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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Ariary : Notre édito se confirme...
...Dans un édito de début d'année, nous avions prévu que
l'ariary devrait finir l'année sur une parité comprise entre 2700 et 2900 ariary pour un
euro. A cette époque il cotait un peu plus de 2500 ariary. Le 26 avril,
l'ariary cotait déjà 2693 ariary pour un euro. Nos prévisions semblent bien se confirmer. Pour arguer de cela, nous nous sommes basés sur une analyse graphique de la courbe
ariary/euro et sur l'anticipation d'un renforcement de l'euro par rapport au dollar, donnée qui se confirme elle aussi avec la fin attendue de la hausse des taux aux Etats unis.
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Contrairement aux experts en économie de Madagascar qui pensent que c'est la balance commerciale qui influera sur le taux de change, nous pensons nous au contraire, que c'est la parité mondiale
euro/dollar qui va jouer sur la parité ariary/euro. Pourquoi ? Parce que les exportateurs ont une tendance (légitime ?) a ne pas rapatrier leurs devises à Madagascar. Aussi, même si la balance commerciale malgache s'améliore , ce qui n'est pas chose gagnée du tout, la demande en devises sera toujours forte par rapport à l'offre. Enfin,
l'euro étant devenu une monnaie refuge par rapport au dollar, notamment avec le coût élevé du pétrole , celle ci gagne en valeur au détriment de toutes les monnaies dont
l'ariary malgache.
Bref,
l'ariary n'est pas prêt de se raffermir, balance commerciale positive ou non !
(
Sobika.com
)
Archive des Editos
( ...
)
Les
Nouvelles 10/05/2006
Lahiniriko est destitué
lors d’une séance plénière , boudée par ses partisans
Lahiniriko destitué . Le miracle qu’espérait l’opposition des 40 députés mystérieux du Groupe parlementaire pour le développement n’a pas eu lieu. Jean Lahiniriko a été démis de son poste de président de l’Assemblée nationale hier avec une large majorité favorable à sa destitution. Ce, en son absence mais aussi celle des députés opposants.
119 pour la destitution, six contre, huit votes blancs. La majorité des 133 députés qui ont voté hier dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, a finalement cautionné l’éviction de Jean Lahiniriko de son perchoir. Elle a mis une heure, après une réunion de la commission et de la séance plénière, pour se décider sur le sort du président de l’Assemblée nationale sortant.
Un vote qui s’est passé sans trop de discussion ni de grabuges. Jean Lahiniriko, le député Jean Pascal Jaosoa ou encore le député Jean Adolphe ainsi que tous les membres de l’opposition, à part Faharo Ratsimbalison, ont boudé le vote. Comme s’ils savaient déjà le résultat du scrutin… Avant même la séance plénière à travers laquelle devait être effectué le vote de la motion de destitution, certains élus, notamment ceux du Groupe parlementaire pour le rassemblement (GPR) et le Groupe parlementaire pour le développement (GPDM) ont contesté la procédure même dont la séance a été menée.
Une conférence des présidents sous l’égide du chef de la Chambre basse sortant Jean Lahiniriko s’est réunie le matin pour décider si oui ou non la motion de censure devait être soumise à la séance plénière. Mais la divergence d’idées sur la façon dont la motion de destitution était menée a fait que la conférence a dû être suspendue. Certains membres, notamment ceux de l’opposition ont préféré attendre l’avis de la
HCC.
Forcing
Les membres du bureau permanent se sont à leur tours réunis sans la présence cette fois-ci du président de l’Assemblée nationale Jean Lahiniriko l’après-midi pour préparer la conférence des présidents avant la séance plénière. Ce qui a suscité le mécontentement du GPR et du GPDM qui ont dû improviser une conférence de presse en guise de protestation. Tout cela est illégal, le bureau permanent s’est réuni en l’ absence du président de l’Assemblée nationale Jean Lahiniriko qui est seul habilité à convoquer le bureau permanent, ce n’est plus une motion de destitution, c’est du forcing pur et simple contre le président actuel l’Assemblée nationale, s’est exprimé le député Saina Michel du
GPR.
Ce dernier a aussi relevé un problème juridique de fond dans la façon de mener la destitution . Selon le règlement intérieur, le vote de la motion de destitution doit suivre immédiatement la séance plénière. Or, vendredi, la séance plénière qui devait notamment précéder le vote a été interrompue. Il y a donc forclusion. La procédure de destitution n’a pas suivi son cours normal, a-t-il expliqué.
