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29 juin 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 29 juin 2002

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Les infos du jour

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Nosintsika antananarivo , zoma 28 jona 02

Manahoana daholo indray , 

Un autre sabotage (le 2è du genre en moins d' une semaine ) a été opéré sur Andekaleka (complexe hydroélectrique) , dans la nuit de mercredi soir 26 juin : de nombreux quartiers de Tana ont été again sans lumière toute la journée d'hier jeudi jusqu'à hier soir 18h30 ( sans accès possible au NET ) . Ensuite ce matin , de nouveau , rupture de lumière jusqu'au milieu de l'après-midi pour revenir de manière durable (nous l'espérons ) . 
Selon un Ingénieur de la JIRAMA , ce qui est inquiétant quand on subit ce genre d'incident est la disponibilité des pièces (grosses ou petites ) endommagées indispensables à la réparation , car elles ne sont pas forcément disponibles ici au pays . 

Nous revoici de nouveau pour les nouvelles . 

Sources : JP de RNM (19h) , JT en français de MBS( 21h) , MIDI d'aujourd'hui 
NB : Apparemment même les quotidiens n'ont pu paraitre hier avec la rupture d'électricité 


NOUVELLES DES PROVINCES ET DE TANA 

ANTSIRANANA: exactions , vexations et actes de barbarie continuelles par le sanguinaire COUTITI . Le milieu universitaire est ciblé , là où il y a des étudiants originaires des 4 coins de l'île . Aux portes de la ville , les Forces Armées étudient la stratégie à appliquer pour s'emparer de la ville , en tenant compte des otages (sambobelona) détenus par les rebelles . 

AMBANJA : le PDS rassure les Fonctionnaires qu'ils seront payés bientôt . 

MAHAJANGA : Le PDS Pierre TSIRANANA a réuni ses proches collaborateurs pour les mettre en garde contre tout acte de corruption (kolikoly) qu'ils seraient tentés de commettre . "Nous sommes des modèles pour la population que nous ne devons pas tromper . Je vous préviens donc . Par ailleurs , je ne veux pas entendre parler d'intervention pour toutes les turpitudes qui seraient faites : celui qui sera arrêté pour tel ou tel délit sera coffré à Tana à la DGIDIE ou à la Brigade CRiminelle et n'a pas à me demander une intervention quelle qu'elle soit . "

TANA : Compte tenu du sabotage relatif aux pylones électriques , à la circulation potentielle des mercenaires étrangers sur le territoire , le PDS de Tana a mis en place des nouvelles mesures de sécurité pour lesquelles il demande le concours de toutes les forces de sécurité et de la population avec les Andrimasompokonolona (comités de vigilance par quartier ) 

NOUVELLES SUR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Avant- hier , à l'occasion de la fête de l'Indépendance , le Président Français Jacques CHIRAC a adressé une lettre de félicitations au peuple malgache , envoyée ...au Ministère des Affaires Etrangères Malgache . (cf point de presse du Quai d'Orsay le 26/06 dernier) 
Hier : Sa Majesté Aki HITO , Empereur du JAPON et Son Excellence le Gouverneur Général d' AUSTRALIE ont adressé (séparément bien sûr) une lettre de félicitations au Président de la République de Madagascar et au peuple malgache à l'occasion de la Fête de l'INdépendance de Madagascar . 


USA : le Secretary of State Colin POWELL a débloqué les avoirs extérieurs de Madagascar détenus à la FED , en ayant signé tous les documents indispensables pour cela hier . 

FMI (Fonds Monétaire International) : le RESREP du FMI en poste à Madagascar Gregory DAHL a rendu visite au nouveau Ministre de l'Economie et du Plan ANDRIAMPARANY . Interviewé sur la teneur de l'entrevue , ce dernier a déclaré qu'ils ont beaucoup rediscuté de la relance de l'économie malgache , dans le cadre d'une redéfinition de la mission de son département (son ministère ) . Ils ont ainsi fait le tour d'horizon sur la situation économique de Madagascar et les priorités qui s'imposent .Pour le Ministre , il importe que des données économiques ( atontan'isa ) fiables soient établies , sur la base desquelles il sera possible de constater les problèmes et d'y apporter les mesures et actions correctives indispensables , notamment en directions des provinces . 
Le Ministre a tenu à souligner à la presse le rôle incontournable du FMI dans le concert des bailleurs de fonds multi et même bilatéraux . "Si vous ne vous entendez pas avec le FMI, la situation serait un peu difficile . Raha tsy mifanaraka amin'ny FMI ianao , dia ho sarotra ihany " . L'amélioration des relations avec le FMI a aussi été discutée . " Ilainjareo fantarina ny cadrage macroéconomique ntsika. Le FMI a demandé le cadrage macroéconomique établi pour notre pays dasn la situation actuelle . "

