Madavôvô 2006 

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 04 mai 2006

BigNews. La Culture est un Luxe... Partageons-la...

1. L'Edito de Gasik'Arts (MJ)

2.le président de l'Assemblée nationale crée un nouveau groupe...  (Xinhuanet)

3.Le ministre M. Ranjeva sur TVM-Les pendules diplomatiques à l'heure (Tribune)

4.Madagascar: Charte professionnelle des journalistes : réticences(allAfrica)

5. Malgaches en France. Lutter contre l’immigration jetable (Wanadoo.mg)

6. Madagascar: La performance économique sous la loupe du FMI(allAfrica)

7. No Comment.... No Comment...

8.Madagascar: Carburant : hausse importante et imminente des prix (allAfrica)

9.Madagascar: Rallye : quatre subaru chez Mika Faniry !(allAfrica)

10. Le Dina politika pour réparer trente ans d’immobilisme (wanadoo.mg)

11.Mahaleo à l’Olympia : Quand la légende rencontre le mythe (Tribune)

12.Madagascar entre le marché et le goupillon (Monde-diplomatique)

13.RNS 2006 vu par Sobika.com

... Les Revues de presse plus bas !!!

04/05/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.721,82 Ar 
USD 2.165,01 Ar 
GBP 3.972,25 Ar 
CHF 1.749,57 Ar 
JPY Ar 
ZAR 357,49 Ar 
HKD 279,21 Ar 


Euro (pond.) 2708 au 28/04/05

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-Je recherche une association gasy à Paris,ayant des activités.      Merçi     contact : irinanounousy

2)-Bonjour, je suis français, 40 ans, consultant en communication J'aimerais, grâce à ce site, nouer une relation sérieuse et agréable avec une étudiante malgache en vacances ou habitant Paris ou la région parisienne. Je suis romantique et attentionné. contact : Phillipe

3)-Recherche dans le sud de la france région PACA charmante compagnie féminine métis 38 à 48 ans mince et sportive pour partage et relation sérieuse si affinitées..... A bientôt je l'éspère......     contact : couz jean jacques

4)-Si vous avez des projets à Madagascar, je vous conseille de vous adresser à la CCI franco-malgache. Ils pourront vous aider et vous sécuriser comme ils l'ont fait pour moi. Il faut adhérer (150Euros) pour bénéficier de leur aide mais ça vaut le coup. Ils sont en France. leur site: www.cci-franco-malgache.com       Contact : lucdeplace

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


***

 

Les Dossiers

Le Chikungunya 

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Pourquoi l'insurection ?

 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Voyage-bons-plans.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L'Edito de Gasik'Arts  (Marie Jo Tragin):

site relooké depuis notre 5è anniversaire

Voilà donc 5 ans que nous sommes présents dans le paysage médiatique malgache.
Durant ces 5 belles années, vous avez pu suivre nos premiers pas, nos progrès et nos réalisations...
Au début, seuls les toulousains ont pu nous écouter à travers les ondes de Fréquence Soleil

Ensuite, rendez-vous a été donné au monde entier au point de rendez-vous Gasik'Arts le dimanche de 11h à 13h grâce à internet. Et maintenant, avec des technologies toujours nouvelles, où que vous soyez, à n'importe quelle heure que vous le voulez, vous pouvez toujours écouter Gasik'Arts.  Votre fidelité est notre motivation. Votre affection est notre coeur.
Pour vous, nous sommes prêts à soulever encore des montagnes, car sans vous Gasik'Arts ne saurait exister.
Nos chemins sont souvent agréables, parfois difficiles, mais toujours nous sommes heureux de vous rencontrer et de vous faire plaisir.
Le difficile, nous le réalisons tout de suite, l'impossible nous prend un peu plus de temps...pourvu que cela vous plaise!

On peut y voir des photos, écouter nos emissions, l’agenda des gasy à l’etranger et plus particulièrement des toulousains, et bien d’autres infos pratiques.   

                                                           ... savoir plus Klikeo eto  >>


Xinhuanet.com   04 mai 2006

Madagascar: le président de l'Assemblée nationale crée un nouveau groupe parlementaire 
Le président de l'Assemblée nationale de Madagascar, Jean Lahiniriko, a créé un nouveau groupe parlementaire: le Groupe parlementaire pour le développement de Madagascar (GPDM) pour lutter contre le parti présidentiel TIM ( Tiako i Madagasikara-J'aime Madagascar), a-t-on appris mercredi de source officielle. 
Il a annoncé mardi cette création à l'ouverture de la première session parlementaire de cette année. Il a également déclaré à cette occasion démissionner du TIM qui l'avait exclu le 30 avril dernier pour ses déclarations faites pour soutenir la politique nucléaire iranienne lors de sa visite en Iran. 
Il a indiqué que le GPDM compte 40 députés du TIM qui occupe 112 sièges sur les 160 à l'Assemblée nationale. 
Ce faisant, M. Lahiniriko veut faire face à la menace d'une motion de destitution préparée par le TIM. La tactique de M. Lahiniriko reste simple. Elle table sur un éventuel échec du parti présidentiel à rameuter plus de 107 députés nécessaires pour faire adopter la motion. 
De son côté, le parti présidentil y a réagi. "Le nombre de 40 élus dans le camp de Jean Lahiniriko n'est qu'un coup de bluff et un effet d'annonce", rétorque Mahafaritsy Samuel, vice-président de l'Assemblée nationale. Le parti présidentiel compte ainsi inscrire dans l'ordre du jour de ce mois sa motion de destitution, car il n'a pas intérêt à faire traîner les choses.