Pour les membres du parti majoritaire Tim au sein de l’Assemblée nationale, il n’y a rien d’illégal dans la procédure suivie. Les articles 15 et 22 soulignent que l’ordre de suppléance est établie par le bureau permanent si besoin est, a argumenté le député Yves Aimé.
La HCC que le président de l’Assemblée nationale sortant Jean Lahiniriko a interpellé sur la notion d’un vote secret, l’existence d’une forclusion a été plutôt favorable au du parti majoritaire dans la mesure où l’Assemblée nationale en tant qu’institution est souveraine pour déterminer le mode de scrutin sur les questions touchant personnellement un membre de l’Assemblée nationale. Il a ajouté que l’on ne peut parler de forclusion dans le cas de la destitution du président de l’Assemblée nationale puisque rien ne le prévoit dans le règlement intérieur. Le combat a été gagné d’avance…
Les membres de l’Assemblée nationale composée majoritairement des députés Tim ont décidé d’écarter Lahiniriko de son poste… dans la joie et l’allégresse par des applaudissements et des félicitations mutuelles dès que les deux tiers des voix nécessaires étaient acquis, même si l’ on doit encore attendre l’avis de la HCC sur ce résultat. Ils pensent déjà au futur président de l’Assemblée nationale sans pour autant oser faire des pronostics. Ce sera un député de Tuléar pour garder un certain équilibre, confie un élu.
L’opposition ne compte pas en rester là. On va tenter une procédure au niveau de la HCC pour contester ces résultats car l’accusé a toujours intenté une voie de recours, a souligné un député issu de cette tendance. Pour eux, le parti majoritaire a gagné une bataille mais pas la guerre.
Sitraka Razafimahefa
Express
Mada 05 mai 2006
L'ARIARY PLONGE - LE POUVOIR
D'ACHAT S'EFFRITE

Les médicaments coûtent de plus en plus cher. |
Après un petit repit,
l’ariary reprend sa plongée se rapprochant de son niveau record de 2004. L’inflation prend un coup de fouet.
Une mise à mort. La perte progressive de la valeur de l'ariary provoque une véritable réaction en chaîne sur l'économie.
L'Euro s'échange actuellement à Ar 2 733 contre seulement Ar 2 560 en début d'année. De manière concrète, ce sont les activités liées à l'importation qui souffrent surtout de cette dévaluation de
l'ariary. Sa faible performance handicape beaucoup les importateurs qui sont ainsi obligés d'effectuer des transactions commerciales avec une monnaie faible.
“Nous sommes contraints d'importer à des taux qui nous obligent à répercuter notre marge de manœuvre sur les prix de vente”, explique Jean François R, importateur de produits de première nécessité. Et de fait, c'est toujours le consommateur qui subit toutes les conséquences de cette dévalorisation dans la mesure où la grande partie des produits de consommation sont encore importés. Tels les
PPN, l'électroménager, les produits industriels et surtout le pétrole.
La situation est déjà palpable sur le marché. Depuis quelques semaines, la quasi-totalité des produits de consommation ont enregistré une hausse plus ou moins importante. “L'inflation commence à se généraliser au détriment du pouvoir d'achat de la population”, avance un responsable au sein du ministère de
l'Economie, des finances et du budget. |
D'après les explications fournies par les banquiers de la place, cette dévaluation progressive de l'ariary reflète la situation réelle du marché. “Les recettes des exportations restent faibles tandis que la demande des importateurs se fait de plus en plus importante”, expliquent-ils. Une tendance qui va d'ailleurs en s'accentuant : “Les opérateurs affichent aujourd'hui un comportement qui accélère le processus de dévaluation”.
Sur le marché des devises, la demande est aujourd'hui très forte rapportée à une offre handicapée par l'insuffisance des recettes d'exportation. Les importateurs renforcent leurs achats pour éviter d'effectuer des transactions avec une monnaie trop faible. En parallèle, les exportateurs attendent que la monnaie perde davantage de valeur pour lancer leurs activités. Un comportement compréhensible et qui est une pratique courante dans le métier, mais qui pourrait à terme miner de façon irréversible une économie déjà maltraitée. “Spéculer est une attitude normale et logique en matière de commerce”, souligne Bodo
Ralantoarilolona, directeur général du Centre d’études et d’analyses économiques à Madagascar
(Cream).
