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LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Nosintsika antananarivo , alahady 04 aogositra 02
2,3 MILLIARDS DE DOLLARS:   Point de vue
Philippe Disaine Rakotondramboahova est un conseiller juridique et financier faisant partie de MadaBourse
Question 1 : MadaBourse s'intéresse de près à la question de la dette nationale suite à l'octroi de la somme de 2,3 milliards de dollars .
R: De prime abord, l'octroi des 2,3 milliards de dollars est un début de panacée à tous nos maux . Cependant j'émettrai  quelques réserves . La gestion de la dette mérite une meilleure communication car les enjeux à long terme sont considérables .
Question 2 : A votre avis, quels points de la dette nationale méritent de plus amples éclaircissements ?
R: sur les  2, 3 milliards de dollars , 1(un) milliard a été accordé à titre de don non-remboursable . J'attends de voir à quels postes cette somme sera affectée afin d'estimer la cohérence des actions . A propos du 1,3 milliard accordé à un taux préférentiel exceptionnellement bas , j'aimerais connaitre les termes de traitement , c'est-à-dire le taux, la durée , et l'échéancier , de cette somme qui va porter notre stock de dettes à plus de 5 milliards de dollars .
Question 3 : Le plus important n' est-il pas d'avoir obtenu ce prêt ?
R: Question pertinente . Je rajouterai : comment va-t-on rembourser cette dette ? Quelle est la logique de ce nouvel endettement alors que nous avons été admis à l'IPPTE , c'est-à-dire l'Initiative de réaménagement de la dette des pays pauvres , parce que nous n'étions pas capables de supporter la charge de remboursement de notre dette , malgré les réformes liées à l'ajustement structurel et des prévisions de croissance de 5% . Je rappelle que l'IPPTE consiste à effacer une partie de nos dettes et à en rééchelonner une autre .
Question 4 : Pourquoi ne pas avoir donné la priorité à la diminution de notre stock de dettes ? S'agit-il de couvrir un besoin urgent de liquidités ou d'une volonté de pousser Madagacar à dépendre indéfiniment ? S'agit-il d'un début de plan Marshall ?
R: C'est ce qu'on dit dans le milieu économique et financier ...Dans ce cas, tout dépendra du niveau d'investissements privés , créateurs de richesse, d'emplois et de taxes qui serviront à rembourser cette dette . Et les risques d'un échec seront supportés par la jeunesse actuelle dont je fais partie .
Propos recueillis par Jeannot Ramambazafy du quotidien TRIBUNE .
paru le vendredi 02 août  2002