Tribune 02/05/2006
Diplomatie: Le ministre Marcel Ranjeva sur TVM - Les pendules diplomatiques à l'heure 
Se faisant du souci à propos des positions exprimées en Iran par le député Jean Lahiniriko, président de l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, remet de l'ordre dans l'opinion et les idées. Le chef de la diplomatie malgache a saisi l'occasion offerte par la Télévision nationale pour ce faire.
« La diplomatie malgache a toujours fait preuve de cohérence. Sur la question du nucléaire, Madagascar est un Etat partie au traité de non prolifération nucléaire. Notre diplomatie adopte une approche multilatérale et continue, mais non pas une approche sélective ni de courte durée. Elle tient donc à confirmer le respect de ses engagements vis-à-vis dudit traité. Elle adhère pleinement à la position de la Communauté Internationale ». Telles sont les positions officielles de l'Etat malgache soutient Marcel Ranjeva. 
Il précise qu’il ne s’agit pas ici d’un simple suivisme. « L’année dernière, nous avons adopté à l’ONU les trois projets de résolutions sur le désarmement ». 
« Vous avez aussi mentionné le caractère continu, non sélectif, et permanent de nos prises de position, pouvez vous toucher un mot à ce sujet ? », lui a demandé un journaliste. Et le ministre de poursuivre que « le domaine diplomatique est un domaine réservé. L’article 56 de la Constitution confère au président de la République les compétences requises en matière d’engagements internationaux. Les articles 61, 63 et 64 de la constitution permettent au Gouvernement de mettre en œuvre la politique extérieure de l’Etat. Dans la pratique, les engagements internationaux sont effectués par des agents mandatés ou habilités munis des pleins pouvoirs », conclut-il. Une mise au point qui revêt toute son importance dans le monde diplomatique que dans la vie nationale. 


allAfrica 29/04/2006
Madagascar: Charte professionnelle des journalistes : réticences
Le dernier nombre connu de signataires de la charte professionnelle des journalistes frôle le cap de la centaine, si plusieurs dizaines de signatures ont été apposées lors de sa présentation officielle, mercredi dernier.
Rappelons qu'il y a environ 700 titulaires de la carte professionnelle à Madagascar. Si certains journalistes ont déjà clairement affirmé leur intention de ne jamais signer cette charte à laquelle ils n'adhèrent pas du tout, d'autres, parmi ceux qui n'ont pas signé, avouent ne pas avoir l'intention de le faire, du moins, dans la forme actuelle de la charte.
En effet, une ou plusieurs dispositions ne leur semblent pas aller dans le sens de leur attente au chapitre, d'une part, du libre exercice de leur fonction, faisant référence au rapport patrons-employés et d'autre part, au chapitre du salaire et des activités complémentaires, entre autres réserves émises par les uns et les autres. Par ailleurs, d'autres avouent ne pas connaître réellement le contenu de la charte et quand bien même ils en auraient pris connaissance ou discuté au sein des rédactions, ils ne se sentent pas prêts à y adhérer au point d'apposer leur signature. Le fait que ce document ait été élaboré à l'initiative du GEPIM (Groupement des Editeurs de Presse d'Information de Madagascar) y est sans doute pour quelque chose.
Dispositions
Rappelons que cette charte professionnelle des journalistes, élaborée avec la collaboration d'Ouest France, comporte 20 dispositions incluant, entre autres le chapitre des activités complémentaires des journalistes, lesquelles, s'il s'agit dune collaboration à un autre titre de presse, radio ou TV, doit faire l'objet d'une demande d'accord écrite de la direction du journal et que toute activité complémentaire régulière et rémunérée doit être connue de la direction. Au chapitre des frais, il est stipulé que « le journaliste ne peut accepter que tout ou partie de ses frais soit pris en charge par l'organisme invitant que dans la mesure où sa direction en est tenue informée ». Sur le salaire, celui- ci « devra faire faire l'objet d'un accord contractuel entre les éditeurs de presse et les journalistes » et que « les parties s'engagent à engager le plus rapidement possible les négociations ».
A noter qu'une liste des signataires de cette charte professionnelle des journalistes sera prochainement publiée dans plusieurs titres.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Hanitra R.


Wanadoo.mg 28/04/2006
MALGACHES DE FRANCE. Lutter contre l’immigration jetable 
La diaspora malgache en France, notamment les membres de l’Association des Etudiants d’Origine Malgache (AEOM), sont inquiets. Car ils se sentent visés et tous concernés par le nouveau projet de loi sur l’immigration en Hexagone. 
C’est pourquoi ils organisent ce samedi 22 avril à Paris, à partir de 19 heures, une réunion d’information et de débat sur le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). 
Ils seront pour ce faire entourés d’intervenants juristes et spécialistes. La réunion traitera également des perspectives de la mobilisation en vue de la grande manifestation, organisée par le collectif Uni(e)s Contre une Immigration Jetable (UCIJ) le 29 avril sur la Place de la République, Paris. 
En effet, fidèle à ses objectifs de défense des intérêts matériels et moraux des étudiants malgaches et assimilés en France, l’AEOM s’engage à suivre de près l’évolution de ce projet de réforme législative et à en informer le maximum de compatriotes malgaches et de citoyens français, amis du peuple malgache. 
Sans-papiers 
Du point de vue de l’AEOM, « sous le prétexte d’une immigration choisie, cette réforme de la loi CESEDA remet en cause les droits fondamentaux de tous les étrangers, donc aussi des Malgaches, pour venir, étudier, travailler, se soigner et vivre avec sa famille en France. Et dont la plupart seront voués à devenir des sans-papiers si elle est votée telle quelle. 
Le projet de loi sera examiné et mis au vote à l’Assemblée Nationale à partir du 2 mai 2006. Et pour l’AEOM, la circulaire du 21 février 2006 sur l’interpellation des étrangers en situation irrégulière qui peut s’effectuer partout, dans leurs foyers, dans les centres d’hébergement et même dans les hôpitaux et blocs opératoires, était absolument inacceptable. C’est pourquoi l’association s’est engagée au sein du collectif UCIJ qui réunit 400 organisations associatives, syndicales, politiques ayant des convictions de tolérance et de solidarité envers les étrangers. Et ce, afin de faire reculer ceux qui veulent faire des étrangers une main-d’œuvre soi-disant « utile », mais en réalité jetable et privée du droit de vivre normalement. 
Alors que les interpellations brutales de sans-papiers et de leurs soutiens se multiplient, la mobilisation devant prochainement se renforcer. 
Nirina R.    ©Midi Madagasikara


allAfrica.com 27/04/2006
Madagascar: La performance économique sous la loupe du FMI - L'Express (Port Louis)  Mahefa Rakotomalala