La balance commerciale de Madagascar est déficitaire depuis des décennies. Le déséquilibre des échanges commerciaux ira, dans les semaines à venir, en empirant. D'après les banques primaires, la solution serait la reprise immédiate et le renforcement des activités d'exportation. “Si nous continuons sur cette lancée,
l'ariary connaîtra une dévaluation sans précédent”, prévoient les banquiers. Sinon, une intervention de la Banque centrale pourrait également sauver, du moins stabiliser la situation.
Doda Andrianantenaina |

Les médicaments ne sont plus à la portée de toutes les bourses. |
Express
Mada 10/05/2006
ELECTION PRESIDENTIELLE LE 3 DECEMBRE- LA HCC EXAUCE LE SOUHAIT DU GOUVERNEMENT
L’élection se fera vraisemblablement avec l’actuel code électoral, en dépit des réclamations de changement ici et là.
Le voile est levé. Le gouvernement vient de trancher sur la date des élections présidentielles. Il ne reste plus que son officialisation. Mais le rendez-vous est déjà donné pour les candidats, officiels ou potentiels pour la consultation populaire anticipée.
Dans sa lettre du 6 mai 2006, le chef du gouvernement a demandé l'avis de la Haute cour constitutionnelle (HCC) sur la date des élections présidentielles, prévues se tenir le 3 décembre 2006.
Il ne reste donc plus à l'Exécutif que l'officialisation de la convocation des électeurs. Et ce, d'autant plus que le dernier obstacle, l'avis de la HCC, est déjà levé. La Juridiction constitutionnelle a jugé hier que la date envisagée "n'entre pas en contradiction avec les dispositions constitutionnelles".
Jusqu'ici, le gouvernement s'est contenté de prévoir la date des présidentielles vers la fin de cette année ou le début de l'année 2007, selon les responsables de l'Exécutif. Avec la tenue du scrutin le 3 décembre, le gouvernement a ainsi choisi d'anticiper les élections.
La date est en avance de 20 jours, si l'on tient compte de la Constitution et de la date de l'élection "qui devrait se situer entre le 22 décembre 2006 et le 22 janvier 2007". Elle l'est également par rapport à la date d'investiture
du chef de l'Etat, que ce dernier avance même pour le 6 mai 2002.
Dans son explication, le gouvernement évoque le motif climatique pour justifier la demande d'anticipation de la date. L'Exécutif met en avant la "période de pluie risquant ainsi d'handicaper fortement le déroulement des opérations électorales". Ceci, afin de "permettre de limiter les risques inhérents aux aléas climatiques".
Ramandimbilahatra., le conseiller du président de la République, n'a cessé de clamer la tenue des présidentielles "pendant la période sèche". En tout cas, l'Exécutif a suivi le voeu du parti de l'ancien porte-parole du chef de l'Etat.
Choix politique
L'option politique du gouvernement est donc arrêtée, contre vents et marées. Avec le choix de la date, entérinée par la HCC, le gouvernement veut ainsi éviter une fois pour toutes l'épineuse question de l'investiture du 22 février 2002 et ses conséquences incalculables. D'ailleurs, Manandafy Rakotonirina a déjà "conseillé" au président Ravalomanana une telle solution, plusieurs mois auparavant.
La décision peut s'expliquer également par le souhait d'un nouveau mandat, et , pour faire taire les critiques et les contestations politiques ici et là. Cette condition permet au pouvoir d'avoir une marge de manœuvre beaucoup plus élargie pour se concentrer dans la réalisation de son programme renouvelé qu'est le Madagascar Action Plan (Map).
Mais la résolution n'est pas sans revers. Elle va faire monter d'un cran la tension politique déjà en net accroissement, ces derniers jours, à cause de l'affaire Lahiniriko. Le contournement de "l'auto-investiture" et la tenue des élections dans sept mois assureront un cocktail explosif dangereux.
Par l'intermédiaire de José Rakotomavo, la troïka de l'opposition rappelle à nouveau aux autorités la nécessité d'une "transition”.
Iloniaina A.
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les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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allAfrica
10/05/2006
Madagascar: Accouchement : seulement 2647 sages-femmes en service dans le pays
Le taux de mortalité maternelle de 469 pour 100.000 naissances vivantes et le taux de mortalité infantile de 58 pour 1000 sont encore élevés.
