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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«Nos ancêtres, les « sans montre », vivaient avec le
Fotoan-gasy…
»
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Pour obtenir l'heure exacte en France et dans les autres pays du monde, appelez le 36 69 l'horloge parlante internationale.
Il faut 60 minutes pour faire une heure (quand la grande aiguille fait un tour de cadran, la petite aiguille avance d'une heure).
La grande aiguille indique toujours les minutes et la petite aiguille indique les heures.
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Quand on veut parler du Malgache-type, tel qu’il a évolué au cours de son histoire, il ne faut pas faire croire qu’il avait un parcours
atypique, un cheminement original qui n’aurait rien à voir avec le parcours d’autres peuples qui ont évolué comme lui. En parlant du fotoan-gasy, qui est le fait de n’arriver jamais à l’heure, mais de prendre plaisir dans le retard, à le perpétuer comme si c’était l’élément vital de la vie, il ne faut pas penser exclusivement à cet individu du sol de Madagascar qui au 19 è siècle n’avait pas encore connaissance ni de la montre ni du cadran solaire.
Il se situait déjà dans les 24 heures que contenait une journée, depuis le milieu de la nuit, en passant par les petits matins, la matinée, le jour, le midi, le jour déclinant, le soir, la nuit commençant, l’obscurité totale et le nouveau jour. Et pour ce faire, il se servait de la lune, des étoiles, des animaux de la basse-cour, du soleil, des réflexes du bétail rentrant, des sorties des oiseaux nocturnes, de leurs chants…
En somme pour lui, c’était une affaire à régler avec la nature qui, pour la rendre encore plus importante, lui servait de repères. Alors l’environnement et lui ne faisaient qu’un, dans une intimité telle qu’ils étaient comme deux frères traversant une forêt : l’un était le secours de l’autre.
Ceci étant, si le fotoan-gasy a persisté jusqu’à ce jour pour un certain nombre d’individus, ce n’est pas la faute « au sans montre » qui vivait en complicité avec la nature mais bien celle de l’homo sapiens inadapté à la civilisation de la « Technologie de
l’Information et de la Communication »...
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Armand
Andriamahady de Créteil
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La petite Histoire:
« Une
petite fourmi, qui avait
très soif, s'approcha d'une mare pour boire. Elle s'apprêtait à
mettre le pied sur un tronc flottant
pour boire plus commodément, mais elle glissa et tomba à l'eau. La
petite fourmi fut prise
de panique car elle ne savait pas nager.
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Heureusement,
une colombe, qui passait
par là, vit la fourmi en
difficulté et, rapide comme le vent, elle lui jeta une brindille
pour qu'elle puisse s'y accrocher. La fourmi
put sortir de l'eau sans difficulté. Sa reconnaissance n'eut pas de
bornes.
-
Merci beaucoup, jolie colombe. Sans toi, je me
serais certainement noyée dit la fourmi.
-
De rien, mon amie. Nous
devons tous nous
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aider mutuellement. Tu aurais certainement fait la
même chose, à ma place - répondit la colombe.
(...)
Et combien de vies pourraient être sauvées de cette façon, grâce à
l’amitié, la solidarité,
l’entraide, l’amour des
gens ?
... suite Klikeo
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«Les
Cinglés du Ventoux...
»
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Est ce possible que le tour 2007 ne passe pas par le Ventoux ? cela fait 2 ans qu'il ne l'ont pas pris.
Au rang des favoris, le Mont Ventoux et la ville de Toulouse devraient également accueillir une arrivée d'étape du Tour 2007.
Le
Mont Ventoux : M comme mythique…
Peu de cols suscitent
autant de passion que le Géant
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de Provence. Souvent escaladé par
les coureurs du Tour de France, il est mythique par sa situation géographique
(entre les Alpes et la Provence) mais aussi à cause des drames qui
s’y sont déroulés…
Le
Mont Ventoux ne laisse jamais indifférent : certains le détestent,
d’autres le vénèrent. Il est considérés comme l’un des cols
les plus durs : les pentes sont sévères, le mistral est
souvent violent et les conditions climatiques peuvent être
extrêmes...
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Davy
Rakotoarivony d'Ecquevilly
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand ,
Manantsoa et Davy ont répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
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... Le
dossier et Kado Spécial 7ème anniversaire ARF
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allAfrica
29/06/2007
Madagascar: Amnistie fiscale Pierrot Rajaonarivelo bénéficiaire
- Midi Madagasikara- Rc
Interrogé sur le sort de son client après l'amnistie fiscale décrétée par Ravalomanana Marc, Me Willy Razafinjatovo a expliqué que « normalement Pierrot Rajaonarivelo devra bénéficier de cette mesure présidentielle ».
Explications : « si l'amnistie vise les infractions fiscales et douanières, mon client devra faire partie des bénéficiaires puisqu'il n'est pas le principal accusé dans cette affaire. De plus, les infractions principales (exonération de paiement de droits de douanes) pour lesquelles il est secondairement poursuivies tombent sous la coupe de la mesure donc automatiquement, Pierrot Rajaonarivelo se trouve être blanchi ».
Me Willy Razafinjatovo ajoute en outre qu'en matière d'amnistie, il n'est pas besoin de déposer une demande pour en bénéficier. « C'est automatique », dit- il. La publication du contenu de cette amnistie fiscale présidentielle déterminera en définitive l'ampleur de son impact économique et politique.
Express
Mada 28/06/2007
Fête nationale
: Félicitations du roi Mohamed VI
Le roi du Maroc, Mohamed VI, a adressé ses félicitations ainsi que ses voeux de santé et de bonheur au président de la République, Marc Ravalomanana, à l'occasion de la célébration de la fête nationale malgache, le 26 juin. Il profite de la communication pour réaffirmer sa ferme détermination à continuer à oeuvrer avec le chef d'Etat pour le bien des peuples malgache et marocain.
