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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Xinhuanet.com
10/04/2006
Madagascar: 17 médecins pour 100 000 habitants
ANTANANARIVO, 8 avril (XINHUA) -- Madagascar compte 17 médecins, 16 infirmers et 15 sage-femmes pour 100 000 habitants, 1 chirurgien-dentiste pour 102 700 habitants et 2 pharmaciens pour 100 000 habitants, selon le ministère de la Santé et du Planning familial.
Le pays manque d'agents sanitaires mais il ne fait pas partie des 57 pays connaissant une grave pénurie. Toutefois, près de 2,5 millions d'individus sur 17 millions ne peuvent accéder à des services sanitaires, particulièrement à cause de l'éloignement des centres sanitaires et du coût élevé des soins. Partant, 250 enfants meurent inévitablement chaque année de causes liées à l'inaccessibilité des services sanitaires.
L'insuffisance des agents est principalement liée à la longueur des études et à l'inexistence de la plupart des filières dans le pays. A ceci s'ajoute la précarité des conditions de travail dans plusieurs régions, qui décourage la plupart des médecins. En conséquence, les deux tiers des quelques 35 000 médecins exercent dans la capitale.
La pénurie des agents sanitaires est un problème mondial. Selon le rapport mondial de la santé 2006, il manque plus de 4 millions d'agents sanitaires sur la planète. L'Organisation mondiale de la santé estime à environ 59 millions le nombre d'agents sanitaires dans le monde, soit 0,84% de la population mondiale.
allAfrica.com
04/03/2006
Madagascar: Prisonniers politiques : sort suspendu à l'issue du dialogue !
Midi Madagasikara - R.o.
Les détenus de 2002 gardent le moral avec le rapprochement pouvoir - opposition qui pourrait les faire sortir de leur trou.
Deux semaines, enfin presque, après la rencontre du trio Marc Ravalomanana - Richard Andriamanjato - Rajemison Rakotomaharo à
Ambohitsorohitra, le dialogue entre le pouvoir et l'opposition n'est pas encore effectivement engagé. Pour l'instant, le dialogue est interne aux deux camps. Soumis l'un et l'autre à des luttes d'influence et/ou de leadership.
Dans les rangs de la majorité, on se pose des questions sur la qualité de mandataire de Rajemison Rakotomaharo. Et ce, en rappelant insidieusement que ce dernier n'est ni le président national ni le secrétaire général du TIM. Même remarque du côté des 3 FN en ce qui concerne le rôle de porte-parole du pasteur Richard
Andriamanjato.
« Préliminaire »
Ces réserves assorties parfois de suspicions, n'ont pas empêché les deux hommes de se rencontrer, en vue de jeter les bases du dialogue entre les deux parties qu'ils représentent respectivement. « Une sorte de préliminaire », selon le pasteur Richard Andriamanjato qui fera ce jour, le compte-rendu de son entretien avec Rajemison
Rakotomaharo, à la villa La Franchise, à Ivandry. « Il s'agit d'une réunion habituelle », nuance le porte-parole de l'opposition. Avant d'annoncer qu' « il fera le véritable rapport de sa rencontre avec Rajemison Rakotomaharo, lors de la prochaine assemblée générale des 3 FN prévue cette semaine ».
Représentants
A propos des 3 FN, chaque entité a désigné ses 15 représentants à cette assemblée générale. Pour le CRN, il y a entre autres, les sénateurs Betina Bruno et Vaovao Benjamin, le professeur Radesa, Fanony Fulgence, Ndremanjary Jean André, Harinaivo Rasamoelina et l'ancien député Dominique Andriamizaka. D'ailleurs, ils faisaient presque tous parti de la délégation conduite par le professeur Zafy Albert hier et composée en plus d'Emmanuel Rakotovahiny, du professeur Damasy, de Tsimiondra Tomasy, Gabriel Rabearimanana, Baovola Ramahazomanana, Todiarivo, Zafisambatra, Tabera Randriamanantsoa, Abdillah, Abdou et du député
Malazamana.