« Femme enceinte : le paludisme et l'assainissement ». La journée mondiale des sages-femmes a été consacrée, hier, à ce thème. Pour l'occasion, des séances de sensibilisation sur la propreté et la démoustication ont eu lieu aux centres de santé de base d'Anosiavaratra et
d'Ambohitrabiby.
Accoucheuses traditionnelles
Aux dernières statistiques de l'EDS III (Enquête démographique et de Santé) 2003-2004), le pays ne compte que 2647 sages-femmes. Soit une sage-femme pour 6600 habitants. Ces agents sanitaires sont en service dans 1982 centres hospitaliers et formations sanitaires de base. « Les sages-femmes sont vraiment surchargées de travail », s'alarme Bakoly Ravelonjanahary, vice-présidente de l'ordre des sages-femmes. Et pour cause, l'effectif des sages-femmes est insuffisant. Aussi, plusieurs parturientes ont-elles recours aux accoucheuses traditionnelles comme aux médecins, en ville comme en milieu rural.
Formation
Les sages-femmes, - qui travaillent souvent dans des conditions médiocres et ne reçoivent que des fournitures insuffisantes et un faible appui -, ont pourtant un rôle très important dans la santé publique. En effet, ces agents sanitaires qualifiés contribuent au tout premier rang à sauver la vie et améliorer la santé des mères et des nourrissons. Actuellement le taux de mortalité maternelle 469 pour 100.000 naissances vivantes et le taux de mortalité infantile 58 pour 1000 sont encore élevés.
S'attaquer à cette insuffisance d'effectif par l'éducation, la formation et l'affectation de sages-femmes dans les secteurs sous-desservis, assurera sûrement un accès général à des soins qualifiés dès la naissance. Pour une réelle amélioration de la santé maternelle et infantile.
Midi Madagasikara (Antananarivo)
Vola A.
allAfrica.com 05/05/06
Fait sans précédent ce jour avec le vote de la motion de destitution de lahiniriko qui n'a plus fait appel au juge constitutionnel.
Parmi les faits d'armes de l'Assemblée nationale version Troisième République, figurent l'adoption d'une résolution d'empêchement d'un président de la République et le vote d'une motion de censure contre un gouvernement. Mais jamais, il n'y a eu de vote de destitution d'un président de la Chambre basse. C'est dire que le vote de ce jour est inédit dans l'histoire de l'Hémicycle voire dans les annales de la République.
Tentative
La procédure de destitution du président de l'Assemblée nationale n'a jamais été mise en branle jusqu'ici, si l'on ne tient pas compte de la tentative ratée d'août 2005 qui s'était heurtée à l'avis de la HCC. Saisie à l'époque par Lahiniriko Jean aux fins d'interpréter l'article 93 de la Constitution, quant aux domaines pouvant faire l'objet de création d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les faits reprochés aux membres du bureau permanent, y compris sa personne. Et ce, en vertu de l'article 123 de la Constitution qui prévoit que « la Haute Cour Constitutionnelle peut être consultée par tout chef d'Institution et tout organe des provinces autonomes pour donner son avis sur la constitutionnalité de tout projet d'acte ou sur l'interprétation d'une disposition de la présente Constitution ».
« Affaire interne »
Cette fois-ci, le président de l'Assemblée nationale n'a pas consulté la HCC, du moins jusqu'à la date d'hier où aucune lettre de saisine n'a été enregistrée au greffe. En tout cas, pour le juge constitutionnel, « c'est une affaire interne à Tsimbazaza ». Une manière de dire que ni Ambohidahy ni même Mahazoarivo n'a à s'en mêler. La HCC n'aura même pas à juger s'il s'agit ou pas, d'un motif grave. Selon l'avis rendu le 24 août 2005 par la HCC, « la gravité desdits motifs est laissée à l'appréciation souveraine de l'assemblée plénière ». Celle-là même qui sera dirigée ce jour par le doyen et le benjamin puisque Lahiniriko Jean ne peut être à la fois sur le perchoir et sur le banc des accusés.
Midi Madagasikara (Antananarivo)-
R.o.
