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LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

LE MONDE | 07.07.02 | 
L'ex-président Didier Ratsiraka a quitté Madagascar. L'OUA est divisée sur la position à adopter envers le nouveau chef d'Etat, Marc Ravalomanana
"L'AMIRAL a quitté le navire." C'est ainsi que la rue commentait, vendredi 5 juillet à Antananarivo, l'annonce du départ de l'ancien président Didier Ratsiraka, envolé le matin même, avec une vingtaine de membres de sa famille, depuis l'aéroport de Toamasina, son fief sur la côte est du pays.
A bord d'un Antonov de la Sonavam, une compagnie privée appartenant à son fils Xavier, l'ex- "amiral rouge" s'est posé à Victoria, la capitale des Seychelles, tandis que deux autres appareils, transportant des proches collaborateurs et d'anciens ministres, atterrissaient à l'île Maurice. Dans les deux cas, il ne s'agit que d'escales de transit. 

La destination finale de l'ancien homme fort de Madagascar n'est pas connue. Paris, Alger ou une autre capitale amie ? Au Quai d'Orsay, on se borne à rappeler que M. Ratsiraka dispose d'un "visa de circulation" pour la France, valable jusqu'en octobre Pour le président sortant, qui refusait d'accepter la victoire de son adversaire Marc Ravalomanana au premier tour de la présidentielle, le 16 décembre 2001, il n'y avait plus d'autre issue que la fuite. Sur le terrain, les positions de ses troupes restées fidèles s'effondraient une à une. Après la ville d'Antsiranana au nord, prise presque sans combats, le barrage de Brickaville, principal point du blocus entre la capitale et le port de Toamasina, a été abandonné par les miliciens qui le gardaient.
CORRUPTION ET AFFAIRISME
Mais c'est sans doute la visite dans la Grande Ile de Dominique de Villepin, le ministre français des affaires étrangères, mercredi 3 juillet, qui a mis fin à ses derniers espoirs de se maintenir au pouvoir. Le refus du chef de la diplomatie française de lui rendre visite - et même de le prendre au téléphone - a précipité une décision mûrie de longue date.
Déjà en 1992, après huit mois d'une crise terminée dans le sang, Didier Ratsiraka avait quitté son pays
pour un exil de quelques années à Paris. Il y est revenu par la voie des urnes en 1997, à la faveur d'une
élection présidentielle anticipée, après l'échec de son successeur, Albert Zafy.
Cette fois, âgé de 67 ans, usé par la maladie et par vingt-trois ans d'un pouvoir sans partage entaché par la corruption et l'affairisme, le "Vieux" est sans doute parti pour un exil définitif. Les Malgaches en sont à la fois soulagés, puisque la sortie de crise est désormais proche, mais aussi déçus : beaucoup d'entre eux souhaitaient que "l'Amiral" soit jugé pour les exactions commises ces derniers mois par les "durs" du régime.
Ce départ précipité embarrasse les responsables de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), qui seront
réunis pour un sommet, du 8 au 10 juillet à Durban (Afrique du Sud). Les chefs d'Etat africains s'étaient en effet entendus, le 21 juin à Addis-Abeba (Ethiopie), pour ne pas choisir entre les deux prétendants et laisser vacant le siège de Madagascar à Durban. Mais l'OUA est divisée quant à la suite des événements. Ses ministres des affaires étrangères, réunis vendredi pour préparer le sommet, ont débattu du sujet, sans trancher.
Certains, comme le président sénégalais Abdoulaye Wade, sont favorables à la participation en personne
de Marc Ravalomanana. D'autres, estimant que le nouveau dirigeant de Madagascar est parvenu à ses
fins "par les armes" après s'être "autoproclamé", rappellent qu'à Alger, en 2000, l'OUA avait décidé de
ne plus accepter de chef d'Etat putschiste. Le secrétaire général de l'OUA, Amara Essy, interrogé par l'AFP, n'exclut pas la présence in extremis du premier ministre d'un gouvernement de réconciliation que l'organisation souhaite voir formé.
Jean-Jacques Bozonnet


sobika   8/7/2002
Didier Ratsiraka en exil: La fin d'une époque.

L'arrivée de Didier Ratsiraka en France hier soir marque la fin d'une époque pour Madagascar. Cette époque, de prés d'un quart de siècle aura vu Madagascar s'appauvrir de façon continue jusqu'à devenir l'un des pays les plus pauvres du monde. Parallèlement, la confiscation des richesses au profit d'une caste ratsirakienne, la corruption quasi généralisée, et un encadrement stricte de la liberté d'expression ont fait de la société malgache, une société anesthésiée...jusqu' à l électrochoc Ravalomanana. 

