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L'ITALIE CHAMPIONNE DU MONDE - 4È TITRE POUR LA SQUADRA AZZURA
L’Italie a gagné hier sa quatrième couronne mondiale en battant la France aux tirs au but, 5 à 3. A l’issue du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité 1 à 1.Aux tirs au but, l’attaquant français Trézéguet a échoué.
l'Italie prive Zidane et les Bleus d'une deuxième étoile
Zinedine Zidane est le second joueur de l’histoire de la Coupe du Monde FIFA à se faire expulser en finale. Le premier est Marcel Desailly, en 1998 lors de France-Brésil.
...
Voir
les Images et Resultats le jour le jour >>>
LA SAGA DE LA FRANCE
... Athlétisme de Paris, Tennis à Wimbledon,
Le Tour de France, Le Mondial à Berlin
Le
Mondial:
" Merci les
Bleus ", proclamait dimanche soir un message lumineux sur l'Arc de Triomphe, à Paris. Mais c'est un immense abattement qui s'est propagé dans la capitale et dans de nombreuses villes de France, où des supporters s'étaient rassemblés devant des écrans géants.
L'Italie arrache la Coupe du monde aux tirs au but
Les Français n'ont pas démérité face aux Italiens... mais au bout de 120 minutes de jeu dimanche soir, c'est l'épreuve des tirs au but qui a départagé les deux équipes.
..
Voir
le Dossier Materazzi-Zidane >>>
Tour de
France: Enfin une échappée
victorieuse sur le Tour 2006! Le Français Sylvain Calzati (AG2R)
s'est imposé en solitaire à Lorient, en distançant ses compagnons
d'échappée dans le final. Une victoire d'étape pleine de culot et
de talent.
Wimbledon:
La Française Amélie Mauresmo a remporté le tournoi de Wimbledon pour la première fois de sa carrière en battant Justine
Henin-Hardenne.
La N.1 mondiale l'a emporté 2-6, 6-3, 6-4 en 2 h 2 min de jeu très spectaculaire, où les deux joueuses ont joué résolument l'attaque.C'est la deuxième victoire de Mauresmo, 27 ans, dans une épreuve du Grand Chelem après l'Open d'Australie au mois de janvier et la première d'une Française à Wimbledon depuis Suzanne Lenglen en 1925.
Golden
League: Les meilleurs Athlètes de la planète se donnent
rendez-vous à Paris pour le Meeting Gaz de France, deuxième étape
de la Golden League 2006. Le français Ronald Pognon sur 100 m
messieurs est troisième en 10"11, son meiileur chrono de
l'année.
L'Edito:
"
«
Faly
i Ertz... Dépaysement, Petit train, Rodéo,
Chevaux, Colorado...."
Une famille est faite d'entrées et de sorties volontaires ou non !
Et la toile mondiale a permis à plusieurs générations Rainizafimanga de se retrouver lors de cette escapade à la Mer des Sables. Alors, à suivre…
Ertz s’est chargé d’immortaliser les émotions, les souvenirs, des images.
Avec les années, les souvenirs s'estompent mais ces clichés resteront de géniaux "aide-mémoire"
Osera-t-on encore dire que le Net est un
épiphénomène ?
Pique-nique
ORIGINAL, car on n’y allait pas tout simplement pour manger mais
pour faire des heureux, entre autre nos enfants qui ont bien profité
des diverses activités du parc d’attraction de la «
Mer de Sable » (qui n’est pas
du tout excessif suite à la participation financière de l’ARF)
MERCI
Marie. Pour les grands, ça va de soi c’est toujours l’éternelle
retrouvaille. Oh, que ça fait plaisir de se retrouver en
famille !!! MERCI
Vanessa.
Mais ce que je trouvais génial aussi c’est le jeu concours avec
l’idée des QCM (Questions à Choix Multiples) pour faire connaître
la famille RAINIZAFIMANGA, MERCI
Serge.
Avec un gros lot (Billet et séjour à Rome) pour le gagnant, MERCI
Roberte.
La
cerise sur le gâteau, des glaces pour les jeunes et des bières bien fraîches
pour les adultes ont été offerts, MERCI
Ninel et Roberte. Bref, un grand MERCI et un gros
BRAVO aux Organisateurs. Comme vous le savez Rojo était notre grand
gagnant mais vous pouvez aussi l’être, alors je vous dis à l’année
prochaine, soyez nombreux, vous ne le regretterez pas !!!
... Toutes
les photos Cliquez-ici
>>
...
Et encore et encore"nody ventin'ny ny rano natsakaina", Ertz a répondu à notre appel d'éditer des
Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Mondial: Zidane élu meilleur joueur en dépit de son expulsion
- AP | 10.07.06 | 11:14
BERLIN (AP) -- Zinédine Zidane a été élu meilleur joueur de la Coupe du monde 2006, a annoncé lundi la
FIFA, en dépit de l'expulsion du capitaine des Bleus face à l'Italie dimanche soir en finale.
Quittant le football après cette finale perdue aux tirs au but, Zizou a reçu 2.012 points lors d'un vote auprès des journalistes accrédités pendant le tournoi, devançant les Italiens Fabio Cannavaro (1.977 points) et Andrea Pirlo (715 points).
Zinédine Zidane, qui avait ouvert le score en finale d'un penalty tiré à la Panenka à la 7e minute, avait ensuite été exclu à la 110e minute pour avoir donné un coup de tête dans le thorax du défenseur italien Marco
Materazzi.