Manifestation aujourd'hui devant l'Ambassade de France par les 2 Associations AVANA New Madagascar et AVANA Fahamarinana
AVANA New Madagascar : "La France premier partenaire économique de Madagascar s'est permis de s'absenter au défilé militaire au Stade de Mahamasina (...) . AVANA New Madagascar interpelle l'Ambassadeur de France et la France pour avoir commandité les 12 mercenaires déroutés à Dar es Salaam . L'Association rend aussi hommage aux réservistes ". La Vice-Présidente Patricia CROMBECQUE qualifie l'attitude actuelle de la France de "masochiste qui se trouve finalement dans la situation de l'arroseur arrosé . "
Dans la droite ligne de cette opinion , un français "zanatany" ( étranger né ou implanté depuis des générations) écrit dans TRIBUNE today pour exprimer sa honte et celle de nombreux français et ressortissants de nationalité française devant l'absence de la France au défilé du 26 juin 2002 . Il conclut sa lettre comme suit :" Aussi je pense , vis-à-vis du Président MR , de son Gouvernement et de tout le peuple malgache , il serait judicieux que nous, Français et ressortissants , Français résidents dans ce magnifique pays d' accueil, nous boycottions les cérémonies du 14 juillet où nous aimions nous rendre , que ce soit à la résidence de France à Ivandry , ou dans tous les Consulats de la Grande Ile . "

Voilà pour aujourd'hui , see you later alligators , ...chante Frank ZAPPA , 
Faraniaina PIERRE BERNARD


AFP | 28.06.02 | 17h15
L'abbé Pierre demande à Paris de reconnaître le président élu Ravalomanana
L'abbé Pierre, fondateur de la Communauté Emmaüs, demande à la France dereconnaître le président élu de Madagascar, Marc Ravalomanana et de condamner les "actes terroristes commis par l'ancien régime", dans un communiqué reçu vendredi. "La guerre civile peut être arrêtée vite si la France s'engage du côté du peuple malgache qui a légitimement exprimé son désir de changement social et politique pour combattre plus vite la pauvreté et la corruption dans le pays", indique ce texte signé
également par le Père Pedro, prêtre missionnaire fondateur de l'association Akamasoa à Madagascar. "Une telle reconnaissance de la part de la France ne ferait que grandir son honneur et encourager le
peuple malgache abandonné, à continuer la lutte pour le développement et la dignité", soulignent les auteurs. Marc Ravalomanana, maire d'Antananarivo, avait été proclamé le 29 avril vainqueur de cette
élection, dès le premier tour, avec 51,46% des voix contre 35,90% au président sortant Didier Ratsiraka. Il avait été officiellement proclamé président de Madagascar le 29 avril. Son rival, M. Ratsiraka, refuse toutefois de reconnaître sa légitimité et se considère toujours comme le président de Madagascar. Il a transporté "son" gouvernement à Toamasina, région qui est aujourd'hui le théâtre de nombreuses exactions, condamnées vendredi par la France. Paris, contrairement à Washington,
refuse pour le moment de reconnaître le président élu Ravalomanana en insistant sur une "réconciliation nationale" qu'elle juge indispensable pour préserver les chances de la paix à Madagascar.