La mission de la dernière chance. Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) viendra à Madagascar le mois prochain. Sa visite consistera à effectuer une ultime évaluation de la performance du pays dans le domaine économique.
Cette dernière étape est décisive pour la suite des négociations qui devra aboutir à un nouveau programme du Fonds de réduction de la pauvreté et la croissance. Le rapport qui en sortira, pourra effectivement peser dans l'examen du dossier Madagascar au conseil d'administration du FMI, prévu au mois de juillet.
Nouveau rebondissement donc dans la suite des négociations avec le FMI. C'est le résultat des actions de la délégation conduite par le ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, Andriamparany Radavidson, à Washington où elle a rencontré des responsables du FMI et assisté à la réunion plénière annuelle de la Banque mondiale et du FMI. "La délégation a soutenu les actions et la politique menées par l'État pour mettre en Å"uvre le processus de développement du pays", souligne un communiqué de presse.
En attendant, le FMI rassurera les autres bailleurs de fonds, impliqués dans le processus. Pour ce faire, une lettre, une Letter of confort dans leur jargon technique, sera envoyée aux institutions financières présentes dans la Grande île. C'est en quelque sorte un témoignage de confiance à l'endroit de l'État, et qui devrait conforter la position du gouvernement devant ses autres partenaires.
Notons qu'outre le ministre Radavidson Andriamparany, également gouverneur du FMI à Madagascar, les autres membres de la délégation qui s'est rendue à Washington sont le ministre de l'Éducation nationale Haja Nirina Razafinjatovo, gouverneur à la Banque mondiale pour Madagascar, et Henri Roger Ranaivoson, chief of staff de la présidence de la République.
L'express de Madagascar -
L'Express (Port Louis)  Mahefa Rakotomalala


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allAfrica 29/04/2006
Madagascar: Carburant : hausse importante et imminente des prix - Midi Madagasikara (Antananarivo)
Inévitable. La hausse des prix des carburants l'est. Elle est même imminente. En effet, l'inauguration hier à Toamasina de la nouvelle station-service Galana dénommée « Le Relais du Stade » a été l'occasion hier pour Jean-Jacques Jung Directeur Général de cette société de distribution pétrolière d'annonce qu'une telle hausse est devenue incontournable.
Jean-Claude Steve, R.Edmond

Pour Galana par exemple, inévitablement, la commande qu'elle a passée et qui arrivera sur le marché vers le début du mois de mai, sera vendue à un prix ajusté à la hausse. Une hausse sera significative selon Jean-Jacques Jung, car elle tiendra compte de la flambée des prix du pétrole brut et de la dépréciation non moins importante de l'ariary par rapport au dollar qui reste la monnaie de référence sur le marché du pétrole. Par ailleurs, comme Madagascar demeure encore un marché assez étriqué en matière pétrolière, l'on annonce également une pénurie de fret vers la Grande Ile. Ce qui a provoqué également une hausse des coûts des transports maritimes. Selon d'ailleurs Jean-Jacques Jung, le fret entre Bahreïn et Toamasina, trajet des cargaisons pétrolières, a été ces derniers temps multiplié par 1,5 fois. Ce qui sera évidemment, répercuté par les compagnies pétrolières sur les prix à la pompe.
Evidemment cette hausse ne concernera pas uniquement Galana Distribution Pétrolière dans la mesure où les autres distributeurs connaissent exactement les mêmes problèmes. D'ailleurs, l'histoire a toujours montré que les distributeurs finissent toujours par aligner leurs prix. Une hausse inévitable en somme, sauf si le gouvernement consente enfin à prendre des mesures pour l'éviter. Une mission difficile dans la mesure où toute idée de subvention est maintenant écartée. Mais une mission qui s'impose aussi puisque l'inflation qui naîtra de cette importante hausse des prix des carburants fera énormément du mal à l'économie déjà en situation de marasme.


allAfrica.com 24/04/206
Madagascar: Rallye : quatre subaru chez Mika Faniry !   Midi Madagasikara (Antananarivo) - CR
Le cercle du Team Mika Faniry Rallye continue de s'agrandir. et pas n'importe comment, puisque aux dernières nouvelles, le club compte désormais quatre équipages de Subaru. A Heribe et Joda sont en effet venus s'ajouter Cejudo et Mme Terrinen qui décident de se mettre au volant d'une bête de course sans doute pour d'autres ambitions encore plus grandes.
Le Team Mika Faniry Rallye ne s'est pas arrêté en si bon chemin car Japa et Eric ont aussi choisi de prendre la fameuse 106 Kit Car de Mathieu Andrianjafy. Comme Teillet a également rejoint le groupe avec une Clio où il se fait aider par Hervé, cela donne une allure d'épouvantail à ce club qui semble avoir pris une sérieuse option pour la course au titre. « Le club, c'est avant toute chose une manière de mettre tous nos moyens en commun », déclare Heriniaina Rasoamaromaka. A cette allure en tout cas, les rallyes malgaches vont s'apparenter à un duel entre cette sacrée Team Mika Faniry et un Roi Lion de plus en plus isolé. Mais c'est tant mieux pour le spectacle...