Les précédents lauréats ont été le gardien allemand Oliver Kahn (2002), les attaquants brésiliens Ronaldo (1998) et Romario (1994), l'attaquant italien Salvatore Schillaci (1990) et l'Argentin Diego Maradona (1986).
Pour l'édition 2006, l'attaquant allemand Miroslav Klose a été sacré meilleur buteur avec cinq buts. En 2002, c'était Ronaldo avec huit buts. AP
(photo afp-John McDougall : Materazzi au sol)
Materazzi : "Il était arrogant, je l'ai insulté"
- TF1
11/07/2006
Selon le Gazetta dello Sport, le défenseur italien
aurait reconnu avoir proféré une insulte à l'encontre du
capitaine français. "Une insulte de celles qu'on
s'entend dire des dizaines de fois et qui nous échappent
souvent sur le terrain", explique-t-il.
Zinédine Zidane a été "super arrogant" et "je l'ai insulté", a reconnu le joueur italien Marco Materazzi qui a provoqué le Français, ce dernier lui donnant un coup de tête qui lui a valu l'exclusion en finale du Mondial de football, selon La Gazzetta dello Sport de mardi.
"J'ai tenu son maillot pendant quelques secondes seulement, il s'est tourné vers moi, il m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec super arrogance, de haut en bas : 'si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après'. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai", a raconté
Materazzi, selon le journal spécialisé.... ( suite... )Voir
le Dossier Materazzi-Zidane >>>
France3
05/07/2006
Zidane envoie la France à Berlin
- Xavier RICHARD
Huit ans après 1998, la France atteint sa deuxième finale de Coupe du monde grâce sa victoire sur le Portugal 1-0.
Domenech avait donné rendez-vous au 9 juillet, il a tenu parole. Le sélectionneur des Bleus a pourtant souffert en voyant ses Bleus accrochés par les Portugais. Il fallait un penalty de
Zidane, obtenu grâce à une faute de Carvalho sur Henry, pour débloquer la situation. En patron de la défense, Thuram n'avait plus qu'à fermer la boutique.
Zizou ne tremble pas
La pénalty de Zidane qui offre la finale du Mondial à la France - AFP - NICOLAS ASFOURI
De la Seleçao à la Selecçao, il n’y a qu’un match ou plutôt une marche. Mais elle est haute et, même si Malouda bénéficie d’un oubli de Miguel pour s’offrir la première occasion du match, la belle machine tricolore n’affiche pas la même densité que face au Brésil. Un peu
trop haut dans les premières minutes, le bloc français s’expose aux contres portugais que Ronaldo s’applique à mener. Nullement gêné par les sifflets - Y aurait-il des Anglais dans
l’Allianz Arena ? - le Mancunien illumine l’enceinte munichoise qui s’affiche pourtant en blanc. Il sert une première fois
Deco, qui oblige Barthez à un premier sauvetage (4e), avant de talonner pour Maniche dont la frappe vient frôler la barre du portier français (9e).
Les Bleus semblent mal à l’aise et ne parviennent pas à bloquer les milieux lusitaniens. Visiblement impressionné par l’évènement - comment ne pas l’être - Franck Ribéry perd de précieux ballons et oublie souvent son replacement sur le couloir droit. C’est à l’opposé que Figo prend l’espace. Il s’essaye du gauche mais ne trouve pas le cadre (16e).
On discute beaucoup dans les rangs bleus. Sur son banc, Domenech retient son souffle quand Viera sèche Deco après une faute non sifflée sur
Zidane. Monsieur Larrionda garde ses jaunes au chaud. Ouf !
Le doute n’est pas loin d’envahir le clan français. Il faut réagir. Henry s’y colle en réalisant un petit numéro de soliste à gauche mais son centre-tir trouve Ricardo (28e). Qu’importe, il aura sa revanche quelques minutes plus tard. Servi dans la surface, le Gunner surprend Carvalho qui ne peut qu’étendre son pied sur le tibia d’Henry. L’arbitre, lui, ne peut que siffler… Et comme à l’Euro 2000, Zidane se charge de la sentence. Malgré la belle détente de Ricardo, Zizou trouve le petit filet (1-0, 34e). C’est bien parti !
Très correcte jusqu’ici, la partie entre dans une nouvelle dimension. Plus intense. Plus psychologique. Et quand Mr Larrionda ne siffle pas, à juste titre, un penalty sur un plongeon de Ronaldo, on s’invective entre Domenech et Scolari (37e). En tout cas, on préfère voir le Ronaldo offensif débouler à gauche (39e) même s’il se montre toujours aussi gourmand.
...
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Jeuneafrique.com
08/07/2006
Madagascar utilise le mondial de football pour lutter contre le sida
- par XINHUA
Le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) a utilisé la Coupe du monde de football pour sensibiliser le public sur la lutte contre le sida.
En effet, depuis le début du mondial le 9 juin, le centre- ville d'Antananarivo, où est installé un écran géant, était le lieu de rendez-vous des férus du ballon rond. Malgré le froid persistant, bon nombre des passionnés préfèrent cet endroit grâce à l'entrain que l'on y trouve.
Ainsi, chaque soir, pendant les mi-temps et le plus souvent, entre deux matchs, le CNLS sensibilise le public en diffusant des spots, des films, relatifs à la prévention contre ce fléau. Il profite également de l'occasion pour distribuer des prospectus et des préservatifs.
