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Le Monde 10/5/2002

Didier Ratsiraka, l'ami caméléon

Après cinq mois de crise électorale, "le Vieux" s'accroche au pouvoir. A la tête de Madagascar pendant un quart de siècle, il a entretenu des relations aussi ambiguës avec la France qu'avec le peuple malgache.

C'est sa fierté : cinq lignes dans le Petit Larousse, à la lettre R. "Ratsiraka (Didier), homme politique malgache. Officier de marine, il est président du Conseil suprême de la Révolution puis président de la République démocratique de Madagascar (1975-1993, réélu en 1996)." Il y a ceux qui sont dans le dictionnaire, et ceux qui n'y sont pas. S'il devait en être exclu un jour, après avoir lâché (définitivement cette fois ?) le pouvoir, ce serait la ruine d'une vie pour cet homme paradoxal, tombé dans la culture française quand il était petit, non pas pour y diluer son identité malgache, mais au contraire pour mieux combattre l'influence de l'ancien colonisateur sur son pays.

Le dictionnaire, c'est la référence absolue pour cet amoureux de la langue française, qui truffe discours et conversations courantes de mots savants, de citations littéraires, voire de formules latines tirées des pages roses. Un dictionnaire, c'est déjà ce que le jeune Didier avait choisi, en 1950 au collège jésuite de Tamatave, comme récompense à son premier prix d'excellence. Cet ouvrage le suivra partout : au lycée Saint-Michel de Tananarive, où il est admis faute de pouvoir entrer à Gallieni, réservé aux jeunes métropolitains ; puis au lycée de Montgeron (Essonne) où il passe le bac ; à Henri-IV où il enchaîne math élém, math sup et math spé avant d'entrer à l'Ecole navale de Brest. Le vieux dico - "mon compagnon de route", a-t-il coutume de dire - a survécu au temps, conservé comme une relique dans une malle. Il est à la fois le symbole de sa réussite, lui le fils d'un anonyme fonctionnaire de l'administration coloniale, et le rappel de son itinéraire atypique - francophile certes, mais rétif à toute idée de soumission culturelle.

"Mes relations avec la France, avoue-t-il aujourd'hui au Monde, ont toujours été des relations de dépit amoureux." En tout cas, c'est le résultat de sentiments contradictoires d'attirance et de ressentiment, dont la source remonte à son enfance. En 1947, il a 11 ans quand un groupe de tirailleurs sénégalais incendie la maison familiale, à Moramanga, dans le sud de l'île, dans le cadre de la répression sanglante menée par les colons contre les insurgés malgaches. Injustice, son père n'est-il pas un dévoué serviteur de l'administration ? Injustice encore, au collège : il vivra mal les vexations et discriminations infligées par ses condisciples métropolitains. Au lycée de Tananarive s'ajoute l'arrogance des fils de bourgeois mérinas, l'ethnie des hauts plateaux, à l'égard de ce "côtier" d'origine betsimisaraka.

Très tôt conscient de sa différence, il a "l'intuition" que le savoir est le seul moyen de se retrouver à armes égales. De l'école primaire à l'école de guerre, il sera le prototype du bon élève, jamais puni, toujours soucieux de donner la meilleure image possible de lui, donc des Malgaches. En 1972, jeune capitaine de frégate affecté à l'ambassade de Madagascar à Paris, il tient sa première revanche quand il est appelé comme ministre des affaires étrangères du gouvernement Ramanantsoa. Estimant malsain le tête-à-tête avec l'ancienne puissance coloniale, il engage "une diplomatie tous azimuts", dénonce les accords de coopération de 1960 avec Paris, en négocie de nouveaux qui conduisent à la sortie de la zone franc et au départ des troupes françaises. Il restera l'artisan de la "seconde indépendance malgache".

Son attitude est-elle dictée, comme le suggèrent ses biographes, par des humiliations personnelles ? Sorti major de Navale, il aurait été déclassé à cause de sa nationalité, puis seul officier noir embarqué à bord de la Jeanne-d'Arc, il aurait été interdit d'escale à Durban dans les années brûlantes de l'apartheid. Longtemps, on a dit qu'il faisait lui-même courir ces rumeurs. "Cette histoire de classement, je ne l'ai apprise qu'après 1981, par un ministre de Mitterrand", se défend-il aujourd'hui. Quant à la Jeanne-d'Arc, en 1962, "elle n'avait pas fait escale en Afrique du Sud".

