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Nosintsika
Vô vô de ce jour
Bonjour à tous,
Le point sur les quelques nouvelles de la place depuis que je me suis un peu déconnecté de l'actualité, (dans le désordre)
- nouveau Gouvernement, vu sur RTA, MBS et TVM, et malgré ça, il me manque des noms, je suis désolé. Tous les anciens ont été reconduits, sauf RADANOARA ex-Min travail et Fonction Publique remplacé par ? , mais pas tous aux même postes. 4 nouveaux Secrétaires d'Etat dont Beantanana Eric, ex-Min Communication et Culture devient Secrétaire d'Etat à la promotion du Commerce Extérieur, remplacé à la communication par Mamy Rakotoarivelo (DG Midi M/car) et à la culture par Rahaingosoa Odette (député de M/car dans le Nord). D'autres Secrétaires d'Etat, dont Andreas Monique Esoavelomandroso (qui était, il y a longtemps, dans le tourisme) à la condition féminine et enfance je crois, auprès du Min de l'Agriculture-Pêche et Eaux et Forêts : un contre-amiral dont le prénom est Hypolite), et le dernier m'a échappé. Des changements de porte-feuille : Ranjivason Jean Théodore devient Ministre de l'Enseignement Supérieur (ex- Loisirs, Jeunesse et Sports) et Razafindrandriatsimaniry Dieudonné celui de l'Education de Base. Aucun changement pour VPM, Justice, Transports, Energie et Mines, Population, TP (je ne suis pas sûr), PTT, Agri, Secteur Privé-Industrialisation-Privatisation, Intérieur, Défense, Sécurité Intérieure. Les nouveaux dont je me souviens : au commerce Ralison Alphonse, MAE Gal Marcel Ranjeva (Min Défense et des Armées démissionnaire de l'ancien Gouv), N'tsay Christian au Tourisme (ex- DG SOLIMA, DG Entreprendre à Madagascar), Zoana Blaise à la Formation Technique et Professionnelle. Les autres noms et postes m'ont échappé, je suis désolé, peut-être quelqu'un peut compléter, surtout s'il n'a pas un magnétoscope qui ne peut pas enregistrer, ni un walkman enregistreur bloqué dans la boîte à gant de sa voiture - comme moi.
- Passation reportée à demain, au nom de l'unité de la Gendarmerie, entre Rabotoarison Sylvain (ex-Commandant de la gendaremerie) et Sambiheviny, après que Bory Jean-Paul (Min Défense par intérim de l'ancien régime) soit venu f... la pagaille.
- Ra8 a dépêché Lila Ratsifandrihamanana, Manandafy Rakotonirina et Marson Evariste pour rencontrer Wade le Sénégalais. Dakar II est reporté à une date ultérieure à celle du 13 mai.
- Célébration comme prévu de la date du 13 mai par une inaguration de la place par le PM. En fait Ra8 n'a pas pu y aller car il s'est entretenu avec les chancelleries, les bailleurs et le GEFP.
- Grandes fêtes prévues pour le lundi de pentecôte, aux deux antipodes de Tana (Ambohidratrimo et Ambohimanga). On se demande comment les gens vont pouvoir s'y rendre, officiellement, la vente au noir de carburant est sévèrement prohibée.
- Tamatave est coupée de l'île, le pont d'Ivoloina aurait été emporté par les eaux, normal, il ne faisait que flotter.
- A Majunga, depuis mercredi dernier, partisans du KMMR et non-originaires d'une part, et miliciens d'autre part ont fait parler les armes. Plusieurs morts et blessé dont le nombre est différent selon la chaîne de TV, de même entre les quotidiens. Noter que les miliciens, environ 200, armés de pierres, de lance-pierres, de sabre, et de grenades (dont ils en ont fait explosé trois) s'en sont pris au domicile du Maire Claude Pagès, secouru par les forces de l'ordre. Communication tél difficile voire impossible à et vers Majunga. Le carburant aurait été de nouveau livré aujourd'hui.
- Ratsiraka aurait demandé à Razafimanjato Blandin (Min Tourisme de l'ancien régime, Coordinateur du DSRP et ex-Gouverneur de la Banque Centrale) d'étudier la faisabilité de créer une Banque Centrale bis à Tamatave.
Voilà pour aujourd'hui,
fraternellement
Nampoiniaina
Clicanoo
14/5/2002
Madagascar a souffert du cyclone après les deux morts de Nosy Be
Toamasina coupée du reste de l'île
La deuxième ville de Madagascar, Toamasina (ex-Tamatave), située à 360 km à l'est d'Antananarivo, était privée hier de liaisons routières, d'eau courante et d'électricité à la suite de quatre jours de pluies torrentielles provoquées par la queue du cyclone Késiny. tropicale.Madagascar
Alors que la pluie a cessé, la centrale de la Girama, la compagnie nationale des eaux et électricité, n'a toujours pas redémarré. "On ne sait ni pourquoi ni combien de temps ça va durer", reconnaît la gérante d'un hôtel, alors que la Girama ne répond plus au téléphone.Quelque 300 sinistrés des campagnes alentour, des femmes et des enfants surtout, ont été accueillis à la mairie ou au centre provincial de la jeunesse et des sports. "Tout a été submergé chez eux", raconte Modeste, un employé du gouvernorat qui distribue des biscuits empaquetés par l'UNICEF.
Pendant ce temps, les pompiers de Toamasina, l'ancienne Tamatave de l'ère coloniale française, remplissent des petits conteneurs avec une eau jaunâtre. "On va mettre du chlore", rassure Modeste.
LES SECOURS RESTENT PLUS QUE DISCRETS
Un seul camion de pompiers, datant des années 1960, était visible en ville.
Des sinistrés ont passé la nuit à même le sol, sur des nattes, et ne savent pas quand ils pourront repartir. En attendant, ils font sécher couvertures et linge autour du bâtiment provincial.
A quelques centaines de mètres du centre ville, relativement épargné, les quartiers les plus pauvres sont toujours sous les eaux. Dans les rues, submergées depuis maintenant 24 heures, seuls les pousse-pousse circulent encore, faisant la navette entre deux points secs.