Selon des sources bien informées, cette idée était du président malgache Marc Ravalomanana en personne qui avait ordonné à ce qu'on fasse une sensibilisation dans le centre-ville, vu l'affluence que le mondial pourrait créer. "Les gens sont intéressés, car nous avons remarqué qu'ils ne quittent jamais les lieux pendant la projection. Mais notre principal indicateur, c'est que, pendant la séance, les gens viennent nous consulter pour demander l'endroit où l'on peut faire du dépistage", indique le président.
Selon un chauffeur de taxi dans cet endroit, beaucoup de gens ne croient pas encore à l'existence de cette maladie. Tous les soirs, je côtoie différentes personnes, surtout des prostituées. Certaines d'entre elles, pour ne pas dire la plupart, ne croient pas en l'existence de cette maladie. Selon leurs dires, elles utilisent des préservatifs, non pas pour se protéger, mais uniquement pour éviter le contact direct avec leur partenaire.
Le taux de prévalence actuel est de 1/100 à Madagascar, soit près de 160.000 porteurs du virus. D'ici 2015, si on ne s'active pas, ce chiffre va atteindre la barre de 1/6, soit 2,6 millions de personnes, porteuses de virus, selon certains analystes.
La Gazette 05/07/06 Diaspora malgache de Berlin: Une fête jusqu’à l’aube !
Samedi dernier à partir de 18h30, et jusqu’à 5 heures du matin du dimanche s’est déroulée la deuxième phase de la célébration du 46ème anniversaire de l’indépendance nationale à Berlin (Allemagne).
Cette fois, à la salle des fêtes sise au 66 Arlecchino Kochstrasse, l’ambassadeur de Madagascar Alphonse Ralison et son épouse Charlotte Ralison eurent pour hôtes, des membres de la diaspora malagasy de Berlin, du pays germanique en général. Parmi les invités également, l’on remarquait ceux spécialement venus de France, de Belgique et de Hollande.
La cérémonie s’ouvrit sur l’hymne national et ses couplets entonnés sur accent de la conviction par le groupe vocal de la mission diplomatique alors que l’assistance prenait chorus. La rapide intervention du chef de la mission diplomatique malgache accrédité auprès de Berlin se confine aux idées-forces suivantes.
Après avoir adressé ses chaleureuses félicitations aux invités, Alphonse Ralison a rappelé le rôle éminemment rassembleur de la Représentation malgache. Celle-ci est tout à fait disposée à ouvrir ses portes aux ressortissants de notre île, aux étrangers en quête d’informations sur Madagascar. Le diplomate a également invité les membres de la diaspora à apporter leur contribution et appuyer ainsi l’entreprise du développement menée par les habitants de notre île, « car chacun, déclare-il, aura sa place dans le développement de l’une des 22 régions de Madagascar ».
M. Ralison devait lire le message de félicitations adressé à la diaspora malgache d’Allemagne, et lancé aux noms du président Marc Ravalomanana et des membres du gouvernement, signé du Premier ministre Jacques Sylla et de son épouse. L’intervenant invita l’assistance à entrer dans la fête proprement dite.
Ce fut le coup d’envoi d’un banquet dansant notamment animé par le chanteur Thierra Bruno pour le plus grand plaisir des nostalgiques qui accompagnaient spontanément l’artiste. Celui-ci effectua une incursion à Berlin, juste pour la fête avant de poursuivre sa tournée autrichienne.
Parmi les animateurs de la soirée, le tout jeune Heritiana Ramanda, 9 ans à peine, mais qui pratique le piano depuis quatre années. Cet unique fils du couple Ramanda et Razaimaria promis au plus brillant avenir, interpréta avec sensibilité et élégance, le Menuet du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart.
Parmi les artistes qui se manifestaient, l’architecte Henri Randriamiharisoa
(Riri pour ses intimes), concepteur de l’immeuble abritant l’actuelle ambassade de Madagascar en RFA se révéla être un chanteur jazzy interprétant Bao, le succès de la fin des années 50 avec émotion et bonheur pour inciter l’assistance à se défouler sur la piste.
En marge de la fête, des amoureux du football pouvaient suivre les matches Portugal-Angleterre et Brésil-France, à partir d’écrans géants installés sur le site de la fête. Ainsi, nous surprenions bien des déceptions intimement mêlées à l’exubérance des victoires. Même dans le milieu de la diaspora de chez nous.
La fête ne s’acheva que vers 5 heures du matin.
Jean-Martial
VANIVATO: (Envoyé spécial à Berlin)
La
Gazette 08/07/2006
Election présidentielle: Au nom du père…
- Adelson RAZAFY
Ainsi Monja Roindefo, Ny Hasina
Andriamanjato, Rolland Ratsiraka et Philippe Tsiranana arborent des patronymes qui bénéficient d’une notoriété évidente, et partent donc dans la course avec une certaine longueur
d’avance.Ces candidats ratissent avec leurs mérites personnels mais aussi avec ceux de leurs pères, et sont assurés d’un nombre minimum de voix. Monja Jaona avait pratiqué depuis la période coloniale, militant dans des sociétés secrètes nationalistes, puis se muant en anti-impérialiste pro-chinois après l’indépendance. Sa réputation déborda le cadre du Sud et l’homme fut élu sous la Révolution député de
Tana-Ville, hommage des Tananariviens à une personnalité qui a œuvré avec constance pour l’émancipation de l’île. Le fils, Monja
Roindefo, n’a ni la conviction militante ni l’austère vareuse maoïste du père, mais il en a le goût pour le souci des petites gens et pour le combat politique.
