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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 26 juin 2002

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

(patience les extraits se chargent...)

le 26 juin 2002

L'ARF souffle ses 2 bougies...

- à (J-3) Le compteur du site www.rainizafimanga.com a passé la barre des 7200  

- l'arbre généalogique  sur le site a recensé plus de 4500 Rainizafimanga dans le monde.

- En cadeau d'anniversaire LaComm' a sorti sur le site www.rainizafimanga.com un reportage sur un regroupement pilote Rainizafimanga .

 

"L'ARF-REU EN MOUVEMENT"

Aleo very tsikalakalan-karena toy izay very tsikalakalam-pihavananana

 

merci à tous

De nos correspondants à Mada

LES JOURNAUX

AFP | 26.06.02 | 10h02
Les USA reconnaissent le président Ravalomanana

Les Etats-Unis reconnaissent à partir de mercredi le pouvoir du président élu de Madagascar Marc Ravalomanana, a indiqué à l'AFP un responsable de l'ambassade américaine à Antananarivo. "Les Etats-unis ont l'intention dès maintenant de mener normalement les affaires d'Etat avec le gouvernement du président Ravalomanana", a indiqué ce responsable, ayant requis l'anonymat.
Il s'agit du premier pays occidental à reconnaître M. Ravalomanana en tant que président. L'ambassadrice américaine Mme Wanda Nesbitt "assistera à la cérémonie (marquant mercredi le 42ème anniversaire de l'indépendance de
Madagascar) et transmettra dans l'après-midi une lettre du président Bush au président Ravalomanana", a ajouté ce responsable. "Les Etats-Unis vont débloquer les avoirs extérieurs de l'Etat malgache", dont la quasi-totalité se trouve à la réserve fédérale américaine, selon ce responsable.

AFP | 26.06.02 | 10h11
URGENT Les principaux bailleurs de fonds présents sauf la France

Les principaux bailleurs de fonds de Madagascar sont représentés par le numéro un de leur représentation diplomatique à la cérémonie commémorant mercredi l'indépendance de Madagascar, à l'exception de la France qui n'a
aucun représentant, a constaté l'AFP

 

AFP | 26.06.02 | 17h06
Ratsiraka, de plus en plus isolé, cherche une "sortie honorable" (PAPIER

Le président sortant malgache, Didier Ratsiraka, de plus en plus isolé avantmême que Washington ne reconnaisse officiellement, mercredi, son rival, Marc Ravalomanana, cherche une "sortie honorable", selon un de ses collaborateurs. "Il est revenu chercher une porte de sortie honorable, il veut se placer dans la même posture que De Gaulle en 1968", assure cette
source. M. Ratsiraka continue d'appeler à un référendum entre deux projets constitutionnels, pour le départager de M. Ravalomanana. Le président élu refuse catégoriquement, accusant désormais M. Ratsiraka d'avoir perpétré des
"crimes contre le peuple malgache" et réclamant qu'il soit traduit devant la future Cour Pénale Internationale (CPI). Auparavant, il avait proposé une amnistie à M. Ratsiraka et sa famille. "Cela a provoqué la fureur de
l'amiral", assure un observateur étranger. M. Ratsiraka est obsédé par la trace qu'il laissera dans l'Histoire de son pays, et n'a de cesse de citer la mini-biographie à son nom dans le dictionnaire français. "Il est allergique à la simple idée d'être mis dehors et remplacé par celui qu'il
qualifie de +paysan illettré et roi du yaourt+", assure un habitué de l'ancien palais présidentiel. M. Ratsiraka est revenu dimanche à Toamasina,
surprenant à peu près autant son entourage que lorsqu'il avait précipitamment quitté la ville dix jours plus tôt, en catimini, à destination de Paris. Ce départ avait sonné l'hallali dans son camp,
précipitant les défections. "Les rats quittent le navire de l'amiral Didier Ratsiraka", a estimé un des proches de M. Ratsiraka, et ils avaient, selon
lui, commencé à l'abandonner avant même que les Etats-Unis ne reconnaissent officiellement M.Ravalomanana. M. Ravalomanana a reçu en outre la reconnaissance officieuse des principaux pays ou organismes bailleurs de fonds, représentés à ses côtés à la fête nationale de l'indépendance de Madagascar, à l'exception remarquée de la France. "T'es encore là ?", se
lancent chaque matin les "ministres", conseillers et proches de M. Ratsiraka dans leur quartier général, deux grands hôtels de Toamasina, l'ex-Tamatave, sur la côte est, grand port et fief historique du président sortant, s'amuse
un habitué des lieux. C'est là qu'a élu domicile ce qui reste de l'ancien gouvernement de M. Ratsiraka, déménagé de force fin février d'Antananarivo, la capitale, quand M. Ravalomanana y a installé le sien. "C'est une
atmosphère de fin de règne", déplore un responsable du camp Ratsiraka, contacté au téléphone à Toamasina. "Les rats quittent le navire", ajoute-t-il, en énumérant les ministres qui ont "déjà fui". A 67 ans, l'homme, fatigué physiquement par la maladie, presque aveugle, est président depuis 1975, à l'exception d'une courte période, de 1992 à fin 1996. "Il vient récemment de se rendre compte qu'il n'est plus du tout populaire à Madagascar et que son rival, lui, l'est", analyse un de ses proches, sous
couvert de l'anonymat. Les militaires qui lui sont restés fidèles, mais surtout les miliciens payés par son camp, ne contrôlent plus que Toamasina
et le grand port de l'extrême-nord, Antsiranana, l'ex-Diego Suarez. L'armée de M. Ravalomanana progresse partout sans résistance, et est accueillie en libératrice, a pu constater l'AFP sur au moins trois mini-fronts. Les lieutenants les plus extrémistes de M. Ratsiraka se sont tristement illustrés récemment, dans les territoires qu'ils écumaient depuis six mois
en pratiquant la chasse aux partisans de M. Ravalomanana. "Les rats qui n'ont pas encore quitté le navire sont acculés à Antsiranana et se défendent de manière abjecte", commente un observateur étranger, qui souligne que leurs actes n'ont jamais été condamnés par leur chef. Le plus connu d'entre eux, le lieutenant-colonel Ancelin Coutiti, chef de la sécurité du gouverneur d'Antsiranana, avait déjà fait atrocement mutiler puis abattre six militaires et deux civils pro-Ravalomanana, mi-juin, sur la petite île
touristique de Nosy Be (nord-ouest). Lundi, il a fait enchaîner sept heures durant 71 civils du même groupe ethnique que M. Ravalomanana, dont deux femmes, aux grilles du gouvernorat d'Antsiranana, montrant qu'il avait des boucliers humains, en cas de progression de l'armée du président élu.