AFP | 28.06.02 | 17h07
La France lance un signal aux deux "présidents" malgaches
La France a adressé vendredi un signal aux deux "présidents" rivaux de Madagascar, lançant un avertissement au sortant, Didier Ratsiraka, et tendant la main à l'élu, Marc Ravalomanana. Le Quai d'Orsay, soupçonné à Antananarivo de favoriser Didier Ratsiraka, a fermement condamné vendredi la "violence", les "sabotages", et les exactions commises dans les régions encore sous contrôle du président sortant. La France condamne "le recours à la violence et aux actes de sabotage", en
particulier celui qui a détruit jeudi un second pylône électrique, privant la moitié de la capitale malgache d'énergie, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, François Rivasseau.
"La France condamne aussi avec la plus grande fermeté les exactions commises actuellement dans la province de Tamatave et autour de Diego-Suarez", a-t-il ajouté. Antsiranana, l'ex-Diego Suarez (nord), est l'un des deux derniers bastions de M. Ratsiraka avec Toamasina, ex-Tamatave, sur la côte est. Voila pour l'avertissement à l'encontre de celui qui vaut à la France d'être régulièrement accusée de parti pris
depuis le début d'une crise ouverte après l'élection présidentielle du 16 décembre 2001. Marc Ravalomanana, maire d'Antananarivo, avait été proclamé officiellement président de Madagascar le 29 avril après sa victoire dès le premier tour, avec 51,46% des voix contre 35,90% à M. Ratsiraka. Ce dernier refuse toutefois de reconnaître sa légitimité et se considère toujours comme le président. Il a transporté "son" gouvernement à Toamasina. Paris, contrairement à Washington, refuse pour le moment de reconnaître le président élu Ravalomanana en insistant sur une "réconciliation nationale" qu'elle juge indispensable pour préserver les chances de la paix à Madagascar. La France craint qu'un "lâchage"
brutal de Ratsiraka ne pousse au désespoir et donc aux pires exactions ses partisans dans la "Grande île". Elle veut aussi visiblement éviter un échec retentissant à Ratsiraka qui entretient des liens importants avec l'ancienne puissance coloniale, à la différence de Ravalomanana perçu à Paris comme "l'homme des Américains". Le Quai d'Orsay a rappelé vendredi que le gouvernement malgache, nommé par M. Ravalomanana, n'était pas celui de cette nécessaire "réconciliation nationale". Mais Paris n'en a pas moins tendu la main au président élu en soulignant, à l'occasion d'un coup de téléphone jeudi du chef de la diplomatie Dominique de Villepin, qu'il lui suffirait d'enclencher un processus pour que les choses s'améliorent considérablement. "Dès lors que le processus de réconciliation s'engage, la France débloquera les avoirs officiels de ce pays ainsi que le reste de son aide économique, et le ministre (M. de Villepin) se rendra à Madagascar", a redit vendredi M. Rivasseau, en précisant que c'était le message adressé la veille par M. de Villepin. Il manque encore quelques gestes côté malgache mais une annonce serait utile, a-t-on laissé entendre de source diplomatique française. Paris cherche visiblement une porte de sortie alors que le président sortant Ratsiraka est de plus en plus isolé. L'avance de l'armée de M. Ravalomanana vers Antsiranana a certes stagné jeudi. Le gros de ses troupes est depuis plusieurs jours à Ambilobe, à 135 km au sud de l'objectif, mais des éléments précurseurs avaient pu s'en approcher mercredi à quelques dizaines de km, selon son état-major et des témoins.


