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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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L'
Edito : « Le
Bénévole, les "Yaqua" et les "Faut qu'on"
...
»
Le Bénévole (Activus, Sympathicus, Bénévolus gratis) est un mammifère bipède, que l'on rencontre surtout dans les Associations, où il peut se réunir avec ses congénères.
Les Bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé :
"CONVOCATION".
On le rencontre aussi en petits groupes, dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l'oeil hagard, le cheveu en bataille, et le teint blafard, discutant ferme sur la façon d'animer une manifestation prochaine, ou comment trouver des recettes, pour boucler son budget.
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Le téléphone est un appareil fréquemment utilisé par le Bénévole, qui lui prend beaucoup de son temps, mais lui permet de régler les mini-problèmes, qui se posent au jour le
jour. L'ennemi héréditaire du Bénévole est le "YAQUA" (nom populaire, dont les origines n'ont pu être, à ce jour, déterminées avec certitude).
Les
"YAQUA" sont parfois soutenus par des condisciples de même trempe, appelés :
"FAUT
QU'ON".
Comme ces derniers, le "YAQUA" est un mammifère bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau atrophié, de très petite taille, qui ne lui permet de connaître que deux mots, ce qui explique son appellation.
Le "YAQUA", bien abrité dans l'anonyme Assemblée, attend patiemment le moment où le Bénévole fera une erreur ou un oubli, pour bondir et lancer son venin, qui atteindra son adversaire, et provoquera chez celui-ci un malaise très grave : le découragement. Les premiers symptômes de cette implacable maladie, sont visibles rapidement : Absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche, et un attrait de plus en plus vif pour le fauteuil le mieux placé devant la télévision.
Les Bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître, et il n'est pas impossible que dans quelques années cette espèce se retrouve uniquement dans les zoos, où, comme tous ces malheureux
animaux
enfermés, ils n'arrivent plus à se reproduire. Les
"YAQUA" et les "FAUT
QU'ON", avec leur petit cerveau, et leur grande langue viendront leurs lancer des cacahuètes, pour tromper l'ennui.
Ils se rappelleront, avec nostalgie,
le passé pas si lointain, où l'on pouvait le traquer sans ennui, même en temps de fermeture de la chasse, sans permis, au titre des bêtes fauves, animaux malfaisants et nuisibles.
extraits "De PROFUNDIS"
recueillis
par Thérèse .. Lire la suite
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...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina",
Thérèse a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Archive des Editos
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La
Gazette 09/09/2006
Abus d’autorité: Des magistrats sanctionnés
- Sa
Blâme et avertissement. Telles sont les sanctions prononcées par le ministre de la Justice à l’endroit de 7 magistrats, en application des décisions du Conseil de discipline.
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Le Journal officiel en date du 7 août dernier qui vient d’être publié, cite en détail les actes pris par ces magistrats qui sont accusés d’avoir « commis des faits constituant une faute disciplinaire ». Ainsi, l’un de ceux qui siègent dans les tribunaux du pays est sanctionné pour « le fait d’avoir accordé le sursis à des infractions pour lesquelles cette disposition a été légalement prohibée et d’avoir méconnu les règles de compétence en matière de référé, faisant ainsi preuve d’une insuffisance professionnelle grave ».
Un autre a reçu un avertissement pour « avoir remplacé le magistrat du Ministère public sans avoir obtenu au préalable une désignation du Procureur général ».
On notera également le cas d’un magistrat reconnu « d’avoir commis un abus d’autorité notamment en donnant l’ordre de faire libérer Sanezy Scolastique gardée à vue et de la remplacer par la partie doléante, et d’avoir ainsi manqué à son obligation de dignité ».
Le même grief est reconnu à un autre membre du corps à qui l’on
reproche « d’avoir emprunté un véhicule auprès des |
justiciables
et de l’avoir utilisé à des fins personnelles, source de dépendance
de nature à nuire à son objectivité ».
