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Journal de l’Ile de la Réunion 01/08/02

 

Madagascar : Une grippe aiguë non identifiée fait au moins 62 morts

Au moins 62 personnes sont mortes en une semaine dans le Sud-est de Madagascar d'une grippe aiguë d'origine virale encore non identifiée, a déclaré hier à l'AFP le ministre malgache de la Santé, Andry Rasamindrakotroka.
"Au moins 62 personnes sont mortes depuis une semaine, officiellement, des suites d'une forme de grippe aiguë d'origine virale à Ikongo", un petit village situé à environ 470 km au sud-est d'Antananarivo, a déclaré le ministre par téléphone.
"Cette maladie affecte surtout les enfants et les vieillards", a-t-il ajouté. La maladie n'a pas encore été identifiée mais elle se manifeste comme une grippe, selon le ministre. Elle débute par une migraine et la douleur se propage au cou puis à la poitrine, provoquant une toux sèche qui entraîne la mort en deux semaines, si elle n'est pas soignée a temps, a-t-il expliqué.
Selon le ministre, 60 des victimes sont mortes parce qu'elles n'ont pu atteindre à temps un centre de soins.
En revanche, sur 150 autres malades qui ont réussi à être hospitalisés ou pris en charge dans un centre de soins, seuls deux ont pu être sauvés.
Des médecins département de lutte contre les maladies transmissibles (DLMT) d'Antananarivo et des membres de l'Institut Pasteur de Madagascar sont partis pour Ikongo, dans la province de Fianarantsoa, pour tenter de déterminer l'origine et les causes de cette maladie.
Le bilan peut s'alourdir, a témoigné une journaliste de Fianarantsoa contactée au téléphone, car, selon elle, les paysans tentent de soigner ce qu'ils pensent être un simple rhume avec des tisanes traditionnelles.


