LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

xinhuanet.com 18/10/2010
Madagascar : de faux billets d' Euros circulent sur le marché noir - Xinhua

De faux billets de grosses coupures d'Euros circulent sur le marché noir d' Antananarivo, la capitale de Madagascar, a indiqué le quotidien Midi dans son édition de samedi.
Ces devises concernent les billets de 500, 200 et 100 euros et il est difficile pour les simples gens de distinguer ces faux billets des vrais car selon les connaisseurs et les agents des bureaux de change, à l' œil nu, ce sont de vraies coupures et pourtant ils ont été fabriqués à partir de papier plus épais. Alors, ces faussaires de billets sont obligés d' écouler leur produit sur le marché noir et informel et de tenter les plus naïfs d' être pris au piège.
A cette fin, les opérateurs qui travaillent sur le marché de devises malgache mettent en garde les citoyens d' être vigilants sur ces faux billets et conseillent d' aller, soit dans les bureaux de change, soit dans les banques primaires qui sont équipés de matériels spécifiques pour la détection de faux billets, lors de leur transaction.
On note néanmoins que les billets de 20, 10 et 5 euros ne font pas l' objet de cette manipulation. 

nouvelobs.com 17/10/10
Entre le Brésil et Madagascar, l'extraordinaire migration d'une baleine
LONDRES (AP) — Une baleine à bosse a parcouru, pour une raison inconnue, 10.000 kilomètres entre les côtes du Brésil et Madagascar, un voyage qui serait le plus long jamais accompli par un mammifère, à l'exclusion de l'homme, selon des chercheurs.
Le voyage de la baleine a été reconstitué à l'aide de photos montrant des signes distinctifs sur sa queue. L'animal avait été photographié pour la première fois au large du Brésil en août 1999. Un autre cliché du cétacé avait été réalisé par hasard en 2001, cette fois à l'est des côtes malgaches. Ce sont des experts qui, en comparant les photos, ont constaté à leur grande surprise qu'il s'agissait du même animal.

Stevick. "Non seulement c'est une exception, En outre, le fait qu'une baleine délaisse une zone de reproduction dans les eaux brésiliennes pour une autre au large de Madagascar est sans précédent. "Cela représente presque 90 degrés de longitude, soit un quart de tour du monde", note M. Stevick. "Non seulement c'est une exception, mais elle est vraiment remarquable."
Au bord de l'extinction à cause de la chasse au cours du 20e siècle, les baleines à bosse ont vu globalement leurs populations se redresser. Mais ces progrès sont variables, et les chercheurs étudient ces animaux et leurs déplacements pour tenter de comprendre pourquoi.
M. Stevick et d'autres experts ont cherché sur Internet des photos de baleines à bosse prises par des touristes et des passionnés, dans l'espoir de créer une base de donnée mondiale sur ces animaux permettant de localiser leurs lieux de migration.
C'est en parcourant le site d'échange de photos Flickr qu'un collègue de M. Stevick a découvert une photo de la baleine voyageuse, qui avait été prise par un touriste norvégien au large de Madagascar en 2001. La comparaison avec une autre photo prise par des chercheurs en 1999 à Abrolhos, petit archipel volcanique au large du Brésil, a permis d'établir qu'il s'agissait de la même baleine.
M. Stevick et ses collègues ont pu reconnaître l'animal grâce à des signes distinctifs sur sa queue. Les queues des baleines à bosse sont tachetées et leur extrémité dentelée. "Il y a énormément d'informations dans ces marques naturelles", précise M. Stevick. "La probabilité que deux animaux possèdent exactement les mêmes est infinitésimale."
Simon Ingram, professeur de l'université de Plymouth, qui n'a pas participé à l'étude, souligne que l'identification des baleines à bosse par photo est une technique "très efficace". AP
Sur le Net: http://rsbl.royalsocietypublishing.org/           lma/v/pyr

linfo.re 16/10/2010
Emeutes et pillages à Toamasina
Au moins deux cent pousseurs et autres cyclo-pousseurs ont semé la pagaille hier dans la ville de Toamasina à Madagascar pour protester contre le contrôle de papiers régissant leur métier. Plusieurs magasins, dont un restaurant ont été saccagés et pillés. 

