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Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 23 mai  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « HOMMAGE AUX BATISSEURS DE PAIX...»

1. Mada: une aide chinoise pour les Jeux des Iles de l'Océan Indien (Xinhuanet)

2. Un après midi en famille de l'ARF (Madamaki)

3. Les responsables doivent ménager leur langage (Nouvelles)

4.Donia, début en fanfare avec l'arrivée de la caravane (Nouvelles)

5.France / Madagascar.Une nouvelle approche de coopération (Wanadoo)

6. Un faussaire épinglé dans les travées de l'ambassade de France (Nouvelles)

7. Madagascar: Ravalomanana - En cas d'ingérence, les étrangers dehors (allAfrica)

8. No Comment.... No Comment...

9.12 milliards d'ariary détournés de la banque centrale de Manakara (Nouvelles)

10. Madagascar: Chine - de nombreux projets d'investissements en vue (allAfrica)

11. Les changements climatiques, une grande menace pour la biodiversité (Nouvelles)

12. « La saga Mahaleo » L’histoire du groupe par Randy Donny (Tribune)

13. Mada: Journée internationale de la famille - accent sur la place du père (allAfrica)

14. Les fonctionnaires à l'heure de la grasse matinée !(Nouvelles)

15.Qualité plutôt que quantité pour l'entretien des routes (Nouvelles)

 .. Le précédent MadaVôvô  18 mai 2007 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

« HOMMAGE AUX BATISSEURS DE PAIX... »    Parce Que notre monde produit de plus en plus de pauvres et d'exclus. Notre action veut permettre aux Malgaches de développer leurs potentialités et les aider à devenir responsables de leur propre avenir.       A l’approche de la Pentecôte, don de l’Esprit Saint, moment de partage et d’unité, n’est-il pas bon de citer ces quelques mots d’un sage, et se fondre parmi les « bâtisseurs de la paix » .      "Entre les rivages des océans et le sommet de la plus haute montagne est tracée une route secrète que vous devez absolument parcourir avant de ne faire qu'un avec les fils de la Terre. La terre est ma patrie, et l'humanité, ma famille"      Khalil Gibran - le prophète     En 2007, quelques 150 missionnaires spiritains français travaillent, dans des conditions souvent difficiles, dans 30 pays dont les 2/3 en Afrique, à Madagascar et dans l’océan Indien. Ces BÂTISSEURS DE PAIX, comme nous osons les appeler, ont besoin d’une chaîne de soutien pour assumer au  mieux leur mission de transformation des conditions de vie de leurs communautés humaines. Les journées d’amitié sont pour eux. Vous pouvez les retrouver sur: www.spiritains.org .  En 2007, les Journées d’amitié auront lieu les 1er, 2 et 3 juin, à Paris, à la Maison Mère de la congrégation des missionnaires du Saint-Esprit, autour de la tombe du Père Libermann, leur 2e fondateur, au 30 rue Lhomond, dans le 5e arrondissement.     Cette année, en lien avec tous nos amis de partout dans le monde, nous rendrons un hommage tout spécial à un GRAND BATISSEUR DE PAIX, le Père Lucien Deiss, spiritain. Il est l'auteur-compositeur de nombreux chants religieux chantés dans de nombreuses communautés chrétiennes à travers le monde....     Si vous avez envie de passer un bon moment avec vos amis, rencontrer peut-être des missionnaires que vous avez connus à Madagascar, apprécier la musique et les chants du P. Deiss, admirer les arts africains et les sculptures d'Alain-Marie Parmentier, et trouver d'excellents produits à très bon marché, n'hésitez pas...                    ... suite Klikeo eto >>     Père Lucien Heitz -Responsable Communication des Spiritains.