Andriamanjato Richard témoigne d’une étonnante longévité politique car s’est engagé en politique sous la colonisation, puis a eu un parcours heurté mais surtout brillant après l’indépendance. Oscillant en permanence entre le pouvoir et l’opposition, le pasteur a vu triompher toutes les causes qu’il a embrassées. Son fils, Ny
Hasina, n’a ni son éloquence ni son charisme, mais après un long passage dans divers gouvernements, il bénéficie d’une aura de technicité qui pourrait le servir dans la course. De tous, il est le seul à s’être mesuré aux élections avec Marc Ravalomanana (au scrutin municipal de décembre 1999). Il n’a pas à rougir de la confrontation car si l’actuel chef de
l’Etat a recueilli 42,85% des voix, Ny Hasina s’est classé second avec 18,73%.
Etienne Ratsiraka, comme son frère Didier, est entré par accident en politique. Le futur amiral était un paisible attaché militaire à notre ambassade de Paris quand il fut soudainement nommé ministre des Affaires étrangères en 1972, coup d’envoi de son itinéraire politique. Etienne Ratsiraka, lui, était un administrateur civil qui, après sa retraite fonda une maison commerciale dénommée Sorex. Peu doué en politique, il avait évité soigneusement ce domaine. Mais son fait, le plus saillant, fut celui d’avoir emmené en bloc la corporation des administrateurs civils dans le giron de son frère cadet Didier. Ce qui permit à celui-ci de structurer et d’organiser son régime naissant. Rolland Ratsiraka n’a ni le punch ni le talent oratoire de son oncle Didier, mais il a le mérite d’entretenir et de vivifier un patronyme encore cher au cœur de beaucoup. Il en recueillera les dividendes…
Philibert Tsiranana a le parcours le plus émouvant car il a démarré sa carrière comme gardien de zébus sur les hauts-plateaux Tsimihety. Sans éloquence particulière ni habilité politique, il réussit néanmoins l’exploit de se hisser au poste suprême en faisant montre de persévérance, d’honnêteté et surtout d’un solide bon sens paysan. Ayant vécu surtout en France, le fils Philippe Tsiranana a des airs de technocrate froid et n’a pas la bonhomie sympathique de son géniteur. Toutefois, il peut faire merveille dans la course en agitant un nom magique qui, pour beaucoup est synonyme de vie facile et de progrès économique. Le candidat exploite d’ailleurs adroitement cette nostalgie populaire et intègre dans son programme les éléments qui ont forgé la bonne renommée du père.
Ces quatre candidats qui affichent fièrement dans la course le nom de leurs pères ne sont cependant pas des pionniers en la matière. Un autre a ouvert la voie en arborant le nom d’un père connu au scrutin présidentiel de 1992. Il s’agit de madame Ruffine Tsiranana (PSD) qui, de cette pratique, peut donc revendiquer la… paternité.
Nosintsika
08/07/2006
Bonjour,
Article paru dans les Nouvelles (www.les-nouvelles.com) de ce samedi 08 juillet 06.
Lily Razafimbelo et moi-même souhaitons rompre le silence assourdissant qui existe actuellement autour de la requête (incroyable) de l'amnistie qu'une partie de la classe politique soumet avec leurs partisans. Nous sommes pour un devoir de mémoire , pour maintenir l'âme de notre pays, de la part de tous, du citoyen gouverné, de l'homo politicus et du pouvoir en place.
Bonnes lecture et réflexion ,
Faraniaina Pierre Bernard Lettre ouverte aux acteurs politiques et non politiques qui appellent à « l'amnistie » 2002 : Nous n'oublions pas et nous n'oublierons pas ! DEVOIR DE MEMOIRE COLLECTIVE, SOURCE DE DEVELOPPEMENT ET DE DEMOCRATIE
L'histoire de l'Humanité a montré qu'aucun pays n'a atteint un certain développement et ne pratique une démocratie effective ni par l'oubli de son histoire ni par la pérennisation de l'impunité. Face à cette sournoise et indécente persistance de certains politiques à réclamer l'"amnistie" des criminels des évènements de 2002, nous ne pouvons plus continuer à être complices dans le silence. C'est par respect et par reconnaissance envers les victimes des évènements de 2002 et surtout envers nos "ray aman-dreny" qui se sont sacrifiés jusqu'à donner leur vie pour la souveraineté, l'intégrité de notre "Tanin-drazana" et pour l'unité de notre peuple que nous ne pouvons pas accepter d' être les otages permanents de politiciens irresponsables et égoïstes (véreux). Amnistie, mère de l'impunité
C'est pourquoi, nous sommes contre l'amnistie quand on se souvient de la volonté concrétisée par les dirigeants politiques d'alors de diviser Madagascar sans état d'âmes pour punir ceux qui ont « osé » dire non aux actes criminels: érection de barrages , destruction de ponts et ouvrages d'art que l'on a fait sauter, refus du corridor humanitaire et sanitaire par les sécessionnistes. Corridor qui aurait permis d'ouvrir les routes bloquées pour que passent les médicaments destinés à la frange de la population dans le désarroi qui en avait besoin. N'oublions pas les crimes perpétrés en région pour avoir soutenu le mouvement qui recherchait et exigeait la vérité des urnes, les sévices commis contre les dirigeants d'église dans ces régions.. Nous ne pouvons pas non plus passer sous silence les fonds par centaines de milliards de nos francs qui ont continué à être détournés en profitant de la tourmente dans laquelle ils ont plongé le pays.
