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(patience les extraits se chargent...)

le 26 juin 2002

L'ARF va souffler ses 2 bougies...

- à (J-3) Le compteur du site www.rainizafimanga.com a passé la barre des 7000  

- l'arbre généalogique  sur le site a recensé plus de 4500 Rainizafimanga dans le monde.

- En cadeau d'anniversaire LaComm' a sorti sur le site www.rainizafimanga.com un reportage sur un regroupement pilote Rainizafimanga .

 

"L'ARF-REU EN MOUVEMENT"

Aleo very tsikalakalan-karena toy izay very tsikalakalam-pihavananana

 

merci à tous

De nos correspondants à Mada

LES JOURNAUX

Vaovao Madagate: "Il faut agir vite"

Citoyen Patriote () a écrit :
Fahabibiana mahatsiravina any Antsiranana !  

AFP International - Lundi 24 Juin 2002 - 14:37 GMT - 16:37 Heure Paris

Madagascar-crise
Quelque 70 jeunes enchaînés aux grilles du gouvernorat d'Antsiranana (nord) .
ANTANANARIVO, 24 juin (AFP). Quelque 70 jeunes ont été interpellés et enchaînés lundi aux grilles du gouvernorat d'Antsiranana (nord), l'un des deux derniers bastions du président sortant de Madagascar Didier Ratsiraka, sous la garde de militaires, selon des sources concordantes.
Ces militaires pro-Ratsiraka les accusent d'être des "mercenaires" du président élu Marc Ravalomanana, selon ces même sources.
"Ils sont attachés à la grille les mains derrière le dos, depuis 15h30 (12h30 GMT) sous la garde de militaires emmenés par le lieutenant-colonel (Ancelin) Coutiti", a assuré un haut fonctionnaire, contacté au téléphone vers 16H30.
Cette information a été confirmée par un autre témoin.
"Ce sont des militaires ou des milices de Ravalomanana", s'est contenté d'affirmer le gouverneur ratsirakiste d'Antsiranana, Jean-Robert Gara, contacté au téléphone par des journalistes de la presse étrangère.
Les jeunes gens sont tous habillés en civil, selon les deux témoins.
"Ce n'est pas mon problème", a répondu Ancelin Coutiti lorsqu'il fut interrogé sur le sort des jeunes arrêtés.
Coutiti est réputé être l'un des plus extrémistes du camp Ratsiraka, accusé par de nombreux témoins de perpétrer violences, tortures et meurtres depuis plusieurs mois dans la province autonome d'Antsiranana, en particulier l'île de Nosy Be qu'il a fui il y a deux jours devant l'avancée des troupes de M. Ravalomanana.
Ces dernières se trouvent à Ambilobe, à quelque 150 km au sud d'Antsiranana, grand port de l'extrême nord de Madagascar.
Selon le haut fonctionnaire, les jeunes ont été capturés entre Ambilobe et Antsiranana.
Des officiers supérieurs de l'état-major de M. Ravalomanana, qui commandent le front nord, ont affirmé à l'AFP que les militaires et miliciens de Coutiti, dans leur repli sur Antsiranana, recrutent de force depuis plusieurs jours des jeunes hommes des villes et villages qu'ils traversent et les habillent et arment pour contenir l'avance de leurs troupes.
De plus, selon des témoins, les hommes de Coutiti, qui est originaire de la côte, ont "raflé" une centaine de personnes à Antsiranana, tous originaires des hauts-plateaux et du groupe ethnique de M. Ravalomanana, selon des témoins.

On ignorait où se trouvait lundi les personnes arrêtées.


AFP | 23.06.02 | 16h05
Ratsiraka ouvert à la négociation, Ravalomanana veut le juger (PAPIER)

Le président sortant Didier Ratsiraka est rentré dimanche à Madagascar dans son fief de Toamasina (est) en affirmant être ouvert à la négociation avec le chef de l'Etat élu, Marc Ravalomanana qui, lui, veut le faire juger pour
"crimes contre le peuple malgache". "Je crois que la sagesse malgache finit toujours par l'emporter et que tout cela finira par une négociation", a
déclaré le président sortant, cité par sa proche conseillère Lalatiana Ravololomanana. Il était parti en France le 13 juin. "M. Ratsiraka est un
criminel et nous allons essayer de l'arrêter. Il y aura un procès", a de son côté répété dimanche matin à l'AFP le porte-parole de M. Ravalomanana,
Raymond Ramandimbilahatra. "On verra bien. Je me demande comment et dans quelle mesure ils peuvent m'arrêter", estimait quelques heures auparavant l'amiral Ratsiraka, peu après avoir atterri à Toamasina. M. Ravalomanana
considère depuis jeudi son rival comme coupable d'"infractions criminelles contre le peuple malgache" et qu'il "mérite un procès" devant la future Cour pénale internationale (CPI). M. Ratsiraka, qui arrivait d'Addis Abeba, a
précisé qu'il se considérait toujours comme l'unique président de Madagascar. L'amiral Ratsiraka avait assisté, dans la nuit de vendredi à samedi, à un sommet sur la crise malgache de l'organe central de l'OUA chargé des conflits, lequel a renvoyé les deux rivaux dos à dos en refusant de reconnaître la légalité de l'un ou l'autre comme président. Le camp Ratsiraka ne contrôle plus, grâce à des militaires restés fidèles et de nombreux miliciens armés, que deux villes et leurs environs à Madagascar: Toamasina et Antsiranana, un autre grand port situé à l'extrême nord de l'île. Ces deux dernières semaines, l'armée de M. Ravalomanana a pris le
contrôle de la quasi-totalité du pays presque sans combats, les militaires et miliciens pro-Ratsiraka fuyant partout où elle a avancé. Il y a deux semaines, également, cette armée a brisé sans résistance le blocus de la capitale et des hauts plateaux environnants mis en place depuis près de quatre mois par le camp Ratsiraka grâce à des barrages routiers et au
dynamitage de nombreux ponts. "Leurs attaques ne sont pas menées par des militaires mais par des réservistes et des mercenaires", estimait dimanche M. Ratsiraka. Les troupes de M. Ravalomanana comprennent de nombreux
réservistes qui se sont engagés récemment, quand une grande partie des militaires se disant "neutres" ne voulaient pas prendre position pour l'un ou l'autre camp, avait constaté un journaliste de l'AFP sur trois "fronts".
Dans les provinces récemment conquises, l'armée, puis M. Ravalomanana lui-même et ses ministres, ont été accueillis en "libérateurs" par la majorité de la population. Depuis, la quasi- totalité de l'armée a rallié le gouvernement de M. Ravalomanana, selon des sources militaires et des experts étrangers. Le journaliste de l'AFP n'a jamais constaté la présence de militaires étrangers dans les rangs des troupes pro-Ravalomanana. De nombreux témoignages indépendants recueillis dans les provinces conquises ont permis de confirmer que les milices et militaires ratsirakistes y avaient perpétré de nombreuses arrestations arbitraires de partisans de M. Ravalomanana, violences, tortures, voire meurtres, en particulier sur l'île
de Nosy Be (nord-ouest) et dans la région de la Sava (nord-est). M. Ravalomanana a donc décidé de renoncer à une proposition d'amnistie pour M.
Ratsiraka et sa famille, qu'il avait proposée récemment par lettre au principal médiateur africain, le président sénégalais Abdoulaye Wade. Il a pris cette décision au lendemain d'une tentative d'envoi de mercenaires français, éventée puis stoppée mercredi sur l'aéroport de Dar es Salaam, sur intervention de la France, d'où ils avaient décollé. M. Ratsiraka a nié
qu'il s'agissait d'"attaquer M. Ravalomanana", se contentant de parler d'"amis de France pour former" ses hommes "à protéger des aéroports".