Xinhuanet.com 21/05/2007 Madagascar : une aide chinoise pour les Jeux des Iles de l'Océan Indien - (XINHUA) Le gouvernement chinois a fourni à Madagascar 400 millions d'Ariary (près de 220.000 dollars) pour les Jeux des Iles de l'Océan Indien, qui auront lieu du 9 août au 19 août prochain.  Un accord à cet effet a été signé mercredi par l'ambassadeur de Chine à Madagasacr, Li Shuli et le ministre malgache des Sports, Michel Philémon Rabarison.  Cette aide se rapporte à l'équipement des athlètes malgaches. Un premier lot du matériel d'une valeur de 20 millions ariary a été offert aux 16 disciplines des Jeux des Iles, selon le quotidien locale Les Nouvelles de vendredi.  Madamaki.com 22/05/2007 Un après midi en famille de l'ARF Un après-midi récréatif de l'association Rainizafimanga à l' Espace Robespierre d'Ivry-sur-Seine. Un nouveau style de Réunion de Famille existe et se popularise aujourd'hui. Il s'agit de vastes rassemblements qui réunissent sur plusieurs générations les descendants   d'un ancêtre commun. La particularité de ces réunions est de réunir ces descendances ou de fêter le couple à l'origine de cette vaste famille. Il ne s'agit donc pas d'un rassemblement tel qu'on le vit à une fête de Noël, à un mariage (où deux nouvelles familles s'allient), ou à l'occasion d'un jubilé de membres vivants de la familles (noces d'or ou anniversaire).  ...Klikeo eto >>          Nono madamaki.com  Les Nouvelles 21/05/2007 Les responsables doivent ménager leur langage Par rapport à la déclaration du président Marc Ravalomanana, Pierre Houlder secrétaire national du parti Arema s'est exprimé. Selon ce politicien, le pays a besoin de soutien en provenance d'ici et d'ailleurs, donc il faut que les responsables ménagent leur langage. Prisca R.

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père Lucien a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>   

 Les Nouvelles 23/05/2007

Donia, début en fanfare avec l'arrivée de la caravane
La caravane Donia est bien arrivée à bon port, à Nosy Be, après deux jours et une nuit entière de route. Les différentes étapes, marquées par le dépistage du Sida, et surtout par l'animation de Gothlieb, aidées par l'intervention des artistes, ont plu au public. Dah'Mama, Vaiavy Chila, Name Six, Green, Bagzana, Majeur 7 et Melo Jay ont rameuté une foule immense à chaque passage. 
A Maevatanana, premier arrêt, les animations se sont déroulées pratiquement devant la grande route, entraînant une gêne pour la circulation. Il faut le dire, Donia a été l'événement attendu de la semaine. 
Après une longue nuit et une portion de route difficilement praticable entre Mampikony et Port-Bergé, les festivités ont repris à Antsohihy, hier matin devant le Lapan'ny Tanàna. Pour l'occasion écoles et bureaux ont décidé de fermer leurs portes dans la matinée. 
Puis, Ambanja a reçu la troisième et dernière étape, à l'Hôtel Palma Nova, où les habitants se sont attroupés pour quelques démos de leurs stars. 
Le festival commence officiellement ce jour, avec le traditionnel carnaval qui va traverser la ville. La population est impatiente d'assister au bal et les artistes n'attendent plus que d'être sur scène pour y mettre le feu. 
Anjara N (envoyée spéciale à Nosy Be) 
«Chilamania», le phénomène 
Un attroupement de badauds, des cris et des sifflements dans une marée de monde. Chaque passage de Vaiavy Chila est phénoménal. Comme les artistes étrangers, la star a aussi son lot de people. En train de manger ou simplement dans la rue, Vaiavy Chila attire le monde autour d'elle. Quelquefois à perdre la tête ! 

wanadoo.mg 21/05/2007

FRANCE / MADAGASCAR.Une nouvelle approche de coopération
L’aide française sera soumise à des obligations de résultat de la part de pays défendant la démocratie et luttant contre la corruption. 

presse, au Motel de Tana, sous le slogan : « Ensemble tout devient possible ». Ils ont choisi, pour ce faire, le thème : « immigration et co-développement dans le programme de Nicolas Sarkozy. Perspectives pour Madagascar ». 
Il a alors été avancé à cette occasion que cette mesure va à l’encontre de la régularisation de la présence illégale qui se multiplie en France. Et qu’elle se justifie par un souci humanitaire, le flux migratoire étant de moins en moins maîtrisé, la France n’avait plus les moyens d’une politique d’accueil. Rappel a aussi été fait, en référence aux dires de l’Ambassadeur de France, Alain Le Roy, que sur 21.000 dossiers de demande de visa à Madagascar, 18.000 avaient une réponse positive et que « seulement » 3.000 ont été rejetées. Des explications qui auront sans doute du mal à convaincre les nostalgiques de la politique africaine de Jacques Chirac. 
Recueillis par Nirina R. ©Midi Madagasikara 

