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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...


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Big News...
CAN
2006: L'Egypte est éternelle


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EGYPTE |
0-0
(4 tab à 2) |
CÔTE
D'IVOIRE |

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L'Egypte a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2006 en battant la Côte d'Ivoire au terme de la séance des tirs au but (0-0, 4 tab à 2).
Au Stade International du Caire, les Pharaons ont décroché leur cinquième titre continental. Un record. Les Ivoiriens peuvent avoir des
regrets.
L'Egypte, grâce à l'épreuve fatidique des tirs au but, est parvenue à remporter la 25e édition de la Coupe d'Afrique des nations au détriment de la Côte d'Ivoire, et ce devant un public record estimé à plus de 100.000 spectateurs.
CAN - Finale 3ème place
(Le Caire )
Sénégal |
0 - 1 |
Nigéria |

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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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Jeune Afrique 15/02/2006
Un ex-gouverneur malgache refuse la liberté
- par XINHUA
Lahady Samuel, ancien gouverneur de la province de Toamasina (est de Madagascar), refuse la remise de peine décidée par le président malgache Marc Ravalomanana et reste encore en prison, a-t-on appris mardi de source officielle.
"Lahady Samuel n'accepte pas la remise de peine tant que les voies de recours judiciaires ne seront pas épuisées et pour éviter de perdre tous ses droits", a réitéré un de ses proches. Il a expliqué ainsi le refus par l'intéressé de "l'offre présidentielle ".
Le 26 juin 2005, le président Ravalomanana a décidé une mesure de remise de peine sélective. Cette résolution a concerné plusieurs personnalités reconnues coupables des faits liés aux événements de 2002.
Lahady Samuel fait partie du lot. Il a été reconnu coupable d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat et a écopé cinq ans d'emprisonnement ferme. A l'heure actuelle, de son lit d'hôpital, il attend toujours son procès en appel qui aurait dû se tenir en janvier dernier, selon l'un de ses proches.
Arrêté en décembre 2003, il devra sortir de prison en août 2007. Avec une éventuelle acceptation de la grâce présidentielle, il serait pourtant libre un an plus tôt.
La résistance de l'ancien gouverneur s'explique par la condition liée à la remise de peine. Les bénéficiaires d'une telle mesure devront dès lors renoncer à leur droit d'interjeter appel ou encore de se pourvoir en cassation. Et accepter la remise des peines entraîne en même temps la privation d'autres droits dont l'éligibilité.
Parmi les six gouverneurs des provinces autonomes du temps de l'ancien président Didier Ratsiraka, seul Lahady Samuel est encore en prison, en attendant son appel.
Express
13/02/2006
Questions à ... Jean Eric Rakotoarisoa, Constitutionnaliste
• Y a-t-il eu ou non un coup d'Etat le 22 février 2002?
- A l'époque, on a évoqué une auto-investiture et une autoproclamation.
Selon la Constitution, une investiture authentique s'effectue devant la Haute cour constitutionnelle (HCC). Or, celle du 22 février s'est accomplie devant quelques magistrats,
c'est-à-dire un corps et non une institution, ce qui est inconstitutionnel.
La crise de 2002 n'est pas une première. Elle ressemble à celle de 1972 ou encore à celle de 1991. Quand de tel événement politique surgit, la démarche extra-constitutionnelle prend le dessus. Pour revenir à un ordre plus légal, il fallait l'investiture de 6 mai devant la HCC.
Dans un Etat de droit, tout le monde doit se plier à la Constitution, depuis les autorités jusqu'au simple citoyen, qu'il y ait mouvement populaire ou pas. C'est la raison pour laquelle la communauté internationale n'a reconnu le
pouvoir en place qu'après le 6 mai.
• Comment peut-on alors qualifié la cérémonie du 22 février?
- Une autoproclamation ou une auto-investiture. Ainsi, entre le 22 février et le 6 mai, l'Etat est mis entre parenthèses. Deux pouvoirs en concurrence coexistaient, avec deux présidents de la République et deux gouvernements, exactement comme nous l'avions vécu en 1992. En cette période-là, la dernière condition d'existence d'un Etat n'était plus remplie sur le plan juridique. Car il n'y avait pas un pouvoir unique sur l'ensemble du territoire.