Antanimora
Ensemble, ils ont rendu visite à la quinzaine de détenus politiques incarcérés à
Antanimora, pour ne citer que les députés Herihajaina et Voninahitsy Jean Eugène, Ra-Merci, Denis-Be, l'ancien ministre Ndrenasolo et le colonel Garera. « Ils nous ont fait part de leurs préoccupations et recommandations sur le dialogue avec le pouvoir », rapporte-t-on, du côté du CRN. En faisant savoir au passage qu'« ils ont le moral », même si leur sort est suspendu à l'issue du dialogue.
Ce qui a certainement amené Voninahitsy Jean-Eugène à lancer un message à l'endroit des 3 FN, afin qu'ils fassent preuve d'unité et de solidarité. Le député de Maintirano a visiblement eu écho de la sourde lutte pour la représentation de l'opposition au dialogue avec le pouvoir. Lequel n'est pas non plus épargné par la guerre de « seza », quand bien même le dialogue ne devrait pas en principe, déboucher sur un partage du gâteau, mais sur l'effacement des séquelles de 2002.
Express
Mada 05/04/2006
GRÈVE DES ÉTUDIANTS EN MÉDECINE - NOUVELLE SECOUSSE À ANKATSO
Les futurs médecins ne sont pas sortis du campus universitaire.
Les manifestations estudiantines reprennent à Ankatso. Les étudiants de la faculté de Médecine exigent que les responsables considèrent leur cause.
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Du pain sur la planche pour le nouveau patron de l’université. Au lendemain de la passation de service entre Pascal Rakotobe et Wilson
Rajerison, une manifestation a été organisée par les étudiants de la faculté de médecine. C'était hier.
Ils ont lancé un ultimatum de 48 heures aux hauts responsables pour prendre en considération leurs
revendications. Deux jours durant lesquels ils suspendront tous les cours et stages ainsi que d’autres activités pédagogiques.
Ils ont été plus de 300 étudiants, hier, à se réunir sur l’esplanade
d’Ankatso pour répondre au tract lancé par l’Association des futurs médecins de Madagascar
(AMDM). Cette dernière réclame que leur soit dorénavant accordée une augmentation de l'indemnité de stage.
"Il est temps que nous, futurs médecins, nous préoccupons davantage de notre sort en refusant la somme dérisoire qui nous est versée en contrepartie de notre dure tâche", a souligné Antonio
Homfi, président de l’AMDM. |
Jusqu’à maintenant, les étudiants de médecine ne reçoivent que Ar 300 par jour d’indemnité de stage. Ils réclament une augmentation jusqu’à Ar 2 000.
Pour sa part, le doyen s'est abstenu de tout commentaire concernant cette manifestation.
Le délai expire vendredi.
La grève durera deux jours.
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Les manifestants ont aussi évoqué l’inégalité par rapport aux élèves-infirmiers et paramédicaux qui touchent Ar 98 000 par mois. Cette somme couvre leurs frais de déplacement, les indemnités de risque et de restauration. "C’est injuste et lamentable ce qu’on a vécu", se sont écriés des manifestants, même s'ils ont procédé avec calme hier.
A cet appel, le nouveau président de l'université Wilson Rajerison a souligné que son département n’est pas en mesure de répondre à cette revendication estudiantine: "L’université n’est pas habilité à résoudre les problèmes d’allocations ou de bourses universitaires".
Celles-ci sont dorénavant traitées au niveau du pouvoir central. "Pour le cas de la faculté de Médecine, les deux ministères de
l’Education nationale et de la Santé en sont les premiers responsables", dit-il.
La journée d’hier n’est donc que le début de la prochaine manifestation prévue par
l’AMDM. Elle a fixé un autre rendez-vous ce vendredi à 8 heures. "On a prévu une manifestation de plus d’envergure dans les rues si aucune négociation n'est entamée d’ici |
là", a précisé Antonio
Homfi.