Il ne s'agit ni de rancoeur ni de frustration quelconque, mais tout simplement de devoir de mémoire. En effet, accepter et appliquer une quelconque amnistie et/ou grâce (surtout "générale") mettrait de nouveau en danger le pays. Sa reconstruction et son assainissement déjà difficiles seraient plus qu'hypothétiques, car on ne peut pas reconstruire un pays dans l'impunité. D'abord, l'impunité est facteur d'une injustice flagrante en condamnant l'individu qui a effectué des délits mineurs sans condamner ceux qui ont commis, sans euphémisme aucun, des délits plus graves, en n'hésitant pas à tuer et plonger le pays dans le chaos. N'importe quel citoyen sain d'esprit comprend cela, car il sait aussi que l'exemple éventuellement donné de l'impunité permettrait à n'importe quel citoyen malintentionné et ses partisans de sortir à chaque fois "blanchis" de toute exaction qu'ils auraient envie de faire, de la repliquer et répéter autant qu'ils veulent. Où sont alors les chances d'obtenir définitivement la paix et la stabilité pour notre pays? Quand commencerons-nous à les obtenir si le pardon systématique est instauré sous prétexte d'un respect de notre culture du Fihavanana qui a bon dos ? Vraiment : est-ce que nos aînés et ancêtres verraient les choses ainsi, dans la non-sanction et la pérennisation des crimes et délits vis-à-vis de notre pays et de sa population, sous prétexte de Fihavanana ? Cette récupération de notre culture pour excuser et réhabiliter ce qui ne peut l'être n'est plus acceptable. Ceci est d'autant plus évident que ces "criminels" n'ont même pas la décence de reconnaître leur faute et leur crime, d'exprimer le moindre regret et _de demander pardon. Certains d'entre eux ne reconnaissent même pas le jugement qui leur a été rendu. L'amnistie ne doit pas/plus être une priorité qui doit se concentrer sur la prochaine élection présidentielle. Election libre transparente et équitable à l'épreuve de la démocratie
Le devoir de maintenir la mémoire au coeur de l'espace public nous oblige aussi à faire l'interpellation suivante.
Aux dirigeants actuels, nous demandons que les prochaines élections présidentielles se passent dans la transparence, l'équité et la propreté. Ils ont été eux-mêmes victimes en 2002 de ces dérives et dérapages éhontés, et plus important, le pays et la population continuent à en payer le prix fort sur le plan humain, économique et social. Il faut tirer réellement les leçons de 2001-2002 et ne pas donner l'occasion d'une part à la population de désespérer sur « ces dirigeants qui sont décidément tous les mêmes une fois arrivés au pouvoir », et partant de désespérer sur une démocratie qui ne viendra donc jamais. . Cela pourrait entraîner une forte abstention ensuite qui sera à assumer par le pouvoir en place même. D'autre part, ne pas donner non plus, l'opportunité par des élections truquées, non respectueuses des normes démocratiques, à leurs adversaires de les critiquer et d'appeler à une contestation dont l'issue serait à nouveau plus qu'incertaine pour le pays et sa population qui livre déjà, les dents serrées, une bataille sans fin contre la pauvreté.
Enfin nous demandons que les dirigeants actuels préservent à tout prix l'intégrité territoriale et l'unité nationale en sanctionnant fermement ceux qui utiliseraient encore, ne serait-ce que verbalement (dans les discours publics) l'argument de la division et de l' ethnicisme.
Le devoir de mémoire collective concerne également les partis politiques, à qui, quel que soit leur bord , nous demandons une prise de responsabilité démontrée pour prévenir et vérifier de manière responsable et objective que les normes démocratiques sont bien respectées dès cette phase préparatoire. Plusieurs actions peuvent déjà être menées : activer leurs membres à travers le pays pour demander pacifiquement mais fermement un code électoral acceptable pour la démocratie; effectuer un examen minutieux des listes électorales dans les villes comme dans les zones reculées; entreprendre une éducation des citoyens responsables afin que ces derniers remplissent leur devoir civique et expriment leur choix (prévention des abstentions, .); rester dans la décence et la transparence dans le financement de leur campagne électorale respective; opérer une observation des élections dans le calme et la sérénité, . Nous demandons cet engagement tangible et solennel de la part des politiques . Qu'ils cessent aussi de crier d'ores et déjà au scandale et de créer un climat délétère, tout en restant confortablement chez soi , dans leur QG ou devant le micro du journaliste pour présumer de fraudes à venir et faire mousser encore leur ego. Qu'ils cessent de prôner et/ou de brandir la menace du tribalisme et de la division pour parvenir à leurs fins. Il est à remarquer que certains de ces partis politiques pleins de suspicion sont ceux qui ont été au pouvoir avant 2002 et qui n'ont pas trouvé utile de remettre en cause le système tronqué qu'ils ont eux-mêmes mis ou laissé en place. Nous demandons à la classe politique dans son ensemble et aux candidats qu'elle va présenter, de profiter des élections à venir pour redorer leur image et de faire naître, voire « créer de la crédibilité ». Alors, elle représenterait, non plus leurs intérêts particuliers destructeurs, mais effectivement et légitimement, les aspirations de la population qui aspire depuis trente années, à la paix, à la sérénité et à un mieux-être.
Non, nous ne voulons pas de l'amnistie et de la répétition des exactions et horreurs qui ont été commises de part et d'autre en 2002. Pour cela, nous sommes pour un devoir de mémoire que tout citoyen bien construit doit respecter et entretenir. Afin aussi que ceux qui ont été des victimes de cette période dramatique n'aient pas souffert ni perdu leur vie pour rien. Ils ont été des milliers.