Les
Nouvelles 28/06/2007
Les forêts humides de l'Est déclarées patrimoine mondial de l'Unesco
Les forêts humides de l'Est ont été déclarées Patrimoine mondial de l'humanité, hier par le comité du patrimoine mondial qui se réunit dans le cadre de sa 31ème session à Christchurch, Nouvelle Zélande. Ces forêts humides regroupent six parcs nationaux à savoir Marojejy, Masoala, Zahamena, Ranomafana, Andringitra et
Andohaela.
Six de plus ! C'est désormais officiel, Madagascar compte d'autres sites naturels inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
La candidature de l'ensemble des forêts humides de
l'Atsinanana comprenant six parcs nationaux (Marojejy, Masoala,
Zahamena, Ranomafana, Andringitra et Andohahela) a en effet été validée lors de la 31ème session du Comité du patrimoine mondial hier, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande.
Le dossier Madagascar a fait l'unanimité tant pour la valeur universelle et exceptionnelle des sites proposés que pour la détermination du gouvernement dans la proposition de ce dossier de nomination.
Le succès est d'autant plus probant, dans la mesure où la validation d'un dossier de nomination d'un ensemble de sites est très rare. Qui plus est, les démarches dans le dessein de proposer un dossier sont de plus en plus difficiles. Le gouvernement a en effet proposé un ensemble de parcs nationaux des forêts humides de l'Est de Madagascar, représentant les joyaux des aires protégées de cette partie de l'île.
Et ce résultat est donc le fruit de la collaboration entre le gouvernement, par le biais du ministère de l'Environnement, des eaux et forêts et le programme du Patrimoine mondial de l'Unesco à Madagascar.
« Madagascar naturellement »
Les forêts humides de Madagascar ont été inscrites au titre de différents critères de la Convention du patrimoine mondial. À savoir,
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être des exemples éminemment
représentatifs du processus écologique et biologique en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes, d'une part, et contenir les habitats les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, d'autre part.
L'inscription de ces six parcs nationaux dans le Patrimoine mondial vient appuyer la vision du président de la République Marc Ravalomanana "Madagascar Naturellement". Le label du Patrimoine mondial est une consécration des sites qui pourrait y renforcer les activités touristiques. Dans le monde, les sites du Patrimoine mondial attirent, d'une manière certaine, les touristes par leur beauté et leur valeur universelle.
Retombées économiques
Ainsi, les retombées économiques ne devraient pas se faire attendre. Les premiers bénéficiaires de l'attribution de ce label du patrimoine Mondial seraient les gestionnaires de ces sites et les populations locales vivant autour de ces aires protégées.
Cette inscription n'est que la première phase de la mise en œuvre de la convention du patrimoine mondial comme outil de conservation de la biodiversité exceptionnelle et universelle de Madagascar, car d'autres sites naturels de l'écorégion des forêts humides seront identifiés pour être rajoutés comme extension à l'ensemble des forêts humides de l'est de Madagascar.
Par ailleurs, le programme du Patrimoine Mondial de l'Unesco à Madagascar, en appui au Minenvef va préparer en 2008 un autre dossier de nomination qui concernera l'écorégion des forêts sèches de Madagascar, qui sont aussi riches que les forêts humides en termes de diversité biologique.
Noro Niaina
Midi
Mada 28/06/2007
CHANGES. Une forte fluctuation de la
monnaie nationale (appréciation ou dépréciation) n’est jamais bonne pour l’économie.
- Didier Rambelo
Un mois de juin en dents de scie pour
l’Ariary
L’Ariary a affiché une performance en dents de scie durant le mois de juin. Après une dépréciation assez conséquente devant l’euro dans les premiers jours du dernier mois du premier semestre, la monnaie nationale n’avait cessé de surprendre.
C’est la conclusion d’un spécialiste se référant à la série statistique sur les évolutions des cours des devises sur le MID (Marché Interbancaire des Devises) publiées sur le site officiel de la Banque Centrale de Madagascar (BCM). En effet, les cambistes commentent que la monnaie nationale était restée plus ou moins stable par rapport aux devises pivots que sont l’euro et le dollar.
Bonne santé
Ayant démarré le mois de juin à 1/ 2 484,17 pour la parité euro/ariary, les cours n’avaient pas bougé pendant la première semaine avant de remonter à 1/2 475,25 (+8,92) à la clôture de la séance du 15 juin dernier. Au même moment, la monnaie nationale chutait devant le billet vert en perdant 12,41 points. Le dollar passe de Ar 1843,12 à Ar 1 855,53. Dans la deuxième quinzaine du même mois, l’Ariary enregistre une légère baisse de forme devant la devise européenne et les cours (euro/ariary) descendent à 1/2 478,35 en cédant 3,1 points à l’euro tandis que l’inverse se produit pour la parité dollar/ariary. En effet, la monnaie malgache reprend 7,36 point au dollar ; les cours passant de 1/1 855 à 1/1848,17. Après le long week-end, les cours sont restés quasi stables, notamment pour ce qui concerne la parité euro/ariary tandis que l’ariary continue d’afficher la forme devant le billet vert. A noter par ailleurs que entre le 1er juin 2007 et le 27 juin du même mois, la monnaie nationale confirme sa bonne santé en grignotant quelque 5,19 points à l’euro et en tenant tête face au dollar.
Jeune
Afrique 26/06/2007
Antananarivo,
le micro-crédit séduit de plus en plus de Malgaches
- AFP
A Antananarivo, l'installation quasi simultanée en début d'année de
trois établissements spécialisés dans la microfinance n'est sans doute
pas un hasard: les résultats obtenus en quelques mois confirment
l'attrait de la population malgache pour ce système.
"J'ai emprunté pour acheter de la marchandise et développer de
nouveaux produits, plus modernes", explique à l'AFP Faly
Andrianantenaina, 30 ans, qui tient une échoppe de prêt-à-porter dans
le dédale du grand marché du centre d'Antananarivo.
"Avec une banque traditionnelle, les taux d'intérêt sont trop élevés
et les dossiers trop compliqués. Alors qu'avec Microcred, ça a été très
facile et surtout très rapide", ajoute-t-il, tout sourire.
Microcred, filiale de Microcred Holding (basé en France), est installé
depuis décembre 2006 à Antananarivo.