Porté à la tête de l'Etat par une junte militaire en 1975, ce "marin de métier, politicien de fortune", tel qu'il se définit, naviguera à vue pendant près d'un quart de siècle, faisant dériver la Grande Ile de plus en plus au large du modèle français. Il ancre d'abord le pays dans un socialisme révolutionnaire à la sauce malgache - "le socialisme croyant" —, qu'il définit dans un "Petit Livre rouge". Non-alignement à l'extérieur, dirigisme économique à l'intérieur, repli culturel avec abandon du français, la période de "malgachisation" débouche sur un fiasco politique et économique. Son "très cher frère" est Kim Il-sung, le sinistre dictateur nord-coréen, de qui il apprend les ficelles du pouvoir absolu. "Didier n'a jamais eu de véritable conviction socialiste, certifie l'un de ses anciens condisciples du lycée Saint-Michel. Ses choix sont purement intellectuels, et dictés par son intérêt personnel." Confirmation récente de l'intéressé à l'un de ses proches : "Le socialisme, c'était trend [tendance]."

Alors, quand la faillite du système accule les Malgaches à la famine dans les années 1980, il ne s'entête pas comme le Timonier de Pyongyang : il passe sous les fourches caudines du Fonds monétaire international, dont il devient le bon élève. "Avec ou sans le FMI, j'aurais procédé à la libéralisation", jure-t-il en 1990 à Jeune Afrique, alors que son pouvoir s'effiloche une première fois. Contesté par la rue en 1991-1992, il est battu aux élections de 1993 par Albert Zafy, qu'il félicite publiquement avant de s'effacer - une première en Afrique. C'est une nouvelle mue : le démocrate affleure sous l'autocrate à gros cigare (des Cohiba que lui fait parvenir directement Fidel Castro). Il reviendra au pouvoir par les urnes en 1997, après le pitoyable échec de son successeur : cette fois, son credo est "l'humanisme écologique", nouvel avatar d'une stratégie uniquement tournée vers la conquête et le maintien d'un pouvoir personnel et familial sur un peuple qui, confie-t-il parfois, l'a "déçu par la lenteur de son évolution".

Au terme d'un itinéraire politique aussi sinueux, l'énigme reste entière concernant ses rapports avec la France. "Langue française, langue d'esclaves", lisait-on sur les murs de Tananarive en 1972, lorsqu'il retrouve "un pays devenu fou" : "La xénophobie était un torrent impétueux que je ne pouvais arrêter, j'ai essayé de le détourner en me montrant plus antifrançais que les antifrançais." Une surenchère purement tactique, selon lui, pour couper l'herbe sous le pied de ses opposants d'extrême gauche. Son nationalisme n'aurait donc été que de circonstances, de la même manière qu'il fut tour à tour socialiste, libéral, écolo, au gré des modes ? "Cette étiquette de dictateur coco antifrançais, je la garderai jusqu'à la mort, dit-il. Pourtant, depuis 1972, les Français ont été avertis de chacune de mes décisions."

Son réseau ? D'anciens camarades officiers et "les patrons successifs de la Piscine (ex-Sdece)". Mais pas seulement. Sur sa table de travail, il montre un téléphone blanc : "J'avais une ligne cryptée avec l'Elysée, pas avec Moscou ni Pékin." Jacques Chirac est un ami de presque trente ans, qu'il tutoie. En 1975, alors que Valéry Giscard d'Estaing avait refusé de recevoir l'impétueux chef d'Etat malgache, le premier ministre lui avait fait les honneurs de Matignon. Vingt ans plus tard, lors de son "exil" volontaire en France pour soigner ses yeux et les troubles cardio-vasculaires de son épouse, le président déchu de Madagascar bénéficiera d'un appartement de la Ville de Paris, dont M. Chirac était maire. "Un ILM dans le quartier libanais et chinois de Montparnasse, que nous avons toujours d'ailleurs et dont nous payons le loyer, précise Didier Ratsiraka. En 1995-1996, nous y avons vécu à neuf dans quatre pièces." Selon de nombreux Malgaches, les liens entre les deux hommes passeraient aussi par le "lobby réunionnais", des investisseurs de l'île voisine qui ont beaucoup d'intérêts à Madagascar.

Mais "Ratsiraka le rouge" n'a pas tardé à séduire aussi VGE, qui s'est rendu dans la Grande Ile dès 1976. Les deux hommes prennent l'habitude d'un déjeuner annuel, et deviennent "très bons amis". François Mitterrand n'en concevra pas d'aigreur particulière : "Je suis le seul chef d'Etat africain à avoir fait la sieste à Latché, où j'ai été invité à deux reprises", rappelle le Malgache, fier d'avoir servi d'intermédiaire auprès de Kadhafi pour désamorcer la crise franco-tchadienne. "C'est pour cela que je suis grand-croix de la Légion d'honneur."

Quand le président français visite Madagascar en 1990, Didier Ratsiraka a oublié les menées anticolonialistes de ses débuts en politique. "La décolonisation de l'Afrique noire française a été une réussite préparée par François Mitterrand, mise en œuvre par Gaston Defferre, parachevée par le général de Gaulle et, j'ajouterai, consolidée par le président Mitterrand", s'exclame-t-il dans une allocution au long cours, parsemée de références au "grand Jaurès". Devenu d'un coup plus profrançais que les profrançais, l'amiral s'embarque dans une déclaration d'amour : "Il convient de ne pas mettre Madagascar sous le vent de l'histoire. Et nous entendons pour ce faire naviguer de conserve avec la France, un navire moderne, sûr, fiable, hydrodynamique, performant et digne de confiance !"