L'Express de Madagascar - 03/08/02
L'euro à 6787 fmg au MID hier 
Le MID (Marché interbancaire des devises) a repris hier après près de 6 mois d'interruption, comme nous l'avons annoncé dans notre précédente édition. Tous les observateurs ne s'attendaient pas à de grands bouleversements compte tenu des signaux émis ces derniers temps. Ceci s'est d'ailleurs vérifié lorsque la séance d'hier s'est cloturée sur une parité de 6.787 Fmg pour 1 Euro (donc légèrement inférieur aux indications de la Banque centrale du 28/06/2002 de considérer la parité 1 Euro = 6.800 Fmg). Certains expliquent cette situation par l'approche de déblocage de devises de montant conséquent. 
Ce qu'on peut en conclure, c'est que la Banque centrale a les moyens de réguler les cours. 
Et ce n'est pas le pays qui va en pleurer car cette situation avantage l'importation de pétrole dont l'approvisionnement peut se poursuivre dans ces conditions dans la mesure où l'Euro s'apprécie davantage par rapport au dollar (monnaie de référence pour ce type d'importation). 
"Le MID" à nouveau operationnel mais la Banque centrale a dû intervenir pour soutenir le Fmg 
Comme nous l'avons déjà annoncé dans notre précédente édition, le Mid (Marché interbancaire des devises), a effectivement repris hier, après une interruption de près de 6 mois (la dernière séance du Mid s'étant tenue le 14 février 2002 avec un cours moyen de 6.114 Fmg pour 1 Euro), notamment en raison du blocage de la Banque centrale et du gel des avoirs extérieurs de Madagascar dans les banques étrangères. Bien entendu, les banques commerciales de la place ne sont pas restées inactives pendant toute cette période; pour satisfaire les ordres d'achat et de ventes de devises de leurs clients respectifs, elles ont procédé au "Netting" (compensation interne des ordres d'achat et de vente). Cependant , ce procédé présentait certaines insuffisances, entre autres son incapacité de satisfaire l'intégralité des ordres, ... Et c'est avec impatience que les opérateurs attendaient cette réouverture du Mid. Une impatience toutefois mêlée d'appréhension dans l'incertude de savoir à quel niveau va se situer la monnaie nationale par rapport à l'euro après ces 6 mois d'interruption du MID. 
Cette appréhension a été vite dissipée lors de la première séance de reprise du Mid. En effet, à la clôture, le cours de l'Euro pondéré a été fixé à 6.787 Fmg. Ce qui, selon les observateurs, correspond à ce qui a été plus ou moins prévu et espéré. D'ailleurs, cette parité Euro/Fmg de la séance d'hier ne diffère pas beaucoup de la décision de la Banque centrale du vendredi 28 juin 2002 de fixer cette parité à 6.800 Fmg pour un Euro. 
CONTEXTE FAVORABLE POUR NOS IMPORTATIONS DE PÉTROLE 
Selon un observateur avisé de la question monétaire, si le Fmg est maintenu à ce niveau par rapport à l'Euro, c'est que la Banque centrale est fortement intervenue en injectant des millions d'Euros sur le marché. Et d'ajouter que c'était prévisible, eu égard aux différents signaux émis ces derniers temps, tels que les diverses communications relatives au prochain déblocage de devises de montant conséquent de la part des bailleurs de fonds, le document de l'Instat qui préparait l'opinion en démontrant que la situation après la crise ne pourra être comparée à celle de mai 1994 (mise en place du système de flottement de la monnaie nationale), la situation actuelle étant meilleure. 
On estime que s'il n'y a pas de dérapage inflationniste (dans le genre d'une hausse de salaire démesurée), la Banque centrale défendra le cours à ce niveau. On pense aussi que le cours actuel a été discuté préalablement avec le Fmi (Fonds monétaire international) dont la maîtrise de l'inflation constitue l'une des priorités majeures. De même, on croit savoir que la Banque centrale s'est renseignée auparavant auprès des banques commerciales du stock d'ordres non liquidé depuis la crise afin de les apurer. Il est clair que la Banque centrale a les moyens de réguler les cours. 
L'autre bonne nouvelle qu'on peut tirer de cette séance du Mid est l'appréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar (Usd). Aujourd'hui, le dollar s'échange contre 6.875,70 Fmg (contre 7 012,67 Fmg le 14/02/02). En effet, cette parité Fmg/Usd est un facteur important en sachant que nos importations de carburants sont facturées en dollar, ce qui détermine beaucoup de choses. Si ces cours se maintiennent, le renouvellement des stocks sera maintenu. Ce qui pourra se réaliser car depuis juin, l'Usd s'affaiblit par rapport à l'Euro, et cette tendance semble se confirmer aujourd'hui. 
: Ranaivo Lala Honoré
Première audience du Président du Sénat 
Le nouveau président du sénat, Rajemison Rakotomaharo, a accordé hier matin, sa première audience diplomatique. Le deuxième personnage de l'Etat a reçu Mme Xu Jinghu, ambassadeur de Chine à Madagascar. Les deux personnalités se sont déjà appréciées quand M.Rajemison avait en charge la commune urbaine d'Antananarivo après le départ du président Ravalomanana pour Ambohitsorohitra. SeMme Xu Jinghu a présenté ses félicitations au président des "loholona" et remis un message du président du Comité permanent de l'assemblée nationale et du sénat de Chine. : 
Mamy Nohatrarivo
Antaris chez le ministre des postes 
Le ministre des postes, Haja Razafinjatovo, a reçu hier le directeur général de la Société des mobiles Antaris. La décision prise par l'opérateur en téléphones portables, il y a quelque temps, de modifier le régime des cartes illico avait ému. La validité du crédit de 25.000 francs, le plus populaire, a été revue à la baisse. La mesure touchait aux porte-feuille notamment des simples consommateurs, séduits par la large couverture nationale de la Smm (112.000 clients, la societé de mobiles la plus importante de l'île) et le caractère pratique de ses produits. La Smm avait innové avec le service prépayé. Des sources proches du cabinet du ministre des Postes précisent que l'entrevue était plus un échange qu'une quelconque forme de pression. "Haja Razafinjatovo a simplement joué le rôle de porte-parole des consommateurs mais il ne faut pas non plus oublier qu'un ministre des postes a pour devoir d'accorder une oreille attentive aux opérateurs de son secteur et à leurs problèmes". Ce qui a été fait.: 
Mamy Nohatrarivo
Commerce - Des rendez-vous internationaux avec l'appui des américains 
Le premier conseiller à l'ambassade des Etats-Unis, Philippe Carter, qui assure l'intérim de SeMme Wanda Nesbitt, a annoncé au ministre du Commerce et de la consommation, Alponse Ralison, quelques importants rendez-vous pour le commerce. Ainsi dans le courant de ce mois, des experts du Corporate council of Andrica (Cca) viendront pour un stage de formation sur le commerce. Au mois de septembre, l'Usaid organisera un atelier sur le mécanisme des relations commerciales internationales. Dans la foulée, une grande réunion des investisseurs américains de la zone Comesa se tiendra à Johannesburg, le Partner meeting, où on attend pas moins de 1000 opérateurs. Les opportunités malgaches y seront débattues. Enfin au mois de décembre se tiendra à Maurice où le déplacement du président George Bush reste une éventualité possible. 
Le ministre Alphonse Ralison, de son côté, a expliqué la démarche générale de Madagascar en matière de commerce international. Il s'agit de chercher des nouveaux débouchés et des niches pour les produits d'exportation. A l'intérieur, une réorganisation en profondeur s'opère pour gagner en performance. 
Sur un plan plus génial, M. Philippr Cartner à l'intérieur du pays concours à l'essor de l'économie nationale. 
Une conviction qui ne s'éloigne pas trop de celle du ministre Alphonse Ralison. 
Recueillis par : Eric Ranjalahy
Économie et planification 
Après la pacification du territoire national en phase d'achèvement, le gouvernement s'attaque à un autre front : le redressement économique où le mot d'ordre est connu : le développement rapide. Le ministère de l'Economie et de la planification se trouve en première ligne de cette bataille d'une autre nature. 
Le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson qui dirige le département on ne peut plus important, dans la conjoncture actuelle nous trace le contour du cadre général de ses préoccupations dans un entretien exclusif à l'Express de Madagascar. 
o Express de Madagascar : Votre département est un chaînon essentiel des rouages du gouvernement de Jacques Sylla compte tenu des orientations globales fixées par le président Marc Ravalomanana. Peut-on avoir une idée sur les attributions de votre ministère ? 
- Benjamin Andriamparany Radavidson : Effectivement le ministère de l'Economie et de la planification est appelé à tenir les premiers rôles mais il n'est pas le seul. Chaque ministère a ses propres spécificités et son importance. Ceci dit, le Mep a pour vocation principale de coordonner les activités des divers secteurs afin d'adapter leurs objectifs aux exigences du développement rapide. D'une manière schématique, nous traduisons en programmes et en projets la volonté politique du président Marc Ravalomanana par une harmonisation des résultats attendus. Le Mep fera en sorte qu'une synergie s'instaure entre les principaux acteurs du développement économique au sein du gouvernement. C'est à ce titre que le Mep se trouve au devant de la scène sur les discussions avec les bailleurs de fonds. 
o Et à ce propos, la Banque mondiale se trouve chez nous et prend le pouls chez les autorités directement concernées. Au niveau du Mep, comment se sont passées ces diverses rencontres ? 
- Vous n'êtes pas sans avoir que la mise en place des financements de la Banque mondiale obéit à des procédures précises suivant des termes de référence qu'elle définit, cela en rapport avec nos besoins. Par exemple, une retouche peut être apportée sur les priorités et des restructurations des projets ne sont pas à exclure. 
Parallèlement les discussions ont aussi porté sur les moyens à mettre en œuvre pour le décaissement de ces financements, et s'étaleront jusqu'au mois de septembre avant l'appréciation du Conseil d'administration de la Banque mondiale. J'ajouterais que le plan de redressement a été présenté, sur son application il faudra que le gouvernement s'entende avec les bailleurs de fonds. 
o Du côté de la Banque mondiale, on montre une certaine impatience de rattraper le temps perdu. Le gouvernement est-il en mesure de satisfaire les conditionnalités de la reprise ? 
- La crise nous a fait perdre du temps mais le gouvernement déploie actuellement de gros efforts pour qu'on atteigne dans le plus bref délai la vitesse de croisière. Les mesures réglementaires et institutionnelles seront prises avec la célérité voulue. Il ne s'agit pas de conditionnalités proprement dites mais des exigences envers nous-mêmes. Le Président de la République et le Premier ministre ont montré leur ferme intention de suivre de près l'avancement du programme soumis. 
o Beaucoup craignent des dérives inflationnistes après la revue à la hausse des salaires des hauts emplois de l'Etat. Partagez-vous ces inquiétudes ? 
- Je ne crois pas que ce soit un facteur pouvant enclencher la spirale de la hausse. Cette refonte salariale n'affecte pas tellement le budget de l'Etat. En matière d'inflation, les paramètres déterminants sont les prix des carburants qui entraînent dans leur sillage ceux des transports et se répercutent inévitablement sur les Ppn. Actuellement, une certaine stabilité des prix s'installe et l'annonce des fonds provenant de nos partenaires financiers confortera la monnaie nationale face aux devises fortes. 
Evidemment cette augmentation aura un effet psychologique chez l'opinion mais son influence sur les prix reste à voir. Aussi, il est inopportun d'anticiper ou de faire des spéculations là-dessus. Il est même constaté aujourd'hui une baisse sensible des prix de certains produits de consommation courante. 
o Le développement rapide, le leitmotiv du régime, selon vous, sera-t-il encore un de ses slogans ronflants ou une finalité faisable ? 
- C'est tout à fait faisable et le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour y parvenir. Déjà dans la préparation des dossiers avant la réunion de Paris, le gouvernement a fait montre d'une promptitude exemplaire en ficelant ces dossiers en deux mois. D'autres les ont préparés en une ou deux années. 
Propos recueillis par : Eric Ranjalahy
Groupement professionnel des gérants libres de stations-service (Gpglss) 
Les membres du bureau du groupement professionnel des gérants libres de stations-service (Gpglss) ont rencontré la presse hier, en fin de matinée, pour mettre les points sur les i concernant leur situation actuelle. En effet, en plus du fait que leur marge bénéficiaire n'a pas changé depuis 1996, ils ont précisé qu'ils ont été négligés dans le processus de privatisation du secteur pétrolier. "Nous avons émis des propositions visant à être impliqués dans ce processus en devenant propriétaires des stations, mais on a été purement et simplement négligé", a précisé hier, M. Jean-Martin Rakotozafy, président du Gpglss. Toutefois, les membres acceptent cet état de choses tout en mettant l'accent sur le fait qu'il faudrait actuellement... "compter sur eux". 
UNE REVENDICATION SUR UNE AUGMENTATION DES MARGES BENEFICIAIRES 
La rencontre d'hier a été une occasion pour les membres du bureau du Gpglss de remettre sur le tapis leur revendication en vue d'une augmentation de leur marge bénéficiaire. "Cette marge n'a pas changé depuis 1996, ainsi, nous pensons qu'il est indispensable pour qu'on l'augmente compte tenu des augmentations auxquelles nous devons faire face comme les salaires, les coûts de l'électricité, etc..." ont-ils précisé. En plus, les gérants soulignent que, malgrè l'insécurité à laquelle ils doivent faire face, ils assurent aussi la responsabilité civile de leur station... "en cas de vols". A la fin, les gérants mettent l'accent sur le fait qu'ils... "continuent d'exercer ce métier comme un sacerdoce pour le bien des consommateurs". 
Comme les membres du Gpglss tiendront une Assemblée générale à la Chambre de commerce, ce mardi 6 août, on aura encore l'occasion de revenir sur cette profession... "négligée mais essentielle". 
: R. S. R.
Amélioration de la santé 
Dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles, Psi Madagascar en tant qu'organisme intervenant pour le bien-être de la santé malgache, va se charger de rendre disponible un Kit destiné à la prise en charge du traitement et de la prévention de la gonococcie et de la chlamydiase (chaude pisse). Il s'agit des Ist dont les conséquences sont les plus redoutables sur la santé publique, car elles représentent la 6ème cause de la morbidité à Madagascar, et leur impact sur la santé et le bien-être de la population malgache atteint un niveau dangereux. En effet, lorsqu'une Ist comme la gonococcie ou la chlamydiase reste non traitée, de graves complications telles que la stérilité, le risque de grossesse extra-utérine ou de malformations congénitales et même la mort sont à craindre. 
Si le nombre de personnes infectées est encore relativement faible à Madagascar, estimé à 22.000 par l'Onusida, les experts en matière de santé rappellent que la présence des Ist peut multiplier par 9 le risque de transmission du Vih. Ce qui pourrait mener à une explosion de l'épidémie du sida dans le pays, si des mesures ne sont pas entreprises dès à présent. Il est donc temps qu'on inculque à la population malgache la nécessité d'adopter des pratiques sexuelles saines, et que la politique de prise en charge des Ist classiques déjà endémiques soit appliquée. Ce fut ainsi que l'utilisation de ce Kit figure parmi les recommandations de la conférence nationale sur les Ist en mai 2002, afin de prévenir et guérir les Ist. Le Kit est dénommé sous la marque Cura 7, et sera distribué à la fois par le circuit pharmaceutique privé et le circuit public. Les intérêts du Kit est d'être complet, permettant à la fois d'améliorer l'adhésion à un traitement correct, la prévention des réinfections ultérieures et enfin, il assure la prise en charge du partenaire. Par ailleurs, ce Kit a été présenté par Psi hier lors de la séance d'information destinée aux médecins, organisée par le Conseil national de l'Ordre des médecins au Motel Anosy. Les Ist et les autres maladies liées à ces infections ont été au centre de la discussion, qui a pour objectif de faire connaitre aux médecins les Ist, le traitement et les préventions ainsi que les avantages qu'apportent le Kit pour éviter l'utilisation des médicaments qui ne sont pas conformes aux maladies. 
Notons que le lancement officiel du Kit se tiendra le 16 août 2002 au Hilton Madagascar. 
: Ramalala
Grippe aiguë à Madagascar : 154 morts en deux mois 
ANTANANARIVO, (Afp) - Au moins 154 personnes sont mortes en deux mois dans le sud-est de Madagascar d'une grippe aiguë d'origine virale, selon un nouveau bilan publié vendredi par les autorités sanitaires qui ont notamment revu la période durant laquelle ont eu lieu ces décès. 
Jeudi encore, le ministre de la Santé, Andry Rasamindrakotroka, avait établi à 153 le nombre de décès durant les quinze derniers jours. 
"Après enquête, on peut maintenant retracer l'évolution de la maladie", a déclaré à l'Afp le Dr Arthur Lamina, Directeur du département de la Lutte contre les Maladies Transmissibles (Dlmt) du ministère de la Santé. 
"Depuis le 2 juin 2002, quand les premiers cas se sont déclarés dans la localité d'Alakamisy Ambohimaha (à 350 km au sud-est d'Antananarivo), 89 personnes y sont mortes sur 1.446, mais ces décès n'ont été connus que vers la mi-juillet", a-t-il expliqué. 
"Dans la région d'Ikongo (500 km au sud-est d'Antananarivo), 2ème foyer découvert depuis le 4 juillet, 65 morts sur 473 cas ont été enregistrés", a-t-il expliqué. (…) 
A Ikongo, trois ou quatre victimes seulement sont mortes à l'hôpital, ce qui tend à prouver que si la maladie est traitée à temps, le risque de mourir est minime, selon des sources médicales concordantes. 
Cette maladie affecte surtout les personnes vulnérables, notamment les enfants et les vieillards, ont confirmé le ministre et les sources médicales. 
Cette grippe aiguë débute par une migraine et la douleur se propage au cou puis à la poitrine, provoquant une toux sèche qui entraîne la mort en deux semaines, si elle n'est pas soignée à temps. 
Les zones touchées sont très enclavées, pauvres en moyens de communication et infrastructures routières et éloignées de tout centre urbain, ce qui explique le bilan assez lourd de l'épidémie, selon des sources médicales concordantes. Traditionnellement, dans les campagnes, les Malgaches ne s'adressent aux structures médicales qu'en dernier recours, préférant souvent s'en remettre à des remèdes traditionnels… :
Concours de meilleurs reportages 
Léa Ratsiazo, journaliste du magazine Dmd (Dans les médias demain), a reçu des mains du conseiller culturel de l'ambassade de France à Madagascar, Guy Seryès, en présence du chef de Projet d'appui aux médias, financé par la coopération française, Odile Raharijaona, son billet d'avion Madagascar-Paris aller-retour, hier. Lauréate du concours de meilleurs reportages organisé par l'Ordre des journalistes de Madagascar, avec le concours de l'ambassade des États-Unis, de la République fédérale d'Allemagne et celle de la France, cette journaliste effectuera un voyage d'études dans l'Hexagone à partir du 20 août. : 
Teholy Martin
Manongarivo, Ambilobe : pris entre deux feux, les villageois ont filrté avec la mort
Le petit village de Manongarivo, sis à près de 2 km du centre-ville d'Ambilobe, plus précisément à l'entrée Nord, fut le théâtre de rudes accrochages entre les soldats rebelles et les forces de l'armée régulière, dans la nuit du 26 juin 2002. Les hommes lourdement armés à Coutiti sont revenus à la charge, après avoir abandonné la ville d'Ambilobe aux mains des troupes légalistes. Une contre-attaque nocturne repousée, malgré sa véhémence. Surpris dans leur sommeil et pris entre deux feux, les habitants de ce village d'une dizaine de toits ont carrément flirté, cette nuit-là, avec la mort. Dady Justine, une vieille femme de 70 ans, sortie fort heureusement indemne de cet affrontement meurtrier, raconte. Un témoignage appuyé par un couple. 
Au village de Manongarivo, à l'entrée Nord de la ville d'Ambilobe, les vestiges de l'accrochage entre les soldats rebelles et les troupes de l'armée gouvernementale, dans la nuit du 26 juin 2002, sont encore frais et visibles. Les murs des cases en tôle, les toitures toujours en tôle, quelques ustensiles de cuisine (marmites en alluminum et poêles métalliques) sont criblés de balles. Les impacts des projectiles, constatés sur place, varient en fonction de leurs tailles et surtout de la puissance des armes d'où ils étaient tirés. Quelques troncs d'arbres ont été même coupés en deux par la force dévastatrice des balles échangées par les deux camps adverses. 