M. Andrianantenaina considère que son emprunt de 2 millions d'ariary
(1.000 dollars, 747 euros) chez Microcred est largement rentable. Il
envisage pour la première fois un décollage économique et prévoit de
solder son compte pour réemprunter et investir dans d'autres types de vêtements.
En 2006, deux Malgaches sur trois vivaient encore sous le seuil de pauvreté.
Le pays figure parmi les 30 les plus pauvres au monde en matière de
développement humain. Dans cette île de l'océan Indien, les banques
classiques ont encore une image élitiste et paraissent inaccessibles pour
une majorité de la
population.
"Ces petits commerçants n'osaient même pas entrer dans une
banque", constate Nina Ranaivoarisoa, responsable marketing de AccèsBanque,
installé depuis
février 2007 et dont Acces Holding (basé en Allemagne) est l'actionnaire
majoritaire. La fondation Aga Khan a également ouvert un établissement
de micro-crédit en mars. La différence avec les banques classiques se
fait sur les montants souvent très peu élevés des emprunts, plutôt que
sur les conditions qui ne sont pas
forcément plus avantageuses pour les clients.
Ainsi chez Microcred, les prêts se font à partir de 100.000 ariary
seulement (50 USD, 37 EUR) alors que les banques classiques prêtent en général
au minimum 2 millions d'ariary.
Mais le taux d'usure, calculé sur le temps de remboursement, s'élève à
24% sur un an, un tarif plus élevé que celui pratiqué par les banques
traditionnelles.
L'engouement pour ce système de financement se confirme à Antananarivo.
En six mois, environ 2.000 petites entreprises ont souscrit un prêt chez
Microcred, de même chez AccèsBanque.
"On ne s'attendait pas à un tel chiffre, et surtout à des prêts
aussi élevés", analyse Michel Iams, directeur général de
Microcred. "Madagascar a un potentiel très fort et une réglementation
favorable comparativement à l'Afrique de l'Ouest", ajoute-t-il.
A Madagascar, "le principe du remboursement est parfaitement respecté.
Pourtant, le crédit est encore perçu négativement, on le garde souvent
secret", note M. Iams. "Je n'ai pas honte", confie de son côté
Jonnhy Randriamandimby, qui a emprunté 200.000 ariary (100 USD, 74 EUR)
pour rénover son échoppe de
plomberie. "On court toute notre vie, on a besoin de quelque chose de
rapide", résume-t-il.
Des institutions mutualistes d'épargne pratiquaient déjà le micro-crédit
dans ce pays, mais l'arrivée des entreprises commerciales semble relancer
l'attrait de la population pour ce mode de financement.
Microcred ne cache ainsi pas son ambition d'entreprise commerciale et dit
se démarquer de la vocation purement sociale de la Grameen Bank créée
par
Muhammad Yunus, lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2006. "A travers
une activité économique classique, on peut avoir un impact positif sur
le développement", lance M. Iams.
Midi
Mada 27/06/2007
IMPÔTS. Le Président Marc Ravalomanana annonce une amnistie fiscale
- RE
Amendes et pénalités fiscales annulées
Les politiques sont mis de côté. C’est l’économie qui prime. Le Président de la République Marc Ravalomanana dans son discours, à l’occasion de la fête nationale, n’a parlé ni d’amnistie politique, ni de grâce présidentielle, mais d’une mesure sans précédent dans l’histoire du pays, en l’occurrence, une amnistie fiscale et douanière ainsi que sur les infractions en matière de rapatriement de devises commises avant le 26 juin 2007.
Climat de confiance
« En raison des difficultés rencontrées par le pays ces derniers temps, certains opérateurs n’ont pas payé convenablement leurs impôts, et d’autres se sont abstenus de faire leurs déclarations fiscales », a indiqué le Président de la République, avant d’annoncer que pour installer un meilleur climat de confiance entre le secteur privé et l’administration, il a pris la décision d’annuler toutes les pénalités infligées aux opérateurs en matière fiscale, douanière et dans le domaine du rapatriement des devises.
Une amnistie qui marque, une fois de plus, la volonté du Président Ravalomanana de considérer le secteur privé comme le « moteur de la croissance économique ». Il a d’ailleurs déclaré dans son discours qu’il est plus que jamais nécessaire que les opérateurs économiques s’acquittent convenablement de leurs obligations fiscales. «
L’Etat a consenti beaucoup d’efforts en prenant cette décision d’amnistie fiscale, il vous appartient maintenant de vous efforcer de bien payer les impôts », selon toujours le Président Marc Ravalomanana qui a, par ailleurs, annoncé que les contrôles seront dorénavant renforcés. « Payer les impôts est un devoir sacré devant la nation car les recettes fiscales constituent aussi les moyens de réaliser les projets du MAP ».
De l’informel au formel
Le Président Marc Ravalomanana a donné ordre au gouvernement et responsables de différents échelons pour la réalisation de cette amnistie. Autrement dit, l’on ne sera fixé sur les tenants et aboutissants de la mesure qu’après les procédures réglementaires d’usage que prendront les responsables des impôts et de la douane. La balle est pour ainsi dire dans le camp du ministère des Finances et du Budget. Ce dont on est en tout cas sûr, c’est que les pénalités ou autres amendes fiscales seront annulées. La mesure est, selon toujours, le Président Ravalomanana, destinée à intégrer ceux qui sont encore dans l’informel, dans le secteur formel. Ce, dans l’objectif d’élargir l’assiette fiscale conformément au programme actuel de réformes fiscales. Une question se pose toutefois du côté de certains observateurs qui se demandent si la mesure concerne également les arriérés de paiement de la part de certains contribuables. Autrement dit, si l’amnistie implique le non-paiement des impôts et taxes déjà dus mais non encore payés. Car dans ce cas, certains fiscalistes estiment que le principe de l’égalité de tous devant l’impôt fera défaut dans la mesure où d’autres contribuables ont payé. Autrement dit, annulation des pénalités oui, mais annulation des impayés, non.