Jusqu'au bout, pourtant, c'est une méfiance réciproque qui présidera aux relations entre les deux pays. Depuis le débarquement des mercenaires de Bob Denard aux Comores en mai 1978, Didier Ratsiraka est installé dans la hantise du complot fomenté à l'extérieur, prioritairement par les services français, pour le déstabiliser. Cette vision paranoïaque de la diplomatie française est exacerbée par un exercice de plus en plus solitaire du pouvoir. Aujourd'hui encore, le rôle qu'il préfère endosser devant ses interlocuteurs est celui de la victime.

Pour sa part, le Quai d'Orsay s'est toujours montré circonspect à l'égard de cet ami caméléon dont les intentions sont souvent insondables. De plus, la rumeur publique l'accusant des pires turpitudes n'a cessé d'enfler tout au long de son règne, jalonné de morts accidentelles suspectes et d'attentats non élucidés. L'affairisme reproché à son frère Etienne au début de son mandat semble avoir déteint sur ses enfants en fin de parcours, alimentant le ras-le-bol d'un peuple parmi les plus pauvres du monde. En pleine campagne électorale, sa fille aînée, "Princesse Sophie", a défrayé la chronique tananarivienne en fêtant sans discrétion son centième milliard de francs malgaches (environ 15 millions d'euros) dans une boîte de nuit de la capitale.

Lors du soulèvement populaire de 1991, Paris avait eu une attitude de soutien embarrassé. Didier Ratsiraka n'avait-il pas fait tirer sur la foule au lendemain d'un appel téléphonique de François Mitterrand le félicitant pour son "sang-froid" ? Par la suite, les Français avaient favorisé une sortie avec les honneurs. Dix ans après, nouvel embarras pour le Quai d'Orsay, qui a bien du mal à choisir entre le président sortant et son opposant Marc Ravalomanana, proclamé élu le 29 mars mais dont M. Ratsiraka "refuse fermement la légitimité". Lundi 6 mai, la France s'est fait représenter à la cérémonie d'investiture de M. Ravalomanana... par le numéro deux de son ambassade.

La France, encore et toujours : c'est vers elle que Didier Ratsiraka s'apprêtera peut-être à nouveau à faire retraite, s'il se décide à abandonner le pouvoir. Au moment de quitter son île, "le Vieux" songera-t-il à ce jour de janvier 1955 où un gamin d'à peine 20 ans embarquait sur le Pierre-Loti à destination de Marseille ? En poche, les quelques francs prêtés à son père par un boucher de Tamatave ; et dans le cœur, la volonté d'en découdre avec sa trouble identité franco-malgache. Des Français, il s'est finalement accommodé, mais les Malgaches et lui se sont-ils jamais compris ?

Jean-Jacques Bozonnet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nosintsika Vaovao du 10/5/2002

Bonjour à tous,

- affrontements à Majunga entre KMMR, surtout merina, et miliciens. 5 morts et quatre blessés. Communication difficile (portable et fixe), pénurie de carburants. Les deux camps se sont lancés des ultimatum pour quitter la région sous 24 heures. Les affrontements ont commencé mercredi. L'interposition des forces de l'ordre n'a pas empâché les morts et blessés. Le gouvernement de Tantely est toujours sur place. La réunion du Sénat et de l'Assemblée qui s'y tient est prévue durer 1 mois.

- Le PM, félicité par la HCC, aurait d'abord donné sa démission avant d'être reconduit. Il a affirmé que dans un premier temps, il procédera à l'ouverture de son Gouvernement (dont la majorité des Ministres actuels seront probablement reconduits) à toute personne de bonne volonté, même si elle n'aurait pas participé au mouvement, gouvernement dont la structure (dénomination des postes ministériels) sera modifiée. Les individus ayant commis des fautes graves (fahotana mahafaty) ne seront toutefois pas admis dans le nouveau Gouv. Le nouveau Gouvernement sera connu en début de semaine prochaine. Dans un deuxième temps, le Gouvernement sera davantage étoffé. Il a par ailleurs affirmé que le Régime ne restera plus passif et tolérant face aux actes de terrorisme perpétrés sur le territoire. Des actions concrètes sont attendues, notamment concernant la ville de Majunga, suite à la réunion tenue par le MinInter, MinPolice, MinDéfense et le PDS.

- La vente au noir de carburants à Tana est actuellement sévérement prohibée. Des vendeurs ont été arrêtés et les marchandises saisies.

- A Tsiroanomandidy (nord Ouest de Tana), la consommation d'électricité est rationnée car le stock de la JIRAMA ne suffit plus à approvisionner pleinement la station.

- Manfestation nationale "vakoka sy Jary" sera organisée pour célébrer le 13 mai 1972. Le programme des manifestations est surtout connu pour Tana, du 13 au 18 mai.