Maintenant, il faudra combattre tous les effets pervers de ces 25 dernières années et rendre à Madagascar tout le lustre qu'elle mérite. L'espoir est grand mais la tâche s'annonce difficile. Aussi rien n'est gagné pour le nouveau Président qui va devoir convaincre trés rapidement qu'il est l'homme du
renouveau. La moindre erreur peut s'avérer dangereuse, tant il cristallise sur sa seule personne une espérance que l'on croyait disparue.
L'équipe de Sobika souhaite bonne chance au nouvel homme fort.


Madagate   8/7/2002
RELAIS PRESSE-INFOS :
Didier Ratsiraka, devenu indésirable dans son pays est arrivé à Paris, (Sources :Reuters )
L'ex-président malgache Didier Ratsiraka, qui a quitté la Grande île après six mois de crise politique, est arrivé à Paris en provenance des Seychelles à bord d'un vol régulier et sans escale d'Air Seychelles. 

Bon sang, mais que fait la France ?
Du jamais vu dans l'histoire de Madagascar. Ils étaient plus de 5000 personnes ayant manifesté dans les rues de Paris, allant de la place de la République jusqu'à la Nation.
Deux lieux symboliques de l'autodétermination du peuple, et surtout deux précieuses valeurs actuellement menacées à Madagascar à cause de cette crise malgache qui dure déjà 6 mois.

Ce samedi 29 juin 2002 sera gravé dans la mémoire collective de tous les participants. Une maniféstation grandiose preparée par CIDDM (Collectif indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar, Paris) qui a sû rassembler les Malagasy résident en Europe  (Suisse, France, Allemagne,etc ) et amis de Madagascar, ils ont uni leurs forces pour cette manifestation et réclament justice et
démocratie pour Madagascar.
Ratsiraka assassin, Ratsiraka terroriste.. ! Bâtard tu pars.. !Des cris qui n'en finissent pas et des centaines de banderoles qui défilent sous les fenêtres des Parisiens. 

Des Français qui se posent encore des questions, en lisant ces messages d'alarme adressés à leur gouvernement par ces manifestants, afin de demander à celui-ci de réviser sa méthode de politique françafrique.
«.Bon sang mais que fait la France ? »

Le Père Pedro en personne avec les quelques représentants d'Associations et Forces vives dirigent la tête du cortège orné de la grande banderole sur laquelle est dessiné et écrit en bleu « J'aime Madagascar ». Le patriotisme malagasy se déclare aussi, à 10.000 kilomètres de la place du 13 Mai.
« Le peuple malagasy est déterminé à jamais, la vérité doit triompher, voyez ces milliers de gens qui ont soif de justice. Ne perdons pas d'espoir, on doit tous y arriver ensemble, il faut s'accrocher car la victoire ne pas si loin. » a déclaré le Père Pedro sur le micro de MADAGATE.COM.
Richard Rajaonari, un Malagasy qui vit en France depuis 1953 nous a confié qu'il n'a jamais vu une telle manifestation grandiose pour une communauté minoritaire qu'est la nôtre. « Je me réjouis de voir ça aujourd'hui, avant que mes deux yeux se ferment à jamais. » disait-il.

Après cette longue marche à pieds, la foule s'est rassemblée devant la place de la Nation où chacun en son for intérieur élévé une prière pour ces patriotes et martyrs malagasy victimes de la lutte pour la démocratie.
Quelques minutes de silence ont été données suivi de l'hymne national malagasy avant de terminer cette manifestation dans le calme et la dignité.

Par Augustin ANDRIAMANANORO 
pour MADAGATE.COM

Le vol HM 008/AF 3863 s'est posé vers 17h30 à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle où la sécurité avait été renforcée. Le Quai d'Orsay s'est borné à indiquer que Didier Ratsiraka dispose d'un visa en cours de validité. 
"Je vais profiter de l'hospitalité française puisque je suis indésirable chez moi pour l'instant", a expliqué M. Didier Ratsiraka à la presse à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Il a ajouté que son retour à Madagascar était conditionné par le "rétablissement de la démocratie" dans la Grande Ile.
Après 23 ans de règne et six mois de crise politique qui s'était ouverte avec l'élection présidentielle de décembre, Didier Ratsiraka a dû s'incliner devant les victoires diplomatiques et militaires de son rival Marc Ravalomanana, dont les Etats-Unis et la France ont reconnu ces derniers jours la légitimité. 
Didier Ratsiraka avait quitté une première fois Madagascar le 14 juin, à destination de Paris - il possède un appartement dans la banlieue ouest de la capitale française -, mais uniquement pour revenir dans son pays une dizaine de jours plus tard, toujours décidé à récupérer le pouvoir