DMD 24/6/2002


Toamasina: DIDIER RATSIRAKA EST RENTRE 
De retour dans la nuit de samedi à dimanche à Toamasina, premier port commercial de Madagascar, le président sortant Didier Ratsiraka a formellement démenti les assertions selon lesquelles il a fait venir 12 mercenaires de France par Falcon 900. 
L'amiral Ratsiraka a expliqué au cours d'une conférence de presse à son arrivée: "J'ai demandé en réalité à procéder à un recrutement de formateurs pour la sécurisation des infrastructures. Il y en avait 12 dont 2 par province. Je ne me suis pas occupé personnellement du recrutement et je ne connassais donc pas ces formateurs personnellement. Mais les papiers de ces formateurs étaient en règle. Ils étaient sans armes mais disposaient de matériels téléphoniques performants. Il était convenu qu'à la moindre mésentente avec les autorités locales compétentes, ils devaient rebrousser chemin". 
Il s'est de même porté en faux contre les accusations portées contre lui "de vouloir recruter des mercenaires en Afrique du Sud". "Nous disposons d'avion et d'hélicoptères mais pour le transport privé de marchandises", a-t-il indiqué. "Ce sont plutôt les gens de la partie adverse qui avaient un tel dessein", a-t-il dit. Il a ajouté: "Si je devais recruter des mercenaires, je ne l'aurais pas fait au vu et au su de tout le monde mais avec beaucoup plus de discrétion". 
Interrogé sur les barrages, Didier Ratsiraka a répondu: "L'idée n'est pas de moi mais du peuple malgache qui refuse les agressions perpétrées par les autres dans le pays". "Ces agressions sont organisées sous prétexte de barrages mais y a-t-il des barrages, par exemple à Nosy-Be, une petite île où la mer est la seule limite ?", s'est-il demandé. 
A propos de la conférence au sommet de l'organe centrale de l' "Organisation de l'Unité Africaine(OUA) à Addis-Abeba, il a noté: "Comme il n'y a pas de gouvernement constitutionnel valable à Madagascar, la chaise malgache est temporairement vide à l'OUA. Mais jusqu'à ce qu'il y ait un successeur légal à la tête du pays, je reste président". 
"Mais, a conclu l'amiral, rétablir la paix et la réconciliation nationales s'avère très difficile en ce moment tant qu'il n'y a pas la volonté politique nécessaire des deux côtés ni de rencontre idoine". 
Honoré Razafintsalama


Express de Mada  26/6/2002

Ampahibe - Interpellation de deux français 
On ne sait si l'on a affaire à de réels "mercenaires", en ce moment où l'on en parle beaucoup, mais il y a le fait que deux individus, tous de nationalité française, ont été interpellés, samedi dernier, par les membres du comité de vigilance d'Antanimena, vers midi trente, puis escortés jusqu'à la caserne d'Ampahibe où ils ont subi les premières enquêtes avant d'être remis ensuite à la brigade de la Gendarmerie. 
Ce sont les sieurs Max Serge Noël, né à Paris le 1/3/43, et Joël Claude Onteniente, né le 27/1/53 à Casablanca (Maroc). 
Ces deux personnes, embarquées à bord d'un camion de l'Armée qui a été repeint en blanc, souligne-t-on, sont apparemment, partis d'Ivato avec un chargement de 137 cartons d'œufs, 69 sacs de carottes, 39 sacs d'oignons, 47 sacs de pommes de terre, 4 batteries neuves d'origine algérienne, et 4 moteurs "hors-bord" pour vedettes rapides. Par ailleurs, on a découvert dans leurs bagages, 3 téléphones portables neufs, 6 puces et des cartes "illico" (recharges) d'un valeur de près de 10 millions Fmg, 2 tenues de combat, 1 sac de couchage et 1 taie mobile de matelas. 
D'après les explications du Capitaine Jean Ramisavelo, les intéressés ont avoué que tous ces marchandises et matériels allaient être destinés pour Toamasina. 
Très vite, les "déductions" ont couru au sujet d'un probable ravitaillement des mercenaires qui seraient attendus à Sainte-Marie, comme l'a dénoncé, récemment, le porte-parole de la présidence de la République. L'on précise toutefois que tous les papiers de ces deux personnes sont réguliers, de même que les factures qu'elles ont présentées pour l'achat de ces produits. Mais le problème reste entier en ce qui concerne le véhicule (un semi-remorque de marque Berlier), notamment sur la question de savoir, comment ont-ils pu se l'offrir ? On indique également que ces deux individus sont des ex-militaires de l'Armée française, et ont séjourné depuis plusieurs jours à l'Hôtel Colbert d'Antananarivo. 
En tout cas, les enquêtes détermineront à qui et à quoi l'on a réellement affaire.