Une survivante raconte 
Survivante, Dady Justine, une vieille femme sur la bonne pente de la soixante- dizaine, se souvient, comme si c'était hier, de cette nuit où elle passa, durant 30 bonnes minutes, près de la mort. Cette nuit-là, les balles, tirées dans toutes les directions de part et d'autre, chantaient et dansaient à quelques centimètres au-dessus de sa tête. "Ma petite-fille étant sortie danser dans les boîtes de nuit ce soir-là, je ne voulais pas dormir seule à la maison. Je suis allée passer la nuit chez une voisine à queques mètres de chez nous. Nous étions 3, ma voisine, son enfant et moi, ce soir-là. Nous étions déjà endormies lorsque subitement vers 23h, les premiers coups de feu nous surprirent dans notre sommeil et nous réveillèrent.Comme les balles ont percé les murs en tôle et traversé la chambre à coucher d'un bout à l'autre et inversement, nous nous sommes rapidement couchées sur le ventre par terre et glissées sans attendre sous le lit. Dans l'obscurité, les salves retentirent et les balles sifflèrent au-dessus de nos têtes pendant 30 minutes. 

La fille de ma voisine se trouvait endormie à cet instant-là dans l'autre chambre. Sa mère, qui était près de moi, se releva et courut vers l'autre côté pour protéger son enfant", raconte Dady Justine en reprenant les gestes et mouvements qui lui ont sauvé la vie. Elle parvenait alors à l'enlever du lit et la ramener avec elle sous le lit. Couchées toutes deux par terre, elles ont quand même été atteintes et blessées par balle. La mère, une femme de 26 ans, a été touchée au niveau du bassin et sur sa cuisse droite, tandis que son enfant a été blessée au genou", rajoute-t-elle. Elles ont été admises par la suite à l'hôpital pour soins et hospitalisation et leur vie est actuellement hors de danger. La case, dans laquelle elles se trouvaient cette nuit-là, comporte une cinquantaine d'impacts de balles.

