Le site d'info Madagate

Le site d'info RFI

Le site d'info Sobika

Cliquez pour aggrandir...

Cliquez sur la carte...

Le site d'info Jeune Afrique

Le site d'info MaTV online

Le site d'info Le Monde

Le site d'info Tiako-Madagascar -Ravalomanana

Le site d'info Ratsiraka2001

Le site d'info Express Madagascar

Le site d'info Midi Madagascar

Le site d'info Tribune de Madagascar

Le site d'info Rajakoba

Cliquez... Les Archives ...

Archives

Diego independant

1er mai 2002

Pro-Tamatave independant

2 mai 2002

Arrivée des facilitateurs de l'OUA

3 mai 2002

Article 129 de la constitution

4 mai 2002

Sylla PM du gvt de reconciliation

6-10 mai 2002

Sylla PM annonce le gouvernement

11 mai 2002

la resistance du camp DR continue

14-15 mai 2002

mandat d'arret

22-24 mai 2002

Arrestation du PM de DR

26-29 mai 2002

Ra8 à la conquête de Mada

30-31 mai 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 30-31 mai 2002

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

(patience les extraits se chargent...)

LE DOSSIER

LES JOURNAUX

Midi de Madagascar -30/05/2002

FORCES ARMEES:
6 GENERAUX ET 9 COLONELS POURSUIVIS POUR REBELLION 

Tsaranazy Jean Emile, Rakotondrahasina Polycarpe,Boba, Iandro Fenomanana, Randrianfeno Jérôme, Rasolovoavy René Christian. Ce sont les 6 généraux de brigade - 3 de l'Armée et 3 de la Gendarmerie - qui font l'objet d'une poursuite judiciaire pour insoumission, actes de rébellion et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Et ce, au même titre que le colonel Raymond Lucien et 8 lieutenants-colonels, en l'occurrence, Belone Namany, Balbine, Rahitso, Coutiti, Fanapera, Jaomanato, Tsirivelo Nicolas et Urbain Walter. Avec le commandant Edmond, le nombre de ces officiers généraux et supérieurs passibles du tribunal militaire est porté à 16.de bananes, reconvertis dans le marché noir de carburants, qui ne cassent pas les prix entre eux. Conscients sans doute qu'il s'agit d'une activité éphémère dans une région à vocation agricole comme on a pu le constater au cours de plus de 30 km à pied qui n'usent pas seulement les souliers qui ne sont du reste pas recommandés. Il vaut mieux mettre des chaussures de marche ou à défaut, des sandales. 
e.r. 
Avertissement 
Selon le ministre de la Défense nationale, le général de division Mamizara Jules, la liste sus citée n'est pas exhaustive. Une manière de dire et il le dit qu' "il est encore temps pour les autres, de se ressaisir". Un avertissement on ne peut plus clair à l'endroit des militaires des trois armes et de la gendarmerie qui ne se soumettent pas à l'autorité des nouveaux chefs et responsables des Forces armées. Au niveau de l'Armée, il s'agit du général de brigade Razafimandimby Sylvain, chef de l'Etat-major général de l'Armée malagasy; du général de brigade Behajaina Petera, adjoint au CEMGAM; du général de brigade Andriamarolahy Wilfrid, chef de l'Etat-major des forces d'intervention de l'Armée; du général de brigade Randriamaro Jean-Baptiste, chef de l'Etat-major des forces de développement; du capitaine de vaisseau Ratsimisetra Andriamanantena José, chef de l'Etat-major des forces aéronavales.
Promotion massive 
Concernant toujours les postes de responsabilité au sein de l'Armée, il y a 14 nouveaux chefs de corps qui portent tous le grade de lieutenant-colonel. A savoir, le lieutenant-colonel Rabehasimanitra Jean-Louis (1er Régiment des Transmissions et des Services ou RTS); le lieutenant-colonel Andriamihaotra Rajaomilison Jules Christian (Corps d'Administration des Personnels Administratifs et Techniques ou CAPSAT); le lieutenant-colonel Andriamalala Yvon Jacques (Région militaire n°1 ou RM1 -Analakely); le lieutenant-colonel Ramamonjy Andriamahefa Maxime (Régiment d'Appui et de Soutien ou RAS Ampahibe); le lieutenant-colonel Rakotoarivony Andrianarimanga (Régiment d'Artillerie Anti-Aérienne ou RAAA - Betongolo); le lieutenant-colonel Modeste Albert (Régiment d'Artillerie Lourde ou RAL - Imerintsiatosika); le lieutenant-colonel Andriampanarivo Ramasombazaha Mesy Hardy (Base Aéronavale d'Ivato ou BANI); le lieutenant-colonel Randriantsoa Ralaikoa Jean Wilson (Base Aérienne Tactique ou BATAC); le lieutenant-colonel Rakotoarison Jenner (1er Régiment des Forces d'Intervention ou 1er RFI Ivato); le lieutenant-colonel Rabearilaza (2e RFI Antsiranana); le lieutenant-colonel Arijaona Jacques Aris (1er Régiment du Génie - Ampahibe); le lieutenant-colonel Ranjandriarison Dorland (3e Régiment du Génie - Manjakandriana); le lieutenant-colonel Randriamboafidy Richard (1er Régiment de la RM4 - Mahajanga); le lieutenant-colonel Rasamoela Samuel (2e Régiment du RM4 - Mahajamba). On assiste donc à une promotion massive de lieutenants-colonels, le grade intermédiaire entre les colonels - généraux et les officiers subalternes. Ils serviront en quelque sorte, de courroies de transmission dans la bonne marche de l'Armée. Constitués en grande majorité de quadras, ils seront le trait d'union entre la vieille garde et la relève.
Toamasina 
Dans les rangs de la Gendarmerie, les nouveaux chefs sont le général de brigade Sambiheviny Findrama Elson, commandant de la gendarmerie nationale; le général de brigade Andrianony Louis, adjoint au commandant de la GN; le général de brigade Harson Hans, circonscription de la GN Antananarivo; le colonel Ratsiavaloniony Sébastien, circonscription GN Fianarantsoa; le colonel Ranjatomanana Basile, circonscription GN Mahajanga. Force est de constater qu'aussi bien dans l'Armée qu'au sein de la Gendarmerie, le renouvellement des postes de commandement ne concernent pas encore la Région militaire n°3 et la circonscription de la GN Toamasina. 

DAKAR II
Une délégation du pouvoir a rejoint la capitale sénégalaise 
La tenue de Dakar II, comme les chefs d'Etat africains médiateurs aiment le qualifier, semble encore incertaine. En tout cas, le premier rendez-vous de cette seconde rencontre, prévu pour hier et aujourd'hui, est raté. Didier Ratsiraka a conditionné son arrivée à Dakar par la réunion préalable de l'Organe central de l'OUA. Pour le camp Ravalomanana, une délégation a rejoint Dakar où se trouvent déjà le vice-Premier ministre Narisoa Rajaonarivony, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, et le conseiller spécial Norbert Ratsirahonana. 
rvf 

Le président de la République a envoyé à son homologue sénégalais Abdoulaye Wade une lettre confirmant sa disponibilité à participer à la rencontre de Dakar. Marc Ravalomanana apporte des précisions sur des sujets qui ont fait l'objet de désinformation de la part du camp de Ratsiraka, notamment en ce qui concerne la station privée Super TV - Canal 6, laquelle a été érigée illégalement. Le chef de l'Etat malgache a également indiqué que " M. Tantely Andrianarivo, Premier ministre du gouvernement sortant réside à son domicile, avec sa famille. Sa sécurité est assurée par le gouvernement, contrairement aux allégations diverses ".


LA LETTRE DU DEPUTE

Le temps des négociations est terminé car Didier Ratsiraka ne les respecte même pas.

A quoi bon dépenser des sommes folles à affrêter des avions, à payer des hotels et à dépenser l'argent des contribuables français à financer des émissaires africains pour des accords qui, apparemment d'après leurs
organisateurs, ne s'appuient que sur le non-écrit et le tacite pendant que le peuple malgache meurt de faim et de fatigue à petit feu et que les
Ratsirakistes continuent à détruire les infrasrtuctures du pays et à kidnapper ceux qui sont contre eux?

Nous croyons que seule une recherche de la reconnaissance du nouveau pouvoir à Madagascar, confirmé par la Haute Cour Constitutionnelle malgache, répond à la volonté de la majorité du peuple malgache exprimée
dans la légalité le 16 Décembre 2001 mais bafouée par les fraudes électorales de l'ancien régime.

Les 5 mois passés dans la lutte, les privations et la douleur de tout un peuple ne doivent pas se terminer par un retour aux urnes rien que pour une sortie honorable d'une bande minoritaires de sanguinaires racistes qui détruisent les infrastructures du pays.

Disposer d'armes et d'un pouvoir de nuisance ne suffira pas à vaincre la démocratie et la liberté à Madagascar !!