Fraternellement

Nampoinaina


LE QUOTIDIEN 11/5/2002

ARRETES PAR DES MILITAIRES RATSIRAKISTES A BRICKAVILLE
Deux évêques en prison pour la nuit

Deux évêques - l'un de Maurice, l'autre de Tamatave - ont été séquestrés durant la nuit de dimanche à lundi par des militaires qui les ont arrêtés au barrage de Brickaville. Mrg Ian Ernest, évêque de Maurice, racontait hier sa mésaventure dans les colonnes du quotidien de l'Ile Soeur Le Mauricien.
L'évêque mauricien Ian Ernest avoue lui-même "en ressentir encore les séquelles psychologiques" ... Il est vrai que sa mésaventure malgache a de quoi secouer le voyageur de la Grande Ile qu'il était encore la semaine dernière.
Coincé à Tamatave en fin de semaine dernière par l'annulation du vol qui devait lui permettre de rallier notre département où il devait participer au synode provincial de l'Océan Indien, l'ecclésiastique n'avait à sa portée qu'une seule solution: rallier Tananarive par la route, en espérant ainsi sauter dans l'avion à destination de notre département ... Mrg Ian Ernest fera d'ailleurs le voyage en compagnie de Mrg Jean-Paul Solo, l'évêque de Tamatave.
Par précaution, les deux hommes d'Eglise se munissent d'un laisser-passer auprès des autorités de la "province indépendante" de Toamasina, tenue par les partisans du président Ratsiraka.
Ces documents, pensent-ils, devraient normalement leur permettre de franchir sans difficulté les barrages dressés notamment du côté de Brickaville par les gendarmes et les soldats fidèles à celui que les ravalomananistes qualifient déjà d'"ex-président", Didier Ratsiraka.
Leur voyage débute dimanche en fin d'après-midi, en compagnie d'un prêtre, du chauffeur de leur voiture et de deux autres laïcs. "Nous avions à peine deux heures de route quand la voiture a été arrêtée par des soldats armés, visiblement sous l'effet de l'alcool", confiait hier Monseigneur Ian Ernest au quotidien Le Mauricien. 

"Le commandant proférait des menaces de mort"
"C'était au pont de Brickaville, vers 20 heures. Nous avions présenté nos laissez-passer. Mais les soldats ne voulaient rien entendre. Ils ne cessaient de répéter que nous nous trouvions dans une zone interdite", explique Monseigneur Ian Ernest.
"Alors que nous tentions de convaincre les soldats malgaches de nous laisser poursuivre notre route vers Tananarive, un commandant s'est amené. Il s'est mis à tirer des coups de feu en l'air, tout en proférant des invectives et des menaces de mort. Nous avions cru pouvoir lui faire comprendre que nous sommes des hommes d'Eglise. Mais sa réponse était des plus grossières. Il affirmait qu'il était prêt à nous descendre à coups de feu". Selon Mrg Ian Ernest, le chauffeur de sa voiture a été physiquement agressé par les soldats, sur l'ordre de leur commandant.
Après la fouille de leurs valises et de leur voiture, les voyageurs ont dû récupérer leurs vêtements éparpillés dans la boue, avant d'être enfermés dans une cabane. "Nous y avions été séquestrés toute la nuit, sous la surveillance des soldats", précisait hier Mrg Ian Ernest, dans les colonnes du Mauricien. "C'était la nuit la plus effrayante que j'ai jamais passée".
Ce n'est qu'au lever du jour que les deux évêques furent libérés et purent rejoindre leur véhicule. Ils reprenaient alors la route en direction de Tananarive, où ils arrivèrent dans l'après-midi.