Wanadoo.mg 28/04/2006
Le Dina politika pour réparer trente ans d’immobilisme 
Parallèlement à la consultation nationale du KMF/Cnoe, une autre manifestation politique s’est tenue au Motel d’Anosy hier. 
Il s’agit de la signature du Dina politika , une convention politique collective entre 19 partis politiques en majorité issus de l’opposition. Un geste qui sort de l’ordinaire par rapport à la volonté de standardiser le politique du pays. 
Après la remise de la lettre que l’AKFM a effectué avant-hier au KMF/Cnoe, en avançant que la consultation que cette entité procède n’est pas d’une dimension nationale , une rencontre s’est tenue hier pour mettre en phase les points de vue des politiciens et des partis politiques. Les moyens déployés pour en arriver à ce stade, selon Maurice Beranto du Fidem était un challenge, étant donné que l’objectif est de redresser la vie politique en général, c’est-à-dire le monde politique, les partis et les politiciens. 
Le contexte d’études de la mise en place de la convention collective de ces 19 partis détermine que la politique ne peut pas évoluer et tenir sa réelle place dans la vie de la nation sans qu’il n’y ait de jonction sur certains points de vue entre toutes les organisations, bref un principe de base. C’est dans cette optique, que les quatre partis, à savoir l’AKFM de Philippe Jaozandry, le Fidem de Maurice Beranto, le Fihavanantsika de Daniel Rajakoba et le Farimbona de Pierre Andrianantenaina ont décidé de rediscuter de l’éthique politique et de constituer une plate-forme politique pour aboutir à cette fin.
Les points de repère étaient donc au centre du débat avant la signature. Deux éléments primordiaux ont été dressés dont l’objectif de la convention et les moyens d’y parvenir. L’objectif est le redressement et la mise sur les rails de la politique, des partis et des politiciens afin de les responsabiliser et de s’atteler réellement sur tout ce qui est affaires publiques et administratives. Quant aux moyens d’y parvenir, il y a deux choses essentielles dont les actions politiques et la méthodologie correspondante. 
Maurice Beranto a expliqué à la fin de la rencontre que malgré tout, les politiciens signataires de cette convention sont prêts à passer à un système d’autocritique entre ce petit groupe pour améliorer les méthodes et les principes de travail, comme l’appel aux jeunes, l’école politique, l’apprentissage du civisme et la prise de responsabilité des élus. On a beau réclamer nos droits sans jamais penser aux responsabilités relatives. Cette vieille pratique est maintenant obsolète et il faut la réparer. On reconnaît que depuis 30 ans, les politiciens n’ont pas réagi et n’ont pas pris leur réelle responsabilité. Aussi, il est normal si le KMF/Cnoe ou le FFKM ont joué le rôle qu’ils devaient assurer. Maintenant, pour nous il est temps que nous nous prenions en charge pour former de réels politiciens, patriotes et responsables , a-t-il expliqué.
Le Dina politika selon toujours cet homme n’est qu’un point de départ. Après cette signature, la prochaine action serait la mise en place d’une charte pour le parti et les politiciens pour être sur le même pied d’informations et de culture par rapport à la pratique politique. Former les hommes est une chose dans notre mission, mais changer le système ’en est une autre que nous, 
politiciens, avons le devoir de faire , a-t-il continué. 
Prisca R.    ©Les Nouvelles 


TRIBUNE  26/04/2006

Mahaleo à l’Olympia : Quand la légende rencontre le mythe

La pub sera à la mesure de l’événement.

C’est maintenant sûr, le groupe mythique malgache « Mahaleo » fera partie de ces artistes et groupes légendaires qui ont joué dans la salle tout aussi légendaire de l’Olympia, à l’instar des Beatles, Rolling stones, Jimi Hendrix, James Taylor et tant d’autres. Cette représentation qualifiée de «plus grand événement musical malgache jamais organisé en Europe» par Lova Ramisamanana, le producteur exécutif de « Kanto Production » se déroulera le samedi 2 juin 2007, mais d’ores et déjà, les billets seront mis en vente dès le lundi 1er mai 2006, via Internet au site www.mahaleoalolympia.com, ainsi que dans les points de vente habituels dans tout l’Hexagone, les prix étant de 35 euros pour la catégorie 3, 45 euros pour la 2ème catégorie et de 49 euros pour la première catégorie.
Ce concert se démarquera de tous les spectacles des artistes malgaches qui tournent en France, et qui sont surtout réalisés pour la diaspora, en ce sens que des organisateurs envisagent de ratisser auprès d’un public plus large.
Le budget pour réussir ce projet grandiose sera également à la mesure de son ambition car d’après le 

responsable de Kanto production, il s’élèvera à quelque 1milliard 200 millions de francs malgaches (1.200.000.000 Fmg) et, le plan média des organisateurs ainsi que la campagne publicitaire passeront par des présences marquées sur les chaînes de télévisions de toute la France. Le groupe Mahaleo, de son côté, réalisera un album exprès pour la promotion de cet événement, un album inédit, ont-ils tenu à préciser, ne contenant que des œuvres inédites, comme il se doit. 
En fait, ce spectacle aurait dû avoir lieu il y a 5 ans, mais faute de temps et surtout d’expériences, les organisateurs ont préféré ne pas s’y aventurer. Le moment est venu actuellement de faire connaître la légende des Mahaleo à un public autres que le public Malgache, un public qui leur est acquis depuis maintenant 35 ans. Une légende qui vaut celle de l’Olympia, somme toute.

 - Randria N. 