• L'arrêt de la HCC amenant à l'investiture du 6 mai 2002 est-il légal?
- Normalement, la nomination au sein des institutions étatiques, autrement dit tout acte de gouvernement, n'est pas soumise au contrôle du juge administratif. Mais il
fallait trouver une solution pour une sortie de crise et de revenir à l'ordre constitutionnel, réclamé par la communauté internationale. Et la démarche a permis de revenir à l'investiture légale, selon la Loi fondamentale.
• Les décisions et les actes politiques pris entre les deux dates sont-ils punissables devant la loi ?
- La question de la légalité ne se pose plus en période de crise politique. Tout le monde sort de l'ordre constitutionnel. Il est donc difficile de se référer encore à la loi. D'ailleurs, l'Etat a été mis entre parenthèses. Jusqu'à la date de 6 mai, nous nous trouvions dans une situation de fait et d'extra-constitutionnalité. Mais, il fallait alors trouver une voie pour le retour à la normale.
• Après l'investiture du 6 mai, des anciens dirigeants ont été, toutefois, poursuivis pour usurpation de fonction...
- Normalement, la question d'usurpation de fonction ne doit pas se poser. D'ailleurs, le pouvoir de l'un ou de l'autre camp n'était pas bien établi. Devant une telle crise politique, la loi est reléguée au second plan et c'est le rapport de forces qui prime. L'évolution de la situation sur le terrain a tranché.
• Des entités politiques réclament une discussion et une solution politiques, autour des événements de 2002, avant les prochaines présidentielles. Est-ce nécessaire?
- Pour éviter une crise et pour affronter des élections dans la sérénité, il est nécessaire que la classe politique amorce des discussions. Dans une vraie démocratie, le dialogue entre majorité et opposition s'impose. On peut aborder, éventuellement, la question relative au règlement des séquelles de 2002 ou encore celle autour du code électoral. Il faut mettre de l'ordre, dès à présent, afin de prévenir une éventuelle crise. La discussion n'a plus rien à voir avec la loi, car aux problèmes politiques, il faut également une solution politique.
• Les autorités évoquent une surenchère de la part de l'opposition dans la démarche...
- A mon avis, il existe de la défiance autour des prochaines élections présidentielles. Il faut instaurer un climat de confiance pour éviter d'autres problèmes. Pour l'instant, des difficultés ne se font pas jour, mais nous pouvons trouver une solution pour conjurer les conflits.
Contrairement à ce qui s'est passé après 1991, il n'y a pas eu, depuis 2002, de dialogue politique, dans l'idée de gouvernement d'union ou de transition. Et surenchère ou non, le pouvoir et l'opposition doivent discuter, selon un comportement démocratique.
Le Parlement constitue le premier lieu approprié. On peut aussi débattre par média interposé. D'ailleurs, pourquoi éluder les discussions autour d'une table ? Jusqu'à présent, l'opinion publique est sevrée de débats. Elle en a, pourtant, besoin pour avoir une certaine idée de l'évolution des affaires nationales.
Propos recueillis par
Iloniaina A.
Le
Monde 11/02/2006
Turin s'apprête à donner le coup d'envoi des XXes Jeux olympiques d'hiver
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du 11
au 26 février
Les XXes Jeux olympiques d'hiver de Turin ont commencé, vendredi 10 février à 20 heures, avec la cérémonie d'ouverture organisée dans le stade olympique (35 000 places) de la capitale piémontaise. La soirée, conçue par le producteur Marco Balich qui a voulu la placer sous le signe de la "passion", a, pendant deux heures et demie, mêlé protocole et spectacle.
Dans la grande tradition romaine, l'entrée des drapeaux italiens et olympiques, les arrivées des délégations et de la flamme, moments incontournables du protocole, se sont déroulés sous un arc de 40 mètres de haut formé par les cinq anneaux olympiques.Carla Bruni, originaire de Turin, a rmis le drapeau italien à des carabiniers qui le hisseront au son de l'hymne national.