22 régions
A part cette amnistie dont les détails ne seront donc connus que plus tard, le Président Marc Ravalomanana a aussi insisté sur la sécurité, une autre base du développement économique. Il s’est, par ailleurs, félicité du fait que le 47ème anniversaire de
l’Indépendance de Madagascar coïncide avec la mise en place effective des 22 régions. « Chacune des 22 régions doit maintenant s’atteler aux efforts de développement car notre objectif est de tripler la production agricole dans les deux à cinq ans à venir », selon toujours le Président Marc Ravalomanana qui a aussi proposé au peuple malgache de veiller plus particulièrement au planning familial. Un peuple malgache à qui il a aussi promis que le grand chantier de la construction des infrastructures de développement comme les routes, les ponts, les barrages et autres adductions d’eau potable sera poursuivi. Des pas de plus vers le développement.
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28/06/2007
Fête Nationale. Une célébration historique
La célébration de la Fête nationale a été placée sous le signe de la fierté nationale et par une forte implication des Régions qui sont appelées à jouer pleinement leur rôle dans la lutte pour le redressement et l'indépendance économique du pays.
Un jour hautement symbolique
Lors d'une réception au tout nouveau bâtiment "Ceremony Building" au Palais d'Etat d'Iavoloha à laquelle el couple présidentiel a convié les invités après le traditionnel Défilé Militaire de Mahamasina, le Président Marc Ravalomanana a expliqué toute la signification des festivités du 26 juin.
Aujourd'hui, nous célébrons 47 années d'indépendance. C'est un jour pour célébrer toutes nos grandes réalisations. C'est un jour pour célébrer notre solidarité nationale. C'est un jour pour célébrer notre liberté. C'est un jour pour être fier d'être Malgache. Mais c'est aussi un jour pour réfléchir: réfléchir sur notre passé, réfléchir sur notre condition actuelle, et réfléchir sur notre vision de l'avenir. Et c'est ce que je veux faire maintenant avec vous. Je veux réfléchir sur ce que nous avons fait, sur ce que nous faisons actuellement, et sur ce que nous avons besoin d'accomplir pour transformer nos rêves en réalité a-t-il déclaré.
Invité de marque
Paul Vergès, Président du Conseil Régional de la Réunion, a été l'invité de marque de la célébration du 47è anniversaire de l'Indépendance. La veille, il a été élevé au rang de Commandeur de l'Ordre National Malagasy lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au Ministère des Affaires Etrangères.
Gratitude
Par la même occasion, il n'a pas manqué, au nom du peuple malgache, de témoigner sa gratitude envers les 2347 compatriotes qui ont défilé sur le lieu historique de Mahamasina. Ils sont issus des Forces Armées (Armée, Gendarmerie et Police Nationale), ainsi que d'autres entités ayant comme mission la sauvegarde de la paix et de l'ordre public dont les agents des Eaux et Forêts, les responsables des prisons, les responsables des douanes et les pompiers.
Les régions en effervescence
La particularité de la Fête nationale cette année aura été sûrement la forte implication des 22 régions dans les célébrations. Chacune de ces collectivités territoriales décentralisées a abrité une cérémonie officielle qui n'a rien à envier avec celle de la capitale. Les festivités du 26 juin ont été bel et bien décentralisées.
A l'image de ce qu'a fait le Chef de l'Etat à Mahamasina, les Chefs de région ont passé en revue les troupes avant le défilé. Outre les manifestations culturelles destinées à amuser la population, des spectacles pyrotechniques (feux d'artifice) ont provoqué des affluences record dans les chefs-lieux de région.
Ndrasana ©Le Quotidien
Express Mada 27/06/2007
Au sud de la France
: Quatre étudiants malgaches tués dans un accident
Quatre jeunes Malgaches ont trouvé la mort dans un accident de voiture dans la région du Tarn et Garonne en France.
Alain Randrianjara, âgé de 25 ans et domicilié à Reims, Heritiana Tolojanahary Rakotomavo, 22 ans, domicilié à Montech, une habitante de Sotteville-les-Rouen, Martinisette Amthamassiov, 19 ans et enfin Faratiana Papisy, 20 ans, de Lyon, tous de nationalité malgache, ont péri dans un accident de voiture, sur la route départementale 928 en France.
Miora Rabarison, âgée de 21 ans, domiciliée à Saint-Aignan, a été la seule rescapée de cet accident. Elle est hospitalisée au Centre hospitalier de Montauban. Son état ne lui permet pas encore de se prononcer sur les circonstances exactes du drame. La police a avancé qu'un excès de vitesse serait à l'origine de l'accident.
Dimanche, vers 1h 45 du matin, la voiture Peugeot 405 avait quitté la chaussée pour finir sa course en contrebas de la voie ferrée Castelsarrasin-Beaumont avec, à son bord, cinq jeunes ressortissants malgaches.
Ramasseurs de melon
Les premiers secouristes arrivés sur place ont rapporté qu'un passager avait été coincé dans la carcasse et a été mort sur le coup. Deux corps sans vie gisaient respectivement sur la bitume, près d'un champ de maïs. A cause du choc, ils auraient été éjectés de la voiture.
Grièvement blessée, la quatrième victime, le conducteur de la voiture, a rendu l'âme au moment où l'hélicoptère qui le transportait atterrissait dans la cour du Centre hospitalier de
Purpan, à Toulouse. Ses proches parents ont déclaré que sa dépouille mortelle sera acheminée à Madagascar, dans les prochains jours.
La majorité de ces jeunes qui ont péri dans cette tragédie sont domiciliés hors de la région où l'accident a eu lieu. Les informations affirment qu'ils sont venus travailler, à titre saisonnier, comme ramasseurs de melons dans le domaine de Bénac, sur proposition de l'un d'entre eux.
Le Rap perd un promoteur
La disparition d'Anatole Randrianjara est un choc pour les adeptes du rap. Connu comme l'un des plus jeunes promoteurs du rap, il a fait venir de grands noms de ce genre à Madagascar avec plus ou moins de bonheur. En 2004, il avait organisé un concert de Busta Flex, au Palais des sports. Un succès terni par les dégâts causés par les spectateurs. Désormais, le rap est interdit dans ce Palais. Du coup, il a dû faire évoluer Neg Marron et Singuila à
Tanjombato, en 2005, avec beaucoup de difficultés. Avant sa mort, Anatole Randrianjara était manager d'un groupe au top du rap français.