Ceux qui veulent se rallier à l'idée de cette reconnaissance directe de la lutte pacifique du peuple malgache doivent la chercher dans toutes leurs relations et connaissances dans les milieux politiques et associatifs en France, en Europe, aux Etats-unis et au Canada et aussi en Afrique et dans tous les pays du monde et envoyer une lettre de soutien à Monsieur le Président Marc Ravalomanana et le Premier Ministre Jacques Sylla au fax n° 65804 (de la France : 00261202265804)

Veuillez transmettre ce message à vos entourages svp, merci d'avance.

le Comité pour la Reconnaissance du Nouveau Pouvoir à Madagascar

M. Rajomalahy
Vice-Président de l'Assemblée Nationale de Madagascar.
Député de Madagascar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour aux infos du jour

Retour aux infos du jour 

Jeune Afrique l’Intelligent – 31/05/2002

 Madagascar : poursuite du bras de fer Ravalomanana-Ratsiraka

MADAGASCAR (JAF) Une ultime tentative de médiation de la communauté internationale a échoué mercredi à Madagascar, où l'armée du président élu Marc Ravalomanana a annoncé une offensive pour forcer le blocus de la capitale établi par le président sortant Didier Ratsiraka.
Les ambassadeurs des pays et organismes internationaux bailleurs de fonds tentaient, sous l'égide de l'ONU, de persuader le camp Ravalomanana de libérer le Premier ministre de M. Ratsiraka, Tantely Andrianarivo, en résidence surveillée à Antananarivo depuis deux jours. Le camp Ratsiraka en faisait une des conditions impératives à la nouvelle rencontre prévue mercredi et jeudi à Dakar entre les deux rivaux de la présidentielle du 16 décembre 2001, et qui a dû être ajournée.
"Cette fois, nous passons à l'offensive, il n'y a plus de négociation possible avec les militaires rebelles et mutins de tous grades. Nous allons forcer tous les barrages et installer notre administration sur tout le territoire pour un retour à la vie normale à Madagascar avant le 26 juin (jour de la Fête de l'indépendance de Madagascar)", déclarait au même moment le général Jules Mamizara, ministre de la Défense de M. Ravalomanana.
M. Ratsiraka récuse l'investiture officielle de M. Ravalomanana, le 6 mai, et se considère toujours comme le seul chef de l'Etat. Son camp a mis en place, depuis plus de trois mois, un blocus économique quasi-hermétique qui, grâce à des barrages routiers et au sabotage de ponts, asphyxie la capitale Antananarivo et les hauts plateaux avoisinants, fiefs du gouvernement Ravalomanana. Ce blocus a précipité dans le gouffre l'économie de l'un des pays les plus pauvres du monde.
Le général Mamizara avait donné jusqu'à lundi aux militaires restés fidèles à M. Ratsiraka pour "rentrer dans le rang" et quitter les barrages. Dans la nuit de lundi à mardi, ses soldats avaient attaqué le siège du Premier ministre à Antananarivo pour y installer celui de M. Ravalomanana, Jacques Sylla. Ils avaient capturé M. Andrianarivo, placé depuis en résidence surveillée.
Le général Mamizara a annoncé son passage à "l'offensive" alors qu'un nouveau tête-à-tête à Dakar entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka, annoncé pour mercredi et jeudi par la diplomatie sénégalaise, a une nouvelle fois capoté. Le sort de son Premier ministre "n'est qu'un prétexte pour M. Ratsiraka pour ne pas aller à Dakar, car si la situation pourrit, c'est tout à son avantage", estimait mardi un proche conseiller de M. Ravalomanana.
Chez M. Ravalomanana, mais aussi parmi les experts étrangers proches des négociations, on répète que M. Ratsiraka est le premier à n'avoir pas respecté l'accord de réconciliation signé le 18 avril lors de la première rencontre à Dakar, et dont le texte prévoyait la levée immédiate des barrages routiers. Depuis, le blocus a été renforcé, en particulier par le dynamitage de ponts. Et les violences et arrestations arbitraires contre les partisans de M. Ravalomanana se sont intensifiées en province, selon des sources indépendantes.
Dans la cour du ministère de la Défense, mercredi soir, de nombreux militaires en armes se tenaient visiblement prêts à partir. Depuis dix jours, l'état-major de M. Ravalomanana a recruté des centaines de réservistes volontaires, réputés "plus sûrs car plus motivés" que les soldats réguliers.
La grande majorité des effectifs de l'armée a rallié M. Ravalomanana mais des unités d'élite, très bien équipées, sont restées fidèles à M. Ratsiraka. La portion d'armée fidèle à M. Ratsiraka a enregistré une nouvelle défection importante: le nouveau chef d'état-major nommé le 13 mai par le président sortant a démissionné, et a annoncé mercredi qu'il préparait la passation de commandement avec son homologue, nommé par M. Ravalomanana.
(avec AFP)


Nosintsika 30 mai 2002

antananarivo , alarobia 29 may 02

hello !

Nouvelles de ce jour, tirées du Journal Parlé (JP) de la RNM (19h ) , du JT de 20 h sur Ma TV et MBS , TRIBUNE 

Matoan-dahatsoratra (éditorial) du JP de la RNM 
encore sur DAKAR II : c'est ce jour que devrait débuter la 2è rencontre à DAKAR dite DAKAR II , sous l'égide de l'OUA , l'UE et l'ONU . A priori , le Pdt MR et l'Amiral DR sont encore au pays . La question qu'il faut donc se poser est la tenue de DAKAR II (ho raikitra ihany ve izany ?) . En principe , le Pdt Ravalomanana n'a encore jamais fermé sa porte , jusqu'à tant que la bonne foi a primé dans ce genre de rencontres (raha an-kitsipo ny fandehan-javatra) ; et le peuple ne lui en a jamais voulu de dialoguer avec celui qui est considéré comme son ennemi . Dans le cadre de DAKAR I , MR a respecté l' accord . Le gouvernement a toujours pris ses responsabilités . Il faut que DAKAR II se tienne et nous croyons que le Pdt MR ira , pour y défendre les intérêts du pays. 

NB : la radio ny ANTSIVA et la RNM avaient annoncé lundi le départ de l'Amiral dimanche soir ; apparemment , il n'en fut rien . 

Sur MaTV : le Pdt MR devrait quitter aujourd'hui avec la même suite que pour DAKAR I . Il a eu une entrevue avec les bailleurs de fonds cette après-midi qui a été axée sur la tenue de la rencontre et le cas de l'ex-PM Tantely ANDRIANARIVO (TA) . 
L'Amiral conditionnerait son départ par la libération de TA . 

CONSEIL DES MINISTRES ET DU GOUVERNEMENT hier : le Pdt MR a rappelé au gouvernement que la priorité des priorités est la réconciliation (fihavanana) . 
Par décrets , des nominations ont été faites dasn certains ministères , concernant les postes de SG, DG et divers Directeurs . Au Ministère de la Sécurité Publique (titulaire : M.AMADY Augustin) , nous retiendrons que le Directeur des Libertés Publiques est maintenu , à savoir M. ANDREAS Roland . 
Au Comité de privatisation , les nouveaux représentants de l'Etat sont les membres du gouvernement suivants : Narisoa RAJAOANARIVONY (Finances et Budget) , David RAJAON ( Industrie , Secteur Privé et Privatisation) , Alice RAJAONAH (Justice) et Julien REBOZA ( Aménagement du Territoire ) . Les représentants du secteur privé seront nommés ultérieurement . 
Au Conseil de Gouvernement , les décrets définissant les missions et les attributions de chaque ministère ont été examinés . 

Déclaration du Commandant de la ZANDARMARIAM-PIRENENA SAMBIHEVINY : l'expiration de l'ultimatum lancé par le MINDEF MAMIZARA entraine l'application des articles 44 et 45 du décret 96-019 du 06 Décembre 1996 définissant le statut des Armées . Aussi (noho izany) : 
1. Les Officiers qui ont rejeté cet ultimatum sont désormais considérés comme rebelles . Ils sont localisés dans les 5 provinces (et ont été cités nommément )
2. Les ordres donnés par ces officiers sont illégaux , aussi tout gendarme qui y obéirait sera considéré comme complice et passible de sanctions selon le Code de la justice qui régit . 
3. Le paiement des salaires de ces officiers cités seront interrompus . Une commission d'enquête sera instaurée . 

Le nouveau Chef d'Etat Major RAZAFIMANDIMBY Sylvain , interviewé sur Ma TV à Ampahibe ambitionne de réunir à nouveau l'Armée . Il a la volonté ferme de lever les barrages sans pouvoir donner de délais . La passation entre le Général Bruno RAJOHNSON est prévue , sans qu'il lui soit possible pour le moment d'en fixer la date . 

Mission du VPM RAJAONARIVONY: rencontre avec des responsables des institutions de Bretton Woods à Washington . Le dégel des avoirs extérieurs permettant de s'approvisionner en carburants a fait l'objet de négociations ardues , mais le VPM demeure optimiste . (MaTV) 

Mission du MAE RANJEVA Marcel : interviewé de Washington , le MAE a parlé du rapport de forces physiques existant . L'Amiral a accumulé une quantité d'armes sophistiquées . La population ne dispose que de sa détermination pour se défendre et protéger les ponts et infrastructures . On s'aperçoit que le dynamitage de ces ponts est fait par quelques personnes seulement et se passe toujours entre 1h et 4 h du matin . La levée des barrages ne sera durable que grâce à une action combinée et généralisée . 
En ce qui concerne la reconnaissance internationale , il fait remarquer que toutes les missions diplomatiques étaient présentes à la cérémonie d'investiture et chacune était là pour représenter son pays . Par ailleurs , aucun pays n'a condamné jusqu'ici le Pdt MR élu démocratiquement . 
Le MAE se félicite du dynamisme de la diaspora malgache aux Etats-Unis qui est intervenue jusqu'au Congrès US pour intercéder en faveur du mouvement populaire . (MaTV)

Le programme de Mme la Ministre de la CULTURE Odette RAHAINGOSON sera axé sur la valorisation de la culture malagasy , seul moyen permettant de promouvoir notre souveraineté nationale et notre développement . Dans la SOFIA (où elle était interviewée et d'où elle est originaire ) , elle a parlé de la diversité des coutumes qui sont fondés sur le fihavanana (fati-dra , lampo , firaisan-kina @ lafin'ny asa ou solidarité dans le travail) , et le hairaha ( savoir-faire ou talent ) dans les arts . Elle déplore l'invasion trop grande de la culture étrangère qui dès le jeune âge , envahit les familles où les enfants se retrouvent ballotés entre 2 cultures et donc sans identité réeelle . 