Le Journal officiel rapporte par ailleurs le cas de ce magistrat à qui une blâme a été prononcé pour « avoir manqué aux règles déontologiques et aux devoirs de son état à l’honneur, à la délicatesse et à la dignité dans sa vie professionnelle et extra-professionnelle notamment par ses attitudes discourtoises et insolentes en cours d’audience envers ses pairs et par la provocation de scandales dans les boîtes de nuit à l’aide de propos outrageants ».
Outre deux cas de fins de poursuite et une relaxe au bénéfice du doute, le Conseil de discipline rapporte, enfin, une sanction contre un magistrat qui a « cessé de travailler sans attendre la décision administrative le mettant en position de disponibilité sans solde. Le Conseil lui a (toutefois) accordé de larges circonstances atténuantes compte tenu d’une part, de sa bonne foi d’avoir demandé de sa propre initiative la suspension de sa solde et de ses indemnités et d’autre part, des promesses verbales données par les responsables du Ministère de la Justice de lui accorder la mise en disponibilité ».
Ce dernier cas résume sans doute la situation des Magistrats et des fonctionnaires en général : le métier nourrit-il son homme pour éviter toute tentation d’abus de fonction ?
Toujours est-il que la grève des Magistrats, en 2005, était essentiellement le prolongement des revendications salariales entreprises depuis des années.
La suspension des salaires des grévistes qui a été légalement avalisée par des collègues magistrats, ceux de la HCC notamment, a permis au gouvernement de mater le mouvement. Le président de la République a par la suite pris le relais en prenant, en mars dernier, une ordonnance portant statut de la magistrature après que le texte originel censé contenir la majeure partie des revendications des magistrats n’a pu être adopté par le Parlement en dépit de l’immense majorité du parti présidentiel en son sein et l’inféodation de ses membres au chef de
l’Etat.
En tout cas, le ministre de la Justice lui-même a visiblement attendu ce nouveau statut avant d’appliquer les décisions du Conseil de discipline qui ont été dans la majeure partie des cas pris en décembre 2004. Mme Ratsiharovala voulait-elle être couverte par la loi ?
Toujours est-il qu’au regard de leur grade, la quasi-totalité des magistrats traduits devant le Conseil de discipline sont des jeunes. On ne touche pas aux vieux, rapporte-t-on dans le milieu. Pour dire que face à la politique du bouc-émissaire du régime, chacun collecte ses dossiers. Au cas où.
Boursier.com
08/09/2006
Electricité et Eaux de Madagascar : le titre s'emballe dans un volume épais
(Boursier.com) - La valeur Electricite et Eaux de Madagascar rebondit de quelques 6,6% ce jeudi à Paris, atteignant désormais 15,45 euros, dans un volume étoffé de 16 milliers de pièces négociées, 0,5% du capital traité.
Le plus gros bloc du jour porte pour l'heure sur 3.000 pièces (11h54, sur un cours de 15,45 euros), alors que plusieurs applications sur 1.000 titres ont été signalées depuis 11h. A noter encore, un bloc de 1.687 actions à 15,45 euros, à 11h56.
Le Groupe avait publié au début du mois passé un chiffre d'affaires de 3,8 Millions d'euros pour le compte de son second trimestre 2006, contre 4,9 ME un an avant. Sur le semestre, l'activité atteignait 9,2 ME environ, en baisse de 13% en glissement annuel.JN.L.
Express
Mada 07/09/2006
Evénements de 2002
: Ralala inculpé de faux, usage de faux et vol
L'étau se resserre sur Ralala, ancien garde du corps de Pety Rakotoniaina. Et ce, au moment où l'association Tambatra, que ce dernier préside, s'apprête à désigner son candidat à l'élection présidentielle du 3 décembre.

Les voitures volées par Ralala retrouvées chez des particuliers. |
L'enquête des autorités progresse sur le cas de
Ralala. Ce dernier vient d'être inculpé de faux et usage de faux, mais également de vol causant préjudice auprès de son
employeur. Deux voitures appartenant au gouvernorat de Fianarantsoa, et qu'il aurait volées, ont été récemment retrouvées.