monde-diplomatique mars 2006

http://www.monde-diplomatique.fr/2006/03/PIGEAUD/13258
Madagascar entre le marché et le goupillon
Médecins sans frontières a décidé, fin 2005, de se retirer de Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde. L’association humanitaire estime qu’il ne lui appartient pas de se substituer à un Etat devenu trop défaillant. En effet, président et chef d’entreprise, le très libéral Marc Ravalomanana n’est pas plus gêné par la montée des inégalités que par les conflits d’intérêts. Depuis son élection en 2002, il s’appuie sur les puissantes Eglises locales, les renforçant encore.
Par Fanny Pigeaud -
Journaliste.
Un pot de yaourt dans une main, la Bible dans l’autre, le président malgache Marc Ravalomanana n’a pas abandonné les atouts qui lui ont permis d’accéder au pouvoir en 2002. La fabrication industrielle des produits laitiers, dont il a le monopole à Madagascar, lui avait en effet donné les moyens de se lancer dans la course à la présidence fin 2001. En outre, l’affirmation de sa foi protestante lui avait assuré le soutien des Eglises chrétiennes, traditionnellement très influentes dans la Grande Ile (1). Depuis bientôt quatre ans, le « roi du yaourt » emploie la même recette.
Le président Ravalomanana a prêté serment en mai 2002 après une crise politique de six mois, consécutive au refus du chef de l’Etat sortant Didier Ratsiraka – au pouvoir depuis vingt ans – de reconnaître sa défaite (2). La mobilisation populaire a alors conduit le vieil autocrate à l’exil en France (3). Le soutien apporté par le puissant Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara, FFKM) fut décisif. En 1991, le FFKM avait déjà joué un rôle majeur en organisant une médiation entre M. Ratsiraka et les « forces vives » de l’opposition, permettant la constitution d’un gouvernement de transition. Depuis 2002, le nouveau président n’a cessé de resserrer ses liens avec les autorités religieuses du pays, dans des proportions jusqu’à présent inégalées.
En août 2004, il a notamment été réélu vice-président de l’Eglise réformée de Jésus-Christ (FJKM), une des quatre composantes de la FFKM. Quelques semaines plus tard, M. Jean Lahiniriko, président de l’Assemblée nationale et membre du parti présidentiel Tiako’i Madagasikara (TIM, « J’aime Madagascar »), est devenu trésorier de l’Eglise luthérienne. Les autres confessions ne sont pas en reste : « Le premier ministre Jacques Sylla, catholique, a été nommé sur une suggestion du cardinal Armand Razafindratandra », confie Mme Madeleine Ramaholimihaso, membre fondateur du Comité national pour l’observation des élections (CNOE).
Evénement exceptionnel : un prêt de la Banque mondiale a financé, en avril 2005, un rassemblement national des pasteurs de la FJKM. M. Ravalomanana en a profité pour expliquer aux participants qu’il souhaitait faire d’eux des « agents de développement » au service de l’Etat. Peu avant, lors de cette rencontre, il avait ouvertement évoqué l’idée d’une « théocratie », alors que la Constitution proclame la laïcité de l’Etat.
Beaucoup de Malgaches s’interrogent sur les intentions du président. Veut-il réellement mettre les Eglises au service d’un redressement économique rapide, ou bien utilise-t-il les croyances populaires pour asseoir son pouvoir ? Certains, comme l’association Sefafi (« observatoire de la vie publique »), se montrent en tout cas préoccupés par la « fréquence des cultes chrétiens à l’ouverture de cérémonies officielles ou de séances de travail dans les locaux des institutions d’Etat et des services publics, ainsi que l’octroi d’aides financières massives de l’Etat à certaines confessions moyennant contrepartie ». Les prières imposées dans des écoles primaires au moment du lever du drapeau en font tiquer d’autres.
Une professeure d’université a, quant à elle, été très choquée du déjeuner annuel du syndicat des enseignants-chercheurs en 2004 : « Il a été inauguré par une prière. Le ministre de l’enseignement supérieur était là. Personne n’a bronché. J’ai voulu réagir, mais aussitôt mes voisins m’ont remise à ma place », raconte-t-elle. Elle fait partie de ceux qui ont soutenu M. Ravalomanana en 2002. A l’époque, les partisans de l’industriel le présentaient comme le Messie venu sauver l’île du désastre dans lequel l’avait plongée M. Ratsiraka. « N’ayez pas peur, croyez seulement », avait-il l’habitude de répéter, reprenant un verset de l’Evangile de Marc. Les rassemblements en sa faveur s’ouvraient systématiquement par une prière : « Le FFKM était là. On priait quelques minutes, on chantait des cantiques. Mais, très rapidement, l’assemblée se recadrait et passait à autre chose », se souvient l’universitaire. Pour elle, cette ferveur religieuse traduisait avant tout l’état de désespérance de la société malgache : « Son imaginaire social avait été complètement déstructuré par le régime Ratsiraka, et elle trouvait sans doute dans la religion un moyen d’expression. Il aurait fallu par la suite que les Eglises débarrassent le plancher. Elles ne l’ont pas fait », estime-t-elle.
Cependant, ces dernières sont aujourd’hui divisées. Ainsi le soutien du cardinal Razafindratandra au chef de l’Etat déplaît-il à certains membres de l’Eglise catholique. Selon le père Rémi Ralibera, secrétaire général du FFKM, « l’Eglise ne sortira pas indemne de cette étroite collaboration avec le pouvoir politique. La laïcité de l’Etat est aujourd’hui caduque ». Pour le père Sylvain Urfer, « l’engagement du FFKM dans la politique est avant tout un excellent fonds de commerce pour les sectes. ça leur permet de dire : “regardez ces Eglises qui font de la politique. Nous, nous n’en faisons pas, venez chez nous.” Et ça marche ! ». Les stations de radio qui diffusent des prières ou des chants évangéliques sont ainsi devenues légion à Madagascar. Ce foisonnement semble inquiéter les autorités. Début 2005, le gouvernement a qualifié de sectes trois associations religieuses au seul motif qu’elles ne possèdent pas de lieux de culte fixes et les a interdites. L’étrangeté de l’argument et une vague accusation de « troubles à l’ordre public » font craindre l’émergence d’une « politique religieuse » officielle, contraire à la liberté de conscience.
Si le pouvoir royal avait institué le protestantisme comme religion d’Etat au XIXe siècle, ces liens développés entre les pouvoirs publics et les Eglises sont relativement inédits. « Il faut rappeler que les Eglises sont très proches du monde rural, cible des préoccupations de Ravalomanana, qui en vient », explique Solofo Randrianja, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toamasina (ex-Tamatave). Dans un rapport publié en 2005 par l’association suisse Swisspeace, il note l’importance de ce lien « dans la mesure où l’Eglise catholique comme le FJKM, à travers leurs branches laïques caritatives, sont impliqués dans des actions de développement en collaboration avec l’Etat et les bailleurs de fonds internationaux (4) ».