Un couple sorti indemne 
Toujours dans le village de Manongarivo, mais de l'autre côté de la route nationale 6 reliant Diégo-ville et Ambilobe, un couple sans enfant a failli, lui aussi, y passer pour la simple raison que sa petite maison contsuite en tôle se trouvait cette nuit-là dans la ligne de mire des tirs croisés dont certains arrivaient du Sud et d'autres du Nord. "Ma femme et moi étions tranquillement allongés, à cette heure très tardive de la nuit du 26 juin, lorsque les hostilités débutèrent. Mon épouse a eu tout de suite le reflexe de plonger sous le lit pour esquisser les balles, alors que moi j'ai relevé le matelas et me suis glissé en dessous. Je m'en suis en fait servi pour mon bouclier. Fort heureusement, les projectiles qui sont entrés et qui ont traversé notre maison, sont tous passés à un mètre du pied de notre lit. Ce qui nous a évités d'être blessés", raconte le mari qui à l'écouter, n'en revenait pas de s'en sortir indemne avec sa femme. 

A Manongarivo, plusieurs maisons portent d'innombrables traces, le plus souvent béantes, d'impacts de balles. "Chez moi, on a ramassé le lendemain 6 balles aux formats différents, petit et grand, Mon toit et mes murs sont endommagés par une trentaine d'impacts. Mes marmites n'ont pas été épargnées : elles sont criblées de balles. Un coupe-coupe s'est scindé en deux. Un bloc de vitres entreposé sous mon lit a été cassé en mille morceaux. Tout ce grand tableau de désastre, que je viens de vous dresser, est un sale boulot effectué par les balles", précise Léa, cette jeune femme de 31 ans, petite-fille de Dady Justine. Les habitants de ce petit village se trouvent préoccupés par l'état actuel de leurs maisons, trouées, criblées, déchirées. Ils se retournent vers les autorités locales et nationales pour les aider à réparer les énormes dégâts logistiques provoqués et laissés par cette nuit d'enfer, dans laquelle ils se sont vus embarqués, malgré eux. "Nous lançons un appel à l'aide aux dirigeants actuels pour nous épauler dans la réparation de nos toits et nos murs avant la saison des pluies", lâche un autochtone. L'on espère que son appel sera entendu. 
Au niveau de ce village est érigé actuellement un barrage de contrôle des troupes de l'armée, lequel rassure les villageois. 
: Steve Maniry
On a voulu le changement, pas la révolution
Combien de fois nous étions-nous exclamés de la sorte ces derniers mois, selon que l'on se soit trouvé engagé de longues heures durant dans l'une de ces interminables files de voitures attendant patiemment leur tour pour les dix litres de carburant réglementaires, ou tout simplement au vu des prix, mouvants, affichés sur les produits de consommation courante chez son épicier habituel ! Seulement, à quelle normale s'attendre quand on a décidé le changement ? Car c'est bien dans ce contexte assez inhabituel que les mesures décidées dernièrement par nos gouvernants laissent plus d'un citoyen pantois, quant elles ne l'irritent pas au plus haut point. Quelquefois à raison, comme dans le cas des fameux 3.500 dollars à octroyer aux ministres, sûrement la première "grosse bourde" du régime actuel, rien qu'à voir en ce moment la manière dont il essaie de se rattrapper ! 
Pourtant, nonobstant les sombres prévisions des sceptiques, de changement, il en est bel et bien question actuellement, moins peut-être dans les faits - les réformes étant décidées il y a peu de temps encore - que dans les (bonnes) intentions manifestées par le régime dans sa détermination à aller de l'avant. Un gouvernement qui non seulement affiche clairement sa volonté de lutter contre la corruption, d'œuvrer pour une meilleure transparence, une bonne gouvernance ou une justice indépendante, mais qui entreprend effectivement des mesures dans ce sens, voilà une chose à laquelle on n'est pas (plus ?), reconnaissons-le, habitué. 
Et si toutes ces excellentes dispositions sont unanimement saluées, par le public mais surtout par les bailleurs de fonds, les critiques, elles, fusent aussi. De l'avis de certains, il semble que l'on n'avance pas assez vite vers le changement promis, si ce n'est pas du tout. L'aggravation du climat social dans certaines régions de l'Ile, notamment la recrudescence des vols de zébus ou autres actes criminels perpétrés par les "dahalo" et qui semblent reprendre de plus belle ces derniers temps, ne peuvent, hélas, que leur donner raison. Mais toutes ces "distorsions" n'étaient-elles pas prévisibles, dans la mesure où l'on a voulu, selon l'expression consacrée, mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, en clair, décider un changement radical tout en maintenant, au nom de la sacro-sainte réconciliation nationale, des fidèles de l'ancien régime à quelques postes-clés ? Le laxisme qui prévaut actuellement au niveau des hautes autorités dans certaines villes des provinces, et que la perspective des prochaines législatives n'arrangent rien, ne peut s'expliquer autrement. 
On était parti pour le changement, pas pour la révolution… 
"Ordures ménagères "
Suite à l'article intitulé "Ordures ménagères - Des actes malintentionnés de Samva" paru dans le journal Express du 01/08/02, il nous paraît indispensable d'informer les lecteurs sur certains points. 
D'une part, le Samva par définition est un service autonome de maintenance de la ville d'Antananarivo, maître d'ouvrage délégué auprès de la commune urbaine d'Antananarivo, qui n'a rien d'une "société détentrice" d'un quelconque marché comme mentionnée dans l'article. Etant premier responsable de l'assainissement de la ville, une de ses principales attributions est le ramassage des ordures sur les points de collecte dans tout Tana, donc il a intérêt à ce que ces points soient propres. 
D'autre part, l'Aremec une entreprise privée de renfort et le Bimec un bureau de contrôle des actions de la première travaillent pour le compte de l'Agetipa à qui la commune urbaine d'Antananarivo, dans le cadre de la lutte contre le choléra et dans l'esprit de renfort, a affecté ponctuellement le ramassage des ordures principalement dans les bas quartiers. 
De ce fait, les rôles respectifs des parties suscitées sont complémentaires et non concurrentiels et par conséquent il est complètement absurde et illogique de taxer Samva d'acte calomnieux. De telles affirmations gratuites ne peuvent que nuire à ses propres auteurs en ce sens que Samva n'a jamais été contacté pour une quelconque enquête dont il a été question dans l'article. 
Nous invitons vivement toute personne intéressée à mieux s'informer auprès de Samva se trouvant dans l'enceinte Mikoja dont la porte reste grande ouverte à qui de droit. 
Nirina Randria G. 
Air Madagascar 
Après la nomination du président du Conseil d'administration de la société nationale Air Madagascar, - entraînant de facto la dissolution du rôle et de la fonction de l'Administrateur délégué - tous les regards sont maintenant tournés vers celui qui va être appelé à diriger la compagnie, à savoir , le Directeur général. Cette nomination est vitale pour la compagnie vis-à-vis des partenaires, des autorités aéronautiques internationales, du personnel...car la dissolution a laissé un vide en matière d'exploitation de la compagnie. Mais "qui ?". Là est toute la question. Si la nomination tarde tant, on peut supposer que des problèmes subsistent sur la personne à désigner, donc que des intérêts contradictoires y sont confrontés et en jeu. 
La compagnie a joué un rôle de premier plan pendant la crise: c'était la référence sur l'évolution de la situation dans le pays pendant la crise. Si les vols étaient maintenus, c'est que les affaires marchaient bien! Le cas contraire révèlait des problèmes dans la capitale. 
La plus simple décision consisterait à faire confiance à toute l'équipe qui a réussi à maintenir la compagnie (moribonde au moment de la crise) en vie, car autrement, on risquerait de s'exposer à un problème social. 
:Ranaivo Lala Honoré