Les autorités tentent de garder le secret autour de l'enquête. Mais des rumeurs rapportent que Ralala aurait été amené dans la capitale de la région Haute
Matsiatra, là où l'affaire s'est déroulée, pour complément d'enquête sur le dossier.
Certes, Pety Rakotoniaina, actuel maire de Fianarantsoa n'a été, jusqu'ici, inquiété par l'enquête. Mais celle-ci risque de révéler son lot de surprises. Elle concerne la période où ce dernier a été |
président de la délégation spéciale
(PDS) de l'ancienne province de Fianarantsoa,époque où Ralala faisait partie de sa garde rapprochée.
Face à cette situation, Pety Rakotoniaina se montre prudent. "Je préfère m'abstenir de tout commentaire", s'est excusé le maire de Fianarantsoa. La menace plane toujours sur sa tête, au moment où son association, Tambatra, s'apprête à se prononcer sur les élections présidentielles, lors de son congrès débutant le 22 septembre. Et ce, malgré le volte-face du secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique,
Lucien Razakanirina. Celui-ci s'est rétracté lors d'enquêtes relatives aux événements de 2002.
Iloniaina Alain
allAfrica
07/09/2006
Madagascar: Polyclinique d'Ilafy - partenariat avec un groupe hospitalier indien
Le dynamisme affiché par le secteur privé hospitalier intéresse de plus en plus les partenaires étrangers
Un des plus grands centres hospitaliers indiens sera présent à Madagascar d'ici peu. La Polyclinique d'Ilafy vient en effet de signer une convention de partenariat avec le groupe du cardiologue indien le Dr S.A Merchant. La convention signée, hier, par le PDG du groupe Sodiat Mamy Ravatomanga pour la partie malgache, et par Perviz Rusi Surti, Directeur d'Indtours, pour la partie indienne, ouvre de très bonnes perspectives pour le secteur hospitalier à Madagascar.
Le groupe du Dr Merchant est en effet une référence en la matière dans la mesure où il dirige une équipe de cardiologues dans des hôpitaux qui totalisent 700 lits en Inde. Il est à la tête d'une équipe de 22 cardiologues, de 8 chirurgiens cardiaques qui traitent en Inde plus de 70 cas par jour.
« Ce groupe va partager avec nous ses compétences et ses expériences», a déclaré Mamy Ravatomanga, lors d'un point de presse tenu avant la signature de la convention. Cette coopération prévoit en effet trois volets. Le volet médical où il sera, par exemple, possible de faire appel à des chirurgiens et cardiologues indiens pour intervenir à la Polyclinique d'Ilafy. Le volet formation où il est envisagé de faire venir des cardiologues ou chirurgiens du groupe du Dr Merchant pour former des médecins malgaches ou d'envoyer ces derniers en Inde pour des formations spécifiques, notamment dans le domaine de la cardiologie.
Le troisième volet concerne enfin l'évacuation sanitaire en Inde, pour les cas qui ne peuvent pas être traités à Madagascar. Sur ce point, des arrangements sont mis en place pour faciliter et réduire les coûts de l'évacuation sanitaire. Une nouveauté en la matière dans la mesure où les coûts des évacuations sanitaires en Inde sont extrêmement plus bas par rapport aux autres pays comme la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Selon le Dr S.A Merchant, le choix de son groupe pour la Polyclinique d'Ilafy réside dans le fait que c'est cette dernière qui est la mieux équipée à Madagascar. Faut-il en effet rappeler que la Polyclinique d'Ilafy vient d'investir des milliards pour se doter de matériels modernes comme l'angiographie coronaire.
Il est à noter que le coût d'utilisation des matériels modernes de la Polyclinique d'Ilafy est largement inférieur par rapport à l'extérieur. Par ailleurs, Mamy Ravatomanga a annoncé qu'il travaille actuellement sur la mise en place d'un système d'assurance médicale qui permettra à la grande masse d'accéder aux soins médicaux modernes.