Ce jeudi 14 octobre aux environs de 8h 30, la manifestation des tireurs de pousse et cyclo-pousse a laissé place à de violentes émeutes au cours desquelles plusieurs commerces ont été mis à sac et vandalisés. Les évènements d’hier ont ravivé les souvenirs des heures sombres du début de la crise en 2009. Les émeutiers ont pris d’assaut plusieurs commerces d’appareils électroménagers situés en plein cœur de la ville, notamment au grand marché de Bazary Be et dans le quartier d’Anjoma. De plus, un restaurant appartenant à un natif de la ville a également été pris pour cible. Certains grévistes ont cassé les vitres de l’établissement, tandis que d’autres ont agressé le propriétaire. Ce déchaînement de violences a éclaté un peu partout dans la ville. Même les opérateurs de taxi-phone installés aux abords des rues ont été pris à partie. Les manifestants ont fait la main basse sur leurs maigres recettes avant de saccager leurs pavillons de fortune. Les pousseurs se sont également attaqués à certains de leurs collègues qui ont continué à travailler. Par précaution, une dizaine d’établissements scolaires ont décidé de fermer leurs portes. Dans le tumulte, les forces de l’ordre ont interpellé huit individus, identifiés comme des meneurs des fauteurs de troubles. Les dégâts liés à ces actes de violences s’élèveraient à des centaines de millions d’ariary (des centaines de milliers d’euros), selon les autorités locales.

En 2008, la commune urbaine de Toamasina a mis en place un programme de formation sur la circulation destiné aux tireurs de pousse. Sur les 300 candidats, seul le tiers, soit une centaine, ont bouclé avec succès ledit stage.
Et depuis lundi dernier, les éléments de la police communale ont procédé à des contrôles de papiers, ce qui a conduit à la mise en fourrière de quelque 200 pousses et cyclo-pousses. D’où la colère des concernés.
Face à cette vague de protestations, le Président de la délégation spéciale de Toamasina, Mario Rakotovao a tenté d’engager des pourparlers avec les représentants des grévistes. Il a proposé de trouver ensemble un compromis, tout en restant ferme quant à l’application du texte qui régit les capacités des pousseurs, qui avait été voté par le Conseil municipal en 2008.

Xinhuanet.com 14/10/2010
Madagascar : la crise politique ralentit les importations d'automobiles - Xinhua

La crise politique, qui secoue Madagascar depuis décembre 2008, a ralenti les importations d'automobile, selon les spécialistes en importations d'automobiles dans cette île de l'Océan Indien.
Stefane Pernet, responsable de la société Walexport, une des entreprises importatrices d'automobiles à Madagascar, a dit que l' importation des voitures a connu un ralentissement cette année 2010 alors que cela a été stable en 2009.
Le bilan pour cette année 2010 est négatif. En effet, les véhicules dans les stocks bloquent les importations et que les clients ont la difficulté à payer, selon lui.
En espérant que leurs affaires vont s'améliorer l'année prochaine, Stefane Pernet a noté que son entreprise vise à importer 2500 voitures en provenance de l'Europe, et 400 voitures en provenance de l'Asie, dont la Chine.

Malaza 05/08/2010

ISCAM : Sortie de promotion « Fanamby » - Claudia R.

« Fanamby », que l’on peut traduire par « défi » ou « challenge », c’est le nom de baptême de la nouvelle promotion de 220 nouveaux sortants de l’ISCAM (www.iscam-mada.com)composée de 183 étudiants ayant obtenu la Licence et 37 autres diplômés de Masters.

La cérémonie de sortie de cette 19ème promotion qui s’est déroulée hier au palais des Sports de Mahamasina a également ouvert les festivités du 20ème anniversaire de cet institut supérieur. Première Ecole Supérieure de Commerce de Madagascar, l’ISCAM a été créé en juillet 1990 sur une initiative louable de ses promoteurs, Michelle et Henri Ranaivoson. Ces derniers ont d’ailleurs été choisis comme parrain et marraine de cette promotion « Fanamby ». Depuis sa création, près de 5000 jeunes étudiants ont été formés au métier du management et mettent aujourd’hui leurs compétences au service de l’économie malgache et de celle de la région dans divers secteurs, selon les précisions fournies par Mosa Justin, SG de l’Institut. 100 formateurs de haut niveau, 50 membres du corps administratif, des partenaires internationaux, 220 matières, 02 bâtiments construits aux normes internationales, 18 salles de classe, 01 centre de documentation et 850.000 euros d’investissements ont fait que 90% des ISCAMiens trouvent un emploi dans les 3 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme. L’ISCAM développe également le partenariat pédagogique avec les écoles de commerce de référence en France, telle que l’ESC de Grenoble pour accroître le niveau des enseignants et des élèves. La signature de l’accord protocolaire avec l’ESC de Grenoble s’est d’ailleurs tenue hier. Mis à part les séries de discours, la cérémonie d’hier a été marquée par une remise de trophées, de palme et de passation de fanion.

