Madavôvô 2006  

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

voir
Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
Les derniers MadaVôvô

demarrage economique...

29 nov 2005

Et encore...

03 dec 2005

Et encore...

09 dec 2005

15 dec 2005

L'impasse...

28 dec 2005

les contre-manifestation Ra8...

06 jan 2006

Autopraclamation Ra8...

15 jan 2006

Etat de nécessité national...

21 jan 2006

29 jan 2006

01 fev 2006

07 fev 2006

10  fev 2006

Les observateurs etrangers ...

15  fev 2006

 23  fev 2006

Ampy Portos...

05 mars 2006

Cliquez... Les Archives ...

Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

La Page Sommaire MadaVôvô

Cliquez... Les Archives ...

Pubs &  bas de la page

 

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 05 mars 2006

BigNews. Il est tombé 5cm de neige sur Villeneuve Saint Georges le 1er mars...

1.Ressources minérales - Ruée vers le rubis à Iakora(Express)

2.Mathieu et Philippe Razanakolona :Après le ski, l’humanitaire (LaGazette) 

3. Jeux olympiques : une « standing ovation » pour Mathieu Razanakolona (allAfrica)

4. Un malgache crée un logiciel pour gérer un agenda professionnel(wanadoo.mg)

5. Epidémie à Toamasina :C’est le sauve-qui-peut ! (La Gazette)

6. No Comment.... No Comment...

7.Surtaxe sur les billets d’avion : Mada septembre (Express)

8. JO-2006 - Alpin/Slalom: un Malgache sur les pentes olympique pour son pays (TSRSport)

9. Météo - Madagascar à l'abri de Carina (Express)

10.Des officiers pro- Ratsiraka s’activent -(Madagate)

 

... Les Revues de presse plus bas !!!

03/03/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

.US Dollar 2199.74 
Dollar canadien 1938.86 
YEN 18.92 
Franc suisse 1678.55 
Livre sterling 3843.16 
Rand 358.36 
Roupie mauricienne 71.65 
Couronne suédoise (100) 277.44 
DTS 3163.91 

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-Cherchez-vous une aide comptable ou une comptable ou une commerciale pour votre société ou votre entreprise?     contact : RAVELOMANANTSOA Nalimbiniriny

2)-Manao installation dictionnaire Petit Larousse 2006 amin'ny vidiny tena mirary.   Antsoy ny: 24 364 66  contact : RAVELOMANANTSOA 

3)-Région Mirepoix 09 vend Peugeot break diésel série 1, 1981, en état de marche, pneus neufs et pièces  contact : LEBEAU Guy

4)-recherche maison a vendre a antsirabe ou alentour 2chambres sallon salle sejour cuisine et petit jardin entre10000 euros et 30000 euros avec salle d'eau et electricitel     contact : radafison

5)-je recherche un terrain avec ou sans bungalow, region tulear, Ifaty, faire offre par mail     contact : NICKYANGE2

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

 

Big News... Il est tombé 5cm de neige sur Villeneuve Saint Georges le 1er mars...

Attention au verglas... ça glissssssssss....

Des fois, nous devons attendre longtemps pour la voir arriver, c’est vrai. Et, peut-être bien il y a aussi des exceptions. Mais cette fois-ci ce fut encore une fois vraie ...

La circulation routière est délicate sur la majeure partie de la France ce mercredi matin, à la suite de chutes de neige pendant la nuit . 
En région parisienne, les chutes de neige ont cessé, le réseau principal est dégagé mais le réseau secondaire reste très difficile, indique le Centre national d'information routière (Cnir). 


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


Edito... Dimanche  05 mars c'est la fête des grands mères

 La Fête des Grands-Mères existe depuis 17 ans. A l'origine, c'est une fête commerciale lancée par une marque de café. Mais au fil des ans, elle est devenue populaire au point d'être mentionnée dans les calendriers.
En France, la fête des Grands-Mères a lieu le 1er dimanche du mois de mars. Si certains y voient une fête commerciale supplémentaire, elles méritent, tout comme les papies d'ailleurs, qu'on leur fasse un petit clin d'œil
Ô RY RENY ERAN-TANY !

Ô ry Reny eran-tany,
Ho maizin'ila ny Akany
Raha ianareo no tsy eo
Ka hitokiky sy hitoreo ! 
      Antsiva

Le plus doux des poèmes pour
votre grand mère

Express 03/03/06
Ressources minérales - Ruée vers le rubis à Iakora

Le rubis vient s’ajouter à la longue liste de pierres précieuses présentes à Madagascar.

Le grand sud n'en finit pas encore de révéler ses richesses. Les vastes plateaux du pays du saphir viennent de mettre à jour une nouvelle ressource minérale : le rubis. Après Ilakaka, la région de Ihorombe, limite Sud de la province de Fianarantsoa, fait à nouveau l'objet d'une véritable convoitise. La possibilité d'une nouvelle “ruée” commence petit à petit à être évoquée. 
Les premières informations livrées par les autorités régionales avancent le chiffre d’un millier de personnes, présentes à l'heure actuelle dans le fokontany de Beadabo Manatsara, centre de la découverte. “Jusqu'à maintenant, le calme règne dans la localité. Aucun projet d'évacuation n'est encore envisagé par les autorités”, explique Mona Essa Raseta, chef de région de Ihorombe. “Mais nous avons pris les dispositifs nécessaires pour contenir ces personnes dans une même zone”, précise-t-elle. 
Les premières informations fournies par le ministère de l'Energie et des mines (Mem) indiquent que les pierres sont de qualité relativement moyenne. Pour l'instant, aucune information technique précise n'est disponible concernant l'état du gisement. Aussi bien son étendu que la qualité scientifique des pierres restent des éléments inconnus. 