Organe central de l'OUA - Le Général Ranjeva émet des reserves 
Le chef de la diplomatie malgache a en effet, émis de fortes reserves sur les compétences de l'Organe central de l'Oua qui s'est réuni à Addis-Abeba les 21 et 22 juin derniers, sur la question malgache. Lors d'un bref entretien, il se demande "si l'Organe central de l'Oua pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits est habilité à traiter de la crise malgache". Pour le ministre des affaires etrangères, la crise malgache ne dépassent pas ses frontières et "ne peut recevoir la qualification de conflit au sens international du terme". Selon le général Marcel Ranjeva, "les situations de tension internes que connait Madagascar" résultent de blocages perpétrés contre "un processus d'alternance démocratique" et que la démarche de l'organe central de l'Oua s'apparente à une volonté de "se substituer à des autorités légales pour leur imposer la décision de son choix". Le ministre des affaires etrangères avertit que la recevabilité d'une plainte d'une "personne privée ou particulière" (le président sortant. Ndlr) est "un précédent dangereux qui risque de destabiliser tous les présidents élus". Il s'étonne par ailleurs que les membres de l'organe central de l'Oua "persistent à exiger de nouvelles de nouvelles elections et d'attendre un gouvernement de type transitoire alors que l'effectivité du pouvoir central...couvrira bientôt le territoire national". :

 

Radio BBC  ce 24/6/2002 7h00 GMT:

voici une declaration du President Wade, entendue ce matin sur BBC Afrique 7h00 GMT (10h00 heure locale), 24 juin 2002. Informations en français.
Interview du Président Abdoulay Wade.

Celui-ci a dit : " je ne suis pas d'accord avec la décision de l'organe centrale de l'OUA ; je leur ai dit que pour moi, il est clair que la majorité de la population, ainsi que les intellectuels malgaches ne veulent pas d'une élection, que pour eux Marc Ravalomanana est le Président élu de Madagascar. Qui sommes nous pour imposer une élection qui n'est pas voulue par le peuple malgache. Je crains que cette décision ne provoque une flambée de violence à Madagascar, et vous [les membres de l'organe central] en porterez les conséquences...".


News 24 - 23/06/2002
23/06/2002 20:35 - (SA) 

Ratsiraka returns home
Antananarivo - Madagascar's ex-president Didier Ratsiraka returned home on Sunday insisting that he remains the Indian Ocean state's legitimate ruler, but saying he was open for negotiations with his arch-rival Marc Ravalomanana. 
"I think Madagascan wisdom will win in the end, and that this will be resolved through negotiation," Ratsiraka told reporters as he returned home from a 10-day private visit to France. 
He said he still considered himself president despite a court order awarding victory in December elections to Ravalomanana, a dispute that has brought the impoverished country to the brink of civil war. 
Both rivals attended an emergency meeting of the Organisation of African Unity (OAU) in Addis Ababa on Friday at which the pan-African group's conflict resolution body refused to recognize either as the country's legitimate ruler. 
Ravalomanana has accused Ratsiraka of trying to deploy mercenaries in a military overthrow and vowed to bring him to trial. 
Last Tuesday a plane carrying 12 Frenchmen, allegedly mercenaries hired by Ratsiraka, was turned back on its way to Madagascar in Tanzania, where it had landed to make a fuel stop. 
On Friday, the Ravalomanana camp said Ratsiraka had sent 36 mercenaries aboard three helicopters from South Africa with orders to kill Ravalomanana. 
On Sunday, Raymond Ramandimbilahatra, a spokesperson for Ravalomanana, said: "We are meeting right now to discuss strategy but Mr Ratsiraka is a criminal and we will try to arrest him. There will be a trial." 
In response, Ratsiraka's aide said: "We'll see about that. I wonder how." 
Ravalomanana's forces, who largely outnumber those of his rival, have over the last two weeks made easy work of taking over areas held by Ratsiraka and have enjoyed the support of the local population. 
They have also managed, with equal lack of resistance, to break a crippling economic blockade Ratsiraka imposed on the capital more than three months ago after the inconclusive December elections. 
On Friday, Ravalomanana's men chased those fighting for Ratsiraka from the small tourist island of Nosy Be and from a key roadblock near the northwestern town of Ambaja. 
All that remains in Ratsiraka's hands now are the capital cities of two secessionist provinces: Antsiranana, a large port and arsenal town in the north, and Toamasina, the country's biggest port and the onetime military ruler's main stronghold. 
State radio announced Sunday that two politicians loyal to Ratsiraka were arrested as forces loyal to Ravalomanana strove to consolidate his control. 
The former sports minister, Jean Ndrianasolo, and Etienne-Hilaire Razafindehibe, former governor of Mahajanga Province in the northwest, were arrested on Saturday, the radio reported. 
Razafindehibe, considered a moderate supporter of Ratsiraka, had tendered his resignation shortly before the Ravalomanana forces entered the province, and had since been at large. - Sapa-AFP


Midi de Madagascar - 24/06/2002
L'OUA CRAINT L'EXEMPLE MALGACHE ! 

