Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 11 mai 2002
(patience les extraits se chargent...)
LE DOSSIER |
LES JOURNAUX |
Cliquez ici pour les Renseignements Le Monde 10/5/2002 Didier
Ratsiraka, l'ami caméléon Après
cinq mois de crise électorale, "le Vieux" s'accroche au pouvoir.
A la tête de Madagascar pendant un quart de siècle, il a entretenu des
relations aussi ambiguës avec la France qu'avec le peuple malgache. C'est sa
fierté : cinq lignes dans le Petit Larousse, à la lettre R.
"Ratsiraka
(Didier), homme politique malgache. Officier de marine, il est président du
Conseil suprême de la Révolution puis président de la République démocratique
de Madagascar (1975-1993, réélu en 1996)."
Il y a ceux qui sont dans le dictionnaire, et ceux qui n'y sont pas.
S'il devait en être exclu un jour, après avoir lâché (définitivement
cette fois ?) le pouvoir, ce serait la ruine d'une vie pour cet homme
paradoxal, tombé dans la culture française quand il était petit, non pas
pour y diluer son identité malgache, mais au contraire pour mieux combattre
l'influence de l'ancien colonisateur sur son pays. Le
dictionnaire, c'est la référence absolue pour cet amoureux de la langue
française, qui truffe discours et conversations courantes de mots savants,
de citations littéraires, voire de formules latines tirées des pages
roses. Un dictionnaire, c'est déjà ce que le jeune Didier avait choisi, en
1950 au collège jésuite de Tamatave, comme récompense à son premier prix
d'excellence. Cet ouvrage le suivra partout : au lycée Saint-Michel de
Tananarive, où il est admis faute de pouvoir entrer à Gallieni, réservé
aux jeunes métropolitains ; puis au lycée de Montgeron (Essonne) où
il passe le bac ; à Henri-IV où il enchaîne math élém, math sup et
math spé avant d'entrer à l'Ecole navale de Brest. Le vieux dico -
"mon compagnon de route", a-t-il coutume de dire - a
survécu au temps, conservé comme une relique dans une malle. Il est à la
fois le symbole de sa réussite, lui le fils d'un anonyme fonctionnaire de
l'administration coloniale, et le rappel de son itinéraire atypique -
francophile certes, mais rétif à toute idée de soumission culturelle. "Mes
relations avec la France, avoue-t-il aujourd'hui au Monde,
ont toujours été des
relations de dépit amoureux." En tout cas, c'est le résultat
de sentiments contradictoires d'attirance et de ressentiment, dont la source
remonte à son enfance. En 1947, il a 11 ans quand un groupe de
tirailleurs sénégalais incendie la maison familiale, à Moramanga, dans le
sud de l'île, dans le cadre de la répression sanglante menée par les
colons contre les insurgés malgaches. Injustice, son père n'est-il pas un
dévoué serviteur de l'administration ? Injustice encore, au collège :
il vivra mal les vexations et discriminations infligées par ses
condisciples métropolitains. Au lycée de Tananarive s'ajoute l'arrogance
des fils de bourgeois mérinas, l'ethnie des hauts plateaux, à l'égard de
ce "côtier" d'origine betsimisaraka. Très
tôt conscient de sa différence, il a "l'intuition"
que le savoir est le seul moyen de se retrouver à armes égales.
De l'école primaire à l'école de guerre, il sera le prototype du bon élève,
jamais puni, toujours soucieux de donner la meilleure image possible de lui,
donc des Malgaches. En 1972, jeune capitaine de frégate affecté à
l'ambassade de Madagascar à Paris, il tient sa première revanche quand il
est appelé comme ministre des affaires étrangères du gouvernement
Ramanantsoa. Estimant malsain le tête-à-tête avec l'ancienne puissance
coloniale, il engage "une
diplomatie tous azimuts", dénonce les accords de coopération
de 1960 avec Paris, en négocie de nouveaux qui conduisent à la sortie de
la zone franc et au départ des troupes françaises. Il restera l'artisan de
la "seconde indépendance
malgache". Son
attitude est-elle dictée, comme le suggèrent ses biographes, par des
humiliations personnelles ? Sorti major de Navale, il aurait été déclassé
à cause de sa nationalité, puis seul officier noir embarqué à bord de la
Jeanne-d'Arc,
il aurait été interdit d'escale à Durban dans les années brûlantes de
l'apartheid. Longtemps, on a dit qu'il faisait lui-même courir ces rumeurs.