Exploitants illicites. 
Des sources ont également livré qu'une société du nom de “Tany Hafa” a obtenu un permis de recherche de dix ans pour faire des prospections dans un périmètre établi. Ce permis date de l'année 2000 et visiblement, des résultats positifs en sont sortis, entraînant l'arrivée des migrants. 
“Logiquement, outre le permis de recherche de la société Tany Hafa, certains parmi ceux qui sont en train d'exploiter à Iakora n'ont que le permis réservé aux petits exploitants; même que la possibilité d'existence des exploitants illicites n'est pas à écarter”, explique Pamphile Rakotoarimanana, directeur des mines et de la géologie au sein du Mem. 
Aux dernières nouvelles, une délégation du ministère s'y rendra dans le courant de la semaine prochaine. L'objectif principal de la mission est de constater de visu la situation sur le terrain et éventuellement, de prendre les mesures nécessaires qui en découlent. L'autre tâche sera de recueillir les principales données concernant le gisement. D'autres informations sont donc attendues dans les prochains jours. 
Une source présente sur place a indiqué que des habitants de la ville minière d'Ilakaka commencent à affluer dans cette localité. 
Mahefa Rakotomalala 


La Gazette 01/03/06
Mathieu et Philippe Razanakolona :Après le ski, l’humanitaire 
Les frères Philippe et Mathieu Razanakolona furent très médiatisés aux Jeux Olympiques d’hiver de Turin, et encore plus à leur retour au Québec (Canada). Selon eux, leur participation aux J.O (du moins celle de Mathieu, le benjamin) visait surtout à attirer l’œil du monde entier sur Madagascar. 
Les deux frères, en effet, se désolent du fait que malgré ses potentialités énormes, l’île compte parmi les nations les plus pauvres de la planète. Ils ont donc mis sur pied une ONG (dont la dénomination est celle de leur adresse e-mail) pour aider le développement de l’île. Par le biais de l’Internet, ils entendent collecter la somme de 300 000 dollars US pour financer des projets humanitaires dans des domaines comme l’éducation élémentaire pour tous, l’accès aux soins de santé primaires, l’adduction d’eau potable, etc. Les deux frères et leurs parents ont d’ailleurs versé une contribution personnelle de 60 000 dollars canadiens pour asseoir le programme sur des bases solides. Bref, c’est apparemment du sérieux et on comprend pourquoi un certain nombre de chaînes TV, qui ont pignon sur rue, ont interviewé les Razanakolona ces temps-ci. En ce mois de mars d’ailleurs, les Razanakolona débarqueront dans l’île pour identifier les zones prioritaires où seront mis en œuvre les projets de développement de leur cru.Signalons que si les deux frères sont des étudiants à l’Université de Montréal, le grand frère Philippe, 24 ans, inscrit en Polytechnique, est surtout le cerveau de l’entreprise qui a mené Mathieu aux JO de Turin, dont la fondation inattendue d’une Fédération Malgache de Ski. C’est également lui qui pilote le projet d’action humanitaire et qui répond d’ailleurs aux questions de la presse. Mathieu, 19 ans est plus physique et brille surtout sur les pistes de ski. Les deux frères, rappelons-le, sont les enfants de Victor Razanakolona, un Malgache qui a migré il y a une trentaine d’années au Canada. Etudiant à l’Université de Sherbrooke, en filière comptabilité et gestion, il y a rencontré une Canadienne de souche qui deviendra son épouse et la mère de Philippe et Mathieu. 


allAfrica.com   23/02/2006

Jeux olympiques : une « standing ovation » pour Mathieu Razanakolona

Le seul représentant malgache a frôlé l'exploit en se présentant à l'arrivée à seulement 31 secondes du vainqueur.

Le miracle a failli avoir lieu pour Mathieu Razanakolona quand il signait, à mi-parcours , le meilleur temps intermédiaire du slalom géant d' hier, aux Jeux Olympiques d'hiver de Turin. Un précieux détail qui n'a pas échappé au public turinois qui lui a réservé une « standing ovation » digne des stars mondiales. Il était bien lancé pour terminer au premier rang jusqu'à ce virage où il tenta de redresser sa course et perdit en même temps de précieuses secondes.
Finalement, Mathieu Razanakolona, notre porte fanion aux Jeux olympiques d'hiver de Turin, s'est classé 39ème.
Il a effectué un chrono de 3'06"43 contre un chrono de 2'35"00 pour l'Autrichien Benjamin Raich, le premier à franchir la ligne d'arrivée de ce slalom géant. A la première manche, le Malgache a effectué un parcours de 1:39.10 et s'est classé 43ème. A la seconde manche, il a amélioré son chrono et s'est classé 31ème avec 1'27".33.
Toujours dans cette épreuve, un Sud-Africain Alexander Heath s'est classé 27ème avec un chrono de 2:51.42. Derrière Mathieu, le classement parle d'un Américain, Daron Rahlves, qui a déjà été premier à ce concours en 2001. Quant aux autres 

Africains de ces Jeux Olympiques de Turin, le Sénégalais Leiti Seck s'est classé 55ème au avec un chrono de 1'42"87 à l'épreuve de super G, une épreuve à laquelle Mathieu n'a pas participé. A Madagascar, chacun attend les performances de notre représentant. Certains pour accabler sa personne de « coubertinisme », d'autres pour être fier de ce dont un Malgache peut être capable en ski. Revues à la loupe, les performances de Mathieu Razanakolona sont prometteuses et avec un peu de persévérance dans un monde où il est l'un des rares amateurs, il fera parler de lui. A moins que ce ne soit pas déjà fait car outre l'accueil chaleureux des Turinois, les journalistes québécois et canadiens suivent de très près ses sorties. Un journal du Québec a même téléphoné à notre rédaction pour demander la réaction des Malgaches à son égard. C'est dire l'importance qu'accorde les autres à ce jeune homme plein d'avenir.