Midi de Madagascar - 29/06/2002

Arrivée imminente des troupes légalistes à Antsiranana ! 
L'entrée dans la ville d'Antsiranana est prévue pour ce week-end, estime-t-on de sources concordantes. Dans le milieu militaire, on affirme que l'armée légaliste, a semé, hier, la débandade dans les rangs des rebelles, dès les premiers affrontements. Les troupes légalistes venant du sud et les milices en provenance d'Antsiranana ont commencé, en effet, à s'affronter à Ambilomagodra, à quelque 30 km au nord d'Ambilobe, c'est-à-dire à environ 70 km au sud d'Antsiranana depuis trois jours. 
lvs 
Les combats se sont poursuivis, hier, avec cependant de nouvelles donnes, puisqu'un avion de la Sonavam aurait approvisionné en armes le camp des rebelles le 25 juin dernier. Il s'agit, selon notre source, d'armes très sophistiquées, notamment des canons de dernier cri. Selon cette source, 2 camions de milices provenant du camp de la 2è Rfi ont été mobilisés, hier, pour transporter une quarantaine d'éléments du lieutenant-colonel Coutiti à Ambilomagodra.
Vulgaires détrousseurs 
Concernant les otages, dont le nombre oscille de 71 à 76 selon les sources, la plupart ont déjà été relâchés, affirme un aumônier, et seuls 13 sont encore retenus au camp militaire de la 2è Rfi. Ces otages auraient été relâchés en échange de sommes d'argent conséquentes, se chiffrant par millions. " Les 13 personnes qui sont encore retenues dans le camp sont dans un état lamentable, car non seulement, elles y ont été emmenées de force, mais en plus, personne ne les connaît et elles n'attendent plus rien mais s'attendent à tout de la part des milices, jusqu'à ce que l'on vienne les délivrer moyennant la somme exigée par les milices ", a relaté cette personne. La terreur règne encore dans la ville d'Antsiranana, car les " barbots ", les éléments recrutés par l'ancien gouverneur et Coutiti, ne cessent de s'adonner à des rackets, rapportent plusieurs témoins dont des victimes de ces actes de brigandage, perpétrés par des milices qui n'hésitent pas à se transformer en vulgaires détrousseurs…
Position ambiguë
L'information selon laquelle des étudiants auraient été abattus n'a pas été confirmée. Selon le président de l'Union Nationale des Etudiants et Scolaires, qui est entré en contact avec son représentant à Antsiranana, les étudiants ont reçu des menaces mais aucun n'a encore été abattu. Seul un étudiant comorien a été touché par un coup de feu des milices, mais sans conséquence grave, alors que ces derniers faisaient leur ronde avant-hier. Cependant, les étudiants ont décidé de se tenir sur le qui-vive, par mesure de sécurité et les cours ont été suspendus par le Recteur jusqu'à nouvel ordre. Du côté de l'ancien gouverneur, il aurait annoncé à la radio qu'il ne se battrait pas, alors que les " barbots " continuent à être enrôlés, avec à l'appui une promesse de prime de recrutement de 3 millions par personne, dont une avance de 250 à 500.000 fmg et un fusil, au moment de l'engagement. Selon pourtant l'Afp, il aurait déclaré que s'il se rendait, il serait tué, en réponse à une lettre d'un général de l'Armée légaliste lui demandant de dissoudre le gouvernorat et aux militaires de rendre leurs armes et de rejoindre les casernes. Bref, une position ambiguë qui tranche avec son jusqu'au boutisme. Un peu plus loin au sud, le PDS d'Antsiranana, Jaosoa Jean Pascal, a visité la ville d'Ambanja, déjà acquise au pouvoir central, afin de sensibiliser la population sur la nécessité et l'efficacité des " andrimasom-pokonolona ". Ce dernier sera-t-il ce week-end accueilli à Antsiranana ? C'est en tout cas le souhait de la population et de tous ceux qui sont fatigués des exactions du gouverneur sortant et de Coutiti et ses rebelles. 