Midi de Madagascar Jeudi 01 août 2002 
Justice: Ravalomanana veut en finir avec la corruption ! 
Le Président de la République est plus que jamais déterminé à en finir avec la corruption au sein de la justice. Par ses actions et par son discours, il confirme cette volonté et l'a déclaré encore une fois hier au sein du ministère de la Justice à Faravohitra. 
Bodo Andrianarisoa 
" J'espère que les magistrats vont mieux travailler et changer d'habitude. Les outils à leur disposition n'étaient pas auparavant adaptés à leurs fonctions, d'où un certain relâchement dans l'accomplissement de leurs tâches. Mais nous sommes maintenant disposés à les aider ", a déclaré le Président hier au ministère de la Justice, où il était présent pour l'ouverture officielle de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature. Selon l'article 98 de la Constitution, en effet, il est le garant de l'indépendance de la Justice et est assisté par un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont il est le Président, et le ministre de la Justice le vice-Président. Notons cependant que c'est bien la première fois qu'un Président de la République assiste à la réunion du CSM, même si la présidence de ce conseil lui revient d'office. C'est un signe de volonté incontestable de Marc Ravalomanana pour remettre les choses à leur place. Et un nouveau départ pour les magistrats, corrompus ou pas, dont les moindres faits et gestes seront désormais sous les feux de la rampe.
Deux membres
Après le départ du Président, le CSM s'est réuni pour élire les deux membres qu'il proposera à la Haute Cour Constitutionnelle, selon son quota établi par la Constitution. Andriamanandraibe Auguste Rakotoarilala, chef de service des affaires administratives du ministère de la Justice et Razoarivelo Rachel Bakoly, épouse Raharison, président de chambre à la cour suprême, ont ainsi été élus. Rappelons que 26 candidats se sont présentés dans tout Madagascar, sans être forcément présents, et les 30 membres du CSM ont fait leurs choix parmi eux. Ces deux nouveaux membres de la HCC, Andriamanandraibe Auguste et Razoarivelo Rachel ont obtenu respectivement 13 et 32 points. Les électeurs avaient à donner deux noms sur leurs bulletins. Le premier nom est crédité de 2 points et le deuxième de 1 point, d'où ces résultats. Avant de connaître le nom des 9 membres de la HCC, il reste donc l'élection de deux membres par le Sénat et la désignation de trois membres par le Président de la République.
Kurt Smocke
Au cours de son passage au ministère, le Chef de l'Etat était accompagné de Kurt Smocke, Conseiller du Président de la Banque Mondiale, avocat pendant 25 ans, ancien maire de Baltimore et ayant déjà travaillé sous l'administration de Jimmy Carter et de Bill Clinton. Il a déjà eu une discussion avec Marc Ravalomanana et la ministre de la Justice Alice Rajaonah pour déterminer les lignes d'actions à mener au sein de la justice, afin de lutter contre la corruption, et une autre séance est prévue ce jour. Les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature ont promis d'adhérer à cette lutte, et ils ont émis leur volonté de changement au Président de la République. Ainsi, selon le Secrétaire Général du ministère de la Justice, Andriamahefarivo Johnny, membre du CSM, les priorités devraient être accordées au renforcement de la logistique au sein des différents services de la justice, pour permettre aux bénéficiaires de travailler dans les normes et à l'augmentation du budget alloué aux frais de justice. Selon le SG, en effet, les dépenses moyennes en frais de justice criminelle sont de 2,5 milliards par an au minimum, alors que le budget alloué est loin d'atteindre cette somme. Il a également émis son vœu de voir les salaires des magistrats augmenter. Affaire à suivre…
AREMA :A la recherche d'un nouveau chef ? 
Panique dans les rangs de l'Arema dont beaucoup de membres souhaitent vivement que le parti change de nom. Panique, car cette formation fondée par Didier Ratsiraka assimile l'actuel processus vers l'effectivité de l'Etat de droit, recommandé par les bailleurs de fonds, à une chasse à l'homme contre son camp. 
rvf 
Un simple processus dont le résultat est expliqué publiquement avec preuve à l'appui, sans aucune diffamation ni dénonciation sans fondement. Ont-ils peur que d'autres affaires sombres ne soient étalées en public ? Ont-ils peur que l'origine de la caisse noire du parti ne soit mise à la connaissance des citoyens ? Craignent-ils la publication d'une liste de hauts responsables qui ont puisé dans la caisse de l'Etat, après le scandale des fonds spéciaux mettant en cause les trois premiers responsables de l'ancien Exécutif ? 
Suite à ces révélations, certains membres du parti, notamment ceux qui n'ont jamais été favorables à Pierrot Rajaonarivelo, vont à la recherche d'une autre personnalité qu'ils jugent plus crédible, plus propre et plus apte à diriger sans conflit interne le parti. Au sein de l'Arema, l'idée de la tenue d'un congrès national en vue de la restructuration, a circulé depuis l'année dernière dont la finalité était, d'une part, pour les militants dits "extrémistes" d'évincer le secrétaire national, et d'autre part, pour les militants dits "modérés" d'écarter ces derniers. Bref, le parti semble se trouver en pleine mutation profonde. Les uns veulent travailler avec le régime de Ravalomanana, tandis que les autres, suivant une logique politique, exigent le statut de l'opposition. Divisé entre ces deux voies face à l'échéance des législatives.
Sénat : Une session extraordinaire en vue 
Un peu plus d'une semaine après le renouvellement du bureau permanent du sénat, la première session ordinaire de cette Institution a pris fin hier, en son siège à Anosikely. En raison des événements vécus durant sept mois par le pays, le déroulement de cette session a été un peu perturbé. 
Dominique Ramiandrisoa 
Une session qui, en principe, doit durer 90 jours. Au cours de son allocution, le président de la Chambre haute, Rakotomaharo Rajemison, a félicité les sénateurs pour leur abnégation, il s'est réjoui aussi de l'esprit d'ouverture qui règne au sein du Sénat, en citant notamment le cas de la composition du bureau permanent. Tout en signalant au passage que les intérêts supérieurs de la nation doivent primer, ainsi que l'indivisibilité du pays. Le discours du président du Sénat, Rakotomaharo Rajemison, a été émaillé de proverbes et de " hainteny ". Ce dernier n'a pas non plus oublié de citer les travaux effectués par les sénateurs, mais surtout les lois et projets de lois qui ont été mis en instance, faute de temps. A cet effet, le nouveau patron du Palais de verre a demandé au Chef de l'Etat la tenue d'une session extraordinaire. En raison de la contrainte temps, l'examen des autres lois qui ont été soumises aux sénateurs fut ajourné, entre autres, le code de gestion des aires protégées, le statut général des fonctionnaires, le contingentement pour les concours de recrutement dans la Fonction Publique et le régime spécial pour les grands investissements dans le secteur minier malagasy. En outre, l'élection des deux membres de la HCC par le sénat sera aussi à l'ordre du jour de la session extraordinaire de la Chambre haute. Par contre, au cours de leur session ordinaire, les sénateurs ont adopté la loi 2002-01, portant création du Fonds national de l'électricité.