Ailleurs, seuls passent les véhicules 4X4.
Dans un petit stade de football, où l'eau arrive à mi-hauteur des montants des buts, des gamins nagent sur le terrain.
LA «RÉSISTANCE» A SON TOUR ISOLÉE
A la gare, d'autres pagaient dans une baignoire, de maison en maison.
Sur le bord de mer, une route présente une plaie béante, écroulée dans la mer.
Par la route ou les airs, plus aucune issue n'est possible pour sortir de la ville.
Ironie du sort: c'est de Toamasina que le camp du président sortant Didier Ratsiraka, qui récuse l'investiture de son rival Marc Ravalomanana à la présidence, organise depuis plus de deux mois et demi un sévère blocus économique de la capitale, Antananarivo, et des hauts plateaux du centre de l'île, fiefs des pro-Ravalomanana.
Antananarivo est, à l'exception du trafic aérien, isolée du reste de l'île par des barrages routiers tenus par des militants et militaires pro-Ratsiraka, qui ont également saboté au moins sept ponts.
Peu avant l'investiture de M. Ravalomanana, le 6 mai, le gouverneur de Tamatave, Samuel Lahady, a autoproclamé l'indépendance de sa province, comme trois autres de ses collègues ratsirakistes dans le pays.
DES ÉBOULEMENTS ET PAS DE PONTS
"Cette fois on est vraiment isolé", ironise, à la gare routière, un homme qui espérait encore rejoindre la capitale. Quelques taxi-be, les minibus collectifs, ont tenté de partir pour Antananarivo dans la matinée, mais ont été obligés de rebrousser chemin.
Car à 15 km de là, le pont de Sary Masina, rendu à l'état de pont flottant, n'est plus praticable.
La mairie signale aussi huit éboulements sur les routes alentour, "mais pas de victime".
A l'aéroport, "il y a des flaques d'eau mais on peut atterrir sur la moitié de la piste", explique-t-on à la tour de contrôle. Mais, pour des raisons politiques, plus aucun avion n'atterrit depuis 10 jours.
La banderole qui vante l'indépendance de la province autonome de Toamasina, qui samedi soir encore battait au vent, nage désormais dans une flaque d'eau.
"On attend le président Ratsiraka", dit un réfugié. Mais un autre lui signale que l'amiral, lui aussi, "est inondé et ne pourra pas venir".
AFP
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Africa N°1
du 14/5/2002 à 18H- le
nouveau gouvernement a été formé, 30 ministres.Un seul Ministre du
gouvernement sortant a été reconduit, le Général Marcel Ranjeva au
ministère des affaires étrangères
REPOBLIKAN'i MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
_____________
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
____________________
Antananarivo
le 06 Mai 2002
COMMUNIQUE N°1
Suite aux différents communiqués émanant de l'ancienne Présidence de la
République réfugiée à Toamasina (ex-Tamatave), La Présidence de la
République de Madagascar informe par la présente qu'elle récuse
totalement toutes les allégations mensongères ainsi que les fausses
informations divulguées qui portent atteinte à la souveraineté des
institutions nationales malgaches.
La Haute Cour Constitutionnelle est une institution indépendante et les
membres qui la composent,légalement, sont ceux précisés par l'arrêt N°4
de la Chambre Administrative de la Cour suprême. Dans son préambule,
l'accord de DAKAR fait mention de cet arrêt N°4, qui n'est entaché
d'aucune irrégularité d'après les précisions des éminentes
personnalités juridiques présentes à DAKAR, lors des négociations. Cet
arrêt N°4 est considéré entériné par les deux parties en présence, à
partir du moment où elles ont accepté de signer l'accord de DAKAR, seul
postulat de base à toutes actions ultérieures. Toute remarque se
rapportant aux procédures aboutissant à l'arrêt sus-cité ne mérite plus
considération.
La Haute Cour Constitutionnelle, contrairement aux accusations gratuites,
sans preuve aucune, a travaillé dans une totale indépendance et procédé
avec une entière transparence. Les procédures adoptées, pour garantir des
résultats sûrs et fiables, ont été clairement explicitées lors de la
cérémonie de proclamation des résultats et les multiples fraudes
électorales ont pu être dénoncées. Les décomptes sont, pour leur part,
disponibles sur le site Internet de la HCC et de plus amples précisions
peuvent y être sollicitées. Aussi, ceux qui plaident l'existence
d'artifice juridique sont invités à apporter des preuves tangibles.
Concernant la question du quorum, conformément à l'ordonnance n° 2001-003
du 19 Novembre 2001 portant loi organique relative à la Haute Cour
Constitutionnelle, il est stipulé dans l'article 43 que la HCC siège à
six membres au moins, sous la présidence du président ou du haut
conseiller doyen, en cas d'empêchement de ce dernier. Ainsi, le quorum a
été atteint puisque six des neuf membres ont siégé et délibéré, et
ce, en dépit de la mauvaise volonté des trois autres membres, proches du
candidat Président sortant, Didier Ratsiraka.
Concernant la question de l'autorité de la chose jugée, elle ne se pose
pas dans le cas présent, dès le moment où les deux parties se sont
convenues de signer l'accord de Dakar, qui stipule que l'application de
l'arrêt n°4 du 16 avril 2002 de la Chambre administrative de la Cour
suprême implique un nouveau décompte des voix. Nul n'est sans savoir que
la majorité des malgaches, entre autres la classe politique ainsi que la
Communauté internationale représentée à Madagascar, ont longtemps
revendiqué ce nouveau décompte des voix et particulièrement par la
comparaison des procès verbaux aux mains des candidats et de la HCC, seule
garantie d'une transparence des résultats. L'Accord de Dakar a été
compris comme un soutien à ces revendications légitimes et a été,alors,
accueilli avec enthousiasme.