R.E. - Midi Madagasikara (Antananarivo)
Les
Nouvelles 07/09/2006
Le commerce illicite de tortues malgaches atteint 7 millions USD
L’arrestation d’un Malgache à Bangkok en possession de tortues endémiques met la police thaïlandaise sur la piste d’un trafic
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L’arrestation d’un ressortissant malgache, à l’aéroport de Bangkok, en possession illégale de quinze tortues endémiques de Madagascar a permis aux autorités thaïlandaises de mettre le doigt dans un réseau de trafiquants entre la Grande île et la Thaïlande. Ce réseau alimente le troisième plus important marché noir dans le monde.
Aéroport de Bangkok, dimanche 3 septembre. Un Malgache est appréhendé par les douaniers de l’aéroport international de la capitale thaïlandaise. Dans ses bagages se trouvent quinze «sokake», tortues radiées connues dans le monde scientifique par l’appellation «Geochelone radiata». Une espèce endémique que l’on retrouve dans le Sud de Madagascar et qui, inscrite dans l’annexe I du Cites ou la convention sur le commerce international des espèces en danger de la faune et de la flore, est interdite à la vente tant à l’échelle nationale que mondiale.
Libéré sous caution, le ressortissant malgache n’a toutefois pas été autorisé à quitter la Thaïlande. Son identité n’a pas été révélée par les autorités douanières, cependant l’on sait de source sûre qu’il s’agit d’un gros |
bonnet à Madagascar. Il est passible d’une peine de quatre ans d’emprisonnement et d’une amende qui équivaut à dix fois le prix de chacune des tortues. Les lois en vigueur en Thaïlande appliquent une amende forfaitaire de 1000 dollars par tortue.
Le troisième marché noir dans le monde
Avec l’arrestation de ce ressortissant malgache, c’est un réseau de trafiquants nationaux et internationaux qui fait surface. Un réseau qui, selon la police thaïlandaise, a commencé ce commerce illicite au début de l’année. En s’infiltrant en Asie du Sud-Est, il alimente le troisième plus important trafic de faune protégée dans le monde où les tortues malgaches ont la cote avec au moins 3000 dollars l’unité.
S’infiltrer dans un tel commerce n’est pas une mince affaire car pour que quinze tortues endémiques traversent inaperçues le pays et passent sans encombre à l’aéroport international d’Ivato où les bagages des passagers sont fouillés, il faut que certains responsables aient nécessairement fermé les yeux. Un tel trafic exige une chaîne de petits et gros trafiquants, de complices et de passeurs, de certaines autorités tant à Madagascar qu’à l’extérieur. En l’occurrence, un réseau qui prend ses sources dans le Sud, en passant par Antananarivo via Ivato pour s’étendre vers l’Asie.
Les tortues, les caméléons et les serpents de Madagascar sont les plus prisés dans le marché noir. Contrairement aux Etats-Unis, à l’Allemagne et au Pays Bas où le contrôle des mouvements aériens et maritimes est le plus difficile à déjouer, la Tchécoslovaquie est la traditionnelle destination de ces animaux trafiqués. Et ce, jusqu’à ce que l’Asie du Sud-Est, Bangkok particulièrement, devienne une plateforme depuis les dix dernières années. Une terre de prédilection du commerce illégal de la faune protégée, favorisée par la possibilité de dissimuler ces petits animaux dans les containers. Cette arrestation faite dimanche est d’ailleurs la première effectuée à Thaïlande sur des tortues malgaches.
Mialy R.
allAfrica
05/09/2006
Madagascar: Invité du lundi - Serge Zafimahova « La communauté internationale prend au sérieux les risques d'une crise politique à venir »
- B.A. -
Midi Madagasikara (Antananarivo)
Président du Club Développement et Ethique et Consultant, Serge Zafimahova nous livre ses analyses sur la situation politique, économique et sociale du moment.
On a remarqué ces derniers temps l'apparition de groupements favorisant d'un côté les affinités ethniques, et de l'autre des discours prônant l'unité nationale. Quelle est votre analyse de ce phénomène ?