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L’Express de Madagascar 01/08/02

Ravalomanana rappelle l'importance de la lutte anti - corruption devant le Conseil supérieur de la magistrature
Présidant, mercredi, la cérémonie d'ouverture de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), le chef de l'Etat a, une fois de plus, insisté sur l'importance de la lutte contre la corruption, tout en soulignant que la bonne gouvernance et le respect de l'état de droit devraient se réfléter à travers le fonctionnement de la justice. Une justice à l'endroit de laquelle il a, du reste, promis de garantir l'indépendance totale, mais dont il suivra "de très près" l'exercice. En tant que président du Conseil supérieur de la magistrature. La réunion, qui s'était tenue dans les locaux du ministère, à Faravohitra, a vu la participation d'éminents juristes du corps de la magistrature et de deux experts américains, Kurt Schmoke et Matthew Scheffer. Au-delà de l'examen des voies et moyens qui permettraient de mieux coordonner les actions judiciaires et juridictionnelles, l'ordre du jour a également porté sur l'élection des deux magistrats qui vont siéger au sein de la future Haute cour constitutionnelle (Hcc) pour le compte du conseil, et dont la mise en place sera effective après la désignation des autres membres qui seront respectivement proposés par le Sénat et ceux du quota personnel du Président de la République.
Plus ou moins en veilleuse pendant un certain temps, le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) reprend du service. Une reprise qui a plutôt démarré en trombe, puisque sa première réunion tenue hier, dans les locaux du ministère de la Justice à Faravohitra, a été présidée par le chef de la magistrature suprême lui-même, en l'occurrence le Président de la République Marc Ravalomanana.
Cette cérémonie a été une nouvelle occasion pour le chef de l'Etat de rappeler que la bonne gouvernance et le respect de l'Etat de droit doivent se réfléter à travers le fonctionnement de la justice. Mais Marc Ravalomanana, après avoir "promis" de tout faire pour une véritable indépendance de la Justice, a également insisté sur le renforcement des actions de lutte contre la corruption. Une insistance à laquelle la ministre de la Justice, Alice Rajaonah a répondu positivement en annonçant qu'elle fait également sienne, ce programme, et qu'elle s'efforcera de veiller sur les agissements de tous ses agents, y compris les magistrats dont la renommée a été quelque peu ternie, à un certain moment, en raison des agissements de certains d'entre eux. Prenant acte de cette "promesse" de son ministre, le Président de la République précise toutefois que c'est à travers les résultats qu'on en jugera, "car nous seront tous jugés par nos actes et par l'histoire…"
On note que cette réunion du Csm a vu la participation d'éminents juristes nationaux mais aussi internationaux dont particulièrement Kurt Schmoke (Conseiller juridique spécial du chef de l'Etat) et Matthew Scheffer, ce dernier étant un expert en finances.
4 MEMBRES À LA HCC
Mais l'ordre du jour principal de cette réunion du Csm, outre l'examen des moyens qui permettront de mieux coordonner les actions judiciaires et juridictionnelles, a porté sur la désignation des deux magistrats qui vont siéger au sein de la Haute cour constitutionnelle (Hcc) pour le compte du corps de la magistrature. Ont été ainsi élus à la majorité des participants et votants, Bakoly Rachelle Razoarivelo épouse Rahalison et Auguste Andriamanandraibe. Avec cette élection, la nouvelle Hcc compte déjà en principe quatre membres dont les deux premiers sont ceux qui ont été désignés par l'Assemblée nationale, mais il reste en principe, la nomination des autres magistrats qui seront respectivement proposés par le Sénat et le Président de la République pour que l'équipe soit complète. En attendant, il est peut-être utile de rappeler ici, quelques dispositions constitutionnelles relatives au Conseil supérieur de la magistrature. On citera notamment:
- Article 98: "Le Président de la République est garant de l'indépendance de la justice. A cet effet, il est assisté par un Conseil supérieur de la magistrature dont il est le président. Le ministre chargé de la Justice en est le vice-président".
- Article 100: "Les magistrats du siège sont inamovibles. Ils occupent les postes dont ils sont titulaires en raison de leur grade. Ils ne peuvent recevoir, sans leur consentement, aucune affectation nouvelle sauf nécessité de service dûment constatée par le Conseil supérieur de la magistrature".
- Article 103: "Il est créé trois organes destinés à contribuer chacun en son domaine, à assurer un bon fonctionnement de la justice.
Un Conseil supérieur de la magistrature, organe de sauvegarde et de sanction, chargé de veiller notamment au respect des dispositions du statut de la magistrature; une Inspection générale de la justice, organe d'investigation chargé notamment de contrôler le respect des règles déontologiques par les magistrats et le personnel de la justice; un Conseil national de la justice, organe de réflexion et de proposition appelé à faire des recommandations pour une meilleure administration de la justice, notamment en ce qui concerne les mesures d'ordre législatif ou réglementaire relatives aux juridictions, aux magistrats et aux auxiliaires de la Justice".
Recueillis par:
Miadana Andriamaro 