"Cette histoire de
classement, je ne l'ai apprise qu'après 1981, par un ministre de
Mitterrand", se défend-il aujourd'hui. Quant à la Jeanne-d'Arc,
en 1962, "elle
n'avait pas fait escale en Afrique du Sud". Porté
à la tête de l'Etat par une junte militaire en 1975, ce "marin
de métier, politicien de fortune", tel qu'il se définit,
naviguera à vue pendant près d'un quart de siècle, faisant dériver la
Grande Ile de plus en plus au large du modèle français. Il ancre d'abord
le pays dans un socialisme révolutionnaire à la sauce malgache -
"le socialisme croyant" —, qu'il définit dans un
"Petit Livre rouge". Non-alignement à l'extérieur, dirigisme économique
à l'intérieur, repli culturel avec abandon du français, la période de "malgachisation"
débouche sur un fiasco politique et économique. Son "très
cher frère" est Kim Il-sung, le sinistre dictateur nord-coréen,
de qui il apprend les ficelles du pouvoir absolu. "Didier
n'a jamais eu de véritable conviction socialiste, certifie l'un
de ses anciens condisciples du lycée Saint-Michel. Ses
choix sont purement intellectuels, et dictés par son intérêt
personnel." Confirmation récente de l'intéressé à l'un
de ses proches : "Le
socialisme, c'était trend [tendance]." Alors,
quand la faillite du système accule les Malgaches à la famine dans les années
1980, il ne s'entête pas comme le Timonier de Pyongyang : il passe
sous les fourches caudines du Fonds monétaire international, dont il
devient le bon élève. "Avec
ou sans le FMI, j'aurais procédé à la libéralisation", jure-t-il
en 1990 à Jeune Afrique, alors
que son pouvoir s'effiloche une première fois. Contesté par la rue en
1991-1992, il est battu aux élections de 1993 par Albert Zafy, qu'il félicite
publiquement avant de s'effacer - une première en Afrique. C'est une
nouvelle mue : le démocrate affleure sous l'autocrate à gros cigare
(des Cohiba que lui fait parvenir directement Fidel Castro). Il reviendra au
pouvoir par les urnes en 1997, après le pitoyable échec de son successeur :
cette fois, son credo est "l'humanisme
écologique", nouvel avatar d'une stratégie uniquement
tournée vers la conquête et le maintien d'un pouvoir personnel et familial
sur un peuple qui, confie-t-il parfois, l'a "déçu
par la lenteur de son évolution". Au
terme d'un itinéraire politique aussi sinueux, l'énigme reste entière
concernant ses rapports avec la France. "Langue
française, langue d'esclaves", lisait-on sur les murs de
Tananarive en 1972, lorsqu'il retrouve "un
pays devenu fou" : "La
xénophobie était un torrent impétueux que je ne pouvais arrêter, j'ai
essayé de le détourner en me montrant plus antifrançais que les antifrançais."
Une surenchère purement tactique, selon lui, pour couper l'herbe
sous le pied de ses opposants d'extrême gauche. Son nationalisme n'aurait
donc été que de circonstances, de la même manière qu'il fut tour à tour
socialiste, libéral, écolo, au gré des modes ? "Cette
étiquette de dictateur coco antifrançais, je la garderai jusqu'à la mort,
dit-il. Pourtant,
depuis 1972, les Français ont été avertis de chacune de mes décisions." Son
réseau ? D'anciens camarades officiers et "les
patrons successifs de la Piscine (ex-Sdece)".