Chef d’Etat et pratiquement chef d’Eglise, M. Ravalomanana n’en demeure pas moins chef d’entreprise, faisant fi des conflits d’intérêts inhérents à une telle situation. Il dirige toujours le groupe agroalimentaire Tiko (5), créé en 1981 grâce à un prêt avantageux de la Banque mondiale. A l’instar du FFKM, Tiko est entré dans les rouages de l’Etat : ceux que l’on appelle les « Tiko boys » sont devenus députés ou agents de l’administration. M. Solofonantenaina Razoarimihaja, président du TIM et vice-président de l’Assemblée nationale, par exemple, est un ancien dirigeant de Tiko. Dans l’autre sens, plusieurs des mesures prises par M. Ravalomanana en tant que président de la République auraient particulièrement bénéficié à son groupe. Ainsi, en 2005, Tiko Oil a profité d’une détaxation sur l’huile brute qu’elle traite, tandis que l’huile raffinée importée par ses concurrents était taxée à 20 %. Au minimum, le consortium industriel aurait triplé son chiffre d’affaires depuis l’élection de 2002, s’accordent à dire plusieurs observateurs économiques qui déplorent l’opacité du monde des affaires malgache.
« On peut dire que Ravalomanana s’est enrichi beaucoup plus que son prédécesseur, observe Richard R. Marcus, professeur de sciences politiques à l’université de Huntsville (Alabama). Mais, alors que Ratsiraka l’a fait en détournant des fonds publics, Ravalomanana se sert, lui, de sa position politique pour faire en sorte que ses sociétés soient en mesure d’arracher des contrats cruciaux des mains de ses rivaux et d’acheter au rabais des entreprises publiques en cours de privatisation. » Le groupe a d’ailleurs diversifié ses activités. Déjà propriétaire d’une radio et d’une chaîne de télévision, Madagascar Broadcasting System (MBS), il a lancé un journal, Le Quotidien, imprimé par ses soins. Tout en continuant à produire des aliments pour animaux, des yaourts, des glaces, du beurre, de l’huile, des boissons, etc., Tiko a aussi investi dans les travaux publics, avec deux entreprises de bâtiment et de travaux publics, la société Asa Lalana Malagasy (Alma) et la Compagnie de Construction Malagasy (CCM). « Beaucoup des “richards” d’ici sont encore liés à l’ancien pouvoir et refusent de collaborer. Le président est donc obligé de faire les choses lui-même. Tiko est le seul moyen dont il dispose », rétorque le président du TIM en réponse à ceux qui évoquent la « boulimie » du groupe.
Relativisant les critiques, certains, tel le professeur Randrianja, préfèrent souligner ce que le patron de Tiko apporte au pays : « Ravalomanana est un bourgeois dans le sens classique du terme. Ses entreprises ne peuvent survivre que grâce à l’existence d’un marché national. Or la création de ce marché va dans le sens de l’intégration du pays : quand Ravalomanana fait construire des routes, celles-ci facilitent certes la circulation des produits de son groupe, mais elles profitent aussi au grand public. Ratsiraka agissait, lui, seulement en prédateur. Il laissait, par exemple, se détériorer les ponts publics pour permettre à sa société Decagon d’installer des passages privés payants. » Depuis 2002, le gouvernement a renforcé les infrastructures : les ports de Toliara (ex-Tuléar) et Mahajanga ont été réhabilités ; en tout, 1 500 kilomètres de routes, qui relient la capitale aux chefs-lieux des six provinces, ont été refaits ; autrefois dans un état déplorable, la nationale qui relie Antananarivo à Toamasina est flambant neuve (6).
Le nouveau régime semble fort apprécié de la « communauté internationale ». Madagascar est le premier bénéficiaire des fonds des objectifs du millénaire des Nations unies ; le Sénat français a remis à M. Ravalomanana le prix Louise-Michel, qui récompense une personnalité « qui défend les valeurs républicaines ». En octobre 2004, les bailleurs de fonds internationaux et bilatéraux ont effacé, en partie ou totalement, les dettes malgaches.
Cependant, l’économie du pays demeure très fragile. Entre janvier et avril 2004, la monnaie malgache a perdu 50 % de sa valeur. Fin septembre 2004, l’inflation atteignait 22 %. Entre décembre 2004 et décembre 2005, elle est encore de 11,4 %. La hausse mondiale des prix des carburants n’a rien arrangé. Depuis juin 2005, le pays connaît en outre des coupures d’électricité quotidiennes : la compagnie nationale d’électricité, la Jirama – dont la gestion a été cédée à la société allemande Lahmeyer, en janvier 2005 –, vache à lait des régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance, se trouve au bord de la banqueroute. Les tarifs ont du coup augmenté de 30 % en juillet 2005, puis à nouveau de 30 % en novembre 2005. Envisagée à 7 % début 2005, la croissance a finalement plafonné à 5,1 %. Au cours du premier trimestre 2005, les exportations des entreprises de la zone franche ont diminué de 24 % par rapport à 2004.
La croissance ne profite qu’à quelques-uns. Par exemple, seuls les gros entrepreneurs ont pu tirer profit de la détaxation pour moderniser leur outil de production. « En réalité, on assiste depuis 2002 à l’adoption sans réserve d’un libéralisme exacerbé, relève le père Urfer. C’est la loi du plus fort qui prime, et les pauvres prennent ça de plein fouet. » Le pays est classé 146e sur 177 sur l’échelle du développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Deux tiers des Malgaches (80 % des ruraux et 55 % des urbains) vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté ; 60 % souffrent de malnutrition. Les salaires n’ont quasiment pas augmenté. Un employé du ministère de l’éducation raconte, hors de lui, qu’il est obligé de donner des cours particuliers après son travail pour compléter ses revenus. Les hôpitaux publics, autrefois fréquentés par les couches sociales les moins aisées, accueillent la classe moyenne depuis que le prix de la consultation est passé de 1 200 à 15 000 ariary (7), en février 2005 : les plus pauvres sont éliminés du système et se tournent vers les tradipraticiens, constate un médecin.
Si les frais de scolarité ont été supprimés, c’est seulement en octobre 2005 que l’Etat a commencé à verser aux écoles de quoi assurer leur fonctionnement. Quant à la distribution gratuite (sur financement de la Banque mondiale) de fournitures scolaires aux élèves, elle a beau être présentée comme un moyen de lutter contre la pauvreté, elle semble un pis-aller. « S’attaque-t-on réellement aux causes ou seulement aux conséquences de la pauvreté ? », s’interroge une institutrice de la banlieue d’Antananarivo.
La situation des campagnes, où vivent plus de 70 % des Malgaches, n’a pas connu d’amélioration sensible. La hausse spectaculaire du prix du riz en 2004 – il a triplé entre avril et décembre – n’a profité qu’à quelques gros producteurs, laissant de côté la grande masse des petits riziculteurs (8). A l’autre bout de la chaîne, la population, dont cette céréale est l’aliment de base, a beaucoup souffert. « Ratsiraka subventionnait les prix du riz pour les maintenir artificiellement bas. Ravalomanana a, lui, supprimé cette subvention. Il a laissé les prix flotter, et ils ont augmenté », commente Richard Marcus.