Simple, l'absence de discours politique crédible explique la résurgence du discours ethnique !!! On ne le répétera assez, les extrêmes se rejoignent et le danger guette quand l'argent roi devient le meilleur projet de société et que, les discours fascisants de race, d'ethnie et de caste sont véhiculés pour des jeux de pouvoir. Les crises politiques passées ont démontré que la cohésion sociale et la maturité de la population ont marginalisé les discours d'exclusion à connotation raciste au grand dam des groupuscules séparatistes activistes.
La confusion entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel conduit à des dérives politiques et à l'intolérance. Qu'en est-il d'un ancien prince de l'église qui veut manipuler l'opinion non avertie par des sorties partisanes motivées par des causes temporelles pas catholiques ? Il faut conforter l'Etat républicain et laïc en appliquant une décentralisation administrative et budgétaire effective. La laïcité républicaine facilite le vécu harmonieux empreint de tolérance, des populations de cultures, de religions et de politiques différentes. On n'aura de cesse de le dire, il faut conforter les dénominateurs communs à l'édification de l'identité nationale, ce en respectant le particularisme culturel et cultuel des uns et des autres, et assurer le développement socio-économique tant local et régional que national.
Des dossiers relatifs à la crise 2002 reviennent en surface. Ces dossiers concernent même des proches du régime. Qu'en pensez- vous ?
Quoi qu'on dise, le cas David Rajohn devrait faire réfléchir tous les gestionnaires de crédits de suivre des ordres de déblocage de fonds sans respect strict de l'orthodoxie financière et des procédures transparentes (délits d'initié, conflits d'intérêts, marchés de complaisance, etc.). On limoge les personnes rigoureuses et qui émettent un avis technique, à l'exemple de Serge Radert, et on garde les médiocres fayots prêts à faire n'importe quoi pour garder leur place.
La notion de Bonne Gouvernance semble dévier. Par exemple, le Conseil National pour la Participation Citoyenne doit être un vrai organe de contre-pouvoir et non un instrument du régime pour utiliser légalement des fonds publics afin de contrôler les journalistes, la société civile, à travers des stages, des formations, divers équipements, etc. Un autre exemple, le budget alloué aux élections présidentielles passe de 25 milliards Fmg en 2001 à près de 125 milliards Fmg en 2006, soit une augmentation de 500%. Avec de tels moyens financiers, on devrait être capable de publier en moins de 48 h les résultats, or, l'informatisation dsS élections ne touchent qu'une dizaine de villes.
La société malgache traverse en ce moment des difficultés socio-économiques certaines, dans un contexte politique peu propice au dialogue. Comment voyez-vous les choses ?
Sur le plan politique, on constate que les membres du régime Ravalomanana/Sylla sont en propagande permanente sur le terrain à travers l'Ile et sont omniprésents sur les médias publics, contrairement aux opposants qui sont interdits de réunions publiques, et censurés sur les radios et les télévisions publiques. D'un côté, les apprentis sorciers du pouvoir dégoupillent eux-mêmes les grenades (cas Pety, Gl Fidy, etc.) de leurs propres turpitudes. De l'autre, les opposants ne se cimentent pas autour d'un projet politique alternatif mais contre un homme. Les prétendants (sérieux) à ce jour, aux élections, sont prisonniers de leur ego, pour un jeu d'alliance crédible, en créant s'il le faut une énième situation d'exception.
Sans oublier que les armes distribuées aux partisans des deux camps durant la crise 2002 contribuent à l'insécurité généralisée du pays. Sur le plan des relations internationales, la situation économique du pays, difficile pour des raisons internes et ext ernes, réduit les capacités de négociations de la partie malgache. La Communauté internationale prend au sérieux les risques d'une crise politique violente à venir. En effet, Madagascar est le seul pays africain non en guerre où s'implique directement l'ONU pour favoriser une élection libre et démocratique.
L'expérience internationale démontre en effet que l'existence prouvée de minerais et/ou de pétrole est source de guerre et n'a jamais eu d'impact sur le développement du pays producteur (syndrome hollandais). Pour conclure, l'absence de dialogue crédible et constructif entre le pouvoir et l'opposition crée une psychose de déstabilisation permanente préjudiciable au pays. Il faut savoir se parler en toute responsabilité et séparer le bon grain de l'ivraie.