La proclamation par la Haute Cour Constitutionnelle de la victoire au
premier tour des élections présidentielles du 16 Décembre 2001, de Marc
RAVALOMANANA ne déroge en rien à la lettre et à l'esprit de l'accord de
DAKAR. En son article 1, il est en effet stipulé que « les parties
conviennent que dans l'hypothèse où aucun candidat n'a obtenu la majorité
requise pour être élu au premier tour du scrutin, un référendum
populaire portant sur le choix entre les deux candidats sera organisé avec
l'assistance des Nations Unies, de l'OUA, de l'Union Européenne et de la
communauté internationale dans un délai de six mois maximum ». Comme le
candidat Marc RAVALOMANANA a obtenu la majorité requise, il va de soit que
l'article 2, 3 et 4 deviennent inopérantes.
Aussi, il est porté à la connaissance de tous que, dès son investiture,
le 06 mai 2002, Marc RAVALOMANANA est Président de la République de
MADAGASCAR.
Le Directeur de Cabinet
F. Gedéon RAJAONSON
____________________
COMMUNIQUE N°2
Suite à l'arrêt N° 05/HCC/AR de la Haute Cour Constitutionnelle du 29
Avril2002, proclamant la victoire de Monsieur Marc RAVALOMANANA au premier
tour des élections présidentielles du 16 décembre 2001 avec 51,46% des
suffrages exprimés, après le nouveau décompte des voix conformément à
l'accord de Dakar,Monsieur Marc RAVALOMANANA est officiellement investi
Président de la République de MADAGASCAR le lundi 06 Mai 2002. La
cérémonie s'est déroulée au stade de Mahamasina, Antananarivo devant une
centaine de milliers de personnes et en présence de plusieurs
représentants de la communauté internationale. Le discours du Président
Marc RAVALOMANANA a été essentiellement axé sur le redressement rapide de
l'économie, la préservation de l'unité nationale et la sauvegarde de
l'intégrité territoriale, le respect des droits de l'homme, le retour à
la paix civile, l'instauration de la démocratie et la bonne gouvernance.
Le Directeur de Cabinet F.
Gedéon RAJAONSON
GAZETIKO
14/05/2002
NY JENERALY RANJEVA NO VOATENDRY
HO MINISITRY NY RAHARAHAM-BAHINY
Minisitra telo ambinifolo vaovao no notendrena omaly. Niavaka tamin'izany fanendrena tomponandraikitra ambony vaovao izany ny nametrahana ny Jeneraly Ranjeva Marcel ho Minisitry ny Raharaham-bahiny. Raha tsahivina dia Minisitry ny Foloalindahy tao amin'ny Governemantan'Atoa Tantely Andrianarivo ny Jeneraly Marcel Ranjeva, saingy taorian'ireny savorovoro pôlitika niainan'ny firenena ireny, dia nisafidy nanaiky ny maha ara-dalàna ny fitondran'ny Filoha Marc Ravalomanana ny tenany, taorian'ny namoahan'ny HCC ny vokatry ny latsa-bato tamin'ny 16 desambra.
Anisan'ireo roa ambinifolo vaovao hafa notendren'ny Filohan'ny Repoblika ny Minisitry ny Ekônômia sy ny Teti-pivoarana : Lezava Fleury, ny Fampianarana ara-teknika sy Fanofanana arak'asa : Zoana Blaise, ny Fikarohana siantifika ho amin'ny Fampandrosoana : Alidina Edouard, Varotra sy ny Fanjifana : Ralison Alphonse, ny Asam-panjakana : Razafindralambo Vola Dieudonné, ny Asa sy ny Lalàna sôsialy : Raondry Longin, Fizahantany : Ntsay Christian, ny Serasera : Mamy Rakotoarivelo, Sekreteram-panjakana eo anivon'ny Minisitry ny Mponina miahy ny Toe-piainan'ny vehivavy sy ny ankizy: Rahelivololona Juliette Victorine, Sekreteram-panjakana eo anivon'ny Fiadidiana ny Praiminisitra lefitra misahana ny Vola sy ny Fitantanam-bola hampandrosoana ny faritany mizaka tena : Monique Andréas Esoavelomandroso, ny Kolontsaina : Rahaingosoa Odette.
Voahangy R.
Jeune
Afrique 14/05/2002
Madagascar
: une délégation de Marc Ravalomanana reçue par le président Wade
MADAGASCAR
(JAF) Une délégation malgache représentant le président élu Marc
Ravalomanana a été reçue dimanche à Dakar par le président sénégalais
Abdoulaye Wade, a-t-on appris lundi de sources officielles sénégalaise et
malgache.
"Nous sommes venus évoquer les conditions d'application de Dakar
1", a déclaré à l'AFP le chef de la délégation malgache, Manandafi
Rakotonirina, conseiller spécial de M. Ravalomanana.
"Dakar 1" qualifie l'accord signé le 18 avril à Dakar par les
deux rivaux malgaches, M. Ravalomanana et le président sortant Didier
Ratsiraka, mais qui est resté depuis lettre morte.
Cet accord prévoyait notamment la levée immédiate des barrages dressés
par les partisans de M. Ratsiraka pour asphyxier la capitale, Antananarivo,
fief de M. Ravalomanana.
Mais à l'heure qu'il est, "les barrages anti-économiques
demeurent", a souligné M. Rakotonirina, rappelant que la levée de ces
barrages était une des conditions préalables à la mise en place d'un
gouvernement de réconciliation nationale.
L'accord du 18 avril prévoyait aussi l'organisation d'un référendum dans
les six mois pour départager les deux rivaux, si aucun n'obtenait la
majorité absolue à la présidentielle de décembre dernier. Or, après un
nouveau décompte des voix, M. Ravalomanana a été officiellement proclamé
président le 29 avril, et son rival parle de "coup d'Etat".
Le 5 mai, le président Wade avait annoncé qu'une deuxième rencontre entre
les deux rivaux, dite "Dakar 2", aurait lieu les 13 et 14 mai.
Mais elle a été reportée à une date qui "sera fixée ultérieurement",
car "les consultations en cours sur la composition des délégations et
l'ordre du jour de la réunion" ne sont pas encore terminées, avait
indiqué vendredi M. Wade.