express Mada 8/7/2002
Arrivé à Paris Ratsiraka se dit "indésirable" dans son pays "pour l'instant"
Certains de ses proches collborateurs, parmi les plus durs de son régime et présumés instigateurs ou auteurs d'actes terroristes, comme les ex-ministres Herivelona Ramanantsoa ou Charles Rasoza ou la députée de Sambava Soaline, n'ont pas bénéficié des mêmes conditions à leur arrivée vendredi dernier
à Maurice. En attendant la recherche d'une solution, ils ont été regroupés tous les vingt, avec les enfants, dans une résidence surveillée, tandis que les membres de l'équipage des deux "Antovov", ukrainiens et moldaves, ont été autorisés à repartir. Mais pour où ? Si la crise politique est terminée, un long feuilleton judiciaire pourrait bien commencer.  En attendant, les premiers éléments des forces armées envoyés de la capitale vers Toamasina sont arrivés dimanche dans le grand port. Mais pas par la route, où la progression est sécurisée comme vers Antsiranana afin de ne pas laisser de groupes de miliciens sur les arrières, mais par avion, afin de le rendre opérationnel et sûr. Les troupes terrestres devraient arriver sous 48 heures.  Enfin, sur le plan politique, l'Arema de Pierrot Rajaonarivelo est
en train d'envisager sa "réconciliation", ses membres d'Antananarivo étant pour la plupart d'accord avec la prise de position, exprimée à titre personnel, de leur secrétaire national.:
"Indésirable chez moi (...) pour l'instant" , Didier ratsiraka est arrivé à Paris  PARIS, (Afp) - L'ex-président Didier Ratsiraka a déclaré dimanche à son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy
Charles-de-Gaulle qu'il venait "profiter de l'hospitalité française" étant "indésirable" dans son pays. 
"Je vais profiter de l'hospitalité française puisque je suis indésirable chez moi pour l'instant. Vu les cironstances, vous comprendrez que prendre un peu de recul est le bon choix", a-t-il déclaré à des journalistes venus l'attendre dans l'aéroport parisien. 
Revenant sur les conditions de son départ de Madagascar, il a estimé: "Si j'étais resté peut-être que mes partisans auraient résisté et il y aurait eu un bain de sang tel, que je n'ai pas voulu prendre cette responsabilité historique". 
"La plupart de mes collaborateurs ont dû fuir Antananarivo parce qu'on a brûlé et saccagé leurs maisons (...) Maintenant il y a une chasse à l'homme organisée", a-t-il ajouté. 
Interrogé sur son successeur et opposant, il "demande à tous les Malgaches de ne pas reconnaître Marc Ravalomanana". "S'il pense qu'il est capable de gérér ce pays comme président de la République, qu'il aille au deuxième tour ou au référendum", a-t-il ajouté. 
Enfin, concernant la reconnaissance de son successeur par la France, il a affirmé: "C'est à la France d'expliquer cette position". 
Après ces déclarations, Didier Ratsiraka, qui était accompagné d'une vingtaine de proches, dont plusieurs membres de sa famille, a quitté l'aéroport, escorté par des policiers français, pour une destination inconnue. Il dispose de deux propriétés en France. 
Il est arrivé à Paris en provenance des Seychelles, où il avait fait une halte. De nombreux journalistes l'attendaient dans l'aérogare, ainsi qu'une trentaine de partisans de son adversaire, le nouveau président Marc Ravalomanana, qui l'ont conspué. 
L'ancien président Didier Ratsiraka avait quitté dimanche matin les Seychelles, où il était arrivé vendredi, pour Paris en prenant un vol régulier, Air Seychelles - Air France, qui fait la liaison entre Victoria et Paris. 
Il est parti à 09 h 15 locale (06 h 15 Gmt). L'ancien président a embarqué par le salon des personnalités. Les journalistes n'ont pas été autorisés à s'approcher de lui. :
Ambassade à Paris 
Vendredi 5 juillet à 16h15 , des Malgaches de Paris, conduits par Benjamin Andrianavalona, président de “Tiako i Madagasikara France” (TIM France), et Fano Rakotoarisoa, président du Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar (CIDDM) - le CIDDM ayant été l'initiateur de la grande marche de 5.000 personnes à Paris, le samedi 29 juin 2002 dernier, - ont installé la photo du Président de la République Marc RAVALOMANANA dans les locaux de l'ambassade de Madagascar à Paris. 
Ce remplacement a été effectué en présence du chargé d'affaires de l'ambassade, Dovo Maxime. 
Le "Kmmr pique-nique" à l'ambassade
Selon un communiqué de presse, Malala Zo Raolison, ambassadeur de la République de Madagascar en France, a fait ses adieux hier à la communauté malgache représentée par "une centaine de sympathisants Kmmr", comité de soutien à Marc Ravalomanana, venus "pique-niquer" dans le hall et la
petite cour de l'ambassade malgache à Paris. Regrettant "que les familles n'aient pas plutôt profité du jardin ensoleillé du Renlagh" , il a declaré "toutefois comprendre le symbole d'une ambassade". Vendredi, le portrait de Didier Ratsiraka a été decroché dans la chancellerie pour être remplacé par celui du président Ravalomanana, en présence de Maxime Dovo, premier conseiller, nommé chargé d'affaires en attendant l'arrivée du nouvel ambassadeur. Voir encadré. Dans une lettre adressée au général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires etrangères, qui a été lue publiquement, Malala Zo Raolison declare avoir "pris acte de la signature le 03 courant de plusieurs conventions entre vous même et votre homologue, le ministre des Affaires etrangères de France, Monsieur Dominique de Villepin". (Et) "aujourd'hui devant ce fait accompli, les interêts supérieurs et diplomatiques entre l'Etat français et l'Etat malagasy,
m'imposent comme devoir d'honorer votre signature maintenant". Le chef de la diplomatie malgache lui avait notifié son rappel et l'abrogation de sa nomination comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la République française. :Mamy Nohatrarivo 
L'ancien ministre Betsimifira transféré à Tana