Les Nouvelles 22/05/2007

Un faussaire épinglé dans les travées de l'ambassade de France
Aller en France ou détenir la nationalité française peut faire rêver beaucoup de gens, quitte à avoir recours à des moyens illicites. Hier, deux hommes et une femme, ont été condamnés par la cour criminelle, à la suite d'une affaire de faux et usage de faux en écriture publique dans laquelle un employé de l'ambassade a été impliqué. Après des années passées à l'ambassade et avec l'aide d'un ami qui s'occupait de dénicher les proies, le faussaire a réussi à engranger des millions d'ariary.
Deux hommes dont un employé de l'ambassade de France, ainsi qu'une femme, ont comparu devant la cour criminelle hier pour répondre à une affaire de faux et usage de faux.
Les trois prévenus, Vololomboahangy Rahelimalala, Lova Olivier Rambelomanantsoa et Joseph Ratajczak, l'employé de l'ambassade, étaient présents à l'audience et se sont expliqués tour à tour devant la cour pour défendre leur cause. 
Les faits qui leur sont reprochés datent de 2002 à 2006. Mais l'affaire a été mise au grand jour en 2006 après la découverte de faux documents consulaires sur Vololomboahangy Rahelimalala qui est à la fois, victime et prévenue. 
Ce jour-là, Vololomboahangy, après des longues années d'attente, a décidé de se rendre à l'ambassade avec son fils pour récupérer leurs cartes de nationalité française. Arguant que les transcriptions de l'acte de naissance et les cartes d'immatriculation consulaire qu'ils ont présentées étaient toutes falsifiées, les responsables ont décidé de saisir la police. Une enquête a été ouverte et a abouti à l'interpellation des deux faussaires. 
Hier, avec complicité de faux et usage de faux en écriture authentique comme chef d'inculpation, la dame a plaidé non coupable. «Je suis victime de leur manigance. Je n'ai jamais connu ces deux hommes auparavant. Je me suis remariée à un Français et bien que nous nous soyons séparés quelques années plus tard, une amie m'a dit qu'il serait bon pour nous d'avoir une nationalité française. C'était elle qui m'a présentée Olivier. J'ai hésité mais après un moment de discussion, ils ont fini par me convaincre. J'ai dû débourser 1,2 million d'ariary », a-t-elle expliqué maladroitement pour se défendre.
Une longue liste de faux documents
Olivier, le deuxième prévenu a, lui aussi, plaidé non coupable. D'après lui, il n'était qu'un simple intermédiaire dans l'affaire. «C'était un certain Nary qui a pris son dossier. Je ne suis pour rien dans cette affaire», s'est-il défendu. «Alors, vous voulez que je vous lise ce que vous avez déclaré lors des enquêtes préliminaires ?», a rétorqué la présidente. «Dans le procès verbal, vous avez mentionné que vous avez vous-même fait leurs papiers. De plus, lors de la perquisition de votre domicile, plusieurs spécimens de formulaires, des photocopies de transcription de l'acte de naissance, des photocopies de demande de nationalité française ainsi que des photocopies de demande de carte d'identité française au nom des plusieurs personnes, ont été découverts chez vous. J'ai toute une liste devant moi, sans parler des documents que l'on a trouvés dans votre ordinateur», a-t-elle continué. Olivier a voulu se disculper en indiquant Joseph, le dernier prévenu, comme étant le responsable mais il a été très confus dans ses explications.
100.000 ariary pour une transcription de l'acte de naissance
Tout comme les deux autres, Joseph a nié en bloc les accusations portées contre lui, alors que pendant les interrogatoires devant la police et le juge d'instructions, il a avoué avoir déjà «traficoté» plusieurs documents consulaires. Lui-même ayant déjà été condamné à un an d'emprisonnement avec sursis pour une histoire de faux. «Depuis l'an 2000, j'ai délivré des transcriptions d'acte de naissance moyennant 20.000, des fois à 100.000 ariary. A chaque coup, je mets les documents dans la parapheur que je fais signer après par les responsables», aurait-il avoué durant les enquêtes préliminaires. 
Après les plaidoiries des conseils, le représentant du ministère public a requis l'application de la loi aux trois prévenus mais a cependant demandé la disqualification du chef d'inculpation en faux et usage de faux en écriture publique. La cour a suivi son réquisitoire et a condamné Olivier et Joseph à 30 mois d'emprisonnement ferme. Quant à Vololomboahangy, elle a écopé de 3 ans d'emprisonnement avec sursis. Sa demande de dommages et intérêts a été refusée par la cour qui, en même temps, a prononcé la destruction des faux documents saisis. 
Mparany 