Depêche AFP 26/6/2002

Jacques Chirac pour "une solution de sortie de crise acceptable pour tous"
Le président de la République Jacques Chirac s'est prononcé mercredi pour "une solution de sortie de crise acceptable par tous" à Madgascar. Dans un message au Peuple malgache à l'occasion de la Fête nationale malgache, rendu
public à Paris, M. Chirac se déclare "convaincu que, seule une solution politique basée sur un dialogue constructif entre toutes les parties, peut
permettre de retrouver le chemin de l'unité, de la paix et du développement" à Madagascar. Les principaux bailleurs de fonds de Madagascar étaient représentés mercredi à Antananarivo, la capitale malgache, par le numéro un de leur représentation diplomatique à la cérémonie commémorant mercredi l'indépendance de Madagascar, à l'exception de la France qui n'a aucun représentant.

Enfin du carburant et du gaz à Antananarivo pour la fête nationale
Pour la fête nationale mercredi, le gouvernement du président Marc Ravalomanana, rassuré par l'arrivage de carburant importé, avait débloqué
les stocks d'essence, gazole et de gaz pour approvisionner Antananarivo. La capitale était quasiment privée de carburant depuis quatre mois. Dès 08h00 mardi, 12 stations, approvisionnées dans la nuit par quelque 12.800 tonnes de carburant, soit trois semaines de consommation normale pour la capitale, ont rouvert leurs pompes, provoquant des queues de véhicules gigantesques depuis la veille et le retour des embouteillages. Juste à la veille de la
fête nationale célébrant l'indépendance de 1960, le carburant, du gazole en majeure partie, a été puisé dans les stocks des ports d'importation de
Mahajanga (nord-ouest), Toliara (sud-ouest) et Manakara (sud-est), désormais contrôlés par l'administration de M. Ravalomanana. Le gouvernement Ravalomanana a attendu la veille du 26 juin et l'assurance de pouvoir importer à nouveau pour débloquer des stocks qu'il contrôle depuis plusieurs semaines. "On a voulu rassurer les gens psychologiquement", assure Elysée
Razaka, ministre de l'Energie et des Mines. Depuis quatre mois, privés de carburant du fait du blocus routier mis en place par les partisans du président sortant de Madagascar Didier Ratsiraka, les automobilistes n'avaient que le marché noir pour s'approvisionner. Le litre d'essence s'y négociait lundi soir encore à 27.500 francs malgaches (4,75 euros), contre moins d'un euro en temps normal, et celui de gazole à 18.000 fmg (3,1 euros). Du gaz domestique, provenant également de stocks, a aussi été livré
mardi, assure le ministre alors que la quasi-totalité des habitants en étaient revenus à la cuisine au brasero. Mardi matin, il fallait faire une queue de plusieurs kilomètres pour se voir ensuite limité à 75.000 francs malgaches d'achat pour le gazole et 50.000 fmg pour l'essence à des prix pas trop supérieurs à ce qu'ils étaient avant la crise. Depuis quatre mois, les tuyaux de toutes les stations essence avaient été démontés et les employés mis au chômage technique ou payés à moitié à ne rien faire. "On ne gagne
plus que 100.000 fmg depuis février (un peu moins de 15 euros), contre 200.000 fmg en temps normal, on était là juste pour le service minimum", confirme un pompiste, heureux de retrouver une activité normale. Soucieux de
faire oublier les privations auxquelles il n'a pu palier depuis la prise du pouvoir dans la capitale par M. Ravalomanana fin février, le gouvernement pare au plus pressé, mais n'a pas la solution à long terme. "Cette livraison n'a été possible que parce que du carburant off-shore est arrivé ou va arriver d'ici à juillet dans les ports de Toliara et Mahajanga", explique le ministre, affirmant que la distribution aux consommateurs, particuliers comme industriels, restera limitée encore plusieurs semaines. Mais le gouvernement a refusé de s'expliquer sur le déblocage de 3,5 millions de dollars nécessaire à l'importation de ce carburant des Seychelles et du Kenya. Car le blocage de la Banque Centrale, dont la signature du gouverneur nommé par M. Ravalomanana n'était pas reconnue mardi par les bailleurs de fonds, n'a pas permis aux distributeurs privés de disposer de devises
suffisantes pour acheter du carburant. Alors que les troupes de M. Ravalomanana contrôlent désormais tout le territoire à l'exception de deux
villes, l'une d'elles, Toamasina, le grand port de l'est et fief de M. Ratsiraka, abrite la seule raffinerie du pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nosintsika , alarobia 26 jona 02