GOUVERNEMENT
Pierrot Rajaonarivelo " soutenu " par des Français ?
La dernière visite en France et en Allemagne effectuée par le " bras droit " du président Ravalomanana, en la personne de celui qui assure actuellement la direction de la mairie de la capitale, Guy Rajemison Rakotomaharo, a permis de connaître la position de certains conseillers au ministère français des Affaires Etrangères. Beaucoup de sources sur certains sites internet indiquent, en effet, que ces derniers seraient favorables à l'intégration du secrétaire national de l'Arema, Pierrot Rajaonarivelo, dans le gouvernement actuel. 
rvf 
Voici un extrait lu sur www.tiako-i-madagasikara.org : " L'entretien qu'a eu Guy Rajemison au Quai d'Orsay le 24 juin, juste avant de s'envoler vers Antananarivo, est resté dans les limites de la courtoisie. C'est à peu près tout ce qu'on peut trouver de positif à cette rencontre. L'atmosphère fut parfois pesante. Les conseillers du Ministère des affaires étrangères français ont fait comprendre qu'ils désiraient l'intégration d'éléments de l'Arema dans le gouvernement, condition sine qua non pour une reconnaissance par l'Hexagone. Si ce n'est pas de l'ingérence, cela y ressemble fortement ". L'auteur de l'article, très critique à l'endroit du numéro un de l'Arema, en lui collant une réputation peu flatteuse, souligne que " sa fortune, placée en totalité à l'étranger, en ferait l'un des hommes les plus riches de l'île ". 
Encore floue 
Sur un autre site, www.madagascarmagazine.com on y lit une analyse de Survie, (Survie : " Donner valeur de loi au devoir de sauver les vivants ", 7 avenue du Maine - 75014 Paris), selon laquelle : " A défaut de coprésidence, l'Elysée et le ministre des Affaires Etrangères qui en est issu, Dominique de Villepin, voudraient imposer dans l'exécutif malgache des personnalités ratsirakistes comme l'ancien ministre des Finances, Pierrot Rajaonarivelo, prototype des tares du régime rejeté par les Malgaches. C'est comme si, pour reconnaître le gouvernement Raffarin, Madagascar exigeait un important ministère pour Jean-Marie Le Pen ! ". On ignore si cette position des quelques conseillers du Quai d'Orsay qui avaient reçu Guy Rajemison Rakotomaharo, le 24 juin dernier, traduit celle de la France ou non. Toujours est-il que l'exigence de la France sur ce qui est qualifié de réconciliation nationale non seulement demeure encore floue mais est aussi incompréhensible aux yeux d'une grande partie des Malgaches qui ne sont pas confrontés à une guerre civile, comme on a eu tendance à le faire croire, mais à une vile réaction de quelques mauvais perdants. Quoi qu'il en soit, l'on se pose la question de savoir si elle résoudrait tous les maux. 
Nouvelle configuration
Le régime dirigé par le président de la République étant en phase de se normaliser d'une manière progressive, l'opinion commence tout doucement à songer à la nouvelle configuration du prochain rapport de forces. La logique démocratique veut que l'Arema soit le principal parti qui dirigera l'opposition à Madagascar. Pour bon nombre d'observateurs, Pierrot Rajaonarivelo, connu pour ses ambitions présidentielles, pourrait très bien incarner le chef de cette opposition, puisque l'amiral Ratsiraka a plus que lassé tout le monde. A priori, le secrétaire national de l'Arema serait un candidat potentiel dans cinq ans. Le pouvoir de Ravalomanana ayant besoin d'une opposition crédible dans la logique de la démocratie, Pierrot Rajaonarivelo pourrait être épaulé par ses collègues du Comité de Réconciliation Nationale, comme Albert Zafy, Richard Andriamanjato, Daniel Rajakoba, Imbe Jacob, Charles Ramanantsoa, et les autres qui, comme lui, n'ont jamais franchi le pas de condamner nommément Didier Ratsiraka comme l'auteur des actes de sabotages, de destruction de ponts, de recrutement de mercenaires, et d'obstruction à la circulation des biens et des personnes. 

Toliara :Pipe-line à gas-oil saboté ! 
Après l'investiture du PDS Thierry Raveloson, la vie commence à reprendre son cours normal dans la ville de Toliara. Malgré ce calme apparent, quelques jours seulement après l'installation de ce dernier, une importante cache d'armes a été découverte chez un capitaine retraité, constituées d'une vingtaine de Kalachnikov et de deux lance-roquettes. Ce dernier a été surtout connu pour avoir été l'un des principaux responsables de la garde du barrage de Bevilany. 
Dominique Ramiandrisoa 
Et plus récemment, avant-hier soir, des individus malintentionnés ont saboté le pipe-line à gas-oil qui relie le port à la ville de Toliara, au niveau de Mahavatse. Tout de suite après le méfait, les riverains étaient venus, soit avec des bidons, soit avec des seaux, soit avec des fûts pour s'approvisionner sur le pipe-line endommagé.
Toujours dans le Faritany de Toliara, l'on a procédé, hier, à la mise en place du directeur inter-régional du ministère de l'Education nationale, Mamizafiny Albert. Selon des sources oculaires, on a dû forcer la porte centrale, et cela en présence d'un huissier, car la clé du bureau était restée introuvable. Rappelons que le PDS Thierry Raveloson a procédé, pendant la journée du 26 juin, à une remise de décorations à des personnalités civiles et militaires. 

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La France absente...