allAfrica.com 22/05/2007

Madagascar: Ravalomanana - En cas d'ingérence, les étrangers dehors - Midi Madagasikara (Antananarivo) - C.R.
Le président a regagné hier le pays où rien n'a évolué : polémique sur l'expulsion du P. Urfer, étudiants en grève et opposants plus que jamais stigmatisés.
Le chef de l'Etat a attendu une semaine avant de réagir après l'expulsion du père S. Urfer. Il l'a fait hier à Ivato à son retour de Chine. Ainsi sans jamais révéler les raisons de la décision gouvernementale, Ravalomanana Marc a néanmoins confirmé les suspicions selon lesquelles le « curé des pauvres » a été expulsé pour ingérence dans les affaires internes du pays hôte. Notamment dans les affaires politiques à travers ses prises de position au sein du Sefafi ou à titre individuel.
Dans un débit verbal rapide et une colère durable, il a reconnu que le contentieux remonte au temps où il était maire de la capitale. « Le père Urfer a barré le chemin où devait se passer l'aménagement du marché d'Anosibe », s'est emporté le président de la République. Plus de cinq ans après donc, il a décidé de prendre sa revanche tout en enfonçant le clou : « à tous les missionnaires, catholiques ou protestants, consacrez-vous à propager l'Evangile et ne faites pas de la politique, sinon en peu de temps je vous expédierai là d'où vous êtes venus ». Et d'ajouter, péremptoire : « j'oserai le faire, je peux vous l'assurer ».
TIRADE NATIONALISTE
Le courroux présidentiel s'est ensuite porté vers « les ambassades » qu'il a omis de citer. Celles-ci peuvent cependant être identifiées facilement. « Notre pays porte encore les séquelles des actes des colonialistes et avant nous étions obligés de consulter et de rendre compte à l'extérieur avant de prendre une décision. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Aux ambassades qui font de l'ingérence dans les affaires politiques internes, vous pouvez plier vos bagages et rentrer chez vous », a protesté le chef de l'Etat, dans une longue tirade nationaliste qui marque désormais le début d'une nouvelle ère dans ses relations avec les bailleurs de fonds.
A ce propos précisément, l'ex-champion du partenariat avec l'étranger a reconnu que « les financements traditionnels ne suffisent plus. Nous devons maintenant trouver de nouvelles ressources en Chine, au Japon et en Corée». Aux étudiants, il a dit qu'il allait voir le problème des universités et qu'il allait discuter avec eux. Aux opposants, il a demandé de « donner leurs idées et en débattre après ».
Ordre a été donné ensuite aux chefs de Régions de les écouter. Enfin, à ceux qui l'oublient, Ravalomanana Marc a rappelé qu'il fait ce qui lui convient de faire dans son pays. Bref, en justifiant sa décision, il continue de nourrir la polémique.

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Les Nouvelles 23/05/2007

12 milliards d'ariary détournés de la banque centrale de Manakara
12 milliards d'ariary ! C'est la somme qui a été détournée à l'agence de la Banque centrale de Manakara par des membres du personnel de l'agence eux-mêmes. Le pot aux roses a été découvert, il y a deux semaines, après qu'un audit interne ait été instruit. Premières arrestations : quatre personnes sont placées sous mandat de dépôt. L'enquête se poursuit (instruite par le Bianco, la police économique…) et met en émoi la petite ville de Manakara : on soupçonne la complicité d'opérateurs de la place.
Certains mauvais "coups" s'effectuent en silence et, des fois, il faut du temps pour les découvrir. Pourquoi ? Parce que ce sont des éléments internes qui en sont les auteurs. 