Source : Les chaînes de télévision TVM et MBS ont retransmis en direct le défilé du 26 juin au stade de Mahamasina , à partir de 10 heures . 

Il n'a pas fait beau du tout aujourd'hui : le roi soleil n'a pas daigné montrer son nez , ce qui a refroidi , ou tout du moins maintenu la température à un niveau "pas terrible" . 

Le stade était plein à craquer : la foule toujours aussi déterminée est venue le remplir . Elle a hissé le drapeau au rythme des chants de la CHORALE forte de centaines de participants en habits un peu légers pour la saison : chemisier blanc et jupe ou pantalon bleu marine . 
- Du côté des officiels , ...les officiels au grand complet , membres du gouvernement compris , à part que il nous était impossible de décompter les députés et les sénateurs présents . 
- Les Universitaires ont eu leur place . 
- Les 4 Chefs de l'Eglise étaient présents avec le Cardinal RAZAFINDRATANDRA et Sa Grâce RABENIRINA ( Anglican) en chapeaux de feutre noirs , ...tant le froid 
devait être grand .

 
- Les Ambassadeurs(drice) des grandes puissances sont venus : nous avons reconnu dans l'assistance les Etats-Unis , l'Allemagne , le Japon , la Suisse , assis "mélangés" avec les Bailleurs de fonds . Les "Seconds" de ces ambassades déjà représentés ont aussi été vus 
- Des Consuls représentant les autres pays dont l'Italie étaient présents . 


C'est là que l'absence de la France a fait tâche , c'est-à-dire s'est fait plus que remarquer , car elle ne s'est fait représenter en aucune manière que ce soit durant la cérémonie : ni Ambassadeur, ni Seconds .

- Présence aussi forte des Bailleurs de fond (Donors) , dont celle du Représentant Résident du FMI Gregory DAHL , du Directeur des opérations de la BANQUE MONDIALE (BM) Hafez GHANEM pour l'Océan Indien , M. l'Ambassadeur à la Délégation de la Commission Européenne PROTAR (Union Européenne) 

- Les Anciens Chefs d'Institution ont été "représentés" par l'ex PM Francisque RAVONY , l'ex Président de l'Assemblée Nationale Richard ANDRIAMANJATO . 
Je n' ai pas aperçu l'ex Président Didier RATSIRAKA et ses dévoués Honoré RAKOTOMANANA (Sénat ) et Ange ANDRIANARISOA (Assemblée Nationale ) . L'ex Président de la République ZAFY Albert était aussi absent . 
Le FILOHA ( plaque d'immatriculation de sa voiture MERCEDES) ou Président MR est arrivé dans le stade vers 11h15 accueilli par la musique militaire et les applaudissements de l' assemblée , lorsqu'il est sorti de la voiture en manteau noir . Il était censé arrivé au 21è coup de canon (que nous n'avons pas compté ) , selon la coutume . L'hymne national "RY TANINDRAZANAY MALALA O !" a été entonné , mais cette fois-ci en entier , dans ses 3 strophes . Ensuite , MR a fait à pied le tour du stade pour saluer la foule , ce qui est une innovation de la part d' un Président de la République . Les acclamations ont rempli l'air pendant cette "promenade " présidentielle . 
Le défilé ou plutôt la parade militaire a commencé ensuite avec les Forces Armées ...presque au grand complet . La cérémonie s'est terminée vers 13h45 ? ( heure non vérifiée ) . 
En principe , un déjeuner a été offert ensuite au palais d'Ambohitsorohitra . Le menu aurait été innové cette année avec du riz et le "loaka" (ou plat) , royal : "Varanga velatsihy " . 
C'est sur cette note de gourmandise à la malagasy que je vous quitte , en espérant que je vous aurais mis l'eau à la bouche . Mais espérons ensemble que la journée d'aujourd'hui symbolise une ère nouvelle ...