Stéphane Solofonandrasana
Les
Nouvelles 28/06/2007
Promouvoir le «tolon'omby» pour protéger l'«omby mahery»
L'association Mahery a décidé de promouvoir le «tolon'omby» dans le but de sauvegarder la race «omby mahery», utilisée pour la pratique de ce sport traditionnel.
«Avoir des omby mahery est un signe extérieur de richesse» déclare fièrement Herizo, un propriétaire venu faire concourir ses bêtes au festival
Kidodo.
Le bovidé doit démontrer sa force en faisant tomber l'homme qui aura eu l'audace de s'accrocher à sa bosse. Le but étant de s'y accrocher le plus longtemps possible. Le zébu ayant obtenu le plus de points remporte une somme d'argent qui est aussi conséquente que celle attribuée au meilleur «mpitolona». Ce qui incite davantage de paysans à investir dans l'élevage des «omby mahery».
Ils coûtent presque deux fois plus cher que les autres zébus. Mais l'investissement commence à rapporter grâce à de fréquentes organisations de «tolon'omby».
Les «mpitolona» commencent aussi à vivre de ce métier qui leur fait gagner pas moins de 15.000 ariary. D'autant plus que les spectateurs viennent les encourager en leur donnant un «tsodrano» accompagné d'une somme symbolique partagée entre les «mpitolona» qui n'auront pas eu la chance de faire partie des trois meilleurs.
Ce sport regroupe de plus en plus d'adeptes. Ainsi, les communes luttent-elles davantage contre les vols de boeufs.
Océane
La
Culture malgache : Le
Savika - Le Corrida de la brousse malgache
>>
Wanadoo.mg
26/06/2007
Investir à Madagascar
: Energie alternative. Sahasifotra : premier village électrifié à l'énergie éolienne à Madagascar
Un investissement de 200.000 euros et la fée électricité est à
Sahasifotra, commune rurale de Sakaramy, dans le district d'Antsiranana
II. C'est le pari qu'a réussi la société Mad'Eole après des travaux commencés en février 2004. La construction de 3 éoliennes d'une puissance groupée de 5KWH a été rendue possible grâce à l'existence d'un vent régulier soufflant entre 6 et 10m/s dans la région. par ailleurs, l'apport de l'Ader (Agence pour le développement de l'électrification rurale) a été aussi décisif avec la fourniture des câbles.
L'approvisionnement en courant électrique du village est garanti 1 an par
Mad'Eole. L'électricité fournie reste gratuite jusqu'à la prise en main par l'association des femmes Miavotra de la gestion des 60 compteurs recensés et couplés au mini central. La seule restriction aux ménages bénéficiaires est de n'utiliser que deux ampoules et une prise par compteur.
L'inauguration de cette réussite technique a vu la participation d'Abdul Fatah, président de la circonscription et de madame le chef de région Anjara
Manatsara.
Didier Ramanoelina Liens: www.madeole.org
/ ©Le Quotidien |
Trois machines se trouvent à Sahasifotra
©
Mad'Eole |
Ladepeche.com
25/06/2007
SÉRIGNAC. EFFROYABLE ACCIDENT SUR LA RD 928, APRÈS UNE SORTIE DE ROUTE.
Quatre morts dans la voiture devenue folle
| C'est un spectacle horrible qu'ont découvert la nuit dernière, vers deux heures du matin, les secours qui arrivèrent quelque huit cents mètres après
Larrazet, dans une partie vallonnée de la RD 928, en contrebas de la voie ferrée Castelsarrasin-Beaumont. Deux corps sans vie gisaient sur le bitume et près du champ de maïs où la voiture folle avait fini sa course. Dans le véritable cercueil d'acier une troisième personne était morte, elle aussi. Une autre grièvement blessé rendrait le dernier soupir à l'atterrissage de l'hélicoptère dans la cour du CH Purpan à Toulouse. Enfin une cinquième dans un état très grave allait être évacuée sur le CH Montauban. Que s'est-il passé dimanche vers 1 h 45 sur cette départementale au revêtement neuf, dans le sens Montauban-Beaumont ? Pour les enquêteurs, ce ne sont pour l'heure que des hypothèses. Car quatre des cinq occupants de la voiture sont décédés et la seule rescapée-passagère arrière- ne peut pour l'instant rien dire. On pense que les jeunes gens,
tous les cinq d'origine malgache et travaillant au ramassage de melons au domaine de Bénac (le long de la Gimone entre Vigueron et Beaumont) rentraient du chef-lieu ou peut-être de Montech où était domicilié, le passager voisin du conducteur. D'après l'impact du choc et les traces de freinage et de pneus (à un certain moment le véhicule avant de quitter la chaussée s'est mis en crabe) sur plus de cent mètres on peut supposer que la vitesse excessive a surpris le pilote. |
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Au sortir d'une courbe à droite, il a perdu le contrôle de la 405 Peugeot qui a entamé sa course sanglante , devenant folle et meurtrière. Elle quitte la route à pleine vitesse, heurte un morceau de parapet, franchit un fossé, pulvérise un double poteau téléphonique en bois, fait éclater un mur en béton. Ensuite elle effectue trois tonneaux en traversant un petit chemin goudronné qui monte vers un passage à niveau non gardé de la voie ferrée et achève sa mortelle trajectoire dans un champ de tournesols.