La revendication des étudiants en médecine ne date pas d’hier. Une manifestation s’est déjà déroulée en novembre 2004 sans qu’aucune réponse satisfaisante n’ait été obtenue, faute de moyens au niveau du ministère.
Des conditions précaires.
Les futurs médecins revendiquent plus de 300 Ar/jour d’indemnité.
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Dur, dur de devenir de bons médecins. Les étudiants en Médecine doivent vivre dans des conditions précaires. Depuis l’internat, les étudiants du 3ème à la 6ème année reçoivent Ar 300/j en guise d'indemnité de stage et de garde, somme avec laquelle il faut payer la nourriture, les frais de déplacement et les polycopies vendues en salle.
"Les aînés de la 7ème année auront droit à la somme de Ar 160 000 comme présalaire. Un avantage dont ne jouissent pas les niveaux inférieurs", souligne Emile
Razafimahatradraibe, étudiant en 7ème année.
Par ailleurs, l'inexistence d’indemnité de risque les préoccupe aussi. "Nous travaillons dans un milieu où différentes maladies risquent de nous contaminer, alors qu'aucun outil performant, aucune assurance ne nous sont alloués", ajoute un autre.
Quant au cursus académique, le quota d'étudiants déterminé provoque un autre problème au sein de la Faculté. "Un enseignant ne s’occupe dorénavant que de quatre thésards. Une contrainte qui ne fait qu’empirer la situation", conclut-il. |
Fanja Saholiarisoa
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""Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Midi
Mada 12/04/2006
CIRCULATION. Le tunnel Garbit a maintenant 86 ans. Le tunnel Cayla percé sous le col d’Ambohijatovo, quant à lui, a été mis en service il y a 68 ans.
Un trafic quotidien de plus de 55.000 voitures sous les tunnels d’Analakely et d’Ambanidia !
Le tunnel Garbit, percé en 1920, ou tunnel d’Analakely, ou encore tunnel Ralaimongo et le tunnel Cayla, percé en 1938, également appelé tunnel d’Ambanidia, ne présentent pas, pour l’instant, de risque majeur d’effondrement.
Vola A.
C’est l’affirmation des responsables du BDA (Bureau de Développement Urbain d’Antananarivo), en se basant sur les derniers diagnostics de ces deux infrastructures. Ces techniciens soulignent, toutefois, que les tunnels ont besoin d’un sérieux lifting. « A priori, ces tunnels ne présentent pas de traces de faiblesse énormes. Cependant, il y a quand même des signes de fragilité, comme ces suintements au niveau des voûtes. Mais ces fuites ne sont pas forcément une mauvaise chose. Elles témoignent que les roches respirent et ne sont pas rongées et fissurées par les eaux des sources et des égouts, à cause de la faiblesse du réseau d’assainissement », expliquent ces techniciens.
Plaques et tartres
Les dégâts constatés sur ces infrastructures sont, entre autres, des fuites d’eau, des plaques qui se détachent, ainsi que des tartres déposés par les eaux des sources et des égouts.
Le tunnel Ralaimongo est en état de délabrement avancé par rapport au tunnel d’Ambanidia. Il faut dire qu’il a 18 ans de plus que le tunnel Cayla. Ces deux ouvrages d’art ont tous été construits pendant la période coloniale. Le tunnel Garbit, -reliant le quartier d’Ambohidahy à Analakely et passant sous le quartier d’Antaninarenina, a maintenant 86 ans. Il a été inauguré en 1920. Le tunnel Cayla, percé sous le col d’Ambohijatovo, quant à lui, a été mis en service en 1938, c’est-à-dire il y a 68 ans.
Ouvrages d’art
Depuis leurs constructions, ces passages n’ont connu que des petites opérations de réparation, notamment en 1985 et en 1988.