Faraniaina PIERRE BERNARD RAMAROSAONA et Lily RAZAFIMBELO, 06 Juillet 2006
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Express
Mada 08/07/2006
Crise de 2002 - Les armes non répertoriées
"Nous ne disposons pas de statistiques fiables concernant les armes utilisées lors des événements de 2002. Il est également difficile de déterminer celles qui sont encore en circulation", a alarmé le commissaire de police,
Théodoret Razakafidimanana, chef du service anti-terroriste auprès de la Police nationale, hier à Antsahavola, diagnostiquant la situation des armes à Madagascar.
De son côté, le commissaire Charles Rafanomezantsoa, chef du service central de contrôle des armements, explique la situation par "l'absence d'une liste fiable" des armes sorties à l'époque. Les deux responsables sont unanimes à conclure de " la possibilité de circulation d'armes utilisées à l'époque, pas encore réintégrées ".
Pour le commissaire Théodoret Razakafidimanana, plusieurs paramètres concourent à la situation actuelle. "A l'époque, la situation était confuse et le commandement militaire ne pouvait y échapper. Lorsque la garde présidentielle a été dissoute, la liste des armes stockées et celle repertoriant les autorités détentrices d'armes, a été difficile à établir", a-t-il continué.
En parallèle à la situation "politique" de l'époque, le chef du service central anti-terroriste rapporte l'existence du phénomène "d'importation illicite d'armes". Nos frontières ne sont pas encore hermétiques.
Iloniaina A.
allAfrica.com
08/07/2006
Madagascar: Antananarivo courtise les touristes
- L'Express (Port-Louis)
Antananarivo veut la place qu'elle mérite dans le tourisme. La ville et ses environs ont la réputation d'être un simple point de transit pour les touristes qui passent en majeure partie leur séjour en province.
Dorénavant, la situation doit changer, il faut que les visiteurs y restent plus longtemps pour que les entreprises locales puissent en profiter. C'est dans cette optique que l'Office régional du tourisme d'Antananarivo (Ortana) a été créé pour valoriser les patrimoines. Il aura également pour rôle de promouvoir certaines destinations de la province comme celle de Mantasoa ou bien
d'Ampefy.
"Il existe pourtant de beaux endroits qui valent le déplacement dans la région d'Analamanga", souligne Miandriarijaona Razafimahefa, directeur exécutif de l'Ortana en marge de l'inauguration du nouveau bureau de l'office à Antaninarenina samedi, une occasion de remettre leur certificat de fin de formation à une vingtaine de guides et accompagnateurs. "Il leur appartient de vendre et de proposer aux touristes des lieux attrayants", affirme Miandriarijaona
Razafimahefa.
Les chiffres démontrent clairement aujourd'hui que le secteur tourisme n'est pas au mieux de sa forme dans la capitale et ses environs. Le taux de visite à Antananarivo ne représente que 7,3 % à l'échelle nationale. Des données qui ne font que confirmer une situation quasi catastrophique. Peu de voyageurs s'intéressent aux sites de la capitale.
En outre, l'image de la ville ne correspond pas à la conception globale de la destination. D'un point de vue général, Madagascar représente la nature et la plage alors que les sites de la capitale ne sont pas toujours représentatifs de l'image du tourisme malgache.
Les formations organisées par Ortana à l'intention des guides professionnels et free lance constituent un élément essentiel pour renverser cette tendance. Le but est de leur permettre de renforcer la connaissance d'Antananarivo et de ses attraits. Un des produits qui doit être développé dans la capitale est le tour de la ville. Une bonne présentation par les guides peut faire de ce circuit un produit d'appel pour d'autres destinations.
M. R.
- Port-Louis
Les
Nouvelles 08/07/2006
Madagascar n’est pas à l’abri du terrorisme face à la prolifération des armes à feu
La prolifération des armes à feu en circulation suivt les évènements politiques du pays. Selon le chef de service central du contrôle de l’armement, le commissaire Charles Claude Rafanomezantsoa, le problème réside dans le fait que « à chaque alternance du pouvoir, la plupart des armes dont disposent les forces de l’ordre et autorités civiles assurant la garde présidentielle n’ont pas été remises dans les camps et casernes militaires ». Lors des événements de 2002, par exemple, « c’est très difficile de contrôler la disparition des armes notamment après l’événement car il y avait une confusion des commandements des réservistes et des forces armées légales ». Il existe aussi une autre façon de faire disparaître les armes, surtout durant la passation de service entre les commandeurs d’armes dont la liste des états est probablement faussée.
À cela s’ajoute « la recrudescence de la fabrication artisanale d’armes à feu, d’explosifs et de munitions par une catégorie de personnes touche diverses régions de l’île, notamment Ambatolampy, étant une zone connue pour sa maîtrise de la technologie de l’aluminium et Toliara en tant que site des « dahalo ». Vient ensuite la location des fusils de chasse par les propriétaires possédant l’autorisation de la détention d’armes. Enfin, il y a le libre accès sur le territoire car la frontière malgache n’est pas hermétique, sans négliger l’absence des grades des côtes littorales. « Seuls les douaniers de l’aéroport d’Ivato disposent des moyens performants pour assurer le contrôle de l’entrée et de la sortie des armes dans le pays », a bien précisé à son tour le chef de service central de la lutte anti-terroriste, le commissaire Théodoret Razakafidimanana. Un constat qui amène à dire que « Madagascar constitue un espace vulnérable aux actes de terrorisme », a poursuivi ce responsable. Dispositions
Face à cette situation, deux services sont déjà opérationnels depuis six mois. Ils ont pour mission de procéder au contrôle d’entrée et de sortie des armes en circulation dans tout le territoire ainsi qu’au suivi du cahier des charges dans les magasins de stockage des armes. Les matériels de détection des armes à feu doivent également être améliorés, du moins les ports et aéroports en possèdent.