Du Moyen Age au XXe siècle, la culture italienne a été mise à l'honneur à travers un spectacle haut en couleurs : de La Divine Comédie de Dante, dont quelques vers ont été lu par le comédien |
Giorgio
Albertazzi, à La Naissance de Vénus de Botticelli, incarnée par la mannequin tchèque Eva
Herzigova, résidente turinoise, des tableaux vivants ont illustré à la fois la vie de la cour à la Renaissance et de grandes oeuvres d'art.
La création artistique du XXe siècle, et notamment le futurisme, né à Turin en 1909, en ensuite été évoquée à travers une chorégraphie emmenée par le danseur étoile de la Scala de Milan, Roberto
Bolle, autour d'une statue de Umberto Boccioni. Le spectacle s'est achevée avec l'arrivée d'une voiture de Formule 1 vrombissante, une Ferrari, sur la scène.
L'ouverture officielle des JO a été proclamée par le président italien, Carlo Azeglio
Ciampi. Le drapeau portant les anneaux olympiques a été porté puis hissé au centre du stade. Le skieur italien Giorgio
Rocca, en tête du classement de la Coupe du monde de slalom, a été chargé de lire le serment des athlètes.
Un tableau en hommage à la paix a été rendu par Yoko Ono et par Peter Gabriel, qui a interprété la chanson de John
Lennon, "Imagine".
La vasque olympique, créée comme la torche par le designer Pininfarina, a été allumée par Stefania Belmondo, ancienne championne olympique de ski de fond. La soirée s'est terminée sur un air d'opéra entonné par Luciano Pavarotti.
Le Monde.fr avec AFP
Tribune
11/02/2006
Can 2006 : L’Egypte après la Tunisie
: Côte d’Ivoire sortie en honneur
C’est terminé ! L’Egypte s’impose au tirs au but (4-2) après 120 minutes où les deux équipes n’ont pas su trouver la faille. La Côte d’Ivoire et l’Egypte ont eu plusieurs opportunités de marquer mais ni Drogba pour les Eléphants, ni Hassan pour les Pharaons se sont parvenus à répondre présent aux moments opportuns. L’Egypte succède à la Tunisie et remporte la Coupe d’Afrique des Nations 2006!
A la 129è minute, Abo Trekka a la balle de match au bout du pied et offre la Coupe d’Afrique des Nations à son pays!
Auparavant
Emmanuel Eboué ne tremble pas et marque en frappant plein centre à ras de terre! Zaki ne laisse pas passer l’occasion et marque malgré Tizié, qui a touché le ballon du bout des doigts! Baky Koné prend son élan et frappe sur la gauche du gardien mais El Hadary avait tout compris!.
Ali Halim s’élance pour le 3-1 mais rate le cadre! Tizié avait plongé du bon
côté..Kolo Touré redonne espoir à ses partenaires en ajustant El Hadary! Wahab ne tremble pas et prend le portier des Eléphants à contrepied!
Didier Drogba à l’égalisation au bout du pied mais sont tir est repoussé par El Hadary!
Ahmed Hassan ouvre le bal et prend Tizié à contrepied !
11/02/06 - Recueillis par Manou
Midi
Mada 11/02/2006
RATSIMANDRAVA:
31 ans après son assassinat
11 février 1975 - 11 février 2006. Il y a 31 ans, jour pour jour, que le Colonel Richard Ratsimandrava a été assassiné. Un hommage lui sera rendu ce jour à Ambohijatovo Ambony, à partir de 11 heures, devant la stèle commémorative qui lui a été dédiée. Faute d’éclaircissement sur cet assassinat tant d’années plus tard, l’association « Manaovasoa », dirigée par le Dr Rakotomalala Manan'Ignace, organise ce jour un dépôt de gerbes.
Nirina R.
Une simple manifestation, sans discours, mais dans un silence de recueillement, a-t-on précisé. « Manaovasoa » est en effet la seule rescapée qui se préoccupe encore à l’heure actuelle de l’élucidation de cette affaire. Les officiers « ratsimandravistes » ayant entre-temps abandonné le terrain, tels les généraux Rakotoarijaona Désiré, Soja, Rakotomanga Mijoro ou Ramakavelo Désiré. Aussi, sans avoir l’ambition de susciter de vives émotions, ce jour à Ambohijatovo Ambony, « Manaovasoa » entend rafraîchir la mémoire de ceux qui ont vécu les réalités de l'époque.