Tribune de Madagascar 03/08/02
RATSIRAKISTES EN FUITE EN FRANCE VERS UNE DEMANDE D'EXTRADITION
Quelle attitude adopter à l'endroit des anciens dirigeants malgaches qui ont récemment fui en France ? Réponse du Premier ministre Jacques Sylla, lors de sa conférence de presse de jeudi : "Qui qu'ils soient et où qu'ils se trouvent, si notre Justice estime qu'ils ont enfreint les lois, des poursuites judiciaires seront engagées". C'est là une preuve supplémentaire de la ferme détermination de nos autorités de châtier tous les auteurs de délit de la récente crise. Pour frapper des justiciables situés hors de nos frontières, il faut au préalable les rapatrier. L'Etat malgache va donc procéder à une démarche plutôt rare dans notre histoire judiciaire : la demande d'extradition.
L'extradition est la remise par un Etat d'un individu se trouvant sur son territoire, à un autre Etat qui le réclame afin de le juger (ou de lui faire subir une peine). C'est donc une procédure d'entr'aide internationale pour sanctionner les auteurs d'infraction. Même si on fait abstraction des conventions internationales sur le sujet, la lutte contre la criminalité est une nécessité qui s'impose à tous les pays. Pour cette raison, une demande d'extradition ne devrait pas rencontrer d'opposition dans le pays refuge. Tout comme Madagascar, la France fait partie des grandes conventions internationales sur l'extradition. Normalement donc, elle devrait livrer des criminels réclamés par l'Etat malgache.
o ASILE POLITIQUE
Pour obtenir le rapatriement de l'amiral Didier Ratsiraka et consorts (puisqu'il s'agit d'eux), les autorités malgaches ont le choix entre deux formules. Soit demander leur extradition afin de les juger au pays. Dans ce cas, des poursuites pénales devraient être en cours et engagées devant le tribunal. Soit juger les fuyards par défaut (ou par contumace) au pays, puis demander leur extradition afin qu'ils purgent leurs peines sur le territoire national. Dans les deux cas, on incitera seulement les autorités judiciaires et politiques à faire montre de soin et d'attention dans l'élaboration du dossier d'extradition. Un vice de forme, même minime peut motiver chez le gouvernement français une déclaration d'irrecevabilité. C'est là d'ailleurs une astuce couramment utilisée, et qu'on peut répéter sur tel ou tel autre point du dossier pour amener le demandeur à la lassitude et surtout à l'abandon.
Les autorités françaises entendent-elles couvrir l'amiral et consorts, et les soustraire à la Justice malgache ? C'est là l'impression qui se dégage après l'admission sur le territoire français des fuyards de juillet. Après coup, on a expliqué la faveur par le fait qu'ils bénéficiaient de visa en cours de validité. Une annonce qui a fait tiquer ; d'abord, car la trentaine de fugitifs ne pouvaient tous être dans cette situation. Ensuite, car l'admission sur le territoire français étant un acte de souveraineté, l'accès peut être refusé même à ceux titulaires d'un visa valide. La réponse fournie à la demande d'extradition fournira un indice probant sur la disposition d'esprit des autorités françaises à l'endroit des fuyards. Car si la France de Jacques Chirac a longtemps traîné des pieds avant de reconnaître le pouvoir de Marc Ravalomanana, elle a surtout les bras croisés aux entreprises génocidaires sur la mise en place de barrages et le dynamitage des ponts. 
On rappelera qu'en juin 1993, alors que la Bosnie avait fait l'objet d'un blocus aussi implacable de la part des Serbes, le président François Mitterrand avait atterri sous les bombes dans sa capitale Sarajevo. Ce geste de solidarité à l'endroit des Bosniaques, plein de panache et d'audace, avait été universellement salué. Rien qui ressemble à ce haut fait de près ou de loin de la part de Jacques Chirac lors de la récente crise.
En tout cas, si les fuyards obtiennent l'asile politique en France, ils sont à l'abri de l'extradition et peuvent y couler des jours heureux jusqu'à la fin de leurs vies. Ont-ils engagé une démarche dans ce sens ? Sur ce sujet, jusqu'à présent, il n'y a aucune... fuite. 
Adelson RAZAFY
MARC RAVALOMANANA   AUX SOURCES DE LA LÉGENDE
Le président Marc Ravalomanana et son épouse ont fait hier un saut dans le Sud-Est de l'île, au domaine des "mpiandry" luthériens, à Ankaramalaza (sous-préfecture de Vohipeno). Dans le vaste temple, il a, au pupître, développé la nécessité de promouvoir les conditions de vie des masses, ainsi que de fonder l'acte de gouvernance sur les principes moraux du christianisme. Marc Ravalomanana a été ovationné sur son parcours par les "mpiandry" qui reconnaissent en lui un des leurs. Signalons qu'en mars-avril à Antananarivo, lors de la prise des ministères par la foule de la Place du 13 Mai, les "mpiandry" ont été en première ligne, et ont été les premiers à pénétrer dans les locaux pour exorciser les lieux, avant l'installation des ministres. Beaucoup d'entre eux ont été blessés lors de ces épisodes houleux. Marc Ravalomanana s'est rendu hier à Ankaramalaza pour la consécration de plusieurs dizaines de nouveaux "mpiandry".
Ankaramalaza a été fondé par Neny Lava, femme mystique qui fut le chef du mouvement du "Réveil des luthériens", et qui décéda, il y a quatre ans. Marc Ravalomanana s'y rend en pélérinage annuel. Du temps où il n'était que dirigeant de l'usine Tiko, on raconte que Neny Lava l'aurait remarqué dans la masse et aurait pointé sur lui un doigt en disant : "Toi, tu seras le dirigeant de ce pays !". L'homme se serait récrié, affirmant qu'il n'avait pas de telles ambitions. Neny Lava l'aurait fixé des yeux en affirmant : "Tu ne peux échapper à ton destin". Légende ou réalité ?
ECONOMIE:  GÉRANTS DES STATIONS-SERVICE
" ON VEUT NOUS ÉCARTER "

Leur marge bénéficiaire est la même depuis 1996. 24 Fmg par litre pour l'essence ordinaire. Ceci signifie 25000 Fmg pour mille litres vendus. Ceci signifie également que sur une vente de 40 millions de Fmg, ils ont droit à 160000 Fmg. En septembre 2001, ils ont demandé à ce que cette marge soit réévaluée à 70 Fmg. Maintenant, ils estiment que 80F est plus juste. Mais surtout, ils souhaitent que cette marge soit fixée en pourcentage. 
Leur marge bénéficiaire n'est pas l'unique problème des gérants de stations-services qui se regroupent au sein du GPGLSS, ou "Groupement professionnel des gérants libres de stations-service". Ce groupement n'est pas nouveau. Il existait déjà du temps de la Solima. Il agissait alors comme un syndicat. Actuellement, il regroupe 145 des 206 gérants dans tout Madagascar. 
Du contrat de privatisation, les distributeurs avaient l'obligation de les garder pendant une année. Ce délai est arrivé à échéance. Aucun n'a vu son contrat révoqué. Toutefois, ils ont de plus en plus l'impression qu'on cherche à les pousser sur la touche. Ils soupçonnent les ditributeurs de vouloir gérer directement les stations et devenir en même temps grossistes et détaillants. Nombreuses décisions des distributeurs les ont amenés à cette observation: la caution qui est demandée au gérant va passer de 14 millions à 120 millions Fmg ; le loyer est passé de un million à sept millions; on demande à certains d'entre eux de payer la somme de 100 millions de Fmg à titre de participation aux travaux d'amélioration de leur station. En outre, si du temps de la Solima, la caution générait un intérêt (de 12%), depuis la privatisation, on ne reconnaît pas ce droit aux gérants. Or, ont-ils affirmé hier, au cours d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'"Espace de verre" d'Ankorondrano, les charges qu'ils assument intégralement sans participation des distributeurs, ne cessent d'augmenter. 
En tout cas, sur un point, ils ont été formels: ils réagiront avec toute la vigueur qu'il faudra à toute révocation d'un contrat qui lie l'un des leurs à un distributeur. 
Pour obtenir une réévaluation de leur marge bénéficiaire, ils ont demandé une réunion avec les distributeurs et l'OMH. Jusqu'ici, ils n'ont pas été entendus. 
Ils se réuniront en assemblée générale mardi prochain, à partir de 14h30, à La Chambre de commerce. 
Sammy R.
MID: L'EURO À 6 787 Fmg
AUCUNE CHUTE EXCEPTIONELLE DU FMG