MANAKARA : un bateau pétrolier est entré en rade et une minorité de personnes s'en attribue la propriété . Le nom de l'Amiral est cité . La population s'en trouve déroutée car ce cas de figure ne s'est jamais présenté . Des barrages ont été érigés par cette minorité pour préserver le carburant . 
On demande au pouvoir en place ( fanjakana mahefa) d'intervenir efficacement . 

ENSEIGNEMENT : le CEPE se tiendra le 22 Jullet (déjà annoncé) et les enseignants font le maximum pour finir le programme officiel à la mi-juin . 
Le BEPC se tiendra du 29 juillet au 1er Août . 

ETUDE D'IMPACTS DE LA CRISE aussi du côté de la Banque Mondiale , après le PNUD : perte de 600 millions d'USD , le secteur le plus touché est l'agriculture . Beaucoup d'indicateurs d'impacts ont été établis montrant la dégradation de la situation dont : perte de 150.000 emplois entrainant 1.000.000 personnes en précarité . Extrême pauvreté en milieu urbain et dans le milieu rural , perte aggravée aussi d'un pouvoir d'achat pour érosion du prix au producteur . 
La Banque propose les solutions suivantes : instauration de divers filets de sécurité , appui au système bancaire , conception d'une politique monétaire et fiscale . 

SOLIDARITE ENTRE JEUNES MALGACHES : pour soutenir les élèves de Tamatave victimes des intempéries (cyclone KESINY) , les élèves du Lycée Jules Ferry de Tana (Faravohitra) ont remis des dons qu'ils ont collectés par classes , constitués de PPN (bougies, allumetes , riz ) habits , fournitures scolaires , argent liquide .En présence du PDS de Tana , le PDS de Tamatave SIKONINA a reçu ces dons et remercié chaleureusement les jeunes élèves . 
voilà pour aujourd'hui , mandrapihaona indray !
Faraniaina PIERRE BERNARD

Les Sites Partenaires

News des Provinces

 

Dépêche du Journal Le Monde/AFP | 30.05.02 | 18h08

L'armée de M. Ravalomanana se prépare à des actions militaires localisées

L'armée du président élu de Madagascar, Marc Ravalomanana, se préparait jeudi à lancer des attaques localisées sur les barrages routiers érigés par le camp du président sortant Didier Ratsiraka tout en dressant une première liste d'officiers "insoumis" et "rebelles". Parallèlement, les espoirs de raviver une ultime médiation par une rencontre entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka à Dakar se sont encore amenuisés jeudi, avec la ferme intention du gouvernement de M. Ravalomanana de maintenir le "Premier ministre" de M. Ratsiraka en résidence surveillée. Dans la matinée, de nombreux militaires patientaient avec arme et paquetage, dans la cour du ministère de la Défense, prêts à partir pour une destination "tenue secrète" par les officiers, rapporte un journaliste de l'AFP. "Des troupes sont déjà parties ce matin pour un pré-positionnement", dans une direction gardée "secret militaire", ont confirmé à l'AFP des officiers, information confirmée par des experts étrangers. "Les objectifs sont bien évidemment des barrages", a confié un officier supérieur. D'autres soldats patientaient dans l'après-midi dans une grande caserne de la capitale pour rejoindre premiers partis, selon les mêmes sources. Mercredi soir, le commandement en chef de la gendarmerie a publié une liste de premiers officiers restés fidèles à M. Ratsiraka, poursuivis pour "insoumission, actes de rébellion et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat". Ce que le ministre de la Défense, Jules Mamizara, qualifie de "première vague" inclut six généraux, un colonel, huit lieutenants-colonels et un commandant. L'état-major a procédé en même temps à une importante vague de nominations à la tête des principaux corps d'armée, pour remplacer les officiers indécis ou insoumis. "Cette fois, nous passons à l'offensive, il n'y a plus de négociation possible avec les militaires rebelles et mutins de tous grades. Nous allons forcer tous les barrages et installer notre administration sur tout le territoire pour un retour à la vie normale à Madagascar avant le 26 juin", avait déclaré mercredi à l'AFP le ministre Jules Mamizara. Le 26 juin est le jour de la Fête de l'indépendance de Madagascar. M. Ratsiraka récuse l'investiture officielle de M. Ravalomanana, le 6 mai, et se considère toujours comme le seul chef de l'Etat. Son camp a mis en place, depuis plus de trois mois, un blocus économique qui, grâce à des barrages routiers et au sabotage de ponts, asphyxie la capitale Antananarivo et les hauts plateaux voisins, fiefs du gouvernement Ravalomanana. Ce blocus a précipité l'effondrement de l'économie du pays, l'un des plus pauvres du monde. Sur le front diplomatique, les ambassadeurs des pays et organismes bailleurs de fonds s'efforçaient jeudi de relancer la tentative de médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui avait invité les deux rivaux de la présidentielle malgache à une nouvelle rencontre à Dakar les 29 et 30 mai. M. Ratsiraka a annulé son départ en invoquant l'"arrestation" lundi à Antananarivo de son Premier ministre Tantely Andrianarivo, placé depuis en résidence surveillée par le gouvernement Ravalomanana. M. Ratsiraka exige également, avant Dakar, la réunion des chefs d'Etat de l'organe central de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) pour la résolution des conflits. Ce ne sont que deux "prétextes" pour retarder les négociations de Dakar, M. Ratsiraka étant sur le terrain en position de faiblesse, assurent les conseillers de M. Ravalomanana ainsi que des experts étrangers proches de la médiation. M. Ravalomanana, lui, répète à l'envie qu'il est prêt à aller à Dakar, n'attendant que l'avion qui l'y emmènera. Mais le cas Andrianarivo demeure un "casus belli". "Il y a très peu de chances qu'on aboutisse bientôt à sa libération", confiait un expert étranger. "Pas question de lui rendre la liberté maintenant, nous envisageons des poursuites judiciaires pour détournement de fonds publics", confirmait à l'AFP un responsable du gouvernement.


Express 30 mai 2002

Les premières délégations sont déjà sur place, mais "Dakar II" reste incertain
En effet, même si les deux personnalités ont donné officiellement leur accord sur le principe de la rencontre, l'assignation à résidence de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo, intervenue lundi dernier, est considérée comme un "casus belli" par le président sortant, qui conditionne désormais sa participation à la libération de "son" Premier ministre. Déplorant les "agissements" qu'il juge contraires à l'esprit de "Dakar-I", Didier Ratsiraka avait d'ailleurs écrit au président en exercice de l'Oua, le zambien Levy Patrick Mwanawasa, et au secrétaire général Amara Essy, pour demander la convocation d'urgence de l'organe central du mécanisme chargé de la prévention, la gestion et le règlement des conflits au niveau des chefs d'Etat, et ce préalablement à la rencontre de "Dakar-II", "si "Dakar-II" peut toujours se tenir". De son côté, le président Marc Ravalomanana s'est également "fait un devoir" d'informer le président sénégalais Abdoulaye Wade de "la situation exacte qui prévaut actuellement à Antananarivo" et en a profité pour l'assurer à nouveau de sa disponibilité à participer à la rencontre. 
Le second round des négociations de Dakar - "Dakar-II" -, organisé sous les auspices de l'Organisation de l'Unité africaine, aurait dû débuter hier mercredi, mais, pour l'instant, seules les premières délégations ont été accueillies sur place. Mardi soir, l'Agence panafricaine de presse (Pana) notait en effet l'arrivée dans la capitale sénégalaise, vraisemblablement par le même vol, du vice-Premier ministre Narisoa Rajaonarivony, du ministre des Affaires étrangères Marcel Ranjeva et du conseiller spécial à la Présidence Norbert Lala Ratsirahonana, mais également de l'ambassadeur de Madagascar à Paris, Malala Zo Raolison. Mercredi, aucune dépêche ne faisait état de l'arrivée éventuelle du président sortant Didier Ratsiraka et, pour sa part, le président Marc Ravalomanana recevait en audience en milieu d'après-midi, au Palais d'Ambohitsorohitra, une délégation de représentants du corps diplomatique et des bailleurs de fonds. 
De fait, même si les deux personnalités ont donné officiellement leur accord sur le principe de la rencontre, les derniers développements de l'actualité ont jeté le doute sur la tenue de celle-ci. M. Ratsiraka condidère en effet l'assignation à résidence de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo comme un "casus belli" et conditionne désormais sa participation à la libération de "son" Premier ministre. Le même jour, il avait d'ailleurs écrit au président en exercice de l'Oua, le zambien Levy Patrick Mwanawasa, et au secrétaire général Amara Essy, pour demander la convocation d'une réunion de l'Organe central du mécanisme de l'Oua pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits au niveau des chefs d'Etat, et ce préalablement à la rencontre de Dakar, "si "Dakar-II" doit toujours se tenir", a-t-il ajouté, "vu le comportement du camp de M. Ravalomanana". De son côté, celui-ci s'est également "fait un devoir" d'écrire au président Abdoulaye Wade afin de le tenir informé de "la situation exacte qui prévaut actuellement à Antananarivo" et en a profité pour l'assurer à nouveau de sa disponibilité à participer à la rencontre. Dans sa lettre, le président Marc Ravalomanana explique notamment que "Monsieur Tantely Andrianarivo, Premier ministre du gouvernement sortant, réside actuellement à son domicile, avec sa famille", sa sécurité étant assurée par le gouvernement, "contrairement aux allégations diverses". En tout cas, il a fait savoir qu'il était "toujours ouvert à tout dialogue". Il reste que, en l'absence de déclaration plus récente de la part de Didier Ratsiraka, les observateurs s'accordent à penser que la tenue de "Dakar-II" est des plus incertaines, bien que l'arrivée sur place des premières délégations puisse inciter à quelque optimisme.