Les très nombreux déplacements du président à l’extérieur – effectués à bord de son avion, baptisé « Force One »... –, pour séduire les investisseurs étrangers tant attendus, sont pour l’instant restés sans effet. Une association non gouvernementale (ONG), le Consortium de solidarité avec Madagascar, souligne l’inquiétude des associations face à cette pauvreté croissante, car elles n’ont pas les moyens de se substituer à l’Etat en matière de santé ou d’alimentation (9).
Dans la gestion des affaires nationales, M. Ravalomanana a conservé ses habitudes de chef d’entreprise. Réputé impulsif et rancunier, il a déjà limogé plusieurs ministres et conseillers d’Etat jugés « peu efficaces » (10). La plupart d’entre eux ont aussitôt rejoint les rangs de l’opposition. Au nom de cette même « efficacité », il arrive au chef de l’Etat de ne pas toujours tenir compte de la procédure législative. « Fruit d’une réflexion personnelle du président de la République, les détaxations d’août 2003 furent décidées et appliquées sur-le-champ, avant même que le Parlement n’ait été appelé à les entériner », relève le Sefafi. En outre, sous prétexte de « préserver l’ordre public » et de limiter l’agitation politique aux périodes électorales, les autorités gouvernementales et municipales n’ont pas hésité à interdire deux réunions publiques de l’opposition – les 22 novembre et 17 décembre 2005 –, suscitant les protestations des partis concernés et des associations comme Sefafi, qui dénoncent un retour aux pratiques du régime Ratsiraka. « C’est de la mauvaise foi de croire qu’en trois ou quatre ans tout peut changer. Beaucoup de ceux qui critiquent le régime actuel le font parce qu’il bouscule leurs intérêts », estime cependant Fara, militante associative. D’autres pensent que les libertés sont mieux protégées. Ainsi, une étude menée par quatre chercheurs et publiée en octobre 2005 (11) rapporte que, pour plus de quatre Malgaches sur cinq, « la liberté de choisir sans pression la personne pour laquelle on peut voter » est plus forte qu’il y a quelques années ; par ailleurs, 76 % de la population considèrent que « la liberté de dire ce qu’on pense » est mieux respectée.
Malgré les controverses, M. Ravalomanana est quasiment assuré d’être réélu l’an prochain. Face à lui, l’opposition paraît peu crédible. Depuis juin 2005, elle réclame la mise en place d’un « gouvernement de transition », dans la mesure où l’élection présidentielle de 2002 – privée de second tour – n’a pas été menée à son terme. Cette demande est rarement prise au sérieux. « Ceux qui se trouvent dans l’opposition veulent simplement retrouver le pouvoir et les moyens qui vont avec. C’est tout ce qui les intéresse », juge, comme beaucoup d’autres, un habitant d’Antananarivo.
Si la plupart des décideurs économiques, qui avaient accueilli avec satisfaction l’arrivée d’un des leurs à la tête du pays, sont devenus beaucoup plus circonspects depuis la crise financière de 2004, ils s’accordent néanmoins pour dire que le gouvernement doit être reconduit en 2007. « Ces premières années ont constitué une phase d’implantation. On ne peut voir tout de suite les résultats. Il faut que la nouvelle équipe continue ce qu’elle a commencé, sinon on repartira de nouveau de zéro, et ce sera une fois encore catastrophique, considère un entrepreneur établi dans la capitale. Beaucoup de choses ont été réalisées. En zone rurale, on se rend compte que ce n’est plus comme avant, où tout le monde faisait n’importe quoi : maintenant tout est guidé, les paysans se constituent en associations, et les petits collecteurs ne peuvent plus s’adresser à n’importe qui. »
A Antsirabe, importante ville thermale située à 160 km au sud de la capitale, un sociologue spécialiste du monde rural semble un peu moins optimiste : l’idée de développer une agro-industrie, souvent agitée par les autorités d’Antananarivo, lui apparaît complètement déconnectée des réalités de l’agriculture malgache, majoritairement constituée de petites exploitations familiales. En 2005, l’Etat a importé 1 000 vaches laitières néo-zélandaises pour inciter les paysans à se lancer dans l’industrie laitière. Les agents du ministère de l’élevage qui se sont opposés au projet ont été limogés. La moitié du cheptel a été achetée par Tiko. Le reste n’a, pour l’instant, pas trouvé d’acquéreur : rares sont les paysans qui ont les moyens de s’offrir une vache coûtant près de 4 millions d’ariary (environ 1 500 euros) (12).
En 2002, il avait fallu quatre mois à M. Ravalomanana pour obtenir la reconnaissance internationale. Dans la perspective du scrutin de l’an prochain, il peut déjà compter sur le soutien des bailleurs de fonds, satisfaits de sa politique néolibérale, de la mise en place du Conseil supérieur de lutte contre la corruption (CSLCC) et du Bureau indépendant anticorruption (Bianco). Pourquoi les bailleurs de fonds acceptent-ils que le chef de l’Etat applique, par exemple, une mesure de détaxation qui va totalement à l’encontre de leurs principes, alors qu’autrefois ils auraient tapé du poing sur la table pour moins que ça ? « La mise en avant de l’objectif de réduction de la pauvreté par le gouvernement explique en partie leur complaisance », estime Philip Allen, professeur à l’université de Frostburg (Maryland).
Désormais, ces institutions financières mondiales sont devenues omniprésentes. « On a l’impression que Ravalomanana n’est pas libre. Ce sont la Banque mondiale, le FMI [Fonds monétaire international] qui dictent tout. Les intellectuels qui se sentent compétents sont complètement exclus. Les assistants techniques du président sont étrangers, un peu comme sous la Ire République, où il y avait un Français derrière chaque Malgache. ça crée un malaise fou. Déjà sous Ratsiraka, à partir de l’ajustement structurel au milieu des années 1980, on avait dit aux cadres malgaches de se taire », explique Janine Ramamonjisoa, professeure de sociologie à l’université d’Antananarivo.
Et de fait, l’ambiance à l’université est morose. Déçus, âgés pour la plupart d’entre eux de plus de 50 ans (la Banque mondiale a demandé le gel des recrutements au début des années 1990), les enseignants – dont la plupart ont soutenu M. Ravalomanana en 2002 – s’avouent souvent fatigués. « J’ai participé au mouvement populaire de 1972 ainsi qu’à ceux de 1991 et de 2002 (13). Aujourd’hui, c’est fini, je n’ai plus d’énergie pour recommencer quoi que ce soit », confie l’un d’entre eux, au volant de sa vieille R5. Est-ce un hasard si, plus de trente ans après ses débuts, le groupe de musique Mahaleo, bête noire du régime de M. Ratsiraka, remplit toujours autant les stades ? « Je crains que rien n’ait changé. Le présent singe le passé. Comme les meubles des musées qui n’ont pas une égratignure mais sont couverts de moisissures », chantaient ces contestataires au début des années 1980... La chanson est toujours très populaire. Toutefois, à ceux qui doutent que la direction donnée au pays soit la bonne, les partisans du président donnent un conseil : la patience. « Le chemin n’est pas facile, note ainsi Solofo Randrianja, car il faut à la fois instaurer la transparence dans la gestion de l’Etat et s’attaquer à des privilèges ainsi qu’à des réseaux établis depuis l’indépendance... »
Fanny Pigeaud