Mais pas seulement. Sur sa table de travail, il montre un téléphone blanc :
"J'avais une ligne
cryptée avec l'Elysée, pas avec Moscou ni Pékin." Jacques
Chirac est un ami de presque trente ans, qu'il tutoie. En 1975, alors que
Valéry Giscard d'Estaing avait refusé de recevoir l'impétueux chef d'Etat
malgache, le premier ministre lui avait fait les honneurs de Matignon. Vingt
ans plus tard, lors de son "exil" volontaire en France pour
soigner ses yeux et les troubles cardio-vasculaires de son épouse, le président
déchu de Madagascar bénéficiera d'un appartement de la Ville de Paris,
dont M. Chirac était maire. "Un
ILM dans le quartier libanais et chinois de Montparnasse, que nous avons
toujours d'ailleurs et dont nous payons le loyer, précise Didier
Ratsiraka. En 1995-1996,
nous y avons vécu à neuf dans quatre pièces." Selon de
nombreux Malgaches, les liens entre les deux hommes passeraient aussi par le
"lobby réunionnais",
des investisseurs de l'île voisine qui ont beaucoup d'intérêts
à Madagascar. Mais
"Ratsiraka le
rouge" n'a pas tardé à séduire aussi VGE, qui s'est rendu
dans la Grande Ile dès 1976. Les deux hommes prennent l'habitude d'un déjeuner
annuel, et deviennent "très
bons amis". François Mitterrand n'en concevra pas d'aigreur
particulière : "Je
suis le seul chef d'Etat africain à avoir fait la sieste à Latché, où
j'ai été invité à deux reprises", rappelle le Malgache,
fier d'avoir servi d'intermédiaire auprès de Kadhafi pour désamorcer la
crise franco-tchadienne. "C'est
pour cela que je suis grand-croix de la Légion d'honneur." Quand
le président français visite Madagascar en 1990, Didier Ratsiraka a oublié
les menées anticolonialistes de ses débuts en politique. "La
décolonisation de l'Afrique noire française a été une réussite préparée
par François Mitterrand, mise en œuvre par Gaston Defferre, parachevée
par le général de Gaulle et, j'ajouterai, consolidée par le président
Mitterrand", s'exclame-t-il dans une allocution au long
cours, parsemée de références au "grand
Jaurès". Devenu d'un coup plus profrançais que les profrançais,
l'amiral s'embarque dans une déclaration d'amour : "Il
convient de ne pas mettre Madagascar sous le vent de l'histoire. Et nous
entendons pour ce faire naviguer de conserve avec la France, un navire
moderne, sûr, fiable, hydrodynamique, performant et digne de confiance !" Jusqu'au
bout, pourtant, c'est une méfiance réciproque qui présidera aux relations
entre les deux pays. Depuis le débarquement des mercenaires de Bob Denard
aux Comores en mai 1978, Didier Ratsiraka est installé dans la hantise
du complot fomenté à l'extérieur, prioritairement par les services français,
pour le déstabiliser. Cette vision paranoïaque de la diplomatie française
est exacerbée par un exercice de plus en plus solitaire du pouvoir.
Aujourd'hui encore, le rôle qu'il préfère endosser devant ses
interlocuteurs est celui de la victime. Pour
sa part, le Quai d'Orsay s'est toujours montré circonspect à l'égard de
cet ami caméléon dont les intentions sont souvent insondables. De plus, la
rumeur publique l'accusant des pires turpitudes n'a cessé d'enfler tout au
long de son règne, jalonné de morts accidentelles suspectes et d'attentats
non élucidés. L'affairisme reproché à son frère Etienne au début de
son mandat semble avoir déteint sur ses enfants en fin de parcours,
alimentant le ras-le-bol d'un peuple parmi les plus pauvres du monde. En
pleine campagne électorale, sa fille aînée, "Princesse
Sophie", a défrayé la chronique tananarivienne en fêtant
sans discrétion son centième milliard de francs malgaches (environ 15 millions
d'euros) dans une boîte de nuit de la capitale. Lors
du soulèvement populaire de 1991, Paris avait eu une attitude de soutien
embarrassé. Didier Ratsiraka n'avait-il pas fait tirer sur la foule au
lendemain d'un appel téléphonique de François Mitterrand le félicitant
pour son "sang-froid" ?