Ambohitsorohitra - Les bailleurs de fonds chez Ravalomanana
Parmi les sujets abordés au cours de cette rencontre, où l'on n'a toutefois pas précisé l'identité de ces représentants des bailleurs de fonds, il y aurait eu, entre autres, une revue de la situation globale qui prévaut actuellement au pays, et à l'issue de laquelle les parties se seraient accordées sur le fait qu'il faut déployer d'intenses efforts pour le redressement socio-économique du pays. La tenue de "Dakar II" , et particulièrement la nécessaire sinon l'indispensable participation de Marc Ravalomanana à cette rencontre, y aurait également été évoquée. Un point qui aurait, semble-t-il, fait l'objet d'une insistance particulière de la part de ces représentants des bailleurs de fonds et de la communauté internationale. 
Enfin, le cas de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo a été aussi débattu lors de cette rencontre. Un cas auquel ces bailleurs de fonds auraient suggéré qu'on laisse une entière liberté à Tantely Andrianarivo.

Selon Gaston Ramenason de la Bmoi "un processus de mise en faillite en chaône des entreprises est enclenché"
Questionné sur ce qu'il pense de la situation actuelle des entreprises en cette période de crise, le président du Conseil d'administration de la Bmoi (Banque malgache de l'océan Indien), Gaston Ramenason, estime que cette situation est au très mal et qu'on ne peut pas exclure la faillite des entreprises à Madagascar. On aurait déjà enclenché un processus de mise en faillite en chaîne des entreprises. Ainsi, la faillite d'une entreprise franche entraînerait irrémédiablement des problèmes à ses sous-traitants, aux entreprises de transport auxquelles elle fait appel pour acheminer ses produits vers les ports d'embarquement ou transporter leurs intrants. 
Dans cette hypothèse, les banques mêmes n'échapperaient pas à cette faillite en cascade, car sans leurs clients, en particulier les entreprises, les banques ne pourront pas survivre. Mais Gaston Ramenason a ajouté que si cette événtualité survenait, les banques seraient les dernières à déclarer faillite. 
En attendant donc, les banques essaient de gérer, tant bien que mal, la crise actuelle. Mais quoi qu'il en soit, ce dont on ne peut pas douter, c'est que les banques commerciales de la place ne pourront pas afficher, pour l'exercice 2002, les mêmes résultats largement bénéficiaires qu'elles ont connu ces dernières années. 
SITUATION CONCURENTIELLE PLUS PRESSANTE 
En effet, pour l'exercice 2001, la BMOI a réalisé un résultat net substantiel de 47,6 milliards de Fmg, qui est en baisse de 14,7% sur le résultat 2000 (55,8 milliards de Fmg). Toutefois, avec un tel résultat, la Bmoi se place certainement à la tête des banques de la place en termes de résultats. 
Outre le renforcement de la concurrence sur le marché bancaire - les concurrents deviennent de plus en plus agressifs - , le fléchissement du résultat 2001 par rapport à 2000 s'explique principalement par la baisse continue du taux de base bancaire (3% en octobre 2000, 1% en juillet et 0,5% en novembre 2001) consécutive à la réduction du taux directeur de la Banque centrale (6% sur la même période). 
Effectivement, durant les cinq premiers mois de l'année 2001, le taux directeur de la Banque centrale est resté inchangé à 12%, avant d'être ramené à 10,5% le 12 juin et à 9% le 16 octobre, soit une baisse d'ensemble de 3%. 
Cette réduction a directement eu des impacts sur les remplois à long et surtout à moyen terme de la Bmoi calculés sur ce taux directeur (respectivement 15,66% et 7,47% contre 16,69% et 10,57%). Par ailleurs, la situation concurentielle plus pressante citée supra a eu un effet accélérateur sur la baisse des taux pratiqués pour les remplois à court terme (13,83% au lieu de 17,38%) qui représentent les 2/3 des remplois totaux.

Pour la Banque mondiale
Après le Pnud, le bureau de la Banque mondiale à Antananarivo vient de sortir des notes sur la situation économique et sociale actuelle du pays. Il faut remarquer que ces notes se situent dans le cadre d'une prochaine discussion entre les bailleurs de fonds dans un objectif d'élaboration d'un plan d'urgence et d'un programme de redressement de l'économie nationale. 
De ces notes relatives à la crise politique qui sévit à Madagascar depuis le mois de janvier, qui s'est doublée d'une crise économique et sociale, le premier constat remarquable est l'estimation du coût direct de la crise jusqu'à ce jour, qui se chiffre à environ 600 millions de dollars. Encore faut-il remarquer que cette estimation n'inclut pas le coût de reconstruction des infrastructures détruites pendant la crise (comme les ponts) et les éventuelles retombées dues à l'image négative de Madagascar. 
Dans cette crise, l'impact sur le secteur industriel est le plus profond, d'autant plus que 75% de la valeur ajoutée du secteur sont produits dans la province d'Antananarivo où l'on peut remarquer que les entreprises franches sont les plus touchées: 40 000 emplois supprimés sur les 100 000. Dans le secteur des services , le tourisme et le transport sont les plus touchés par cette crise. 
IMPACTS À TOUS LES NIVEAUX 
Cette situation se reflète aussi au niveau de la question monétaire. La croissance de la masse monétaire entre décembre 2001 et mars 2002 s'est concrétisée par une diminution de 1,7%. 
Au niveau des interventions bancaires, le crédit à l'économie a par contre connu une évolution assez notable (progression de 4% pendant le premier trimestre 2002). Cette augmentation est due à un engagement plus important des banques commerciales auprès des entreprises , notamment pour les crédits à court terme dont le montant total a augmenté de 5% pour le premier trimestre. Toutefois, sur les créances des banques s'élevant à 2.500 à 3.000 milliards de Fmg, environ 600 milliards de Fmg sont dans une situation délicate, dont 300 milliards pourraient être définitivement compromis, et l'autre moitié nécessitant un rééchelonnement. 
Au niveau des ménages, les impacts de la crise sont doublement négatifs: la perte ou la diminution de revenus (150 000 pertes d'emplois dans le secteur formel) et la hausse des prix à cause du dysfonctionnement du marché (augmentation des prix des Ppn dans les centres urbains des Hauts-plateaux d'environ 50%, et diminution de 30 à 50% des prix aux producteurs). 
Pour ces raisons, les notes de la Banque mondiale concluent que trois grandes priorités pourraient être suggérées : la mise en place d'un filet de sécurité pour le moyen terme (?), l'appui au système bancaire et aux entreprises pour relancer la production, et la conception d'une politique monétaire et fiscale comprenant la restructuration du budget pour affronter les urgences. 
Toujours est-il que l'assistance des organisations et pays partenaires de Madagascar pour contrecarrer la crise ne peut être effective qu'à condition que les biens et les personnes puissent circuler librement sur tout le territoire national et que le pays ait retrouvé la propriété de ses avoirs extérieurs.