Contrairement au peuple malgache qui a exprimé clairement son choix enfaveur de Marc Ravalomanana le 16 décembre 2001, les chefs d'Etat et degouvernement siégeant au sein de l'organe central du mécanisme de l'OUA pour laprévention, la gestion et le règlement des conflits ont refusé de choisir entrele président élu et le président sortant. En conséquence, l'organe, lors de sa6esession ordinaire à Addis-Abeba, a recommandé que "le siège de laRépublique de Madagascar devrait rester vacant jusqu'à la formation d'ungouvernement de transition". Faisant part de sa "grave préoccupation", l'organecentral exhorte les deux protagonistes ainsi que leurs partisans "à faire preuved'une retenue maximale et à tout faire pour restaurer la paix, l'unité et lacohésion nationales et l'intégrité territoriale de Madagascar, ainsi qu'àpromouvoir un esprit de dialogue et de tolérance dans le pays. A mettre un termeimmédiat et inconditionnel aux barrages, à démanteler les milices, arrêtertoutes les formes de violence et d'hostilités et libérer toutes les personnesarrêtées dans le cadre de la présente crise politique"
E.R. 

Club 
"L'organe central considère que les élections tenues à Madagascar le 16 décembre 2001 n'ont pas débouché sur la mise en place d'un gouvernement constitutionnel et légal", comme s'il s'agissait d'un problème de gouvernement et non d'une élection présidentielle. "La décision prise à Addis-Abeba était prévisible", a déclaré le porte-parole du président Marc Ravalomanana qui devait même ajouter que "l'OUA est un club d'anciens chefs d'Etat, pour la plupart, amis de Didier Ratsiraka et qui se maintiennent au pouvoir de la même manière que ce dernier". Moxe Ramandimbilahatra de faire remarquer que ce club craint que l'exemple malgache, qui plus est pacifique, ne fasse tache d'huile et ne constitue un précédent sur l'ensemble du continent africain. D'où son refus de reconnaître une légalité issue de la légitimité du suffrage universel, au mépris des règles d'alternance démocratique du pouvoir.
Décision injuste 
Un pouvoir que le nouveau régime entend rendre effectif sur l'ensemble du territoire, en dépit de cette décision de l'OUA que le vice-PM Narisoa Rajaonarivony, chef de la délégation dans la capitale éthiopienne, a qualifié d'"injuste". Injuste parce qu'elle foule aux pieds le choix des Malgaches et fait fi de la situation à Madagascar. Injuste également en ce sens que l'organe central n'a pas condamné, dans ses résolutions, le recours à des mercenaires ( 2 étrangers suspects dont 1 ancien capitaine ont été appréhendés à Antanimena) effectué par l'Amiral, quand bien même ce dernier se serait défendu d'en être le commanditaire. Le président sortant, arrivé hier à Toamasina, a même poussé le bouchon trop loin jusqu'à dire que c'est Marc Ravalomanana qui dispose de mercenaires depuis juin 2001. Pourquoi ne l'a-t-il pas alors dénoncé à l'époque, se demandent bon nombre d'observateurs de la crise malgache pour laquelle les chefs d'Etat de l'OUA ont souligné "la nécessité d'un règlement politique et négocié de la crise, par l'organisation, avec l'assistance des Nations Unies, de l'OUA, de l'Union Européenne et de la communauté internationale dans son ensemble, d'une consultation populaire libre et juste, afin de permettre au peuple malgache de choisir son dirigeant". La communauté internationale connaît-elle mieux que les nationaux, les manœuvres et artifices électoraux qui ont cours dans le pays depuis plus de 40 ans ? En tout cas, l'autre question qui se pose est de savoir si Ravalomanana acceptera encore les négociations et "la mise en place d'un mécanisme de transition" préconisés par l'organe central de l'OUA, alors qu'il est en passe d'étendre son pouvoir sur l'ensemble du pays. Il ne lui reste plus qu'à franchir les Pangalanes et la Mahavavy. Un dernier "dingana lehibe" d'ici le 26 juin. L'OUA révisera-t-elle en conséquence sa position ou reniera-t-elle les principes constitutifs d'un Etat souverain ? 

Des velléités de détourner le choix du peuple et d'atteinte à la souveraineté de Madagascar: la France derrière?
Quelque part, il y a des actions parallèles de confisquer le choix du peuple et de toucher à la souveraineté de notre pays. A Addis-Abeba, les mesures proposées par l'OUA ne sont plus adaptées à la conjoncture actuelle. L' organe central de l'OUA veut s'ériger en une Haute juridiction pour décider du sort de la Grande Ile en faisant fi, volontairement ou non, des réalités malgaches. Faut-il rappeler que, conformément à l'Accord de Dakar I, un nouveau décompte de la Haute Cour Constitutionnelle a proclamé Marc Ravalomanana, président de la République de Madagasikara. 
r.v.f. 
Un peu plus de deux mois après la signature de Dakar I, la situation sur le terrain a nettement évolué. Le pouvoir central est en train d'exercer l'effectivité de son pouvoir sur l'ensemble du pays. En effet, 4 provinces sur 6 sont sous son contrôle avec une adhésion populaire sans précédent et ce, sans que le sang ait pratiquement coulé. Et sur les deux provinces restantes, seuls les chefs-lieux, à savoir les villes de Diégo et de Tamatave, résistent tant bien que mal face à l'avancée de l'armée régulière.
Soif de pouvoir et appui implicite de la France 
De son côté, pour se maintenir au pouvoir, l'Amiral rouge n'hésite pas à recourir aux mercenaires. Pourtant avant son départ pour Addis-Abeba, via Paris, il a déclaré qu'il se déplaçait dans "l'intérêt du peuple malgache". De quel intérêt le président sortant veut-il parler, si ce n'est sa soif de pouvoir ? De toute manière, le gouvernement a déjà émis sa position en déclarant qu' il poursuivra l'Amiral devant les institutions compétentes face à ses agissements.De sources concordantes, l'Amiral aurait reçu l'appui d'un conseiller très proche de Jacques Chirac pour essayer de mener à bien ses actions subversives dans le pays. Ce qui explique sans doute les réponses à chaque fois évasives du porte-parole du Quai d'Orsay concernant la situation à Madagascar et le fait que la France, tout à fait en connaissance de cause sur cette situation, se réfugie derrière la position de l'OUA alors que personne n'ignore qu'elle manipule l'OUA à sa guise, pour le moins les dirigeants africains qui se maintiennent par la force des armes, des réseaux d'influence ou des fraudes électorales. Il faut dire que Madagascar ne possède pas les intérêts pétroliers dont ces pays disposent.
L'accord de Dakar fait des émules dans le pays.
De son côté, un Comité pour la réconciliation nationale s'est constitué sous le nom de "Panorama" (voir notre article par ailleurs). Les membres de ce comité voudraient mettre en place un régime de transition, en faisant notamment croire qu'il y a un risque de guerre civile ou de guérilla à Madagascar et en profitant de la situation non encore éclaircie des mercenaires à la solde de Ratsiraka dans notre pays. Or, tout le monde sait que la pacification du pays faite par l'armée régulière acquiert l'adhésion de la grande partie de la population malgache et que cette armée a été reçue en sauveur par la population des Faritany, lasse des vexations et des exactions de la part des gouverneurs sortants.