..., les Etats-Unis reconnaissent le régime
Un véritable cadeau. C’est ce que les Etats-Unis ont offert hier, journée de la Fête nationale, au peuple malgache, en reconnaissant le régime de Marc Ravalomanana. C’est comme si Madagascar venait d’obtenir une seconde liberté, après 42 ans pourtant de souveraineté. Ce fut une bouffée d’oxygène pour un pays qui se trouve au bord d’une agonie puisque l’acte important pris par le gouvernement américain contribuera beaucoup aux mesures de redressement économique de Madagascar. Au-delà de cette considération humaine et économique, on notera également une signification politique plus précise. 
Val A. et Bodo A. 

Journal de la Réunion - 29/06/2002

Madagascar : Le faux pas diplomatique de Paris inquiète les investisseurs français

L'inquiétude règne chez les acteurs économiques français depuis que la France apparaît comme le seul grand bailleur de fonds à ne pas reconnaître la légitimité du président Ravalomanana.

Une "bourde politique" pour ce patron d'une société informatique employant une trentaine d'employés malgaches. "En quoi une présence française, comme celle de tous les autres pays européens et bailleurs de fonds, valait-elle reconnaissance de M. Ravalomanana comme président?", demande-t-il.
"Cette chaise vide va coûter cher aux intérêts économiques de la France à Madagascar", estime le directeur d'une société d'importation de matériel médical français, l'une des 650 entreprises à capitaux français qui font partie du tissu économique dans tous les secteurs d'activités du pays.
L'enjeu est de taille. La France est le premier bailleur d'aides financières à Madagascar, avec plus de 100 millions d'euros par an et 35% de l'ensemble des aides reçues par le pays. C'est aussi le premier importateur de produits malgaches, avec 200 millions d'euros par an contre 175 millions d'euros d'exportations.
La France compte enfin à Madagascar sa plus importante communauté d'Afrique subsaharienne, avec 26 000 ressortissants immatriculés.
"Madagascar, comme les pays en quête d'émancipation, n'avait pas besoin de ce coup fourré à une période aussi délicate", lance le propriétaire d'une compagnie d'aviation privée, qui réclame que "le scandale soit dénoncé haut et fort".

"Le rêve d ' Amérique est réel"
"Il ne faut pas mélanger les peurs", tempère un enseignant français. "Il n'y aura pas d'agressivité ou de violence physique sur les biens et les personnes", explique-t-il, "mais plus vraisemblablement un sentiment de libération des Malgaches par rapport à une emprise économique française réelle." "Le rêve d'autre chose, et d'Amérique en particulier, est réel chez les générations nouvelles", conclut-il. 
Ces dix dernières années, dans les quelques secteurs nouvellement privatisés, comme les banques, des sociétés françaises ont souvent emporté le morceau.
"Mais toujours par défaut d'intérêt d'autres sociétés étrangères, en particulier américaines", s'empresse de préciser un industriel du secteur agroalimentaire.
Les opérateurs économiques français s'inquiètent d'autant plus que Marc Ravalomanana, avant de devenir président, a construit sa réussite et sa fortune dans l'agroalimentaire, avec son groupe Tiko, en dehors de tout partenariat avec des fournisseurs français.
Il est vrai aussi qu'il a toujours affiché, dans la gestion de son entreprise, une nette préférence pour la culture anglo-saxonne, allemande ou nord-européenne, plutôt que pour les méthodes françaises, soulignent-ils enfin.