Par la suite, les Français avaient favorisé une sortie avec les honneurs.
Dix ans après, nouvel embarras pour le Quai d'Orsay, qui a bien du mal à
choisir entre le président sortant et son opposant Marc Ravalomanana,
proclamé élu le 29 mars mais dont M. Ratsiraka "refuse
fermement la légitimité". Lundi 6 mai, la France
s'est fait représenter à la cérémonie d'investiture de M. Ravalomanana...
par le numéro deux de son ambassade. La
France, encore et toujours : c'est vers elle que Didier Ratsiraka
s'apprêtera peut-être à nouveau à faire retraite, s'il se décide à
abandonner le pouvoir. Au moment de quitter son île, "le Vieux"
songera-t-il à ce jour de janvier 1955 où un gamin d'à peine 20 ans
embarquait sur le Pierre-Loti
à destination de Marseille ? En poche, les quelques francs prêtés à
son père par un boucher de Tamatave ; et dans le cœur, la volonté
d'en découdre avec sa trouble identité franco-malgache. Des Français, il
s'est finalement accommodé, mais les Malgaches et lui se sont-ils jamais
compris ? Jean-Jacques
Bozonnet
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Nosintsika Vaovao du 10/5/2002 Bonjour
à tous, LE QUOTIDIEN 11/5/2002 ARRETES PAR DES MILITAIRES RATSIRAKISTES A BRICKAVILLE The Guardian - 11/05/02 Dépêche Yahoo – 10/05/02 Les perspectives d'une réconciliation s'éloignent à MadagascarANTANANARIVO (AFP) - Les perspectives de réconciliation s'éloignaient vendredi à Madagascar entre le camp du président élu Marc Ravalomanana, dont le Premier ministre a reporté "l'ouverture" de son gouvernement, et le président sortant Didier Ratsiraka. En province, les partisans de M. Ratsiraka intensifient les violences contre les sympathisants pro-Ravalomanana. Jeudi après-midi, cinq partisans de M. Ravalomanana ont été blessés, dont deux grièvement, à Mahajanga (nord-ouest) par des jeunes gens recrutés et payés par le camp Ratsiraka, selon des gendarmes, des militaires et des témoins, dans des troubles qui prennent aussi une coloration ethnique. Sur le plan politique, Jacques Sylla, nommé Premier ministre le 26 février quand M. Ravalomanana n'était encore que le "président autoproclamé", a été reconduit dans ses fonctions jeudi soir. Il a annoncé vendredi matin que "l'ouverture" de son futur gouvernement, promise par M. Ravalomanana en direction des "modérés" du camp Ratsiraka, n'interviendrait que lors d'une "prochaine étape". "Je vais composer un gouvernement qui sera encore un gouvernement restreint dans une première étape mais, dans une prochaine étape, nous ferons une ouverture beaucoup plus grande", a assuré M. Sylla. Son gouvernement devrait être formé pour le week-end ou le début de la semaine prochaine. "La deuxième étape commencera en fonction des événements et du contexte politique national et international", a-t-il ajouté. Peu avant son investiture officielle, lundi, M. Ravalomanana avait promis "un gouvernement qui doit réconcilier les Malgaches". |
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Journal de l'Ile de la Réunion - 11/05/02 Madagascar : L 'armée se prépare à intervenir De retour à la Réunion, après un bref séjour dans la Grande Ile, quelques membres du Collectif pour Madagascar ont révélé au cours d'une conférence de presse que l'opinion est favorable à une intervention armée pour résoudre une bonne fois pour toutes la crise. D'autres sources concordantes indiquent qu'un schéma tactique militaire se prépare au sommet de l'armée malgache. Selon les membres du Collectif pour Madagascar invités par le Premier ministre Jacques Sylla pour assister à la cérémonie d'investiture de Marc Ravalomanana de lundi dernier, "Dans son discours pour la nation, Marc Ravalomanana était plus conquérant et plus incisif, donc plus en phase avec l'aspiration du peuple malgache". Le Dr Andriantavy, membre de la délégation, a fait savoir que "Sur le terrain, l'opinion est favorable à une action forte et