L'agence officielle libyenne JANA a annoncé dimanche que M. Ravalomanana
avait demandé à Mouammar Kadhafi d'intervenir pour aider à résoudre la
crise dans son pays, précisant qu'un émissaire du président malgache élu
avait été reçu par le dirigeant libyen.
M. Rakotonirina, qui se préparait lundi à partir pour Paris - "étape
technique" - avant de rentrer à Antananarivo, a précisé qu'il n'était
pas cet émissaire dépêché en Libye.(avec AFP)
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Midi Mada 15/5/2002
Environ
une semaine aprèsl’investiture LEGALE du président Marc Ravalomanana,
le Premier ministre JacquesSylla a formé son gouvernement
Composée de 30 membres,l’équipe affiche un certain dynamisme
qui devra être à même de répondre auxattentes de la population,
notamment le rétablissement de la vie sociale, lasécurité, et le
redressement de l’économie nationale. Comme l’a qualifié
leprésident de la République, Marc Ravalomanana, la mission de ce
gouvernement estde réconcilier les Malgaches.
Val
Andriamahaitsimiavona
4
FEMMES MINISTRES EN TOUT !
Sans
aller jusqu'à dire que les représentantesdu sexe (dit) faible effectuent
une entrée en force, le second gouvernementSylla compte nettement plus de
femmes que le premier. Il s'agit de RajaonahAlice, Garde des Sceaux,
ministre de la Justice; Rahaingosoa Louise Odette,ministre de la Culture;
Rahelivololona Juliette Victorine, secrétaire d'Etatauprès du ministre
de la Population chargé de la Condition féminine et del'Enfance; Monique
Andréas Esoavelomandroso, secrétaire d'Etat auprès du vice-PMdes
Finances et du Budget chargé de la Décentralisation et du Développement
desProvinces autonomes.
Olivier
Rasamizatovo
BBC-13/05/02
Ethnic clashes rock Madagascar

Coastal areas largely support Ratsiraka
Six people have been killed in a fresh outbreak of ethnic violence in Madagascar as the political confrontation continues between the two men who claim to be president.
Many others were injured during the clashes in the town of Mahajanga, in the west of the country.
After a recount of last December's disputed elections, Marc Ravalomanana, was sworn in as president a week ago.
However, Didier Ratsiraka, who has ruled the Indian Ocean island for all but three of the past 27 years is refusing to stand down.
He accuses the judges who carried out the recount of being biased in favour of Mr Ravalomanana.
Propaganda campaign
The BBC's Alastair Leithead, reporting from Mahajanga, says the violence between the highland Merina people and those from the coast is being deliberately incited by supporters of Mr Ratsiraka, to fuel a split on ethnic grounds.
A campaign of ethnic propaganda is being conducted on the radio, television and with posters, and our correspondent says an early solution to the dispute appears unlikely.
There are fears of a descent into armed conflict
Mr Ravalomanana runs the capital and Mr Ratsiraka is based in the country's main port, Tamatave.
Supporters of Mr Ratsiraka have imposed an economic blockade on the capital, leading to shortages of fuel and other essential commodities.
Our correspondent says that historically, there has been a certain amount of tension between the Merina people and those from the coastal areas of Madagascar, but Mahajanga is seen as one of the more cosmopolitan parts of the country.

Governors loyal to Mr Ratsiraka in four of the country's six provinces have threatened to secede from the capital if Mr Ravalomanana remains in power.
Mediation
Diplomats from the Organisation of African Unity have suggested a referendum to decide who should rule, but neither side seems ready to compromise.
Mr Ravalomanana is reported to have asked Libyan leader Muammar Gaddafi to act as a mediator, according to official reports from Tripoli.
An envoy from Antananarivo delivered the request in a message to Colonel Gaddafi, the official Libyan Jana agency reported on Sunday.
It warned of a possible "armed conflict", said Jana. About 40 people have been killed in political clashes this year.
Libya has frequently offered to use its good offices in disputes far beyond its borders and has been keen to develop relations with other African countries.
Senegal had been due to host talks on Monday, but these were called off as the two sides traded accusations.
LE
JIR DU 15 MAI 2002
Madagascar
: 200 sinistrés regroupés dans un gymnase
Lisette
et Bastine ont de la chance : avec près de deux cents autres sinistrés,
ces deux femmes ont pu rejoindre par bateau un centre d'hébergement
improvisé dans un gymnase de Toamasina, le grand port de la côte est de
Madagascar, sous les eaux depuis samedi à la suite de pluies
torrentielles consécutives au passage du cyclone Késiny.
La
préfecture a déjà recensé plus d'un millier de sinistrés, en ville ou
dans les environs de l'ancienne Tamatave de l'ère coloniale française,
mais 196 réfugiés seulement ont pu rejoindre le Centre provincial de la
jeunesse et des sports depuis samedi. Lisette et Bastine sont arrivées de
leur village, Ambodisaina, à 6 km à l'ouest, envahi par les eaux. Une
conseillère régionale, prévenue par le bouche à oreille, avait envoyé
une vedette qui a pu amener plusieurs familles au gymnase.
Il n'y a guère que des femmes et des enfants, les hommes sont presque
tous restés au village. "Ici, on veut toujours rester dans la case
pour surveiller les cuillères", plaisante Jean-Jacques Rasolondraibe,
le "ministre de l'Intérieur" du président sortant Didier
Ratsiraka.
Le "gouvernement" de l'amiral Ratsiraka, a lui-même trouvé
refuge à Toamasina, d'où il organise un sévère blocus de la capitale
et des hauts plateaux, fiefs de son rival, grâce à des barrages routiers
et au sabotages de ponts. Ironie du sort : c'est maintenant Toamasina qui
est isolée du reste de l'île, sans eau courante et sans électricité,
coupée de l'extérieur par les routes inondées et les ponts écroulés.