Forces Armées
Après la nomination du nouveau chef d'état-major général des Forces armées Sylvain Razafimandimby, les choses ont l'air de se précipiter au niveau du ministère de la Défense nationale, qui vient de procéder à d'autres nouvelles nominations, cette fois, au niveau du commandement des régions militaires et des circonscriptions régionales de la Gendarmerie nationale. 
Voici les noms de ces nouveaux responsables, tels qu'ils nous l'ont été communiqués hier par le cabinet du ministère de la Défense nationale: 
- Chef de l'état-major général de l'Armée: Général de brigade Sylvain Razafimandimby; 
- Adjoint au chef de l'état-major général: Général de brigade Petera Behajaina; 
- Chef de l'état-major des forces d'intervention: Général de brigade Wilfrid Andriamarolahy; 
- Chef de l'état-major des forces de développement: Général de brigade Jean Baptiste Randriamaro; 
- Chef de l'état-major des forces aéronavales: Capitaine de vaisseau José Andriamanantena Ratsimisetra; 
o Les nouveaux Chefs de corps 
- Premier régiment des transmissions et des services (1er RTS): Lieutenant-colonel Jean Louis Rabehasimanitra; 
- Corps d'administration des personnels administratifs et techniques (CAPSAT): Lieutenant-colonel Jules Christian Rajaomilison Andriamihaotra; 
- Premier régiment de la Région militaire n°1 (1/RM 1): Lieutenant-colonel: Yvon Jacques Andriamalala; 
- Régiment d'appui et de Soutien (RAS Ampahibe): Lieutenant-Colonel Maxime Andriamahefa Ramamonjy; 
- Régiment d'Artillerie anti-aérienne (RAAA Betongolo): Lieutenant-colonel Andrianarimanga Rakotoarivony; 
- Régiment d'artillerie lourde (RAL Imerintsiatosika): Lieutenant-colonel Modeste Albert; 
- Base aéronavale d'Ivato (BANI): Lieutenant-colonel Mesy Hardy Raharison Ramasombazaha Andriampanarivo; 
- Base aérienne tactique (BATAC): Lieutenant-colonel Jean Wilson Ralaikoa Randriantsoa; 
- 1er Régiment des forces d'intervention (Ivato): Lieutenant-colonel Jenner Rakotoarison; 
- 2ème Régiment des forces d'intervention (Antsiranana): Lieutenant-colonel Rabearilaza; 
- 1er Régiment du génie (Ampahibe): Lieutenant-colonel Jacques Arris Arijaona; 
- 2ème Régiment du génie (Manjakandriana): Lieutenant-colonel Dorland Randrianjandriarison; 
- 1er Régiment de la région militaire n°4 (Mahajanga): Lieutenant-colonel Richard Randriamboafidy; 
- 2ème Régiment de la région militaire n°4 (Mahajamba): Lieutenant-Colonel Samuel Rasamoela. 
o Les nouveaux promus au niveau de la Gendarmerie nationale sont: 
- Commandant de la Gendarmerie nationale: Général de brigade Elson Findrama Sambiheviny; 
- Adjoint au Commandant de la Gendarmerie nationale: Général de brigade Louis Andrianony; 
- Circonscription de la GN Antananarivo: Général de brigade Harson Hans; 
- Circonscription de la GN Fianarantsoa: Colonel Sébastien Ratsiavaliniony; 
- Circonscription de la GN Mahajanga: Colonel Basile Ranjatomanana. 
Sur un autre plan, le ministère a également sorti les noms des officiers généraux, supérieurs et subalternes, qualifiés de rebelles et qui ont déjà fait l'objet de poursuites judiciaires "pour insoumission" (après l'ultimatum du 26 mai dernier) et d' "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat". Ces officiers sont respectivement, les Généraux Jean Emile Tsaranazy, Polycarpe Rakotondrahasina, Boba, Iandro Fenomanana et René Christian Rasolovoavy, le Colonel Lucien Raymond, les Lieutenants-colonels Belone Namany, Balbine, Rahitso, Coutiti, Fanampera, Jaomanjato, Nicholas Tsirivelo et Urbain Walter, et enfin le Commandant Edmond. 
o Suspension de soldes 
Parallèlement à cette liste d'officiers "rebelles", le commandement de la Gendarmerie nationale précise, dans un communiqué qui a été également transmis hier aux rédactions, que les officiers suivants ont fait l'objet d'une mesure de supension de leurs soldes. Une suspension confortée également par un ordre à tous les Gendarmes de ne plus "obéir" aux ordres qui pourraient être donnés par ces officiers qui sont donc: Général René Rasolovoavy (Antsiranana), Général Jérôme Randriafeno (Fianarantsoa), Général Boba (Mahajanga), Lieutenants-colonels Ramaronahina et Nicholas Tsirivelo (Toamasina), et Lieutenant-colonel Rehosy Rodney Fanampera (Toliara). 
Au-delà de ces nominations et mesures, on note que le Général Sylvain Razafimandimby, intervenant hier sur Ma-Tv, a indiqué que son premier objectif est de restaurer la réunification des Forces armées. Pour ce qui est de la levée des barrages antiéconomiques, et notamment de l'éventuelle contribution du général démissionnaire Bruno Rajaonson à cet effet, il déclare que la question a déjà été évoquée par téléphone, "mais nous en discuterons plus longuement, lors d'une rencontre qui devrait avoir lieu très prochainement…, et par la même occasion aussi, peut-être, de notre passation de service".
Perquisition au domicile de Tantely Andrianarivo
Les riverains ont noté, mardi en fin d'après-midi, de nombreux va-et-vient au domicile de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo, à Ambodivoanjo-Ivandry, où ce dernier est assigné à résidence avec sa famille depuis lundi en début de soirée. Comme les visites lui sont officiellement interdites, les observateurs attribuent ces "mouvements divers" aux autorités judiciaires qui auraient procédé à une perquisition, et ce durant plusieurs heures. Une analyse qui, pour l'instant, n'a été ni confirmée ni infirmée. En tout cas, le Premier ministre Jacques Sylla n'ayant pas écarté l'éventualité d'un dépôt de plainte en justice à l'encontre de son prédécesseur, la nouvelle a mis en émoi l'entourage de M. Andrianarivo qui se serait déjà assuré les services d'un conseil juridique. Par ailleurs, différentes sources faisaient état mercredi d'un projet de transfert de l'ancien Premier ministre et de sa famille dans un autre endroit, mais, là encore, il n'a pas été possible d'en obtenir confirmation. :


Madagascar - RFI 31/5/2002
Hypothèques sur «Dakar 2»

Annoncée pour les 29 et 30 mai, la seconde rencontre sur la crise malgache à Dakar, la capitale sénégalaise, semble mal partie. Si le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Gadio, ne renonce pas à faire venir Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, il n'empêche qu'il bute sur des obstacles de la part des deux hommes. En effet, le camp Ratsiraka pose comme préalable , la libération de son premier ministre retenu en "résidence surveillée". Une résidence surveillée qui, semble t-il, a été demandée par l'intéressé lui-même qui déclare avoir peur de ses ex-amis dont certains l'accusent de trahison. Entretien exclusif avec le ministre sénégalais des affaires étrangères, de l'Union africaine et des Sénégalais de l'extérieur.

De notre correspondant à Dakar

RFI: M. le ministre, «Dakar 2» aura t-il finalement lieu ?
Cheikh Gadio: En principe oui. Nous faisons tout pour que la réunion se tienne effectivement. Certes il y a eu quelques difficultés liées notamment à la situation du premier ministre du président Ratsiraka, mais les discussions continuent. Et précisément, c'est parce qu'il y a ces difficultés qu'il est urgent de tenir cette rencontre dite «Dakar 2» qui permettrait d'ouvrir ou de renouer le dialogue politique entre les frères malgaches pour trouver une solution. Les deux hommes sont d'accord qu'en dehors du dialogue politique, il ne reste malheureusement que la violence et la partition du pays. Et tous les deux sont absolument opposés à cela. Donc notre espoir est que le processus continue, en rapport bien entendu avec l’OUA, qui reste maîtresse d'oeuvre de tout le processus, en rapport avec la présidence zambienne (de l’OUA, ndlr), et l'ensemble des pays facilitateurs. Nous avons confirmation de l'arrivée mardi soir (l'interview a été réalisée mardi après-midi) du vice- premier ministre de Marc Ravalomanana et de son ministre des affaires étrangères. Nous avons espoir que certains obstacles vont être levés pour que le président Ratsiraka arrive ici à Dakar le plus rapidement possible.

RFI: Mais y croyez-vous vraiment ?
Cheikh Gadio: Nous savons que monsieur Ravalomanana s'est engagé à quitter Madagascar mercredi si les conditions sont réunies, c'est- à -dire si l'avion est en place, pour se rendre à Dakar. C'est vrai aussi qu'il y a une demande pendante du président Ratsiraka pour que l'Organe central de l'OUA (de résolution des conflits) essaie d'examiner la situation de son pays. Le Sénégal est membre de cet organe, donc nous n'avons aucun problème avec cette demande. Notre seule inquiétude, c'est que un jour d'attente de plus ferait plus de mal qu'autre chose, et que donc, il est urgent d'organiser le dialogue politique. Par ailleurs, notre compréhension est que l'Organe central se réunirait pour faire une recommandation pour que le dialogue politique prévu à Dakar se tienne le plus tôt possible, étant entendu qu'organiser une réunion de dix sept pays ne serait pas très facile à mettre sur pied rapidement.

RFI: Donc une réunion de l'Organe central après la réunion de Dakar ?
Cheikh Gadio: L'ordre souhaité par le président Ratsiraka est une réunion de l'Organe central, suivie de la réunion de Dakar. Nous, il nous semble que si la réunion de Dakar doit porter sur le dialogue politique qui est la finalité de tous ces efforts, il faut la tenir tout de suite. Maintenons, nous comprenons que c'est une demande très importante du président Ratsiraka et il faut qu'on en tienne compte et qu'on trouve les moyens d'un compromis, d'un consensus sur cette question.

RFI: Au regard de tous ces obstacles, il semble que les dates de 29, 30 mai sont désormais caduques ?
Cheikh Gadio: Si M. Ravalomana décolle mercredi et si M.Ratsirak pars jeudi, donc matériellement on ne pourra plus tenir cette réunion comme prévu. Pour l'heure, nous souhaitons avoir Marc Ravalomana le 29, Didier Ratsiraka le jeudi 30 ou le vendredi 31, pour commencer les consultations préalables pendant une journée au moins, et ensuite, tenir le forum politique avec le groupe des chefs d'Etat facilitateurs et après seulement, on passerait à cette commission qui doit examiner les mesures d'urgence à prendre au plan économique pour la relance des activités économiques du pays, et de sa reconstruction.

RFI: Ratsiraka réclame la libération de son premier ministre avant de venir à Dakar, est-ce que à niveau là vous avez des informations précises?
Cheikh Gadio: C'est une demande plus que légitime que nous avons appuyée en faisant parvenir un message à Ravalomanana sur cette question. Les discussions sont en cours, les négociations continuent. Il nous a été fait comprendre que M. le premier ministre n'est pas emprisonné, qu'il est à sa résidence où il a choisi de rester. Si c'est le cas, ça pose moins de problème. Mais si ce n'est pas le cas, il est évident qu'il y a problème à engager des négociations dans un climat de ce genre. Donc, nous souhaitons vivement que les deux parties s'accordent sur cette question de liberté de mouvement du premier ministre. Qu'on dépasse ce genre de problèmes pour nous concentrer rapidement sur le plus important, c’est à dire ramener la paix, la concorde nationale et la réconciliation à Madagascar.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Midi Mada 31/5/2002

" Didier Ratsiraka a créé un Fonds spécial illégalement ",
selon le PM Jacques Sylla 
Dans un communiqué remis à la rédaction, le Premier ministre Jacques Sylla révèle que " l'Amiral Didier Ratsiraka a fait diffuser dans la presse une Ordonnance en date du 13 mai 2002 portant création d'un Fonds Spécial pour la Solidarité, alimenté par les recettes provenant de la Taxe pétrolière ". 
r.v.f 
" Comme il est mentionné dans le visa de cette Ordonnance, l'Amiral s'est arrogé le droit de prendre cette ordonnance dans le cadre du décret n°2002-123 du 22 février 2002 ayant proclamé l'état de nécessité nationale. Cette décision est illégale et ne peut pas avoir d'effet juridique pour deux raisons ", signale le communiqué qui énumère lesdites raisons. Primo, " la durée de validité de cette situation d'exception proclamée par le décret du 22 février 2002 était de 15 jours, en application des dispositions de l'article 82-3, paragraphe VI, de la Constitution. La prorogation de cette situation ne pouvait être autorisée que par une loi votée par le Parlement. Or, une telle loi n'a pas été adoptée dans le temps, et le décret du 22 février 2002 se trouve abrogé implicitement ". Secundo, " l'Amiral Didier Ratsiraka n'a plus la qualité de président de la République depuis le 6 mai 2002, date de l'investiture de son successeur par la Haute Cour Constitutionnelle, et n'avait plus le pouvoir de prendre cette Ordonnance à la date du 13 mai 2002 ". En conséquence, conclut le communiqué signé par le chef du gouvernement Jacques Sylla " le public est avisé que l'Ordonnance du 13 mai 2002 instituant des taxes pétrolières est nulle et de nul effet et ne peut donc pas recevoir exécution ".