The Guardian - 11/05/02

Divide and rule in land of two presidents 

Disputed election prompts leadership feud and economic chaos in Madagascar 

James Astill in Antananarivo
Friday May 10, 2002

President Marc Ravalomanana of Madagascar tapped his manicured nails on a glass desktop in the capital, Antananarivo, and sighed. Newly acquired power has proved problematic for the amiable yoghurt tycoon. 
More than 100 miles to the north-east, in the second city of Toamasina, another man who calls himself President of Madagascar, Didier Ratsiraka, the island's leader for 23 years, was plotting. The inauguration of his rival, Mr Ravalomanana, on Monday was a coup d'etat, he said. 
But other than his entourage of heavies, there were no crowds out to show their support for Mr Ratsiraka. With its port, factories, shops and bars mostly closed, his stronghold in Toamasina was deserted. 
Better known for its tropical beaches and unusual wildlife, Madagascar is being torn apart by a ruinous power struggle. 
Mr Ravalomanana, who commands the support of Antananarivo, claims he won December's election outright. Mr Ratsiraka, ensconced in the provinces, says he did not. The impasse has left the island with two presidents, two cabinets, two central bank directors, two capitals - and one suffering population. 
To force his claim, Mr Ratsiraka's ragged militiamen are mounting a partial blockade of Antananarivo, barring trucks or tankers from the city. In two weeks its fuel will run dry and its power station, hospitals and schools will close. 
Investors, uncertain which government to deal with, are also draining away. More than 65,000 jobs have been lost in the island's textile industry alone, says the World Bank, at an overall cost to one of the world's poorest countries of £10m a day. 
Antananarivo's jumble of grand colonial facades and ramshackle wooden houses is a tourists' delight, but life in the capital is slowly breaking down. 
"We can't buy petrol, you can hardly find sugar, many people are out of work," said Noro Adrianjafy, beside her shoe stall in the city's red-tiled market place. "We feel ourselves being suffocated." 
In his hilltop mansion, Mr Ravalomanana sounded equally helpless. "Why won't they lift the blockades?" he asked, with a shiny, designer-suited shrug. "You tell me." 
This was not in the script when Antananarivo's former mayor launched his spectacular election campaign six months ago. 
Previously, Mr Ratsiraka, an autocratic African leader of the old school, had never known much opposition. Some said Madagascar's consensus culture, harmoniously melded by immigrants from Africa and Indonesia a thousand years ago, was too forbidding of debate for democracy. 
But Mr Ravalomanana, a peasant farmer who rose to become one of Madagascar's richest men in little more than a decade, has proved them wrong. 
His business success inspired a people who grew poorer by a third during his rival's rule. His proficiency in their proverb-rich language endeared him to them. And his private TV and radio station - and helicopter to drop him in remote areas of rainforest - loosened Mr Ratsiraka's grip on the flow of information. 
"Modern technology and a determined, rich candidate finally awoke the people to their rights," said Pierre Rangera, an economist and retired diplomat. "The people sat up and learned to choose." 
Mr Ratsiraka, a self-appointed admiral of Madagascar's one-tub navy, opted for more traditional local campaign methods. For village elders and chiefs, there were bundles of notes and, driven by Francophone vanity, a star prize of 1m Madagascan francs (£100) was on offer for anyone able to name the longest word in the French dictionary. 
Official results gave neither candidate the absolute majority needed. But, with Mr Ravalomanana claiming the vote count was rigged - and the island's churches agreeing - one million protesters took to the streets of Antananarivo. 
Recount
In January and February they manned their own blockade, barring Mr Ratsiraka's ministers from their offices. Finally, marshalled by white-hooded nuns, the people poured into the ministries, hurrying Mr Ratsiraka and his cabinet from the capital, and installing Mr Ravalomanana in his place. 
Two weeks ago, after a two-month standoff, the leaders met in Senegal and agreed a recount. They vowed to abide by the result, and Mr Ratsiraka agreed to lift the blockades. 
But when the result gave Mr Ravalomanana a narrow, absolute majority, Mr Ratsiraka resolved to split the country. 
"Ravalomanana is a mayor, not a president. The capital has seceded, so the provinces must secede also," Mr Ratsiraka told the Guardian, before sweeping into his adopted cabinet office, the governor's house in Toamasina. 
Africa's modern history is littered with similar standoffs - the product of ambitious leaders and weak institutions. Most of them have ended in war. 
In Madagascar's crisis, 35 protesters have died and, with Mr Ratsiraka's militiamen reported to be looting the gem-rich north, the toll is likely to rise. 
But the Madagascans' reluctance to kill each other has so far been a much more distinctive and heartening feature of the crisis. 
Despite defections to either camp, the army - whose 125 generals have never fought - has sat tight. "This is a political problem, not a security issue," said General Olaf Zafitsiarendrika, the chief of staff. "Armies should never get involved in politics." 
So, in Brickaville, 150 miles east of Antananarivo, his soldiers stood idly by an illegal blockade of the country's main trade route. Uninterrupted, those manning the barricades extorted tiny sums for carrying goods around the roadblock. 
"It is not the army's job to dismantle the blockades - that would be a political statement," explained the general. "I'm not sure whether to take that down or not," he said, pointing to it. "We still don't know who's in charge." 
How long peace will endure, no one knows. "I really can't say whether we will have war or not," said Mr Ravalomanana, looking dejected behind a bundle of vote tallies. "It depends on whether those in Toamasina respect their agreements." 


Dépêche Yahoo – 10/05/02

Les perspectives d'une réconciliation s'éloignent à Madagascar

ANTANANARIVO (AFP) - Les perspectives de réconciliation s'éloignaient vendredi à Madagascar entre le camp du président élu Marc Ravalomanana, dont le Premier ministre a reporté "l'ouverture" de son gouvernement, et le président sortant Didier Ratsiraka.

En province, les partisans de M. Ratsiraka intensifient les violences contre les sympathisants pro-Ravalomanana.

Jeudi après-midi, cinq partisans de M. Ravalomanana ont été blessés, dont deux grièvement, à Mahajanga (nord-ouest) par des jeunes gens recrutés et payés par le camp Ratsiraka, selon des gendarmes, des militaires et des témoins, dans des troubles qui prennent aussi une coloration ethnique.