Reconnaissance
Et ce, pour une marque de reconnaissance à l’endroit d’une personnalité et du patriotisme dont elle a fait preuve au moment où elle avait été appelée en pleine période de crise et de chaos politique par le général Gabriel Ramanantsoa pour former un gouvernement de salut public. Et à qui ses pleins pouvoirs n’auraient pas servi longtemps, car il détient le record du plus court passage au pouvoir, durant six jours seulement. Actuellement, force est malheureusement de constater que les tergiversations des dirigeants successifs dans ce sens n’ont contribué qu’à étouffer l’affaire, faisant en quelque sorte offense à l’histoire. Une histoire qui nous jugera bien plus tard, dans les générations à venir, même si on entend ne pas vouloir trop s’attarder sur les événements malheureux du passé pour regarder vers l’avenir. En tout cas, dans le contexte actuel, une telle commémoration risque d’être noyée dans la masse des préparatifs pour la prochaine élection présidentielle. Et va sans doute passer inaperçue…
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'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Madamaki.com
15/02/2006
Joël Randriamandranto a été élu à la présidence du conseil d'administration de l'Office National Malgache du Tourisme
(ONMT).
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Joël Randriamandranto PCA de
l'ONMT
Le 27 janvier dernier, Joël Randriamandranto, âgé de 46 ans, Secrétaire Général de l'Association Professionnel des Tours Operators de Madagascar (TOP), a été élu pour succéder à Henri Roger à la présidence du conseil d'administration de l'Office National Malgache du Tourisme
(ONMT) pour un prochain mandat de deux ans.
D'après le nouveau président : il existe deux moyens efficaces et indispensables pour promouvoir la grande île aux parfums, à savoir : la participation aux salons et, les eductours comme le Discover Madagascar 2005.
L'équipe de madamaki.com, passionnée de la destination Madagascar, souhaite à ce nouveau bureau de réussir dans leur tâche et qu'il soit à la hauteur des espérances de tous et concrétiser ses objectifs |
Tribune
11/02/2006
Assassinat du colonel Ratsimandrava
: Des zones d’ombre !

Sa mort reste un mystère complet.
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Qui a tué le colonel Ratsimandrava ? 31 ans jour pour jour après l’attentat qui avait coûté la vie colonel Richard Ratsimandrava, l’affaire reste encore et toujours non élucidée. Des zones d’ombres planent toujours sur cet attentat meurtrier, six jours seulement après sa prise de pouvoir de la part du général Gabriel Ramanantsoa. Plusieurs hautes personnalités avaient été appréhendées et traduites devant la justice, mais elles étaient tous acquittées sauf les hommes de mains.
Pour mémoire, rappelons les interventions de deux officiers supérieurs au cours de l’audience de cette affaire, à savoir les colonels Rabetafika Rolland et Rajaonarison Bréchard. Pour le colonel Rabetafika, il a osé dire devant la barre que « les assasins du colonel Ratsimandrava ne sont pas présents dans la salle ». Quant au colonel Bréchard, parmi les premiers accusés, il avait déclaré que s’il y avait un officier supérieur qui avait les idées plus proches de la mienne, c’était Ratsiamandrava. Ainsi, je n’avais pas intérêt à l’éliminer.
Lors de la prise de pouvoir de l’homme du fokonolona
D’autres sources ont affirmé que l’ancien ambassadeur Raondry Philibert a joué le rôle d’intermédiaire en organisant une rencontre entre le colonel Ratsimandrava et son homologue Bréchard dont le sujet à discussion n’est autre que la décentralisation et le brassage ethnique. La rencontre a été prévue le 12 février 1975. Mais, l’ancien ministre de
l’Intérieur a disparu subitement. Ainsi, tout porte à croire que l’élimination du nouveau chef de
l’Etat avait été planifié bien avant par un groupe de personnes ou une force politique dont son intérêt serait mis en jeu avec l’arrivée du ministre “ Ala-olana “ à la magistrature suprême de
l’Etat. |
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Qui a intérêt à assasiner ce chef
d’Etat plus proche de la population ? L’attentat n’a été élucidé au même titre que les auteurs de l’incendie du
Rova.