Appuyées sur des cartons de biscuits siglés UNICEF, les familles dorment
sur des matelas jetés sur d'antiques palettes. Elles sont venues sans
rien, "à peine quelques francs malgaches", témoigne le Dr Dinh
Van, responsable de la Croix-Rouge locale.
"On leur a distribué du riz, des légumes secs et de l'eau chlorée,
mais on n'a aucun moyen", déplore le médecin.
"On donne de la chloroquine pour le paludisme, et des vermifuges,
c'est tout", ajoute-t-il, redoutant que ce rassemblement de personnes
ne propage des maladies.
"On n'a ni savon ni bougies et les enfants ont mal au ventre à cause
de l'eau", se plaint Lisette. Bastine, elle, reconnaît que le lieu
n'est pas si mal, car "il y a du sakafo" (des repas). De toute
façon, elle n'a plus de maison.Comme le reste de la ville, les vestiaires
du gymase sont privés d'eau courante depuis samedi. Impossible donc de
prendre une douche.
Dimanche, le gouverneur et le ministre de l'Intérieur sont venus apporter
des dons. Sur des cartons de riz, "don de l'Italie", Modeste,
employé du gouvernorat, fait les comptes.
Pendant ce temps, les gamins s'exercent à monter le long de la seule
corde du gymnase.
AU
MOINS 18 MORTS, SELON UN NOUVEAU BILAN
Au moins 18 personnes sont mortes samedi et dimanche à Toamasina et ses
environs, sur la côte est de Madagascar, selon un nouveau bilan annoncé
par les autorités locales mardi. Seize personnes ont été emportées par
les eaux et deux sont décédées de maladies respiratoires.
"Cinq nouvelles victimes ont été emportées par les eaux, dimanche,
dans la région de Amdobiriana (27 km au nord-ouest de Toamasina)", a
annoncé hier le préfet de région, Clermont Mahazaka, qui s'est rendu
sur place dans la journée.
Après trois jours d'interruption, l'eau courante est revenue en ville
hier à la mi-journée mais l'électricité n'a été rétablie que
partiellement.
Le président sortant Didier Ratsiraka a rendu visite mardi aux 196
sinistrés.
Financial Times - 14/05/2002
middle east and africa
Madagascar's presidents reopen rivalries
Ethnic conflicts have re-emerged in Madagascar, writes James Lamont
Published: May 14 2002 20:17 | Last Updated: May 14 2002 20:34
Hery Rasamoely is worried about her hair. She teaches English in Madagascar's western port city of Mahajanga and fears that her straight black locks will betray her as a "Merina" from the island's central highlands.
"There is a conflict between the highlanders and the coastal people. Those against the [new government] are pursuing the highlanders . . . we are the first targets of attacks with machetes and grenades," she says.
A conflict over Madagascar's presidency, triggered by a disputed election, is reopening murderous ethnic rivalries between Malagasies of African and Indonesian descent. The power struggle has left the Indian Ocean island of 16m people with two presidents, two governments, two capitals, a divided military and a frightened population.
The Organisation of African Unity has tried to broker peace, but talks due to start this week have been called off. Instead, six people have been killed and more than 20 injured in Mahajanga over the past few days in clashes between supporters of presidential rivals - Marc Ravalomanana, the owner of a large food business who is from the highlands, and the long-time leader, Didier Ratsiraka, who is from the east coast.
Ethnic antagonism abounds in Mahajanga, one of Madagascar's most racially mixed provinces. The Merina accuse local television personalities of inciting racial hatred on air. The "metis", or mixed race, accuse the Merina of distributing pamphlets that claim people of mixed race or Arab descent are not true Malagasies. Badly beaten men, collapsed market stalls and a broken window in the mayor's office show that a century-old animosity between neighbours is turning nasty.
At the weekend, a mob of about 100 people, armed with grenades and petrol bombs, attacked the residence of the city's mayor, Claude Pages.
Public officials on both sides of the presidential divide deny that ethnic hatred is rising. The Ratsiraka-appointed governor, Etienne Razafindehibe, and Mr Pages, who is pro-Ravalomanana, agree that politicians are responsible for the violence, but both blame the opposing side for provoking it.
Mr Pages says: "The population don't want to accept the reality that Mr Ravalomanana is the president. The people who benefit from the previous government would like to see it stay. The troublemakers are paid by supporters of Mr Ratsiraka."
Mr Razafindehibe counters: "It's not an ethnic problem. Politicians are creating it. Mahajanga is too cosmopolitan a town to have an ethnic problem. There is, rather, something wrong with the leadership of the country."
Madagascar's High Constitutional Court last month declared Mr Ravalomanana the winner of December's elections. A recount of the vote gave him legitimacy after months of mass protest in the capital, Antananarivo, in support of his claim that election-rigging robbed him of victory.
But President Ratsiraka, a socialist who has been in and out of power since 1975, hit back with economic blockades of Antananarivo. He moved his government to Tamatave, the country's main port on the east coast. From there, he has cut off the fuel supply to Antananarivo in a bid to bring Mr Ravalomanana to heel. The island as a whole, which relies mainly on fishing, tourism and spice exports, is suffering the effects of the siege strategy.
The OAU's attempts to break the stalemate have faltered, leaving the country's two central highland provinces isolated and Mr Ravalomanana's government without international recognition.
Mahajanga declared its independence from Antananarivo two weeks ago. Local officials on both sides are against a long-term division of the country. But they have done little to prevent battle-lines being drawn.
"It's Ratsiraka who is pushing this because he wants federalism to work. I fear that there is going to be a tribal war. It's starting to get out of control," says Jean de la Croix Razafitsiamialona, a senior Ravalomanana supporter.
The skirmishes in Mahajanga will escalate if the national political deadlock is unresolved.
President Ratsiraka's camp is adamant that the Antananarivo government is illegal. It plans to continue its blockades unless the government agrees to a referendum for the presidency.
Mr Ravalomanana's stance is hardening too. He has offered President Ratsiraka and his allies posts in a government of national unity. But Mr Ravalomanana rejects a re-run of the elections or any discussion of his right to the presidency with the OAU.