Midi Madagasikara (Antananarivo)  Anny A.


Cliquez ici

Une nouvelle technologie

Un logiciel pour gérer les agenda

pour savoir plus Cliquez ici

wanadoo.mg 16/02/2006
Un malgache crée un logiciel pour gérer un agenda professionnel
Le fait est assez rare pour être occulté. Un consultant indépendant en informatique malgache créée un logiciel destiné à gérer un agenda professionnel. L’AGEND_AL est déjà adopté par plusieurs sociétés au Japon et à Paris où Lalatiana Andrianarijaona a développé son projet pendant trois ans.
C’est au mois de juillet 2005 que ce logiciel de gestion des emplois du temps professionnel a été mis au point par cet ingénieur informaticien malgache. Il est destiné aux entreprises dont les relations avec le milieu l’extérieur sont très importantes. Ce sont par exemple, les sociétés de services, les hôpitaux et les établissements d’enseignement. Le gain de temps est le principal argument avancé par son inventeur. L’AGEND_AL permet entre autres de visualiser l’ensemble des rendez-vous et d’apporter des modifications dans les bases de données, les heures, les dates, les lieux. 
Le logiciel peut également se décliner sous d’autres versions pour répondre à d’autres besoins, plus particuliers. L’AVOCA_AL est par exemple spécialement conçu pour les cabinets d’avocats. Il permet de gérer les quantités de dossiers des clients tout en gardant un œil sur les dates d’audience, les dates de délibérées, etc. 
D’ailleurs, cette version de l’AGEND_AL est déjà utilisée par un cabinet d’avocat français en ce moment. Quelques unes des possibilités offertes : la gestion simultanée de 40 000 dossiers et de quelques 450 000 audiences. D’autres utilisations du logiciel sont également possibles, notamment dans le secteur du tourisme car il permet, par ailleurs, de gérer les voyages et les déplacements de près de 180 000 touristes. « Un grand promoteur touristique japonais a fait aussi appel à cet outil », affirme Lalatiana Andrianarijaona, très confiant. Compte tenu de l’importance du facteur temps dans la gestion des affaires, ce logiciel a en effet bien des chances d’être adopté par les entreprises locales à leur tour même si son coût risque d’être un peu trop élevé pour elles. Le Logiciel coûte 6 millions d’ariary. 
Lalatiana Andrianarijaona annonce la sortie très prochaine d’un autre type de logiciel destiné à la gestion des brevets d’inventions. Un autre domaine qui pourrait intéresser les sociétés malgaches. 
©Andrianoromalala 


La Gazette 23/02/2006

Epidémie à Toamasina :C’est le sauve-qui-peut ! Adelson RAZAFY 
Beaucoup de ces vacanciers ne comptent pas redescendre à Toamasina pour la rentrée de lundi, et entendent stationner dans la capitale en attendant des jours meilleurs. Les fuyards veulent surtout mettre à l’abri les éléments les plus vulnérables d’entre eux, c’est-à-dire les femmes, les enfants et les personnes âgées. Si l’épidémie n’est pas jugulée dans les prochains jours, l’exode pourrait s’amplifier et Toamasina, désertée par ses forces vives, prendra des airs de ville morte…Comment expliquer la débandade désordonnée ? D’abord car la maladie est des plus invalidantes, clouant au lit ses victimes et leur infligeant de vives douleurs qui irradient dans tout le corps à chaque mouvement. Beaucoup de malades sont carrément des grabataires, gémissent sur le lit et sont incapables de se relever par leurs propres moyens. Au vu de ce mal particulièrement pénible, beaucoup font le rapprochement avec une épidémie de sinistre mémoire : la grippe espagnole qui a décimé la population de l’île en 1918. Contrairement à ce qu’on annonce d’ailleurs, la première atteinte ne provoque pas une immunité ni une atténuation de la virulence des souches. Les rechutes sont nombreuses et le virus qui repart à l’attaque est toujours aussi agressif qu’auparavant…
Ensuite car l’impression générale est la suivante : les personnalités gouvernementales et les autorités sanitaires cachent la vérité pour que la population ne cède pas à la panique. Il est vrai que ces derniers jours, on a beaucoup tourné autour du pot avant de livrer la nature du mal : paludisme d’abord, arbovirose ensuite, dengue maintenant. Selon le plus grand nombre, il s’agit ni plus ni moins du chikungunya, mais en haut lieu, on fait de la dissimulation, peut-être pour ne pas inciter la population à l’affolement, peut-être aussi pour ne pas intimider les touristes et sauver la saison. Le bruit qui s’est répandu comme une traînée de poudre dans le Grand port en milieu de semaine : un important opérateur local, atteint par le mal, s’est replié en France pour se soigner : après examen, les spécialistes de l’Hexagone auraient conclu à une souche pernicieuse du chikungunya…
Pour la population en tout cas, les autorités minimisent l’étendue du mal et maquillent les statistiques. Les chiffres publiés, il est vrai, sont « raisonnables », alors que chacun connaît dans son entourage un nombre élevé de malades et de morts. Certaines recommandations des autorités semblent manquer de jugement et nourrissent l’inquiétude générale. Pourquoi par exemple conseiller l’usage de la moustiquaire, alors que l’insecte vecteur de la maladie est diurne ? Pour échapper au mal donc, il faut rester confiné dans sa moustiquaire 24 heures sur 24 ! En tout cas, plutôt que d’envoyer sur place le Premier ministre et le ministre de la Santé (comme hier) qui ne sont d’aucun secours pour la population, il serait plus judicieux de prendre certaines mesures urgentes. D’abord compenser les graves déperditions dans le nombre du personnel soignant local (pour cause de contamination ou de …fuite), en rassemblant dans la capitale et dans les autres localités le maximum de médecins et d’infirmiers, lesquels seront dépêchés en renfort sur la côte Est. Ensuite mobiliser une masse de soldats qui sera expédiée à Toamasina et ses environs pour débroussailler, assécher les flaques, effectuer les opérations de désinsectisation et évacuer les malades les plus gravement atteints.
Voilà qui aurait du être fait depuis belle lurette face à un moustique qui pique et qui répand le mal. A la vue du Premier ministre et du ministre de la Santé qui ne lui sont d’aucune utilité, c’est la population qui pique …une crise. 