mandrapihaona indrindra , 
Faraniaina PIERRE BERNARD


BBC News 26/6/2002

Wednesday, 26 June, 2002, 10:47 GMT 11:47 UK
US to recognise Madagascar leader
Ravalomanana was inaugurated but not recognised


The United States is set to become the first major power formally to recognise Marc Ravalomanana as Madagascar's leader.
A letter from President George W Bush will be presented to Mr Ravalomanana later on Wednesday, say diplomats at the US embassy in the capital, Antananarivo.
The United States now intends to conduct normal affairs of state with the government of President Ravalomanana
Mr Ravalomanana was sworn in as president last month following a recount of votes cast in December's disputed elections but his inauguration was not internationally recognised at the time.
Madagascar's long-standing leader Didier Ratsiraka has refused to accept his defeat and scores of people have been killed in the dispute.
On Wednesday, ambassadors from all the major donor countries, except former colonial power France, attended an independence day speech by Mr
Ravalomanana, reports the French news agency, AFP.
Correspondents say that other western countries look set to follow the US lead.
Last weekend, the Organisation of African Unity refused to recognise either man as Madagascar's leader.
But the American position is crucial as the bulk of Madagascar's cash assets are held at the US federal reserve, reports AFP.
These have been frozen during the six-month dispute when it was not clear who was running the country.
"The United States now intends to conduct normal affairs of state with the government of President Ravalomanana," a US official in Antananarivo told
AFP.
Mr Ratsiraka set up a rival government in his heartland of Tamatave and imposed blockades on Mr Ravalomanana's base in Antananarivo. 
Blockades to the ports of Mahajanga and Toliara have now been dismantled and on Tuesday, the first major shipment of petrol arrived in the capital for
several months.
This led to long queues of cars outside petrol stations and the return of traffic jams after months of empty streets. 
Earlier this week, Mr Ravalomanana said that his forces would attack those still loyal to Mr Ratsiraka based in Tamatave and the northern town of
Antsiranana.
"Within the next few days, we shall once again control the whole territory," he told the French daily La Croix on Monday.
"The reconquest is slow because we want to stick to our philosophy, which is
to do so in a peaceful manner," he said.


Madainfo 26/6/2002

Sent: Monday, June 24, 2002 2:08 PM
Subject: Coup d'état à Addis Abeba

Madagascar-O.U.A: le « coup d'état » d'Addis Abeba Par Patricia Lehmann, le 24/06/2002 [envoyer cet article]

Le sommet de l'OUA s'est tenu vendredi à Addis Abeba. Avec l'appui de la France, une « décision » a été prise qui s'apparente à un véritable « coup
d'État » vu de Madagascar.
L'O.U.A. compte 52 membres depuis que le Maroc a quitté l'Organisation.
L'Organe Central pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits réunit 17 ministres. A Addis Abeba, vendredi dernier, l'Organe Central s'est
réuni en présence de l'ancien président malgache, Didier Ratsiraka, bien que celui-ci soit considéré comme un terroriste dans son pays et condamné à
plusieurs reprises par la communauté internationale. Avec l'appui officiel de l'ex-puissance coloniale Française, les participants ont décidé de geler » le siège de Madagascar au sein de l'O.U.A. Ils ont refusé de reconnaître le nouveau Président jusqu'au résultat de nouvelles élections dont ils ont exigé la tenue prochaine.
La demande de procéder à de nouvelles élections est considérée à Madagascar comme une tentative de « coup d'État ». Sur place, les Malgaches ont écouté
cette décision à la radio dans la consternation totale. « Ils veulent remettre Ratsiraka au pouvoir? » se demande un journaliste.
Germain Rakotonirainy, un des ténors de la politique à Madagascar, pense que les chefs d'Etat Africains ont apparemment bien intégré le message de Didier
Ratsiraka - retransmis sur la grande chaîne de télévision française TF1 et la chaîne d'information française LCI peu avant la tenue de la session
d'Addis Abeba - qui les appellait à s'unir contre le mouvance de la population malgache pour défendre leur pouvoir. « En effet, tous ces présidents sont montés au pouvoir par des moyens peu clairs » préciseGermain Rakotonirainy.