rapide. Il ne reste à Ravalomanana qu'à ordonner l'intervention de l'armée pour assurer l'unité territoriale du pays. Sinon, l'enlisement et la situation entraîneront inévitablement un affaiblissement du nouveau pouvoir et le retour du dictateur au mépris du choix du peuple". Et Pierre Renaud, président du Collectif de déclarer au cours d'une conférence de presse, hier, que, "C'est la seule manière de mettre fin aux destructions de ponts, et autres actes terroristes et séparatistes commandités par Ratsiraka, car toutes les voies de recours diplomatiques sont épuisées". La majorité de l'armée a rallié Ravalomanana, notamment après la passation de pouvoir entre le général Marcel Ranjeva, ministre des Forces armées de Ratsiraka et le général Jules Mamizara du gouvernement de Ravalomanana. Mais une centaine d'éléments du régiment d'élite seraient encore au service de Ratsiraka. Plusieurs sources concordantes ont confirmé que l'armée malgache prépare aujourd'hui une stratégie destinée à régler la crise. 6000 conteneurs bloqués Abordant l'aspect géopolitique d'une éventuelle intervention armée, les membres du Collectif, qui ont été reçus par l'ambassadeur de France à Madagascar ont déclaré : "La reconnaissance définitive de la communauté internationale est soumise à un problème de fond très simple qui n'a rien à voir avec les gesticulations de l'OUA et les multiples conditions sur la forme. Traditionnellement, la France - à laquelle se réfèrent les autres pays - ne reconnaît que le plus fort des belligérants, quel que soit son mode d'accession au pouvoir. C'était le cas d'Eyadema au Togo, de Kerekou au Bénin ou encore de Sassou N'Guesso au Congo Brazzaville. L'OUA ressemble à un club de chefs d'État dictateurs qui se protègent mutuellement. Aujourd'hui, personne ne croit plus au retour de l'Amiral au pouvoir. Par contre, il y a une tentative par la communauté internationale d'imposer un nouveau gouvernement et une consultation populaire, uniquement dans le but de préserver certains intérêts et capitaux et de leur laisser le temps de se retirer. Bon nombre d'hommes politiques africains disposent de capitaux à Madagascar", ont-ils rapporté. Les membres du Collectif ont insisté sur la gravité de la situation devant l'épuisement du stock de carburant et les conséquences du blocus. A Antananarivo, l'essence est vendue au marché noir dans des bouteilles plastiques d'eau minérale. La distribution d'électricité se fait par délestage tournant. Dans les provinces, la population vit dans la terreur. Jeudi, cinq pro-Ravalomanana ont été blessés par des miliciens ratsirakistes à Majunga. À Tamatave, Ratsiraka a annoncé qu'au besoin, il fera ouvrir les 6 000 conteneurs privés, bloqués au port pour soulager la population des conséquences de la crise dans cette province. Au niveau du barrage de Brickaville, deux religieux anglicans, un Mauricien et un Malgache, ont été malmenés par un commando ratsirakiste. "Le commandant qui était ivre nous a menacés de mort avec son arme. Il a plusieurs fois tiré en l'air", a raconté l'évêque de Tamatave, qui séjourne actuellement à la Réunion. Dans la province de Diégo, Coutiti et sa troupe ont été pourchassés par les habitants de l'île de Nosy Be après avoir giflé un chef traditionnel Sakalava. Plusieurs éléments de sa bande ont été blessés. Coutiti quant à lui, a pu s'enfuir à bord d'une vedette. Il est interdit de séjour dans toute la province du Nord. À noter qu'un mandat d'arrêt international a été lancé par ce chef des "Tontons macoutes" de Ratsiraka qui aurait séjourné à la Réunion courant avril. Pana Reeve Ravalomanana en direct au Barachois |
L’Express de Madagascar – 11/05/02 Dakar
II est reporté et Sylla annonce un simple remaniement Jacques
Sylla - Le nouveau gouvernement sera restructuré Miadana Andriamaro La
Présidence sénégalaise l'a annoncé
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