Madainfo du 26 juin 2002

Position Française sur la position de l'OUA du 21 juin 2002
Madagascar: Réunion de l'Organisation de l'Unité Africaine La France prend acte de la position arrêtée par l'OUA le 21 juin dans le cadre de la réunion de l'organe central. C'est désormais sans délais que cet
accord devra être mis en oeuvre.
La France demande donc aux protagonistes malgaches de tout mettre en oeuvre pour constituer sans préalable un gouvernement de réconciliation nationale et pour préparer une consultation populaire avec l'aide et sous le contrôle de la communauté internationale.
La France exprime sa forte inquiétude devant la détérioration de la situation sur le terrain et dénonce les actes de sabotages et toutes les exactions dont est victime la population civile. Elle condamne toute
tentative de recours à la force et d'appel à des mercenaires. Elle ne saurait admettre, en aucune façon, que le territoire français puisse être
utilisé à cet effet.
Le Ministre des Affaires étrangères reste en contact avec nos partenaires, notamment africains, pour encourager les protagonistes à donner suite aux
efforts de médiation de l'OUA et des Nations Unies.

Les archives des évènements sur Mada sur "le Droit de savoir" www.rainizafimanga.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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News 24 - 23/06/2002

Ratsiraka returns home
Antananarivo - Madagascar's ex-president Didier Ratsiraka returned home on Sunday insisting that he remains the Indian Ocean state's legitimate ruler, but saying he was open for negotiations with his arch-rival Marc Ravalomanana. 
"I think Madagascan wisdom will win in the end, and that this will be resolved through negotiation," Ratsiraka told reporters as he returned home from a 10-day private visit to France. 
He said he still considered himself president despite a court order awarding victory in December elections to Ravalomanana, a dispute that has brought the impoverished country to the brink of civil war. 
Both rivals attended an emergency meeting of the Organisation of African Unity (OAU) in Addis Ababa on Friday at which the pan-African group's conflict resolution body refused to recognize either as the country's legitimate ruler. 
Ravalomanana has accused Ratsiraka of trying to deploy mercenaries in a military overthrow and vowed to bring him to trial. 
Last Tuesday a plane carrying 12 Frenchmen, allegedly mercenaries hired by Ratsiraka, was turned back on its way to Madagascar in Tanzania, where it had landed to make a fuel stop. 
On Friday, the Ravalomanana camp said Ratsiraka had sent 36 mercenaries aboard three helicopters from South Africa with orders to kill Ravalomanana. 
On Sunday, Raymond Ramandimbilahatra, a spokesperson for Ravalomanana, said: "We are meeting right now to discuss strategy but Mr Ratsiraka is a criminal and we will try to arrest him. There will be a trial." 
In response, Ratsiraka's aide said: "We'll see about that. I wonder how." 
Ravalomanana's forces, who largely outnumber those of his rival, have over the last two weeks made easy work of taking over areas held by Ratsiraka and have enjoyed the support of the local population. 
They have also managed, with equal lack of resistance, to break a crippling economic blockade Ratsiraka imposed on the capital more than three months ago after the inconclusive December elections. 
On Friday, Ravalomanana's men chased those fighting for Ratsiraka from the small tourist island of Nosy Be and from a key roadblock near the northwestern town of Ambaja. 
All that remains in Ratsiraka's hands now are the capital cities of two secessionist provinces: Antsiranana, a large port and arsenal town in the north, and Toamasina, the country's biggest port and the onetime military ruler's main stronghold. 
State radio announced Sunday that two politicians loyal to Ratsiraka were arrested as forces loyal to Ravalomanana strove to consolidate his control. 
The former sports minister, Jean Ndrianasolo, and Etienne-Hilaire Razafindehibe, former governor of Mahajanga Province in the northwest, were arrested on Saturday, the radio reported. 
Razafindehibe, considered a moderate supporter of Ratsiraka, had tendered his resignation shortly before the Ravalomanana forces entered the province, and had since been at large. - Sapa-AFP


Nosintsika 26/6/2002

 