"Democracy is not clear in African countries. The problem is that leaders [like President Ratsiraka] don't want to leave power. They want to hold on to the privilege of presidential life," says Mr Ravalomanana.
Malagasies have long resisted comparisons between their island state and mainland Africa. But the presidential dispute is putting their multi-racial society in as much danger as their fragile
democracy.
GAZETIKO
15/5/2002
NY
JENERALY RANJEVA NO VOATENDRY
HO MINISITRY NY RAHARAHAM-BAHINY
Minisitra telo ambinifolo vaovao no notendrena omaly. Niavaka tamin'izany
fanendrena tomponandraikitra ambony vaovao izany ny nametrahana ny
Jeneraly Ranjeva Marcel ho Minisitry ny Raharaham-bahiny. Raha tsahivina
dia Minisitry ny Foloalindahy tao amin'ny Governemantan'Atoa Tantely
Andrianarivo ny Jeneraly Marcel Ranjeva, saingy taorian'ireny savorovoro pôlitika
niainan'ny firenena ireny, dia nisafidy nanaiky ny maha ara-dalàna ny
fitondran'ny Filoha Marc Ravalomanana ny tenany, taorian'ny namoahan'ny
HCC ny vokatry ny latsa-bato tamin'ny 16 desambra.
Anisan'ireo roa ambinifolo vaovao hafa notendren'ny Filohan'ny Repoblika
ny Minisitry ny Ekônômia sy ny Teti-pivoarana : Lezava Fleury, ny
Fampianarana ara-teknika sy Fanofanana arak'asa : Zoana Blaise, ny
Fikarohana siantifika ho amin'ny Fampandrosoana : Alidina Edouard, Varotra
sy ny Fanjifana : Ralison Alphonse, ny Asam-panjakana : Razafindralambo
Vola Dieudonné, ny Asa sy ny Lalàna sôsialy : Raondry Longin,
Fizahantany : Ntsay Christian, ny Serasera : Mamy Rakotoarivelo,
Sekreteram-panjakana eo anivon'ny Minisitry ny Mponina miahy ny
Toe-piainan'ny vehivavy sy ny ankizy: Rahelivololona Juliette
Victorine, Sekreteram-panjakana eo anivon'ny Fiadidiana ny
Praiminisitra lefitra misahana ny Vola sy ny Fitantanam-bola
hampandrosoana ny faritany mizaka tena : Monique Andréas Esoavelomandroso,
ny Kolontsaina : Rahaingosoa Odette.
Voahangy R.
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Express
15 mai 2002
Les
nouveaux membres du gouvernement
Voici donc les noms de ces nouveaux promus au sein du gouvernement, et
dont on lira, par ailleurs, quelques renseignements sur leur cursus
respectif.
- Vice-premier ministre chargé des finances et du budget: Narisoa
Rajaonarivony;
- Ministre de l'économie et de la planification: Fleury Lezava;
- Ministre de l'agriculture, de l'élevage et des eaux et forêts: Yvan
Andriansandratriniony;
- Ministre de l'enseignement supérieur: Jean Théodore Ranjivason;
- Ministre de l'enseignement secondaire et de l'éducation de base:
Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry;
- Ministre de l'enseignement technique et de la formation professionnelle:
Blaise Zoana;
- Ministre de la recherche scientifique pour le développement: Edouard
Alidina;
- Ministre de la santé: Andry Rasamindrakotroka;
- Ministre de l'industrialisation, du développement du secteur privé et
de la privatisation: Davida Rajaona;
- Ministre de la défense nationale: Jules Mamizara;
- Ministre du tourisme: Christian Ntsay;
- Ministre de la justice: Alice Rajaonah
- Ministre du commerce et de la consommation: Alphonse Ralison;
- Ministre de l'énergie et des mines: Elysé Razaka;
- Ministre des travaux publics: Lahiniriko;
- Ministre de l'aménagement du territoire: Julien Reboza;
- Ministre de l'intérieur et de la réforme administrative: Jean Seth
Rambeloalijaona;
- Ministre de la fonction publique: Vola Dieudonné Razafindralambo;
- Ministre du travail et des lois sociales: Longin Raondry;
- Ministre des transports, de l'environnement et de la météorologie:
Olivier Rakotovazaha;
- Ministre de la culture: Louise Odette Rahaingosoa;
- Ministre de la communication: Mamy Rakotoarivelo;
- Ministre des postes et télécommunications: Haja Razafinjatovo;
- Ministre de la sécurité publique: Augusin Amady;
- Ministre des affaires étrangères: Marcel Ranjeva;
- Ministre de la population: Jean Louis Rabenandrasana;
- Secrétaire d'Etat chargé de la promotion du commerce extérieur: Eric
Beantanana;
- Secrétaire d'Etat chargé de la condition féminine et de l'enfance:
Juliette Victorine Rahelivololona;
- Secrétaire d'Etat chargé de la décentralisation et du développement
des provinces autonomes: Monique Andréas Esoavelomandroso;
- Secrétaire d'Etat chargé de la pêche et des ressources halieutiques:
Hippolyte Rarison Ramaroson.
Les membres du nouveau
gouvernement
1- Louise Odette Rahaingosoa Andriamaroseheno
Ministre de la Culture
Née le 10/09/53 à Bealanana, Mahajanga
Licence et maîtrise es-Lettres à l’Université d’Antananarivo.
Députée de Madagascar, élue à Bealanana
Mariée, 4 enfants
2- Hyppolyte Rarison Ramaroson
Secrétaire d’Etat chargé de la Pêche et des ressources halieutiques
(ministère de l’Agriculture, de l’élevage et des eaux et forêts)
Né le 28/09/51 à Antananarivo
Contre-amiral - Commandant et chef de Corps de la Base aéronavale d’Antsiranana
Marié, 3 enfants
.
3- Victorine Juliette Rahelivololona
Secrétaire d’Etat à la Condition féminine et l’enfance
Née le 22/03/51 à Ranohira
Magistrat de 1er Grade - Dg de l’Office nationale de population.