LE JIR : ARTICLE DU 30/05/2002
Madagascar : L'armée de Ravalomanana annonce qu'elle va passer à l'offensive
L'armée de Marc Ravalomanana "passe à l'offensive" et va forcer les barrages routiers érigés par le camp Ratsiraka, a annoncé hier son ministre de la Défense, le général Jules Mamizara. Dans la cour du ministère de la Défense, hier soir, de nombreux militaires en armes se tenaient visiblement prêts à partir.
"Cette fois, nous passons à l'offensive, il n'y a plus de négociation possible avec les militaires rebelles et mutins de tous grades. Nous allons forcer tous les barrages et installer notre administration sur tout le territoire pour un retour à la vie normale à Madagascar avant le 26 juin", a déclaré le général Mamizara, joint par téléphone. Le 26 juin est le jour de la fête de l'indépendance.
"Dans les prochains jours, nous allons forcer d'autres barrages et procéder à l'arrestation des militaires rebelles, pour pouvoir ensuite mettre en place les présidents de délégation spéciale dans les provinces", a assuré le ministre. Les présidents de délégation spéciale (PDS) sont l'équivalent des gouverneurs de l'administration Ratsiraka.
Le général Mamizara avait donné jusqu'à lundi aux militaires restés fidèles à M. Ratsiraka pour "rentrer dans le rang" et quitter les barrages qu'ils tiennent. "Depuis la fin de l'ultimatum, il n'y plus de négociation", a-t-il martelé.

"POSITION DE FAIBLESSE"
Durant le week-end, l'armée et la police avaient forcé trois barrages dans le sud-ouest, pour sécuriser une voie d'accès à la mer depuis la capitale. "Maintenant, on continue sur la même lancée", a lancé le général Mamizara. "Nous avons largement atteint les limites, nous ne renonçons pas à la négociation de Dakar mais ce n'est qu'un aspect et nous allons désormais privilégier l'action", avait déclaré mardi M. Sylla, le Premier ministre. Ces annonces interviennent alors qu'une nouvelle rencontre à Dakar entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka, prévue pour hier et aujourd'hui, a une nouvelle fois dû être ajournée. Le camp Ratsiraka invoque l'arrestation de son Premier ministre pour refuser d'aller à Dakar. Le camp Ravalomanana répète que le maintien des barrages viole l'accord signé le 18 avril, et accuse ses adversaires de procéder en province à des arrestations arbitraires et de torturer certains de ses militants.
Le sort de son Premier ministre "n'est qu'un prétexte pour M. Ratsiraka pour ne pas aller à Dakar, car si la situation pourrit, c'est tout à son avantage", estimait mardi un proche conseiller de M. Ravalomanana. "C'est vrai que si M. Ratsiraka devait aller aujourd'hui à Dakar, il serait très nettement en position de faiblesse pour négocier", reconnaît un expert étranger.
Par ailleurs, une ultime tentative de médiation de la communauté internationale a échoué hier à Tananarive. "Il y a très peu d'espoir désormais", a estimé en fin d'après-midi un expert étranger proche de la médiation.
Les ambassadeurs des pays et organismes internationaux bailleurs de fonds ont tenté, sous l'égide de l'ONU, de persuader le camp Ravalomanana de libérer Tantely Andrianarivo, en résidence surveillée à Antananarivo depuis deux jours.
Dans la cour du ministère de la Défense, hier soir, de nombreux militaires en armes se tenaient visiblement prêts à partir. Depuis dix jours, l'état-major de M. Ravalomanana a recruté des centaines de réservistes volontaires, réputés "plus sûrs car plus motivés" que les soldats réguliers.

DÉMISSION DU CHEF D'ÉTAT-MAJOR DE RATSIRAKA
Le chef d'état-major de la partie de l'armée restée fidèle à Didier Ratsiraka a démissionné hier et est prêt à passer le commandement à celui qu'a nommé le président Ravalomanana. Le général Bruno Rajaonson avait été nommé le 13 mai par M. Ratsiraka.
"Je dois discuter dans l'après-midi de la passation de commandement avec le général Sylvain Razafimandimby", a déclaré le général Rajaonson hier à quelques journalistes. Le général Razafimandimby a été nommé chef d'état-major par M. Ravalomanana mardi, en conseil des ministres.
Le général Rajaonson a démissionné "face aux différents obstacles qui l'empêchent de mener à terme la mission qu'il s'est assignée", indique-t-il dans un communiqué.
"Cette passation de commandement est capitale pour l'attitude future de la partie de l'armée qui hésitait encore à franchir le pas", a déclaré un proche conseiller de M. Ravalomanana. Le général Razafimandimby avait conduit personnellement, lundi à l'aube à Antananarivo, l'attaque du palais du Premier ministre de M. Ratsiraka, Tantely Andrianarivo, pour y installer le chef du gouvernement de M. Ravalomanana, Jacques Sylla.


AFP | 29.05.02 | 16h38
L'armée de M. Ravalomanana "passe à l'offensive", annonce son ministre

L'armée du président élu de Madagascar, Marc Ravalomanana, "passe à l'offensive" et va forcer les barrages routiers érigés par le camp du président sortant Didier Ratsiraka, a annoncé mercredi à l'AFP son ministre
de la Défense, le général Jules Mamizara. "Cette fois, nous passons à l'offensive, il n'y a plus de négociation possible avec les militaires rebelles et mutins de tous grades. Nous allons forcer tous les barrages et
installer notre administration sur tout le territoire pour un retour à la vie normale à Madagascar avant le 26 juin", a déclaré le général Mamizara, joint par téléphone. Le 26 juin est le jour de la Fête de l'indépendance de
Madagascar. M. Ratsiraka récuse l'investiture officielle de M. Ravalomanana, le 6 mai, et se considère toujours comme le seul chef de l'Etat. Son camp a mis en place, depuis plus de trois mois, un blocus économique qui, grâce à des barrages routiers et au sabotage de ponts, asphyxie la capitale Antananarivo et les hauts plateaux voisins, fiefs du gouvernement Ravalomanana. Ce blocus a aggravé l'effonrement de l'économie de ce pays ,
l'un des des plus pauvres du monde. "Dans les prochains jours, nous allons forcer d'autres barrages et procéder à l'arrestation des militaires rebelles, pour pouvoir ensuite mettre en place les Présidents de délégation spéciale dans les provinces", a assuré le ministre. Les présidents de délégation spéciale (PDS) sont l'équivalent des gouverneurs de l'administration de M. Ratsiraka. Le général Mamizara avait donné jusqu'à lundi aux militaires restés fidèles à M. Ratsiraka pour "rentrer dans le
rang" et quitter les barrages qu'ils tiennent. "Depuis la fin de l'ultimatum, il n'y plus de négociation", a-t-il martelé. Dans la nuit de lundi à mardi, ses soldats ont investi à Antananarivo le siège du Premier ministre sortant, Tantely Andrianarivo, seul bâtiment ministériel dont
l'administration Ravalomanana n'avait pas réussi à prendre possession. Ils y ont installé le Premier ministre de M.Ravalomanana, Jacques Sylla, après des combats qui ont fait au moins deux morts, et ont capturé M. Andrianarivo, placé depuis en résidence surveillée. Durant le week-end, l'armée et la police ont également forcé trois petits barrages dans le sud-ouest du pays,
pour sécuriser une voie d'accès à la mer depuis la capitale. "Maintenant, on continue sur la même lancée", a lancé le général Mamizara. "Nous avons largement atteint les limites, nous ne renonçons pas à la négociation de
Dakar mais ce n'est qu'un aspect et nous allons désormais privilégier l'action", avait déclaré M. Sylla mardi. Ces annonces interviennent alors qu'une nouvelle rencontre à Dakar entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka,
prévue pour mercredi et jeudi, a une nouvelle fois dû être ajournée. Le camp Ratsiraka invoque l'arrestation de son Premier ministre pour refuser d'aller à Dakar. Le camp Ravalomanana, qui se dit prêt à s'y rendre, répète que le maintien des barrages viole l'accord signé par les deux rivaux le 18 avril à Dakar, et accuse ses adversaires de procéder en province à des arrestations
arbitraires et de torturer certains de ses militants, informations confirmées de sources indépendantes.