Vacances reportées pour les sénateurs convoqués prochainement en session extraordinaire
Le Sénat a clôturé officiellement, mercredi en fin de matinée, sa première session ordinaire de l'année, mais les sénateurs devront reporter leur départ en vacances, le président Guy Rajemison Rakotomaharo ayant annoncé la tenue prochaine d'une session extraordinaire. Une demande en ce sens a, d'ores et déjà, été introduite auprès du chef de l'Etat, en raison, principalement, du nombre de projets de loi encore en instance. En effet, "compte tenu des événements" - M. Rajemison Rakotomaharo n'a pas manqué de le souligner dans son allocution de clôture -, le bilan de la production législative est plutôt mince : une seule loi votée, en tout et pour tout, le 18 juillet, relative à la création du Fonds national de l'électricité (Fne). L'examen de cinq autres projets de loi transmis par l'Assemblée nationale - code de gestion des aires protégées, statut général des fonctionnaires, contingentement pour les concours de recrutement dans la Fonction publique, contrat de société et société civile, régime spécial des grands investissements dans le secteur minier - n'a pu être poursuivi, faute de temps, mais surtout "faute de sérénité". Parmi ceux-ci, seul le texte relatif aux grands investissements dans le secteur minier a été cité pour figurer à l'ordre du jour de la prochaine session extraordinaire, son examen en commission étant parvenu à un stade suffisamment avancé. Une session qui devrait également permettre aux sénateurs de procéder à l'élection de leurs deux représentants au sein de la future Haute cour constitutionnelle, et d'amender un certain nombre de dispositions du règlement intérieur du Sénat.
Au bout du compte, l'Histoire retiendra essentiellement de cette première session ordinaire qui s'achève deux événements : la tenue (inhabituelle) d'une session extraordinaire à Mahajanga - suivie, dans la foulée, de l'ouverture officielle de la session ordinaire -, début mai, et le renouvellement des membres du bureau permanent, voilà un peu plus d'une semaine, à la suite de la nomination de 30 nouveaux sénateurs par le président Marc Ravalomanana. Deux occurrences qui se situent à quelques mois d'intervalle, mais qui traduisent bien le côté peu… ordinaire de cette session ordinaire. La session de Mahajanga, en pleine période de crise, devait présider à la naissance de la "Confédération des Provinces indépendantes" - censée réunir les provinces côtières, "opposées" à celle d'Antananarivo -, pour contester l'investiture de Marc Ravalomanana. Une semaine avant que cette première session ordinaire ne s'achève, le bureau est renouvelé et la présidence change de titulaire, "sous le signe du consensus et de la concorde recouvrés". Pour le nouveau président, il s'agira, désormais, de faire en sorte de "mettre sous l'éteignoir ce qui oppose, pour consolider ce qui unit". Bref, la "parenthèse" est fermée en ce qui concerne la Chambre haute du Parlement.