La dépréciation du Fmg que l'on redoutait tant n'a pas eu lieu. Du moins par rapport au taux fixe (6800 Fmg) que l'on appliquait durant la crise. Le "marché interbancaire de devise (MID) a en effet repris hier. Et l'on a retrouvé ce taux : le cours moyen de l'Euro hier était de 6787 Fmg (cours extrêmes: 6530 et 6803). Mais si l'on se réfère à la dernière séance d'avant fermeture qui remonte au 14 février, la dépréciation semble assez importante. L'Euro valait alors 5800 Fmg. Ceci étonne à peine puisque le pays est passé par une crise de six mois. 
En tout cas, l'issue de la réunion du "Club des amis de Madagascar" a eu un impact favorable sur le taux de change. Certains analystes prévoyaient une descente aux enfers du Fmg (au delà de 7000) en se référant sur la dynamique qui a suivi la mise en flottement de la monnaie locale en 1994. D'autres ont fait remarquer que l'on ne doit pas se référer à 1994 puisque la Banque centrale elle-même avait à l'époque d'énormes besoins en devises (pour le service de la dette) et était alors en situation de demandeur net. Ce n'est plus le cas actuellement avec l'éligibilité de Madagascar à l'Initiative pour les pays pauvres très endettés (IPPTE). Signalons que dans la loi de finances 2002, 318,1 milliards de Fmg sont inscrits au titre de l'IPPTE; ceci correspond à une réduction du service de la dette de 50 millions de dollars Us. 
La séance d'hier du MID comptait 73 opérations pour une valeur totale de 4,125 millions d'Euros. Le dollar était coté à 6875,70, c'est-à-dire légèrement au dessus de l'Euro. 
Sam. R. 
Port de Toamasina: Reconduction de Vony Roger
Jeudi dernier, le ministre de l'Industrie, Davida Rajaona et le directeur général du port de Toamasina ont été reçus par le chef de l'Etat. Selon le ministre Davida Rajaona, il s'agit d'une séance de travail pour le redémarrage du port et sur la lutte contre la corruption au sein de cet important établissement. 
Quant à Vony Roger, il explique qu'un grand effort en vue de moderniser ce port est en préparation. A l'entendre, M. Vony est reconduit à sa fonction de directeur général du port. " Que le port de Toamasina ne soit pas un goulot d'étranglement de l'économie. Je ferai tout mon possible dans la lutte contre la corruption et la revalorisation du niveau social du personnel ".
Foyers cachan et Arago
Mot d'ordre de grève, depuis le début de cette semaine, dans les foyers universitaires malgaches de Paris, à Cachan et au boulevard Arago, en ce qui concerne le paiement des loyers (environ 1 250 FF par mois). Les initiateurs du mouvement dénoncent l'absence de transparence dans la gestion de la cagnotte des loyers, de même que des pratiques de copinage et de népotisme dans l'attribution des logements. La consigne a été bien suivie à Arago, mais moyennement à Cachan. Les étudiants résidents aspirent dans leurs cités au renouveau moral prôné par les nouveaux dirigeants de l'île. Cependant, ils craignent qu'en vertu de la réconciliation, les directeurs ratsirakistes des foyers soient maintenus à leurs postes et se livrent sur eux à des représailles. D'où la prudence dans l'observation de la consigne. Signalons qu'au lendemain de l'indépendance de 1960, l'Etat malgache a acquis deux bâtiments à Paris pour la résidence de ses étudiants et stagiaires (un à Cachan et un à Arago), ainsi qu'un autre rue du général Foy pour l'hébergement des fonctionnaires en mission. Les nominations à la tête de ces établissements relèvent de l'Etat.
FTM: Un nouveau DG
Lors du Conseil des ministres du mercredi 31 juillet 2002, il a été procédé, au titre du ministère de l'Aménagement du Territoire, à l'abrogation du décret portant nomination de M. Razafinakanga Andrianjafimbelo S. au poste du Directeur Général du "Foiben-Taotsaritanin'i Madagasikara".
Est nommé Directeur Général du "Foiben-Taotsaritanin'i Madagasikara" (FTM) M.Andriampanana Razafimahefa Victor.
Toliara: Saisi du 4x4 de l'ex-gouverneur
Le 4x4 de 1'ex-gouverneur de la province autonome de Toliara, initialement immatriculé 3324 WWT et de couleur grenat, a été muté en 0214 MB et repeint en bleu. Une métamorphose qui n'a pas pu tromper la vigilance des responsables. Ainsi, hier dans la matinée, ce véhicule de Jean de Dieu Maharante a été saisi du côté d'Ivato et remis entre les mains des forces de l'ordre. Rappelons que cet ancien numéro un de la province se trouve actuellement à la Réunion avec le ministre Jean Emile Tsaranazy.
A Toliara, le service provincial du commerce a réuni les grossistes de la ville pour dispenser à leur endroit toutes les directives nécessaires et utiles afin d'éradiquer la gabegie qui régnait dans le secteur durant la crise. Après cette première étape, ce service va se lancer dans les contrôles pour sanctionner tous les récalcitrants.
Antananarivo-ville: Top des opérations d'assainissement
Après l'enlèvement des marchands irréguliers et véhicules en panne de la rue d'Ambodivona, les autorités communales continuent les opérations d'assainissement de la ville d'Antananarivo. Ainsi, I'adjoint au délégué au maire du 1er arrondissement a déclaré, hier, que tous les bâtisses situées le long de l'avenue de l'lndépendance seront peints d'une même couleur. La société adjudicatrice d'un tel marché est déjà connue et se mettra à l'œuvre d'ici quelques jours. Par ailleurs, le même responsable de l'arrondissement a informé que l'assainissement et la réhabilitation du marché COUM 67 ha débuteront d'ici peu. De ce fait, tous ceux qui étalent leurs marchandises, notamment les meubles, le long des rues contournant ce marché sont priés de quitter les lieux. Dans la même lancée, de nouveaux WC et douches publics vont être installés un peu partout dans la ville, dont 2 en plein milieu d'Analakely, pour compléter les 5 déjà existant. Mais ces responsables communaux n'ont pu s'empêcher d'exhorter les fokonolona à se concentrer davantage sur les efforts d'embellissement de la ville au lieu de se jeter dans des critiques et autres attaques futiles contre les autorités. 

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Nosintsika 3 aout 2002

Macroéconomie: LE TOP DE LA RELANCE A ETE DONNE A PARIS
Le 26 juillet dernier a eu lieu à Paris, une réunion des Amis de Madagascar . Organisée conjointement par la Banque mondiale, le PNUD et le FMI, à laquelle sont associés tous les partenaires de Madagascar (pays du G8, de l'UE, Maurice, Afrique du sud, Banque africaine de développement et Banque européenne d'investissements), cette réunion  permettra de lancer un vaste plan de reconstruction du pays.
Une mission du FMI est venue à Madagascar début juillet 2002 afin de clarifier la situation des finances publiques au sortir d'une période de grande confusion et de donner aux bailleurs de fonds des éléments pour apprécier les besoins de financements du. Mais pour les observateurs avertis, même si à l'issue de cette réunion parisienne, la Grande Ile obtient  des concours financiers importants, la reprise de la vie économique et sociale ne sera pas aisée. En effet, avec des recettes fiscales en forte baisse, des dépenses incompressibles ainsi que  la nécessité d'accompagner la relance des entreprises en étalant les charges fiscales et d'apporter un secteur social, les finances publiques  ne peuvent être que  fortement déséquilibrées avec un déficit estimé à 160 millions US$. Pire, de l'avis des observateurs, de fortes incertitudes marquent le rythme de la sortie de crise dans le secteur productif après le choc qui a touché l'ensemble des entreprises dans tous les secteurs : zones franches, BTP, commerce, transports, énergie, tourisme, notamment, avec des taux d'activité très bas, de 5 à 10 % du volume normal dans certaines branches comme la confection ou le tourisme. Le tout aggravé par un rythme de l'inflation estimé provisoirement à 26 % et  par des importants arriérés intérieurs de l'Etat malgache évalués à 400 milliards FMG .
Les partenaires bilatéraux ont toujours été là 
En tout cas, Madagascar n'est pas à ses  premiers concours financiers extérieurs. Des partenaires bilatéraux ont toujours été à la rescousse. Faut-il rappeler entre autres  que la Banque mondiale a donné, le 30 juin 2000, son accord pour le déblocage de la deuxième partie du crédit d'ajustement structurel de 100 millions US$, le CAS II, signé le 2 avril 1999, après avoir constaté les efforts de privatisation. Il y avait aussi le déblocage par le FMI, lors du conseil du 23 juin 2000 de 41 millions US$ au titre de la deuxième tranche de la Facilité d'Ajustement Structurel Renforcé (FASR II) devenue Facilité Renforcée pour la Croissance et contre la Pauvreté (FRCP).Sans oublier l'approbation du document intérimaire de stratégie de réduction de la pauvreté en prévision de la troisième phase du programme d'assistance par les CA de la Banque mondiale et du FMI les 19 et 21 décembre 2000, annonce par le FMI, le 1er mars 2001, de l'octroi d'un prêt sur trois ans de 103MUS$ ou encore de la siignature, le 7 mars 2001, avec le Club de Paris d'un accord d'annulation de 161M$ et de réduction de 310 à 61 M$ des créances dues.
Plus particulièrement , le pays a bénéficié des appuis financiers français. Les données du Quai d'Orsay révèlent que la  coopération est importante, de l'ordre de 76 millions Euros par an. L'aide du ministère français des affaires étrangères s'élève pour 2002 à 9,6 millions Euros pour l'aide programmée, dont 7,8 millions Euros pour l'assistance technique et 4,5 millions Euros  pour le Fonds de solidarité prioritaire .
La reprise franco-malgache
En se venant à  Madagascar le 3 juillet 2002, le ministre français Dominique de Villepin,  a voulu saluer les avancées concrètes dans la voie de la réconciliation nationale. Comme on le sait, il a signé quatre conventions de financement qui traduisent le début de la reprise de la  coopération franco-malgache, pour appuyer la sortie de crise, au-delà de la seule aide humanitaire, dans les secteurs de la santé, de la recherche agronomique et de l'aménagement urbain pour un total de 31 milliards FMG, soit,  plus de 5 millions Euros.
La balle est donc maintenant de le camp malgache. Le pouvoir doit, d'après les analystes, prendre des mesures idoines pour faire sortir au plus vite le pays du marasme. Parmi les mesures nécessaires, la mise en place de programmes de promotion des investissements à Madagascar, l'accélération des mesures prises dans le cadre de l'instauration favorable au développement du secteur privé, la mise en place de ligne de crédit pour financer les besoins en fonds de roulement et les investissements avec des mesures de traitement favorable et rapide des dossiers en fonction des tailles des entreprises, l'amélioration des procédures d'importation pour les matières premières, la mise sur pied des crédits agricoles pour la collecte, la commercialisation des produits pour assurer la saison prochaine sont cités entre autres. Le tout devant être mené dans le cadre d'un développement institutionnel qui contient et la continuité du processus de transfert des compétences et de ressources vers les autorités décentralisées et déconcentrées et la restructuration du budget de l'Etat en fonction des priorités.
Christian Andrianarisoa
Extrait de DMD