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Cliquez sur TetezamitaKelycliquez...

  ""Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


La Gazette 03/03/2006
Surtaxe sur les billets d’avion : Madagascar adopte la proposition française 
Madagascar va aussi imposer une taxe sur les billets d’avion destinée à aider les pays pauvres. C’est le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui l’a annoncé, hier à Paris, à l’issue d’une conférence internationale sur les financements innovants du développement. 
Cette taxe a été proposée par la France et le Brésil dans le but de financer la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Madagascar fait en fait partie des 12 pays qui ont décidé d’adopter la proposition française (Brésil, Chili, Chypre, Congo, Côte d’Ivoire, France, Jordanie, Luxembourg, Maurice, Nicaragua, Norvège).
D’après les agences de presse qui rapportent la nouvelle, la Grande Bretagne n’imposera pas une nouvelle taxe mais a décidé de verser une partie des recettes d’une surtaxe déjà existante sur les billets d’avions au programme de Facilité financière internationale dans le domaine de la vaccination.
Plusieurs pays riches dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Italie, sont contre l’initiative, la quasi-totalité des compagnies aériennes estimant par ailleurs la nouvelle taxe inopportune face au renchérissement du pétrole et à la concurrence féroce dans le secteur des transports aériens.
Des voix pourraient contre la décision malgache de contribuer à la cagnotte internationale au lieu de créer son propre fonds à travers la même taxation. Mais le geste revêt certainement un symbole de la solidarité internationale à laquelle la Grande Ile veut participer en dépit de sa grande pauvreté. Et la décision de Madagascar d’adopter l’initiative française serait à l’image du réchauffement des relations entre les deux pays depuis la visite officielle de Jacques Chirac dans notre pays.
En tout cas, Madagascar ne pouvait pas y échapper dans la mesure où la majorité de nos visiteurs embarquent à Paris où la mesure entrera en vigueur à partir du 1er juillet prochain. On ne sait pas quand la taxe sur les billets d’avions sera appliquée chez nous. Le montant n’est pas non plus connu. En France, il est fixé entre 1 et 40 euros (un euro = 13 000 fmg) par billet suivant la destination et la classe.


Express Mada 01/03/2006

Détenus de 2002 - Lahady Samuel libéré en septembre

L'ancien gouverneur de Toamasina ne pourra quasiment plus compter sur la remise en question de la peine qui lui est infligée. 
A entendre ses proches, Lahady Samuel aura purgé sa peine dans six mois, après quatre ans d'emprisonnement, en grande partie passés sur un lit d'hôpital. Le septuagénaire sortira une année plus tôt, puisque la date de libération prévue par le tribunal d'Antananarivo sera en août 2007.
Arrêté en août 2002, Lahady Samuel a été jugé en décembre 2003 avec quatre autres gouverneurs, dont deux jugés par contumace. L'ancien gouverneur de Toamasina a été condamné à une peine de cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Dès lors, il a interjeté en appel, mais en vain. La demande est restée lettre morte.
Il y a quinze jours, une source proche de Lahady Samuel a précisé qu' il réclamait son procès en appel malgré la remise de peine que lui a accordée le chef de l'Etat en juin 2005. On a appris que l'intéressé compte suivre la procédure judiciaire "normale" qui, selon lui, est de son droit. Mais les derniers propos de ses proches semblent préciser la nouvelle voie optée par l'ancien gouverneur. 

"La remise de peine est un droit acquis et on préfère suivre cette voie", affirme l'une de ses proches, hier après un entretien avec le conseil juridique de Lahady Samuel. "S'entêter pour obtenir l'appel serait peine perdue", poursuit-elle. 
Elle ne manque pas d'invoquer l'âge de l'ex-gouverneur de Toamasina, qui fêtera son soixante-quinzième anniversaire en novembre. Et selon les textes en vigueur, il devrait être libéré quelle que soit la qualification de son chef d'inculpation.
Ses proches veulent en quelque sorte anticiper la libération de Lahady Samuel, avant septembre, en raison de son état de santé et surtout de celui de son épouse.
Stéphane Solofonandrasana 


Midi Mada 01/03/06
TSIMBAZAZA. Des individus seraient entrés par effraction dans les bureaux du service du Budget à l’Assemblée nationale. C’est le deuxième « casse » en quelques mois...
Des dossiers disparus ?