MISNA, 30 MAI 2002 (9:54)
LE CHEF D'ETAT MAJOR DE L'ARMEE CEDE SA PLACE A UN HOMME DU CAMP RAVALOMANANA 

Le risque que la crise institutionnelle malgache ne débouche sur un bain de sang est de plus en plus concret, après les déclarations prononcées hier par le général Jules Mamizara, ministre de la Défense du gouvernement du nouveau président Marc Ravalomanana. Selon lui, il est impossible de négocier avec les militaires fidèles au président sortant, Didier Ratsiraka, et il ne reste plus qu'à passer à l'offensive, lever de force les barrages routiers et étendre le contrôle de l'administration d'Antananarivo sur tout le territoire national. Dans la perspective d'un assaut imminent, la décision du général Bruno Rajaonson, chef d'Etat-major de l'armée, nommé par Ratsiraka, de se retirer pour permettre l'installation du général Sylvain Razafimandimby, désigné à ce poste mardi par Ravalomanana, a son importance. Le geste de Rajaonson pourrait en effet convaincre d'autres militaires ratsirakistes de changer de camp. Le scénario reste cependant très ambigu car Ratsiraka est soutenu par des représentants de l'élite militaire et une éventuelle avancée des troupes de Mamizara vers le fief de l'ex-président, Tamatave, aura inévitablement une issue dramatique. (CC) 


(AFP) - jeudi 30 mai 2002 
DES OFFICIERS PRO-RATSIRAKA POURSUIVIS POUR "INSOUMISSION" 

L'armée du président élu de Madagascar, Marc Ravalomanana, a publié mercredi soir une première liste de seize officiers restés fidèles au président sortant Didier Ratsiraka, poursuivis pour "insoumission" et qualifiés de "rebelles". Ces officiers sont poursuivis pour "insoumission, actes de rébellion et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", selon un communiqué du commandant en chef de la gendarmerie. Elle a procédé en même temps à une importante vague de nominations à la tête des principaux corps d'armée, pour remplacer les officiers indécis ou "insoumis", rapportent jeudi les journaux malgaches qui publient la liste des nouveaux promus et de ceux poursuivis pour "insoumission". Ce que le ministre de la Défense, Jules Mamizara, qualifie de "première vague" inclut six généraux, dont le "ministre" des Travaux publics de M. Ratsiraka, Jean-Emile Tsaranazy, un colonel, huit lieutenants-colonels et un commandant. Certains de ces officiers sont connus pour mener depuis le début de la crise des opérations violentes de représailles contre les militants pro-Ravalomanana, selon des témoignages de sources indépendantes. "Cette fois, nous passons à l'offensive, il n'y a plus de négociation possible avec les militaires rebelles et mutins de tous grades. Nous allons forcer tous les barrages et installer notre administration sur tout le territoire pour un retour à la vie normale à Madagascar avant le 26 juin", avait déclaré mercredi le ministre Jules Mamizara. Le 26 juin est le jour de la Fête de l'indépendance de Madagascar. M. Ratsiraka récuse l'investiture officielle de M. Ravalomanana, le 6 mai, et se considère toujours comme le seul chef de l'Etat. Son camp a mis en place, depuis plus de trois mois, un blocus économique qui, grâce à des barrages routiers et au sabotage de ponts, asphyxie la capitale Antananarivo et les hauts plateaux voisins, fiefs du gouvernement Ravalomanana. Ce blocus a précipité l'effondrement de l'économie du pays, l'un des des plus pauvres du monde.


QUAI D'ORSAY / Mardi 28 mai 2002

Situation humanitaire à Madagascar 
Dernière mise à jour : 28/05/02

Réponses du porte-parole adjoint aux questions du point de presse (Paris, 28 mai 2002)

Etes-vous préoccupés par la situation humanitaire à Madagascar ?
Nous suivons avec attention les événements à Madagascar et nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays. La France soutient activement les efforts de médiation de l'OUA et du président Wade pour permettre la tenue d'une nouvelle rencontre entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka. Comme vous le savez, l'OUA et le président Wade poursuivent leurs efforts pour aboutir à une nouvelle rencontre, dans les meilleurs délais entre MM. Ravalomanana et Ratsiraka. Une telle rencontre est importante pour permettre la réconciliation du pays, le retour à la paix civile et la recherche d'une solution politique à la crise qui frappe Madagascar depuis six mois et qui, comme vous le relevez, prend aujourd'hui des dimensions humanitaires préoccupantes. 
Nous invitons les deux protagonistes à engager un dialogue serein et sincère et à s'abstenir de toutes mesures unilatérales de nature à compromettre la tenue de ce nouveau sommet. 


Tribune de Madagascar - 30/05/2002
DAKAR II
L'ACCORD D'APPLICATION


Partira, partira pas ! Ni Didier Ratsiraka ni Marc Ravalomanana ne semblent pressés de se rendre à Dakar. Une rencontre qui, il faut le dire, déterminera l'avenir du pays. Au cas où les deux hommes décideraient de snober cette réunion capitale, la crise va perdurer, sinon s'accentuer. Mais finalement ils sont partis ! Pourtant, d'un côté comme de l'autre, les raisons ne manquent pas pour justifier l'inutilité d'un Dakar II. En effet, pour les partisans de M. Ratsiraka, la libération de Tantely Andrianarivo est une condition préalable avant toute rencontre avec M. Ravalomanana. Quant aux proches de ce dernier, ils avancent que la " légalité et la légitimé " sont désormais de leur côté ; aussi, n'est-il plus nécessaire de négocier avec l'amiral. Quoi qu'il en soit, la rencontre aura bel et bien lieu. Tant mieux !
Nous publions ci-dessous un projet d'"Accord d'application " à soumettre aux deux hommes à l'occasion de Dakar II. Un projet ayant reçu l'aval de l'ONU et l'OUA ainsi que les principaux bailleurs de fonds de Madagascar. Soulignons que dans cet Accord, il est notamment stipulé que le Sénat ainsi que l'Assemblée nationale seront suspendus. En tout cas, ce projet est à prendre ou à laisser, et que MM. Ratsiraka et Ravalomanana sont condamnés à s'entendre. De toute façon, le peuple ne comprendrait pas un nouvel échec de Dakar…
---------------------------------------------