Le farce de la fausse-guerre ethnique
Le sommet de l'O.U.A. se déroule suite à une campagne importante de communication dans les médias francophones visant à démontrer que Madagascar est en guerre civile et que deux chefs d'États s'affrontent au détriment de la population. Alors qu'on parlait de sécession, la campagne de
« libération » des villes de province prises en otage par les anciens gouverneurs » a été menée grâce à l'appui important des populations locales. On voit que, partout dans le pays, la population reste solidaire de la nouvelle équipe au pouvoir. Les Malgaches souffrent de la crise au delà de ce que l'on peut imaginer, pourtant, ils s'unissent derrière le seul véritable espoir de sortie du carcan de la corruption mis en place par l'ancien régime.
Madagascar devra-t-elle quitter l'OUA ?
La charte de l'O.U.A précise que son objectif est, entre autres, de défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance » des États membres. Pour les Malgaches, la résolution de l'O.U.A porte atteinte à ces trois principes. La « souveraineté » parce qu'elle se substitue à une décision de sa Haute Cour de Justice qui avait, le 29 avril dernier,
confirmé l'élection de Marc Ravalomanana à la tête de l'état. L' « intégrité » car cette résolution donne désormais du courage aux partisans de Didier Ratsiraka qui n'ont eu de cesse, depuis le début de la crise, de crier à la sécession du pays : après le sommet, Didier Ratsiraka est retourné à Tamatave en vainqueur. « Indépendance » car tout porte à penser que la résolution de l'OUA était programmée par la France. 
C'est de France que les critiques du nouveau Président sont les plus pointues. C'est de France que sont partis dernièrement les mercenaires.
C'est en France que s'est réfugié Didier Ratsiraka et c'est la France qui, seule, a immédiatement applaudi la décision de l'OUA.
Si les Nations-Unies et la Communauté Internationale avalisent cette décision, cela signifiera pour l'Afrique qu'une ex-colonie peut voir renversé, sur décision de quelques chefs d'États, son gouvernement démocratiquement élu.
Cela signifiera pour Madagascar de nouveaux mois de souffrance et un blocus économique généralisé qui sera bien pire que les barrages de l'ancien
dictateur. Esseulés, les Malgaches devront-ils pour autant accepter le diktat de la « métropole ».
Quels exemples de Démocratie! Les Etats membres de l'organe central de l'OUA chargé de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits sont l'Afrique du Sud, le Cameroun, le Congo, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée,
la Libye, le Lesotho, le Mali, la Namibie, le Sénégal, la Tanzanie, le Togo et la Zambie.

L'Egypte est un pays sous état d'urgence depuis vingt ans. Eyadema (Togo) est le dirigeant ayant le record de longévité au pouvoir. Selon Amnesty
International, les dernières élections au Togo auraient coûté la vie à des centaines de militants de l'opposition. Le leader de l'opposition togolaise
serait d'ailleurs toujours en prison.
Parmis les chefs d'Etats qui étaient physiquement présents au sommet, nombreux sont francophones et économiquement étroitement liés à la France.
Beaucoup d'entre eux musellent leur presse. Tous espèrent pouvoir se faire réélire prochainement dans leur pays. Issu du même sérail, il n'est pas
étonnant que ces chefs d'États se protègent entre eux.
C'est pour cette raison principale que Marc Ravalomanana, Président africain
atypique, ne pense pas avoir à leur rendre des comptes.

 

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AFP 26/6/2002
M. Ravalomanana espère être pleinement "reconnu"

ANTANANARIVO (AFP) - Tous les regards seront braqués jeudi sur les sièges des diplomates, lors du défilé militaire du 42ème anniversaire de l'indépendance de Madagascar, où le président élu, Marc Ravalomanana, espère être définitivement reconnu par la communauté internationale.