Les
Nouvelles 06/05/2006
Les médecins indigènes
- MORCEAUX CHOISIS : Histoire en histoires
Les premiers médecins malgaches formés par le docteur Davidson, dans son hôpital d’Analakely, travaillent gratuitement pour le compte du gouvernement de la reine dans les dispensaires. De ce fait, ils gagnent leur vie en donnant des soins et des traitements payants aux riches qui sont tout de même assez nombreux, ce qui leur permet de mener une existence décente.
Leur condition de vie change complètement à partir de 1897 avec l’arrivée des Français. En effet, ces derniers ne peuvent compter que sur les seuls médecins militaires en nombre insuffisant alors qu’ils ont tant à faire du côté des centaines de soldats des garnisons et en campagne : la période insurrectionnelle dans tout le pays a commencé. Ils doivent aussi s’occuper des migrants arrivés massivement et dont beaucoup sont devenus la proie privilégiée du paludisme.
Connaissant l’existence des médecins malgaches formés sur place, les Français les intégrent dans le système mais leur posent une condition : qu’ils refassent des examens à partir des normes françaises. Cela aboutira au bout de quelques mois à l’obtention d’un diplôme français. Tout ceci pour montrer que l’enseignement médical donné par les Anglais et les Norvégiens de la Medical Missionary Academy qui est l’instance suprême chargée de superviser les études de médecine à Madagascar n’est pas fiable.
C’est en avril 1899 que l’administration française engage des médecins malgaches après avoir créé le service de l’assistance médicale, en Imerina pour commencer. Ce service connaîtra une extension dans les autres régions plus tard. Il devient une nécessité car les médecins militaires français ont commencé à regagner leur pays pour rejoindre d’autres destinations et aussi parce que le nombre des contingents sur place a aussi baissé car la campagne des pacification est terminée.
Il faut donc à l’administration française recourir aux médecins locaux. Mais pour les persuader de travailler pour elle, c’est une autre paire de manches.
En effet, ces médecins malgaches travaillaient jusque là comme des indépendants, même s’ils devaient accomplir les heures de service pour le compte du gouvernement. Mais la perspective d’exercer leur fonction en obéissant à des ordres ne les enchantait pas tellement. Aussi ils sont très peu nombreux à manifester leur enthousiasme pour s’enrôler dans l’administration.
Pour les intéresser, on leur propose des émoluments fixes mensuels et on crée pour eux une classification. Ainsi un médecin de 1ère classe gagne 2 .500 francs ; celui de 2è classe : 2100 francs ; celui de 3è classe : 1800 francs ; et celui de 4è classe : 1500 francs par an. Cela représente à cette époque des sommes assez considérables, permettant aux bénéficiaires de mener une existence stable et confortable par rapport au reste de la population.
En s’intégrant dans ce nouveau système, les médecins apprennent à suivre le modèle français : deux années à passer dans chaque classe avant de pouvoir accéder à la hiérarchie supérieure et de bénéficier du salaire correspondant à la nouvelle position. Ces médecins salariés constituent le corps des médecins de la colonisation. Ils doivent remplir une autre obligation : accepter d’exercer en n’importe quel endroit du pays pendant deux ou trois ans pour que toute la population bénéficie de leur savoir et de leurs compétences.
Ceux qui ne sont pas prêts à abandonner leur région natale démissionnent tout simplement. À cette époque, le fait de partir pour des contrées lointaines où sévit la fièvre mortelle équivaut à du suicide.
Pourtant, de nombreux avantages sont accordés à ces médecins de la colonisation : droit au logement, aux moyens de transport pour rejoindre leur poste ou pour les déplacements pour le service, gratuité de la franchise postale pour les correspondances avec les différents services administratifs et au point de vue des préséances, ils prennent rang immédiatement après le sous-gouverneur. Ces médecins de la colonisation forment les premiers éléments de l’assistance médicale indigène connue sous le signe A.M.I jusque dans les premières années de l’indépendance de Madagascar.
Jeanne Rasoanasy
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RNS
2006 vu par Sobika.com
15
16 17 Avril : Les RNS 2006 à Vichy
Sobika: Evènement
exceptionnel, reportage exceptionnel ! Sobika vous fait
revivre ou découvrir l'ambiance unique du grand
rassemblement malgache sportif et culturel. Photos
Sobika.com & J.ramanoelina pour Sobika.
Les
RNS ce n'est pas que sport, c'est aussi des rencontres
entre malgaches ! Ambiance, people, insolite, voici le coté
paris match des RNS ! ...
suite
ici
>>
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