Xinhuanet.com 15/02/2006
Des militaires français attendus à Madagascar pour lutter contre le paludisme
Des militaires français seront bientôt à Madagascar à l'appel du gouvernement malgache pour participer à la lutte contre le paludisme que Madagascar mène à l'heure actuelle.
C'est ce qu'a annoncé lundi à Toamasina, premier grand port malgache à 360 km à l'est d'Antananarivo, l'ambassadeur de France, Alain Le Roy, alors qu'il a accompagné une mission ministérielle malgache pour évaluer l'évolution du paludisme dans cette ville portuaire et à certains endroits de la côte orientale.
"Ils (militaires français) prendront part à la désinfection des lieux publics, comme les écoles et les établissements hospitaliers, durant les campagnes", fait-il savoir.
Actuellement, une forte fièvre secoue Toamasina, mais on ne sait pas s'il s'agit du chikungunya qui frappe La Réunion, département français d'outre-mer, Maurice et les Seychelles. "Nous attendons les résultats de l'analyse effectuée à Lyon qui seront connus au plus tard vendredi", indique le Dr Jean-Louis Robinson, ministre malgache de la Santé à propos d'échantillons prélevés sur des cas de fièvre à
Toamasina. Le public est sensibilisé à renforcer la lutte contre le paludisme en assainissant les marécages et les marais, lieux favoris de ponte des moustiques.
xinhuanet.com 13/02/2006
Investir à Madagascar reste risqué, selon une compagnie française
ANTANANARIVO, 9 février (XINHUANET) -- Madagascar reste un pays où investir est encore risqué, d'après la nouvelle classification de la compagnie française d'assurances pour le commerce extérieur
(Coface).
Avec un classement maintenu au niveau "C", la Coface vient de notifier la précarité de l'environnement de l'investissement à Madagascar.
Selon cette compagnie, l'environnement économique et politique du pays est incertain et peut se détériorer à tout moment. Pour cet organisme français, Madagascar demeure exposé aux risques exogènes, encore très influents, à cause de la fragilité de son économie.
Madagascar est passé de la catégorie "D", la plus risquée, à " C" en 2005.
Le colloque annuel de la Coface sur la classification du risque-pays a maintenu Madagascar au niveau C pour cette année.
Notons que la Coface intervient dans le commerce international en mesurant et en assurant les risques d'impayés lors des transactions internationales. En analysant la situation pour chaque pays, elle évalue les menaces par une note allant de A à D. Sans être une référence absolue, les notificaitons de la Coface représentent une assurance pour les investisseurs et hommes d'affaires voulant opérer dans le pays.
Selon la Banque mondiale, l'investissement direct étranger ( IDE) reste relativement faible pour 2005 à Madagascar. "Madagascar n'a pas encore dépassé la performance de 2001 en matière d'IDE", indique la Banque mondiale. Avec seulement près de 80 millions de dollars d'investissements, l'année 2005 est encore loin des 90 millions de dollars de 2001. Avant 2002, année de la crise post- électorale conduisant Madagascar au marasme politique et économique, Madagascar pouvait se targuer de la note "B" aurpès de la
Coface.