Ces dernières années, la commune urbaine d’Antananarivo et le ministère des Travaux Publics envisagent sérieusement de réhabiliter ces deux tunnels. Toutefois, avant d’entreprendre ces travaux de rénovation, il leur faut au préalable effectuer des études techniques approfondies, avec des moyens performants. « Ces tunnels ne sont pas de quelconques infrastructures mais des ouvrages d’art, dont il faut connaître tous les détails et les composants avant d’en changer, ne serait-ce qu’un élément », précisent ces ingénieurs du
BDA.
Actuellement, différentes démarches sont déjà en cours pour pouvoir mener incessamment ces diagnostics approfondis des états des deux passages souterrains de Tana.
Haut lieu de la pollution
Et en attendant leurs éventuelles réhabilitations, les tunnels d’Analakely et d’Ambanidia continuent de rendre service aux usagers. Après la route des 67 hectares, ces deux passages font partie des routes les plus fréquentées de la capitale. D’après le PDAA (Plan de Déplacements Urbains pour l’Agglomération d’Antananarivo), quelque 32.150 trafics se produisent journalièrement sous le tunnel d’Analakely et un peu moins de 22.000 sous celui d’Ambanidia. Ces fréquentations élevées des véhicules, en majorité très âgés, expliquent d’ailleurs la mauvaise place que tiennent ces tunnels, figurant parmi les lieux les plus pollués au monde. Il n’empêche, en marge des encombrements respiratoires qu’ils provoquent, les tunnels d’Analakely et d’Ambanidia constituent toujours les poumons de la circulation de Tana-ville. Depuis 1938 pour le tunnel d’Ambanidia, et 1920 pour le tunnel d’Analakely.
Express
Mada 12/04/2006
Questions à... Niry Jules Ratsifa, Propriétaire du site Sobika.com
• Pourquoi émettez-vous des réserves au sujet du programme Eassy de la fibre optique?
- Le programme Eassy, choisi par le gouvernement, a l’avantage de revenir moins cher, car les côuts sont partagés entre 14 pays. Toutefois, Madagascar ne pourra pas gérer de façon indépendante sa fibre optique. Ce qui constitue un handicap. Ensuite, ce programme prend trop de retard. Selon moi, d’ici qu’il se réalisera en 2008, d’autres pays, comme l’île Maurice, seront beaucoup plus compétitifs et plus expérimentés que le nôtre dans ce domaine. Il existera toujours une fracture numérique ave ou sans la fibre optique. En matière de technologies, il faut suivre le rythme sinon vous êtes perdu.
• Dans ce cas, que préconisez-vous ?
- Le mieux consisterait à prendre une seconde connexion en fibre optique. Pour cela, il faut dépenser 50 millions de dollars, et l'installation s'effectue en huit mois. Mais, cela pourrait rapporter très gros en termes de croissance et de développement pour le pays. Tous ceux qui ont misé en priorité sur l’internet se sont développés, ont gagné de la croissance et ont créé des emplois. Par exemple, le Vietnam, hier encore un pays à vocation agricole comme Madagascar, bénéficiera d'un investissement de l'ordre
de 650 millions de dollars, grâce au numéro un mondial du processeur, Intel.
En fait, tout est question de volonté.
• L'internet est-il vraiment utile et nécessaire dans un pays où 85% de ses habitants sont ruraux?
- Il y a dix ans, les sceptiques se demandaient pourquoi introduire la téléphonie mobile, alors que la majorité des gens ne mangent pas à leur faim. Or maintenant, c'est l’un des secteurs les plus actifs et elle contribue au développement du pays par la création d’emplois et par l’apparition de nouveaux métiers. Ce sera pareil pour l'internet. Il ne s’agit pas de mettre un ordinateur dans les rizières, mais plutôt de fournir un outil qui crée de la croissance, des emplois et de la valeur ajoutée. Sans l'internet, où vont travailler tous ces gens dans les cybercafés ? Que feraient les sociétés de service et d'ingénierie informatique (SSII) malgaches? Et que serait Sobika.com ?