Fort de ses 20 ans et de sa réussite au niveau national, l’ISCAM veut agrandir son champ d’action et se lance un nouveau défi : être la meilleure école de management en Afrique.

Tribune Mada 14/10/2010
Parlement de la transition : Une légitimité douteuse - par Bill 
Les deux chambres du Parlement de la transition HAT sont installées. Ils sont 346 à siéger à Anosikely et à Tsimbazaza. Ils sont issus dans leur majorité des diverses composantes des forces politiques qui ont été derrière ce mouvement de rue de la fin 2008 – début 2009. Ils se sont organisés de manière à ce que le commun des Malgaches et la communauté internationale trouvent ou voient en eux, une inclusivité nouvelle. Le gros de la troupe en tout cas est constitué par la mouvance Andry Rajoelina mais dispatchée en UDR-C, ESCOPOL, Les As. Dans tout ce beau monde, le TGV, le président de la HAT et la présidence de la HAT ont en quelque sorte leurs quotas propres.
La nouveauté c’est l’inclusion des dissidents d’une majorité des anciens élus de la dernière législative, conduits par d’une part du côté AREMA par l’ancien sénateur Robert Razaka, d’autre part des particules de la mouvance Zafy Albert avec Ralison Roger du PRM et HPM, et enfin et surtout du TIM sous la houlette de Raharinaivo Andrianatoandro.
Une large ouverture disent les uns. Pas mal disent les autres. L’observateur anonyme n’en voit pas trop pour autant ce que ces deux chambres peuvent lui apporter car jusqu’à présent, il n’y a eu aucune reconnaissance internationale et les entreprises franches qui ont fermé n’ont pas encore rouvert leurs portes pour embaucher de nouveau. Cette reconnaissance ne saurait tarder, répond Robert Razaka, membre du Congrès de la transition et qui explique que celui-ci est là pour mettre fin aux souffrances du « vahoaka ». Attendre et voir !
Il n’en demeure pas moins que pour l’instant, la légitimité locale de ce Parlement n’est pas acquise. Les voix ont commencé à s’élever dès le lundi 11 octobre au soir car les victimes du 7 février n’ont aucun représentant dans le Conseil supérieur de la transition (CST) qui fait office de Sénat de la transition. De même des jeunes, dont le groupuscule activiste à l’université conduits par Mamy Jo, rappellent au président de la HAT les promesses faites à leur endroit.
Les questions fusent aussi à propos de ces nouveaux noms – et ils sont nombreux. Ces nouvelles autorités politiques vont donc légiférer et discuter du sort des prisonniers politiques et de l’avenir du pays. Au nom de quoi et de qui car la majorité d’entre elles n’ont eu aucune onction des urnes de leur vie ? Le TGV lui-même ne peut se permettre de parler au nom du « vahoaka » car il n’est connu et n’a été aux urnes que dans la capitale ; et encore ! quant au TIM, n’a-t-il pas été renié par une partie de ses électeurs ? et par tous ceux qui étaient sur la Place du 13 mai ? Quelle légitimité alors à tout ce beau monde ?

sciencesetavenir.fr 13/10/2010

Le petit carnivore est probablement une espèce au statut fragile, comme de nombreuses autres sur cette île remarquable pour la richesse de sa biodiversité. 

Encadré: 

- Le petit carnivore brun moucheté, de la taille d'un chat, vit dans les marais de la zone humide du lac Alaotra, dans le centre Est de Madagascar et pèse environ 500g ( C.D. - Sciences et Avenir.fr )

- Il s'agit d'un spécimen qui deviendra plus tard une espèce de « Vontsira », connue sous le nom de Salanoia durrelli ou Vontsira de Durell, en hommage à Gérarld Durrell. Il appartient à la famille eupleridae, espèce endémique de Madagascar. Cet animal de la taille d'un petit chat a été identifié en 2004. ( Les Nouvelles)