L'agence de la Banque centrale de Manakara a fait l'objet d'un important détournement en espèces dont le montant constaté s'élève à 12 milliards d'ariary. Le pot aux roses a été découvert, il y a deux semaines, suite à un audit interne effectué sur place sur instruction de la direction centrale d'Antananarivo.

Le détournement révèle que le coup n'a pas été fait en une seule fois, mais qu'il s'est étalé sur environ une année.  Actuellement, quatre personnes, tous faisant partie du personnel de l'agence de la Banque centrale de Manakara, sont mises en cause et placées sous mandat de dépôt. Il s'agit en l'occurrence du directeur adjoint de l'agence, du gestionnaire (qui a la responsabilité de garder les clés du coffre-fort de l'agence), d'un chauffeur et d'un gardien.  Quant au directeur d'agence - qui est en poste à Manakara depuis 2003 -, il est absent du territoire national étant en mission à l'extérieur. Son départ à l'étranger s'est déroulé juste quelques jours avant le début de l'audit qui a révélé le pot aux roses.  Quoi qu'il en soit, il est certain qu'à son retour, il fera également l'objet d'une enquête.  Par ailleurs, plusieurs opérateurs économiques de la région de Manakara sont aujourd'hui enquêtés, dont un karana qui a même fait l'objet d'une perquisition. Cette opération résulterait du fait que

l'enquête a laissé entrevoir qu'il existe de nombreuses suspicions de complicité dans cette affaire de détournement. L'enquête se poursuit encore et est menée conjointement par le Bianco, la police économique et la brigade criminelle. 
Après avoir été avisés de cette indélicatesse perpétrée par quelques employés de l'agence de la Banque centrale de Manakara, le gouverneur de la Banque centrale ainsi qu'un membre de la direction centrale d'Antananarivo sont déjà descendus à Manakara la semaine dernière. 
Ranaivo Lala Honoré 

allAfrica.com  22/05/2007
Madagascar: Chine - de nombreux projets d'investissements en vue -Midi Madagasikara -Navalona R.
Tous les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux sont prêts à soutenir les efforts de développement de Madagascar. La Banque Mondiale accordera une somme de 700 millions USD pour la mise en oeuvre du MAP.
La Banque Africaine pour le Développement augmente davantage ses appuis dans le cadre du financement des programmes de développement, dont les infrastructures ayant des impacts directs sur la population. Voilà maintenant que la Chine a affirmé sa volonté de renforcer ses aides pour le pays. De nombreux projets d'investissements sont ainsi en vue. Tel est le bilan de la visite du Président Marc Ravalomanana en Chine.
Matière indispensable
Parmi les projets d'investissements en cours, on peut citer notamment la construction du Centre de Conférence Internationale à Ivato, dont les travaux avancent déjà à grand pas. Il sera inauguré en juin 2008. Les travaux de construction d'une usine de cimenterie démarrent également à Ambohimanambola. Le Chef de l'Etat a donné l'ordre au maître d'oeuvre de ce projet, financé par le gouvernement chinois, de le réaliser au plus vite, car le ciment est une matière indispensable pour les travaux d'infrastructures dont le pays a besoin.
Normalement, la première production de ciment aura lieu avant la fête nationale. D'autres grands opérateurs économiques chinois ont par ailleurs manifesté leur volonté d'investir à Madagascar. Le Numéro Un de l'Etat leur a présenté le MAP comme base d'intervention.
Produire davantage
Dans la même foulée, « un grand hôtel de cinq étoiles sera construit dans la Capitale, toujours en partenariat avec la Chine », a annoncé le Président Marc Ravalomanana, lors de son retour, à l'aéroport d'Ivato. Ce partenariat entre les deux pays s'étend même à d'autres secteurs, dont l'appui à la réalisation de la Révolution Verte, un des grands défis inscrits dans le MAP. A cet effet, le gouvernement chinois prévoit l'installation de trois grands centres de production de semences de riz hybride dans la Grande Ile.
Quant aux échanges commerciaux entre les deux nations, les opérateurs malagasy sont incités à produire davantage, car le marché chinois s'ouvre à eux, a conclu le Chef de l'Etat. En effet, de nombreux produits exportés par le pays peuvent y entrer avec une facilitation douanière, voire une suppression de toute barrière tarifaire. Fini le problème de débouchés de nos produits