Mardi, en fin de journée, aucune ambassade des principaux bailleurs de fonds n'avait encore déterminé sa position.Sur le terrain, l'armée de M. Ravalomanana continue de progresser dans le nord du pays et ne se trouve plus qu'à une soixantaine de kilomètres d'Antsiranana (ex-Diego Suarez), le grand port de l'extrême-nord et l'un des deux derniers bastions du président sortant, Didier Ratsiraka.A Antsiranana, lundi, les militaires et miliciens encore fidèles à M. Ratsiraka ont enchaîné 71 jeunes gens, sept heures durant, aux grilles du gouvernorat, laissant prévoir qu'ils utiliseraient comme otages et boucliers humains ces jeunes civils qu'ils accusent d'être des "mercenaires de Ravalomanana"."Notre position est claire: si demain les ambassadeurs, les numéros un des ambassades, assistent aux festivités, il s'agira d'une reconnaissance politique explicite", a expliqué mercredi à l'AFP un ministre de M. Ravalomanana, sous le couvert de l'anonymat.M. Ravalomanana a été proclamé officiellement président le 29 avril mais, le 6 mai, les chancelleries n'avaient dépêché que leurs "numéros deux" à sa cérémonie d'investiture. Ils marquaient ainsi que leur reconnaissance était conditionnée à un processus de réconciliation alors en cours sous l'égide de chefs d'Etat africains et l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA). Cette médiation a échoué le week-end dernier à Addis Abeba."La reconnaissance internationale est importante car nous avons besoin de l'aide extérieure, et notamment du déblocage de nos avoirs extérieurs", analyse un conseiller de M. Ravalomanana.La quasi-totalité des avoirs en devises du Trésor malgache sont à la banque centrale américaine (Federal reserve, Fed), qui a gelé ces fonds depuis le début de la crise, ne reconnaissant pas plus la signature du gouverneur de la Banque centrale malgache nommé par M. Ratsiraka, que celle de son homologue installé par M. Ravalomanana.Les capitales occidentales attendaient mardi soir la décision de la France, l'ancienne puissance coloniale et le principal bailleur de fonds, même si certaines envisagent d'envoyer, quoi qu'il arrive, leur ambassadeur au défilé, selon des sources diplomatiques concordantes.Une autre solution était à l'étude mardi soir entre chancelleries, très significative de l'embarras des puissances occidentales: les "numéros un" assisteraient au défilé, mais pas au cocktail à la présidence, selon les mêmes sources.M. Ravalomanana et M. Ratsiraka auront chacun leur défilé et leur cocktail. Le président sortant fêtera l'indépendance dans son fief historique de Toamasina (ex-Tamatave), le grand port de l'est et le second de ses derniers bastions."N'aller au cocktail ni de l'un ni de l'autre montrera que la communauté internationale, une fois de plus, ne veut pas opter pour l'un ou pour l'autre, et cela reviendra à adopter la position de l'OUA qui a refusé de choisir à Addis Abeba", déplore un expert étranger proche du dossier.Lundi, alors que l'armée de M. Ravalomanana continuait son approche sur Antsiranana, les troupes de M. Ratsiraka y ont exposé aux médias locaux, sept heures durant, 71 jeunes gens, dont deux femmes, l'une avec un enfant, enchaînés aux grilles du gouvernorat."Ce sont des otages, des boucliers humains", estime un officier supérieur de l'état-major de M. Ravalomanana, qui confie "hésiter à avancer désormais".Les militaires ratsirakistes les accusent d'être des "mercenaires, des commandos de Ravalomanana". Or les témoignages recueillis sur place sont unanimes, de la part des habitants ou de résidents étrangers: ce sont pour la plupart des marchands ambulants.Les témoignages concordent sur un autre point: ils font tous partie d'ethnies originaires des hauts plateaux de Madagascar, tout comme M. Ravalomanana.


LA CROIX : Article paru le:25/06/2002 - Auteur: ERSU Laurent d'
France-Madagascar, une relation piégée.
DIPLOMATIE.
Alors que les appels du président élu de Madagascar Marc Ravalomanana à une reconnaissance de sa légitimité se font plus aigus, la France semble prisonnière de vingt-cinq ans de relations privilégiées avec Didier Ratsiraka.

ANTANANARIVO, reportage de notre envoyé spécial.

Le " conseil " d'Omar Bongo à Didier Ratsiraka Arrivé aux affaires, le nouveau ministre des affaires étrangères français, Dominique de Villepin, maintient officiellement sa confiance à l'OUA mais s'implique personnellement dans la négociation, sous l'oeil de plus en plus actif de la cellule africaine de l'Elysée. Le nouveau ministre des affaires étrangères se déplace à Dakar et Libreville pour évoquer le problème malgache. Jouant la carte maçonnique tout en valorisant deux dictateurs " amis ", il implique les présidents congolais et gabonais, Denis Sassou Nguesso et Omar Bongo. Lors d'un nouveau sommet tenu à Dakar les 8 et 9 mai, ce dernier interpelle vivement Didier Ratsiraka, lui disant en substance : Tu es vieux et malade, pars. Quelques jours après être retourné dans son fief de Tamatave, sur la côte est de l'île, Didier Ratsiraka gagne Paris à la surprise générale, le 13 juin, promettant de " revenir ". Il est " en visite privée ", précise le Quai d'Orsay. L'interception, mercredi à Dar es-Salaam, de mercenaires français recrutés par Didier Ratsiraka, était sans doute censée signer le " lâchage " du vieux dictateur, Paris se prévalant d'avoir favorisé leur arrestation. Mais les couacs entourant cette affaire _ notamment le traitement bienveillant accordé aux 12 barbouzes par les autorités françaises _ ont été très mal ressentis à Antananarivo. Une autre déception est venue d'Addis-Abeba ce vendredi, puisque l'OUA a décidé de ne reconnaître officiellement aucun des deux protagonistes. Paris a suivi, appelant à un " gouvernement d'union nationale ", ce qu'exclut Marc Ravalomanana. Nouveau prétexte pour maintenir debout Didier Ratsiraka, ou simple cohérence diplomatique ? " C'est comme si l'on avait demandé à de Gaulle de gouverner avec des ministres pétainistes ", commente un diplomate européen. A Madagascar, chacun _ y compris l'homme de la rue _ a saisi que la reconnaissance par la France n'était toujours pas pour demain, et la colère gronde. 