 L'ancien ministre de l'information, Fredo Betsimifira,appréhendé à l'île Sainte-Marie dont il est originaire et où il avait cheRché refuge, a été transféré hier par avion à Antananarivo. La province de Toamasina est déjà même symboliquement, sous contrôle. L'on est sans nouvelles de l'ancien ministre des Travaux publics, le général Tsaranazy Jean Emile, ou de l'ancien gouverneur de la province autonome de Toliara, Maharante Jean de Dieu, entre autres, qui furent ses compagnons de route après de départ de Didier Ratsiraka et la débâcle de Toamasina. Depuis le Grand port, des correspondances particulières signalent l'arrivée du pds Victor Sikonina accompagné de plusieurs officiers, hier vers la mi-journée. Au moins jusqu'à 19h30, des réunions ont été organisées, avec la participation du général Iandro Fenomanana, qui avait commandé la région militaire, pour gérer la situation post Ratsiraka. Malgré des arrestations de
responsables du mouvement "Zatovo", une organisation d'auxiliaires qui avaient sévi dans les milices, les appréhensions restent quant aux éventuels agissements d'éléments incontrôlés. Des notables mettent en garde contre le triomphalisme et ont mal perçu l'intervention musclée de Iandro Roberson dit Sonamena, présenté comme le "pds adjoint". Sur la télévision nationale, il avait "intimé" au procureur de la République et au préfet de région, l'ordre de libérer les "prisonniers politiques", dès qu'ils auront pris
connaissance de son injonction télévisée. Une importante manifestation a été tenue hier, sous les banderoles des "Enfants du Betsileo" ou des "Enfants de l'Imerina". Sur la route de Fénérive Est, les ponts flottants d'Ivoloina et de Tanambao Nosibe appartenant à la societé Decagon, ont été retirés. Un "péage" de 50.000 francs par véhicule a été appliqué unilatéralement par le bac public, jusqu'ici quasiment gratuit. Grâce à l'intervention de l'ancien pds Tsizaraina Jean Emile et d'Imbiki Anaclet, ancien ministre de la Justice, auprès de Roland Ratsiraka, maire de Toamasina, les ponts flottants ont été remis en place, sous la direction du général Iandro Fenomanana, et la circulation est revenue à la normale vers 16 heures. 
LES TROUPES ONT PASSÉ BRICKAVILLE 
Pour l'instant, la présence des troupes régulières est perçue dans la sécurisation des aéoports d'Ambalamanasa, Toamasina, et de Sainte-Marie. La colonne en provenance de la route nationale n°2 a été signalée vers 19h30, hier, au niveau de la grande zone d'éboulement d'Analiva, à une cinquantaine
de kilomètres de Toamasina. Des témoins oculaires ont signalé leur entrée à Brickaville vers 17 heures hier. "Aidées par les hommes valides rameutés, elles se sont attelées au démontage des containers remplis de blocs de rochers, implantés sur le pont Bailey d'Ivolo, samedi vers 9 heures et ont passé la nuit à Brickaville pour en repartir vers 8 heures le lendemain". (Hier. Ndlr) Selon des sources locales, le sous-préfet a été sur place accompagné d'un responsable des Travaux publics. L'on rapporte que Brickaville a tenu table ouverte -"Ne fermez pas vos portes"- et qu'un bal populaire a animé la nuit de passage des troupes. Les mêmes sources rapportent qu'elles sont appuyées par "3 ou 4 véhicules blindés et accompagnées d'une pelle mécanique et d'un bull dozer". Une voiture Peugeot 405 a été remarquée. Elle transporterait le ministre des Travaux publics, M.Lahiniriako. Les forces armées sont prévues faire leur entrée à Toamasina, ce jour. Une foule attendait sur le front de mer, hier en début de soirée, l'arrivée d'un bateau transport de troupes. L'investissement de Toamasina, fief de Didier
Ratsiraka, aurait été prévu se faire sur 4 axes. Par la Rn2, le canal des Pangalanes, Vavatenina depuis
Moramanga-Ambatondrazaka et par l'océan Indien. 
Mamy Nohatrarivo 