Exode à Nosy Be
Mayotte est devenue pour un certain nombre de gens qui s'enfuient de Madagascar en bateau une île de repli ou un passage obligé avant de gagner la Réunion, voire la métropole par avion. Une dizaine de bateaux venant de Nosy Be se sont échoués dans le lagon de Mayotte et leurs occupants ont déclaré avoir été menacés de ne pas pouvoir quitter Madagascar.
Jeudi matin, un catamaran est arrivé à Dzaoudzi (Mayotte) après une traversée de quarante heures depuis Nosy Be. Le skipper français, accompagné de son épouse et de leur bébé, avait embarqué à bord des Suisses, des Italiens et des Anglo-Saxons.
"La situation est calme maintenant depuis que les soldats de Marc Ravalomana ont pris le contrôle de l'île", a raconté le skipper à RFO-Radio-Télé Mayotte. Il a également indiqué que l'activité économique malgache était tombée à zéro. "Il n'y a plus de touristes, les bateaux sont arrêtés, il n'y a plus d'argent pour couper la canne à sucre", a encore raconté le skipper, selon qui des champs de canne à sucre ont été brûlés dans la crainte que des militaires viennent s'y cacher.
Un plaisancier suisse a raconté la mésaventure qui lui est arrivée : "On était au large de Nosy-Komba quand on a été abordés par une coque rapide dont les occupants ont commencé par tirer une rafale en l'air avant de monter sur notre bateau. Tout excités - on voyait qu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool -, ils nous ont demandé où étaient les armes et les mercenaires. Ils en ont profité pour voler un peu de matériel à bord, ont contrôlé nos papiers d'identité et ils sont partis", a déclaré ce rescapé.
Interrogé sur l'identité et le groupe d'appartenance de ses agresseurs, le plaisancier a précisé que ces derniers ne portaient pas d'uniforme : "Ils étaient armés avec des fusils mitrailleurs, mais je pense, d'après ce qu'on dit là-bas à Nosy Be, qu'ils ont embauché des délinquants. Ils ont fait sortir du monde de prison et ils les utilisent dans le camp de Ratsiraka", a-t-il déclaré.
Il a raconté que d'autres personnes avaient été victimes de racket et de pillages. "On y est tous passés. Il y en a qui ont eu la chance de subir cette mésaventure le matin de bonne heure, les agresseurs étant un peu moins excités, mais pour nous, c'était en fin de journée, ils étaient complètement sous l'emprise de l'alcool."

Madagascar : Terreur à Diego Suarez
A Diego-Suarez, une mission de médiation - formée de religieux et de notables - 
n'a pas réussi hier à établir le contact entre l'armée de Marc Ravalomanana et les 
partisans de Didier Ratsiraka. Les radios et journaux malgaches font état depuis plusieurs jours des crimes et des exactions qui se déroulent en ville. Paris y a également fait allusion, sans plus de précision. Craignant que les otages entre les mains des miliciens de Didier Ratsiraka ne soient exécutés, l'armée malgache hésite à intervenir frontalement.

Les contacts entre l'armée de Marc Ravalomanana et les partisans de Didier Ratsiraka assiégés à Diégo-Suarez tournent au "dialogue de sourds", a indiqué hier une mission de médiation - pour l'essentiel des religieux et des notables - qui "tente d'éviter une effusion de sang".
L'armée de M. Ravalomanana hésite à attaquer franchement en raison de la menace pesant sur des dizaines d'otages aux mains des militaires et miliciens ratsirakistes. "Le sort des otages n'est pas évoqué dans la négociation", a la médiation.
Le camp Ravalomanana exige notamment que les autorités ratsirakistes d'Antsiranana reconnaissent le pouvoir du président élu et que leurs militaires et miliciens déposent les armes. Leurs rivaux, qui craignent des représailles, assurent qu'ils "vont se défendre", a résumé le médiateur.
Selon la radio malgache Antsiva, hier, plus de 70 étudiants ont été arrêtés à Diégo-Suarez par les miliciens et les militaires dirigés par le lieutenant-colonel Coutiti. Certaines informations avancent un bilan de huit morts parmi ces étudiants. Coutiti a aussi procédé au recrutement forcé de jeunes étudiants sur le campus universitaire pour grossir les rangs des miliciens. Il leur fournirait des armes.
Des témoins oculaires racontent que plus d'une centaine de personnes ont été arrêtées et prises en otage dans le camp militaire du 2e régiment des forces d'intervention. Parmi eux, il y aurait des séminaristes, des prêtres et des enfants. Selon "Midi-Madagasikara", certains d'entre eux ont été torturés, d'autres libérés moyennant rançon. Toujours selon "Midi", pour chaque individu libéré, les miliciens en prennent un autre en otage