Les Nouvelles 22/05/2007

Les changements climatiques, une grande menace pour la biodiversité
Une journée est dédiée à la diversité biologique, le 22 mai. Pour cette année, la célébration officielle aura lieu à Ranomafana et placée sous le thème « La diversité biologique et les changements climatiques ». C'est une occasion pour évoquer l'importance des impacts des changements climatiques sur la biodiversité.
Les changements climatiques renforcent l'appauvrissement de la diversité biologique. Ils influent directement sur les fonctions des organismes individuels et des écosystèmes terrestres, marins, aquatiques et écologiques, et modifient les populations. La biodiversité de Madagascar n'est pas épargnée par ce phénomène naturel mais aucune étude scientifique ne démontre les incidences face aux changements climatiques.
Menace sur les oiseaux migrateurs
Ce phénomène naturel menace les oiseaux migrateurs. Citons, entre autres, la perte de l'habitat des oiseaux à cause de l'inondation ou de la désertification, la diminution de leurs nourritures et la perturbation de leur comportement due à des fréquentes migrations en quête de site où le climat est favorable pour la survie. Sur les 284 espèces d'oiseaux identifiées à Madagascar, 81 sont des espèces de migrateurs dont 65 d'oiseaux d'eau et 16 de forestiers. Trois espèces sont menacées dont deux endémiques nicheuses de Madagascar,Glareola ocularis et ardeola idae. 
Ce n'est qu'une hypothèse car les informations recueillies semblent encore insuffisantes et certaines espèces nécessitent encore un suivi. Quoi qu'il en soit, les espèces qui ne peuvent pas s'adapter sont vouées à la menace d'extinction et les prévisions estiment la disparition d'un million d'espèces à cause du changement climatique.
Et les écosystèmes marins…
Les écosystèmes marins et côtiers sont aussi probablement touchés par le changement climatique. «Ce dernier touche notamment la région de l'océan Indien comme aux Seychelles et à Madagascar. Mais le dégât occasionné par ce phénomène n'est pas du tout considérable dans le pays», rassure Paul Philippe Razafinjatovo, coordonnateur du programme Marin au sein de Conservation International. Et d'ajouter : « Un réchauffement de la mer sur la partie littorale Ouest de l'île et un blanchissement des coraux d'une partie du Nord-Ouest ont été constatés. Pour le cas de la côte de Morondava qui se dégrade de jour en jour, l'érosion est due aux effets provoqués par l'homme engendrant la perturbation du courant de la mer ou simplement par des effets naturels ». 
Et ces changements ont eu des incidences sur les périodes de reproduction des ressources aquatiques et marines, la migration des poissons. Bref, «le changement climatique perturbe en général les écosystèmes marins, le cycle de vie des animaux. Il favorise également la prolifération d'autres espèces nuisant à l'environnement des poissons», a bien précisé ce responsable.
Mesures d'atténuation et d'adaptation
Face à cette situation, le coordonnateur Paul Philippe Razafinjatovo suggère des mesures d'atténuation et d'adaptation. «Le premier consiste à baisser le niveau d'émission des gaz à effet de serre dans l'atmosphère ou à l'arrêter définitivement». Cette mesure se concrétise actuellement par la mise en place du Système des aires protégées de Madagascar (SAPM) dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision de Durban et du renforcement des activités de reboisement. 
Quant à la mesure d'adaptation, elle sera traduite par l'identification des sites vulnérables au changement climatique en vue de la protection durable de la biodiversité. Toutes ces mesures doivent intégrer entièrement la prise en considération de la biodiversité.
Noro Niaina