MAHAJANGA = VOASAMBOTRA I GOVERNORA TEO ALOHA
Salama aby isika,

Momba an i Mahajanga dia voasambotry ny miaramila mpampandry tany ny asabotsy teo i Governora teo aloha Razafindehibe Etienne sy ny ministra Ndrianasolo (jeunesses et sports an i Tantely). Tsy niafina lavitra ry zareo fa tetsy akaikin i Amborovy ihany. Tratra niaraka taminy ny fitaovam-piadiana maro ary dia efa nalefa any Antananarivo ry zareo @ izao fotoana izao. Araka ny voalazan ny nahita azy teny Amborovy teo am-piandrasana ny vorom-by hitondra azy hiakatra dia nasiana menottes ny tanany. Marihana fa ny fampihorohoroana @ fanakaramana milisy, ny fanaovana ny raketa teo @ barazy betsiboka no anisan ny tena nisamborana azy. Ankoatra ny faitaovam-piadiana dia tavoahangy whisky maro efa lany no tratra niaraka taminy. Angamba namono eritreritra ry zalahy fa navesatra loatra ny heloka vita. Efa nanao antso moa ny PDS Pierre Tsiranana mba hivoahan izay mbola 
miafina. Aleo mibaboka toy izay miaina any anaty ala any. Efa zatra niadana t@ villa ve hisitrika any?
Asa rahoviana no ho avy ny anjaran ny sasany?

Mandra-pisera aloha!

Njaka


Express de Mada  26/6/2002

Entre les lignes
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L'ancien gouverneur de la province autonome de Mahajanga a été arrêté samedi aux aurores sur la route d'Amborovy, avec l'ancien ministre des sports, Ndrianasolo. Etienne Hilaire Razafindehibe avait déjà déclaré, en annonçant sa démission, qu'il ne s'enfuirait pas et continuerait de résider dans la ville de Mahajanga. "Je n'ai rien fait de mal". Aux dernières nouvelles, un transfert à Antananarivo dans les plus brefs delais, n'est pas écartée. Selon des sources locales, l'ancien gouverneur a été traité avec tous les egards. "Il a été emmené déjeuner au restaurant". Les deux personnalités ont été arrêtées avec leurs chauffeur et garde de corps respectifs. 
o
Le domicile du général de division Victor Ramahatra a fait l'objet hier d'une perquisition par trois agents de la Dgidie. "À sa demande et en vertu d'une autorisation écrite" de l'officier général, revèlent des proches. Il fait actuellement l'objet d'une procédure d'audition. Samedi dernier, il avait démenti des allégations voilées le mettant en relation avec des mercenaires. Voir communiqué par ailleurs. Le général Ramahatra connu pour avoir mené avec succés la luttte contre l'invasion acridienne, avait démissionné il y a quelque temps, de son poste de conseiller spécial du président sortant et s'était mis, comme le veut la règle, à la disposition du général Jules Mamizara, ministre de la Défense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Marc Ravalomanana, président élu de Madagascar: "je veux travailler avec la France"
PARIS (AP) - Le président élu de Madagascar Marc Ravalomanana affirme, dans un entretien au quotidien "La Croix" de lundi, qu'il veut "travailler avec la France", à qui il demande de reconnaître sa légitimité à la tête du pays.

"C'est le moment pour la France de prendre une position claire. (...) Je veux travailler avec la France qui a avec Madagascar une histoire commune", déclare Marc Ravalomanana, investi président le 6 mai dernier malgré l'opposition du chef d'Etat sortant de l'île, Didier Ratsiraka, qui conteste sa victoire lors de la dernière élection présidentielle en décembre dernier.

Samedi, le ministère français des Affaires étrangères a demandé aux protagonistes malgaches de constituer sans préalable "un gouvernement de réconciliation nationale" et de "préparer une consultation populaire avec l'aide et sous le contrôle de la communauté internationale, en déclarant prendre "acte" de la position arrêtée par les dirigeants de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) à Addis Abeba. Ces derniers ont notamment décidé de ne pas reconnaître Marc Ravalomanana comme le président de Madagascar. "Je suis très surpris et attristé de cette décision", souligne Marc Ravalomanana en ajoutant qu'il va "étudier très sérieusement la question de la participation future de Madagascar à l'OUA".

Après le retour en France la semaine dernière d'un avion transportant 12 mercenaires présumés français -à destination de Madagascar- qui avait été interceptés en Tanzanie, le président élu demande en outre à la France "de tout faire pour stopper de tels actes de terrorisme. Car elle en a le pouvoir, à Madagascar comme en Afrique."

S'agissant de la situation sur le terrain, il affirme que ses troupes auront repris "d'ici quelques jours" le "contrôle de tout le territoire". "Cette reconquête est lente car nous voulons garder notre philosophie qui consiste à faire cela pacifiquement", dit-il alors que les partisans de Didier Ratsiraka occupent plusieurs secteurs du pays. Il ajoute qu'au moment où il a formé le nouveau gouvernement ne comprend aucun membre clef de l'opposition, Didier Ratsiraka avait quitté Madagascar pour la France. "J'ai contacté des membres de l'ancien régime, mais ils ont peur de leur chef! Maintenant, ce qui est fait est fait". AP


AFP / 23/06/02 

Le président sortant Ratsiraka rentre à Madagascar
ANTANANARIVO (AFP) - Le président sortant de Madagascar, Didier Ratsiraka, a estimé dimanche que le conflit qui l'oppose au président élu Marc Ravalomanana "finira par une négociation", peu après son atterrissage dans l'est du pays et alors que son rival veut le faire arrêter et juger. 
"Je crois que la sagesse malgache finit toujours par l'emporter et que tout cela finira par une négociation", a déclaré l'amiral Ratsiraka à la presse. Il s'adressait à la presse dans la nuit, quelques instants après son atterrissage dans son fief de Toamasina, sur la côte est de Madagascar, en provenance d'Addis Abeba.
Le chef de l'Etat sortant, qui a précisé qu'il se considérait toujours comme l'unique président, avait quitté précipitamment Madagascar le 14 juin pour Paris. Puis il avait assisté, dans la nuit de vendredi à samedi, à un sommet sur la crise malgache de l'organe central de l'OUA chargé des conflits, lequel a renvoyé les deux rivaux dos à dos en refusant de reconnaître la légalité de l'un ou l'autre comme président.
"Nous nous réunissons en ce moment pour en élaborer les modalités, mais M. Ratsiraka est un criminel et nous allons essayer de l'arrêter. Il y aura un procès", a pour sa part déclaré dimanche matin le porte-parole de M. Ravalomanana, Raymond Ramandimbilahatra. "On verra bien. Je me demande comment et dans quelle mesure ils peuvent m'arrêter", a déclaré M. Ratsiraka, toujours cité par sa conseillère.