Les Nouvelles 13/10/2010
CONGRES DE LA TRANSITION : L 'assemblée composée d'entités diversifiées - Manohisoa 
Après l'ouverture officielle de la session du Conseil supérieur de la Transition , le palais de Tsimbazaza a accueilli les membres du congrès de la Transition. Dans l'ensemble, cette « chambre » est formée de membres issus de groupements et d'entités diversifiés lesquels doivent apporter le « changement » comme la marche vers la quatrième République.
La session à l'hémicycle de Tsimbazaza a battu son plein hier au cours de l'ouverture officielle du Congrès de la Transition. Les quelque 250 membres devront assurer à partir de cette session le changement. Comme le message du président de la Transition l'a annoncé, ils auront à étudier et à voter des lois tout en tenant compte de l'intérêt du peuple dans leur prise de décision.
Dans ce sens, le « changement » devrait se refléter, selon toujours Andry Rajoelina, sur l'existence d'un vrai débat parlementaire. L'histoire l'a en effet marqué, au cours des dernières législatures de la troisième République, l'assemblée nationale a été composée en grande partie par des représentants d'un seul parti, ce qui n'a pas favorisé l'existence d'une grande discussion pour le vote d'une loi. Néanmoins, « Le débat devrait être dicté par la sagesse, le patriotisme et l'ambition nationale », a encore précisé le locataire d'Ambohitsorohitra dans son message.
Membres diversifiés
Le déroulement des deux sessions parlementaires, dont la première sera clôturée le 26 octobre et la seconde du 19 novembre au 9 décembre, justifiera donc l'existence ou non de ce débat. Toutefois, la composition du Congrès semble à première vue répondre à l'exigence du débat. Contrairement aux députés qui les ont précédés, cette nouvelle assemblée est formée de membres représentants de différentes forces politiques et de l'ensemble de la classe politique.
Aussi, faut-il remarquer que parmi les 250 membres, il a été constaté que deux membres sont des anciens ministres et anciens ambassadeurs. Nous pouvons par exemple retenir le nom de Jules Mamizara qui était ministre de la Défense du temps du régime de Marc Ravalomanana, ou encore de Vola Dieudonné Razafindralambo, ancien ministre de la Fonction publique et non moins ancien ambassadeur de Madagascar en Algérie sous le régime de Marc Ravalomanana. Outre les anciens membres du gouvernement des régimes précédents, le Congrès est formé majoritairement de nouvelles personnalités.
Incompatibilité
Par ailleurs, force est de constater que des membres de certaines entités, garantes de la neutralité de la conférence nationale, sont devenus membres du congrès de la Transition. Comme le décret relatif à la mise en place du Parlement de la Transition l'a stipulé, le mandat de membre du Congrès de la Transition est incompatible avec l'exercice de tout autre mandat public électif et de tout emploi public excepté l'enseignement.
En d'autres termes, lorsque Jules Mamizara a choisi d'intégrer le Parlement de la Transition , il devrait abandonner sa qualité de Raiamandreny mijoro. De même pour Dox Zabofigera qui ne devrait plus assurer l'organisation de la conférence nationale avec la Coordination nationale des organisations de la société civile.
Six autres membres déterminés par le président de la HAT
La composition de cette chambre, notifiée par décret pris en conseil des ministres n'a cependant énuméré que 250 parlementaires au lieu de 256 comme l'ordonnance 2010-010 relative à la mise en place du Parlement de la Transition l'a notifiée. La benjamine du congrès a fait remarquer, après avoir livré le nom des parlementaires déjà nommés par décret que, les six membres restants seront nommés par voie d'un nouveau décret.
Pour son cas, le premier ministre, Albert Camille Vital, a annoncé que les six membres restants seront nommés par le président de la Transition. Mais il semble que ce mode de nomination n'a pas été expliqué aux membres du Congrès de la Transition , d'ailleurs le décret relative à la mise en place du Parlement ne l'a pas prévu. C'est peut-être la raison pour laquelle certaines personnes ont été invitées à cette ouverture officielle en tant que membres du Congrès mais ne figurent cependant pas dans la liste déjà notifiée.