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MIDI MADAGASCAR Lundi 8 juillet 2002 
Déploiement d’armes lourdes dans la « Bataille de Brickaville » 
Trois jours après leur départ de Moramanga, les forces régulières ont mis en fuite les forces rebelles. Les premières sont entrées, samedi dernier dans la matinée, à Brickaville. Le déploiement d’armes lourdes a eu raison des forces rebelles, avec notamment un orgue de Staline, des blindés légers, des
auto-mitrailleuses et des canons. De leur côté, les forces rebelles avaient aussi eu en leur possession des mitrailleuses anti-aériennes et des lance-roquettes. 
Dominique Ramiandrisoa 

Le mercredi 03 juillet, vers 4h du matin, les forces régulières ont quitté la capitale pour rejoindre Moramanga, pour mettre ensuite le cap, le lendemain même, sur Brickaville. Jeudi 04 juillet dans la matinée, premier accrochage entre l’armée gouvernementale et les rebelles. Les affrontements ont eu lieu dans la localité de Marovola. La maison de « Solo Dollar », proche des lieux de combat, fut touchée au cours des affrontements et sa toiture prit feu. L’après-midi, les mutins ont tenté de tendre une embuscade à l’armée régulière, en se barricadant avec des sacs de sable dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Ranomafàna. Face à la détermination des forces gouvernementales, les partisans de l’amiral ont pris la clé des champs, laissant derrière eux, des roquettes et plusieurs fusils.
Un soulier 
Plus tard dans la soirée, le lieutenant-colonel Rakotonarivo Samuel, dit Ben Laden, et ses gardes de corps, se sont trouvés face-à-face avec les forces légales dans la localité de Marovoalavo. Ben Laden et quatre de ses soldats tombèrent sous les balles des forces régulières. Selon les riverains, ils ont été enterrés là où ils furent tués. Un soulier orne la tombe de « Ben Laden». D’après un officier supérieur des forces légales, le lieutenant-colonel Rakotonarivo Samuel et son équipe étaient partis de Toamasina pour prêter main-forte aux mutins de Ranomafana. Leur objectif n’a pas été atteint, car ils sont tombés nez à nez avec des éléments des forces légales. Très tard, dans la soirée du jeudi 04 juillet,de nouveaux accrochages eurent lieu à Antsampanana. Un milicien fut tué et deux autres capturés.
Coup d’arrêt 
Les forces rebelles tentèrent une dernière opposition aux forces régulières, le vendredi 05 juillet, en prenant position sur le pont Bailey de Brickaville. La tactique du « coup d’arrêt » (jargon militaire) adoptée par les mutins ont échoué, ils ont pris la poudre d’escampette, laissant sur le terrain, deux MITAA (Mitrailleuses Anti-Aériennes) quadritubes, un  mortier de 60mm et beaucoup de munitions. Ce barrage était le dernier verrou de protection de Brickaville. Samedi 06 dans la matinée, Brickaville est tombée entre les mains de l’armée régulière. Signalons que la plupart des habitations dans cette localité ont arboré un drapeau blanc.
Avant d’entrer dans la ville, les techniciens de la SOGEA, appuyés des éléments du génie militaire, ont dessoudé le conteneur qui a été fixé sur le tablier du pont Bailey. Après une halte de 24h à Brickaville, les forces gouvernementales ont repris la route vers le grand port de l’Est, hier en début d’après-midi. 

UN SECOND EXIL A PARIS POUR RATSIRAKA ?  
Après une escale à Victoria, l’amiral a levé l'ancre pour Paris, hier, à 8h30 (heures malgaches). Une destination prévisible pour ne pas dire prévue puisque l'ambassadeur de France aux Seychelles,
Josyane Couratier, présente à l'aéroport de Victoria, au moment de l'atterrissage de l'Antonov en provenance de Toamasina, a affirmé qu'elle était là, à titre privé. Une manière de dire qu'elle n'était pas
venue accueillir l'ex-président malgache dont l'arrivée dans l'île sœur, embarrassait l'ancien frère progressiste. Des Seychellois, venus accompagner des proches à l'aéroport, scandaient du reste
qu'il n'était pas le bienvenu. er 