Tous les magasins fermés
En ville, des magasins - appartenant dans la plupart des cas à des Indo-Pakistanais - ont été saccagés par les miliciens, qui ont aussi renforcé la garde de l'aéroport. Les pillages de magasins et de conteneurs sur le port se multiplient chaque nuit, à la faveur du couvre-feu. Depuis deux jours, le grand port est mort durant la journée. Tous les magasins sont fermés et certains rideaux de fer ont même été soudés par leurs propriétaires.
Coutiti et certains notables ratsirakistes rançonnent les opérateurs économiques pour, selon divers témoignages, se constituer un pactole avant de fuir, à bord de vedettes rapides et de bateaux réquisitionnés, prêts à appareiller.
La plupart des originaires des hautes terres et du Sud-est ont préféré abandonner leur domicile pour se réfugier chez des amis. Lundi, 71 jeunes civils, dont deux femmes, avaient été enchaînés sept heures durant aux grilles du gouvernorat par les militaires et miliciens. "Ce sont des mercenaires de Ravalomanana capturés au combat", assurait alors le gouverneur ratsirakiste Jean-Robert Gara. "Ce sont des civils, la plupart des marchands ambulants, maigres et sans treillis militaires, mais tous originaires des hauts plateaux", ont témoigné de nombreux habitants, dont des résidents étrangers. "Ce sont des otages", a confirmé hier le médiateur.
"Je ne sais pas si ce sont des otages, mais leur sort est entre les mains des militaires, pas les miennes, et je ne sais pas ce qu'ils décideront en cas d'attaque", avait déclaré jeudi M. Gara.
"Le gros de nos troupes se trouve encore principalement à Ambilobe, à 137 km au sud", a déclaré hier un officier supérieur de l'état-major de M. Ravalomanana.

Les craintes de Paris
Mais des éléments précurseurs ont pénétré jusqu'à quelques dizaines de kilomètres du grand port. Des témoins contactés au téléphone l'ont confirmé. "Il n'y a guère d'avancée sur le terrain à cause des otages, on ne peut pas foncer comme ça", a souligné l'officier. Selon un général, les forces ratsirakistes "tiennent encore un verrou important" sur la route, à environ 60 km au sud de Diégo.
Sur le plan diplomatique, le porte-parole du Quai d'Orsay François Rivasseau a déclaré hier que "le gouvernement mis en place par Marc Ravalomanana n'est pas encore un gouvernement de réconciliation nationale", élément clé pour Paris d'une reconnaissance et d'une solution à la crise.
"Dès lors que le processus de réconciliation s'engage, la France débloquera les avoirs officiels de ce pays ainsi que le reste de son aide économique, et M. de Villepin se rendra à Madagascar", a dit M. Rivasseau, en précisant que c'était le message adressé jeudi par le chef de la diplomatie française à M. Ravalomana lors d'un entretien téléphonique.
Déplorant ce qui va à l'encontre d'une réconciliation nationale entre Malgaches, la France condamne "le recours à la violence et aux actes de sabotage", en particulier celui qui a détruit jeudi un second pylône électrique, privant la moitié de la capitale malgache d'énergie, a ajouté le porte-parole. "La France condamne aussi avec la plus grande fermeté les exactions commises actuellement dans la province de Tamatave et autour de Diégo-Suarez", a-t-il encore dit.
A mots couverts, Paris craint qu'un "lâchage" brutal de M. Ratsiraka ne pousse au désespoir - et donc aux pires exactions - ses partisans dans la Grande île. Elle veut aussi visiblement éviter un échec retentissant à Didier Ratsiraka qui entretient des liens importants et troubles avec l'ancienne puissance coloniale et certains de ses hommes politiques. M. Ravalomanana est lui perçu à Paris comme "l'homme des Américains". Il manque encore quelques gestes côté malgache, mais une annonce serait utile, a laissé entendre un diplomate français. Paris cherche visiblement une porte de sortie alors que M. Ratsiraka est de plus en plus isolé.

L'abbé Pierre demande à Parisde reconnaître Ravalomanana
L'abbé Pierre a demandé hier à la France de reconnaître Marc Ravalomanana et de condamner les "actes terroristes commis par l'ancien régime". "La guerre civile peut être arrêtée vite si la France s'engage du côté du peuple malgache qui a légitimement exprimé son désir de changement social et politique pour combattre plus vite la pauvreté et la corruption dans le pays", indique le texte signé également par le père Pedro. "Une telle reconnaissance de la part de la France ne ferait que grandir son honneur et encourager le peuple malgache abandonné, à continuer la lutte pour le développement et la dignité", soulignent les auteurs.

 

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