Concernant la détention et le port d’armes, le contrôle est aussi renforcé surtout après la levée des dispositions relatives à la suspension de la délivrance du permis. Le port d’armes est destiné à tous les agents de police en exercice car ils s’en servent en cas de poursuite et d’arrestation des bandits. En cas de perte d’armes, l’agent ou le militaire risque une révocation. Quant à la détention des armes à feu, les particuliers peuvent en posséder mais munis d’une autorisation validée légalement par la gendarmerie, le Tribunal, les ministères de la Défense et de la Justice. Les particuliers ne peuvent posséder qu’un fusil de chasse de calibre 7/65 ou 6/35 avec des munitions.
Quoi qu’il en soit, les efforts déployés par les équipes de ces deux services dans le cadre du contrôle de la prolifération des armes à feu en circulation ont abouti à de bons résultats. Quatre fabricants d’armes et de munitions artisanales ont fait l’objet d’une arrestation à Arivonimamo au mois de février de cette année. 15 pistolets automatiques du genre MAB, des outillages de fabrication et de montage d’armes ont été saisis par les agents de police. Les actions continuent, ce qui montre à quel point la sécurité de la population constitue la priorité des priorités.
Ces thèmes étaient au centre du débat de la réunion des membres du réseau des journalistes de l’Objectif du millénaire du développement ‘OMD), hier à Antsahavola, en marge de la conférence sur le commerce illicite des armes légères qui a pris fin, hier, à New-York.
Noro Niaina Tableau : Armes et munitions saisies au service central des affaires criminelles
- Année Nature des armes Nombre
2004
Armes à feu 34
Munitions 3.850
Grenades 25
2005
Armes à feu 17 : 1 kalachnikov et 16 pistolets dont
3 de fabrication artisanale
et 13 armes des forces de l’ordre
Munitions 26
Grenades 7
Dynamites 67
2006 Pistolets PA 68
Munitions PA 342
Revolver 10
Conseil supérieur de la Magistrature
: Des magistrats sanctionnés
Deux magistrats ont reçu des avertissements lors de la réunion du conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui s’est constitué en conseil de discipline afin d’examiner la situation de 7 magistrats à l’encontre desquels ont été relevés des manquements aux devoirs de leur état à l’honneur, à la délicatesse ou à la dignité. A noter que ces 2 magistrats ont reçu cette sanction pour sortie irrégulière de détenus prévenus et pour présentation d’une facture irrégulière afférente au remboursement de frais de déplacement .
Outre ces avertissements, une blâme a été également prononcée à l’égard d’un magistrat pour défaut de diligence dans le traitement des dossiers, tandis qu’un autre magistrat a été rétrogradé pour avoir modifié après coup une décision prononcée publiquement. L’examen de la situation des 3 magistrats restants a été renvoyé à la prochaine session du conseil de Discipline
Par ailleurs, le C.S.M. a examiné les affectations des magistrats du siège, l’intégration dans le corps de la magistrature des fonctionnaires exerçant dans les tribunaux administratifs et dans les tribunaux financiers, les demandes de maintien en activité des magistrats de 1er grade, l’établissement de la liste des magistrats présentés par le Ministre et les chefs de Cour en vue de l’inscription au tableau d’avancement. En outre, le C.S.M. a été consulté sur les noms des candidats à proposer au conseil des Ministres pour les postes de Premier Président de la Cour Suprême et de Procureur Général près la Cour Suprême.
Tribune
05/07/06
Sommet de l’Union Africaine
: M. Ravalomanana évite Kofi Annan
Le président malgache Ravalomanana Marc a boudé la réunion des chefs d’Etat africains qui s’est tenu tout récemment à Banjul, capitale de la Gambie. Cette absence remarquée et remarquable du numéro un malgache a suscité beaucoup de commentaires, non seulement dans la Grande Ile mais aussi au sein de la communauté internationale. En fait, aucune explication officielle de la part des autorités malgaches, n’a été avancée sur cette défection du locataire d’Ambohitsorohitra alors que, bon nombre des dirigeants africains ont favorablement répondu à l’invitation de l’Union Africaine. Par ailleurs, des invités de marque étaient également présents à Banjul dont le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan. Des informations circulent dans les salons que cette présence du patron de l’ONU a été à l’origine de cette défection du président malgache. Vrai ou faux ? Ce dernier a évité de croiser M. Annan après le fiasco du dialogue national, organisé au palais d’Iavoloha le 29 mai dernier. Il est à rappeler que lors de sa visite à Madagascar, le secrétaire général des Nations Unies a recommandé toute la classe politique malgache d’entamer le dialogue national. Mais, ce souhait de Kofi Annan a été torpillé par les hommes du pouvoir eux-même. La réunion d’Iavoloha dit-on n’est qu’une mascarade de dialogue. Raison pour laquelle, les membres de l’opposition ont boycotté ce pseudo-dialogue. Apparemment, ce cirque d’Iavoloha n’a pas répondu aux attentes du secrétaire général de l’ONU qui, notons-le, a besoin d’un dialogue afin d’apaiser le climat politique dans la Grande Ile. Le Sommet de Banjul aurait été une occasion pour le numéro un des Nations Unies de souffler à l’oreille du président de la République de Madagascar des conseils utiles en vue d’éviter une crise électorale.