Tribune 22/05/2007

allAfrica.com 21/05/2007

Madagascar: Journée internationale de la famille - accent sur la place du père 
Des livrets de famille pour une dizaine de couples nouvellement mariés et des copies d'acte de naissance pour 82 enfants, dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la famille, le 15 mai.
Le geste pourrait être qualifié de symbolique, comparé à l'étendue du problème lié à la famille : ménages monoparentaux ; enfants non enregistrés à l'état civil, notamment en zone rurale ; abandons de famille ; enfants non reconnus par leur père ; difficultés en matière d'éducation des enfants ; absence de cohésion familiale, etc.
Hier, cette question d'équilibre et de cohésion familiale a, justement été abordée. Bien que le thème soit axé sur la responsabilité parentale, un accent particulier a été mis sur la place et le rôle du père. En effet, au Fokontany III G Hangar Antohomadinika où s'était tenue la manifestation de célébration, le volet du père absent pour diverses raisons (décès, abandon de famille, non reconnaissance, divorce, etc.) a fortement intéressé nombre de personnes.
Slogans percutants
Des slogans aperçus sur le site de la manifestation incitaient les pères de famille à prendre réellement conscience de la place qu'ils occupent dans leur famille et de « ne pas fuir leurs responsabilités ». Seraient-ils donc nombreux à ne pas avoir encore pris conscience de cela ? En tout cas, les difficultés des familles nombreuses, démunies et dont le père est absent, reste un problème préoccupant à Madagascar. « Point de développement sans famille équilibrée ». Ce discours entendu partout et admis par tous, ne se reflète pas toujours, malheureusement, sur les réalités du terrain. Rappelons que dans environ 20% des familles à Madagascar, le chef de famille est une femme.

-Midi Madagasikara- Hanitra R.