• Est ce la raison de la campagne d'affichage de votre site?
- Sobika.com est un des sites malgaches leaders sur internet et le site de référence pour la diaspora malgache. Notre campagne de communication actuelle vise à accompagner l’accroissement de notre audience auprès des internautes de la Grande île. Nous comptons atteindre les 200 000 visiteurs par mois d’ici la fin de l’année. Ce qui fait de sobika.com un support média très puissant.
• Vos statistiques sont-elles crédibles ?
- Les résultats proviennent de l'utilisation de l’outil statistique Urchin, certifié par et appartenant à Google, la première compagnie mondiale internet. C’est un gage de fiabilité. Ensuite, ces chiffres sont corroborés par les études mensuelles établies par Yahoo Search Marketing. Elles montrent qu’en février 2006, le nom de site malgache le plus tapé était celui de "sobika" après celui d'"Air Madagascar". Cela prouve la notoriété de notre marque
sobika.com auprès des internautes.
• Quelles sont les évolutions prévues sur Sobika.com, en 2006 ?
- En 2005, Sobika.com a lancé son service de commerce électronique. Avec des clients partout dans le monde, en l'espace de quatre mois nous avons écoulé plus de 2 000 articles, tels que des CD, des DVD, des livres etc…. Début mai, ce service deviendra un site à part entière, avec le lancement de www.labootika.com. Les artistes malgaches
sont les bienvenus pour la distribution de leurs produits sur notre site. Nous avons décidé, par ailleurs, de nous investir davantage dans le sponsoring de talents
malagasy.
Propos recueillis par Lova Rafidiarisoa
allAfrica.com
07/4/2006
Mada: Visite Horst Köhler : placée sous le signe du partenariat économique et écologique
Approfondir les relations bilatérales germano-malgaches et élargir les liens d'amitié entre les deux pays, tel est l'objet principal de cette visite.
« Herzlich willkommen in Madagascar » ! Le drapeau tricolore allemand, noir, rouge et jaune, flotte depuis hier dans les rues d'Antananarivo. Le Président de la République Fédérale d'Allemagne, Horst Köhler et son épouse, Eva Luise Köhler, sont bien arrivés sur le sol malgache hier. Alors qu'il était venu pour la première fois à Madagascar en 2003 en tant que Directeur Général du FMI.
C'était à 13h10 que l'avion présidentiel allemand, l'Airbus A310 Luftwaffe de la Bundesrepublik Deutschland a attéri à l'aéroport d'Ivato. Il avait à son bord 112 passagers avec l'équipage, dont une cinquantaine d'opérateurs économiques et 23 journalistes, outre les accompagnateurs du Président allemand. Il a été accueilli avec les 21 coups de canons d'usage destinés aux hôtes de marque du pays. Le couple présidentiel, Marc et Lalao Ravalomanana, était venu leur serrer la main à leur descente d'avion avant que ne soient entamés les deux hymnes nationaux. Les trois chefs d'institution, nombreux ministres et membres du corps diplomatique ont été aussi vus sur les lieux aux côtés de l'ambassadeur d'Allemagne à Madagascar, Dieter Hubertus Zeisler et du nouvel ambassadeur de Madagascar en Allemagne, Ralison Roger.
Bilatérales
Approfondir les relations bilatérales germano-malgaches et élargir les liens d'amitié entre les deux pays, tel est l'objet principal de cette visite allemande. Et ce, surtout sur le plan économique et écologique. La réconciliation entre l'économie et l'écologie à Madagascar pouvant constituer un projet pilote pour l'Afrique. Aussi, dès hier après-midi, il a été procédé à la signature d'un traité sur l'encouragement et la protection mutuelle des investissements entre le ministre des Affaires Etrangères malgache, Marcel Ranjeva et le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères allemand, Georg Boomgaarden. Celle-ci a été suivie dans la soirée par un échange de décoration de part et d'autre. Le Président allemand a ainsi été élevé à la dignité de Grand Croix de première classe de l'Ordre National malgache et le Président malgache à celle de Grand Croix Spécial de l'Ordre du mérite de la RFA. Notons que tous les chefs d'institution étaient présents dans tout le déroulement des cérém oniales, à l'exception du Président de l'Assemblée nationale, Lahiniriko Jean, dont l'absence a été remarquée.
