eux, une stabilisation de l’épidémie. C’est le cas des déclarations qui remontent du réseau de médecins sentinelles, mais également du nombre de passages aux urgences dans les différents établissements hospitaliers de l’île pour des cas suspects de chikungunya. Le nombre d’hospitalisations est lui aussi en très légère diminution. C’est franchement le cas à Saint-Denis et Saint-Benoît. Beaucoup moins à Saint-Pierre et Saint-Paul, où, au contraire, les passages aux urgences et les hospitalisations ont continué d’augmenter jusqu’au 12 février. Le seul indicateur qui augmente, lui, de manière très claire, c’est le nombre d’arrêts de travail enregistrés par la CGSS : plus 48 % lors de la semaine dernière.
Pierre Leyral
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