Times of India - 25/06/2002
Ex-PM imprisoned for 'treason' in Madagascar 

AFP [ TUESDAY, JUNE 25, 2002 8:00:11 PM ]
ANTANANARIVO: A former prime minister of Madagascar has been jailed here after being charged with treason for allegedly helping to mount a foiled mercenary operation to assassinate President Marc Ravalomanana.
General Victor Ramahatra, who served as prime minister and military adviser to former president Didier Ratsiraka, appeared in court on Monday before being imprisoned in Antananarivo's central jail, his lawyer Solo Radson said.
Radson said an inquiry has been launched to determine Ramahatra's role in the so-called Operation Toro, the code-name of an alleged mercenary operation prepared from South Africa which Ravalomanana's government said it had uncovered on Friday.
Toro was Ramahatra's 'nom de guerre,' his lawyer said. According to Ravalomanana's government, three helicopters carrying 36 mercenaries had flown out of South Africa on Friday, on a mission to kill Madagascar's new president, officially sworn in last month after a months-long row with Ratsiraka over which of the two men had won an election in December.
Since announcing that it had learned of the mercenary plot, the government says it has "no trace of the helicopters.
The authorities in South Africa have, for their part, expressed disbelief at the reports of the alleged plot, saying it would be difficult for helicopters to fly out of South Africa undetected.
Ramahatra served as transport minister and then prime minister during Ratsiraka's first stint in power in the Indian Ocean island from 1975 to 1992. He was appointed a special military adviser to the former leader when he returned to power in January 1997.


DMD – 23/06/2002

Politique générale : UN MINISTRE ET LE GOUVERNEUR ARRETES A MAHAJANGA 
Les autorités de la province autonome de Mahajanga ont arrêté au cours du week-end dans cette ville du nord-ouest de Madagascar, le capitaine de frégate, Ndrianasolo, ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs du président sortant, l'amiral Didier Ratsiraka, et le gouverneur démissionnaire de cette province autonome, Etienne Hilaire Razafindehibe, a rapporté dimanche "Radio Madagasikara". 
Avant de se voir attribuer le portefeuille de la jeunesse, des sports et des loisirs, le ministre Ndrianasolo était en charge de la pêche et des ressources halieutiques. 
La radio a précisé que "plusieurs armes non munies d'autorisation de détention ont été trouvées au domicile respectif de ces deux personnalités et récupérées". 
Le président de la délégation spéciale(PDS) de cette province, Pierre Tsiranana, a été installé officiellement cette semaine à son poste par le président "élu", Marc Ravalomanana, lui-même. Il succède à la tête de la province au gouverneur Etienne Hilaire Razafindehibe ainsi appréhendé. 
D'un autre côté, les travaux de remise en marche de la fourniture d'électricité à Antananarivo se sont achevés dimanche, a dit la radio. Des éléments incontrôlés ont fait sauter à la dynamite un pylône dans la nuit de jeudi à vendredi dernier entre la capitale et la centrale hydroélectrique d'Andekaleka, dans la province autonome de Toamasina, fief de Didier Ratsiraka. L'électricité fonctionne de nouveau normalement dans tous les quartiers de la ville. 
Honoré Razafintsalama 


Appel au meeting de soutien organisé par le
Comité de Soutien au Peuple Malgache en Danger
le mercredi 26 juin 2002 à 19h30 
au 17 rue de l'Avre Paris 15ème

(Métro La Motte Picquet Grenelle)