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Tribune
07/09/2006
Mahaleo
: Une grande première en Amérique
Ils sont partis mardi, pour un périple de 1 mois et demi qui les mènera en France, en Suisse, aux USA et au Canada. « Ils », ce sont les 7 membres du groupe Mahaleo qui auront ainsi un programme assez chargé. En effet, après un bref transit à Paris, ils ont mis le cap vers le pays helvétique où ils auront 11 prestations à honorer suivi d’un concert en France. Ce n’est qu’après qu’ils vont attaquer leur première tournée dans le Nouveau Monde, avec un concert à Manhattan et un autre à Montréal, au Canada.
A noter que des 7 membres du groupe, seuls Dama et Fafah ont eu l’occasion de fouler le sol americain. il s’agit donc d’une grande première pour les autres membres.
- Randria N.
allAfrica
08/09/2006
Mada va entrer dans le club des pays producteurs de pétrole
Le rêve est maintenant permis. Madagascar peut entrer dans le club des pays producteurs de pétrole. Les potentiels sont là, l'environnement international favorable et surtout les dirigeants affichent une nette volonté de réussir l'exploitation des ressources minérales et pétrolières du pays.
La strategic Décision Meeting (SDM) tenue hier à Iavoloha constitue la preuve de cet état d'esprit du gouvernement d'aller de l'avant pour faire du secteur des mines et du pétrole un moteur du développement économique du pays.
Processus participatif
Le ministre de l'Energie et des Mines, Olivier Donat Andriamahefamparany annonce la couleur en déclarant, lors de l'ouverture de cet atelier qui a réuni toutes les instances de décision de ces deux secteurs, que l'objectif, à terme, est de faire en sorte que les mines et l'énergie puissent participer en apportant 30% du PIB. Certes, du moins en ce qui concerne le pétrole, le niveau réel des réserves n'est pas encore connu, mais les potentiels sont généralement considérés comme énormes.
Par ailleurs, le gouvernement mise sur la bonne gouvernance pour mieux exploiter les richesses. Et le SDM constitue déjà un grand pas vers cette bonne gouvernance des ressources minérales et pétrolières. « Il s'agit d'un processus participatif de développement pour un pays en développement » a déclaré le ministre de l'Energie et des Mines en faisant référence aux débats constructifs qui auront cours pendant l'atelier. Il a par ailleurs indiqué que ce genre de réunion est également à la base de la réalisation du Madagascar Action Plan qui prévoit par ailleurs la recherche d'investissements directs étrangers pour le développement. D'ailleurs, la mise en place des mesures administratives et financières incitatives, figure parmi les grands sujets débattus durant cet atelier. Il s'agit, en somme de « donner au secteur des mines et de l'énergie la place qu'il mérite dans le développement ».
Complexe
Mais la tâche ne sera pas facile. Charles McPherson expert de la Banque Mondiale en matière de ressources minières et pétrolières reconnaît les atouts dont dispose le pays. A savoir : un énorme potentiel des ressources, un environnement économique favorable avec des prix très élevé aussi bien pour le pétrole brut que les produits miniers, une tendance positive en matière de bonne gouvernance de la part des différents responsables « Les opportunités sont là », a affirmé cet expert de la Banque Mondiale avant d'ajouter que le défi ne sera pas facile à relever. « Des programmes très ambitieux existent à Madagascar », a-t-il poursuivi avant d'ajouter que « le secteur traité est très complexe ».
Complexe car, tout d'abord, Madagascar ne dispose encore que d'une capacité technique très limitée pour réaliser le défi. Complexe également car le secteur implique d'énormes besoins de capitaux auxquels le pays ne peut pas faire face. Mais l'autre grande difficulté qu'il faut affronter po ur réaliser cet ambitieux projet se situe également au niveau de « la compétition internationale à laquelle Madagascar doit aussi faire face » Bref, ce ne sont pas les obstacles qui manquent.