Toujours sur le Club des Amis de Madagascar : interview d'un jeune juriste malgache , membre de MadaBourse

 ( Tribune du ma 30 juillet 02 )

M. Harotsilavo RAKOTOSON , jeune juriste , membre de MadaBourse , résidant  à Antananarivo , donne son éclairage  sur la réunion de Paris du 26 juillet 2002 (2è interview) .
Question 1 : Avant d'aller plus loin , il y a eu des remarques de lecteurs sur la confusion que vous avez faite sur le "Club de Paris" et le "Club des Amis de Madagascar " ...
R : C'est une manière de réagir sur la notion d'Amis de Madagascar ". Madagascar est un Etat et il n'a pas à avoir d' "amis" .  . Les Etats , comme disait le Général de Gaulle , sont des monstres froids . Aussi , ai-je désiré recentrer les choses sur nos vrais interlocuteurs , c'est-à-dire les bailleurs de fond du "Club de Paris" .
Question 2 : Alors succès ou échec du Gouvernement Sylla à Paris ?
R: Selon le communiqué de la Banque Mondiale du 29 juillet 2002 , publié dans votre journal , les bailleurs de fonds se sont engagés pour une contribution d'environ 2,3 millirds de USD sur quatre ans . C'est un succès . Le gouvernement a obtenu un bon accord car cet accord va aider et soulager le peuple et nous pensons surtout aux chômeurs et à leurs familles , des zones franches et d'ailleurs . Sur la ventilation de ces 2,3 milliards , notamment la part du don et celle du prêt , il faut sans doute attendre la suite . En conséquence , on ne peut simplement avancer que quelques remarques . "
Question 3 : Lesquelles ?
R: Je voudrais revenir sur la déclaration du porte-parole adjoint du quai d'Orsay du 25 juillet dernier car il me semble que cette déclaration éclaire un peu mieux ce qui vient de se passer . Il y a deux choses qui doivent maintenant attirer l'attention de tous : d'une part , l'aide au secteur privé et d'autre part, l'assistance technique .
Comme nous le savons, un fonds de garantie sera mis en place pour le secteur privé . Le projet du milieu patronal sur ce sujet , à ce qu'il semble , serait de confier le comité de crédit dudit fonds à des personnes qui décideraient à l'unanimité . Dans ce cadre , on pourrait espérer que la décision d'accorder une garantie ferait abstraction de "la nationalité "de 'lentreprise , à travers la nationalité de l'entrepreneur. Mais dans tous les cas , si on a une situation où , au bout du processus et en fin de compte, chaque bailleur , à travers ce fonds , soutient ses propres nationaux , on peut se demander s'il y aura encore un secteur privé malagache . Non seulement ce dernier a actuellement peu d'avenir en raison de la crise que tous ont subie mais en plus , il sera victime d'une pratique anticoncurrentielle de la part de bailleurs qui subventionnent ainsi ouvertement leurs nationaux . Il faudrait donc rester vigilant à ce sujet et surveiller les procédures d'accès à ce fonds pour le cas échéant le remettre en question .
Question 4 : Et sur le second point du communiqué du Quai d'Orsay que vous avez cité plus haut?
R: Il concerne les priorités de la relance de l'assistance technique de la France qui seront : l'éducation , la réforme juridique et la formation des cadres de l'administration . Il faut savoir que beaucoup se demandent si une intervention étrangère , et notamment française , dans ce domaine est pertinente . L'éducation , c'est la formation des futurs citoyens du pays. Et la formation des cadres de l'administration , c'est celui de l'armature de l'Etat . Il s'agit là de questions-clés car on pourrait rappeler que la France comme nous avons eu l'occasion de l'expérimenter durant la crise , a ses propres intérêts dans ce pays et quand le cas échéant , elle les défend avec énergie . En conséquence , il n'est peut-être pas judicieux de trop la laisser intervenir  dans l'esprit , tant de nos chers petits que de nos hauts fonctionnaires .
Question 5 : Mais plus encore ?
C'est surtout la réforme juridique qui me semble problématique . Les choses doivent être dites : notre droit doit être maîtrisé par nous dans tous ses aspects . En tant que membre de MadaBourse , j'en sais assez du régime juridique de certains secteurs comme celui des banques pour laisser désormais l'élaboration du droit à des assistants techniques d'origine étrangère . Ce d'autant que nous avons de bons juristes dans ce pays . Maintenant , il y a aussi d'autres points importants , comme la subvention à l'ajustement structurel . Mais il faudra attendre pour voir comment tout ceci s'articule avec des sujets comme la privatisation .
Propos recueillis par Jeannot Ramambazafy du quotidien TRIBUNE .
paru le mardi 30 juillet 02


Midi de Madagascar 03/08/02
MAIRIE D'ANTANANARIVO
Les membres de la Délégation spéciale connus 