Alain Andriamiandravola

Banque mondiale
À l'issue de la "Conférence des Amis de Madagascar" qui s'est tenue à Paris le 26 juillet dernier, les bailleurs de fonds internationaux (17 pays et 19 organisations participants) ont convenu d'accorder à Madagascar, deux milliards trois cent millions de dollars (2,3 milliards de dollars) consentis sur 4 ans, afin de réaliser le redressement économique du pays.
Si auparavant, on ne disposait que peu d'informations sur la nature et l'origine de ces allocations - hormis les150 et 100 millions de dollars apportés respectivement par la France et les États-Unis - , aujourd'hui, un pan du voile sur cette question est susceptible d'être levé.
Effectivement, on apprend que la Banque mondiale reste toujours l'un des principaux bailleurs de fonds du pays. Cela tient du fait que cette institution financière de Bretton Woods n'a pas annulé un seul des projets qu'elle finance à Madagascar. Dans ce contexte, le portefeuille total de la Banque à Madagascar, actuellement évalué à 815 millions de dollars pour 19 projets (Fid, Seecaline, Cresan, Cresed...) est maintenu dans son intégralité. Sur ces 815 millions de dollars du portefeuille existant, 500 millions devront être décaissés le plus tôt possible car ils touchent les couches les plus démunies de la population. Certains de ces projets arrivent à leur fin, d'autres ont été suspendus pendant la grève.
Dans cette logique, on peut penser que le montant du portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar a été comptablisé dans les 2,3 milliards de dollars obtenus. Mais quoi qu'il en soit, cela ne minimiserait en rien de la prouesse de la délégation malgache qui s'est déplacée à Paris, pour obtenir ces fonds, car la décision des bailleurs de fonds de poursuivre tous les projets en cours marque leur confiance envers le programme de redressement qui a été exposé par le Premier ministre. D'autant plus que, de source informée, d'autres grands projets de la Banque mondiale viendront prochainement renforcer ceux déjà en cours.
:
Ranaivo Lala Honoré 

Banque mondiale - Madagascar
Une délégation de la Banque mondiale conduite par Irène Xenakis qui vient du siège de Washington, a rencontré hier, le ministre de l'Economie et de la planification, Benjamin Andriamparany Radavidson, à son bureau à Anosy.
Les deux parties ont évoqué le contexte dans lequel les projets financés par la Banque devraient évoluer compte tenu de la situation exceptionnelle qui prévaut. Selon le ministre, la Banque mondiale a réaffirmé sa volonté et sa disponibilité à accompagner le gouvernement dans ses efforts de redressement économique. La partie malgache, soutient le ministre de l'Economie et de la planification - est prête à assumer les responsabilités qui lui incombent.
Dès aujourd'hui, les coordonnateurs des projets des ministères se réuniront pour avoir une idée précise sur chaque dossier. Tout un programme.
:
Eric Ranjalahy