Sur le plan politique, Jacques Sylla, nommé Premier ministre le 26 février quand M. Ravalomanana n'était encore que le "président autoproclamé", a été reconduit dans ses fonctions jeudi soir.

Il a annoncé vendredi matin que "l'ouverture" de son futur gouvernement, promise par M. Ravalomanana en direction des "modérés" du camp Ratsiraka, n'interviendrait que lors d'une "prochaine étape".

"Je vais composer un gouvernement qui sera encore un gouvernement restreint dans une première étape mais, dans une prochaine étape, nous ferons une ouverture beaucoup plus grande", a assuré M. Sylla.

Son gouvernement devrait être formé pour le week-end ou le début de la semaine prochaine. "La deuxième étape commencera en fonction des événements et du contexte politique national et international", a-t-il ajouté.

Peu avant son investiture officielle, lundi, M. Ravalomanana avait promis "un gouvernement qui doit réconcilier les Malgaches".

Les Sites Partenaires

News des Provinces

Journal de l'Ile de la Réunion - 11/05/02

Madagascar : L 'armée se prépare à intervenir
De retour à la Réunion, après un bref séjour dans la Grande Ile, quelques membres du Collectif pour Madagascar ont révélé au cours d'une conférence de presse que l'opinion est favorable à une intervention armée pour résoudre une bonne fois pour toutes la crise. D'autres sources concordantes indiquent qu'un schéma tactique militaire se prépare au sommet de l'armée malgache.

Selon les membres du Collectif pour Madagascar invités par le Premier ministre Jacques Sylla pour assister à la cérémonie d'investiture de Marc Ravalomanana de lundi dernier, "Dans son discours pour la nation, Marc Ravalomanana était plus conquérant et plus incisif, donc plus en phase avec l'aspiration du peuple malgache". Le Dr Andriantavy, membre de la délégation, a fait savoir que "Sur le terrain, l'opinion est favorable à une action forte et rapide. Il ne reste à Ravalomanana qu'à ordonner l'intervention de l'armée pour assurer l'unité territoriale du pays. Sinon, l'enlisement et la situation entraîneront inévitablement un affaiblissement du nouveau pouvoir et le retour du dictateur au mépris du choix du peuple". Et Pierre Renaud, président du Collectif de déclarer au cours d'une conférence de presse, hier, que, "C'est la seule manière de mettre fin aux destructions de ponts, et autres actes terroristes et séparatistes commandités par Ratsiraka, car toutes les voies de recours diplomatiques sont épuisées".
La majorité de l'armée a rallié Ravalomanana, notamment après la passation de pouvoir entre le général Marcel Ranjeva, ministre des Forces armées de Ratsiraka et le général Jules Mamizara du gouvernement de Ravalomanana. Mais une centaine d'éléments du régiment d'élite seraient encore au service de Ratsiraka. Plusieurs sources concordantes ont confirmé que l'armée malgache prépare aujourd'hui une stratégie destinée à régler la crise.
6000 conteneurs bloqués
Abordant l'aspect géopolitique d'une éventuelle intervention armée, les membres du Collectif, qui ont été reçus par l'ambassadeur de France à Madagascar ont déclaré : "La reconnaissance définitive de la communauté internationale est soumise à un problème de fond très simple qui n'a rien à voir avec les gesticulations de l'OUA et les multiples conditions sur la forme. Traditionnellement, la France - à laquelle se réfèrent les autres pays - ne reconnaît que le plus fort des belligérants, quel que soit son mode d'accession au pouvoir. C'était le cas d'Eyadema au Togo, de Kerekou au Bénin ou encore de Sassou N'Guesso au Congo Brazzaville. L'OUA ressemble à un club de chefs d'État dictateurs qui se protègent mutuellement. Aujourd'hui, personne ne croit plus au retour de l'Amiral au pouvoir. Par contre, il y a une tentative par la communauté internationale d'imposer un nouveau gouvernement et une consultation populaire, uniquement dans le but de préserver certains intérêts et capitaux et de leur laisser le temps de se retirer. Bon nombre d'hommes politiques africains disposent de capitaux à Madagascar", ont-ils rapporté. Les membres du Collectif ont insisté sur la gravité de la situation devant l'épuisement du stock de carburant et les conséquences du blocus. A Antananarivo, l'essence est vendue au marché noir dans des bouteilles plastiques d'eau minérale. La distribution d'électricité se fait par délestage tournant.
Dans les provinces, la population vit dans la terreur. Jeudi, cinq pro-Ravalomanana ont été blessés par des miliciens ratsirakistes à Majunga. À Tamatave, Ratsiraka a annoncé qu'au besoin, il fera ouvrir les 6 000 conteneurs privés, bloqués au port pour soulager la population des conséquences de la crise dans cette province. Au niveau du barrage de Brickaville, deux religieux anglicans, un Mauricien et un Malgache, ont été malmenés par un commando ratsirakiste. "Le commandant qui était ivre nous a menacés de mort avec son arme. Il a plusieurs fois tiré en l'air", a raconté l'évêque de Tamatave, qui séjourne actuellement à la Réunion. Dans la province de Diégo, Coutiti et sa troupe ont été pourchassés par les habitants de l'île de Nosy Be après avoir giflé un chef traditionnel Sakalava. Plusieurs éléments de sa bande ont été blessés. Coutiti quant à lui, a pu s'enfuir à bord d'une vedette. Il est interdit de séjour dans toute la province du Nord. À noter qu'un mandat d'arrêt international a été lancé par ce chef des "Tontons macoutes" de Ratsiraka qui aurait séjourné à la Réunion courant avril.
Pana Reeve