4- Monique Claudine Rasoanirina Andreas Esoavelomandroso
Secrétaire d’Etat à la Décentralisation et au développement des
Provinces autonomes.
Née le 16/08/54 à Tolagnaro.
Maîtrise en droit (Université de M/car) - Diplômée de l’Ecole
nationale des Services du Trésor de Paris - Membre de l’équipe
permanente de pilotage du Padr.
5- Jean Louis Rabenandrasana
Ministre de la Population
Né le 21/06/40 à Vohipeno
Diplôme post-universitaire de Spécialisation en population et
développement Pnud/Onu - Sg du ministère de la Population (1998-2000).
Marié, 5 enfants.
6- Dr Andriamiliharison Jean Rasamindrakotroka
Ministre de la Santé
Né le 29/06/51 à Faratsiho.
Professeur titulaire de chaire à la Faculté de médecine de l’Université
d’Antananarivo - Dg du Chua de l’Hjra.
Marié, 3 enfants.
7- Général Marcel Ranjeva Razanakombana
Ministre des Affaires étrangères
Né le 15/01/44 à Antananarivo
Général de Corps d’armée - Ancien ministre des Forces armées.
Marié, 2 enfants.
8- Mamy Rakotoarivelo
Ministre de la Communication
Né le 27/11/59 à Antsirabe
Diplôme d’Expert comptable et financier
Marié, 2 enfants.
9- Olivier Rakotovazaha
Ministre des Transports, de l’environnement et de la météorologie.
Né le 28/06/58 à Toliara
Docteur-ingénieur d’énergétique - Maître de recherche de 1ère
classe, 3ème échelon. Ma^^itre de recherche au Cnre.
10- Longin Dieudonné Raondry
Ministre du Travail et des lois sociales
Né le 15/03/39 à Bekily
Diplômé de la Faculté du commerce extérieur (Roumanie) -
Administrateur civil en chef de classe exceptionnelle retraité.
Marié, 3 enfants.
11- Dr Vola Dieudonné Razafindralambo
Ministre de la Fonction publique
Né le 01/09/47
Docteur en médecine (Université d’Antananarivo)
Marié, 4 enfants.
12- Jean Seth Rambeloalijaona
Ministre de l’Intérieur et de la réforme administrative
Né le 10/07/39 à Antananarivo.
Diplômé de la Chaire d’économie et de sociologie rurales de Gembloux
(Belgique) - Administrateur civil en chef de classe exceptionnelle,
retraité.
Marié, 4 enfants.
13- Julien Reboza
Ministre de l’Aménagement du territoire
Né le 18/05/59 à Mahabo
Ingénieur en hydraulique - Assistant chercheur à la Recherche
scientifique - Député de Madagascar.
Marfié, 4 enfants.
14- Jean Lahiniriko
Ministre des Travaux publics
Né le 01/04/53 à Tongobory (Betioky Sud).
Ingénieur en génie civil (La Havane, Cuba)
Marié, 3 enfants.
15- Alphonse Ralison
Ministre du Commerce et de la consommation
Né en 1949
Maîtrise en Sciences économiques (Université de Madagascar) -
Président du Fivmpama.
Marié, 4 enfants.
16- Christian Ntsay
Ministre du Tourisme
Economiste financier - Diplôme d’études en gestion financière d’entreprise
Marié, 2 enfants.
17- Edouard Alidina
Ministre de la Recherche scientifique pour le développement.
Né le 21/12/54 à Antsohihy.
Doctorat d’Etat en physique (Université d’Anananarivo) - Dpoctorat de
l’Université de Perpignan - Député de Madagascar.
Marié, 4 enfants.
18- Blaise Zoana
Ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Né le 24/12/58 à Morondava.
Ingénieur en électronique - Directeur de l’Observatoire national de l’emploi
et de la formation.
Marié, 2 enfants.
19- Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry
Ministre de l’enseignement secondaire et de l’éducation de base.
Né le 19/06/54 à Soatanàna
Doctorat es-sciences physiques (Montpellier) - Ministre des universités
(1992-1993).
Marié, 4 enfants.
20- Jean Théodore Ranjivason
Ministre de l’Enseignement supérieur.
Né le 28/04/40 à Ambatondrazaka.
Doctorat du 3ème cycle en linguistique (université Paris VII) -
Maître-assistant à la Faculté des lettres (Université d’Antananarivo)
- Ministre de la Jeunesse et des Sports (1995) .
Marié, 4 enfants.
21- Yvan Andriasandratriniony
Ministre de l’Agriculture, de l’élevage et des eaux et forêts
Né en 1961
Ingénieur en agronomie - Diplôme de la Swiss institute of feed
technology.
Marié, 3 enfants.
22- Fleury Rabarison Lezava
Ministre de l’Economie et de la planification
Né le 19/04/53 à Antanambao-Manampotsy
Diplômé de l’Institut du Fmi (Yaoundé)
Marié, 3 enfants.
23- Narisoa Rajaonarivony
Vice-Premier ministre, ministre des Finances et du budget.
Né le 25/08/55 à Soanierana Ivongo.
Doctorat d’Etat américain en “ Public policy & administration ”
(Auburn university graduate school) - Master of public & international
affaires (University of Pittsburgh).
24- Davida Rajaona
Ministre de l’Industrialisation, du développement du secteur privé et
de la privatisation
(Cv non communiqué)
25- Jules Mamizara
Ministre de la Défense nationale
(Cv non communiqué)
26- Alice Rajaonah
Garde des sceaux, ministre de la Justice
(Cv non communiqué)
27- Elysé Razaka
Ministre de l’Energie et des mines
(Cv non communiqué)
28- Haja Razafinjatovo
Ministre des Postes et des télécommunications.
(Cv non communiqué)
29- Amady Augustin
Ministre de la Sécurité publique
(Cv non communiqué)
30- Eric Beantànana
Ministre du Commerce extérieur
(Cv non communiqué
Démenti
de l'ambassade des Etats-unis
Pour le gouvernement américain, la Hcc a joué la transparence. Mme Wanda
L. Nesbitt, ambassadeur des Etats-unis d'Amérique à Madagascar, vient
d'adresser un cinglant démenti à La Lettre de l'océan Indien et
regretté que les régles élementaires du métier n'aient pas été
respectées. "Nous regrettons que votre journal n'ait pris aucun
contact avec l'ambassade". Une véritable reprimande diplomatique.