(1) Lire Sylvie Brieu, « La Grande Ile sous l’influence des Eglises », Le Monde diplomatique, octobre 1995.
(2) Lire Jean-Aimé Rakotoarisoa, « », Le Monde diplomatique, mars 2002.
(3) Lire Philippe Leymarie, « Madagascar entre nationalisme et survie », Le Monde diplomatique, mars 1997.
(4) Solofo Randrianja, « Ravalomanana, 2002-2005. Des produits laitiers aux affaires nationales », Swisspeace, Berne, août 2005.
(5) Le groupe comprend : Tiko Oil Products, Tiko Agri, Toamasina Oil Plants, Iko, Tia (agroalimentaire) ; Magro, Tiko (commerce) ; Alma, CCM (construction) ; radio mada, MBS, radio fahazavana, Le quotidien, Blueprint (médias). Cf. www.tiko.mg
(6) Beaucoup reste à faire dans un pays notoirement sous-équipé : il existe 14 000 km de routes « circulables » à Madagascar, moitié moins qu’en 1960.
(7) Depuis décembre 2004, l’ariary remplace le franc malgache. Il n’est pas convertible. Un ariary vaut 5 francs malgaches ; un euro, 2 600 ariary.
(8) En 1999, la filière riz représentait 12 % du produit intérieur brut, et la production rizicole concernait environ 10 millions de personnes sur 15 millions d’habitants.
(9) http://madagasconsortium.free. fr
(10) MM. Andry Rasamindrakotroka (santé), Haja Razafinjatovo (éducation), Jean Seth Rambeloharijanona (intérieur), Ndalana René (sports), Zaza Ramandimbiharison (vice-premier ministre), Mejamirado Razafimihary (industrie).
(11) Etude réalisée pour l’Institut de recherche pour le développement (IRD), pour Conseil, étude, formation (COEF) et pour développement, institutions et analyse de long terme (DIAL), www.afrobarometer.org/mad agascar.htm
(12) Le salaire mensuel minimum est de 52 000 ariary (20 euros).
(13) En 1972, un mouvement populaire a renversé Philibert Tsiranana, jugé néocolonial. En 1991, un autre mouvement populaire a chassé une première fois M. Ratsiraka.
Madagascar - Instabilité
1960. Indépendance de l’ancienne colonie française, sous la présidence de Philibert Tsiranana.
Janvier 1972. Seul candidat, Philibert Tsiranana est réélu avec 99 % des voix.
Mai 1972. A la suite d’une révolte étudiante et ouvrière, le général Gabriel Ramanantsoa prend le pouvoir.
Février 1975. Coup d’Etat du colonel Richard Ratsimandrava, qui est assassiné une semaine plus tard. La loi martiale est instaurée.
Juin 1975. L’« amiral » Didier Ratsiraka est placé au pouvoir par les militaires. Instaurant la IIe République, il entreprend des nationalisations et instaure un parti unique, l’Avant-garde de la révolution malgache (Arema).
21 décembre 1975. Adoption de la charte de la révolution socialiste malgache.
1980. En état de cessation de paiement, Madagascar doit accepter les programmes de redressement économique de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Novembre 1981. M. Ratsiraka remporte l’élection présidentielle, avec 80 % des voix, face à M. Monja Joana. Mouvements de protestation.
1986. Famine et troubles dans le Sud rural.
1989. Fin de la censure de la presse.
1990. Début du multipartisme.
1991. Grandes manifestations. L’armée tire sur la foule et tue une trentaine de personnes. Un gouvernement de transition est établi.
19 août 1992. Une nouvelle Constitution, prévoyant un régime parlementaire, est approuvée par 73 % des votants.
Février 1993. M. Albert Zafy remporte l’élection présidentielle et instaure la IIIe République. Il procède à une libéralisation massive de l’économie.
1996. L’Assemblée nationale destitue le président Zafy pour violation de la Constitution.
1997. Retour de M. Ratsiraka.
1998. L’Assemblée nationale adopte une nouvelle Constitution, qui accorde une large autonomie aux provinces.
16 décembre 2001. MM. Ratsiraka et Marc Ravalomanana revendiquent la victoire au premier tour de l’élection présidentielle. Protestations et violences.
25 janvier 2002. La Haute Cour constitutionnelle déclare M. Ravalomanana en tête avec 46,21 % des voix, contre 40,89 % à M. Ratsiraka. Elle convoque un second tour. M. Ravalomanana, estimant avoir obtenu plus de la moitié des voix, rejette le résultat et appelle à la grève générale illimitée.
20 février 2002. M. Ravalomanana s’autoproclame président et nomme un gouvernement parallèle.
18 avril 2002. Sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), un accord est conclu à Dakar : il prévoit un gouvernement de réconciliation et un référendum dans un délai de six mois si aucun des candidats n’a obtenu la majorité après un nouveau décompte des voix.
29 avril 2002. La Haute Cour constitutionnelle accorde la victoire à M. Ravalomanana. M. Ratsiraka rejette la décision ; deux provinces proclament leur indépendance.
6 mai 2002. M. Ravalomanana prête serment.
Juillet 2002. M. Ratsiraka fuit vers la France.
15 décembre 2002. Les élections législatives anticipées donnent une large victoire au parti du président.


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