Ravalomanana en direct au Barachois
Finalement, le rassemblement hebdomadaire du Collectif se tiendra aujourd'hui à partir de 16 h au Barachois. Avec au programme, l'intervention téléphonique en direct du président Marc Ravalomanana. Un extrait du spectacle Piaf-Aznavour sera présenté avec la participation de Nicole Dambreville, Geneviève Sévagamy et Bruno Vélia. Des artistes malgaches, Sarah Tantely ou Tiana, la marraine du mouvement, seront également présents. 
Les membres du Collectif feront aussi un compte rendu de leur séjour à Madagascar.

Seconde annulation de vol sur Tamatave : Air Austral prise en otage
La situation ne cesse de se dégrader dans le ciel malgache résultat de la confusion politique qui règne dans la Grande Ile. Air Austral est contrainte d'annuler aujourd'hui son vol sur Tamatave. Hier, l'escale de Nosy Be n'a pu être touchée mais la faute en incombe à Kémisy.
Le conflit politique qui secoue Madagascar s'étend désormais au ciel de la Grande Ile. Plongée bien malgré elle dans cette "guerre" qui ne la concerne pas, Air Austral ne sait plus sur quel pied danser. En deux mois la compagnie régionale a déjà perdu 600000 Euros sur ses seules destinations malgaches et s'achemine vers le million de pertes.
Samedi dernier, alors qu'elle a reçu la confirmation de pouvoir se poser à Tamatave au moment de commencer la descente sur l'aéroport, les contrôleurs aériens de Tananarive qui gèrent l'espace aérien supérieur n'accorde pas l'autorisation à l'équipage de l'ATR 72 et non du Boeing 737 comme nous l'écrivions par erreur. Résultat : un retour à Gillot avec à bord les 38 passagers.
Aujourd'hui, le scénario va se répéter. Echaudée, Air Austral n'enverra pas son avion. A Gillot, une centaine de passagers sont bloqués et environ 130 à Tamatave.
Parallèlement, la guerre des communiqués se poursuit. Le directeur général de l'Aviation civile de Madagascar réfugié à Tamatave affirme que l'aéroport est ouvert. L'administrateur délégué de l'Aviation civile à Madagascar riposte depuis Tananarive que Tamatave est fermé et qu'il est interdit de s'y poser officiellement pour des raisons de sécurité.
En fait, l'affrontement entre pro Ratsiraka et pro Ravalomanana s'est déplacé dans le ciel. Au blocus terrestre de la capitale, les partisans du 

L’Express de Madagascar – 11/05/02

 

Dakar II est reporté et Sylla annonce un simple remaniement
C'est ainsi que de la capitale sénégalaise et du cabinet du président Abdoulaye Wade est venue hier en soirée l'annonce du report à une date ultérieure d'une éventuelle rencontre baptisée Dakar II entre MM. Ratsiraka et Ravalomanana. De son côté, M. Jacques Sylla, reconduit de la veille premier ministre et chargé de former un gouvernement a fait savoir au cours d'un point de presse que l'ouverture n'était pas au programme pour le moment et que sa nouvelle équipe, dont la composition est attendue dans les tous prochains jours, serait simplement remaniée par rapport à l'ancienne et ne subira que quelques changements d'hommes et techniques. Le temps, en effet, joue désormais en faveur du nouveau chef de l'Etat, alors que la multiplication, comme à Mahajanga, de la répression et des actes violents contre ses partisans sur des thèmes de plus en plus ouvertement racistes et tribalistes contribuent chaque jour un peu plus à ternir l'image de son adversaire, aussi bien au plan national qu'international. Si le président Ravalomanana doit finalement retourner à Dakar ce sera, cette fois, en position de force, position plus favorable pour assurer la réconciliation nationale que celle de son adversaire qui a préféré l'aventure risquée de la division.:

 