La Gazette 11/02/2006
Le père Ralibera connaît ses assassins…
Adelson RAZAFY et Tiana RAJAONA
« J’avais dit au colonel Ratsimandrava de ne pas accepter les pleins pouvoirs et de fuir les fonctions de chef de l’Etat qu’on voulait lui décerner. Vu les circonstances de l’époque, c’était trop dangereux. Une semaine après que je lui ai averti des risques qu’il courait, il fut assassiné à Ambohijatovo». Les
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propos sont du père Rémi Ralibera que nous avions interrogé hier et qui revit donc, 31 ans après cet épisode douloureux. « Sa mort ne m’a guère étonné dans la mesure où je connaissais ses détracteurs et les raisons pour lesquelles ils voulaient l’éliminer », poursuit encore ce prélat catholique qui ajoute que ce qui l’avait quelque peu surpris alors, c’était la rapidité avec laquelle les adversaires du colonel étaient passés à l’action.« Je ne pensais pas qu’ils allaient agir si vite », continue encore Rémi Ralibera qui précise que ses mises en garde, il les avait transmises au colonel au domicile de ce dernier à
Anjohy, le 4 février 1975. L’officier néanmoins n’avait pas tenu compte de ses avertissements et avait couru à la mort avec une certaine inconscience. Le père Rémi Ralibera avoue connaître le groupe de personnes qui avait intérêt à éliminer le colonel
Ratsimandrava. D’après lui d’ailleurs, la plupart des instigateurs du drame sont encore vivants. Invité par nos soins à livrer enfin la vérité sur cet épisode obscur de l’histoire nationale, le prêtre s’est esquivé, avançant que le
aps de temps de 31 ans était trop court et que les |
protagonistes de l’affaire étaient encore pour la plupart en vie.
Cet ecclésiastique se réserve le droit de divulguer un jour les dessous de l’affaire, mais quand ? Il ne le sait pas encore. En tout cas, il a déjà annoncé vouloir écrire un livre en deux tomes qui va retracer ses mémoires, mais également sa perception de l’histoire de l’île depuis la colonisation. Si ses révélations sur l’assassinat du colonel Ratsimandrava ne sont pas portées dans cet ouvrage, il les couchera selon lui dans son testament qui sera rendu public après son décès.Rien de très neuf donc sur ce syndrome de la « crainte de la mort » se rapportant à l’exécution du colonel Ratsimandrava. D’autres proches de ce dernier semblent également avoir peur de mourir en dévoilant le secret, du général Désiré Ramakavelo au général Rakotoarijaona Désiré, en passant par le commandant Richard Andriamaholison, le général Gilbert Ratsivalaka et le général Rakotomanga Mijoro. En tout cas, le père Rémi Ralibera est une voix autorisée car il avait gravité dans l’entourage du colonel Richard Ratsimandrava. D’abord car ce prélat était alors l’un des piliers du journal catholique Lakroa, publication très bien diffusée en milieu rural et dont la position était proche de la voie de développement prônée par le colonel défunt. Ensuite car il avait des affinités de caste avec le colonel Richard Ratsimandrava. Si ce dernier était issu des « noirs »
d’Ambohimalaza, caste des anciens asservis de l’Imerina, le père Rémi Ralibera (qui ne s’en cache pas) sortait des « noirs »
d’Alasora, localité située au sud de la capitale. Le fait entretenait entre les deux personnalités une certaine intimité qui favorisait les confidences…Il reste que ces révélations inavouées semblent en gros viser l’amiral Didier Ratsiraka qui, quelques mois après le meurtre, eut à profiter de la disparition du colonel Ratsimandrava car il devint chef
d’Etat à part entière en décembre 1975. L’amiral eut l’occasion de s’expliquer sur le sujet car il ne voulait pas selon lui « être diabolisé ». Il avança d’abord un fait qu’on a effectivement vérifié : le jour de l’assassinat du 11 février 1975, il séjournait dans sa ville natale de Toamasina et fut convoqué en catastrophe dans la capitale pour la formation du Directoire Militaire, instance appelée à prendre en main les rênes de l’Etat après le crime. Selon Didier Ratsiraka les pleins pouvoirs remis au colonel Ratsimandrava par le général Gabriel Ramanantsoa, lui avaient d’abord été proposés mais il les avait refusés. Dès lors, avait-t-il conclu, quel intérêt avait-il à assassiner quelqu’un à qui ont été accordés des pouvoirs que lui-même avait rejetés ? On glissera en tout cas ces déclarations dans le dossier Ratsimandrava qui sera peut-être un jour ouvert de nouveau et porté devant un tribunal. Ce jour en tout cas, on aura une pensée particulière pour cet officier de Gendarmerie qui pensa trouver une voie de développement originale pour le pays et qui fut brutalement abattu au moment où il eut l’occasion de l’appliquer…
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