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afriscoop.com 17/10/2010
Madagascar marque la journée mondiale du lavage des mains au savon - Xinhua
Madagascar a célébré la journée mondiale du lavage des mains au savon vendredi afin de sensibiliser l’importance de cet acte dans la vie quotidienne.
Le thème choisi pour cette année a été "des mains propres pour sauver des vies" étant donné que c’est l’un des moyen de prévention de la propagation des infections et des maladies.
La sensibilisation, ayant comme cible principale les enfants, porte surtout sur le changement de comportement et d’habitude de chacun comme après avoir utilisé les toilettes ou avant de porter de la nourriture à la bouche.
Selon le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à Madagascar, Bruno Maes, le simple fait de se laver les mains au savon peut réduire de moitié la conséquence des taux de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans, et également une réduction de près du quart des infections respiratoires.
Les maladies diarrhéiques sont parmi les premières causes de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans avant le paludisme à Madagascar et près de 3,5 millions d’enfants décèdent chaque année dans le monde dus à cette maladie et à la pneumonie.
Cette journée mondiale a été inaugurée pour la première fois le 15 octobre 2008. 

rsf.org 17/10/2010 Près de 80 stations audiovisuelles fermées depuis la fin de l’été

Reporters sans frontières dénonce la fermeture d’environ 80 stations audiovisuelles, en majorité des radios, ordonnée par la Haute Autorité de transition. Sous couvert d’une opération dite "d’assainissement du paysage audiovisuel", le gouvernement malgache fait le grand ménage et censure une multitude de petites stations privées, toutes créées depuis 2009. L’organisation condamne une initiative qui, par son envergure, a de toute évidence valeur d’avertissement à l’intention des médias indépendants ou critiques du pouvoir actuel. Nous demandons le rétablissement, sans délai, des stations interdites.

de délivrer de nouvelles licences d’exploitation audiovisuelle, promulguée par le président de la Transition par le biais du Secrétaire général de la présidence dans une lettre du 23 juillet 2010 adressée au ministre de la Communication, restreint la liberté de la presse et limite dangereusement la liberté d’expression.
A fortiori à l’approche du référendum du 17 novembre prochain, nous condamnons ces mesures, ainsi que les procédures discutables qu’elles engendrent. Début octobre, des responsables ministériels, accompagnés de forces de l’ordre armées, ont tenté de faire irruption en pleine nuit au siège de la radio Fototra, à Ivato, afin de suspendre immédiatement son émission. Ne pouvant pénétrer à l’intérieur du local, ils sont revenus le lendemain matin. De telles mesures d’intimidation sont inacceptables.
En juillet dernier, dans un rapport d’enquête intitulé "Suspensions, saccages et désinformation : les médias au cœur de la crise", Reporters sans frontières présentait le paysage médiatique malgache et revenait sur les violations de la liberté de la presse pendant la crise qui frappe l’île depuis décembre 2008. L’organisation recommandait aux autorités de respecter la liberté de la presse, dans les médias tant publics que privés, et de soutenir le principe d’une régulation indépendante des médias en accordant son autonomie à la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA).

Les Nouvelles 16/10/2010
CARDIOLOGIE : L'hypertension affecte 20 à 25 % des Malgaches - Tsanta Andrianjara
Les maladies cardiovasculaires sont classées parmi les maladies les plus difficiles à soigner. Elles sont rarement traitées à court terme, mais également les soins sont souvent hors de prix. En effet, «elles viennent en deuxième place après le cancer», affirme le professeur, Solofonirina Rakotoarimanana.

Notamment, une conférence-débat, sur les maladies cardiovasculaires, initiée par la société malgache de cardiologie (Somacar) s'est tenue pendant deux jours et se termine aujourd'hui au Motel Anosy à l'occasion de la journée de la Somacar. L 'ouverture de la conférence s'est déroulée hier sous le haut patronage du ministre de la Santé , le directeur général du centre hospitalier universitaire, (CHU), le doyen de la faculté de Médecine et la présidente du conseil de l'ordre des médecins. Selon le professeur Solofonirina Rakotoarimanana, les pratiques en médecine évoluent tous les jours, par ailleurs les médecins cardiologues ne sont jamais assez informés pour venir à bout de ces évolutions, c'est même l'essence de la conférence. 180 médecins cardiologues dans tout Madagascar ont participé à la conférence. 20 à 25 % des Malgaches âgés de plus de 18 ans sont affectés par l'hypertension. Effectivement, c'est l'une des maladies cardiovasculaires les plus fréquentes à Madagascar. Elle peut être causée par le tabagisme, l'hypercholestérol, l'obésité, la sédentarité ou l'hérédité. Puis, suit l'insuffisance cardiaque, l'accident vasculaire cérébral (AVC), la maladie des valves cardiaques.