L'évolution de la situation à Madagascar suscite beaucoup d'inquiétudes. L'ancien Président Ratsiraka recrute des mercenaires à l'étranger. La presse informe que neuf d'entre eux sont déjà sur place à Diégo Suarez, sans parler de ceux qui sont entrés clandestinement. Récemment encore, un avion transportant des mercenaires français à destination de Madagascar affrété par Ratsiraka, est intercepté à Dar-Es-Salam. Marquès et Garibaldi, deux mercenaires de l'équipe de Bob Denard qui a déjà assassiné le Président Abdallah des Comores étaient également dans cet avion Falcon 900 qui ressemble comme un frère à l'avion Falcon 900 qui amène Ratsiraka à Addis Abbéba pour assister à la réunion de l'OUA le 21 juin. 
Ratsiraka, sa famille ainsi que certains de ses proches sont arrivés en France par avion spécial le 14 juin. Le Président du Togo, Eyadema, un dictateur africain grand ami de Ratsiraka, qu'il a rencontré à Paris, déclare que ce dernier pense revenir à Madagascar à la fin de la semaine prochaine.
La France met toujours sur le même plan le Président élu par le peuple malgache et le Président sortant. Elle se retranche toujours derrière une solution africaine : la réunion du 21 juin à Addis Abeba des 16 Chefs d'Etat africains membres de l'Organe central de l'OUA, dont certains sont maintenus au pouvoir grâce à des fraudes électorales massives. Il est de notoriété publique que c'est la France qui tire toutes les ficelles et que cette solution africaine s'inscrit dans le droit fil de l'appel de Libreville et de la réunion de Dakar II et ne vise en fait qu'à remettre en selle Ratsiraka ou tout au moins ses partisans, puisqu'il n'est plus crédible .
Certaines informations laissent perplexes. Certes, il n'y avait pas eu d'accord signé entre Ratsiraka et Ravalomanana lors des négociations de Dakar II le 9 juin. Mais depuis, on a appris que, dans une lettre adressée par Marc Ravalomanana au Président Wade, Ravalomanana donne son accord global au plan de sortie de crise élaboré par le groupe des chefs d'Etat africains.
Ce plan prévoit la formation d'un gouvernement de réconciliation nationale, l'amnistie pour Ratsiraka, en contrepartie d'une reconnaissance internationale, et surtout la mise à disposition immédiate des avoirs extérieurs de Madagascar.
Dans cette lettre, Marc Ravalomanana dit s'engager à " étudier une formule d'amnistie pour Ratsiraka et pour sa famille afin de leur permettre de vivre en paix et en sécurité à Madagascar ". 
La dissolution du deuxième gouvernement de Jacques Sylla et la nomination du troisième gouvernement Sylla font partie de l'exécution de ce plan.
Alors même que le peuple malgache continue de mourir à petit feu à cause des barrages économiques érigés par Ratsiraka et ses partisans, on évoque déjà la mise à l'étude d'une formule pour amnistier Ratsiraka et sa famille car telle est la volonté de ses puissants soutiens extérieurs.
Nous pensons que le peuple malgache est, et reste encore en danger, et que la plus grande vigilance est nécessaire pour éviter tout soubresaut de dernière heure du camp Ratsiraka dans sa volonté et soif de vengeance.
Nous estimons qu'il est nécessaire de s'opposer à la volonté de ses puissants soutiens extérieurs de tout faire pour canaliser tous les efforts de lutte du peuple à leurs avantages et en les dénaturant par diverses tentatives.
Comment comprendre les nouvelles donnes actuelles dans cette volonté de " réconciliation nationale" ?
Qu'est-ce qui se cache derrière cette volonté de réconciliation nationale ? Est-ce qu'on veut réconcilier la nation et le peuple malgaches avec Ratsiraka et ses acolytes, alors que ce sont ceux-là mêmes qui ont cherché à les détruire ? Ne s'agit-il pas non plus de " réconcilier " les intérêts des grandes puissances protectrices avec le nouveau pouvoir à Madagascar ?
Ce sont des questions et bien d'autres que chacun peut se poser légitimement après avoir observé ou vécu le déroulement de cette crise depuis six mois et plus car les patriotes sincères sont forts jaloux de préserver l'intérêt des masses populaires qui sont les premières et plus grandes victimes de cette crise.
- Pour faire le point ensemble sur la signification réelle des derniers événements,
- Pour apporter notre soutien sans faille au peuple malgache toujours en danger, 
- Pour exiger que tous ces terroristes qui ont assassiné ou tué à petit feu le peuple malgache ne restent pas impunis,
- Pour s'opposer à toute intervention extérieure allant à l'encontre des intérêts et de la volonté du peuple malgache,



Meeting d'information et de soutien au peuple malgache
Organisé par le Comité de Soutien au Peuple malgache en danger


Le Mercredi 26 juin 2002 A 19 h 30
17, rue de l'Avre
75015 PARIS 
Métro La Motte Picquet Grenelle


MIRAY   HINA   MIRAY  AINA

Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar (CIDDM), Madagascar Développement, Madagascar Maharavo, KMMR-RI, SOS Madagascar, Un dispensaire pour Madagascar, SEL,Aides aux Sans Abris, PICAM International, Les Catholiques Malgaches de France, FFKM-France, 
Tiako i Madagasikara (Paris, Montpellier, Bordeaux, Rouen …), Viavy, ASOPMA, Echos du Capricorne,

Malagasy Christian Chamber of Commerce, Collectif des Artistes Malgaches, EFA 

et toutes les associations qui veulent les rejoindre lancent un

APPEL POUR MADAGASCAR

Face à la situation dramatique que vit Madagascar

Face à la souffrance de plus en plus grande que vit le peuple malgache actuellement

Qui voit :

80% de son tissu industriel détruit

une pénurie grave de médicaments 

une paupérisation accélérée de la population

les associations malgaches vous invitent aux

 

MANIFESTATIONS UNITAIRES

Pour la Paix, l’Union Nationale

et la Reconstruction Nationale

LES  29 ET 30 JUIN 2002

29 Juin : Marche l’après-midi  16h
de la Place de la République vers la Place de la Bastille

30 juin : Concert de la Paix 

Préparez-vous à venir nombreux

Michèle RAKOTOSON : 06 10 44 94 58

J. Carl ANDRIANTAVY : 06 80 73 38 28

collectifmadagascar@yahoo.fr

ciddmcom@wanadoo.fr

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