Trois soldats rebelles furent tués, dont un lieutenant-colonel, connu sous le nom de Ben Laden. Finalement, les partisans de l’amiral ont préféré abandonner le terrain. Après le démantèlement des barrages de Brickaville et de Ranomafana, les troupes régulières ont pu continuer leur avancée vers le chef-lieu de province, sans rencontrer de résistance de la part des mutins. Hier, vers midi, des éléments de reconnaissance de l’armée régulière sont entrés dans la ville de Toamasina, le gros de la troupe restant un peu en retrait pour déblayer la RN2.
Drapeau blanc 
Face à cette présence des forces gouvernementales, les camps militaires dans la ville de Toamasina ont arboré le drapeau blanc. De leur côté, les Tamataviens n’ont pu retenir leur joie, en sachant que l’amiral et ses proches collaborateurs ont quitté le pays. Ainsi, les habitants des quartiers d’Ambolomadinika, de Morarano, et de Mangarivotra ont sorti les tee-shirts et les casquettes à l’effigie du président Marc
Ravalomanana, pour les porter sans crainte, dans les rues et les ruelles de ces Fokontany. Rappelons que, depuis deux jours, les stations privées locales n’ont cessé de diffuser le communiqué du maire Roland Ratsiraka. Ce dernier a lancé un appel au calme à la population locale. Il a aussi déclaré que «aucun coup de feu ne doit être tiré, dans la ville de Toamasina». Depuis hier après-midi, vers 17h, la RNM et la TVM ont commencé à émettre, à la grande joie des Tamataviens. 
HERIVELONA RAMANANTSOA ET RASOZA CHARLES EN RESIDENCE SURVEILLEE A MAURICE, FREDO BETSIMIFIRA ARRETE A SAINTE-MARIE 
Les anciens ministres Herivelona Ramanantsoa et Rasoza Charles ainsi que les membres de leurs familles, ont été placés en résidence surveillée dans les locaux de la National Coast Guard de Le Chaland. Il n'a pas été possible de les héberger dans un hôtel, en raison de l'incertitude quant à
la durée de leur séjour et leurs moyens financiers. Les adultes avaient chacun 1000 dollars et des cartes de crédit. Ils n'ont fait aucune déclaration aux journalistes mauriciens qui les attendaient devant le bus
de la police, qui devait les conduire à leur lieu de résidence surveillée. er 
Selon le journal Le Mauricien, les membres de l'équipage ont été logés dans un hôtel à Curepipe, en attendant de pouvoir repartir pour Toamasina, à bord des 2 avions. Des Antonov 28 appartenant à la
Sonavam et immatriculés en Afrique du Sud, qui se sont posés à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam, en dépit de l'interdiction du gouvernement mauricien. Ils avaient à leur bord, 11 passagers (avec beaucoup de bagages), en l'occurrence, Rasoza Charles; Herivelona Ramanantsoa et son épouse Vololomihanta Lisette Ramanantsoa ainsi que son fils, Tsihaitohaina Ramanantsoa (11 ans), Mme Soaline et sa fille Marie Béatrice Nirina (10 ans), Farasoa Sylvie Ramilia; Judicael Nirina, vice-président conseil provincial d'Antsiranana; Germain Welyn Fok Nirina, exportateur; Mme Malalaliona Vatisoa Ravelonary, directrice du Patrimoine culturel et sa fille, Christelle Malala Ravelonary. Les 7 autres membres d'équipage sont Ravil Fyetkulov, Lyudmylla Volnitsa, Valerian Malenok, Eduard Budestean, Olag Marcus, Eugeniu Fomenco, et Rusian Dolgopol. Les 3 premiers sont des Ukrainiens et les 4 autres, des Moldaves. D'après un communiqué du bureau du Premier ministre mauricien, "le gouvernement mauricien attend un rapport détaillé des autorités policières et du service d'immigration,
avant de prendre une décision sur le séjour de ces ressortissants malgaches. En attendant une décision, les ressortissants malgaches ont été regroupés pour un séjour temporaire". D'entrée de jeu, la police
devait faire comprendre à ces Malgaches qui "ont fui leur pays en raison de la violence politique", qu'il n'était nullement question pour eux de solliciter l'asile politique à Maurice. Ce qui a amené Herivelona
Ramanantsoa à multiplier les démarches auprès de ses contacts à l'étranger. A défaut de trouver un pays d'accueil, les 11 passagers risquent d'être expulsés de Maurice. Retourneront-ils à Madagascar où
un autre ancien ministre a été arrêté à Sainte-Marie où il projetait de regagner La Réunion ? Fredo Betsimifira, car il s'agit de lui, a été transféré par avion à Tana. 