La Délégation spéciale à la tête de la Mairie d'Antananarivo est actuellement mise en place. Ce, par le biais de l'arrêté n°1580/2002 en date du 31 juillet 2002, du Secrétariat d'Etat chargé de la Décentralisation et le Développement des Provinces autonomes, sous tutelle du Ministère de l'Intérieur et de la Réforme administrative. 
rvf 
"Vu l'urgence et l'importance du poste de Maire de la Commune Urbaine d'Antananarivo-Renivohitra, lequel ne doit souffrir d'aucune vacance, même de courte durée, eu égard à son statut de Capitale de Madagascar, vu la vacance laissée à la suite de la désignation du sieur Rajemison Rakotomaharo comme sénateur, mandat incompatible avec celui du Maire", et en application des dispositions combinées des articles 76-ter et 76-quarter de la loi n°95-040 du 04 mars 1976 complétant les dispositions de la loi n°94-006, les responsables des services publics locaux dont les noms suivent sont désignés membres de la Délégation spéciale chargée d'exercer les fonctions dévolues au Maire et aux membres du Bureau Exécutif de la Commune Urbaine d'Antananarivo-Renivohitra : -Ramiaramanana Patrick, Inspecteur auprès de la CUA, Razafindrazaka Adrien, Directeur des Affaires financières de la CUA, et Randriamampionona Justin, Directeur des Affaires administratives, des ressources humaines et des relations extérieures de la CUA.
Concernant la même Commune urbaine, sept agents viennent de suivre une formation sur l' "informatisation de la gestion du personnel". L'attestation en main, ces agents vont apporter une nette amélioration dans la gestion des ressources humaines au sein de la Commune urbaine d'Antananarivo. Il s'agit de Andriamirindra Voahangy, Rasoarivelo Faralalao, Rivonandrianina Voahangy, Rasamiarisoa, Rakotozafiarisoa Joro, Ralambo Andriantsoa Guy et Rabenandrasana Haritiana Michel. 
Les langues se délient
Alertes à la bombe et au feu à la HCC durant la… crise ! 
A deux reprises, le siège de la Haute Cour Constitutionnelle a fait l'objet de menaces à l'incendie et à la bombe, la première fois au cours du dépouillement des procès-verbaux par les membres de la HCC, et la seconde, la veille de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle. 
Bodo Andrianarisoa 
L'information émane du Secrétaire Général de cette institution, Daniel Razafindrabe, et du Directeur de la sécurité, Ralitera, qui, après 100 jours passés dans les coulisses de la HCC, font le bilan de leurs actions, qui étaient de veiller au bon fonctionnement de l'institution et de gérer les impondérables auxquels peuvent être exposés aussi bien les membres de la chambre que le personnel administratif. " Si nous partons maintenant, c'est vraiment avec le sentiment du devoir accompli ", ont-ils assuré. Outre la récupération des 8 voitures aux mains des anciens membres de la HCC, il leur a aussi fallu assumer la gestion du personnel qui n'a pas été rémunéré depuis le mois de décembre, jusqu'au mois de juin. Et surtout, ils avaient également en charge la responsabilité de la protection des membres de la HCC (la deuxième composition) contre les influences extérieures. Ces deux responsables, ainsi que plusieurs dizaines de militaires et de civils, ont reçu eux-mêmes des menaces de mort et des insultes à plusieurs reprises. Mais malgré tout, cette époque est dépassée et actuellement, ils assurent la permanence au sein de la HCC, en attendant que les 9 membres soient au grand complet. Forts de leur expérience vécue durant la crise, où ils ont toujours essayé de réconcilier toutes les tendances pour un objectif commun, ils sont convaincus que les 5 membres qui restent à élire ou à désigner devraient forcément être des juristes, et surtout, " avoir le respect de la Constitution, penser à en respecter le contenu et non à servir une personne ". Et de conclure, " c'est l'impartialité qui doit primer avant tout ". En tout cas, c'est aux Sénateurs et au Président de la République d'en décider en dernier ressort. 
L'ambassadeur de France Stanislas de Laboulaye muté au Quai d'Orsay 
L'ambassadeur de France, Stanislas de Laboulaye, vient d'être nommé Secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères français, cumulativement avec les charges de Directeur général des affaires politiques et de sécurité. 
Dominique Ramiandrisoa 
C'est ce que l'on peut lire dans le site Internet du gouvernement français, à l'issue du conseil des ministres du 24 juillet dernier. Témoin des évènements qui ont secoué le pays pendant sept mois, SEM. Stanislas de Laboulaye termine sa mission à Madagascar, avec la conclusion, récemment à Paris, d'une convention de financement des bailleurs de fonds portant sur 2,4 milliards de dollars. Son successeur, chuchote-t-on, serait une femme.
Réouverture du MID hier
Change: le franc malgache se stabilise à 6800

Répondant à l'optimisme ambiant de ces derniers jours, le MID (marché interbancaire de devises) s'est bien comporté, hier à sa réouverture. L'euro a été coté à 6787 FMG (cours moyen), soit un petit moins que le cours ajusté, il y a quelques semaines, à 6800 FMG. 
Salomon Ravelontsalama 
La confiance des opérateurs en la politique générale de l'Etat a été scellée hier sur le MID. Contrairement aux appréhensions des uns et des autres, il y a quelques semaines seulement, le franc malgache s'est, en effet, très bien comporté sur le marché des devises. A la fin de la séance, l'euro était coté à 6787 FMG en cours moyen pour des cours extrêmes de 6530 FMG et 6803 FMG.
Ces niveaux traduisent aisément le comportement des opérateurs même si ces derniers ne sont pas des intervenants directs sur le MID. A part les besoins propres des banques qu'ils représentent, les cambistes ne font en effet que transmettre les ordres de leurs clients opérateurs. Ainsi, le taux minimum de 6530 reflète l'optimisme du milieu des affaires qui s'attendaient en tout cas à un bon comportement de la monnaie nationale, d'où le taux maximum de 6803 FMG qui est pratiquement le même que celui adopté par les banques, il y a quelques semaines.
PLUS DE RISQUE DE DERAPAGE 
La première séance d'après-crise du MID est d'autant plus prometteuse voire réconfortante que le volume est assez conséquent avec un total de 4 125 845 euros pour 73 opérations, qui est à peu près le même que durant l'année de croissance de 2001.
La BNI-CL qui a largement contribué (à travers ses analyses sur son site web) à ce résultat en entretenant l'optimisme et façonné ainsi le comportement psychologique des opérateurs, est évidemment satisfaite de cette première séance. "Nous ne nous attendions pas à de grands bouleversements, nous avons été contentés. Après un début hésitant pour tous à la recherche du niveau acceptable, la Banque centrale a orienté les débats vers le cours appliqué depuis un mois. Cette volonté d'éviter un changement brutal, et inadéquat, respecte les discours précédents. A l'approche de déblocage de devises de montant conséquent, il aurait été malvenu de montrer que les autorités monétaires ne pouvaient "tenir" le marché et le cours du FMG", lit-on notamment sur le site internet de la banque.
Cette analyse sous-entend une intervention de la Banque centrale pour maintenir ce taux. Un taux dont l'ajustement à 6800 FMG contre 6114 FMG depuis le 14 février, date de la dernière séance du MID et dont le taux fixé ce jour-là a, depuis, servi de base pour les opérations internes des banques primaires, serait donc la dévaluation réfléchie avec les bailleurs de fonds, notamment le FMI. Autrement dit, le risque de dérapage du taux de change serait désormais écarté, car le cours de 6800 FMG serait jugé comme le niveau acceptable pour l'économie malgache.
PAS DE PRESSION SUR LA DEMANDE 
Cette hypothèse est d'autant plus probable que d'une part, la Banque centrale dispose déjà d'un confortable matelas de devises pour intervenir sur le marché avec notamment les 400 millions de dollars et plus de réserves. D'autre part, les promesses d'aides de financement faites par les "Amis de Madagascar" sont non seulement conséquentes mais en plus, une bonne partie est immédiatement disponible comme les 500 millions de dollars de la Banque mondiale.
Du côté de la demande en devises, le marché ne devrait pas connaître une pression car d'une part, les besoins de la Banque centrale pour le service de la dette sont faibles grâce à l'éligibilité du pays à l'IPPTE (initiative en faveur des pays pauvres très endettés); et d'autre part, les entreprises industrielles s'attellent d'abord à remettre leur organisation en place avant de reconstituer leurs stocks de matières premières, la mise en place des facilités de crédit promises pour la relance demandant encore un certain temps. Quant aux importateurs de produits finis, leur priorité reste pour le moment celle de vendre les marchandises bloquées durant des mois par les barrages anti-économiques.
Les exportateurs seront peut-être un peu déçus du niveau du taux qui peut réduire leur compétitivité sur le marché international, d'autant plus que le cours entre l'euro et le dollar tend à s'égaliser à cause de la crise boursière. Hier, le dollar était coté à 6875 FMG, tandis que la livre sterling reste très élevée à 10 754 FMG.
Pour le moment cependant, les exportations malgaches sont au point mort: les zones franches ne travaillent pratiquement plus, tandis que la campagne de vanille, le produit phare de la saison, ne fait que commencer. Mais eux aussi, les exportateurs, devront croire à la politique générale de l'Etat et rester confiants. 
Distribution pétrolière:
Les gérants de stations revendiquent la révision des marges 
Les gérants de stations-service revendiquent la révision de leurs marges bénéficiaires. C'est ce qui ressort entre autres de la conférence de presse tenue hier à l'espace de Vert Ankorondrano par le Groupement Professionnel des Gérants Libres de Stations-Service. Une révision justifiée puisque la marge actuelle de 24 Fmg par litre sur l'essence tourisme est, par exemple, celle en vigueur depuis 1996. 
Edmond Rakotomalala 
Bref, malgré les changements qui sont intervenus depuis, les marges pour les gérants de station n'ont pas bougé. En septembre 2001, les gérants ont demandé une réévaluation des marges à 70 Fmg par litre, mais les sociétés de distribution n'ont pas répondu favorablement à l'appel. Pire, des conditions plus drastiques ont été imposées aux gérants de stations. Par exemple, la caution, qui était avant de 14 millions, a fait l'objet d'une hausse importante et est passée à 120 millions. Les loyers sont passés de 1 million à 7 millions. Pire, certaines sociétés comme Total, par exemple, exigent des gérants de station une participation à hauteur de 100 millions dans les investissements de rénovation des infrastructures. Pour les gérants, des mesures imposées sont destinées à les écarter du circuit et permettre aux grandes sociétés de gérer elles-mêmes les stations-service. Notons que les gérants souhaitent que l'on applique un pourcentage et non plus un taux fixe de marges bénéficiaires.

 

 

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