Jacques Sylla - Le nouveau gouvernement sera restructuré
C'est ce qu'il a annoncé hier, lors d'une conférence de presse au palais d'Ambohitsorohitra, après avoir assisté à l'audience du Président de la République Marc Ravalomanana avec le Consul général de Norvège Gounar Hepfelmaier.
EXIT LES "CRIMINELS"
Ainsi, dans le cadre de l'ouverture annoncée par Marc Ravalomanana, ce nouveau gouvernement pourra voir de nouvelles têtes dans l'équipe. Jacques Sylla précise que cette ouverture se fera en deux étapes, dont la première interviendra aussitôt avec la nomination de la nouvelle équipe, tandis que la seconde sera pour plus tard.
Il souligne toutefois qu'il n'y aura pas de place pour ceux qui auront commis des actes terroristes et criminels envers les populations et envers le patrimoine de l'Etat. Il explique: "Je pense que la plupart des membres actuels du gouvernement seront reconduits. Mais l'organigramme du gouvernement sera restructuré pour permettre l'ouverture… à toutes les bonnes volontés de toutes les tendances, sauf à ceux qui sont connus avoir commis des actes criminels contre le peuple et les biens publics…"
De fait, l'on peut avancer que même s'il y aura une ouverture avec l'Arema, ce sera vraisemblablement avec les éléments modérés de ce parti.
LA SÉCURITÉ D'ABORD
Interrogé sur les priorités du nouveau gouvernement, et particulièrement en ce qui concerne les barrages antiéconomiques qui subsistent actuellement, Jacques Sylla annonce que la sécurité publique et le rétablissement de la paix sociale, dans le cadre du processus de réconciliation nationale constituent les préoccupations immédiates de son gouvernement. A propos des barrages, il fait savoir qu'une réunion de tous les responsables des ministères (Intérieur, Police, Défense nationale) et présidents de délégation spéciale concernés a été tenue. La stratégie a été définie, et l'on devrait passer à son application très prochainement, indique-t-il.
Parmi les autres priorités du gouvernement, il s'agira d'esquisser dès maintenant, les grandes orientations de la conférence nationale… pour la réconciliation nationale, annoncée par le Président Marc Ravalomanana lors de son investiture.
En attendant la formation de ce nouveau gouvernement, on note que Jacques Sylla s'est abstenu de parler d'une éventuelle participation ou non de Marc Ravalomanana à la prochaine rencontre de Dakar. "Cela ne me concerne pas, car c'est une affaire du Président de la République", fait-il remarquer.
A propos de ce "Dakar II", on croit savoir qu'une délégation aurait déjà été désignée par le Président Ravalomanana pour le précéder au cas où il déciderait d'y aller. Cette délégation comprend entre autres, Manandafy Rakotonirina et Lila Ratsifandrihamanana qui ont quitté le pays hier à destination du Sénégal.
Recueillis par:

Miadana Andriamaro 

La Présidence sénégalaise l'a annoncé
La deuxième rencontre entre les présidents Ratsiraka et Ravalomanana, qui avait été annoncée pour les 13 et 14 mai à Dakar, est reportée à une date qui "sera fixée ultérieurement"
, a-t-on appris vendredi soir auprès de la présidence sénégalaise.
"Les consultations en cours sur la composition des délégations et l'ordre du jour de la réunion n'étant pas encore terminées, la date de la 2e rencontre des protagonistes malgaches à Dakar, dite "Dakar II", sera fixée ultérieurement", a indiqué le président Abdoulaye Wade dans un bref communiqué.
Les services de la présidence, interrogés au téléphone, ont confirmé que la rencontre entre le président élu Marc Ravalomanana et le président sortant Didier Ratsiraka n'aurait donc pas lieu lundi comme initialement annoncé. Le 6 mai, le président Wade avait annoncé avoir "consultés les intéressés et qu'ils étaient alors d'accord pour participer à ce Dakar II", avait-il indiqué.
Depuis, on sait que M. Ravalomanana a posé ses conditions à une éventuelle rencontre avec son rival, affirmant en particulier qu'il n'irait à Dakar que s'il était invité en tant que président et si M. Ratsiraka faisait préalablement lever les barrages routiers que son camp a érigés depuis près de trois mois pour asphyxier la capitale.

Aide d'urgence de la France
La délégation de l'action humanitaire du ministère français des Affaires étrangères a envoyé une dotation d'urgence d'un montant de 60 000 euros.
Le vendredi 26 avril 2002, l'Ambassadeur de France a remis la dotation des médicaments et matériels au Centre hospitalier de Soavinandriana.
Le Scac de l'Ambassade de France a remis aux directeurs des hôpitaux de Fianarantsoa, Majunga et de la Maternité de Befelatanana les dons prévus pour ces établissements entre le 29 avril au 6 mai 2002. Ceux-ci permettront aux services de chirurgie, d'obstétrique et des urgences de prendre en charge des patients dans de meilleures conditions.
De son côté, le Conseil régional de la Réunion a décidé d'octroyer une aide en matériels et médicaments pour les autres hôpitaux Chr et Chu de l'Hjra, Toamasina et Diégo-Suarez.
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