Selon les informations fournies par des responsables à l’Assemblée nationale, le bureau du chef de Service du Budget et celui du chef de Service Transit et Missions ont été les cibles d’un cambriolage dans la nuit du lundi à mardi. Les premières enquêtes menées sur les lieux, hier matin, ont permis de constater qu’aucune somme d’argent n’a été volée. 
Val A.

« Les voleurs n’ont emporté que les dossiers concernant la construction du grand bâtiment R+4 qui aurait valu une motion de destitution au Président Lahiniriko Jean », selon son Directeur de Cabinet, après avoir visionné les fichiers sur l’ordinateur du 1er bureau. Une plainte contre X a déjà été déposée à la Brigade de recherche de la Gendarmerie de Fiadanana. 
Dans les coulisses du Tsimbazaza, l’on ignore si ces dossiers sont ou non importants mais les suspicions vont bon train. 
Il y a quelques mois, une autre effraction a eu comme cible le bureau du Directeur Administratif et Financier. On rappelle que des dossiers ont également été dérobés mais l’enquête sembla tourner court. Heureusement pour le personnel de la Chambre basse, l’argent pour la solde est resté intact. Des questions commencent à se poser concernant la sécurité des bureaux de l’Assemblée nationale, victime fréquemment de ces « infractions ». Et d’une. Et de deux, concernant la situation politique au sein de l’Institution, l’on se demande si toutes ces suspicions sur les dossiers disparus ont un lien avec la « mauvaise gestion » évoquée l’année dernière par un collectif de députés. 
A Tsimbazaza, selon des indiscrétions, un certain malaise semble planer. Les uns soutiennent que des recrutements « inexpliqués » auraient été opérés, les autres déclarent que des « recrutements » ont été faits mais dans les normes, etc. En tout cas, la première session du mois de mai réservera certainement des surprises, bien que ces derniers temps, les conflits politiques qui ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, soient apparemment aplatis.


TSRSport.CH 23/02/2006

JO-2006 - Alpin/Slalom: un Malgache sur les pentes olympique pour son pays
Le skieur Mathieu Razanakolona, engagé dans le slalom de ski alpin des Jeux de Turin, samedi à Sestrières Colle, mise sur la "vitrine" olympique pour récolter de l'argent en faveur de son programme d'aide au développement de son pays d'origine, Madagascar.
Razanakolona, né à Montréal d'un père malgache et d'une mère québécoise, est devenu à 19 ans le premier athlète à représenter Madagascar à des Jeux d'hiver. Mais au-delà de l'anecdote d'un skieur dans un pays sans neige, aussi insolite qu'un esquimau sur une plage de sable fin, Mathieu et son frère Philippe veulent utiliser l'impact des Jeux pour faire connaître "Razalpin.org", un programme d'aide au développement à travers le sport créé en 2000.
A l'occasion d'un voyage à Madagascar en 1994, Philippe, 24 ans, est confronté à l'extrême pauvreté qui frappe les enfants de cette île paradisiaque. "Pendant longtemps, j'ai revu les images de ces gamins pauvres, et je me suis décidé à faire quelque chose. Chez nous, au Canada, on regarde ces images et puis on zappe sur les Simpsons. Moi je voulais faire la différence", raconte le désormais vice-président de la Fédération malgache de ski.
"Je pratique le ski depuis plus de dix ans, explique Mathieu, intégré à l'équipe du Québec, et on se souvient toujours des exceptions: le bob jamaïcain à Calgary en 1988, le nageur (équato-guinéen Eric Moussambani) à Sydney en 2000".
Pour les frères Razanakolona, les Jeux de Turin offrent "une visibilité exceptionnelle" pour attirer les donateurs éventuels.
Fierté
Razalpin a pour objectif de trouver des ONG partenaires pour financer un programme de développement pour Madagascar. Il se concentre sur l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable, le développement des jeunes et du sport malgache.
Pour Philippe, "le but n'a jamais été de donner de l'argent et puis s'en aller. C'est un projet à long terme".
"Ce pays est l'un des plus pauvres du monde mais c'est une île paradisiaque, avec des ressources, des secteurs inexploités", assure Philippe, qui a déjà récolté avec son frère 150.000 dollars canadiens (110.000 euros).
Depuis leur arrivée à Turin, les deux frères ont eu l'occasion de faire la publicité de Razalpin auprès des athlètes. "Ils sont à l'écoute et intéressés, même s'ils sont plus intéressés par nos sacs" siglés Madagascar, ou par les équipements frappés du Zébu vert sur fond rouge, rigole l'aîné des "Raz", précisant que les accessoires au logo ethnique sont en vente sur boutique en ligne du site de la Fédération malgache (www.skimadagascar.com), et livrés partout dans le monde.
Mathieu, skieur du dimanche, n'a pas l'intention de faire une carrière professionnelle et n'a commencé à se préparer sérieusement aux Jeux qu'en décembre. Mais il fait la fierté de son grand frère dans cette grand-messe des sports de neige et glace.
"Il a évacué la pression en disputant le slalom de Schladming (Autriche) en janvier. Et lundi dans le slalom géant, il a fait une seconde manche du tonnerre", terminant à neuf secondes de l'Autrichien Benjamin Raich, explique Philippe. Sur les deux manches, Mathieu Razanakolona a terminé 39e, la faute à une chute sur le premier tracé. (AFP)