BALLET D'AMBULANCES ET HÉLICOPTÈRE DU SAMU 31
Les premiers secours sur les lieux sont les pompiers de Beaumont qui devant l'ampleur du drame et en relation avec le CODIS 82 (le commandant Rastoul et le capitaine Currutchet étaient sur place pour coordonner les secours) alertent d'autres centres de secours. Ainsi arrivent sur place des VSAB de Lavit, Castelsarrasin, Montech ainsi que le médecin pompier tout comme les SMUR de Moissac et Montauban. Un peu plus tard dans la nuit l'hélicoptère du SAMU 31 vient chercher le conducteur âgé de 25 ans qui décédera juste à son arrivée à Purpan. Les gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin mettent en place un important service d'ordre, alors que des équipes de la DDE 82 sont elles aussi sur place. Toute la matinée d'hier les enquêteurs ont continué à effectuer des relevés, prendre des photos, marquer le sol et les lieux de cette tragédie routière une des plus graves de ces dernières années en Tarn-et-Garonne. Ensuite viendra le temps des résultats de l'enquête et des prélèvements qui pourraient fournir d'autres enseignements.
LES VICTIMES AVAIENT ENTRE 19 ET 25 ANS
On pense que les victimes domiciliées pour la plupart hors de la région sont venues se proposer comme saisonnier grâce au contact avec leur compatriote domicilié à Monte ch.Les morts sont le conducteur Alain Ramdrianjara 25 ans de Reims ; Héritana-Tolojanahry Rakotomavo 22 ans de Montech et les deux passagères arrières éjectées de la voiture au premier choc Martinisette Amthamassiov 19 ans de Sotteville-les-Rouen (76) et Faratiana Papisy 20ans de Lyon.
La blessée grave est une jeune fille de Saint-Aignan (76) Miora Rabarison 21 ans.
Jean-Pierre François.
Il y a deux ans à Saint-Sardos
Les ouvriers saisonniers malgaches sont nombreux à venir dans ce coin de Lomagnepour la récolte des melons notamment. Il y a deux ans, en juillet un jeune malgache était mort d'hydrocution un dimanche après-midi alors qu'il se baignait dans le lac de
Saint-Sardos.
Gasikarts.com
26/06/2007
accident Toulouse - Message de Gasik'Arts
- (Marie-Jo Tragin)
Chers amis,
Comme vous l'avez entendu à la radio et à la télé, quatre jeunes malgaches sont décédés lors d'un terrible accident dans la nuit du 23 juin 2007 sur la route D 928 près de Castelsarrasin-Beaumont , Tarn-et-Garonne (82).
Une autre est blessée grièvement, elle est hospitalisée actuellement à Montauban, près de Toulouse.
Ceux qui nous ont quittés :
- Alain RANDRIANJARA - 25 ans (Reims )
- Heritiana Tolojanahary RAKOTOMAVO - 22 ans (Montech)
- ANTHANASSIOU Martinicette, 19 ans (Sotteville-les-Rouen -76)
- Faratiana PAPISY - 20 ans ( Lyon )
Celle qui est hospitalisée :
- Miora RABARISON - 21 ans (Mont Saint Aignan - 76)
Un appel aux dons est lancé par les familles afin de rapatrier les corps à Madagascar.
Afin d'aider nos compatriotes dans cette douloureuse épreuve, vous pouvez :
- envoyer un chèque à l'ordre de FPMA Toulouse à l'adresse du Président de la FPMA : M. Hery RAMAMONJISOA – 12, rue Duguay-Trouin 31 400 TOULOUSE,
- ou effectuer un virement sur le compte :
Banque: LCL
FPMA Toulouse
04000 792 490 J
Vous pouvez également contacter Manitra au 0629740143.
Merci de votre solidarité.
Les
Nouvelles 27/06/2007
Pour une meilleure rentrée fiscale : le président passe l'éponge sur les pénalités
Contre toute attente, le président de la République Marc Ravalomanana a décidé à l'occasion de la célébration du 47ème anniversaire du pays, d'une tout autre mesure portant notamment sur de nouvelles mesures économiques au lieu des habituelles remises de peine en faveur de certains détenus. Il a en effet décidé de passer l'éponge sur tous les impayés fiscaux ou douaniers, y compris les taxes dues sur les rapatriements de devises. Mais qu'à partir de maintenant, les contrôles seront plus sévères.
Alors que tout le monde s'attendait à l'habituelle mesure de clémence en faveur de certains détenus, le président de la République Marc Ravalomanana a surpris, en annonçant une mesure de grâce à l'endroit des grandes sociétés. Cette mesure concerne aussi bien les impayés fiscaux ou douaniers dus dans le domaine des importations ou exportations, que les opérations de rapatriement de devises.
Dans l'ensemble, cette décision présidentielle qui sera certainement confortée par le prochain conseil des ministres, a été favorablement accueillie dans le milieu des affaires. Non pas que les hommes d'affaires ont bénéficié subitement d'une sorte de «paradis fiscal», mais la plupart d'entre eux, sinon tous, ont compris qu'à travers cette mesure, notamment en ce qui concerne l'appel aux «petits» opérateurs du secteur informel d'intégrer le secteur formel, le chef de l'Etat a fait montre d'une réelle détermination à améliorer les recettes fiscales de
l'Etat.
Jouer sur le nombre, d'après certains observateurs avertis en la matière. N'empêche que les contrôles seront désormais très stricts, selon les explications du président de la République : «… Nous avons opté pour une forte croissance économique dans le MAP. Pourtant, j'ai constaté que les aléas de notre économie ont conduit plusieurs opérateurs à des pratiques d'évasion fiscale et même à grossir le rang du secteur informel. Pour les ramener à la légalité, et pour donner un nouveau souffle au secteur privé, j'ai donc décidé d'accorder une amnistie générale concernant les infractions fiscales, douanières et de change, antérieures à ce jour du 26 juin 2007. C'est un effort considérable de la part de l'Etat, aussi, j'en appelle à la responsabilité et au patriotisme de tous les opérateurs. Soyez dignes de cette confiance que nous vous accordons pour développer davantage vos activités et vous conformer à vos obligations fiscales, car dorénavant les contrôles seront plus stricts…»
A double tranchant ?
Il faut dire cependant que ces propos de Marc Ravalomanana semblent quand même à double tranchant.
D'un côté, ils répondent plus ou moins à l'attente sinon à l'exigence des bailleurs de fonds pour une amélioration du taux de pression fiscale. Dans cette optique, la mesure est indiscutable étant donné le «poids» du secteur informel.