Midi Madagasikara - Nirina-
Wanadoo.mg
07/04/2006
Matériaux de construction. Hausse généralisée des prix
Les opérateurs du bâtiment et des travaux publics vivent actuellement un moment très difficile
Quand le bâtiment va, tout va. Mais comme tout ne va pas actuellement dans les meilleures conditions en ce qui concerne la conjoncture économique qui prévaut, le bâtiment est aussi en panne. Et pour cause. On assiste actuellement à une hausse généralisée des prix des matériaux de construction.
Le prix excessivement élevé du ciment constitue, par exemple, un grand facteur de blocage des chantiers, notamment les petites constructions privées. A plus de 20.000 ariary le sac, le ciment béton est devenu un produit difficilement accessible, alors que sa part dans la construction d’une maison est assez considérable. Hausse des prix également pour le fer à béton, un autre matériel indispensable à la construction. En tout cas, cette hausse des prix des matériaux de construction a entraîné une baisse des importations. Au mois de février dernier, par exemple, la valeur FOB du ciment importé a connu une baisse significative en passant de 1,6 million d’euros en janvier à 550.000 euros en février.
En tout cas, cette hausse généralisée des prix des matériaux de construction a fait qu’un certain nombre de chantiers privés sont actuellement suspendus puisque les propriétaires, sont face à des problèmes de trésorerie. Même situation pour les entrepreneurs qui font face actuellement à un gonflement de leurs charges. Du coup, le métier d’entrepreneurs est devenu moins rentable et comporte des risques. Parfois, il arrive, par exemple, que les prévisions de l’entrepreneur qui a décroché un marché public ou privé, soient faussées dans la mesure où en cours d’exécution des travaux, les charges ont augmenté d’une manière imprévue.
Et les mauvaises surprises n’en resteront visiblement pas là puisque avec cette dépréciation continue de l’ariary face aux devises fortes, d’autres hausses des produits importés, dont les matériaux de construction, ne sont pas à écarter dans les mois qui viennent. En somme, l’inflation gagne de plus en plus les facteurs vitaux de l’économie nationale. Et la crise politique qui menace avec l’approche des élections présidentielles risque d’aggraver encore davantage la situation.
Didier Rambelo ©Midi Madagasikara
allAfrica.com
04/03/2006
Madagascar: Présidentielle : décembre 2006 ou janvier 2007
- Midi Madagasikara - RCR
Le pouvoir précise un peu plus son intention sur le sujet. Hier, le ministre de l'intérieur a indiqué une fourchette tenant compte de la 1ère investiture.
Le ministre de l'Intérieur était à Toliara hier. Il supervisait le bouclage des révisions des listes électorales dans cette province autonome. Lors d'une conférence de presse, rapportée par la radio nationale, Charles Rabemananjara a indiqué que la prochaine présidentielle pourrait se tenir vers la fin de l'année 2006 ou début de l'année 2007. Soit en décembre 2006 ou en janvier 2007.
Il cita, d'après toujours l'envoyée spéciale de la Rnm, l'article 47 de l'actuelle Constitution disant que «l'élection du Président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l'expiration du mandat du président en exercice ». Ce qui signifie que le ministre de l'Intérieur tient plutôt compte de la première investiture du 22 février 2002. Celle- là même qui a fait l'objet d'une cérémonie de commémoration en février dernier. Celle- là aussi qui fait l'objet de vives polémiques jamais closes. Cette précision de M. Election du gouvernement remet les pendules à l'heure de la présidentielle. Exit l'investiture légale du 6 mai 2002 qui reste pourtant aux yeux de tous comme celle qui est valide du point de vue du droit.