Tribune 8/7/2002
Le dernier mot de l'amiral à ses partisans, avant de déserter : " Chacun pour soi et ..."adieu à tous" !
PARTI HIER POUR LES SEYCHELLES RATSIRAKA S'ENFUIT
L'amiral Didier Ratsiraka renonce à la lutte et déguerpit. Il a quitté Toamasina hier matin avec une suite de 27 personnes et est arrivé dans l'après-midi à Mahé, capitale des Seychelles, à bord d'un avion de type HS-148, affrêté en Afrique du Sud. Face à l'avance inexorable des troupes légalistes, son réduit d'Ambodiatafana était presque encerclé. De crainte d'être au moins capturé et incarcéré,
l'homme a jeté l'éponge et a pris le large. Son équipée politico-génocidaire de six mois se termine ainsi dans le ridicule et la débandade. Sa dernière cartouche, l'amiral l'avait tirée au début de cette semaine, quand, devant la suprématie incontestable des militaires légalistes, il avait lancé un appel à un
cessez-le-feu, demandant à la communauté internationale de garantir le silence des armes. Mais son cri, un peu trop orgueilleux de la part d'un homme aux abois, fut rejeté par les chefs militaires pro-Ravalomanana et n'avait suscité qu'indifférence à l'étranger. 
Dès lors, les jeux étaient faits, et le refus de Dominique de Villepin de se rendre à Ambodiatafana n'a fait qu'enfoncer un peu plus le clou. Alors que les troupes régulières allaient sonner l'hallali final, l'amiral, lâché par tous et acculé, a pris la fuite de façon précipitée. Son sauve-qui-peut n'a apparemment pas de destination précise, et son débarquement inopiné à Mahé a gêné au plus haut point les autorités seychelloises, lesquelles ont aussitôt pris le téléphone pour mettre Marc Ravalomanana au courant de
cet atterrissage indésirable. 
MANQUE D'ÉLÉGANCE
On notera que le chef d'Etat seychellois, France Albert René avait été le compagnon de l'amiral Didier Ratsiraka dans le militantisme progressiste (c'est-à-dire pro-communiste). En 1983, pour le renverser, son prédécesseur James Mancham avait dépêché dans l'archipel une expédition de mercenaires sud-africains.
France Albert René ne dut son salut qu'à Didier Ratsiraka et Julius Nyeréré (Tanzanie) qui y envoyèrent des troupes à la rescousse. En s'envolant hier pour les Seychelles, l'amiral comptait encore sur la solidarité militante d'antan. Mais il avait été fraîchement accueilli par les Seychellois qui ne voulaient pas se brouiller avec Marc Ravalomanana.
On relèvera ce comportement de l'amiral qui manque de délicatesse et d'élégance. Face à l'avance ennemie, il abandonne sur place beaucoup de ses partisans et s'en va mettre en sécurité à l'étranger sa personne et sa famille. Il se trouve ensuite que l'amiral aurait dû normalement détaler vers la France où il possède une villa à Neuilly. Mais l'hôte étant encombrant, la France a certainement suggéré une
autre destination à l'amiral. Selon des sources diplomatiques, le transit seychellois est mis à profit par Paris pour consulter d'éventuels pays d'accueil, de préférence en Europe.
En tout cas dans l'île, le sentiment qui prévaut est le soulagement. L'amiral, en effet, est perçu comme un être maléfique qui, pour perdurer au pouvoir, n'a pas craint de désarticuler complètement l'économie de l'île, d'attiser la flamme du tribalisme et de soumettre à son bon vouloir la vie de 15 millions d'habitants. Par ces méthodes égoïstes et criminelles, il s'est mis à dos le pays et a révulsé l'étranger.
Au terme d'un isolement, qui était allé croissant, le voici abandonné par tous et contraint de décamper dans une posture grotesque.
Le vœu de beaucoup : que l'amiral et ses sbires soient jugés (même par contumace) et condamnés. Avec un châtiment sévère qui les attend, ils pourront se dire que revenir au pays, cela ne vaut pas la ... peine.
Adelson RAZAFY
Une brochette de fuyards
L'amiral Didier Ratsiraka, sa famille, ses proches et ses gardes ont débarqué à l'aéroport de Mahé, aux Seychelles.
Selon l'agence Pana, le groupe a été accueilli par un conseiller du ministre seychellois des Affaires étrangères, et a été dirigé vers un "hôtel de classe moyenne" dans un lieu dit Beau Vallon, pendant cette escale. Par ailleurs, José Andrianoelison, Ferdinand Velomita, Lalatiana Ravololomanana et Blandin Razafimanjato ont rallié l'île de la Réunion à bord du voilier "L'Albatros". Ce dernier aurait pris l'avion pour Paris hier soir. D'autres personnes se sont embarquées au même port de Toamasina : Houssein
Abdallah, Fredo Betsimifira et Maharante Jean de Dieu ont été tirés par la manche par les "Zatovo", au moment de mettre le pied sur le bateau "Mauritius-Trochetia" qui fait cap sur la Réunion et Maurice. Leurs familles par contre sont restées à bord.
Allemagne-Madagascar: Geste fort
Un geste fort de la République Fédérale d'Allemagne en envoyant dans l'île un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères de Bonn, Helga Strachwitz. Hier, au Palais d'Ambohitsorohitra, cette dernière, Directeur du Département Afrique, fut reçue en premier par le président Marc Ravalomanana. Accompagnée de l'ambassadeur Herman Behr, elle a remis un message du président de la République Fédérale d'Allemagne qui en quelque sorte vaut reconnaissance. Helga Strachwitz et Marc Ravalomanana
ont passé en revue surtout les possibilités de coopération dans l'immédiat, pour rémédier aux effets de la crise.
Antsiranana: Abdillah et Théogène favorables au régime
Avant-hier, Théogène Rajaonarivelo, secrétaire général de l'ancien gouvernorat d'Antsiranana a annoncé qu'il est disposé à céder son poste au secrétaire général du PDS, Horace Gatien. Une manière de manifester son ralliement au régime Ravalomanana. 
Une autre personnalité bien connue de la région du Nord, Abdillah a aussi annoncé son attachement au nouveau président. Elu député sous la bannière du UNDD-AFFA à Vohémar, Abdillah a été un proche du Pr Albert Zafy. Mais lors de l'élection présidentielle du 16 décembre, il a choisi le camp de l'amiral. « Maintenant, je soutiens le président Ravalomanana car je suis séduit par l'appel de Pierrot Rajaonarivelo qui préconise l'apaisement social et la réconciliation nationale ». 
Déclaration: Rolland Ratsiraka, drapeau blanc… 
"Afin d'éviter les effusions de sang et toute forme de violence, Pour préserver l'ordre et la sécurité des personnes et des biens de ses habitants,Dans l'intérêt de la ville et le respect du Fihavanana,S'engage à:
1. Ne pas s'opposer physiquemennt à l'entrée de l'armée régulière et légale dans la ville de Toamasina,
2. Et à coopérer avec le nouveau PDS du Faritany, Monsieur Victor Sikonina et avec le nouveau
Gouvernement dirigé par Monsieur Jacques Sylla.
A cette fin et pour prouver sa bonne volonté, une délégation composée de :
- Officiers supérieurs,
- Elus locaux,
- Tangalamena,
- Représentants de la Société Civile,
Ira aux portes de la ville pour accueillir les troupes avec un drapeau blanc".