Les médecins cardiologues sont répartis dans tout Madagascar pour assurer les soins des Malgaches atteints d'une maladie cardiovasculaire. Néanmoins ils se plaignent du manque de matériels pour les pratiques exigées par les soins.

Xinhuanet.com 15/10/2010
Madagascar : Exportation des fruits de mer freinée par les vétérinaires - Xinhua

Les vétérinaires des ressources halieutiques à Madagascar ont freiné les exportations des fruits de mer du pays suite à leur grève, qui a commencé depuis le 5 octobre.
Les vétérinaires au sein de l'Autorité Sanitaire Halieutique (ASH), organisme chargé de contrôle sanitaire des exportations des fruits de mer, font le service minimum dans le but de satisfaire leur revendication.
Toutes les exportations de fruits de mer ont été suspendues depuis le début de la grève de l'ASH, a révélé un exportateur de crevette du pays. "Certains exportateurs pensent déjà à procéder au chômage technique et à la fermeture de leurs entreprises", a-t-il dit.
Les employés de l'ASH ont revendiqué l'augmentation de leurs salaires et la réalisation auprès des laboratoires agréés des analyses de prélèvements des échantillons des produits halieutiques à exporter, a indiqué à Xinhua l'un des grévistes en demandant son anonymat.
Il a dévoilé que parmi les causes de leur manifestation se trouve le détournement de fonds au sein de cet établissement public à caractère administratif. "Le ministre de la Pêche Mandehatsara Georget nous a promis de régler ce problème, mais jusqu'à maintenant, il n'y a pas de résultat palpable", a indiqué le gréviste.
Les ressources halieutiques sont les premiers pourvoyeurs de devises à Madagascar. Sur la capacité d'exploitation annuelle 300.000 à 400.000 tonnes, seulement 114.000 tonnes des ressources halieutiques sont exploitées par an dans le pays, selon le ministère malgache de la Pêche.

Midi Mada 14/10/2010
Congrès de la Transition : Des illustres inconnus, six sièges vacants - Davis R
L’installation officielle des membres du Congrès de la Transition s’est tenue hier au Palais de Tsimbazaza. 250 noms sur les 256 membres de cette Institution seulement ont été publiés au cours de cette cérémonie. Il reste donc six sièges vacants. De sources proches de la Présidence, les membres restants seront connus au plus tard ce vendredi. 

Certainement, les contestations émanant de certains partisans des formations politiques telles que l’Escopol, ont influencé la décision de nomination. En outre, l’on a remarqué qu’en sortant de la salle, certaines personnalités présentes à Tsimbazaza hier ont exprimé leur colère et leur déception. « On nous a appris que nous avons été nommés membres du Congrès mais en arrivant ici, l’on a constaté que notre nom ne figurait pas dans la liste », ont expliqué certains d’entre eux. Parmi eux, l’on peut citer entre autres, Mamy Jo et Doudou Michel.
Personnalités. 

En tout cas, le Congrès de la Transition est composé généralement d’illustres inconnus. Cependant, la mise en place du Congrès de la Transition marque le retour sur la scène politique pour de nombreuses hautes personnalités et des anciens hauts responsables durant l’ancien régime. On peut citer entre autres, les Koto Bernard, Chef de région, ministre de l’Environnement et parlementaire durant la Première législature de l’ancien président Ravalomanana, le Général Mamizara Jules, ministre de la Défense, ainsi que de Vola Dieu Donné Razafindralambo, ancien Ambassadeur de Madagascar en Algérie.
Amnistie. 

A noter également la présence des membres des Raiamandreny mijoro et de la Coalition de la Société civile qui ont organisé la conférence nationale et ont dirigé la médiation malgacho-malgache, tels que Dox Zabofigera, Maka Alphonse et le Général Mamizara Jules. Voninahitsy Jean Eugène et Zakahely Boniface, des anciens détenus politiques figurent également dans la liste des membres du CT. Et ce, même si les textes relatifs à l’amnistie n’ont pas encore été adoptés. En marge de cette cérémonie, la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, a laissé entendre : « Le projet est déjà prêt; il fera l’objet d’un débat au niveau du Parlement dans les jours qui viennent ». Cette fois-ci, une trentaine de femmes parlementaires est enregistrée au CT. L’élection des membres du bureau permanent et des présidents des Commissions aura lieu demain.