CONSIDERANT que l'évolution de la crise politique malgache appelle un Accord d'application dans la continuité de l'Accord de Dakar du 18 avril 2002.
CONSIDERANT que la dégradation de la situation politique menace l'intégrité territoriale et l'unité nationale et que Ia communauté Internationale est prête à apporter son concours au
rétablissement de la paix civile en conformité aux règles qui sient à la démocratie.
CONSIDERANT que l'intégrité territoriale, I'unité nationale et la paix sociale passent au-dessus de toute autre considération. La situation de crise politique vécue à Madagascar exige un cadre institutionnel d'exception adapté au cas de force majeure.
CONSIDERANT qu'il importe de créer les conditions pour éviter les crises politiques à répétition préjudiciables au développement économique et à la stabilité sociale. Pour ce faire, la régulation transparente, équitable et reflet de vérité de l'alternance démocratique est une condition sine qua non.
CONSIDERANT que la sortie de crise politique ne peut réussir sans la mise en œuvre d'un plan de relance économique et de la paix sociale, appuyé par la communauté internationale.
CONSIDERANT que le raffermissement de l'unité nationale nécessite l'adoption d'un véritable contrat social et une réforme profonde des institutions dont les termes doivent être discutés et arrêtés par une structure de concertation représentable de la société malgache.
IL EST DECIDE :
o DE L'UNITE NATIONALE
- Article 1er : L'unité nationale, l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale sont symbolisées par les co-Chefs de l'Etat de la République de Madagascar : M. Didier RATSIRAKA et M. Marc RAVALOMANANA.
Ils sont les premiers personnages de la République de Madagascar et ont le même rang protocolaire.
o DU GOUVERNEMENT DE COHESION NATIONALE
- Art. 2 : Il est instauré un Gouvernement de cohésion nationale ayant pour objectifs (i) I'instauration de la paix sociale en confortant la démocratie par l'organisation de consultation populaire avec l'appui de la communauté internationale et (ii) la mise en œuvre du plan de relance économique et sociale avec l'appui de la communauté internationale.
- Art. 3 : Le Chef de Gouvernernent est nommé par les co-Chefs de l'Etat de la République de Madagascar.
Le Chef de Gouvernement est le Chef suprême des armées et le Chef de l'administration, du maintien de l'ordre et de la sécurité nationale sur l'intégrité du territoire national malgache.
Le Chef de Gouvernement préside les Conseils de Ministres et de Gouvernement.
En Conseil de Ministres, le Chef de Gouvernement peut légiférer par voie d'ordonnance pour les matières qui relèvent du domaine de la loi.
- Art. 4 : Les membres du Gouvernement de cohésion nationale sont nommés par les co-chefs de l'Etat de la République de Madagascar sur proposition du Chef de Gouvernement.
Les membres du Gouvernement de cohésion nationale s'engagent à observer la neutralité politique dans l'exercice de leur fonction.
- Art. 5 : En vertu du 1er alinéa de l'article 3 ci-dessus, M….. est nommé Chef de Gouvernement de cohésion nationale.
o DE LA MEDIATION INTERNATIONALE
- Art. 6 : Le Comité de Médiation est composé :
- des Présidents de la Répubilque des Etats facilitateurs membres de l'OUA, du Secrétaire Général de I'OUA et des représentants des organismes internationaux (ONU, OUA, UE, Francophonie, COI, etc.).
- des 4 ( quatre ) candidats représentants la société potitique : Pr. Albert Zafy, M. Herizo Razafimahaleo, Pasteur Daniel Rajakoba, M. Patrick Rajaonary,
- de 3 ( trois ) représentants reconnus et mandatés de la société civile malgache répartis comme suit : un représentant des ordres professionnels réguliers, un représentant des syndicats professionnels, et un représentant des associations ayant pour vocation le suivi des élections et l'éducation civique des citoyens.
Le Comité de Médiation est présidé par M. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal.
- Art. 7 : La Conférence Internationale sur la Médiation Malgache est organisée sous la coordination du Comité de Médiation et les auspices de l'Organisation de I'Unité Africaine (OUA) et de l'Organisation des Nations Unies (ONU).
La Conférence Internationale sur la Médiation Malgache comprend les membres du Comité de Médiation et de droit les co-Chefs de l'Etat de la République de Madagascar.
La Conférence Internationale sur la Médiation Malgache a pouvoir pour solutionner la crise politique malgache. Pour ce faire, le Parlement composé de l'Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que les autorités provinciales élues ou désignées des 6 ( six ) Provinces autonomes sont suspendus.
o DES AUTORITES PROVINCIALES
- Art. 8 : Les co-Chefs de l'Etat nomment les nouvelles autorités des 6 ( six ) provinces de Madagascar, sur proposition du chef de Gouvernement.
o DE LA HAUTE COUR CONSTITUTIONNELLE
- Art. 9 : La Haute Cour Constitutionnelle ( HCC ) est désignée comme suit : 4 ( quatre ) par chacun des co-Chefs de l'Etat, 3 ( trois ) par les composantes malgaches de la Conférence Internationale de Médiation Malgache dont 1 ( un ) par la société civile et 2 ( deux ) par les politiques. Soit au total 11 membres.
Les personnes nommées doivent n'avoir jamais siégé comme membre de la HCC ou de son équivalent par le passé. Les membres désignent en leur sein le Président de la HCC.
- Art. 10 : La Haute Cour Constitutionnelle ( HCC ) jouit d'une entière Indépendance. La HCC a compétence, particulièrement, de :
- statuer sur la conformité à la Constitution des traités, des lois, des ordonnances, des conventions, et des règlements édictés par le Gouvernernent de la cohésion nationale ;
- statuer sur le contentieux des opérations issues de toutes consultations populaires organisées sur le territoire national malagasy.
- rendre des arrêts en matière de contentieux électoral et de consultation populaire direct.
Les arrêts et les décisions de la Haute Cour Constitutionnelle sont motivés ; ils ne sont susceptibles d'aucun recours. Ils s'imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu'aux autorités administratives et juridictionnelles.
o DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE
- Art.11 : La Commission Electorale Indépendante ( CEI ) est désignée comme suit : 4 ( quatre ) par chacun des co-Chefs de l'Etat, 3 ( trois ) par les composantes malgaches de la Conférence Internationale de Médiation Malgache dont 1 ( un ) par la société civile et 2 ( deux ) par les politiques. Soit au total 11 membres.
Les membres désignent en leur sein le Président de la CEI.
- Art. 12 : La Commission Electorale Indépendante ( CEI ) supervise l'établissement des listes électorales jusqu'à la réception des documents officiels relatifs à la consultation populaire par la Haute Cour Constitutionnelle. Selon de besoins, sur proposition de la CEI et par arrêté du Président du Conseil du Gouvernement, des services de l'administration et des organismes publics, concernés par l'organisation de la consultation populaire, peuvent être placés sous l'autorité de la CEI.
Dès I'annonce par toute mode de publicité de la date officielle de la consultation populaire, les émissions et les programmes des médias publics sont soumis à la supervision et I'autorité de la CEI pour veiller à la partialité des temps d'antenne.
o DE LA CONFERENCE DE RECONCILIATION NATIONALE
- Art. 13 : Une Conférence de Réconciliation Nationale ( CRN ) est instituée et convoquée par décret des co-Chefs de l'Etat de la République de Madagascar, 45 jours au plus tard après la publication du présent Accord d'application. La CRN a pouvoir de trouver une solution durable en vue de la paix civile à Madagascar, allant de la réforme des institutions politiques à la pérennité de la démocratie. Le premier rapport doit être remis au plus tard 2 ( deux ) mois après l'effectivité du premier jour de session de la CRN. En réunion conjointe des co-Chefs de I'Etat, du Président de la Conférence de Réconciliation Nationale et du Chef de Gouvernement, il est décrété l'application des mesures décidées par la Conférence de Réconciliation Nationale. Le Chef de Gouvernement assure sur le budget de l'Etat, le fonctionnement régulier de cette institution et les indemnités des membres.
- Art.14 : Les composantes malgaches de la Conférence Internationale de Médiation Malgache nomment le Président de la Conférence de Réconciliation Nationale.
Les membres de la CRN sont nommés par décret des co-Chefs de I'Etat de la République de Madagascar sur avis conforme du Président de la Conférence de Réconciliation Nationale.
Un Bureau Permanent composé de 8 (huit) personnes est élu par les membres de la Conférence de Réconciliation Nationale en sus de son Président. 

Recueillis par Franck R.

 

RÉSULTAT DE L'AUDIT SUR AIR MADAGASCAR
DISPARITION DE 140 MILLIARDS FMG


Vingt millions de dollars. Soit environ 140 milliards Fmg. C'est la somme qui a disparu des comptes d'Air Madagascar durant le mandat du précédent directeur général, selon les résultats de l'audit réalisé par "Lufthansa Consulting". 
L'administrateur délégué d'Air Madagascar, Roland Ranjatoelina, a déjà fait part à la presse de ses soupçons sur la situation financière de l'entreprise. Air Madagascar a réalisé un bénéfice de 80 milliards de Fmg en 1999. Il ne comprend pas pourquoi, en 2002, elle ne peut plus payer des primes d'assurances d'environ 5 milliards. 
Il s'est refusé à indiquer un chiffre précis quant au manquant puisque l'audit était encore en cours. Maintenant, l'audit est terminé et il a permis de dégager la somme sus-énoncée. 
L'administrateur délégué d'Air Madagascar a tenu à préciser que l'ancien directeur général continue ses méfaits à l'extérieur. Il met des bâtons dans les roues de la compagnie nationale de transport aérien en faisant main basse sur l'agence de Paris. 
Rappelons qu'Air Madagascar fonctionne actuellement avec une douzaine d'appareils et un personnel d'un effectif de 1200. 


CDE E-mail Newsletter* (05/29/02)

Dakar II: To go or not to go? 
Not quite a Shakespearian drama. Rather, the dual opposing Ravalomanana and Ratsiraka in Madagascar is more like a bad soap opera. As usual, the population will pay a dear price for a political game in which only a tiny elite has a part-or, rather, two tiny elites. 

The country has been cut off in two, goods and people can no longer travel freely, and the administration is not operational-Madagascar is experiencing an unprecedented economic and social crisis. Poverty is spreading as a result of the shortage in staple products, a steep price increase, countless company bankrupcies and massive lay-offs. To the point where even the informal economy and rural areas are severely affected (this year's harvests are seriously jeopardized). In addition to the alarming deterioration of living conditions, the integrity and unity of the Malagasy people have been undermined by threats of ethnic clashes that could potentially turn into civil strife. 

What could be the way out of the painful deadlock in which regular people in Madagascar find themselves ? The answer lies with the two men who struggle for the honor of ruling the country. Judging at how low the nation has sunk, a response is both crucial and urgent.

Whereas both sides claim to be legitimate and legal, none of them can actually exercise power over the whole country. None, taken individually, is or will be in a position to do so. To take just of few examples, whereas the police and the gendarmerie are both under the authority of Marc Ravalomanana, in fact, operational command in the provinces are under the control of Didier Ratsiraka. The same situation prevails within the armed forces. The TV and radio stations of the Ratsiraka clan are currently broadcasting from a military ground located in the heart of the capital city. To this day, the headquarters of the general commander-in-chief in Andohalo and the presidential palace in Mavoloha are still at the hands of men who have remained faithful to Didier Ratsiraka.

The balkanization and partition of the country, the consequences of which are unfathomable, are still avoidable. Wisdom, pragmatism and the love of our country call for consensus, the only solution out of this power crisis. The mere idea of a negotiated solution has generated oodles of ironical comments. As a result, six months have gone by, and Madagascar remains stranded, pulled apart between delusion and chaos.

The Dakar I agreement was far from perfect. Yet, it does not mean that there should not be a Dakar II agreement, more binding and more sophisticated, in order to avoid creating more delusions.

In any case, and even if a more efficient solution cannot be found, the two contenders have nothing to loose in negotiating a Dakar II agreement (unless the fear of a loss of face prevents those two men who see themselves as the highest-ranking servants of the nations from taking action ?). They have nothing to loose, the country has everything to win. Dakar II should be the starting block of a government of national reconciliation, whose leader should be personnally endorsed and jointly appointed by the two "brother-enemies". Dakar II could also be the starting point and the guiding line of a vast dialogue, a national conference aiming at defining the terms of a new " social contract" between all Malagasy without any distinction.

Going to Dakar is not going to Canossa !

Jaona Ravaloson
Former Ambassador of Madagascar to the United Nations
Overseas representative of the Club Development and Ethics (CDE*)

*CDE is a think-tank made up of leaders, officials and decision-makers who, despite their political differences, share a common vision on ethics and politics and on the philosophy of development in Madagascar.
Address : 21, rue Andrianampoinimerina - Analakely - Antananarivo 101 - Madagascar

 

 

Encore des adresses sur les actualités de Mada

 

[Lakroan'i Madagasikara]-[MadaNews ]-[Havana-News ]-[Canal Madagascar]-[Echos du Capricorne]

[Les depêches sur Nomade ]-[Les nouvelles de Ravinala  ]-[Radio Madagascar ]-[New Magazine]-[Clicanoo]

[L'agence Reuters sur Yahoo ]-[L'agenda de Moramora]-[L'agenda de Nathalie Rabe]-[L'agenda de Croissance ]

 

RETOUR AUX INFOS DU JOUR  

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL DES RAINIZAFIMANGA

 

LES ARCHIVES

Archive Janv 

Archive Droit de savoir mois de février...

Archive Fév

Archive Droit de savoir 1ère quinzaine mars...

Archive 1/2Mars(1)

Archive droit de savoir 2ème moitié de mars

Archive 

1/2 Mars(2)

Archive droit de savoir Avril

Archive Avril

Archive Droit de savoir Mai...

Archive Mai