Express de Mada  26/6/2002

Des mercenaires pour madagascar ? -Le contrôle aérien sud-Africain "incrédule" 
Johan van Vollenhoven, directeur exécutif d'Air Traffic and Navigation Services, qui contrôle le trafic aérien du pays, a indiqué qu'"aucun mouvement inhabituel n'a été rapporté à ATNS, et cela couvre East London". 
Le ministère sud-africain des affaires étrangères a indiqué n'avoir aucune connaissance du départ d'Afrique du Sud d'une telle expédition ni d'informations concernant un tel projet. 
Un porte-parole de l'Autorité de l'Aviation Civile sud-africaine (CAA) a également assuré "qu'il n'y avait pas eu d'opération de ce type dans la zone d'East London". 
A l'aéroport d'East London, Brian Katz, le responsable de la compagnie d'hélicoptères-charters locale AV8, a indiqué qu'"il n'y a pas eu d'hélicoptères en ville aujourd'hui (vendredi) ou hier (jeudi) à ma connaissance". Il a ajouté qu'il avait passé l'essentiel de la journée de vendredi à l'aéroport. Un seul vol d'hélicoptère le long du littoral était prévu vendredi, et c'était un petit tour panoramique de la côte, a ajouté Katz. 
CONTRÔLE À L'AÉROPORT 
Porte-parole des forces de défense sud-africaines, le colonel John Rolt a pour sa part indiqué être au courant de rumeurs concernant une éventuelle opération. "Mais de notre côté, nous ne savons rien sur une telle opération", a-t-il assuré. 
Le consul-général de Madagascar à Johannesburg, Bruno Ranarivelo, a pour sa part indiqué avoir relayé aux autorités aériennes et aéroportuaires sud-africaines l'information venant d'Antananarivo sur un possible départ d'Afrique du Sud de mercenaires, mais n'avoir reçu aucune indication ou confirmation de leur part en ce sens. 
Vendredi, M. Ranarivelo s'est toutefois rendu à l'aéroport international de Johannesburg pour le départ du vol hebdomadaire à destination d'Antananarivo, à la suite d'inquiétudes exprimées sur une possible implication de Sud-Africains dans la préparation d'un coup d'Etat sur l'île. 
En raison de ces inquiétudes, et parce que l'Afrique du Sud est "pratiquement la seule porte africaine pour Madagascar", M. Ranarivelo s'est rendu à l'aéroport international, où il a reçu l'assistance de la police 
aéroportuaire pour inspecter passagers et bagages du vol, qui était complet. 
Plusieurs passagers ont été interrogés par la police de l'aéroport, en particulier trois touristes ukrainiens, selon le consul-général, qui s'est dit rassuré et confiant que le vol vers Madagascar semblait "normalement complet" pour partir en fin d'après-midi. 
VIEUX PASSEPORTS TOUT NEUFS ! 
Ces trois Ukrainiens ont été empêchés d'embarquer en raison "d'interrogations" sur leur destination et le motif de leur voyage, a-t-on indiqué. En possession d'un visa touristique, en provenance de Kiev via Amsterdam, les trois "touristes" suspects ont été interrogés, et leurs bagages enregistrés ressortis et fouillés. Deux treillis et un petit groupe électrogène ont été découverts dans les bagages. 
Les trois hommes, âgés d'une quarantaine d'années, "étaient incapables de dire où ils allaient et où ils devaient résider à Madagascar, indiquant simplement qu'on devait venir les chercher à l'aéroport", a ajouté le consul général Bruno Ranarivelo. Autre source d'interrogation, selon lui, leurs passeports, datant de quatre ans, étaient comme neufs. 
Les autorités malgaches ont été informées de ces doutes sur les passagers, et le commandant de bord a reçu en retour, via les autorités sud-africaines, instruction de ne pas les prendre à bord. 
La représentation ukrainienne à Johannesburg a été informée, et les trois hommes ont été laissés en liberté. Ils sont restés à l'aéroport vendredi, dans l'attente semble-t-il d'un retour vers Kiev. 
M. Ranarivelo s'est félicité de la "superbe collaboration" des autorités sud-africaines, notamment à l'aéroport de Johannesbourg. 
Avec l'AFP à Johannesbourg (Afrique du sud)

Appel au meeting de soutien organisé par le
Comité de Soutien au Peuple Malgache en Danger
le mercredi 26 juin 2002 à 19h30 
au 17 rue de l'Avre Paris 15ème

(Métro La Motte Picquet Grenelle)