Express Mada 01/03/2006

Météo - Madagascar à l'abri de Carina
“Cinq jours après qu'il s'est formé au large de l'océan Indien, le système continue de ne pas affecter le temps qu'il fait à Madagascar”, annonce un responsable du service de la Météorologie à Ampandrianomby. 
Certes, la perturbation s'approche, mais elle est loin d'atteindre les côtes malgaches. Hier, l'œil du cyclone a été localisé à 3 050 kilomètres à l'Est d'Antalaha, alors que la veille, il se trouvait à 3 125 kilomètres à l'Est de Vohémar. 
De ce fait, les avis d'avertissement, de menace et de danger imminent ne sont pas pour le moment appliqués. “Les précipitations constatées sur le littoral Est, notamment dans le Nord-est, sont tout à fait normales, d'autant plus que nous sommes en pleine saison estivale”, expliquent les météorologues. 
Carina fait cap vers le Sud à une vitesse de 7 km à l'heure. Il dégage un vent moyen de 160 km à l'heure et les rafales de vent à proximité de son centre avoisinent les 220 km à l'heure. 
Henintsoa Andriamiarisoa 


Madagate.com 01/03/2006

Des officiers pro- Ratsiraka s’activent - 
Enièmes retrouvailles des officiers proches de l’ancien président Ratsiraka samedi dernier. Ils ont choisi cette fois le quartier militaire de Fiadanana pour se retrouver. Ont été présents des généraux à la retraite, des anciens ministres en uniforme, des anciens chefs d’unités opérationnelles de l’armée.
Certains ont fait de la prison après la crise post- électorale de 2002, d’autres n’ont pas été inquiétés. Mais ils restent tous fidèles à l’ancien chef suprême des armées. Lequel garde, semble-t-il, auprès de ces gradés un certain ascendant. Sinon un ascendant certain si l’on en juge par l’ordre du jour de cette réunion, somme toute informelle. Ainsi, sur instruction verbale de l’ancien chef d’Etat, ils ont discuté de la situation des militaires sanctionnés après les événements de 2002. La réalité est que ces «corps habillés» châtiés ont vu leur avancement bloqué pour les uns, la rétrogradation pour les autres. Quelques-uns ont même subi le châtiment suprême, à savoir la radiation pure et simple du registre militaire. Avec perte de tous les avantages liés à leur grade et à leur état de service. D’après des témoins de la réunion, il leur a été demandé de se pencher sur la situation sociale des militaires concernés par ces mesures. Il paraît que ceux-ci continuent d’envoyer des SOS à l’ancien président qui n’en peut plus avec ses pécules de retraité.
Loyauté
Ces mêmes témoins annoncent que les débats ont débordé de l’ordre du jour établi. Pour se focaliser sur la situation des militaires en particulier et à celle de la nation en général. Les deux étant liées. Ainsi, ceux qui ont été présents ont convenu d’une chose. Celle de programmer ces retrouvailles à des intervalles réguliers. Ils se sont accordés pour suivre de près l’évolution de la situation politique du pays à l’approche des élections. Enfin, certains participants ont décidé de ne plus accepter des postes offerts par l’actuel pouvoir «pour ne pas hypothéquer l’avenir». Cette consigne serait envoyée aux civils partisans de l’ancien président. C’est aussi une manière pour eux de trier le bon grain de l’ivraie. La loyauté et la fidélité distinguent en effet des vrais fidèles de l’ancien chef d’Etat des opportunistes qui n’ont pas hésité à changer de cheval au milieu du gué. De ce qui précède, il semble évident que l’armée bouillonne d’une part et d’autre part qu’elle n’est pas à l’abri d’une implosion.
[ Posté par : midi-madagasikara.mg | 


PROJET DE LOI SUR L' IMMIGRATION

Lu dans Le Monde du jeudi 9 février

VERS UNE IMMIGRATION CHOISIE ?
En lien avec les différents ministères concernés, la Place Beauvau met la toute dernière main à l'avant-projet de loi sur l'immigration que Nicolas Sarkozy devrait présenter, jeudi 9 février, lors du comité interministériel de contrôle de l'immigration. La logique d'"immigration choisie et non plus subie" prévaut, concept dont le ministre de l'intérieur entend faire le "principe fondateur de la nouvelle politique d'immigration".

 
L'immigration de travail. Par arrêté, le principe de l'opposabilité de la situation de l'emploi pourra être remis en cause pour les professions et dans les bassins d'emploi en proie à des pénuries de main-d'oeuvre. L'étranger se verra alors délivrer une carte de séjour temporaire d'un an, renouvelable sur la durée de son contrat de travail. A moins qu'il y ait rupture du contrat, auquel cas elle lui sera retirée.