Fait à Toamasina, le 05 juillet 2002
Roland Ratsiraka
Maire-Ville de Tamatave

SUD-EST POUR LE STATUT DE "PROVINCE AUTONOME" ENCORE ET
TOUJOURS 

Ils sont pour l'élaboration et l'adoption d'une nouvelle Constitution qui garantit l'autonomie de plusieurs provinces, la séparation des pouvoirs, les droits de l'homme et la démocratie. 
Et les signataires du manifeste espèrent que leur région va être érigée en « province autonome». Ces signataires sont des natifs du Sud-Est. A l'heure où Marc Ravalomanana est arrivé à faire admettre son pouvoir sur l'ensemble du territoire malgache, ils pensent que l'on va s'acheminer vers l'adoption d'une nouvelle Constitution. Ils revendiquent ainsi pour le Sud - Est le statut de province autonome, avec
capitale la ville de Manakara. 
Selon leur manifeste, un directoire composé de trois personnes au moins par entités ethniques est chargé d'animer et de mener cette révendication à son terme. 
Les principes fondateurs de cette province autonome sont, entre autres : la rénovation et la revitalisation des structures traditionnelles afin d'en faire le moteur du développement humain durable ; l'ajustement et l'adéquation de certaines lois modernes aux règles traditionnelles. 
En outre, pour faire régner la bonne entente entre les Malgaches et consolider l'unité nationale, ils réclament la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante en vue de faire la lumière sur les agissements ayant entraîné blessures et morts d'hommes, destruction de biens, violation de domicile... avec obligation de publication des résultats de l'enquête. 
le Sud-Est couvre une superficie d'environ 50000 kilomètres carrés, selon les auteurs du manifeste. Il compte 1,339 million d'habitants et est ainsi peuplé que la province d'Antsiranana. Manakara est desservie par un port qui peut contenir un trafic de 300 tonnes par jour, par le chemin de fer, par la route et par avion. On trouve dans la région tous les produits que l'on retrouve à Tamatave et Antsiranana. 

 

 

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