L'évolution de la situation à Madagascar suscite beaucoup d'inquiétudes. L'ancien Président Ratsiraka recrute des mercenaires à l'étranger. La presse informe que neuf d'entre eux sont déjà sur place à Diégo Suarez, sans parler de ceux qui sont entrés clandestinement. Récemment encore, un avion transportant des mercenaires français à destination de Madagascar affrété par Ratsiraka, est intercepté à Dar-Es-Salam. Marquès et Garibaldi, deux mercenaires de l'équipe de Bob Denard qui a déjà assassiné le Président Abdallah des Comores étaient également dans cet avion Falcon 900 qui ressemble comme un frère à l'avion Falcon 900 qui amène Ratsiraka à Addis Abbéba pour assister à la réunion de l'OUA le 21 juin. 
Ratsiraka, sa famille ainsi que certains de ses proches sont arrivés en France par avion spécial le 14 juin. Le Président du Togo, Eyadema, un dictateur africain grand ami de Ratsiraka, qu'il a rencontré à Paris, déclare que ce dernier pense revenir à Madagascar à la fin de la semaine prochaine.
La France met toujours sur le même plan le Président élu par le peuple malgache et le Président sortant. Elle se retranche toujours derrière une solution africaine : la réunion du 21 juin à Addis Abeba des 16 Chefs d'Etat africains membres de l'Organe central de l'OUA, dont certains sont maintenus au pouvoir grâce à des fraudes électorales massives. Il est de notoriété publique que c'est la France qui tire toutes les ficelles et que cette solution africaine s'inscrit dans le droit fil de l'appel de Libreville et de la réunion de Dakar II et ne vise en fait qu'à remettre en selle Ratsiraka ou tout au moins ses partisans, puisqu'il n'est plus crédible .
Certaines informations laissent perplexes. Certes, il n'y avait pas eu d'accord signé entre Ratsiraka et Ravalomanana lors des négociations de Dakar II le 9 juin. Mais depuis, on a appris que, dans une lettre adressée par Marc Ravalomanana au Président Wade, Ravalomanana donne son accord global au plan de sortie de crise élaboré par le groupe des chefs d'Etat africains.
Ce plan prévoit la formation d'un gouvernement de réconciliation nationale, l'amnistie pour Ratsiraka, en contrepartie d'une reconnaissance internationale, et surtout la mise à disposition immédiate des avoirs extérieurs de Madagascar.
Dans cette lettre, Marc Ravalomanana dit s'engager à " étudier une formule d'amnistie pour Ratsiraka et pour sa famille afin de leur permettre de vivre en paix et en sécurité à Madagascar ". 
La dissolution du deuxième gouvernement de Jacques Sylla et la nomination du troisième gouvernement Sylla font partie de l'exécution de ce plan.
Alors même que le peuple malgache continue de mourir à petit feu à cause des barrages économiques érigés par Ratsiraka et ses partisans, on évoque déjà la mise à l'étude d'une formule pour amnistier Ratsiraka et sa famille car telle est la volonté de ses puissants soutiens extérieurs.
Nous pensons que le peuple malgache est, et reste encore en danger, et que la plus grande vigilance est nécessaire pour éviter tout soubresaut de dernière heure du camp Ratsiraka dans sa volonté et soif de vengeance.
Nous estimons qu'il est nécessaire de s'opposer à la volonté de ses puissants soutiens extérieurs de tout faire pour canaliser tous les efforts de lutte du peuple à leurs avantages et en les dénaturant par diverses tentatives.
Comment comprendre les nouvelles donnes actuelles dans cette volonté de " réconciliation nationale" ?
Qu'est-ce qui se cache derrière cette volonté de réconciliation nationale ? Est-ce qu'on veut réconcilier la nation et le peuple malgaches avec Ratsiraka et ses acolytes, alors que ce sont ceux-là mêmes qui ont cherché à les détruire ? Ne s'agit-il pas non plus de " réconcilier " les intérêts des grandes puissances protectrices avec le nouveau pouvoir à Madagascar ?
Ce sont des questions et bien d'autres que chacun peut se poser légitimement après avoir observé ou vécu le déroulement de cette crise depuis six mois et plus car les patriotes sincères sont forts jaloux de préserver l'intérêt des masses populaires qui sont les premières et plus grandes victimes de cette crise.
- Pour faire le point ensemble sur la signification réelle des derniers événements,
- Pour apporter notre soutien sans faille au peuple malgache toujours en danger, 
- Pour exiger que tous ces terroristes qui ont assassiné ou tué à petit feu le peuple malgache ne restent pas impunis,
- Pour s'opposer à toute intervention extérieure allant à l'encontre des intérêts et de la volonté du peuple malgache,



Meeting d'information et de soutien au peuple malgache
Organisé par le Comité de Soutien au Peuple malgache en danger


Le Mercredi 26 juin 2002 A 19 h 30
17, rue de l'Avre
75015 PARIS 
Métro La Motte Picquet Grenelle


MIRAY   HINA   MIRAY  AINA

Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar (CIDDM), Madagascar Développement, Madagascar Maharavo, KMMR-RI, SOS Madagascar, Un dispensaire pour Madagascar, SEL,Aides aux Sans Abris, PICAM International, Les Catholiques Malgaches de France, FFKM-France, 
Tiako i Madagasikara (Paris, Montpellier, Bordeaux, Rouen …), Viavy, ASOPMA, Echos du Capricorne,

Malagasy Christian Chamber of Commerce, Collectif des Artistes Malgaches, EFA 

et toutes les associations qui veulent les rejoindre lancent un

APPEL POUR MADAGASCAR

Face à la situation dramatique que vit Madagascar

Face à la souffrance de plus en plus grande que vit le peuple malgache actuellement

Qui voit :

80% de son tissu industriel détruit

une pénurie grave de médicaments 

une paupérisation accélérée de la population

les associations malgaches vous invitent aux

 

MANIFESTATIONS UNITAIRES

Pour la Paix, l’Union Nationale

et la Reconstruction Nationale

LES  29 ET 30 JUIN 2002

29 Juin : Marche l’après-midi  16h
de la Place de la République vers la Place de la Bastille

30 juin : Concert de la Paix 

Préparez-vous à venir nombreux

Michèle RAKOTOSON : 06 10 44 94 58

J. Carl ANDRIANTAVY : 06 80 73 38 28

collectifmadagascar@yahoo.fr

ciddmcom@wanadoo.fr

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