Par ailleurs, le projet de loi crée un nouveau titre de séjour "compétences et talents", d'une durée de trois ans, renouvelable. Cette carte sera délivrée à l'étranger "susceptible de participer, du fait de ses compétences et de ses talents, de façon significative et durable au développement de l'économie française ou du pays dont il a la nationalité". Sont concernés les scientifiques, les intellectuels, les créateurs d'entreprise, les artistes, les sportifs de haut niveau, les cadres à haut potentiel.
Des étudiants triés sur le volet. Les étudiants feront l'objet d'une sélection multicritère (filière, nationalité, niveau d'études...). Les élus bénéficieront de plein droit d'une carte de séjour d'un an, ou d'une durée pouvant aller jusqu'à quatre ans s'ils s'engagent dans un cycle pour obtenir le grade de master. Ces derniers seront favorisés : ils pourront obtenir, à la fin de leurs études, un titre de séjour de six mois pour recherche et occupation d'un emploi. Mais ce, précise-t-on dans l'entourage du ministre, "au regard de leur projet professionnel, de leur projet de retour et des conditions dans lesquelles ils envisagent de participer au développement de leur pays".
Instauration du principe de quotas. Le terme de quotas, refusé par l'Elysée et Matignon, n'apparaît pas dans le projet de loi, mais le principe est posé : ainsi, le gouvernement devra tous les ans, dans son rapport sur les orientations de la politique d'immigration remis au Parlement, indiquer "à titre prévisionnel le nombre, la nature et les différentes catégories de visas de long séjour et de titres de séjour" pour les trois années suivantes, "en distinguant en particulier l'admission au séjour aux fins d'emploi, aux fins d'études et pour motifs familiaux" et "en tenant compte de la situation démographique de la France, de ses perspectives de croissance, des besoins de son marché de l'emploi et de ses capacités d'accueil" en matière de logement, d'éducation, de services publics.
Une nouvelle mesure d'éloignement : l'obligation de quitter le territoire. L'administration pourrait désormais assortir sa décision de refus ou de retrait d'un titre de séjour d'une "obligation à quitter le territoire français". L'étranger n'aura alors plus que quinze jours, contre un mois actuellement, à compter de la notification de la décision de l'administration, pour déposer un recours, suspensif, devant le tribunal administratif.
Un durcissement des conditions du regroupement familial. Le projet de loi réévalue encore à la hausse les critères du regroupement familial en termes de ressources et de logement et il allonge à dix-huit mois, contre douze aujourd'hui, le délai de séjour en France requis pour en faire la demande.
Des mariages mixtes plus strictement encadrés. Pour obtenir une carte de séjour temporaire, les conjoints de Français devront justifier d'un visa long séjour de plus de trois mois. Par ailleurs, ils devront attendre trois ans et non plus deux ans pour demander une carte de résident. Et celle-ci ne leur sera plus attribuée de plein droit : ils devront justifier de leur "intégration républicaine" dans la société française. Enfin, la durée de communauté de vie leur permettant de demander la nationalité française passerait de deux à quatre ans si leur couple réside en France et de trois à cinq ans si leur couple réside à l'étranger.
Des régularisations au cas par cas. Le projet de loi prévoit d'abroger la disposition prévoyant la délivrance d'une carte de séjour à l'étranger vivant de façon habituelle en France depuis plus de dix ans. "Les régularisations resteront possibles mais se feront au cas par cas", indique l'entourage de Nicolas Sarkozy.
La régularisation sur fondement de la vie privée et familiale serait désormais très encadrée : l'étranger devrait dorénavant apporter la preuve de liens personnels et familiaux "anciens, stables et intenses", et justifier de ressources "stables et suffisantes pour subvenir à ses besoins" et d'un logement "considéré comme normal pour une famille comparable vivant en France", ainsi que de son "intégration républicaine". Cette "condition d'intégration républicaine" deviendrait désormais une condition quasi générale d'attribution de carte de séjour, temporaire ou permanente.
Laetitia Van Eeckhout

NouvelObs.com  Semaine du jeudi 16 février 2006 - n°2154 - Notre époque 
Une nouvelle loi sur l'immigration « On nous ramène Pasqua... » 

Selon Patrick Weil*, directeur de recherche au CNRS, ce nouveau texte va rendre la vie des immigrés plus difficile encore 