Mais le problème se situe surtout au niveau de ces gens-là, car de façon générale, les opérateurs du secteur formel ont toujours, du moins dans leur majorité, rempli leurs obligations fiscales ou douanières… notamment à la suite des campagnes de sensibilisation qui ont été lancées au niveau des communes ou des délégations spéciales. Alors que ces opérateurs… informels semblent travailler… en toute ignorance des textes.
Mais la mesure pourrait aussi bénéficier, on le devine, à certaines sociétés qui ont accusé d'importants arriérés de paiements fiscaux ou douaniers au cours de ces dernières années.
Quoi qu'il en soit, le moins qu'on puisse dire est que cette grâce présidentielle est annonciatrice de la fin du «paradis fiscal» à Madagascar comme certaines mauvaises langues l'ont insinué auparavant.
Miadana Andriamaro
L'amnistie fiscale, un moyen pour améliorer la situation économique
Des réactions des membres du gouvernement ont été recueillies sur le discours du président de la République Marc Ravalomanana du 25 juin accordant l'amnistie fiscale.
Le ministre de l'Economie, du plan, du secteur privé et du commerce, Harison Edmond Randriarimanana, a expliqué que l'amnistie que le président de la République venait d'accorder est un moyen pour redresser l'économie. Elle permettrait aux entreprises de disposer d'une trésorerie. Cette mesure est aussi une méthode pour inciter les entreprises informelles à régulariser leur situation. (…) A part cela, la mise en place de la politique industrielle, de celle des Pme-pmi et du commerce est en cours.
Cette nouvelle mesure incitera sûrement les entreprises à s'acquitter de leurs impôts. Nous ne pouvons qu'encourager les sociétés à payer leurs taxes.
Prisca R.
Midi
Mada 28/06/2007
Jeux des Iles 2007
: Tiko Olympiko boisson officielle des Jeux - Simon Randriamalala
Les opérateurs et entreprises nationales se bousculent au portillon pour apporter leur contribution à la tenue des Jeux des Iles à Antananarivo, tout en profitant également de cette opportunité hors pair pour la promotion de leurs produits.
Ainsi, après Orange, Savonnerie Tropicale et tant d’autres, ce fut au tour du groupe Tiko S.A. de signer une convention avec le Comité d’Organisation des Jeux des Iles, hier, au Magro Ankorondrano. Il s’agit effectivement d’un accord de partenariat entre les parties relatif à la boisson officielle des Jeux des Iles 2007. Autrement dit, le Groupe Tiko S.A. assurera durant les Jeux la livraison de 70.000 bouteilles de demi-litre d’eau minérale Olympiko pour le déjeuner et le dîner des délégations ainsi que 20.000 bouteilles de 1,5L pour la totalité des compétitions sans compter les bouteilles d’eau minérale pour l’équipe du
COJI.
De son côté, le COJI s’engage à promouvoir l’image du Groupe Tiko SA en mettant en œuvre les moyens de marketing et de communication du groupe suivant les dispositions prédéfinies.
Ar. 27,536 millions
Toujours dans le cadre de la préparation des Jeux des Iles de l’Océan indien, mais du côté sportif, un autre groupe, le Sherrit International s’est également impliqué dans soutien des sportifs malgaches. En effet, cette entreprise qui a fusionné avec Dynatec et qui s’occupera de l’exploitation de cobalt du côté de Moramanga a octroyé la somme de 27,536 millions d’Ariary pour la fédération malgache de volley-ball en vue de la préparation des équipes nationales malgaches hommes et dames. La cérémonie s’est tenue, hier matin, au Palais des Sports Mahamasina, en la présence du ministre parrain de la discipline, le ministre des mines Olivier Donat
Andriamahefaparany.
Les
Nouvelles 29/06/2007
L’appréciation de l’ariary pourrait faire fermer des zones franches
«Si l’ariary s’apprécie encore de 20% par rapport aux autres devises, la production de certaines entreprises franches pourrait être suspendue pour la saison prochaine, ce qui pourrait porter un gros coup à l’emploi.» C’est ce qu’a déclaré Béatrice Chan Ching Yu, vice-présidente du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) en marge de la Table ronde sur le secteur. Selon ses explications, pour cette saison, les commandes ont déjà été passées et les contrats signés. Avec l’appréciation de l’ariary, toutes les prévisions sur les contrats sont faussées, et les entreprises devront grignoter sur leur marge bénéficiaire.
L’appréciation de l’ariary perturbe aujourd’hui la compétitivité des produits. En effet, depuis le second trimestre 2006, la monnaie nationale s’est appréciée de 13,29% face au dollar US entre juillet 2006 et avril 2007. Durant la même période l’ariary s’est apprécié de 7,54% face à l’euro. Or ce sont les monnaies d’échanges les plus fréquemment utilisées par les entreprises franches. «Ce sont surtout les entreprises textiles qui vont souffrir, car leur marge est très étroite.» souligne-t-elle encore. Sachant que 65% des 202 zones franches recensées officiellement oeuvrent dans le textile, la fermeture de certaines d’entre elles peut faire perdre leur emploi à plusieurs centaines de personnes.
Concurrence internationale
Les entreprises peuvent certes réduire un temps leurs bénéfices, mais ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner d’argent. Et mondialisation oblige, d’autres pays concurrents leur tendent les bras. Ce même si les autres coûts de facteurs sont favorables à la Grande île. Le coût horaire de la main-d’œuvre est aujourd’hui évalué à 0,40 dollars US, ce qui est encore largement inférieur à ce que les grandes firmes pourraient trouver à Maurice, mais qui équivaut à ce qui est appliqué au Sri Lanka. «Le défi réside au niveau de l’amélioration de la qualification.» conclut sur ce chapitre l’expert désigné par le Bureau international du travail.
«Investir dans la formation des travailleurs et l’amélioration des conditions de travail ne ferait qu’améliorer la compétitivité.» confirme la vice-présidente du GEFP. Par exemple, investir dans la formation professionnelle formerait des cadres intermédiaires nationaux, qui remplaceraient les étrangers aux postes à responsabilité. Le projet d’Amélioration de la productivité des zones franches par la promotion du travail décent (Aprodef) s’attelle d’ailleurs à chercher des financements à ces formations.