Les Nouvelles 13/10/2010
TRANSITION : Raymond Ranjeva souhaite prendre le pouvoir -  Manohisoa 
Le grand jour est venu pour le professeur Raymond Ranjeva d'annoncer publiquement sa proposition. Au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu hier à la Rotonde Besarety , cet ancien juge international a évoqué sa position par rapport à la Transition. En effet, il a révélé : « A Andry Rajoelina, en particulier, je demande simplement de transmettre les responsabilités à une vraie transition neutre. (…) N'étant pas candidat à l'élection présidentielle, je me tiens à la disposition de la vraie transition ».

En souhaitant prendre le pouvoir, Raymond Ranjeva a néanmoins révélé qu'il n'y aura pas de coup d'Etat ni d'auto-investiture. « Je ne possède ni argent, ni parti politique, ni militaires pour ce faire. Les gens peuvent affirmer ce qu'ils veulent », a-t-il conclu.

Midi Mada 13/10/2010
Monja Roindefo : Campagne contre le référendum - Propos recueillis par R. O
« Ce n'est pas la peine de voter pour un OUI, pour un NON ! ». Une manière pour Monja Roindefo de faire savoir qu'il va faire campagne contre le référendum du 17 novembre 2010. Et pour cause, il pense que « cette consultation populaire ne changera rien, quelle que soit son issue ».
Nul et non avenu.

 « Le Monima considère ce référendum comme inexistant, nul et non avenu », déclare le président national du parti. Monja Roindefo car il s'agit évidemment de lui, de critiquer entre autres, l'élaboration des listes électorales, le fait pour les membres des démembrements de la CENI de n'avoir pas prêté serment... D'après lui, « il n'y a rien à espérer de ce référendum dont l'organisation laisse à désirer », estime-t-il.
« Mijapy train ». 

Il fait le même constat concernant le Congrès et le Conseil Supérieur de la Transition (CST). « Cela ne va pas solutionner la crise », estime l'ancien Premier ministre de la HAT. « La HAT dans sa version actuelle est championne dans l'art de vendre des « saka be loha », réitère-t-il. En dénonçant au passage ceux qui ont pris le train en marche. « On ne les a jamais vus sur la Place du 13 mai. Des « mpijapy train » qui ne sont venus qu'après la victoire du « tolona », rappelle-t-il.
Opportunité. 

L'ancien locataire de Mahazoarivo s'insurge contre ce qu'il qualifie de « Rogue State ». De l'avis de celui qui a crevé le petit écran vendredi soir, « le film a trop duré, au détriment du pays et du « vahoaka » qui souffrent de plus en plus au fil des épisodes, alors que le « tolona » devait être une opportunité de changement fondamental ». Une opportunité qui s'est transformée, déplore-t-il, en « une occasion pour des politiciens affamés de pouvoir grignoter quelque chose ». Monja Roindefo de faire remarquer que « chacun veut profiter de la Transition ».

moov.mg 13/10/2010
Escopol. "Escroquerie politique" - Davis R
Certains chefs de partis membres de l'Escopol dénoncent une "escroquerie politique" pour la désignation des représentants de cette entité au sein du CST et du Congrès de la Transition. 
Après la cérémonie d'installation des membres du CST hier, ces chefs de partis ont convoqué la presse à Andrefan'Ambohijanahary. L'occasion pour les Pierre Raharijaona, Tika Adonis, Ignace et consorts d'expliquer que "certains responsables de l'Escopol ont modifié la proposition de noms décidée au cours de l'Assemblée Générale". A noter que vendredi dernier, l'Escopol a envoyé à la Présidence la liste des 62 noms pour le Congrès et 18 pour le CST. "Cette liste a certainement été changée", a annoncé le Secrétaire Général de l'ACEM. Et de dénoncer les Ramasy Adolphe, Elia Ravelomanantsoa, Benjamina Ramanantsoa, Roland Ratsiraka et Alain Andriamiseza comme responsables de cette "escroquerie". 
Il serait même question d'un paiement de 5 millions de Fmg pour une place au sein du Congrès et de 10 millions pour le CST. Selon le leader de l'Arema matotra, "cette nomination bafoue l'accord politique d'Ivato et ne répond pas aux critères de sélection proposés par l'Escopol". Ancien parlementaire, Notable, ancien Ministre, plus de 40 ans. Ce sont entre autres les critères à remplir pour être membre du CST. 
Ces chefs de partis menacent de "prendre des mesures" si la nomination des membres du Congrès n'est pas conforme à la proposition avancée par l'Escopol. 

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