Desormais, faute d’un vrai dialogue national, les deux parties campent sur leur position. Tout laisse à penser qu’un conflit électoral serait à craindre. Une élection libre et transparente est loin d’être acquise. Aucune mesure en ce sens n’a été prise pour mettre en confiance l’ensemble des électeurs et de les faire accepter les résultats prononcés par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Faut-il rappeler que cette crise de confiance du pouvoir public a été à l’origine du mouvement populaire de 2002. La question est de savoir si les électeurs ont encore confiance ou non à cette Institution chargée de proclamer officiellement les résultats du scrutin. La balle est dans le camp du pouvoir.
Alphonse M.
La
Gazette 05/07/2006
Il y a quatre ans...: Didier Ratsiraka fuyait l’île
Il y a quatre ans ce jour, le 5 juillet 2002, l’amiral Didier Ratsiraka fuyait l’île et s’envolait pour les Seychelles, avant de gagner un peu plus tard la France.
L’événement marquait la fin de la crise de 2002 car à partir de ce moment-là, les reconnaissances des pays étrangers allaient pleuvoir sur Marc Ravalomanana. A l’instant où l’amiral prit le large à partir de l’aéroport d’Ambalamanasa, les troupes pro-Ravalomanana encerclaient déjà Toamasina et sa banlieue. Il semble que lors de sa visite éclair du 3 juillet à Antananarivo, Dominique de Villepin, ministre français des Affaires étrangères, ait réglé entre autres questions le départ de Didier Ratsiraka. De fait, dès que l’appareil emmenant l’amiral et sa suite eut décollé de l’aéroport d’Ambalamanasa, les troupes pro-Ravalomanana firent leur entrée à Toamasina qui arborait partout des drapeaux blancs et occupèrent le terrain d’aviation ainsi que la résidence du fuyard à Ambodiatafana.
En débarquant à Victoria (Seychelles), l’amiral fut accueilli par un fonctionnaire du protocole seychellois des Affaires étrangères, et non par son complice de la période révolutionnaire, le président France Albert René qui s’empressa d’ailleurs de câbler à Marc Ravalomanana pour lui faire part du débarquement. Escortés par un convoi de militaires locaux, l’amiral et sa suite furent conduits vers la baie touristique de Beau Vallon où ils furent hébergés à l’hôtel Coco d’Or. Au terme des tractations avec les autorités françaises, le groupe gagna Paris le 7 juillet par un vol régulier d’Air France. Les premiers mots de l’amiral à son arrivée sur le sol de
France : « Je vais profiter de l’hospitalité française car pour l’instant, je suis indésirable chez moi… ». L’ancien chef d’Etat quitta ensuite l’aéroport escorté par la Police française et se rendit à son domicile de Neuilly dit « Villa Madrid ».
Titulaire d’un « titre de séjour renouvelable », l’amiral Didier Ratsiraka est soumis par les autorités françaises à une attitude de réserve et de retenue. C’est dire que les déclarations politiques et surtout les menées déstabilisatrices à partir du sol de France lui sont interdites. Condamné par la Justice malgache en août 2003 à 10 ans de travaux forcés pour détournement de fonds, l’amiral Didier Ratsiraka est intervenu sur les grands médias français pour commenter la décision de justice, fort probablement avec la permission des autorités françaises. Depuis, l’homme observe sagement le devoir de réserve auquel il est astreint…
Le
13ème doigt de LaComm' 27/06/2006
Monet aux Pixels... La Culture
a toute sa place sur rainizafimanga.com Qui a dit qu'en Normandie, il n'y avait d'intéressant que les plages et les vaches normandes ? A l'initiative d'un fabuleux projet, la Ville de Rouen et son service Patrimoine et Tourisme nous réserve un superbe spectacle accessible à tous pour les journées du patrimoine.
A Rouen, Ville des cent clochers, du 23 juin au 17 septembre 2006, nous pouvons tous venir admirer la cathédrale couleur du temps de Monet aux pixels.
Cette année, Rouen transforme de nouveau le parvis de sa cathédrale en immense théâtre de lumière. Le spectacle des créateurs lumière
Skertzo. Montreurs de rêves reprend vie.
Tous les soirs cet été, la façade du formidable monument gothique devient pour l'occasion une immense toile de peintre sur laquelle s'appliquent en mouvement les couleurs inspirées de la célèbre série des cathédrales de Claude Monet
En 1892 et 1893, l'artiste impressionniste plante son chevalet face à la Cathédrale de Rouen et tente inlassablement, jour après jour, de saisir sur la toile les nuances et les variations de la lumière à différentes heures et selon le temps qu'il fait. Il mène à bien une oeuvre unique dans l'histoire de l'art, en réalisant à partir du même motif une trentaine de toiles toutes différentes.
L'Américain Roy Lichtenstein en fera une version pop-art au XXe siècle.
Ce spectacle entièrement gratuit a été créé l'an dernier, et
les concepteurs de Skertzò ont trouvé le moyen de prolonger
cette
venture
picturale à travers ce divertissement.
Ils peignent aujourd'hui de couleurs changeantes la façade même du monument à l'aide de projections lumineuses. Le spectateur peut retrouver l'oeuvre originale du peintre, en contrepoint de ces interprétations lumineuses sur
l'écran-façade, projetée sur un chevalet grand format, installé sur un angle du parvis.
Alors, que des plages et des vaches normandes ?
Shoan
Le Dossier
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Les
Reportages de l'été 2006 de
LaComm'
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