Ainsi, la prochaine élection aurait lieu entre le 22 décembre de cette année (soixante jours avant) et le 22 janvier 2007 (trente jours avant l'expiration du mandat présidentiel). Ce qui explique pourquoi le chef de l'Etat a, en peu de temps, pris des décisions pour le moins hors du contexte. A savoir le lancement de son Plan d'action de cinq ans pour Madagascar et la réduction de quatre mois des peines à tous et toutes les détenus de l'île le 29 mars dernier. Rien ne justifie des telles ukases en ce jour de commémoration des événements sanglants de mars 1947. Sinon le fait qu'il a coïncidé avec le nouvel an malgache, jour faste et béni d'après tous les astrologues du pays.
De ce point de vue, Marc Ravalomanana n'a pas tout à fait tort de placer sa démarche sous les auspices des astres. Car la bataille risque en effet de créer des surprises lesquelles peuvent venir aussi bien de son propre camp que de celui du camp adverse. Bref, le ministre de l'Intérieur a levé une partie d u voile en donnant une fourchette qui sera finalement à vérifier sur le terrain.
monde n'a pas autant besoin de la France que la France a besoin du reste du monde".
allAfrica.com
04/03/2006
Madagascar: USJF/Ravinala qualifiée après les tirs au but !
- Midi Madagasikara - Clément Rabary
On a tort d'avoir voulu enterrer trop tôt notre porte fanion en coupe de la confédération. un sursaut d'orgueil a plutôt réussi à motiver le groupe.
L'USJF/Ravinala s'est qualifiée hier, à Beira, en s'imposant devant le Ferroviario da Beira après les fatidiques tirs au but. Les protégés de Raux Auguste ont réussi à marquer le 6ème tir portant le score finale à 5 à 4 puisque les deux parties se sont séparées sur un score nul et vierge comme à
Mahamasina, au cours des temps réglementaires.
Avant d'en arriver là, l'USJF plus motivée que jamais avait réussi à marquer par le biais de Pamphile Rabefitia, mais le but fut refusé pour une position de hors jeu pas si évidente.
Un but qui est une suite logique à ce sursaut d'orgueil né des débats avec les membres de la fédération qui, devant les difficultés financières du club, suggéraient d'offrir de l'argent en échange d'une défaite. Heureusement, cette proposition autant le dire étrange, mais néanmoins justifiée par le fait qu'en cas de forfait, il n'est pas exclu que la FMF ait à payer près de 900 millions d'amendes à la Confédération Africaine de Football, n'a pas été retenue et que finalement même l'USCAF qui n'avait pas ce même problème s'est vu offrir une aide de 30 millions
d'ariary.
« On voulait nous voir mourir et les garçons ont pris note au point de se battre comme des beaux diables et dans des conditions très difficiles », rapporte par téléphone, le Chef de la délégation, Dimbindrainy Léon, qui précise qu'après Johannesburg, l'USJF a tout de suite pris l'avion pour Maputo, puis un autre avion pour Beira où l'équipe a atterri vers 21 h ce même jour.
Le temps d'un petit décrassage à 10h le lendemain avant le match de 15h avec le même esprit commando, car pour pouvoir aller au plus vite durant le transit à Johannesburg, la délégation avait pris soin de n'envoyer aucun bagage en soute.
Questionnée sur la suite à donner à cette qualification, l'USJF rêve d'un réel soutien et non plus de cette levée de fonds organisée par le Fan Club USCAF qui ne lui a permis de gagner que 3,5 millions des mains des artistes sur des recettes de plus de 60 millions. C'est-à-dire nettement moins que les 10 millions de francs du Président de l'AVI, Norbert Lala
Ratsirahonana, à qui l'équipe renouvelle ses vifs remerciements.
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