Redressement économique et social
Si la délégation malgache a pu obtenir des résultats conséquents dans sa rencontre avec les bailleurs de fonds internationaux dans le cadre de la "Conférence des Amis de Madagascar", on peut croire qu'elle avait de bons arguments pour les convaincre. Au cours de cette rencontre, les autorités malgaches ont explicitement confirmé leur ferme volonté de faire de la lutte contre la pauvreté la première de leurs priorités dans le cadre du redressement et en vue de la mise en place d'une stratégie de développement rapide du pays.
Cette stratégie est articulée autour de deux points:
- la recherche d'une croissance économique (voulue) rapide et (souhaitée) durable. L'ambition est que les produits de cette croissance soient mieux gérés et répartis au bénéfice du plus grand nombre de la population malgache,
- l'établissement d'une relation étroite et d'une concordance entre la démocratie et la bonne gouvernance que ce soit au niveau des mesures à prendre, des méthodes à appliquer que des résultats escomptés.
Le plan de redressement tient compte des besoins urgents et vitaux du pays et du peuple malgache aussi bien en terme de réhabilitation qu'en terme de développement dans le court et le moyen termes. Quand à la notion de bonne gouvernance, c'est un concept qui s'apprécie aussi par rapport à des résultats escomptés et compte tenu des réalités du pays dans lequel il sera appliqué.
Recueillis par:
Ranaivo Lala Honoré

 Fonds spéciaux - Ce qu'il faut savoir
En effet, bon nombre de lecteurs nous ont fait part de leur souhait d'en savoir davantage sur ce financement spécial dont les bénéficiaires privilégiés sont le Président de la République et accessoirement le Premier ministre. Pour essayer de satisfaire ces nombreuses demandes qui nous ont été adressées, nous avons approché un spécialiste des finances publiques qui a bien voulu nous en parler hier. Notre interlocuteur a toutefois souhaité garder l'anonymat. Voici les points saillants de ses explications.
Ainsi, les fonds spéciaux sont ce qu'il convient d'appeler communément "caisse noire" à la disposition exclusive du chef de l'Etat et de celui du gouvernement. Pour éviter des abus, ces fonds sont déterminés et programmés dans le budget général de l'année qui est voté par l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi de finances chaque année. Pour ce qui est de l'année 2001, le montant autorisé a été de l'ordre de 2 milliards Fmg contre environ 3 milliards Fmg en 2002.
La procédure de déblocage est la suivante: après une vérification de conformité et d'existence de crédits, effectuée scrupuleusement et techniquement par les services de la direction du budget, dont le visa du directeur est obligatoirement requis et apposé sur la "requisition de paiement", hiérarchiquement visé par le directeur général de la programmation budgétaire (Dgpb) et présenté pour signature au ministre du Budget qui vérifie à son tour le visa pour paiement préalablement apposé et expressément paraphé pour approbation par le secrétaire général.
En cas d'existence de crédits, le Trésor public, sous la tutelle hiérarchique du ministère des Finances, se limite à vérifier l'existence et la légalité de crédits et décaisse les fonds, seulement si la trésorerie le permet. Le Trésor public est seul juge de l'opportunité d'un tel déblocage de fonds face à d'autres priorités telles que le règlement des factures de la Jirama, ou des honoraires dus à Bivac-Véritas dont les arriérés sont pourtant très importants…
En cas de dépassement des crédits et clairement indiqués aux "hauts dignitaires de l'Etat bénéficiaires", d'ordre de ces autorités supérieures pour des raisons, certainement de "secret d'Etat", des requisitions de paiement sont émises et visées de la même façon que précédemment… à charge de les régulariser, soit dans la prochaine loi de finances, soit dans loi de finances rectificative, soit par de simples procédures de transferts internes de crédits, toujours sous le contrôle des techniciens sus-visés. En attendant leur régularisation, les dépassements sont pris en charge par le Trésor public qui les comptabilise sous sa responsabilité dans un compte dénommé "compte d'attente".
On pense que ces explications devraient éclaircir un peu les pensées des uns et des autres.
Recueillis par:
Miadana Andriamaro