Les Nouvelles 21/05/2007

Les fonctionnaires à l'heure de la grasse matinée !
Une aubaine peut-être pour les fonctionnaires et agents de l'Etat. Ils peuvent désormais se permettre une petite grasse matinée, puisqu'ils n'auront plus à rejoindre leur poste à 8 h du matin. Leur horaire de travail sera en effet réaménagé, de 9 à 17 h, d'après une décision annoncée hier par le président de la République Marc Ravalomanana, et dont les modalités d'application vont être établies lors de la réunion du conseil des ministres de ce matin. A travers cette mesure, le chef de l'Etat entend donner aux ménages, beaucoup plus de temps pour s'occuper de leur vie de famille. (Photo : ces membres du gouvernement doivent aussi s'adapter à cette décision du président)
Les fonctionnaires et autres agents de l'Etat verront, à partir de maintenant, leurs heures de travail réaménagées. C'est ce qui ressort des propos émis hier par le président de la République Marc Ravalomanana, dans le cadre de l'émission hebdomadaire intitulée «les mots du président» qui lui est réservée sur la radio nationale.
Outre les engagements du MAP, Marc Ravalomanana a annoncé un autre changement dans sa conduite des affaires nationales. En fait, sa nouvelle préoccupation intéresse les ménages dont particulièrement les mères de famille qui sont souvent obligées de «se sacrifier» pour les besoins quotidiens de leur foyer. 
Aussi, Marc Ravalomanana a suggéré que, dorénavant, les heures de travail des agents de l'Etat seront réaménagées, à partir de 9h jusqu'à 17h, et non plus de 8h à 16h. Aux motifs de sa proposition qui sera à l'ordre du jour du conseil des ministres de ce matin, le chef de l'Etat avance qu'il s'agit d'une mesure visant à «délester» beaucoup plus les mères de famille de leurs charges et obligations et afin que les autres membres de la famille puissent aussi contribuer à leur tour, aux charges du ménage. 
Il y a cependant une ombre au tableau : sauf erreur, les gouvernements qui se sont succédé depuis ont tous essayé un tel aménagement des heures de travail des fonctionnaires, plus ou moins dans le même objectif, mais apparemment sans grand succès jusque-là… car, «il est difficile de se défaire des pratiques héritées depuis…» (Sarotra ny miala amin'ny mahazatra). 
On sait en effet que, malgré l'horaire imposé, beaucoup d'agents n'arrivent à leur bureau qu'après 8h pour en ressortir vers 15h. 
Mais Marc Ravalomanana a justement souligné qu'il faudrait que les uns et les autres adoptent un changement de mentalité en s'efforçant de s'adapter à cette nouvelle mesure. «Ça ne coûte rien de l'essayer. On verra ensuite si ce système qui est déjà appliqué dans les pays développés, peut réellement être adapté chez nous…» 
En tout cas, le chef de l'Etat annonce déjà que cette mesure fera l'objet d'un suivi particulier.
Mener tous les changements à leur terme
En parlant du processus de développement du pays, le président de la République a laissé entendre dans ses explications que si tout le monde y mettait un peu du sien, on devrait aboutir à un véritable développement rapide et durable. 
On aura noté en attendant une déclaration plus ou moins fracassante du chef de l'Etat, dans ses explications de vendredi dernier à Ivato: «Je peux mener le peuple vers son développement…» 
Ce n'est que mieux, car depuis qu'on parle de ce développement, le peuple ne demande finalement que cela, espérant surtout que les changements annoncés ou promis seront réalisés le plus vite possible. 
Toutefois, Marc Ravalomanana, en étant plus explicite sur ses nouvelles intentions, a expressément rappelé quelques points de son discours d'investiture du 19 janvier dernier à Mahamasina. Il avait parlé à l'époque d'une réelle détermination à mener les changements qu'il a promis à leur terme. Ces changements sont ceux qui sont déjà consacrés dans le Madagascar action plan (MAP) et dont les mérites ont été également reconnus par l'ensemble des différents partenaires et bailleurs de fonds du pays. 
Mais la réalisation de ces changements requiert aussi la contribution de tout un chacun. 
Par ailleurs, le président a encore reparlé de la situation qui prévaut dans certaines universités. Il a notamment réitéré ses propos sur le fait que les étudiants ne devraient pas être instrumentalisés par les politiques. Tout en confortant ses promesses pour l'amélioration des conditions de travail des étudiants y compris la résolution des problèmes de délestage. Le chef de l'Etat a indiqué dans ce même sillage, l'ouverture prochaine d'une université pilote. 
Marc Ravalomanana n'a pas non plus omis de rappeler que pour la réussite des changements escomptés, toutes les propositions d'où qu'elles viennent seront les bienvenues. Les esprits créatifs et animés d'une réelle volonté d'accélérer le développement socioéconomique du pays sont particulièrement sollicités à cet effet. 
Miadana Andriamaro 

Les Nouvelles 23/05/2007

Qualité plutôt que quantité pour l'entretien des routes
Utiliser le grès bitumeux du Bemolanga et de Tsimiroro pour consolider les routes en terre, exploiter les recherches du laboratoire national des travaux publics et renforcer le suivi évaluation des travaux réalisés. Voilà quelques unes des propositions issues de l'atelier sur la programmation des activités de Fonds d'entretien routier (Fer) pour la période 2007-2008, ouvert officiellement hier, à l'Ininfra Alarobia. 
Bien que le Plan d'action pour Madagascar donne bien des objectifs chiffrés, désormais, la priorité n'est plus à la quantité mais à la qualité. «Chaque année, 8.000 kilomètres de routes sont concernés par les travaux d'entretien.», révèle Roland Randriampampionona, ministre des Travaux publics et de la météorologie. Et d'ajouter: «Il faut faire en sorte que les marchés soient attribués à des entreprises et bureaux d'étude agréés et compétents, donc de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises.» Une meilleure utilisation des fonds alloués par les bailleurs au niveau bilatéral est aussi nécessaire. 
L'atelier a en outre réuni les directeurs des ex-provinces du ministère, à renommer conformément à la nouvelle constitution dans un délai de trente mois. Comme il revient à chaque région de définir ses priorités pour son développement, la communication sera renforcée. L'on sait que le ministère des Travaux publics s'est vu accorder près de 30% du budget de l'Etat: de quoi démonter l'importance donnée à «poursuivre la route»! 
Mirana Rasamimanana 

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