Et même si le pays arrive à exploiter ses ressources, la question se posera encore de savoir si cette exploitation des richesses aura les impacts positifs attendus. Sur ce point d'ailleurs, le syndrome hollandais a été évoqué hier à Iavoloha. Le syndrome hollandais où la « malédiction » fait référence à l'histoire des pays pétroliers africains, comme la Guinée Equatoriale, le Nigeria, l'Angola qui ont complètement échoué dans la gestion économique de leurs ressources pétrolières.
Exploitation rationnelle
Mais en déclenchant le processus participatif de recherche des moyens susceptibles d'assurer une bonne gouvernance des ressources minérales et pétrolières, le gouvernement veut visiblement anticiper les risques. Charles McPherson est allé jusqu'à dire que si le processus est bien entamé, Madagascar est bien placé dans le domaine minier pour donner l'exemple à l'Afrique. Et pour y parvenir, il est nécessaire de prioriser les actions urgentes, identifier les domaines gérables, renforcer la capacité et surtout, renforcer l'environnement des affaires pour attirer les investissements directs étrangers.
Il s'agit, en somme de mettre le paquet pour réussir l'objectif du MAP de faire des ressources minérales et pétrolières un puissant moteur de développement. Sur ce point, le Premier ministre Jacques Sylla qui a ouvert officiellement la Strategic Decision Meeting de déclarer qu'en augmentant les investissements miniers et pétroliers, le pays pourra créer des emplois, augmenter les ex portations et améliorer les conditions de vie de la population. Bref, il s'agit de développer la nation par une exploitation rationnelle des ressources minérales et énergétiques.
R.e. Midi Madagasikara (Antananarivo)
Midi
Mada 05 sept 2006
ACCIDENT OU TERRORISME ? Quelques jours après les doubles attentats à la grenade, l’avion présidentiel était la cible des balles samedi dernier.
Treize « trous » sur la carlingue de Air Force One
Du jamais vu ! L’avion présidentiel « Air Force One », censé être l’un des biens de l’Etat le plus sécurisé voire le plus précieux, a été la cible des balles d’un militaire, samedi dernier dans l’enceinte de la base aéronavale
d’Ivato (BANI).
Didi R.
Treize coups de feux qui ont occasionné autant des trous sur ce Boeing 737 qui a coûté à l’Etat malgache – par le biais du fonds Programme d’Investissements Publics (PIP) - la bagatelle de 11 millions de dollars. Accident, sabotage ou encore un pire règlement de comptes perpétré contre le Président Ravalomanana ? Toutes ces questions fusent de toutes part. La Gendarmerie nationale, de sa part, a retenu la thèse d’un pur accident. « L’un des gardes à la BANI, complètement soûl, a appuyé « inconsciemment » sur la gâchette de son kalachnikov… les coups de feux ont atteint la carlingue de Air Force One sans qu’on puisse intervenir à temps », explique un responsable auprès de cette entité. Avant de confirmer que la personne responsable de cet acte a déjà été placée en garde à vue à Fiadanana, le local de la section des recherches criminelles. Pour l’instant, le milieu politique s’est bien gardé de faire des commentaires. Les extrapolations sont toutefois prévisible surtout en cette période de tension politique grandissante. On retiendra particulièrement les déclarations de Herizo Razafimahaleo qui parlait de se débarrasser en premier de Air Force One dès son accession à la Magistrature Suprême. « Un avion qui coûte trop cher pour la grande Ile » concède-t-il. Rien que l’assurance coûte, en effet, aux contribuables la somme de 500.000 dollars par an. Mais est-ce une raison de vouloir le démolir qui plus est, à coups de kalachnikov ? Un sujet à réflexion.
Tribune
05/09/2006
Danger sur l’unité nationale
:
Après le G-5, voilà le « Zanak’Imerina »
Où va ce pays qui était auparavant connu pour l’unité de son peuple composé d’au moins 18 tribus (Foko) ? On a mis en place le groupe des 5 (G-5) qui regroupe uniquement des intellectuels, cadres et politiques originaires des cinq provinces (Toamasina, Mahajanga, Fianarantsoa, Toliara et Antsiranana), qui évoluent en majorité pour ne pas dire tous dans l’opposition. C’est grâce à l’iniative des dirigeants de ce Groupe qu’une simple cérémonie de réconciliation entre cinq provinces a eu lieu voici à la Villa Elisabeth à Ivandry. Une initiative qui était immédiatement condamnée par l’opinion tananarivienne qui voit derrière cette demarche une incitation à la haine tribale.