L'hebdomadaire avait titré dans son édition du 11 mai dernier
"Incrédulité américaine" un article qui parlait de
"réserves des Etats-Unis envers Marc Ravalomanana", accrues
après la visite effectuée par une délégation américaine dans les
locaux de la Hcc le lendemain de la proclamation le 29 avril dernier des
résultats proclamant le victoire de Marc Ravalomanana sur le président
sortant Didier Ratsiraka. L'ambassade des Etats-Unis dément formellement
l'interprétation de la L.o.i. et affirme que la visite de la délagétion
conduite par le conseiller politiquea permis à la partie américaine de
conclure que la Hcc a joué la transparence. "...the Hcc's procedure
was transparent, verifiable. Based on this report and following
consultation with the State Departement in Washington, the United States
Governement made clear that it respects the rule of law in Madagascar and
accepts the High Constitutionnal Court's decision".:
L’Express
de Madagascar – 12/05/02
Pierrot Rajaonarivelo, pour une opposition constructive
En tout cas, c'est ce qu'il a laissé entendre hier, lors d'un entretien à bâtons rompus, au cours duquel, on a pu également avoir une idée de ses futures intentions en tant que chef politique.
o Malgré l'accord de Dakar, on assiste encore actuellement à des actes de destruction des infrastructures sinon du patrimoine public; qu'est-ce que vous en pensez ?
- Les actes de sabotage, d'où qu'ils proviennent, sont insupportables, intolérables, impardonnables et condamnables. Il faut maintenant que l'on pense sérieusement à sauver la Nation dans un mouvement unanime de tous les citoyens.
o Le Président Marc Ravalomanana a annoncé mettre en place un gouvernement d'union nationale. Si l'Arema y est sollicité, quelle sera son attitude ?
- Nous de l'Arema, nous ne sommes pas demandeurs. Nous sommes très fiers des voix dont nous avons été crédités, que ce soit par la Hcc de Mantasoa ou par la nouvelle Hcc qui a proclamé les nouveaux résultats des élections présidentielles. Mais en tant que patriotes, nous sommes prêts à participer à cette ouvre de salut public. Mais aussi, en bons démocrates, s'il le faut, nous acceptons l'alternance pacifique au pouvoir. Dans cette conjoncture, nous allons assumer notre rôle d'opposant démocrate et constructif. J'en appelle, d'ailleurs à tous les démocrates, à se joindre à nous, dans le respect des règles de la démocratie.
Recueillis par: Miadana Andriamaro
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Pierrot Rajaonarivelo prépare l'Arema à un référendum constitutionnel
D'emblée, Pierrot Rajonarivelo a d'abord félicité le souhait de l'aile dure des partisans de l'Amiral Didier Ratsiraka de s'acheminer vers l'indépendance des provinces autonomes : "Ce qui nous reste à faire maintenant c'est comment légaliser et faire entrer dans la Constitution cet Etat fédéré de Toliara". Dans son discours, Pierrot Rajaonarivelo a fait preuve de gymnastique intellectuelle pour faire revenir les "indépendantistes" à la raison. C'est difficile, selon lui, de faire un Etat indépendant, cela donne l'image d'une séparation, de difficulté de circulation des biens et des personnes alors que "la nation est unique et Madagascar est une île, nous sommes tous des frères" devait-il répéter à plusieurs reprises. "Il nous faut trouver les moyens de légaliser notre souhait, pourquoi ne pas proposer un référendum constitutionnel sur l'Etat fédéral. Nous pourrions proposer d'inscrire dans la Constitution que Madagascar est une nation, une République, subdivisée en 6 Etats fédérés", a expliqué le 1er secrétaire national de l'Arema devant les élus et aux côtés de Jean De Dieu Maharante et de Monja Roindefo. La majorité des élus ont applaudi les suggestions du numéro 1 de l'Arema. D'autres ne l'auraient pas apprécié de peur de perdre leurs intérêts d'ici là. Car, comme le président Marc Ravalomanana, Pierrot Rajaonarivelo propose la tenue des forums régionaux et nationaux pour préparer ce référendum constitutionnel sur l'Etat fédéral. "C'est une bonne idée, confie-t-il, mais il faut le faire dans la sérénité, la paix sociale et la paix civile". Ce forum pourrait plancher sur les ressources et les moyens de chaque Etat fédéré, le choix éventuel d'une nouvelle capitale, etc.
Pierrot Rajaonarivelo devait par ailleurs préciser que la province d'Antananarivo est également prête pour la mise en place des Etats fédérés dans un Etat fédéral. Mais d'ici là il a demandé à ses amis de l'Arema de revenir à la raison : "Nous avons fait des dérapages des 2 côtés, la responsabilité est partagée, maintenant il faut que nous nous réconcilions car le peuple souffre. De notre côté, préparons-nous à ce forum en vue d'un référendum constitutionnel".
En ce qui concerne l'arrêt de la Hcc, Pierrot Rajaonarivelo a admis que la convention de Dakar a tenu compte de l'arrêt n°4 de la Chambre administrative, ce qui complique, à son avis, la situation. "Puisque le Président de la République l'a signée avec le candidat qui est son rival à la présidence, aucun citoyen malgache digne de ce nom, qui respecte ce président de la République, Raiamandreny de la nation, ne peut et ne doit donc le refuter". Une position qui n'était pas du tout du goût de certains fidèles de Ratsiraka. Quoi qu'il en soit, les Arema de Toliara ont proposé de mettre en place un comité d'experts juridiques à la prochaine médiation (Dakar II), s'il aura lieu, pour éviter pareille erreur du camp Ratsiraka au cours d'une négociation (celle d'avoir avalisé l'arrêt n° 4).
Recuellis par F. R.
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