Mirana Rasamimanana
Wanadoo.mg
29/06/2007
Amnistie fiscale : 61 sociétés bénéficiaires au niveau de la douane
Les infractions commises mais qui ne sont pas encore constatées avant 26 juin 2007, sont incomprises.
Près de Ar 6,7 milliards. Telle est la valeur des amendes et pénalités prononcées sur les infractions douanières constatées antérieures au 26 juin 2007. Elles comptent, en tout, 61 sociétés bénéficiaires de cette amnistie fiscale accordée par le Président Marc Ravalomanana, à l’occasion de la célébration du 47ème anniversaire de notre Indépendance, a-t-on appris au niveau de la Douane. La plupart d’entre elles sont des opérateurs importateurs. En matière d’infractions, les opérateurs économiques ayant eu des retards de paiement des taxes douanières doivent payer des pénalités tandis que ceux qui ont commis des fraudes douanières, telle la fausse déclaration fiscale, sont passibles d’amendes.
Manque à gagner
Dans la plupart des cas, des négociations à l’amiable s’effectuent pour régler ces délits fiscaux en payant des amendes d’une valeur de 70% du droit compromis, a-t-on expliqué. Notons que sur les Ar 6,7 milliards d’amendes et de pénalités prononcées, seules 25% entrent dans la caisse de l’Etat et le reste constitue la part des ayant droits qui ont constaté les infractions douanières, conformément à la réglementation douanière.
Quant aux impôts, le manque à gagner de l’Etat s’élève à Ar 2 milliards, soit les 25% de la valeur des amendes à payer par les entreprises suite aux infractions constatées antérieures au 26 juin 2007, annonce Anthony Ramarozatovo, directeur général des Impôts. Les pénalités dues au retard de paiement du fisc sont incomprises. Il est encore difficile de décompter le nombre des sociétés bénéficiaires de cette amnistie fiscale car une entreprise peut avoir 6 à 8 infractions par type d’impôt à payer, précise-t-il.
TVA impayée
En général, ces infractions touchent l’insuffisance, l’omission ou l’inexactitude de la déclaration fiscale. Il s’agit notamment de la fausse déclaration du chiffre d’affaires pour échapper au paiement de la TVA, alors que les entreprises ne font que collecter cet impôt. Notons que seules les amendes et pénalités dues aux infractions fiscales et douanières ainsi qu’au retard de rapatriement des devises sont apurées suite à la déclaration présidentielle, mais tous les opérateurs concernés doivent être acquittés de leurs droits dûment exigibles. Ceux qui ont déjà payé une partie de leurs amendes et pénalités ne sont pas, par contre, remboursés. La plupart des sociétés indélicates en matière de paiement de la TVA sont des sociétés commerciales, a-t-on appris. Le Premier ministre Charles Rabemananjara a évité d’énumérer leurs noms même à la demande des députés lors de la rencontre du gouvernement avec l’Assemblée Nationale hier. Il y a été évoqué que cette amnistie fiscale prend effet directement sur une note de décision du ministre des Finances, conformément au code général des impôts. Ainsi, il n’est plus besoin d’élaborer une nouvelle loi pour sa mise en vigueur, a-t-on conclu.
Navalona R. ©Midi Madagasikara
Les
Nouvelles 29/06/2007
100 millions de $ d'investissement pour le jatropha
Une conférence-débat sur «le développement durable des biocarburants à Madagascar» s'est tenue, hier, au Cite à Ambatonakanga. Plusieurs participants y ont figuré mais les principaux animateurs étaient ceux du Business and Market Expansion (Bamex) et du World wildlife fund (WWF). De cette conférence, l'on a appris que trois investisseurs étrangers sont prêts à injecter 100 millions de $ pour la plantation de 450 000 ha de jatropha, permettant une production de 150 à 450 000 tonnes de biocarburant à Madagascar. Sept projets sont actuellement en cours pour la production d'éthanol.
En fait, le marché international du biodiesel est encore très large. Le jatropha est la plante qui permet de produire ce fameux biocarburant. Il en est de même pour le marché du bioéthanol, produit à partir de la plantation de canne à sucre.
Notons que la promotion de ces biocarburants est actuellement parmi les principales priorités politiques de plusieurs gouvernements dans le monde. Pour les pays développés, il s'agit surtout de la réduction de la consommation des carburants fossiles ou encore des gaz à effet de serre, dans le but d'améliorer la sécurité de l'approvisionnement en énergie. Par contre, pour les pays en développement et de surcroît, non producteurs de pétrole, les objectifs sont plutôt axés sur l'indépendance énergétique, et de contrer la hausse constante des prix de l'énergie et enfin de créer de nouvelles possibilités de revenus dans l'agriculture.
Rappelons que pour avoir ces biocarburants, il faudrait d'abord passer par trois étapes à savoir, la plantation, l'extraction par pression des produits et enfin la fermentation et la distillation pour les jus de canne à sucre, afin d'obtenir de l'éthanol ou encore le raffinage et la transesterification pour l'huile de jatropha. Ce ne sont pas les débouchés qui manquent car avec une demande mondiale de 10 à 20 milliards de litres, nos petits 450 mille tonnes ne représentent même pas une goutte d'eau dans la mer.
De plus, la Grande île n'en est qu'à la première phase, c'est-à-dire à la phase de plantation. Actuellement, seulement
18 000 ha , toutes tailles confondues, (petite, moyenne et grande échelle), de nos «tanety» sont couverts de cette plante impliquant 1 500 paysans environ dans les régions d'Analamanga, Boeny, Vakinankaratra, Alaotra, Bongolava, Sud-Ouest, Anosy, Haute Mahatsiatra, Sud Est et Vatovavy
Fitovinany.
En tout cas, ces plantes feront partie de notre avenir très proche et vivement que les biocarburants puissent enfin remplacer les carburants normaux avec leurs émissions de gaz à effet de serre.
Faly Rajaonarison.
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