Quelques jours après, une association dénommée “Zanak’IMERINA” a vu le jour avec comme initiateur l’ancien président de la province d’Antananarivo, Roland Ramahatra. Cette nouvelle association fait appel aux personnalités civiles et militaires qui sont prêtes à rédorer le blason des natifs de la province et roule pour le changement de l’ordre politique actuel. Malgré cependant la bonne ambition de ce groupement, plus d’un s’inquiètent sur les implications de cette dénommination “Zanak’IMERINA”. La création de cette association est-elle la réplique à la mise en place du G-5 ? s’interrogent certains.
En tout cas, Dr Roland Ramahatra et consorts seront devant la presse demain au môtel d’Anosy pour s’expliquer sur ces questions.
- Eugène R
Xinhuanet.com
05/09/2006
CAN 2008 : Le Gabon bat à domicile Madagascar (4-0)
LIBREVILLE, 2 septembre (XINHUA) -- Le Gabon a battu samedi à domicile l'équipe nationale de Madagascar de football par un score sans appel de 4 buts à 0, à l'issue du premier match aller comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) édition 2008 dont la finale aura lieu au Ghana.
Score à la mi-temps : 1-0. But de Henri Antchouet à la 37ème minute.
Daniel Cousin, capitaine des Panthères du Gabon a marqué le deuxième but par penalty à la 70ème minute suivi de Chiva Star à la 76ème et 82ème minute.
Le Gabon livrera sa prochaine rencontre contre la Côte d'Ivoire qui a participé à la dernière Coupe du monde en Allemagne. Djibouti,la 4ème équipe de ce groupe N°1 a déclaré forfait.
Babakoto
07/09/2006
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Le site du savoir-faire et savoir-vivre malagasy www.i-madagascar.com vous propose de gagner et faire gagner en :
§ Achetant du riz de luxe blanc ou rouge de 5 à 20 Kg, livré chez vous ou dans le lieu de votre choix à Antananarivo à un prix plus bas que dans les supermarchés
§ Nous permettant ainsi de reverser 10% du prix hors transport à l’association La Maison
d’Aina.
A titre d’exemple, nous proposons 5 Kg du riz de luxe « Makalioka », riz blanc à long grain, à 5800Ar ( hors transport ), nous nous engageons à reverser 580Ar à l’association La Maison
d’Aina.
Le prix total avec transport est de 7800Ar.
C’est moins cher que chez Jumbo-Score 8380 Ar, Shoprite 8190Ar et Leader Price 7990Ar. |
Reference Consulting s’engage au quotidien pour contribuer à nourrir 56 enfants à midi 5 fois par semaine même pendant les vacances avec l’association La Maison
d’Aina .
Au mois de septembre nous allons prendre en charge 150 à 200 enfants.
Le coût du repas d’un enfant par jour à la cantine scolaire est de 360Ar, calculez alors tout le bien que vous pouvez faire en achetant régulièrement du riz sur www.i-madagascar.com ou en téléphonant au 22 513 44 ( de 8h à 17h du lundi au vendredi ) pour passer vos commandes par téléphone.
Vous pouvez avoir des informations supplémentaires sur l’association La Maison d’Aina sur le site www.i-madagascar.com dans la rubrique « Action pour l’Enfance ».
Vous pouvez régler par virement bancaire, par chèque ou en espèce à la livraison.
Votre colis vous sera livré le lendemain de la commande.
Au plaisir de recevoir votre participation, je vous prie d’agréer, mes plus cordiales salutations et mes sincères remerciements.
Mme Hanta Ramakavelo Châteaux
033 02 016 02
032 05 004 36
hanta@reference-consulting.com
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