 Air de la conjoncture
Spectacle surprenant hier en fin d'après-midi à Andohalo. Du siège archiépiscopal catholique, une délégation de "Karana" a été aperçue sortant visiblement d'une rencontre avec le cardinal-archevêque d'Antananarivo, Armand Gaétan Razafindratandra, une sommité du Ffkm -Conseil chrétien des églises de Madagascar- dont le rôle a été déterminant dans l'accession du président Ravalomanana au pouvoir. Malgré la discrétion de la délégation, l'on a pu savoir qu'ele serait issue de la communauté musulmane "karana" sunnite et ismaéli "venue en viste de courtoisie, pour évoquer les voies et moyens pour ces communautés d'entrer en collaboration avec le Ffkm dans l'entreprise commune de la reconstruction nationale". Se présentant (sèchement) sous le nom de Karim, un membre de la délégation n'a pas voulu confirmer ni infirmer si la question des "difficultés" -calomnies, harcèlements et exactions- rapportées comme subies par les différentes communautés "Karana" musulmanes dans les provinces avait été évoquée. "Figurent parmi notre délégation, des hommes de religion. La rencontre a été placée sous le sceau de l'ethique religieuse. Quelles que soient les religions, les mêmes règles d'éthique comme l'amour du prochain sont les mêmes. Si vous voulez faire allusion à l'action politique, sachez que nous aussi, nous avons participé au changement, ayant aspiré comme tout un chacun à un meilleur vouloir vivre ensemble, dans un pays qui est aussi notre terre natale". La présence de majungais parmi la délégation rappelle des cas comme ceux de MM. Amin Joussa et Ramahafaly Razafimaharo, dont l'arrestation intervenue dans des circonstances dramatiques, continue d'interpeller.:

Mamy Nohatrarivo 

Inforoutes
Soucieuse de vulgariser les nouvelles technologies de l’information et de la communication, une association s’est lancée dans l’exploitation des nombreuses possibilités qu’offre l’inforoute et met à disposition du public aussi bien du milieu estudiantin que professionnel, des outils qui lui permettront de recueillir toutes les informations dont il a besoin en matière de formation, dans le domaine des recherches, ludique et autres. Les jeunes sont particulièrement favorisés nous signale une responsable puisque leur cotisation semestrielle ne s’élève qu’à 25 000 Fmg, un bon rapport comparé à celle des professionnels (60 000 Fmg). Dans les deux cas cependant, le frais de connexion est correct en ce sens que les membres ne paient que 300 Fmg la minute. En partenariat avec le Programme d’accès aux inforoutes pour la jeunesse, affilié à l’Institut francophone des nouvelles technologies de l’information et de la formation qui, lui-même est sous le patronage de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, l’Association pour le développement de Fianarantsoa (Adf) a créé son propre club Internet qui fonctionne les jours ouvrables et le samedi matin. Installé à Isaha depuis le mois de janvier, le club reçoit quelque 176 membres qui viennent régulièrement. Une dizaine de Pc composent le parc informatique. D’après toujours la responsable qui nous recevait hier, les frais de communication de Telma avoisinent le million de francs par poste mensuels, or les cotisations et les frais de connexion sont loin de couvrir la facture de Telma. Seconde activité de l’Adf, la formation en bureautique. Une fois de plus, les jeunes et les étudiants bénéficient d’une réduction par rapport aux professionnels. 4 techniciens formateurs assurent la surveillance des internautes le matin et la formation en bureautique l’après-midi. : Victor Otonia 

 

 

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