Le Nouvel Observateur. - Dans le projet de loi qu'il présentait la semaine dernière devant le comité interministériel de contrôle de l'immigration, Nicolas Sarkozy voudrait promouvoir une « immigration choisie plutôt que subie ». Cet objectif-là vous choque-t-il ?
Patrick Weil. - C'est un objectif de façade. Le projet ne vise qu'à une chose : empêcher par tous les moyens le regroupement familial et mettre le maximum d'obstacles aux mariages entre Français et étrangers. Cela fait long-temps que, s'il l'avait voulu, M. Sarkozy aurait pu donner des permis de séjour à des travailleurs qualifiés. Car cette politique-là ne dépend pas de la loi. Dès qu'il s'agit de l'immigration de travail, le gouvernement a d'énormes marges de manoeuvre, tous les moyens de conduire la politique qu'il désire. Et si c'était cette politique-là qu'il voulait mettre en oeuvre, il n'avait aucun besoin de faire voter une loi nouvelle. Il aurait pu passer à l'action depuis trois ans déjà.
N. O. - Et il ne l'a pas fait.
P. Weil. - Il a fait le contraire. La politique française en matière d'immigration de travailleurs étrangers est très conservatrice. Nous avons par exemple fermé nos frontières aux travailleurs qualifiés venus des nouveaux pays de l'Union européenne, à l'inverse de ce qu'ont fait le Royaume-Uni, l'Irlande, la Suède ou l'Italie. Ou encore, nous avons chez nous entre 150 000 et 160 000 étudiants étrangers qui sont sur place, qui connaissent bien la société française, qui font des stages dans nos entreprises et qui reçoivent des propositions d'emploi. Et qui leur refuse les papiers qui leur permettraient de travailler chez nous ? Ce même ministre de l'Intérieur qui veut faire venir des gens de l'extérieur dont il ne sait pas s'ils vont trouver ou non un emploi. C'est grotesque. Le ministre de l'Intérieur a trop fait de politique et a négligé de s'occuper de l'administration de l'immigration. C'est une politique qui a besoin de modernisation, d'un fort investissement de l'Etat. Elle mérite que l'on s'y intéresse sérieusement. Quand la gauche était aux affaires, il y a quatre ans, elle délivrait plus de permis de travail que ce ministre qui prétend attirer les meilleurs travailleurs étrangers...
N. O. - L'ambition affichée du ministre est de faire passer la proportion de l'immigration économique de 5% aujourd'hui à plus de 50%.
P. Weil. - Il n'y a pas un pays au monde qui atteigne cette proportion, même le Canada, qu'on cite toujours en exemple mais qui, par son isolement géographique, est un cas très particulier. Or les statistiques canadiennes incluent dans l'immigration économique les familles de ces travailleurs dont la proportion tourne autour de 25%. Nous pourrons peut-être, nous, passer de 5% à 15% ou 20%. Pour avoir 50% d'immigrés économiques, il faut violer les droits fondamentaux des gens, celui de se marier, de vivre en famille avec femme et enfants, ce que ne fait aucun de ces grands pays d'immigration que sont les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni ou l'Allemagne. Mais ce que fait désormais le Danemark, qui a décidé d'empêcher les étrangers de se marier avant l'âge de 24 ans...
N. O. - Mais alors, ce projet de loi sur l'immigration choisie ?
P. Weil. - Un prétexte. Comme je l'ai déjà dit, on nous fait miroiter le Canada et on nous ramène Pasqua. Formellement on maintient le droit des étrangers à une vie familiale, mais on le rend difficile, compliqué, bureaucratique. Et comme on ne peut pas séparer durablement des couples, des parents de leurs enfants, les gens vont quand même venir. On va créer des irréguliers qu'on ne pourra jamais régulariser à cause des nouvelles dispositions Sarkozy, lequel veut rendre ces régularisations, même après dix ans de séjour sur le territoire français, quasiment impossibles. Et comme on ne peut les expulser - ils sont protégés par la Convention européenne des Droits de l'Homme -, on va faire exploser l'immigration illégale. Alors que le taux d'immigration légale est relativement fai-ble chez nous. 132 000 cartes de séjour, y compris les 25 000 cartes annuelles attribuées aux illégaux qu'on régularise, ce n'est pas énorme pour un pays qui frôle les 62 millions d'habitants : 0,2% de la population totale. Malheureusement les problèmes posés par ce projet de loi n'apparaîtront qu'après 2007, qu'après l'élection présidentielle.
N. O. - Oui, mais, ces familles d'origine étrangère, l'opinion française constate qu'elle a du mal à les intégrer.
P. Weil. - Après les émeutes de l'automne, Nicolas Sarkozy a dit partout qu'il allait renvoyer tous les étrangers brûleurs de voitures dans leurs pays. Il a eu du mal à en expulser dix. C'étaient des jeunes Français, nés en France, pas des étrangers, qui ont semé le trouble. J'espère que ce projet de loi va changer. Demander à un étranger d'adhérer aux valeurs de la République française lorsqu'il demande sa naturalisation, c'est normal. Mais demander, comme le prévoit le texte du ministre de l'Intérieur, la même chose à un Américain qui demande une simple carte de résident... On va faire rire le monde entier et faire fuir les travailleurs qualifiés que M. Sarkozy prétend vouloir attirer.
Propos recueillis parGérard Petitjean
(*) Auteur de « la République et sa diversité » (Seuil). 
Gérard Petitjean 

les infos du jour - Revenir vers le haut

Agenda des rencontres >>

Pub et Rencontres malgaches

 Fety sy Fihaonana

 

FENOAMBY au grand complet et ses invités 
SAMEDI 18 fev 2006 à 21h

+ de détails  cliquez ici  >>

Cliquez pour voir les petites annonces

 Petites annonces

Mari-pahatsiarovana sy mari-patsiahivana an-tsary - Vidéo en ligne sur Madagate.com >>

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

Kiaky en tournée

+ de détails 

  cliquez ici  >>

Les Us, Coutumes et Croyances Malagasy à travers les habitants du village de Tankafatra

Pour Commander le DVD  cliquez ici  >>

RNS 2006 

 le WE de Pâques à Vichy,

 du 15 au 17 avril

+ de détails   cliquez ici  >>

Panorama de la poesie malgache contemporaine par Fredy Jaofera (UPEM)

+ de détails   cliquez ici  >>

Un logiciel pour gerer les agendas

+ de détails   cliquez ici  >>

Cliquez... Les Archives ...Archives 2002 - 2005

Tantara ity ka tantara...   Lire Les 15  Derniers  MadaVôvô >>

 

 

 

Augustin ANDRIAMANANORO
Réalisateur Multimédia


Ste IMAGES & PRODUCTIONS
Tél. : 06 13 19 92 38
 

 

 

Le 1er site Culturel malgache A l'etranger

www.heli-s-madagascar.fr.st

 

On line

Emission Gasik'Arts

  avec Marie Jo  Le dimanche en direct de 12h00 à 13h30

92.6 FM Toulouse 

  103.7 FM Montauban
107.3 FM Castres Mazamet

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
RETOUR AU SOMMAIRE  des MadaVôvô

 Accueil du site ARR

Accueil du site Rainizafimanga

  Accueil du site d'Animation ARR